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17/01 - Inflation : pourquoi la France est moins concernée que ses voisins
Le net recul de l'inflation française en 2024, à 2 % en moyenne annuelle selon les statistiques de l'Insee publiées mercredi 15 janvier (après une année 2023 à 4,9 %, et 2022 à 5,2 %), place la France en position de bonne élève de la zone euro. Selon l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), l'outil de comparaison entre les pays de l'UE, l'inflation dans l'Hexagone s'est élevée à 1,8 % l'an dernier, contre 2,4 % dans la zone euro. La fourchette va de 1,0 % pour l’Irlande à 4,5 % en Croatie. La première puissance économique de la zone, l’Allemagne, enregistre quant à elle 2,8 % d'inflation, tout comme l’Espagne, et presque autant que la Grèce, à 2,9 %. Plusieurs facteurs expliquent pourquoi la France s'en sort plutôt bien par rapport à ses voisins européens. Une industrie moins concurrentielle
Si l’inflation ralentit en France, c’est d'abord en raison d’une "hausse des salaires moins forte que dans le reste de la zone euro", souligne Anthony Morlet-Lavidalie, économiste pour Rexecode. En comparaison, les salaires en Allemagne "étaient très bas ces 10 ou 15 dernières années et connaissent actuellement un rattrapage", ce qui provoque une montée de l’inflation du pays, précise-t-il à l’AFP.
Par ailleurs, l’indice des prix à la consommation des produits manufacturés a reculé de 1,4 % en décembre 2024 sur un an, alors qu’il progressait de 1,4 % en décembre 2023, a indiqué l’Insee. Un repli qui s’explique par plusieurs raisons. Après deux ans à des niveaux élevés, notamment dû au déclenchement de la guerre...
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17/01 - Ventes de livres : ces auteures qui font une entrée remarquée dans le classement
La semaine dernière, on vous avait annoncé l’arrivée, du côté des fictions, d’Haruki Murakami (La Cité aux murs incertains, Belfond), qui grimpe aujourd’hui à la 1re place, de Jean Echenoz avec Bristol (Minuit, 7e) et de Lisa Gardner (Dernière Soirée, Albin Michel, 8e), et voici, en cette semaine du 6 au 12 janvier (selon Edistat), pas moins de quatre nouveaux arrivants : Vanessa Springora, qui publie Patronyme (Grasset), se propulse en effet au 5e rang. L’auteure du Consentement (Le Livre de poche) y explore le mystère de son nom de famille. Au départ donc, le père, un caractériel mythomane, et son nom, puis le grand-père, dont elle ne sait s’il s’est engagé dans la Wehrmacht ou s’il fut enrôlé de force…
Derrière Vanessa Springora, une autre romancière, Camille Laurens, dont le nouveau roman, Ta promesse (Gallimard, 14e), traite avec finesse des ficelles de l’emprise amoureuse. Philippe Besson fait également partie des heureux entrants avec, lui aussi, un sujet sociétal des plus contemporains, le harcèlement des jeunes. Vous parler de mon fils (Julliard, 16e) est un puissant réquisitoire contre la violence ordinaire, la bêtise et l’intolérance. Fermant le ban des postulants, Lola Lafon propose avec Il n’a jamais été trop tard (Stock) un livre sur l’intranquillité et le combat à propos de l’actualité de ces deux dernières années.
Les essais aussi connaissent du mouvement avec trois nouveautés s’infiltrant respectivement aux 7e, 8e et 9e rangs. A commencer par l’ouvrage d’Anna Roy et de Camille Anseaume, Énorme...
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17/01 - TikTok en sursis : le réseau social chinois perd une bataille devant la Cour suprême américaine
La Cour suprême américaine a approuvé, vendredi 17 janvier, à l’unanimité l’entrée en vigueur d’une loi menaçant d’interdiction imminente le très populaire réseau social, si sa maison mère chinoise refuse de le vendre. Le futur président Donald Trump a réclamé du temps pour décider de l'appliquer ou non.
Les neuf juges de la Cour ont conclu que la loi contestée ne violait pas le Premier amendement de la Constitution américaine garantissant la liberté d’expression. La loi, adoptée en avril et qui doit entrer en vigueur dimanche, fixe à la maison mère de TikTok, ByteDance, la date limite du 19 janvier pour céder l’application à un autre propriétaire, sous peine d’interdiction aux Etats-Unis. "Il ne fait pas de doute que, pour plus de 170 millions d’Américains, TikTok offre un important mode d’expression, d’interaction et d’appartenance à une communauté. Mais le Congrès a établi que sa cession était nécessaire pour répondre à ses inquiétudes bien fondées en matière de sécurité nationale", estiment les neuf juges de la Cour.
Ils concluent donc que la loi contestée ne viole pas le Premier amendement de la Constitution américaine garantissant la liberté d’expression. En pleine confrontation stratégique entre les Etats-Unis et la Chine, le Congrès américain a adopté cette loi en avril à une large majorité bipartisane, réunissant des élus démocrates comme républicains. Elle vise à prévenir les risques d’espionnage et de manipulation par les autorités chinoises des utilisateurs de TikTok.Cession ou extinction ?
La loi, aussitôt...
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17/01 - D’Elon Musk à Javier Milei, le libertarianisme peut-il être un choc salutaire ? Par Abnousse Shalmani
Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, prend la tête de ce qui ressemble à une internationale nationale-populiste. Je dis bien "ressemble" car si Giorgia Meloni, Javier Milei, Nigel Farage, Alice Weidel, Viktor Orban ou Pierre Poilievre ont en commun de susciter l’intérêt de Musk, entre le souverainisme vieille Europe des uns et le libertarianisme féroce des autres, l’anti-immigrationnisme des uns et le pragmatisme migratoire des autres, le libéralisme sociétal des uns et le conservatisme des autres, il y a un gouffre. C’est une nébuleuse que finance et soutient, à coup de X et de dollars, Musk.
Mais il y a un autre point commun entre tous ses dirigeants ou futurs dirigeants qui sont autant de diables sortis d’une boîte, imprévisibles, transgressifs, dérangeants, parfois grossiers, mais de toute évidence, capables de convaincre des électeurs écœurés par la politique et méfiants jusqu’au complotisme des institutions censées les protéger, les instruire, les soigner, les informer, les alléger, leur donner de quoi comprendre et de l’espoir, les écouter : ils sonnent authentiques, à défaut de l’être, et ont compris comment s’adresser à un individualisme qui ne croit plus ni en la puissance ni aux capacités de l’Etat. Le libertarianisme serait-il alors la solution ?
Sommes-nous entrés dans l’ère post-libéralisme ? Le libertarianisme est né en Europe, au cœur du XIXe siècle, au milieu de la fièvre socialiste et de l’affirmation de l’étatisme. On pourrait résumer ce premier libertarianisme par Adam Smith et...
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17/01 - Après les provocations à répétition d’Elon Musk, l’UE resserre son étau sur X
La pression monte autour de X. La Commission européenne a annoncé, vendredi 17 janvier, de nouvelles mesures techniques dans son enquête sur le réseau social, soupçonné de répandre de fausses informations et de manipuler le débat public en Europe, après de nouvelles provocations d’Elon Musk.
"Aujourd’hui, nous prenons de nouvelles mesures pour faire la lumière sur la conformité des systèmes de recommandation de X" avec le règlement sur les services numériques (DSA) de l’Union européenne, a déclaré la commissaire européenne à la Souveraineté technologique, Henna Virkkunen.
Bruxelles est sous la pression d’eurodéputés et d’Etats membres pour agir fermement, alors que le patron de X est soupçonné de manipuler ses algorithmes pour soutenir l’extrême droite en Europe.
A l’approche des élections de fin février en Allemagne, Elon Musk a affiché régulièrement son soutien à l’AfD, parti d’extrême droite allemand. Mais les nouvelles mesures européennes sont "indépendantes" de ses prises de position qui relèvent de la liberté d’expression, a précisé l’UE.
La Commission a demandé vendredi au réseau de microblogs américain de fournir avant le 15 février "une documentation interne sur ses systèmes de recommandation et sur toute modification récente apportée à ceux-ci". De plus, elle a annoncé une "ordonnance de conservation", qui contraint la plateforme à "préserver les documents internes et les informations concernant les changements futurs dans la conception et le fonctionnement de ses algorithmes de recommandation, pour la période...
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17/01 - Retraites : François Bayrou se fixe comme objectif un accord "fin mai"
François Bayrou a fixé, ce vendredi 17 janvier, à "fin mai" l’objectif d’un accord entre les partenaires sociaux sur les retraites, estimant "inimaginable que ce problème si important pour la société française se résolve uniquement par l’épreuve de force", à la sortie de la première réunion sur le sujet au ministère du Travail.
"Cette idée qu’ils vont partager des mois et des mois de travail, pour moi, c’est une idée fructueuse", s’est-il réjoui, déplorant l’état de "blocage général" dans lequel se trouve la France. "On est un pays qui n’a pas de budget, on est un pays qui n’a pas de majorité, on est un pays dans lequel les uns ne cessent de s’affronter aux autres […] et on ne peut pas en rester là parce que pendant ce temps, le monde nous assiège", a-t-il déclaré.La Cour des comptes rendra ses conclusions le 19 février
La négociation promise, que François Bayrou a décrite comme un "conclave" de trois mois, ne démarrera vraiment qu’à l’issue d’une délicate mission de chiffrage sur le financement du système, confiée à la Cour des comptes, qui doit rendre ses conclusions le 19 février.
"Cela permettra d’avoir une vision de l’avenir, a expliqué le Premier ministre aux partenaires sociaux réunis au ministère du Travail, pour lancer une difficile concertation sur la très décriée réforme des retraites, adoptée au forceps en 2023. Le Premier ministre a estimé devant les partenaires sociaux réunis ce matin que cette concertation était une "déclaration de confiance, un choix stratégique de faire confiance au dialogue social"....
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17/01 - Réforme des retraites : la démocratie sociale, le pari (fou) de François Bayrou
La voie est sinueuse, périlleuse, tapissée de chausse-trappes et de peaux de banane. Surtout, l’issue est incertaine. Et pourtant, ils l’emprunteront… Ce vendredi 17 janvier à 11 heures, syndicats de salariés et représentants patronaux ont répondu à l’appel du chef du gouvernement. Même la CGT qui, jusqu’au dernier moment, a entretenu le flou sur sa participation. Lors de son discours de politique générale, mardi 14 janvier, François Bayrou avait appelé les partenaires sociaux à plancher ensemble sur le dossier des retraites afin de trouver des "voies de progrès" pour "une réforme plus juste". Trois mois de discussions sans tabou pour trouver un accord sur un sujet qui hystérise les débats politiques et divise l’opinion publique. Ultime concession aux syndicats les plus dubitatifs, le Premier ministre a précisé, au lendemain de son grand oral à l’Assemblée nationale, que même sans accord général, un nouveau projet de loi pourrait être soumis au vote des députés. Si François Bayrou a présidé cette première rencontre, c’est un spécialiste du sujet, neutre politiquement, qui devrait animer les suivantes.
"Évidemment, notre responsabilité est énorme, mais trouver des compromis, on sait faire", veut croire Cyril Chabanier, le patron de la CFTC. "Face à la cacophonie politique, François Bayrou n’avait pas d’autres solutions que de remettre les partenaires sociaux au cœur des débats", ajoute Pierre Ferracci, fin connaisseur des relations sociales et directeur du groupe Alpha.
Le "conclave" de Bayrou est aussi une pierre...
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17/01 - Trêve à Gaza : ce que l’on sait des deux otages franco-israéliens libérables grâce à l’accord
L’annonce a été faite ce vendredi matin par Emmanuel Macron. "Nos concitoyens Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi figurent dans la liste des 33 otages qui doivent être libérés dans la première phase de l’accord de Gaza", a indiqué le président français ce 17 janvier sur le réseau social X. "Nous restons mobilisés sans relâche pour que leurs familles puissent les retrouver", a-t-il ajouté.
Nos concitoyens Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi figurent dans la liste des 33 otages qui doivent être libérés dans la première phase de l'accord de Gaza.
Nous restons mobilisés sans relâche pour que leurs familles puissent les retrouver.— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) January 17, 2025
La veille, sur RTL, le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot avait indiqué qu’il n’y avait "pas de certitude" sur le sort de ces deux otages franco-israéliens encore détenus dans la bande de Gaza. "Depuis de trop nombreux mois, nous n’avons pas de leurs nouvelles […] Nous espérons vivement qu’ils puissent nous revenir en vie et en bonne santé", a déclaré Jean-Noël Barrot, alors qu’une trêve prévoyant la libération d’otages doit entrer en vigueur dimanche 19 janvier entre Israël et le Hamas palestinien.
Lors de l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, "c’est 48 de nos compatriotes qui ont perdu la vie, c’est huit qui ont été pris en otages, deux d’entre eux sont décédés malheureusement, quatre nous sont revenus, dont les enfants d’Ofer et de Ohad, et c’est désormais ces deux otages dont nous attendons le retour", a rappelé Jean-Noël...
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17/01 - Montage antisémite de Benyamin Netanyahou : enquête sur ce dérapage qui embarrasse l’Unef
"L’auteur de ce visuel n’avait pas conscience de son caractère antisémite. Dès que le bureau national et la section locale ont été avertis, le message a directement été retiré de tous les réseaux sociaux", insiste Hania Hamidi, secrétaire générale de l’Union nationale des étudiants de France, qui plaide l’"erreur" et nie tout dérapage idéologique. L’"erreur" en question ? Un montage antisémite de Benyamin Netanyahou.
En ce début janvier, l’Unef Lorraine publie sur le réseau X un message appelant à une "mobilisation contre le génocide palestinien" prévue le 10 janvier 2025, place Maginot à Nancy. L’image qui accompagne le texte représente le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avec des oreilles pointues et la tête ornée de cornes. La référence historique saute aux yeux de plusieurs internautes qui accusent l’Unef de véhiculer des stéréotypes antisémites. Les réactions sont d’autant plus vives que, depuis les événements du 7 octobre 2023, les intimidations ou les menaces à l’égard de la communauté juive se sont multipliées dans les facultés. En avril dernier, France Universités, invité par le Sénat à témoigner dans le cadre d’une mission sur le sujet, dénombrait 67 actes antisémites dans les établissements du supérieur entre octobre 2023 et mars 2024, contre 33 sur toute l’année universitaire 2022-2023.
"Ce visuel de l’Unef, dernier exemple en date, montre bien à quel point ces idées infusent dans les universités et dans la société en général. Comment expliquer que personne n’ait été choqué et n’ait œuvré en amont...
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17/01 - Retraites : pourquoi mettre le COR sur la touche est une sage décision
Coïncidence ? Le 10 janvier, l’économiste Gilbert Cette, qui préside le Conseil d’orientation des retraites (COR), met en ligne une note de trois pages, signée de sa main. Il y détaille comment cette instance, composée de parlementaires, responsables syndicaux et hauts fonctionnaires, établit ses projections annuelles sur l’évolution des pensions. Quatre jours plus tard, dans sa déclaration de politique générale, François Bayrou annonce que pour obtenir "un constat et des chiffres indiscutables", il confie à la Cour des comptes une mission flash. Objectif ? Connaître "l’état actuel et précis du financement du système de retraites". Exit le COR, dont c’était la raison d’être depuis un quart de siècle.
Le Premier ministre a le mérite de la constance : lorsqu’il dirigeait le Haut-commissariat au Plan, il fut l’un des premiers, en décembre 2022, à remettre en cause les conventions comptables utilisées par ce cénacle qui aboutissaient, selon lui, à sous-estimer massivement le déficit du régime. Pierre-Louis Bras, qui présidait le COR à l’époque, y avait laissé des plumes, et sa place. Son successeur reconnaît - enfin ! - qu’il y a matière à discussion : "Sur les 382 milliards d’euros qui composent en 2023 les ressources du système de retraite hors produits financiers, seuls 257 milliards d’euros sont financés par des cotisations sur les acteurs du secteur privé et les cotisations salariales des agents publics, écrit Gilbert Cette. Le reste provient de transferts de l’Etat ou d’autres contributeurs publics (Cnaf, Unedic)."...
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17/01 - Brevet obligatoire pour entrer en seconde : le gouvernement rétropédale
L’obtention du brevet en classe de troisième ne sera finalement pas obligatoire pour passer en seconde, contrairement à ce qu’avait annoncé le précédent gouvernement pour 2027, a annoncé vendredi 17 janvier le ministère de l’Education lors d’un point presse. "Le brevet ne sera pas rendu obligatoire pour accéder à la classe de seconde", a annoncé le ministère.
La ministre Elisabeth Borne "est revenue" sur cette mesure, qui avait été annoncée en novembre par sa prédécesseure Anne Genetet pour juin 2027, a-t-on ajouté lors de ce point presse sur la répartition par académie des postes dans l’enseignement public à la rentrée 2025.
"En d’autres termes, Elisabeth Borne souhaite faire confiance aux professeurs et aux conseils de classe. Lorsqu’un conseil de classe de fin de troisième estime qu’un élève est susceptible de passer en seconde, cet élève passe en seconde. Et le passage du brevet reste une obligation, mais l’obtention du brevet n’en est pas une", a-t-on précisé."Tri social"
Anne Genetet avait annoncé en novembre vouloir poursuivre les mesures du "choc des savoirs" lancé par Gabriel Attal en décembre 2023 pour "remettre de l’exigence à l’école", et notamment vouloir rendre le brevet obligatoire pour entrer en seconde à partir de la session de juin 2027. Cette décision avait été vivement critiquée par les syndicats enseignants, qui la voient comme un moyen de "tri social".
L’expérimentation de classes de "prépa-seconde" - des classes sur-mesure pour les élèves n’ayant pas eu leur brevet -, mise en place cette...
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17/01 - Retraites : la réforme de 2023 remise en question
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17/01 - Pierre Vermeren : "Les services français redoutent que l’Algérie bascule dans le chaos"
Jusqu’à quel point les relations entre la France et l’Algérie peuvent-elles se dégrader ? Pierre Vermeren est historien et professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a notamment publié une Histoire de l’Algérie contemporaine, de la régence d’Alger au Hirak (XIX-XXIe siècles) (Poche Nouveau Monde Éditions). Dans un grand entretien accordé à L’Express, il explique que l’escalade inédite franco-algérienne illustre surtout la nervosité d’un régime algérien esseulé en Afrique et au Moyen-Orient, et qui tente de remobiliser sa population tout comme la diaspora en France à travers une surenchère nationaliste, avec des résultats très incertains. Pour le spécialiste du Maghreb, Alger fait ainsi un pari géopolitique périlleux. Mais Pierre Vermeren estime également que la France comme l’Algérie n’ont aucun intérêt à ce que cette crise aille au bout pour des raisons sécuritaires.
L’Express : L’actuelle dégradation des relations entre la France et l’Algérie est-elle historique ?
Pierre Vermeren : Cette dégradation paraît incroyable. Mais il faut se souvenir que les relations franco-algériennes ont toujours été faites de tensions et de réconciliations. Là, il s’agit d’une tension maximale, en continu depuis la reconnaissance par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, il y a six mois. Cela rappelle d’ailleurs la crise diplomatique d’il y a un an et demi avec le Maroc, marquée par des coups bas et des attaques par médias interposés. On peut aussi se remémorer les années 1970, avec la guerre du Sahara...
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17/01 - Budget : aide au développement, plan France 2030... Les premières coupes du gouvernement Bayrou
Plus d’un demi-milliard en moins pour le plan France 2030, près de 800 millions coupés sur l’Aide publique au développement (APD) et 34 millions en moins pour un budget Sports déjà frugal… Alors qu’il résistait à la censure à l’Assemblée nationale, l’exécutif a mis en forme ses promesses d’économies devant le Sénat, qui a repris les débats budgétaires depuis mercredi. Le gouvernement a promis plus de 30 milliards d’euros d’économies sur le volet "dépenses" du projet de loi de finances pour 2025 pour ramener le déficit public à 5,4 % du PIB en 2025, contre 6,1 % prévus pour 2024.Plan France 2030
Au Palais du Luxembourg, la première lame est intervenue dans la matinée sur les crédits du plan France 2030, avec 535 millions d’euros en moins. Ce programme est dédié à la transformation et à l’innovation d’entreprises de secteurs-clé comme la santé, l’espace ou la recherche. L’amendement du gouvernement, adopté par le Sénat et son alliance majoritaire entre la droite et les centristes, a pour conséquence de ramener le budget de France 2030 à 5,3 milliards d’euros environ pour 2025.
Le ministre de l’Economie Eric Lombard a justifié cet effort par une "optimisation de la trésorerie des opérateurs" du programme, qui doit "participer à l’effort de redressement des finances publiques". Il a reconnu qu’un "étalement du plan" sera nécessaire.Aide publique au développement
Dans la soirée, une autre réduction de crédits a beaucoup fait parler : le gouvernement a fait adopter au Sénat une coupe de 781 millions d’euros sur l’Aide publique...
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17/01 - Retraites, santé, budget… Ces concessions que le PS a obtenues de François Bayrou
Un peu de répit, mais toujours en sursis. François Bayrou a échappé jeudi à la première motion de censure déposée contre son gouvernement. Les socialistes ont en effet décidé dans leur grande majorité de se désolidariser du reste de la gauche face à une situation politique "inédite". Après moult hésitations au sein du groupe des députés socialistes, au terme d’un long bureau national, l’instance stratégique du Parti socialiste, le PS a décidé de ne pas voter cette première motion de censure déposée par la France insoumise (LFI) et soutenue par des écologistes et des communistes.
La motion a été approuvée par 131 députés - dont huit socialistes -, loin des 288 nécessaires pour faire chuter François Bayrou. Le suspense ne résidait pas dans l’issue du scrutin, le RN ayant annoncé qu’il ne voterait pas cette fois-ci avec le Nouveau Front populaire, mais dans la position du PS, qui depuis 2022 avait quasiment toujours joint ses voix au reste de l’alliance de gauche sur de telles motions.
Le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a défendu devant un hémicycle clairsemé le choix de son parti d’incarner "une gauche qui propose et qui avance". Le député socialiste de Seine-et-Marne s’est félicité des concessions "arrachées" à François Bayrou ou d’une remise en chantier de la réforme des retraites, "clef de voûte" de la négociation.Le courrier de François Bayrou
Jeudi, François Bayrou a listé par écrit ses multiples gages budgétaires aux députés socialistes. "Je souhaite vous confirmer et vous préciser certains points sur...
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17/01 - "Aucun accord" sur le budget : le PS répond à Eric Lombard
François Bayrou a survécu jeudi 16 janvier à sa première motion de censure. Si l’issue du vote ne faisait guère de doute, le Rassemblement national ayant fait savoir qu’il ne soutiendrait pas le texte déposé par des députés insoumis, écologistes et communistes, la décision du Parti socialiste était plus incertaine : finalement, seulement huit députés PS ont voté pour renverser le gouvernement, la grande majorité du parti choisissant de se désolidariser du reste de la gauche. Depuis 2022, le PS avait quasiment toujours joint ses voix au reste de l’alliance de gauche sur de telles motions. Le NFP apparaît de fait plus fragilisé que jamais ce vendredi, alors que s’ouvre le "conclave" sur les retraites annoncé par le Premier ministre.
Les infos à retenir
⇒ Le PS n’est "à ce stade" plus un partenaire du NFP, selon Eric Coquerel
⇒ "Aucun accord" sur le budget : le PS répond à Eric Lombard
⇒ François Bayrou lance la concertation sur les retraites"Aucun accord" sur le budget : le PS répond à Eric Lombard
Le chef des députés socialistes Boris Vallaud a contredit ce vendredi le ministre de l'Economie Eric Lombard, qui avait considéré qu'il y avait un "accord" avec le PS pour qu'il ne censure pas le budget, précisant que la censure était "toujours sur la table". "Non, Eric Lombard, il n'y a évidemment aucun accord avec les socialistes sur le budget. Notre décision d'hier est une mise à l'épreuve de la négociation et consolide nos premières avancées. Le chemin est encore long jusqu'au budget, la censure est toujours sur la...
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17/01 - "Les idées de Jean-Marie Le Pen continuent de prospérer" : Nos lecteurs réagissent à l’actualité
A quand un sursaut européen ?
Bruno Lonchampt, Dole (Jura)
Les Etats-Unis, la Russie et la Chine ont des politiques d’empire. Les Etats-Unis veulent dominer leur sphère d’influence, en contrôlant le Canada, le Groenland et le canal de Panama. La Russie vise l’Ukraine et quelques anciennes démocraties populaires. La Chine engloutit le Tibet et le digère au point de le faire disparaître. L’Union européenne, elle, ressemble à une pauvre innocente qui découvre la vie. Elle est complètement sous influence américaine, y compris sur les plans culturel et sociétal. N’ayant aucune existence politique, elle est pourtant une grande puissance, mais sans le savoir - comme Monsieur Jourdain faisait de la prose. Sans sursaut européen, nous n’aurons pas d’avenir. ("Canada, Groenland, Panama : quand Donald Trump pense comme Vladimir Poutine", sur Lexpress.fr)
La bonne surprise Valls
Tanguy Lechat, Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire)
Je me réjouis du retour surprise de Manuel Valls comme ministre des Outre-mer dans le gouvernement Bayrou. Car l’ex-socialiste reste une voix qui compte. C’est une personnalité compétente et courageuse qui défend avec intransigeance les valeurs de la République. Et nul doute que son expérience lui sera très utile pour gérer les crises touchant Mayotte, les Antilles et la Nouvelle-Calédonie. ("Manuel Valls, autopsie d’une revanche", L’Express d 9 janvier.)
Le Pen est mort, ses idées restent vivantes
Damien Desserre, Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire)
Maintes fois condamné, antisémite,...
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17/01 - Tensions en mer Baltique : quand la Russie cible un avion français de l’Otan
Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a dénoncé ce vendredi 17 janvier une mesure "d'intimidation" qui n'est "pas acceptable" : un avion de la marine française engagé pour l'Otan, à bord duquel se trouvait un journaliste de l'AFP, a été ciblé mercredi par l'armée russe alors qu'il survolait la mer Baltique. L'aéronef, qui effectuait un vol de surveillance dans le cadre d'un déploiement de l'Alliance en réaction aux dégradations de câbles sous-marins, dont est soupçonnée la Russie, a été victime d'une "tentative de brouillage" ainsi que d'une "désignation par un radar de conduite de tir", selon une communication jeudi de l'armée française.
L'appareil a été "la cible de mesures d'intimidation russes", estime sur X le ministre. "Il patrouillait en espace aérien international au-dessus de la mer Baltique (...), et a été illuminé par le radar de conduite de tir d'un système de défense sol-air S400." Cette action agressive russe n'est pas acceptable", déclare-t-il. "Nos armées continueront d'agir pour défendre la liberté de navigation dans les espaces aériens et maritimes internationaux", ajoute-t-il.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 français a été la cible de mesures d'intimidation russes.
Il patrouillait en espace aérien international au-dessus de la mer baltique, dans le cadre d’une opération de l’OTAN, et a été illuminé par le…— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) January 17, 2025
"Le fait d’'illuminer' par un radar notre avion évoluant dans les eaux...
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17/01 - "Conclave" sur les retraites : le premier face-à-face entre François Bayrou et les partenaires sociaux
Un premier rendez-vous pour définir les contours des discussions à venir. François Bayrou convie ce vendredi 17 janvier dix organisations syndicales et patronales à venir échanger sur le "cadre et la méthode" à mettre en place pour la future concertation sur les retraites. Les partenaires sociaux représentatifs, ainsi que l’Unsa et la FNSEA, sont invités lors de cette rencontre initiale, pour laquelle seront présents, en plus du Premier ministre, quatre autres membres du gouvernement : le ministre de l’Economie Eric Lombard, la ministre de la Santé et du Travail Catherine Vautrin, le ministre de la Fonction publique Laurent Marcangeli et la ministre chargée du Travail et de l’Emploi Astrid Panosyan-Bouvet.
Les travaux sur le dossier des retraites sont censés durer trois mois. Ils ne commenceront que lorsque la mission "flash" confiée à la Cour des comptes sur le financement du système de retraites sera rendue, soit dans "quelques semaines" selon le président de la juridiction Pierre Moscovici. "L’idée, c’est d’échanger, de dialoguer et trouver les compromis pour les Français", explique Matignon. Le chef du gouvernement précisera à cette occasion ses "attentes" vis-à-vis des organisations et "les moyens" alloués pour renégocier pendant trois mois la réforme contestée des retraites de 2023.Des syndicats qui ont fixé "des lignes rouges"
Dans le détail, côté syndical, viendront donc à cette réunion la CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC et l’Unsa, tandis que côté patronal, sont attendus le Medef, la CPME,...
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17/01 - Comment la phobie d’Elon Musk met en lumière nos propres faiblesses
A en croire les déclarations de nombreux responsables politiques, Elon Musk serait devenu l’une des plus grandes menaces pesant sur la démocratie européenne. Dès lors, il faudrait le combattre de toute urgence, notamment en suspendant voire en interdisant le réseau X sur le territoire français. Le président Macron dénonce une "internationale réactionnaire" et le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot estime même "possible" le bannissement de X.
Qu’en penser ? On ne devient pas l’homme le plus riche du monde par un coup de chance. Assurément, Elon Musk est l’un des entrepreneurs les plus visionnaires de notre époque. Ceci étant dit, nombre de ses déclarations farfelues relatives à la politique européenne suscitent à juste titre des critiques. Nous ne soutenons pas ses prises de position lunatiques. L’homme constitue-t-il pour autant un danger pour la souveraineté des Etats de notre continent ?
On lui reproche d’abord son "ingérence" dans la politique de plusieurs Etats européens. Assurément, il ne s’est pas privé de commenter férocement la vie politique européenne. Mais, juridiquement, l’ingérence désigne l'intervention d'une puissance étrangère dans les affaires d’un Etat. Or, même si Musk sera bientôt investi et représentera les Etats-Unis au plus haut niveau, il n’est pas encore à ce jour officiellement Secrétaire d’Etat : il agit encore à titre privé. Par ailleurs, quand, en 2017, Barack Obama a recommandé de voter pour Emmanuel Macron, nous n’avons entendu nulle part parler "d’ingérence". Bien au...
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17/01 - Trêve à Gaza : le cabinet de sécurité israélien donne son feu vert à l’accord avec le Hamas
Le cabinet de sécurité israélien a donné son accord, ce vendredi 17 janvier, pour une trêve à Gaza et la libération des otages, a indiqué le bureau du Premier ministre Benyamin Netanyahou. La trêve, annoncée mercredi par le Qatar et les Etats-Unis, doit prendre effet dimanche 19 janvier. Elle prévoit dans une première phase de six semaines la libération de 33 otages retenus dans le territoire palestinien, en échange de centaines de prisonniers palestiniens détenus par Israël. La fin définitive de la guerre sera négociée durant cette première phase.
Les infos à retenir
⇒ Le cabinet de sécurité israélien donne son feu vert à l’accord avec le Hamas
⇒ Une première libération d’otages est attendue pour dimanche
⇒ Les deux otages franco-israéliens sont dans la liste des premiers otages libérablesLe cabinet de sécurité israélien donne son feu vert à l’accord avec le Hamas
Le cabinet de sécurité israélien a donné son feu vert ce vendredi après-midi à l’accord de trêve avec le Hamas prévoyant un échange d’otages retenus dans la bande Gaza contre des Palestiniens incarcérés par Israël, selon un communiqué officiel.
"Après avoir examiné tous les aspects politiques, sécuritaires et humanitaires de l’accord proposé et considérant que celui-ci soutient la réalisation des objectifs de guerre", le cabinet de sécurité "a recommandé au gouvernement d’approuver ce projet", indique un communiqué du Bureau du Premier ministre, Benyamin Netanyahou, précisant que le conseil des ministres doit se réunir "plus tard dans la journée".
L'accord destiné à...
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17/01 - 50 ans de la loi Veil, les archives de L’Express : "Aucune réforme n’était plus urgente"
"Alea jacta est. L’Assemblée nationale a approuvé le projet de loi sur l’avortement", peut-on lire dans les pages "Madame Express" de décembre 1974. Dans son histoire septuagénaire, L’Express a soutenu de nombreux combats. Celui du droit des femmes à avorter en est un central. A l’occasion des 50 ans de la promulgation de la loi Veil, le 17 janvier 1975, revenons sur la façon dont nous avons traité cet événement historique.
Avant même que Simone Veil ne défende son projet de loi à l’Assemblée nationale, L’Express soulevait déjà le dossier épineux de l’avortement. Il faut remonter à avril 1974. La mort de Georges Pompidou "a fait ranger tous les dossiers dans les coffres et les armoires", déploraient alors les journalistes Albert du Roy et Françoise Monier, et notamment la loi Taittinger-Poniatowski, premier projet pour légaliser l’avortement. "Aucune réforme n’était plus urgente : il y a plus de sept cent mille avortements clandestins par an", rappelaient-ils amèrement.Simone Veil en couverture de L'Express à la veille de son discours à l'Assemblée nationale sur l'avortement.Un projet de loi porté par une femme
En mai 1974, Valéry Giscard d’Estaing arrive au pouvoir. Le nouveau président, dont la légalisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) était une promesse de campagne, redonne un élan au projet de loi. Il nomme Simone Veil pour le porter devant les députés. Un signe fort que reconnaît L’Express, qui souligne le fait qu’un tel dossier ait été confié à la ministre de la Santé et non à celui de...
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17/01 - Sanctions américaines sur le pétrole russe : pourquoi Vladimir Poutine va souffrir
Ils n’auront finalement pas pu livrer leur cargaison. Après avoir fait des ronds dans l’eau pendant deux jours devant les côtes chinoises, les pétroliers Olia et Huihai Pacific sont repartis le 13 janvier vers leur port de chargement, Kozmino (Russie). Quatre autres navires mouillent toujours au large de la province du Shandong, sans que l'on sache encore s'ils pourront accoster. La raison ? Les sanctions spectaculaires annoncées le 10 janvier par la Maison-Blanche, qui visent deux gros producteurs russes de pétrole et plus de 150 "tankers fantômes", utilisés par Moscou pour exporter son or noir, dans des conditions opaques.
Pourquoi Washington frappe-t-il maintenant ? "Le moment est parfait, répond Marc-Antoine Eyl-Mazzega, spécialiste de l’énergie à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Le marché pétrolier est excédentaire, avec une offre abondante en provenance d’Amérique (États-Unis, Canada, Brésil) et des pays de l’Opep, qui continuent de produire à des niveaux relativement élevés. En même temps, la croissance mondiale ralentit fortement, ce qui a des incidences à la baisse sur la demande de brut." S’attaquer au pétrole russe ne devrait donc pas provoquer de choc majeur.Réticences chinoises
En revanche, l’impact de ces sanctions risque d’être dévastateur pour la Russie, qui transporte 22 % de son or noir via cette "flotte fantôme", selon des chiffres de l’Agence internationale de l’énergie. Moscou risque donc d’avoir de plus en plus de mal à trouver des acheteurs. Les autorités...
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17/01 - L’actu à La Loupe : François Bayrou a-t-il fait exploser le NFP ?
Cette semaine, c’est la déclaration de politique générale de François Bayrou qui a retenu l’attention de La Loupe. Tandis que l’on pensait que ce moment serait décisif pour le gouvernement, c’est en fait à gauche qu’il a eu le plus de conséquences. Les explications d’Olivier Pérou, grand reporter au service Politique de L’Express.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation), Léa Bertrand (écriture) Jules Krot (montage et réalisation)
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : Un mois après sa nomination, François Bayrou s’est finalement présenté mardi devant l’Assemblée pour sa déclaration de politique générale. 1h30 dans une ambiance agitée, et la pression sur le Premier ministre était forte. Convaincre au-delà du socle commun et éviter la censure de son gouvernement. En somme, ne pas répéter les erreurs de Michel Barnier.
Face à ce discours, le Nouveau Front populaire se divise et même au sein du PS on ne s’accorde pas. Finalement, c’est à gauche que cette "DPG" a provoqué des secousses…
Pour aller plus loin :
Retraites, censure et Jean-Luc Mélenchon : face à François Bayrou, les socialistes pris au piège
François Bayrou : où se termine la patience, où commence l’immobilisme...
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16/01 - Motion de censure : au PS, les coulisses d’une "victoire stratégique" arrachée in extremis
Mardi, un vertige pour Olivier Faure. Il a raté son coup… Les acquis du pacte de non censure, construit sur la base de nombreuses concessions négociées âprement depuis deux semaines entre les socialistes et le gouvernement, ont disparu. L'abandon de la suppression des 4 000 postes dans l'Education nationale, l'abandon du projet d'allongement du délai de carence de un à trois jours pour les agents de la fonction publique en cas d'arrêt maladie et tout le reste... Ce que le gouvernement avait fait miroiter au PS ne figure pas dans la déclaration de politique générale (DPG). Autre coup dur pour les roses : François Bayrou se permet de mettre son grain de sel dans la conférence sociale pour corriger la réforme des retraites imaginée par Olivier Faure. Si les syndicats et le patronat ne se mettaient pas d'accord, la réforme Borne entrerait en vigueur, sans passer par la case Parlement comme le réclamaient les socialistes, précise le Premier ministre.
Dupés par le gouvernement, isolés au sein du Nouveau Front populaire où les écologistes et les communistes les ont lâchés, avec des Insoumis qui ne manquent pas de les moquer, les socialistes croient avoir manqué leur pari. Pis encore, la maison rose se divise, et le clan d'Olivier Faure tout particulièrement. Dans une réunion mercredi soir réunissant le soutiens du Premier secrétaire, plusieurs de ces derniers lui reprochent son refus, y compris après la DPG, de la censure, une prise de risque qui peut fragiliser le NFP. La grande majorité du groupe...
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16/01 - Investiture de Donald Trump : de Javier Milei à Eric Zemmour, la longue liste des invités du 20 janvier
Une kyrielle d’invités. La cérémonie d’investiture de Donald Trump aura lieu lundi 20 janvier, à Washington. Le président élu américain, qui prendra officiellement place à la Maison-Blanche ce jour-là, a convié à l’événement des dizaines de personnalités, souvent proches de son idéologie. Certaines grandes figures du monde de l’économie seront également présentes, tout comme plusieurs artistes qui performeront durant ces célébrations. Qui sera présent ? Tour d’horizon.Les dirigeants étrangers
Donald Trump a invité plusieurs dirigeants mondiaux à assister à son investiture. La coutume veut pourtant qu’aucun chef d’Etat ou de gouvernement étranger ne soit présent lors de ce moment. Le milliardaire a une nouvelle fois choisi de bousculer les codes en la matière. Contre toute attente, le président chinois, Xi Jinping, avait été sollicité pour se rendre à l’événement. Ce dernier a refusé, mais un haut responsable du gouvernement chinois devrait être présent - le Financial Times évoquait ces derniers jours les noms du vice-président Han Zheng ou du ministre des Affaires étrangères Wang Yi.
Soutien de Donald Trump et proche d’Elon Musk, la Première ministre italienne d’extrême droite Giorgia Meloni a aussi été invitée. Mais sa venue est encore incertaine. "Elle est très indécise [à ce sujet]. Son agenda est vraiment infernal", a justifié mardi 14 janvier son entourage au Corriere della Serra. Egalement attendu, le Premier ministre hongrois Viktor Orban, autre sympathisant du milliardaire, a finalement décliné l’invitation. La...
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16/01 - Cérémonie d’hommage à Jean-Marie Le Pen : la grand messe, l’héritage et la discorde
A l’ombre des églises poussent parfois des compromis nationalistes, ce concept développé par Charles Maurras qui défend une alliance circonstancielle entre différents courants politiques. Jeudi 16 janvier, sur le parvis de l’église du Val-de-Grâce, dans le Ve arrondissement parisien, toutes les chapelles de l’extrême droite sont réunies pour rendre un dernier hommage à Jean-Marie Le Pen, décédé le 7 janvier à l'âge de 96 ans.
9 heures, des centaines de personnes se pressent rue Saint Jacques pour assister à la messe, donnée par Christophe Kowalczyk, ancien aumônier militaire. Il y a, d’abord, ce que l’extrême droite compte de plus radical et que le RN a donné l’ordre de filtrer. Sur la place, Jérôme Bourbon, rédacteur en chef du journal antisémite Rivarol, distribue quelques exemplaires du numéro spécial Le Pen qu’il a dissimulés sous son manteau. Il regrette, avec la disparition de ce dernier, "la fin d’une époque, celle de la liberté de parole et d’esprit". Le fondateur du Front national s’était d’ailleurs épanché à plusieurs reprises dans l’hebdomadaire, déclarant notamment en 2015 que "l’occupation allemande n’avait pas été si inhumaine". Devant la grille, Jérôme Bourbon se voit refuser l’accès par le service de sécurité du Rassemblement national.
Il est suivi de près par les représentants du pétainiste Parti de la France - dont l’un des passe-temps consiste à évoquer la lecture des ouvrages de Goebbels - évacués eux aussi, sous l’œil désapprobateur de Bruno Gollnish qui salue tout de même le président du mouvement...
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16/01 - Anne-Aymone Giscard d’Estaing : "Beaucoup ont vécu la loi sur l’IVG comme une remise en cause de leur masculinité"
Une blouse de soie crème sous un tailleur chocolat. La voix est fluette mais le regard noisette d’Anne-Aymone Giscard d’Estaing n’a rien perdu de sa sagacité. Le 17 janvier 2025, la France célébrera le demi-siècle de la loi Veil qui grave dans le marbre la dépénalisation de l’avortement. Les témoins directs de cette avancée sociétale majeure se font de plus en plus rares. A 92 ans, l’ex-première dame veille scrupuleusement sur l’héritage politique de son mari. Dans le nid douillet de son appartement parisien, au milieu de bronzes anciens, de pastels de Pissaro et d’estampes japonaises précieuses, Anne-Aymone Giscard d’Estaing a livré ses souvenirs à L’Express. Et confié comment et pourquoi Valéry Giscard d’Estaing, ce jeune président élu en 1974, profondément croyant, a porté et soutenu bec et ongles le texte de loi défendu par Simone Veil à l’Assemblée nationale. VGE, le président le plus féministe de la Ve République ?
L'Express : Comment le combat pour la dépénalisation de l’avortement est-il né dans l’esprit du président Valéry Giscard d’Estaing, dont le rêve politique était celui d’une "société libérale avancée" ?
Anne-Aymone Giscard d’Estaing : Je ne pourrais pas dire précisément quel a été pour lui l’événement déclencheur, mais je me rappelle très bien le sentiment de grande injustice qu’il a ressenti au moment du procès de Bobigny en 1972. Il l’avait évidemment beaucoup suivi. Et ce qui lui importait, c’était de mettre fin à la pénalisation de l’avortement. Michel Poniatowski, qui était ministre de la Santé pendant la...
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16/01 - VIDÉO. Origines du Covid-19 : la mécanique du silence de la Chine au coeur des soupçons
Cinq ans après le début de l’épidémie de Covid-19, le mystère persiste sur les origines du virus Sars-CoV-2. Le 31 décembre 2019, après plusieurs signalements de cas de pneumonie d’origine inconnue, le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ouvre une enquête et les premiers scientifiques sont envoyés sur le marché de fruits de mer de Huanan, à Wuhan, considéré comme l’épicentre de l’épidémie. Cependant, plusieurs éléments autour de ces investigations restent flous, et l’opacité du régime de Xi Jinping alimente les suspicions.
Encore aujourd’hui, deux théories sur les origines du virus s’affrontent : une fuite de laboratoire et une zoonose - un virus transmis aux humains de manière naturelle via des animaux. Mais d’autres zones d’ombres subsistent autour de l’attitude du gouvernement chinois. Son refus de partager les données des premiers patients, sa façon d’entraver les enquêtes internationales ou encore l’arrestation de certaines voix discordantes… La Chine est la cible de nombreuses accusations. Mais sont-elles justifiées ? La chronologie de cette mécanique du silence, c’est l’objet de ce nouveau long format vidéo, disponible sur YouTube et tous nos réseaux...
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16/01 - Trêve à Gaza : la stratégie choc de l’envoyé spécial de Donald Trump durant le shabbat
Il voulait obtenir un "deal" au plus vite. Les méthodes de Steven Witkoff, conseiller spécial de Donald Trump au Moyen-Orient, s’inscrivent dans la continuité du rapport de force permanent mis en avant sur la scène internationale ces dernières semaines par le président américain élu. En déplacement au Qatar en fin de semaine dernière, le négociateur n’a pas hésité à opter pour une stratégie inhabituelle afin d’échanger avec le pouvoir israélien, comme le rapportent plusieurs médias du pays, dont le quotidien Haaretz, ce jeudi 16 janvier.
Vendredi 10 janvier, alors que les célébrations de shabbat débutaient, Steven Steven Witkoff a fait fi de cette fête traditionnelle juive et pris son téléphone pour joindre les équipes du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou. Sa demande ? L’organisation d’une rencontre au plus vite avec le responsable, durant la journée du lendemain, c’est-à-dire un samedi, un jour ordinairement chômé selon la religion juive. Impossible donc de planifier quelque rendez-vous sur ce créneau, lui répond alors son interlocuteur, car le shabbat se poursuit jusqu’au soir. Une rencontre sera possible uniquement à partir de cette heure-là, précise-t-il donc à Witkoff.Requête baroque
La réaction de l’émissaire américain fut pour le moins inhabituelle. Selon Haaretz, Steven Witkoff aurait donc rétorqué de façon véhémente que le shabbat "ne l’intéressait pas" et aurait donc poussé pour que cette rencontre se tienne malgré tout. D’après un officiel israélien interrogé par la chaîne israélienne Channel...
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16/01 - François Bayrou désavoue Eric Lombard, Jean-Luc Mélenchon trie les journalistes
C’est fou comme la dissolution a vraiment tout clarifié ! Ce second quinquennat est décidément à nul autre pareil. Le gouvernement Attal n’avait déjà pas duré longtemps, et voilà que Michel Barnier est renversé par une motion de censure trois mois après sa nomination. François Bayrou se retrouve à Matignon, mais la crise n’en finit plus, la vie politique entre dans l’inédit.Un ministre dépité
C’est l’un des ténors du gouvernement Bayrou qui le constate, un peu effrayé : "Nous sommes dans une telle situation d’instabilité que l’Assemblée nationale n’a pas voté la moindre réforme d’envergure depuis décembre 2023. "Et le même d’ajouter : "Difficile de parler de vision à long terme quand on ne sait pas si on passe la semaine…"La Cour des comptes, oasis macroniste
François Bayrou a balisé le terrain. Le Premier ministre a confié à la Cour des comptes une "mission flash" pour dresser un diagnostic sur l’état du système des retraites en parallèle de la négociation des partenaires sociaux. Un ancien ministre macroniste salive à la perspective du rapport. "Cela va mettre en évidence le fait que la réforme Borne n’était pas assez dure", glisse-t-il, imaginant déjà des débats sur un nouveau report de l’âge légal ou l’introduction d’une part de capitalisation dans le système. Soit l’inverse du souhait de la gauche.François Bayrou désavoue Eric Lombard
Le ministre de l’Economie Eric Lombard n’avait pas spontanément l’intention de revoir à la baisse la prévision du taux de croissance (1,1 %), misant sur le vote d’un budget pour redonner...
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16/01 - Trêve à Gaza : comment Donald Trump a fait plier Benyamin Netanyahou
En 2021, le prix Nobel de la paix a été décerné aux journalistes Dmitri Mouratov et Maria Ressa. Un autre nom, plus ronflant, se trouvait sur la liste des candidats du comité norvégien : celui de Donald Trump. L’ancien président américain était nommé pour son rôle dans la signature des accords d’Abraham, une série de traités de paix conclus entre Israël, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Maroc et le Soudan. Une avancée diplomatique fulgurante au Moyen-Orient, pour laquelle le milliardaire républicain estime ne jamais avoir été dûment récompensé. Il est vrai que l’invasion du Capitole par ses partisans cette même année n’avait pas aidé son dossier pour le Nobel...
Pour son second mandat, Trump ressort son costume de diplomate en chef dans la région, avec des méthodes brutales et, pour l'heure, une efficacité redoutable. Le Républicain tempête, insulte, menace. Puis passe des deals. Après sa victoire du 5 novembre face à Kamala Harris, il avait promis de "faire pleuvoir l’enfer" sur le Moyen-Orient si les guerres en cours n’avaient pas été résolues d’ici son retour dans le bureau Ovale, le 20 janvier.
Résultat, dès le 26 novembre, Israël et le Hezbollah signent un accord de cessez-le-feu au Liban, après des mois de bombardements. Ce n’est pas l’Etat hébreu qui plie devant le président élu mais l’Iran, parrain du Hezbollah, redoutant le feu américain alors que Téhéran subit des revers militaires en série ces derniers mois.La "théorie du fou" fait plier Netanyahou
A la veille de sa cérémonie d’investiture à...
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16/01 - L’Assemblée nationale rejette la motion de censure contre le gouvernement Bayrou
François Bayrou a gagné une première manche. Le nouveau Premier ministre affrontait, ce jeudi 16 janvier, une motion de censure déposée par une partie de la gauche. Sans surprise, le texte n’a pas été adopté : seuls 131 députés ont voté pour, loin des 288 voix requises pour l’adoption de la motion. Le Parti socialiste, Les Républicains et le Rassemblement national n’ont pas soutenu le texte.
Le précédent locataire de Matignon, Michel Barnier, avait dû démissionner après le vote d’une précédente motion de censure début décembre, seulement trois mois après sa nomination à son poste.
Les infos à retenir
⇒ L’Assemblée nationale a rejeté la motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou
⇒ Les députés Insoumis, écologistes et communistes ont voté le texte
⇒ François Bayrou a confirmé par écrit ses concessions au Parti socialiste, qui a décidé de ne pas voter la censure
20h00Au PS, les coulisses d’une "victoire stratégique" arrachée in extremis
Olivier Faure et Boris Vallaud ont obtenu de François Bayrou des concessions de dernière minute pour ne pas voter la motion de censure, au grand dam du Nouveau Front populaire. Un tournant pour la gauche. Lire le récit de notre journaliste Olivier Pérou.Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste à la tribune de l'Assemblée nationale lors du débat sur la censure le 16 janvier 2025
18h40Huit députés PS ont voté la motion de censure
Les socialistes ont décidé de se désolidariser du reste de la gauche face à une situation politique "inédite", selon Olivier Faure. Mais...
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16/01 - "Le temps est venu de reconstruire" : la trêve à Gaza vue par la presse étrangère
"Cette fois, il semblerait que ce soit la bonne", note L’Orient-Le Jour. Israël et le Hamas ont accepté mercredi un accord pour un cessez-le-feu à Gaza et la libération d’otages, après 15 mois de guerre. Le gouvernement israélien doit encore donner ce jeudi son feu vert. Après plus d’un an de blocage, les négociations indirectes à Doha se sont accélérées à l’approche du départ de la Maison-Blanche de Joe Biden, remplacé lundi par Donald Trump. Elles ont débouché sur l’officialisation de cet accord en trois phases prévoyant une trêve à partir du dimanche 19 janvier, la libération de 33 otages israéliens en échange d’un millier de prisonniers palestiniens et une augmentation de l’aide humanitaire.
Ce cessez-le-feu est "une bonne nouvelle pour les Israéliens en général et pour les familles des otages en particulier", note sobrement le quotidien israélien Haaretz dans son éditorial ce jeudi. Avant d’expliquer : "La vérité est simple : la guerre est terminée. En fait, elle est devenue inutile depuis quelques mois, et les soldats sont morts pour des raisons politiques et non sécuritaires". Et le journal d’ajouter que "le temps est venu de reconstruire".Joe Biden et Donald Trump peuvent "revendiquer chacun la victoire"
Cette trêve peut-elle être mise au crédit de Joe Biden, de Donald Trump ou des deux dirigeants américains ? Comme le note Al-Monitor, le président élu "s’est rapidement attribué le mérite de l’accord sur sa plateforme de médias sociaux, Truth Social", en affirmant que les négociations n’avaient pu aboutir...
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16/01 - Electricité : la facture baissera plus que prévu au 1er février
La facture d’électricité de la plupart des foyers français, soit plus de 24 millions d’abonnés au tarif réglementé, baissera finalement de 15 % au 1er février, une première depuis 2015, a indiqué jeudi 16 janvier la commission de régulation de l’énergie (CRE).
Cette baisse touchera les quelque 20,4 millions de foyers abonnés au "tarif bleu" d’EDF (60 % des 34 millions d’abonnés résidentiels) auxquels s’ajoutent les 4 millions d’abonnés à des offres indexées sur ce tarif, et ce malgré le relèvement d’une taxe gouvernementale et la hausse des coûts d’acheminement et de distribution de l’électricité (Turpe).
Pour les 10 millions de particuliers qui ne dépendent pas des tarifs réglementés mais sont abonnés à des offres de marchés, la variation dépendra de leurs fournisseurs, libres de répercuter ou pas ces hausses, en jouant sur leurs marges.651 euros en moins pour une famille de quatre personnes
La CRE a calculé l’économie pour des foyers aux tarifs réglementés (qui utilisent l’électricité pour cuisson-eau-chaude-chauffage) : la baisse s’élèverait à 651 euros par an pour une famille de quatre personnes en maison ; de 389 euros pour un foyer de trois personnes en appartement et de 107 euros pour un deux personnes.
"C’est la première baisse depuis 2015", a souligné Emmanuelle Wargon, présidente de la CRE, le gendarme du secteur de l’énergie, en officialisant le niveau exact de cette baisse jusqu’ici attendue à -14 %, après deux années de fortes hausses sur fond de crise énergétique. Le repli des cours de l’électricité sur les...
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16/01 - Trêve à Gaza : le gouvernement israélien se réunira vendredi pour voter sur l’accord
Le gouvernement israélien doit se réunir, ce vendredi 17 janvier, pour un vote sur l'accord de trêve avec le Hamas assorti d'échanges d'otages captifs à Gaza contre des prisonniers palestiniens, a appris l'AFP jeudi soir auprès d'un responsable israélien.
Interrogé sur la tenue d'une telle réunion vendredi, ce responsable a répondu que "oui", sans préciser d'heure. Israël avait auparavant accusé le Hamas de revenir sur certains points de l'accord et un porte-parole du gouvernement avait indiqué qu'aucun vote n'aurait lieu avant d'avoir obtenu la confirmation des médiateurs (Egypte, Etats-Unis et Qatar) de l'engagement du Hamas à respecter tous les points. Le mouvement islamiste a rejeté catégoriquement ces accusations.
Les infos à retenir
⇒ Israël accuse le Hamas de remettre en cause "certains points" de l’accord
⇒ Antony Blinken se dit "confiant" que le cessez-le-feu à Gaza sera mis en oeuvre dimanche
⇒ Il n’y a "pas de certitude" sur le sort des deux otages franco-israéliens encore détenus dans la bande de GazaAntony Blinken se dit "confiant" que le cessez-le-feu à Gaza sera mis en oeuvre dimanche
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken s'est dit ce jeudi confiant quant à la mise en oeuvre du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, qui devrait commencer dimanche, après qu'Israël a reporté le vote du cabinet et accusé le Hamas de faire marche arrière. "Je suis confiant et je m'attends à ce que la mise en œuvre commence, comme nous l'avons dit, dimanche", a déclaré le secrétaire d'Etat lors d'une...
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16/01 - Conquête spatiale : la fusée New Glenn de Jeff Bezos a décollé pour la première fois
L’entreprise spatiale Blue Origin du fondateur d’Amazon Jeff Bezos a mené jeudi 16 janvier son premier vol en orbite en plus de 20 ans d’existence grâce à sa nouvelle fusée New Glenn, dont le premier lancement a inauguré un tournant pour la société et l’industrie spatiale privée. Haute de 98 mètres, soit la taille d’un immeuble d’environ 30 étages, New Glenn a décollé avec succès autour de 02h03 locales (08h03 heure française) depuis la base spatiale de Cap Canaveral en Floride.
Le vol inaugural de cette puissante fusée, en partie réutilisable, était attendu depuis des années et avait été repoussé à plusieurs reprises. La mission a atteint son "objectif principal", à savoir la mise en orbite du second étage de la fusée, a annoncé Ariane Cornell, une dirigeante de Blue Origin lors d’une retransmission en direct. C’était l’ambition qu’affichait l’entreprise. "On l’a fait !", s’est réjoui son PDG David Limp sur X. "Tout ce qui va au-delà est un bonus", avait-il fait savoir avant le lancement.
We did it! Orbital. Great night for Team Blue. On to spring and trying again on the landing. (Here is another view!) pic.twitter.com/3AZGfkXQvB— Dave Limp (@davill) January 16, 2025
Si la société emmène déjà depuis plusieurs années des touristes pour quelques minutes dans l’espace avec sa fusée New Shepard, elle n’avait jusqu’ici mené aucun vol orbital. Le multimilliardaire Elon Musk, patron de l’entreprise SpaceX qui domine actuellement le marché avec ses fusées Falcon9 et Falcon Heavy, s’est lui empressé de saluer son rival Jeff...
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16/01 - Prix Cafeyn Awards 2024 des Lecteurs : notre enquête sur les milliards "évaporés" de l’héritier d’Hermès récompensée
La rédaction de L’Express remporte le Prix Cafeyn Awards 2024 des Lecteurs pour l’enquête menée par Emilie Lanez, Grand reporter Enquêtes et récits, et Béatrice Mathieu, Grand reporter économie : Hermès : trahison, emprise… Enquête sur les milliards "évaporés" de l’héritier.
Publié en mars 2024, ce récit explore les arcanes d’une saga familiale singulière. Entre jeux d’influence, rivalités et enjeux patrimoniaux, Nicolas Puech, héritier discret de l’illustre maison Hermès, apparaît comme une figure centrale d’un récit aux multiples ramifications. Cette enquête journalistique éclaire les fractures d’une dynastie emblématique et questionne les mécanismes de pouvoir et de gestion des grandes fortunes françaises.
Cette récompense vient s’ajouter à une série de distinctions qui témoignent de l’exigence éditoriale de L’Express. Lauréat du Prix Cafeyn Awards 2022 de la Meilleure Une pour "La démocratie doit vaincre" et du Prix 2023 de l’Article Politique de l’Année avec "Succession à la française", la couverture rigoureuse de L’Express est une nouvelle fois saluée par la profession.
Cette enquête avait également fait l'objet d'un podcast La Loupe, à retrouver ci-dessous...
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16/01 - François Bayrou face à une première motion de censure à l’Assemblée
Le gouvernement de François Bayrou verra-t-il le printemps ? Il devra en tout cas faire face ce jeudi 16 janvier à une première épreuve avec l’examen à l’Assemblée nationale d’une motion de censure qui, même si elle ne devrait in fine pas être adoptée, permettra de clarifier la position des socialistes. A peine vieux de trois semaines, le gouvernement n’a pas demandé symboliquement la confiance de l’Assemblée, mardi après le discours de politique générale du Premier ministre. Comme son prédécesseur, il y est privé de majorité. En retour, les élus de La France insoumise, qui ne cessent de réclamer la démission d’Emmanuel Macron, ont déposé une motion de censure, la 150e de la Ve République. Le vote de cette motion de censure spontanée est prévu vers 17h30 et le résultat devrait être connu vers 18h00.
Les infos à retenir
⇒ Le PS a repoussé à ce jeudi sa décision de voter ou non la motion de censure
⇒ Yaël Braun-Pivet "espère que chacun agira en responsabilité"
⇒ "Conclave" sur les retraites : la CFDT salue une "opportunité inédite"Retraites : la mission de la Cour des comptes pourrait prendre "quelques semaines"
La mission confiée par François Bayrou à la Cour des comptes sur les retraites devrait prendre "quelques semaines" a annoncé ce jeudi le président de la juridiction, Pierre Moscovici, qui doit rencontrer le Premier ministre dans la journée.
Dans sa déclaration de politique générale mardi, le chef du gouvernement a indiqué vouloir remettre "en chantier" la réforme des retraites, et chargé la Cour des comptes d'une...
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16/01 - Pour ses adieux, Joe Biden met en garde contre "l’oligarchie" qui "prend forme en Amérique"
Une courte allocution de moins vingt minutes, et un ton sombre tranchant avec l'"optimisme" professé ces quatre dernières années : depuis le Bureau ovale, Joe Biden a prononcé mercredi 15 janvier son discours d’adieu, à une heure de grande écoute et à quelques jours de céder la place à Donald Trump. Dans cette prise de parole, le président sortant s’est notamment inquiété de voir l’Amérique tomber aux mains d’une "oligarchie", visant sans les nommer son successeur et les multimilliardaires de la tech désormais rangés derrière lui.
"Je veux mettre en garde le pays contre certaines choses qui m’inquiètent grandement", a dit le démocrate de 82 ans, cinq jours avant de laisser le pouvoir à son plus grand rival, le président élu républicain. "Il s’agit de la dangereuse concentration du pouvoir aux mains de très peu de personnes ultra-riches" et des "conséquences dangereuses si leur pouvoir est laissé sans limites", a-t-il dit.
"Une oligarchie prend forme en Amérique" et elle "menace concrètement notre démocratie tout entière, nos droits et libertés élémentaires", a poursuivi Joe Biden, dans une allusion évidente à Donald Trump, milliardaire, ainsi qu’aux richissimes patrons de la tech, au premier rang desquels Elon Musk. Il a évoqué l’apparition d’un "complexe technologico-industriel" au pouvoir immense, faisant écho au discours d’adieu de l’ancien président Dwight Eisenhower, lequel avait mis en garde en 1961 contre la montée en puissance du "complexe militaro-industriel".
Le patron de Tesla, SpaceX et X, allié...
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16/01 - Starlink, l’arme fatale d’Elon Musk : ses atouts pour conquérir le monde
Cela semblait être un pari fou jusqu’en février 2022. Offrir un accès à Internet par satellite avec des débits proches de ceux sur terre et une faible latence. Le tout grâce à de longues constellations d’appareils en orbite basse, visibles à l’œil nu depuis la Terre… Pour qui, pour quels usages ? L’invasion de la Russie par l’Ukraine et le déploiement très rapide de la technologie sur place a rendu la promesse de Starlink on ne peut plus concrète. Depuis, la compagnie, propriété de SpaceX, dirigée par Elon Musk, tisse sa toile à grande vitesse.
Au sein du grand public, d’une part. Starlink revendique 4,6 millions d’utilisateurs à travers le globe, principalement dans des zones où la connectivité est insuffisante, voire totalement absente. Pas vraiment en France, donc, très bien couverte en fibre et en 5G. Mais ce n’est pas le cas partout. Environ 2,6 milliards de personnes à travers le monde n’ont pas un accès fiable à Internet, d’après l’Union internationale des télécommunications (UIT). Starlink rencontre par exemple un fort succès en Afrique, comme au Zimbabwe, où le service est déjà à saturation, relate le média Rest of The World. Sur ce continent, les tarifs de ces abonnements satellites sont même parfois moins chers que chez les fournisseurs terrestres classiques. Dans une étude publiée courant 2024, la banque Morgan Stanley anticipe pour Starlink 32 millions d’abonnés d’ici à 2040, voire 80 millions dans un scénario plus optimiste encore.
Bien assez pour satisfaire Elon Musk qui a affirmé, au printemps 2024,...
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16/01 - Gaza : calendrier, libération des otages… Que contient l’accord entre Israël et le Hamas ?
Israël doit le valider ce jeudi 16 janvier : après plus de 15 mois de guerre entre l'Etat hébreu et le Hamas, un accord a enfin été annoncé mercredi par le Qatar et les Etats-Unis sur un cessez-le-feu à Gaza. Après plus d’un an de blocage, les négociations indirectes à Doha se sont accélérées à l’approche du départ de la Maison-Blanche de Joe Biden, remplacé lundi 20 janvier par Donald Trump. Elles ont abouti à l’officialisation mercredi soir d’un accord en trois phases prévoyant une trêve à partir du dimanche 19 janvier et prévoyant notamment la libération de 33 otages israéliens.
La nouvelle de cet accord a été saluée par de nombreuses capitales et organisations internationales. De son côté, le gouvernement israélien n’a pas confirmé l’accord, et la Défense civile de la bande de Gaza a encore fait état mercredi soir de la mort de 20 personnes dans des frappes israéliennes survenues après l’annonce. Les "derniers détails" sont encore en cours de finalisation, selon un communiqué publié dans la nuit de mercredi à jeudi par le bureau du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Ce dernier a cependant d’ores et déjà remercié Donald Trump et Joe Biden, dont les équipes ont étroitement collaboré sur le sujet, pour leur aide dans l’accord pour "la libération des otages".
Une réunion du conseil des ministres israéliens est attendue dans la journée de jeudi pour examiner l’accord et, sauf surprise, le valider, le chef du gouvernement disposant d’une majorité, malgré des dissensions. Si le président israélien Isaac Herzog a...
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16/01 - 50 ans de l’IVG : la stratégie payante de Simone Veil révélée dans des archives secrètes
Les archives parlent d’un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître. Celles du Conseil des ministres lèvent le voile sur les coulisses de la dépénalisation de l’avortement en France. Nous sommes le mercredi 13 novembre 1974 et Simone Veil se tient presque en bout de table, entre Vincent Ansquer, ministre du Commerce, et René Haby, en poste à l’Education nationale, selon le plan fourni dans le dossier des débats, récemment déclassifié après un demi-siècle de secret. Avec Françoise Giroud, assise du même côté de la table ovale, celui de Jacques Chirac, le Premier ministre, mais à l’opposé, les deux seules femmes du cénacle se situent dans la diagonale du président Giscard d’Estaing.
"La solution soumise au Conseil s’efforce d’affronter avec lucidité et humanité le très douloureux problème des femmes qu’une situation de détresse empêche de mener leur grossesse à terme", déclare Simone Veil, qui assure que son projet de loi "écarte dans l’ensemble les faux-semblants et les constructions en trompe-l’œil". Dans le secret de cette réunion élyséenne, la ministre de la Santé insiste particulièrement sur les aspects "tactiques" de ses choix politiques. Elle aimerait éviter que la loi soit votée seulement grâce à la gauche, voire "à condition que les communistes ne se réfugient pas dans l’abstention". Ainsi, la dépénalisation de l’IVG pour seulement cinq ans "répond à des objectifs tactiques de présentation", prévient Simone Veil.Vingt-cinq heures de débats éprouvants
Une note de l’assemblée générale du Conseil...
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16/01 - La droite n’attend rien de François Bayrou, sauf si…
Laurent Wauquiez a l’esprit léger. Le mardi 14 janvier, le patron de La Droite républicaine (DR) se rend au traditionnel petit-déjeuner du "socle commun" autour de François Bayrou. Le député de Haute-Loire sait déjà que le Premier ministre n’annoncera aucune "suspension" de la réforme des retraites dans sa déclaration de politique générale (DPG) quelques heures plus tard. Il a été mis au parfum la veille par le ministre chargé des Relations avec le Parlement Patrick Mignola. A Matignon, il laisse le Béarnais dévoiler son projet de réunion des partenaires sociaux afin d’améliorer la copie d’Élisabeth Borne. Puis, salue une "inflexion" du gouvernement. "Il n’y a pas d’inflexion", rétorque François Bayrou. Le chef du gouvernement n’avait-il pas théorisé son mantra "reprendre sans suspendre" dès le 19 décembre ?
La guerre des récits est déclarée. La droite a un scénario à vendre aux Français. Par ses mises en garde dans la presse, elle aurait contraint François Bayrou à modérer ses concessions à la gauche. "Ni suspension, ni abrogation", avertissait dimanche le président du Sénat Gérard Larcher dans Le Parisien. Suivi par Laurent Wauquiez le lendemain dans le même journal. Voici la droite autoproclamée vigie des comptes publics. En réunion de groupe, l’ancien maire du Puy-en-Velay salue mardi le rôle de LR dans l’arbitrage de François Bayrou. "Je ne voulais pas de suspension, lance-t-il le 15 janvier sur CNews. On a beaucoup pesé au cours des derniers jours pour que cela n’ait pas lieu. J’étais inquiet car je voyais bien...
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16/01 - La famille Dassault : quand l’industrie s’invite dans les arènes du pouvoir
Dans ce dernier épisode de notre série, on revient sur l’héritage politique de l’une des familles les plus puissantes de France. Député, sénateur ou maire, la dynastie Dassault cultive le goût des mandats électoraux et tutoie les présidents de la République. Un récit d’Emilie Lanez, grand reporter à L’Express.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation), Léa Bertrand (écriture) Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : France 5, RMC, Public Sénat
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : Dans les années 1950, Marcel Dassault est déjà un homme d’affaires influent. Il est propriétaire de Dassault Aviation, et domine l’industrie aéronautique française. Mais ses ambitions ne s’arrêtent pas là. Le patriarche veut s’impliquer dans la vie publique et avoir un poids dans les débats politiques de son époque.
Alors quand Robert Hersant, fondateur du groupe de presse du même nom, lui propose de racheter La Gazette de l’Oise, l’industriel saute sur l’occasion. Il n’y voit pas un simple journal : mais un instrument d’influence. L’Oise, avec ses usines Dassault à Méru et Chantilly, est déjà un territoire avec de solides racines industrielles. Marcel Dassault voit là un moyen de renforcer ses liens avec cette région et ses habitants.
C’est ainsi...
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16/01 - Chine - Etats-Unis, l’affrontement : le plan de Xi Jinping pour faire face au retour de Donald Trump
En Chine, l’année du serpent commencera le 29 janvier, soit à peine neuf jours après la seconde investiture de Donald Trump. Xi Jinping y a-t-il vu un signe ? Le président chinois a en tout cas toutes les raisons de se montrer vigilant face à un animal politique qui lui a donné du fil à retordre lors de son premier mandat. Le dirigeant républicain avait lancé dès 2018 une guerre commerciale contre Pékin, tout en multipliant les flatteries à l’égard de son homologue.
Le retour de Trump à la Maison-Blanche intervient à un moment délicat pour la Chine, dans un contexte de ralentissement de sa croissance, sur fond de crise de l’immobilier, d’atonie de la demande et du spectre de la déflation. Plusieurs signaux témoignent de cette mauvaise passe : la monnaie chinoise ne cesse de reculer par rapport au dollar (elle est tombée début janvier à son niveau le plus bas depuis 16 mois), et l’indice boursier des 300 premières capitalisations chinoises a reculé depuis le début de l’année.
Si Trump exécute sa menace d’augmenter les tarifs douaniers de 60 % sur les importations de produits chinois, la situation se compliquera encore pour la deuxième économie mondiale, qui pourrait perdre jusqu’à 1 point de PIB cette année. Pour nombre d’observateurs, Trump passera à l’offensive dès le début 2025 - malgré les risques d’effets inflationnistes aux Etats-Unis. Mais nul ne sait quel niveau de taxation il appliquera ; ni quel sera l’éventail de produits sera concerné ; et pas davantage si l’objectif final est de parvenir à un accord...
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15/01 - Retraites, Education nationale : les deux nouvelles concessions de François Bayrou au PS
François Bayrou a fait deux gestes, ce mercredi 15 janvier, envers les socialistes, promettant de soumettre au Parlement un accord, même partiel, des partenaires sociaux sur les retraites, et renonçant aux 4 000 suppressions de postes dans l’Éducation nationale. Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure demandait, pour ne pas voter la motion de censure qui sera examinée jeudi, que le Parlement soit saisi, quelles que soient les conclusions du "conclave" des syndicats et du patronat prévu pour trois mois sur la question des retraites.
Le Premier ministre a répondu en partie à cette demande lors des questions au gouvernement à l’Assemblée puis dans sa Déclaration de politique générale au Sénat. Il a évoqué trois scénarios qui pourraient se produire à l’issue de cette "conférence sociale" destinée à revisiter la réforme contestée d’Élisabeth Borne. "Désaccord : on en reste au texte actuel. Accord complet : on fait un texte de loi. Accord partiel : on traduit l’accord partiel dans un texte d’amélioration de notre système de retraite. C’est la voie la plus franche, la plus transparente, la plus honnête qu’on pouvait trouver sur ces sujets-là", a-t-il détaillé.
Mais il s’est heurté à une fin de non-recevoir. "Le compte n’y est pas", lui a rétorqué Patrick Kanner, chef de file des sénateurs PS. "Votre discours ne nous permet pas d’avoir une vision claire de l’équilibre général de votre budget", a-t-il ajouté, se disant "inquiet" de "découvrir les sujets sur lesquels vous ferez de nouvelles économies". Et...
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15/01 - Menace chinoise, Otan... La mise au point du futur chef de la diplomatie de Donald Trump
À cinq jours de l’investiture de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, son futur chef de la diplomatie désigné, Marc Rubio, a été questionné par le Sénat lors d’une audition qui déterminera s’il prendra son poste auprès du nouveau locataire de la Maison-Blanche. Une audition largement tournée vers la Chine et la guerre en Ukraine, suivi d’un appel aux partenaires de l’Otan.
Si sa nomination est confirmée par le Sénat, Marco Rubio pilotera le premier réseau diplomatique du monde, fort de plus de 55 000 employés, et sera le visage de l’Amérique à l’étranger. Avant même d’entrer en fonction le 20 janvier, Donald Trump bouscule déjà l’ordre international en malmenant les alliés des Etats-Unis. Il a déjà menacé d’annexer le Groenland, territoire autonome du Danemark, mais aussi le canal de Panama, dont le contrôle a été cédé par les Etats-Unis il y a deux décennies.La Chine, "adversaire le plus dangereux" des Etats-Unis
Devant la commission des affaires étrangères, le probable futur secrétaire d’Etat de 53 ans a affirmé que la Chine était "l’adversaire le plus puissant et le plus dangereux que les Etats-Unis aient eu à affronter" dans leur histoire, dotée d'"éléments que l’Union soviétique n’a jamais possédés". L’actuel sénateur de Floride a accusé la Chine d’avoir "triché" en vue d’accéder au statut de superpuissance mondiale. "Nous avons accueilli le Parti communiste chinois dans cet ordre mondial" d’après-Guerre froide, et "ils ont tiré profit de tous ses bénéfices, mais ils ont ignoré tous leurs devoirs et...
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15/01 - Scandale des "grooming gangs" au Royaume-Uni : le rôle trouble des tribunaux islamiques
Les dénonciations aussi fausses qu’hystériques d’Elon Musk sur X, accusant le Premier ministre britannique, Keir Starmer, d’avoir été "complice de viols massifs et tout cela pour quelques votes de plus", ont remis en lumière l’affaire ancienne des "grooming gangs" dont les leçons, si elles ont été en grande partie tirées, interrogent cependant sur les égarements du multiculturalisme à l’anglaise. Des égarements alimentant toujours davantage le populisme d’extrême droite.
Rappelons tout d’abord les faits hors norme qui secouèrent le Royaume-Uni au début des années 2010. En 2003, Ann Cryer, députée travailliste de Keighley dans le West Yorkshire, lance un cri d’alarme. Alertée par des parents apeurés, elle dénonce alors les agissements d’hommes d’origine pakistanaise à la sortie de deux écoles locales. Ceux-ci ciblent les filles de 12-14 ans, blanches et de la classe ouvrière. Leur modus operandi est toujours le même. Ils flattent les jeunes adolescentes, leur offrent des cadeaux, leur font faire des tours dans des voitures de sport, et petit à petit les entraînent dans l’alcool et la drogue. Puis ils deviennent leur "boyfriend" avant de les forcer à avoir des relations sexuelles avec leurs "amis", parfois 25 hommes dans la même soirée.
C’est ce que l’on appelle le "grooming", un euphémisme pour désigner un processus de domination et manipulation émotionnelle sur une personne vulnérable dans le but de sa soumission et de son exploitation sexuelle. En France, on parlerait de proxénétisme aggravé et de réseau...
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15/01 - VIDEO. Et si le Nouveau Front populaire tombait avant François Bayrou ?
Le Premier ministre François Bayrou n’est peut-être pas le seul à être en sursis. Ces derniers jours, un psychodrame s’empare du Palais Bourbon. Il est question d’une fragile coalition, le Nouveau Front populaire, qui pourrait bien voler en éclats à l’occasion de la motion de censure proposée ce jeudi 16 janvier. Eric Mandonnet, rédacteur en chef du service Politique de L’Express, en relate les contours.
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15/01 - Cessez-le-feu à Gaza : les premiers détails de l’accord annoncé entre Israël et le Hamas
Israël et le Hamas ont accepté, ce mercredi 15 janvier, un accord pour un cessez-le-feu à Gaza et la libération d’otages après des jours d’intenses efforts diplomatiques à Doha, mettant fin à plusieurs mois de blocage.
"Un accord de cessez-le-feu à Gaza et de libération d’otages a été atteint à la suite de la rencontre du Premier ministre qatari (Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani) avec les négociateurs du Hamas et, séparément, avec les négociateurs israéliens, dans son bureau", a précisé une source proche des négociations, sous couvert d’anonymat en raison de la sensibilité des discussions. "Nous avons un accord sur les otages au Moyen-Orient. Ils seront libérés bientôt", a confirmé de son côté le président élu américain Donald Trump ce mercredi sur son réseau Truth Social. "Plusieurs questions restent encore à régler dans l’accord et nous espérons que les détails seront finalisés cette nuit", a indiqué le bureau du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou dans un communiqué, alors que le Qatar a évoqué un cessez-le-feu appliqué à partir de ce dimanche.
A l’annonce du cessez-le-feu, des milliers de Palestiniens ont exulté à travers la bande de Gaza. Notamment à Deir el-Balah, dans le centre du petit territoire, où des centaines de personnes ont manifesté leur joie devant l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa, en dansant ou brandissant des drapeaux palestiniens.Un échange entre prisonniers et otages
L’accord âprement négocié par les médiateurs internationaux, Qatar, Etats-Unis et Egypte prévoit un échange d’otages...
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15/01 - RedNote, le nouveau réseau qui doit sauver les réfugiés de "TikTok" aux Etats-Unis
Les Tiktokeurs redoutaient ce jour : la fermeture de la plateforme est imminente aux Etats-Unis, et la plateforme ne devrait plus être utilisable à partir du 19 janvier, selon plusieurs médias américains. Dès dimanche donc, les utilisateurs ne pourront plus télécharger l’application, et ceux déjà en leur possession sur leur smartphone seront dirigés automatiquement vers un message relatif aux nouvelles dispositions législatives imposées par le Congrès américain. De quoi créer la panique chez les créateurs de contenus. Mais ces "réfugiés de TikTok", comme ils se surnomment, ne resteront pas longtemps sans plateforme : une ruée virtuelle est d’ores et déjà en cours vers une application chinoise aux fonctionnalités similaires.
Xiaohongshu, ou "RedNote" en anglais, revendique déjà plus de 300 millions d’utilisateurs mensuels (contre un peu plus de 1,5 milliard d’utilisateurs mensuels chez TikTok en 2024 en moyenne). Un chiffre qui grandit et qui s’internationalise depuis quelques semaines, tandis que les ex-tiktokeurs accourent en masse. "Sans surprise, la start-up a également attiré l’attention des investisseurs", rapporte le site d’information spécialisée TechCrunch. Quelque 917 millions de dollars ont déjà été récoltés en capital-risque, avec des bailleurs de fonds tels que Tencent, Alibaba, ZhenFund, DST, et une quinzaine d’autres investisseurs. "Elle aurait été évaluée à 17 milliards de dollars à la suite d’une vente secondaire d’actions en 2024", avance le site.Une appli appréciée pour son algorithme… mais...
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15/01 - La baisse du taux du Livret A ne suffira pas à relancer la consommation
En France, la consommation est le moteur de l'économie. Et sa fragilité. Lorsqu’un choc survient, les ménages ont pris l’habitude, au cours des dernières années, de mettre leur argent de côté. Et ils s'y tiennent. Depuis la pandémie, le taux d’épargne des Français n’a jamais retrouvé son niveau d’avant-crise. Au troisième trimestre 2024, il atteignait 18,2 % du revenu brut disponible, soit près de quatre points de plus qu’en 2019.
Après le Covid-19, la guerre en Ukraine, la hausse des coûts de l’énergie et la poussée inflationniste n’ont pas incité les consommateurs à la dépense. Avec des conséquences très concrètes dans les comptes de l’Etat français : lorsque les achats de biens et de services diminuent, les rentrées fiscales plongent, contribuant, comme en 2023, au dérapage du déficit public. Pour autant, cette manne financière a son son utilité, pour financer des investissements, notamment dans le logement social via le Livret A.Plusieurs objectifs
Reste que le taux d’épargne affiche aujourd’hui un niveau excessif. Pour le réduire, les leviers d’action sont limités. Ce mercredi 15 janvier, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a profité de son audition devant la Commission des finances du Sénat pour annoncer qu’il allait proposer à Eric Lombard de baisser le taux du livret A de 3 % à 2,4 % à compter du 1er février. Une première depuis 2020. Une recommandation suivie d’effet puisque le locataire de Bercy a confirmé cette baisse au 1er février prochain.
"Cet ajustement est logique au vu...
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15/01 - Valentin Weber : "Pour Elon Musk, l’Europe est un continent faible sur lequel il peut s’essuyer les pieds"
Soutien à l’extrême droite en Allemagne, bras de fer avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, passe d’armes avec l’ancien commissaire européen Thierry Breton, négociations avec l’Italie de Giorgia Meloni sur un contrat de 1,5 milliard d’euros… Depuis un mois, Elon Musk est partout, et souvent là où on ne l’attend pas. Son omniprésence dans l’actualité ayant presque relégué au second plan Donald Trump, qui doit faire son retour à la Maison-Blanche le 20 janvier. Avec dans ses valises, l’homme le plus riche de l’histoire, qu’il a nommé ministre de "l’Efficacité gouvernementale" de son futur gouvernement. Dans le viseur du propriétaire de Tesla ces dernières semaines : l’Europe. Et en toile de fond son modèle de régulation des plateformes numériques qui ne plaît guère au patron de X. Mais celle-ci a-t-elle vraiment les moyens - et la volonté - de tenir tête à celui qui, selon Valentin Weber, chercheur au Centre de géopolitique, de géoéconomie et de technologie du Conseil allemand des relations extérieures (DGAP), s’apprête à passer "du statut de porte-parole de six entreprises à celui de porte-parole d’une économie de 27 000 milliards de dollars" ?
Dans un article récemment publié dans Internationale Politik, prestigieux magazine allemand consacré aux affaires étrangères, ce docteur en cybersécurité diplômé de l’université d’Oxford identifie les trois défis majeurs - le règlement des grandes technologies, la paix Ukraine et les relations commerciales avec la Chine - auxquels l’Europe est aujourd’hui confrontée...
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15/01 - Election à la proportionnelle : ces exemples européens qui pourraient inspirer François Bayrou
Le nouveau premier ministre François Bayrou, défenseur notoire et fervent de la proportionnelle pour les élections législatives, a remis sur la table la question du mode de scrutin en France lors de son discours de politique générale mardi 14 janvier devant les députés. "Il faut un changement pour notre démocratie pour que le pluralisme soit enfin respecté au sein de notre vie publique et au sein du Parlement, plaidait déjà au moment ou il rejoignait Emmanuel Macron, en 2017, le maire de Pau. Je n’accepte pas que les deux tiers des Français n’aient aucune représentation". "Mon opinion est que le mode de scrutin doit être enraciné dans les territoires et il faut que ne se créent pas plusieurs catégories de citoyens avec des droits différents" réitérait-il mardi devant une Assemblée nationale dénuée de majorité absolue depuis 2022, et morcelée en trois blocs depuis les législatives anticipées de juillet dernier.
Grande résistante, la France est la seule nation européenne à avoir exclu complètement la proportionnelle de son mode de scrutin législatif : c’est le scrutin majoritaire uninominal à deux tours qui façonne l’hémicycle depuis le début de la Ve République, considéré comme plus stable. Dans chacune des 577 circonscriptions, un unique candidat devient le représentant de la population au Palais Bourbon.
Pourtant la proportionnelle est largement majoritaire en Europe. Utilisée pour élire les députés du Parlement européen, elle est aussi le mode de scrutin dans 26 des 27 chambres basses (Chambre des représentants)...
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15/01 - Racheter le Groenland ? Un mauvais "deal" pour Donald Trump
Il n’est resté que quelques heures sur le sol groenlandais, le temps de faire quelques selfies et de distribuer des casquettes "Maga" (Make America Great Again). Mais en s’y rendant le 7 janvier, juste après les déclarations fracassantes de Donald Trump, son fils Trump Jr. a ajouté un peu plus de confusion et d’inquiétude à l’avenir de cette terre peuplée de 56 000 âmes.
En refusant d’exclure l’annexion par la force de la grande île du monde, l’ex-futur locataire de la Maison-Blanche a en effet suscité la sidération à Copenhague et à Nuuk, capitale de ce territoire semi-autonome de plus de 2 millions de kilomètres carrés appartenant à la couronne danoise. "Le Groenland appartient aux Groenlandais. On ne veut pas être Danois, on ne veut pas être Américains, on veut être Groenlandais", a martelé le 10 janvier son Premier ministre, Mute B. Egede, lors d’une conférence de presse avec son homologue danoise Mette Frederiksen. Et pour cause : loin de chercher à se vouer à une nouvelle puissance, le Groenland aspire depuis des décennies à une indépendance complète.Absurde, vraiment ?
De fait, l’intérêt du milliardaire pour cette île riche en ressources naturelles n’est pas nouveau. Déjà en 2019, lors de son premier mandat, il avait proposé de l’acheter au Danemark, avant de se voir opposer une fin de non-recevoir de Copenhague qui avait jugé la proposition "absurde". Cinq ans plus tard, le président nouvellement réélu affirme que le contrôle de ce territoire relevait d’"une nécessité absolue" pour "la sécurité nationale"...
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15/01 - Guerre en Ukraine, désinformation... Ces dangers qui inquiètent le monde économique
Les risques liés aux conflits armés et les tensions économiques figurent en tête des préoccupations immédiates du monde des affaires, selon un rapport du forum économique mondial (WEF) publié ce mercredi 15 janvier, quelques jours avant sa réunion annuelle à Davos.
"Nous connaissons malheureusement un nombre record de conflits dans le monde", a indiqué lors d'une conférence de presse Mirek Dusek, un responsable du WEF, citant l'Ukraine et le Moyen-Orient, mais aussi "les urgences humanitaires" au Soudan, en Somalie ou à Gaza. Près d'un quart des répondants à l'enquête menée par le WEF auprès de 11 000 dirigeants d'entreprises dans 121 pays ont placé ce risque à la première place des dangers à un horizon de deux ans, alors qu'il pointait seulement à la cinquième place en 2024."Un environnement géoéconomique très compliqué"
Pour Mirek Dusek, c'est "lié au sentiment général d'un environnement géoéconomique très compliqué", les craintes de "confrontations géoéconomiques" figurant à la troisième place des risques cités pour cette année. "La montée du protectionnisme et l'accroissement des disputes commerciales conduisent à une augmentation importante des droits de douane et des barrières au commerce mondial", d'autant que beaucoup de pays tentent d'assurer leurs ressources en matières premières critiques pour leurs innovations technologiques ou leur transition énergétique, a souligné Carolina Klint du cabinet spécialisé dans la gestion des risques Marsh McLennan. Et ces nouvelles barrières commerciales "vont bouleverser...
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15/01 - Vu de l’étranger, François Bayrou cherche "à gagner du temps"
"La nouvelle année en France commence exactement comme l’ancienne s’est terminée : avec un vote de censure à l’égard du gouvernement", écrit dès l’entame de son article un journaliste de l’hebdomadaire allemand Die Zeit. "Quatre premiers ministres différents ont gouverné à Paris l’année dernière, 2024", poursuit-il. Hier, mardi 14 janvier, François Bayrou, Premier ministre nommé fin décembre après la censure du gouvernement de Michel Barnier, a prononcé sa déclaration de politique générale devant les députés, censée donner le cap de son action à venir. "Mais le nouveau gouvernement de François Bayrou se trouve également dans une situation précaire, et pourrait tomber à tout moment", souligne The New York Times.
Dans la foulée, une partie de la gauche, 58 députés (majoritairement de La France Insoumise, des communistes et écologistes) ont déposé une motion de censure de son gouvernement, que le parti socialiste, encore prêt à négocier, hésite pour l’heure à voter. Parmi les points les plus importants et scrutés du discours de François Bayrou : la réforme des retraites, dont la gauche attendait la suspension, voire l’abrogation. "Le nouveau Premier ministre a contourné l’obstacle en renvoyant la balle aux partenaires sociaux qui pourront détricoter le texte législatif, voire le remplacer, mais à une condition : tomber d’accord sur un mode de financement qui permette des économies identiques", rapporte le journal suisse Blick. "Cette approche semble être un effort pour gagner du temps", commente The New York...
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15/01 - Gaza : ce que l’on sait sur les négociations pour un accord de trêve
Les négociateurs réunis à Doha pour arriver à un cessez-le-feu à Gaza cherchent ce mercredi 15 janvier à finaliser un accord, désormais "au stade final" selon le Qatar, après 15 mois d’une guerre entre Israël et le Hamas qui a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien.
Selon deux sources proches des négociateurs réunis à Doha, le Hamas et son allié du Djihad islamique ont approuvé l'accord portant sur un cessez-le-feu ainsi qu'un échange de prisonniers contre des otages israéliens.
Les présidents américain Joe Biden et égyptien Abdel Fattah al-Sissi les ont exhortées, lors d’un appel mardi, "à faire preuve de la flexibilité nécessaire", selon la présidence égyptienne. Les "principaux problèmes" ont été réglés selon le Qatar, qui n’a toutefois pas précisé lesquels. "Nous espérons que cela mènera à un accord très bientôt", a dit mardi un porte-parole de la diplomatie qatarie. Le Jihad islamique, un groupe armé allié du Hamas, a annoncé mercredi qu’il participait aux discussions. Voici ce que l’on sait des pourparlers en cours, qui se déroulent avec le Hamas et les négociateurs israéliens présents dans deux salles séparées.Un échange otages/prisonniers
Le porte-parole du gouvernement israélien, David Mencer, a confirmé lors d’un point de presse en ligne qu’Israël cherchait à obtenir la libération de "33 otages" pendant la première étape de la trêve. Il a ajouté qu’Israël était prêt à libérer des centaines de prisonniers palestiniens en échange. "Israël est prêt à payer un prix élevé, des...
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15/01 - Face à Donald Trump et Elon Musk, Londres doit rompre sa "relation spéciale" avec les Etats-Unis
Face à la nouvelle Amérique que sont en train de créer les deux docteurs Frankenstein Trump et Musk, dont l’un voit la carte du monde comme un hypermarché gorgé de produits appétissants et tous achetables (Groenland, Canada, Panama), pendant que l’autre veut placer en Europe les dirigeants qui lui conviennent, l’Union européenne et le Royaume-Uni se rapprochent.
Le 9 janvier, Emmanuel Macron a rendu visite à Keir Starmer. Dans cette nouvelle ère "Trusk", cette créature accouchée des cerveaux de Trump et de Musk, le Français et le Britannique ont plus que jamais intérêt à s’entendre. Le Premier ministre, parce qu’il cherche, sans prononcer ce mot maudit de Brexit dont les effets ont plombé l’économie britannique, à renforcer un axe renaissant avec l’Union européenne, au moment où le continent est menacé par la Russie et où la "relation spéciale" avec les Etats-Unis, énoncée par Churchill en 1945, a nettement perdu de sa vigueur. Le président, parce que sa dissolution ratée et son affaiblissement politique lui donnent peu de temps pour laisser un bilan positif à l’histoire. Ses actions visionnaires et constantes pour une souveraineté de l’Union européenne et, au-delà, pour une "communauté politique" du continent, sont l'atout qu'il peut jouer. Sa mésentente avec Olaf Scholz et l’effondrement du tandem franco-allemand jouent d’autant plus en faveur du resserrement des liens entre les deux puissances nucléaires de l’Europe, France et Royaume-Uni, face à la guerre de Poutine en Ukraine.Fakes news et algorithmes
Keir...
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15/01 - Retraites, censure et Jean-Luc Mélenchon : face à François Bayrou, les socialistes pris au piège
Lundi 13 janvier. L’épiphanie socialiste, sans frangipane ni fève. Olivier Faure prend conscience qu’Eric Lombard n’est pas François Bayrou. Les promesses du ministre de l’Economie, tout "ami" qu’il est, tout ancien socialiste rocardien qu’il fut, n’engagent que ceux qui y ont cru ; à commencer par cette suspension de la réforme des retraites. Celui qui décide, c’est le Premier ministre. Et il n’y aura donc ni suspension ni gel de la loi Borne. C’est ce que rappellent doctement Lombard et son homologue ministre de la Santé Catherine Vautrin. Les négociations qui se tenaient depuis deux semaines virent au fiasco. Le premier secrétaire a beau insister sur la prise de risque qui est celle des socialistes, eux qui sont désormais les seuls membres du NFP à accepter la discussion alors que les écologistes et les communistes ont claqué la porte, rien n’y fait. Ils devront faire avec les quelques gages donnés sur le budget de l’hôpital, la justice fiscale ou encore la non-suppression des 4000 postes dans l’Education nationale. "On ne se contente pas de hochets", s’agace Boris Vallaud devant les plénipotentiaires. Il est 18h30 ce lundi-là, et les socialistes se préparent tout compte fait à censurer le gouvernement, dès le discours de politique générale que Bayrou doit prononcer le lendemain.
Mais la nuit, tous les chats sont gris. Les socialistes aussi. Le Premier ministre a repris le fil des discussions. Craint-il la menace de la censure ? Quand Olivier Faure quitte Matignon après de longues heures d’ultimes...
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15/01 - Record de dividendes pour le CAC 40 : pourquoi c’est une bonne nouvelle
Les préjugés sur les dividendes ont la peau dure. On en fait le symbole d’un capitalisme sans vergogne, choix opportuniste de dirigeants à courte vue. Tout cela pour enrichir "les actionnaires", ce peuple anonyme et vénal, au détriment des salariés. L’Etat lui-même voit dans les rachats d’actions une cible idéale à fiscaliser, comme si la pratique était répréhensible. "L’argent est fait pour circuler et il n’y a rien de pire que l’immobilisme en ce domaine, qui fige des situations acquises, rétorquent Pascal Quiry et Yann Le Fur, tous deux enseignants à HEC. Seuls les conservateurs sont contre les dividendes et les rachats d’actions."
Les auteurs de La lettre Vernimmen, référence en matière de finance d’entreprise, ont fait les comptes : en 2024, les groupes du CAC 40 ont rendu à leurs actionnaires 98,2 milliards d’euros, pour l’essentiel sous forme de dividendes sonnants et trébuchants. Dans le top 5 des groupes les plus "généreux" : TotalEnergies, LVMH, Stellantis, BNP Paribas et Axa. Au total, la somme atteint un niveau inédit. Mais on aurait tort de s’en offusquer. D’abord, parce que le dividende n’enrichit pas le propriétaire des actions, puisque le cours de Bourse s’ajuste du montant du coupon détaché. On perd d’un côté ce qu’on gagne de l’autre. Les deux experts de la finance proposent d’ailleurs le contre-exemple parfait. Ils rappellent que trois des hommes les plus riches de la planète ont fait fortune en étant actionnaires d’entreprises qui ne versent pas de dividendes : Elon Musk avec Tesla, Jeff Bezos...
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15/01 - Budget : pourquoi augmenter la flax tax serait une ineptie, par Nicolas Bouzou
A de rares exceptions près, notre classe politique est malade. Malade de ne pas comprendre le fonctionnement basique d’une économie. Cette pathologie est particulièrement répandue dans les rangs de la gauche et dans ceux du RN, mais elle est transmissible bien au-delà. Elle s’étend malheureusement à une grande partie des économistes universitaires, très à l’aise quand il s’agit de modéliser les effets d’un changement de politique monétaire, mais complètement perdus quand on évoque le fonctionnement des entreprises. D’où cette idée qui colle au débat public comme un vieux sparadrap et consiste à vouloir augmenter la flat tax – le prélèvement forfaitaire unique, ou PFU –, cet impôt de 30 % qui frappe les revenus financiers. Un peu de pédagogie est nécessaire.
Notre nouveau ministre de l’Economie, Eric Lombard, qui connaît parfaitement ces sujets mais se trouve déjà rattrapé par le politiquement correct politique, expliquait en substance il y a quelques jours qu’augmenter la flat tax de quelques points ne serait pas problématique puisque de nombreux pays autour de nous frappent les revenus du capital à des taux compris entre 30 % et 35 %. Passer à 32 % ou 33 % serait donc indolore, en ce sens que cette augmentation ne dégraderait pas indûment notre compétitivité fiscale relative.Notre compétitivité fiscale est mauvaise
Cette analyse est radicalement fausse. Prenons la fiscalité sur les dividendes. La flat tax est l’un des impôts qui les frappe, mais il n’est pas le seul. En effet, les dividendes, qui sont – il est...
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15/01 - "Vous n’êtes pas qualifié" : audition tendue au Sénat pour le ministre de la Défense de Donald Trump
C’est ce qui s’appelle passer un mauvais moment. Désigné par Donald Trump pour diriger le Pentagone, Pete Hegseth a été entendu mardi 14 janvier au Sénat lors d’une audition qui a dégénéré en joute verbale tendue avec les élus démocrates, ceux-ci fustigeant le manque d’expérience et les controverses autour de cet ex-militaire.
Aux Etats-Unis, la Constitution exige que les nominations de ministres et autres hauts responsables soient confirmées par un vote au Sénat, après une audition au sein de la commission compétente pour le poste en question. Pete Hegseth, ex-major et présentateur de Fox News de 44 ans, a ouvert le bal pour les ministres désignés par Donald Trump en passant mardi pendant plus de quatre heures sur le gril de la commission des forces armées.
Sa mission principale, a-t-il déclaré en préambule aux sénateurs, sera de "ramener la culture du guerrier" au Pentagone. Dès sa nomination, Pete Hegseth avait assuré vouloir réformer le Pentagone de fond en comble, devenu trop "woke" et acquis à une idéologie trop à gauche selon lui. Donald Trump, "comme moi, veut un Pentagone concentré à fond sur le combat, la létalité, la méritocratie, les principes et la préparation. C’est tout", a-t-il assuré devant la commission, après avoir été interrompu à plusieurs reprises par des personnes dans l’assistance protestant contre la guerre à Gaza.Des informations "extrêmement alarmantes"
L’ancien militaire a vite subi un tir nourri de la part des élus démocrates. "M. Hegseth, vous n’êtes pas qualifié" pour devenir ministre...
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15/01 - Gouvernement Bayrou : ce que dit la motion de censure déposée par la gauche
Après le gouvernement de Michel Barnier, une partie de la gauche veut censurer celui de François Bayrou. La présidente du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, a ainsi déposé mardi 14 janvier une motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou, signée par 57 autres députés, issus de ses rangs mais aussi des groupes communiste et écologiste.
La motion, déposée peu après la déclaration de politique générale du nouveau Premier ministre, sera examinée jeudi. Elle fustige un "déni de démocratie" dans la nomination de François Bayrou et le refus du chef du gouvernement de se plier à un vote de confiance. Elle critique aussi la composition du gouvernement, "à elle seule une provocation justifiant la censure", avec à l’Education nationale Élisabeth Borne, qui a "brutalisé le Parlement avec 23 recours aux 49.3", et à l’Intérieur Bruno Retailleau "qui ose parler de 'Français de papiers'".Critique du budget
Les signataires critiquent également le choix de François Bayrou de "reprendre le budget présenté par Michel Barnier", son prédécesseur renversé par une motion de censure, assumant de "bloquer toute nouvelle mesure fiscale ambitieuse"
La motion est signée par 58 députés, le minimum nécessaire, le nombre de motions que chaque député peut déposer au titre de l’article 49.2 de la Constitution étant limité. Parmi les signataires, sept députés du groupe écologiste et social, et neuf députés du groupe de la Gauche démocrate et républicaine, composé notamment des élus communistes....
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15/01 - Retraites : François Bayrou n’exclut pas un nouveau projet de loi en cas de "progrès" entre les partenaires sociaux
Face aux députés mardi après-midi pour sa déclaration de politique générale, François Bayrou a dévoilé sa feuille de route. Le Premier ministre s’est notamment résolu à revenir sur la réforme des retraites d’Emmanuel Macron, sans proclamer la suspension réclamée par le PS, mais en annonçant un "conclave" de renégociation de trois mois "sans aucun tabou" sur le départ à 64 ans. Pas de quoi convaincre une bonne partie de gauche : des députés insoumis, écologistes et communistes ont déposé une motion de censure qui sera examinée jeudi. Le Parti socialiste la votera s’il n’obtient pas "une réponse claire" sur son exigence de soumettre quoi qu’il en soit au Parlement la question des retraites, a fait savoir Olivier Faure.
Les infos à retenir
⇒ Retraites : un texte pourrait être soumis au Parlement si des "progrès" sont identifiés entre partenaires sociaux
⇒ Une première réunion est prévue vendredi au ministère du Travail
⇒ Budget 2025 : le gouvernement prévoit "plus de 30 milliards" d’euros d’économiesRetraites : un texte pourrait être soumis au Parlement si des "progrès" sont identifiés entre partenaires sociaux
S'il y a des "progrès" entre partenaires sociaux sur la réforme des retraites mais pas d'"accord général", un texte sera soumis au Parlement, a promis ce mercredi après-midi François Bayrou, répondant au patron du PS Olivier Faure qui veut que le Parlement soit saisi même en cas de désaccord.
Le Premier ministre, qui essaie d'obtenir une non censure des socialistes, a évoqué trois scénarii qui pourraient se produire à...
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15/01 - Achat d’actions Twitter : pourquoi le gendarme boursier américain poursuit Elon Musk
L’Autorité américaine de régulation des marchés financiers (SEC) a porté plainte mardi 14 janvier contre Elon Musk pour ne pas avoir divulgué "en temps voulu" un achat d’actions de Twitter en mars 2022, avant de prendre le contrôle de la plateforme.
"Elon Musk n’a pas déclaré en temps voulu auprès de la SEC […] son acquisition de plus de 5 % des actions ordinaires en circulation de Twitter en mars 2022", a déclaré la SEC dans sa plainte, "ce qui lui a permis de payer un prix artificiellement bas". Toujours selon le gendarme boursier américain, cette omission aurait permis au patron de Tesla et SpaceX "de ne pas payer au moins 150 millions de dollars pour des actions qu’il a achetées après l’échéance de sa déclaration de propriété effective" de Twitter.
"La procédure d’aujourd’hui est un aveu de la part de la SEC qu’elle n’a pas un dossier assez solide - car Elon Musk n’a rien fait de mal", a réagi Alex Spiro, son avocat, auprès de l’AFP. Elon Musk avait finalisé le rachat de Twitter en octobre 2022, après une valse-hésitation. Il a par la suite rebaptisé le réseau X.Pas la première plainte
La SEC avait déjà déposé plainte en octobre 2024 contre Elon Musk, désormais proche allié de Donald Trump, pour l’obliger à témoigner dans le cadre de son enquête sur l’acquisition. Elle avait indiqué que celui-ci ne s’était pas présenté pour une audition dont la date avait déjà été déplacée plusieurs fois. L’avocat du milliardaire, Alex Spiro, avait assuré que le témoignage de son client avait déjà été recueilli "à plusieurs reprises...
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15/01 - Mayotte : le projet de loi "d’urgence" adopté en commission malgré les critiques
C'est le premier acte législatif du gouvernement de François Bayrou : le projet de loi d'urgence pour Mayotte a été adopté dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 janvier en commission à l'Assemblée nationale, malgré les nombreuses critiques des oppositions, qui le jugent insuffisant. Le texte vise à accélérer les règles et les procédures en matière d'urbanisme pour permettre la reconstruction rapide de l'archipel dévasté par le cyclone Chido mi-décembre. Il contient aussi des mesures sociales plus temporaires.
Au cours des débats entamés lundi après-midi, alors que s'éloignait la tempête tropicale Dikeledi, le ministre des Outre-mer Manuel Valls, qui faisait à cette occasion son retour dans le chaudron parlementaire, a souligné que le texte n'était qu'une "première réponse" à la crise multiforme qui frappe l'archipel de l'océan Indien.
La rapporteure du texte, la députée de Mayotte Estelle Youssouffa (Liot), a attaqué dans son propos liminaire un texte "sans réelle ambition", élaboré "sans consultation avec les élus locaux ni les parlementaires", et qui reste "largement muet sur des sujets essentiels tels que l'immigration". La seconde députée de Mayotte, Anchya Bamana (RN), s'est dite "en colère" contre un projet de loi "qui passe à côté de son sujet", en ne permettant pas de lutter contre la "submersion migratoire".
Plusieurs députés ont également reproché au gouvernement d'avoir tenter de faire adopter par amendement des mesures de lutte contre les bidonvilles, s'exposant à un risque d'irrecevabilité. Ces...
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15/01 - En Corée du Sud, la fin programmée du "miracle économique" ?
Les adeptes des dramas coréens ont été servis. Entre la proclamation de la loi martiale, la colère de la rue et l'arrestation du président Yoon Suk-yeol ce mercredi 15 janvier, la politique coréenne a pris, depuis quelques semaines, une allure de feuilleton télévisé. Derrière la crise institutionnelle, l’économie a aussi subi quelques secousses courant décembre : la Bourse a tangué, le won coréen a atteint son plus bas face au dollar en près de seize ans, et l’inflation annuelle a rebondi.
A cette tempête conjoncturelle s’ajoutent les signes d’un malaise plus profond. Les prévisions de croissance ont été révisées à la baisse. Le gouvernement table désormais sur 1,8 % pour 2025, après 2,1 % en 2024, évoquant des "défis significatifs pour l’économie coréenne". La croissance à deux chiffres, qui a longtemps porté le "miracle de la rivière Han", semble bien lointaine.
Depuis les années 1960, le pays du Matin calme a connu une trajectoire spectaculaire. Passant du rang d’économie marginale – ravagée par la pauvreté et portant les stigmates d’une guerre dévastatrice – au cercle des dragons asiatiques, il a laissé sa voisine du Nord loin derrière. Les secrets de cette ascension ? L’ouverture à l’international, un fort investissement dans l’innovation mené par un Etat stratège, et le soutien des Etats-Unis. La crise asiatique de 1997 a ébranlé cette assise, entraînant la faillite de plusieurs fleurons coréens, mais les fondamentaux économiques sont restés solides. Le rythme du boom économique s’est modéré à mesure que la Corée...
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15/01 - Corée du Sud : le président Yoon Suk-yeol arrêté, une première dans l’histoire du pays
C’est une première en Corée du Sud. Le président Yoon Suk-yeol est détenu depuis plusieurs heures maintenant, a annoncé l’agence anticorruption. Ce mercredi 15 janvier, il a été arrêté à l’issue d’un nouvel assaut sur sa résidence des enquêteurs qui veulent l’interroger sur sa tentative ratée d’imposer la loi martiale dans le pays au début du mois de décembre. Le chef d’Etat déchu "exerce son droit de garder le silence", a déclaré à la presse quelques heures plus tard un responsable du Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO).
Après une première descente qui avait tourné au fiasco début janvier, des agents du CIO et de la police se sont présentés en nombre, avant l’aube, à la résidence transformée en forteresse où l’ancien procureur est retranché depuis des semaines dans un quartier huppé de Séoul. Après avoir dû franchir le mur d’enceinte par des échelles sous les yeux de milliers de partisans du dirigeant de droite, l’équipe de procureurs a annoncé l’avoir appréhendé à 10h33 (02h33 heure française), avant de l’emmener dans ses locaux. Jamais un chef d’Etat en exercice n’avait été arrêté en Corée du Sud."Eviter toute effusion de sang"
"J’ai décidé de répondre au Bureau d’enquête sur la corruption", a annoncé Yoon Suk-yeol dans un message vidéo, ajoutant qu’il ne reconnaissait pas la légalité de l’enquête mais qu’il s’y soumettait "pour éviter toute effusion de sang malheureuse". Suspendu par les députés et visé par une enquête pour "rébellion", un crime passible de la peine de mort, Yoon Suk-yeol avait...
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15/01 - "De la politique avec une tronçonneuse" : Alice Weidel, la candidate de l’AfD qui rêve de devenir chancelière
Toujours tirée à quatre épingles, Alice Weidel parle lentement, distinctement, avec toujours des fusils dans les yeux. Sage chemisier blanc, blazer bleu marine et collier de perles, elle a l’allure d’une gouvernante. La froideur de la présidente et candidate de l’extrême droite allemande aux élections législatives du 23 février lui vaut le surnom de "princesse de glace". Mais au fond d’elle, elle bouillonne. Avec des intentions de vote qui dépassent les 20 %, loin devant le SPD du chancelier Scholz et les écologistes, Alice Weidel n’a jamais été aussi ardente et sûre d’elle. Douze ans après sa création, l’AfD (Alternative für Deutschland) s’apprête à devenir la deuxième force politique d’Allemagne. Après avoir décrété, en 2017, que le "politiquement correct appartenait aux poubelles de l'histoire", la candidate de l’AfD est encore montée d’un cran au congrès de Riesa (Saxe), le 11 janvier. Elle fait désormais partie, comme dit le chancelier Olaf Scholz, de "ces populistes de droite qui rêvent de faire de la politique avec une tronçonneuse".
"Nous allons raser toutes les éoliennes, toutes les raser ! Raser ces moulins à vent de la honte !", a-t-elle promis devant des militants enthousiasmés. Son programme de campagne se résume en trois mots : s’isoler, détruire, expulser. "Lorsque nous serons au pouvoir, martèle-t-elle, nous fermerons hermétiquement toutes les frontières, nous relancerons les centrales nucléaires, nous rouvrirons Nordstream [NDLR : le gazoduc reliant la Russie à l'Allemagne] et nous mettrons à la...
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15/01 - "Drill, baby, drill" : pourquoi Donald Trump aura du mal à forer à tout-va
Il a dégainé un peu trop tôt. Le 3 janvier, Donald Trump a exhorté le Royaume-Uni de relancer l’exploration pétrolière le long de ses côtes. "Ouvrez la mer du Nord", a-t-il écrit sur son réseau Truth Social, demandant aussi aux autorités de se "débarrasser" des éoliennes qu’il exècre. Le président élu des Etats-Unis, prochainement investi, aurait mieux fait de retarder son conseil de quelques jours… Car le 6 janvier, Joe Biden a paraphé l’interdiction de tous nouveaux forages offshore d’hydrocarbures sur plus de 2,5 millions de kilomètres carrés, couvrant des zones de la côte Atlantique, Pacifique, du golfe du Mexique et au large de l’Alaska. Le républicain a immédiatement contesté cette décision, qu’il souhaite annuler dès son retour à la Maison-Blanche. Mais revenir dessus pourrait ne pas être si facile. Comme tenir toutes les promesses de son mantra de campagne : "drill, baby, drill" ("fore, chéri, fore").
Avec ces interdictions de dernière minute, Joe Biden entend à la fois cimenter son legs climatique et compliquer la tâche de son successeur, dont l’objectif est de doper les productions de pétrole et de gaz, des énergies hautement carbonées. Selon la presse américaine, le démocrate s’appuie sur une loi de 1953, le "Outer Continental Shelf Lands Act", qui donne au gouvernement fédéral autorité sur l’exploitation des ressources du sous-sol marin au large des côtes. Et elle n’accorde pas aux présidents suivants le pouvoir légal de révoquer ces décisions. Donald Trump le sait mieux que quiconque : il s’est déjà...
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15/01 - Séries : "Vigil", un deuil inguérissable dans un sous-marin nucléaire
Le film de sous-marin est un genre que j’apprécie énormément. Etre coincé à 20 000 ou 100 000 lieues sous les mers, c’est mon angoisse préférée. Pourtant je sais nager, j’ai même fait de la plongée avec des bouteilles et tout. Mais je ne connais rien de plus kiffant que de me retrouver dans une salle de ciné à bord d’un sous-marin en détresse. Dès qu’il commence à y avoir des problèmes de pression avec les aiguilles qui s’agitent, je sens le vertige des profondeurs me dégouliner sous les bras. En plus, pour être franc, au niveau des torpilles, je ne trouve pas que le nucléaire ajoute grand-chose puisque de toute façon, on va tous crever comme des rats. Pas vrai, Harry ? Vous avez raison, amiral.
D’après mon encyclopédie préférée, il se serait tourné plus de 150 films de sous-marins en un siècle de cinéma. Et c’est sans compter les 120 épisodes de la série d’Irwin Allen, Voyage au fond des mers : "– C’est inouï, quelle pression ! Et elle s’accroît d’une éruption à l’autre ! Harry, vous allez plonger et faire des prélèvements. – Vous devriez attendre… Et s’il y avait du danger ? – Ne dites donc pas de bêtises, les éruptions ne durent jamais plus d’une minute ou deux. J’ai besoin de ces prélèvements tout de suite. Vous ne serez jamais un savant : il faut savoir oser. – Je sais. Je ne suis qu’une femme, voyons. – Ça, c’est une chose dont je n’ai pas à me plaindre."Conflit des flash-back
Mais venons-en à Vigil, réalisée soixante ans plus tard, et diffusée sur Arte : une femme (Suranne Jones) commandante de police, ça sent...
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15/01 - Du numérique à la presse : les multiples facettes de Dassault
Dans ce nouvel épisode de la série consacrée au fleuron tricolore de l’aéronautique, La Loupe s’interroge : comment l’entreprise familiale est devenue l’empire que l’on connaît aujourd’hui ? Les explications d’Arnaud Bouillin, rédacteur en chef du service Economie, et Etienne Girard, rédacteur en chef du service Société.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation), Léa Bertrand (écriture) Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : BFM Business, France Inter, France Info
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : Chers auditeurs, lorsque l’on évoque le nom de Dassault, vous pensez sûrement à l’aviation et au célèbre Rafale. On a vu dans l’épisode précédent que le groupe français est un pionnier de l’industrie aéronautique. Pourtant, cet empire familial va bien au-delà des pistes de décollage…
L’empire s’étend de l’immobilier, à la vente aux enchères en passant même par la viticulture… Depuis plusieurs décennies, Dassault s’est surtout diversifié dans des domaines inattendus mais stratégiques : le numérique, avec Dassault Systèmes, leader mondial des logiciels de simulation, et la presse, avec le Groupe Figaro, pilier de l’information française.
Pourquoi ces deux secteurs, pourtant si différents, font-ils partie intégrante de la stratégie du...
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14/01 - François Bayrou : où se termine la patience, où commence l’immobilisme ?
"Il faut les enfermer !", répétait François Bayrou en privé ces derniers jours en songeant aux organisations patronales et syndicales qu’il voulait contraindre : contraindre à travailler jusqu’à trouver un accord sur les retraites. Dans sa déclaration de politique générale prononcée mardi, cela a abouti au terme de "conclave", qui ne dépareille pas chez un homme à la culture catholique développée.
Le temps limité, c’est pour les autres. François Bayrou, lui, déteste de se voir imposer un calendrier. Sa réputation le précède : l’homme qui ne porte jamais de montre avait même la fâcheuse habitude, lorsqu’il était ministre de l’Education entre 1993 et 1997 et si l’on en croit les mauvaises langues de l’époque, de patienter dans son bureau pour être certain de commencer ses rendez-vous en retard. Et montrer à ses interlocuteurs qu’il était ainsi le maître du temps. Le pouvoir, c’est disposer du temps des autres.
Le Béarnais a tellement attendu avant d’être Premier ministre qu’il n’a pas l’intention de jouer l’homme pressé de Paul Morand. "A quoi bon ?" Concertations, discussions, consultations, négociations : François Bayrou ne se perd dans aucune rime qui lui redonne un minimum d’oxygène, au risque de rester flou, notamment sur la construction du nouveau budget. Car il veut demeurer fidèle à la seule personne qui compte vraiment : lui-même. En cela la DPG lui ressemble, qui lui a permis d’évoquer – longuement, lentement – ce en quoi il croit, au-delà d’une situation politique qui lui échappe.
Gagner du temps, y compris...
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14/01 - Le jour où les Etats-Unis ont mis en garde Vladimir Poutine contre une possible catastrophe aérienne
Vladimir Poutine savait-il ? C’est la question que se sont posée les services secrets et le ministère de l’Intérieur américains en août dernier, lorsqu’ils ont pris connaissance d’un complot aux colis piégés destinés à être placés dans des avions-cargos, à destination de l’Europe… Et peut-être bientôt des Etats-Unis.
Depuis plusieurs semaines déjà, des cargaisons en apparence inoffensives déclenchaient des feux dans des aéroports et des entrepôts en Allemagne, en Grande-Bretagne ou encore en Pologne. Des incidents programmés par Moscou, selon les renseignements américains, qui auraient eu pour ambition finale d’exporter la guerre jusqu’au territoire américain, rapportait à cette époque le Wall Street Journal, dont les sources évoquaient l’écoute de conversations de hauts responsables du service de renseignement militaire russe.
Une nouvelle technique de sabotage dans la lignée de celles que l’Occident soupçonne la Russie d’avoir déployé au cours de l’année 2024, tandis que se sont multipliés les incendies inexpliqués dans des entrepôts, parfois liés à des entreprises soutenant l’armement de l’Ukraine, les brouillages GPS qui paralysent les systèmes de navigation des navires et des vols à travers l’Europe, ou encore les coupures de câbles de fibre optique sous-marins.Risque d’une catastrophe humaine
Une fois compris le système de contrôle du fret et calculée la durée de livraison des produits de consommation qui seraient piégés (dans l’exemple évoqué sur les écoutes, un "petit appareil de massage électronique"), les Russes...
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14/01 - André Comte-Sponville : "Le bilan économique de Macron est très supérieur à celui de Mitterrand"
Passer du temps en sa compagnie vous donne le sentiment (l'illusion ?) d'avoir gagné quelques modestes points de sagesse. Crinière grise, regard mélancolique, phrasé limpide de celui qui se sait sûr de son propos, André Comte-Sponville a le physique de l'emploi. Le succès phénoménal du Petit traité des grandes vertus en 1995 l'a imposé comme le champion d'une philosophie rigoureuse, mais accessible à tous, et qui aux théoriciens à la mode a toujours préféré la fréquentation des Anciens. Longtemps enseignant à La Sorbonne, il a quitté l'université pour vivre de sa plume et de conférences en entreprises. A 72 ans, André Comte-Sponville publie L'Opportunité de vivre (PUF), présenté comme ses "ultimes études". On y retrouve ses maîtres : Epicure, Spinoza, surtout Montaigne, mais aussi son ancien professeur Marcel Conche.
Dans un grand entretien accordé en primeur à L'Express, l'intellectuel évoque son sentiment de légèreté alors que la mort approche. Il explique sa philosophie matérialiste qui ne renie pas la spiritualité ou la morale judéo-chrétienne, mais se méfie des religions, et notamment aujourd'hui de l'islam. Ce libéral de gauche analyse aussi les maux politiques de la France. L'ancien communiste déplore que la gauche n'ait toujours pas su évoluer sur la question du capitalisme, ironisant sur les débats politiques actuels : "Si, quand j’avais 20 ans, on m’avait dit que cinquante ans plus tard, le principal problème des Français serait l’âge de départ à la retraite, cela m’aurait affligé."
L'Express : Ce...
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14/01 - Nucléaire : "Il ne faudrait pas que la rentabilité des EPR tombe à zéro"
Même si ce n’est pas son intention, le nouveau rapport de la Cour des comptes donnera sans doute du grain à moudre aux antinucléaires. Il rappelle que la rentabilité des EPR est au mieux incertaine, au pire médiocre. Pour Flamanville 3, dans un scénario où les prix de vente de l’électricité n’atteignent pas 90 euros par mégawattheure, il paraît difficile d’envisager une rentabilité de 2 %, notent les experts. Et pour atteindre une rentabilité de 4 %, il faudrait un prix de vente de plus de 138 euros. Or, il était de 77 euros le mois dernier et en dessous de 50 euros avant la pandémie de Covid-19. "Le nucléaire fait pourtant bien partie des solutions pour l’avenir", assure Franck Gbaguidi, directeur du développement durable chez Eurasia Group. À condition de bien cadrer son développement, ce qui passe notamment, par des hypothèses plus réalistes du côté d’EDF.
L’Express : La Cour des comptes pointe du doigt la rentabilité du réacteur Flamanville 3. Elle dénonce aussi le flou entourant celle des futurs EPR. Doit-on s’inquiéter ?
Franck Gbaguidi : On sait depuis longtemps que la rentabilité des grosses installations nucléaires n’est pas très élevée. Il y a quatre ans, la Cour des comptes publiait déjà un rapport épinglant les dépassements sur le chantier de Flamanville et donc l’impact sur la rentabilité du projet. On pourrait être tentés de relativiser le problème. Après tout, lorsqu’on regarde l’ensemble de la politique énergétique de la France, la rentabilité des EPR n’est qu’un élément à considérer parmi d’autres....
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14/01 - Titres-restaurant pour les courses alimentaires : le dispositif prolongé jusqu’à fin 2026
Des pâtes, du beurre, de la farine achetés en "tickets-resto" au supermarché : cette possibilité, accordée à titre dérogatoire depuis le Covid pour soutenir le pouvoir d’achat, a été prolongée jusqu’à fin 2026 par le Parlement, le gouvernement promettant une réforme pour moderniser le dispositif rapidement. Après l’Assemblée nationale fin 2024, le Sénat a adopté très largement, à main levée, cette proposition de loi visant à prolonger l’utilisation des titres-restaurant pour les courses alimentaires au supermarché.
Ce texte devait être examiné mi-décembre au Sénat si le gouvernement de Michel Barnier n’avait pas été renversé. Mais la censure a repoussé le débat. Conséquence : depuis le 1er janvier 2025, il n’est plus possible d’acheter au supermarché des produits alimentaires devant être préparés, au contraire de produits directement consommables comme des sandwiches ou des salades.
D’où la nécessité de légiférer rapidement pour rétablir cette dérogation. Et la Haute assemblée l’a fait, en prenant soin d’adopter le texte dans les mêmes termes que les députés, ce qui met fin au processus parlementaire et permettra une promulgation rapide. "Il me semble que nous tenons là une mesure bienvenue de simplification, extrêmement plébiscitée et tout à fait logique", a affirmé la ministre déléguée aux petites et moyennes entreprises, Véronique Louwagie, satisfaite de cette adoption définitive qui permettra de mettre "fin le plus vite possible à la situation d’incertitude et de gêne que les consommateurs connaissent...
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14/01 - François Bayrou à l’Assemblée : ce qu’il faut retenir du discours du Premier ministre
Le Premier ministre François Bayrou a détaillé face aux députés, durant une heure et demie les grands axes de son projet au cours de son discours de politique générale, ce mardi 14 janvier. Le nouveau gouvernement, qui avance sur le fil, est attendu au tournant, alors que la France insoumise a déjà fait savoir qu’elle déposerait une motion de censure, même si celle-ci n’a aucune chance d’être adoptée sans le soutien du Rassemblement national. Plusieurs axes centraux et sensibles ont été abordés par le chef du gouvernement, depuis la relance du "chantier des retraites" que les syndicats auront trois mois pour rendre plus social, en passant par de nouveaux débats sur les budgets et la réduction des dépenses publiques, la création d’une Banque de la démocratie ou encore la réforme de l’Etat.
Si François Bayrou s’appuie durant ce mandat sur les mêmes forces que Michel Barnier - le camp macroniste et la droite -, il a misé sur des négociations serrées avec la gauche, hors La France insoumise (LFI), contrairement à son prédécesseur qui avait tenté de contenter le Rassemblement national sans y parvenir. Lui qui avait annoncé plus tôt dans la journée qu’il n’y aurait "pas de suspension" de la réforme des retraites tend néanmoins la main aux socialistes avec la "remise en chantier" du projet en collaboration avec les partenaires sociaux. Confronté à la mission quasi-impossible de survivre, et faire adopter un budget pour l’année en cours, là où son prédécesseur Michel Barnier a échoué, il s’est montré prudemment...
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14/01 - Entre la France et l’Algérie, la haine pour seul horizon
De l’escalade à la rupture, il n’y a plus qu’un pas entre Paris et Alger. Un pas jamais franchi vers ce précipice dans lequel Français et Algériens ont tant à perdre. Mais l’intérêt des peuples ne pèse pas lourd face aux logiques politiques qui gouvernent cette relation toxique entre le plus grand Etat du Maghreb et son ancienne tutelle coloniale.
Au palais présidentiel d’El Mouradia, sur les hauteurs de la Ville blanche, le raidissement autoritaire est tel, l’isolement diplomatique si profond, le pouvoir si fragilisé, que la surenchère ultranationaliste semble désormais la voie unique. Contre la France, bien sûr, "ennemi traditionnel et éternel", aux dires du ministre algérien du Travail en 2021, El Hachemi Djaaboub. C’était lors du précédent accès de fièvre entre les deux pays. En ce temps-là, Emmanuel Macron n’avait pas reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental – que l'ONU considère comme un territoire non autonome. L’écrivain Boualem Sansal était un homme libre. Et les cyber-suppôts du régime d’Abdelmadjid Tebboune n’étaient pas encore sortis du bois pour appeler à "brûler vif, tuer et violer sur le sol français".
Quatre ans plus tard, la crise diplomatique est totale. Le langage d’une violence inouïe. El Hachemi Djaaboub, a, depuis, quitté ses fonctions, mais rien perdu de sa hargne. L’affaire Boualem Sansal ? "La partie visible de l’iceberg du vaste complot ourdi par les forces du mal" contre l’Algérie, selon l’ancien ministre. De son compatriote romancier, emprisonné depuis la mi-novembre, le...
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14/01 - "Il se prend pour un génie infaillible, comme Poutine" : Trump ou le retour du dynamiteur
Sans attendre la passation de pouvoir du 20 janvier, Donald Trump a déjà (re)démarré son show. Moins de deux semaines avant son investiture, celui-ci a commencé par un feu d’artifice de provocations à l’égard de ses alliés, frappés de sidération. Lors d’une conférence de presse improvisée depuis sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride, le président élu a asséné qu’il n’excluait rien. Ni d’attaquer le Panama pour reprendre le contrôle du canal interocéanique cédé à ce pays fin 1999. Ni de s’emparer du Groenland – partie intégrante du Danemark depuis deux siècles. Ni de faire pression sur le Canada pour en faire le 51e Etat américain.
Au même moment, le fils du président élu, "Don Jr" débarquait à Nuuk, la capitale du Groenland, en service commandé : envoyé spécial de son père, il était venu faire le buzz en multipliant les selfies avec une poignée d’autochtones coiffés de casquettes MAGA (Make America Great Again) distribués par ses soins.
On croyait le 47e président américain isolationniste, désireux de replier l’Amérique sur elle-même ; on le découvre impérialiste. "Il a une vision du monde très XIXe siècle, estime Jacob Heilbrunn qui dirige la revue de géopolitique The National Interest. Dans la lignée de la doctrine du président Monroe [1817-1825], il veut découper le monde en "sphères d’influence" et estime que les Etats-Unis n’ont pas d’alliés, seulement des concurrents ou des adversaires. Il croit obtenir davantage par l’agression que par la coopération : en cela, il ressemble à Vladimir Poutine…" Nous voici prévenus :...
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14/01 - Incendies à Los Angeles : que représenteraient les feux à l’échelle de Paris, Marseille, Lyon ?
Depuis plusieurs semaines, les autorités locales avaient sonné l’alerte. Après deux années plutôt humides, le risque d’incendies en Californie cet hiver était particulièrement élevé, la faute aux vents violents qui soufflent sur le sud de l’Etat ainsi qu’au retour de la sécheresse. Mardi 7 janvier, des premiers départs de feux se sont déclenchés dans les forêts qui bordent la ville de Los Angeles. En une semaine, le bilan provisoire est estimé à 24 morts et plus de 4 000 bâtiments. Ces feux sont les plus meurtriers depuis l’incendie de "Camp fire" qui avait causé la mort de 85 Californiens en 2018.
En tout, cinq brasiers ont frappé le comté de Los Angeles ces derniers jours. Les feux baptisés "Kenneth" et "Lidia" ont été rapidement maîtrisés. Le feu de Hurst est contenu à plus de 95 %. Reste le feu d’Eaton (au nord-est de la ville) et celui du quartier des Palisades (dans l’ouest), les plus importants, qui continuent à progresser. Pour l’instant, les derniers chiffres de l’Etat de Californie font état de plus de 40 000 acres de forêts rasées par ces mégafeux, soit environ 162 km². Cela correspond à environ 1,5 fois la superficie de Paris.Comparaison entre la surface des feux et celle de la ville de Paris.
A noter que dans les rapports du Département californien pour la gestion forestière et la protection contre les feux, les chiffres n’ont pas été mis à jour depuis le matin du 12 janvier. On peut craindre que les surfaces touchées soient plus importantes encore, d’autant que les vents de Santa Ana - ces vents...
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14/01 - Après Twitter, Elon Musk va-t-il racheter le réseau social TikTok ?
TikTok, future nouvelle propriété d’Elon Musk ? Selon des informations de l’agence américaine Bloomberg, les autorités chinoises évaluent sérieusement l’option qui implique l’acquisition par Elon Musk des opérations américaines de TikTok. Et pour cause : la plateforme populaire, notamment auprès des jeunes, pourrait être bannie aux Etats-Unis d’ici à la fin de la semaine.
En effet, les Etats-Unis ont adopté l’année dernière une loi qui oblige le géant chinois du divertissement ByteDance, propriétaire de TikTok, à vendre la plateforme d’ici au 19 janvier 2025, sous peine d’interdiction totale de l’application dans le pays, où elle compte 170 millions d’utilisateurs. "Plan d’urgence"
Les autorités chinoises ont déjà fait savoir qu’ils préfèrent fortement que TikTok reste la propriété de sa société mère ByteDance, rapporte Bloomberg. L’entreprise a d’ailleurs contesté l’interdiction imminente en faisant appel de la décision de la Cour suprême des États-Unis. C’est d’ailleurs vendredi dernier, le 10 janvier, que la Cour suprême américaine a entendu les arguments des deux parties. Washington dit vouloir prévenir les risques d’espionnage et de manipulation par Pékin, tandis que le réseau social et des associations accusent la loi d’étouffer la liberté d’expression. Néanmoins, après les débats de vendredi, une nette majorité des juges de la haute institution se sont montrés disposés à autoriser l’interdiction du réseau social.
Donald Trump, qui doit prendre ses fonctions dans moins d’une semaine, le 20 janvier, a par ailleurs...
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14/01 - Le PS censurera François Bayrou sauf s’il obtient "une réponse claire" sur les retraites
François Bayrou a dévoilé ce mardi après-midi sa feuille de route. Lors de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale, le chef du gouvernement a notamment annoncé vouloir "remettre" la réforme des retraites "en chantier, avec les partenaires sociaux, pour un temps bref", "selon une méthode inédite", avec un "conclave" de trois mois "sans aucun totem et sans aucun tabou" sur le départ ultracontesté à 64 ans.
Les infos à retenir
⇒ François Bayrou remet la réforme des retraites "en chantier"
⇒ Le PS censurera François Bayrou sauf s’il obtient "une réponse claire" sur les retraites, annonce Olivier Faure
⇒ Des députés insoumis, écologistes et communistes déposent une motion de censure contre François Bayrou
20h15Le PS censurera François Bayrou sauf s’il obtient "une réponse claire" sur les retraites, annonce Olivier Faure
Le Parti socialiste censurera jeudi le gouvernement de François Bayrou sauf s’il obtient "une réponse claire" sur son exigence de soumettre quoi qu’il en soit au Parlement la question des retraites, déclare ce mardi soir son chef Olivier Faure. "Ce que je demande au Premier ministre, c’est qu’il soit clair et qu’il dise que, qu’il y ait accord ou pas accord" entre les partenaires sociaux, "le Parlement sera saisi de la question des retraites sur la base des propositions qui auront été faites par les uns et par les autres", dit sur TF1 le Premier secrétaire du PS après la déclaration de politique générale de François Bayrou.
🗣️ Vote d'une motion de censure :...
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14/01 - Chute de la natalité : le nombre de naissances en France au plus bas depuis 1946
La France comptait 68,6 millions d’habitants au 1er janvier 2025, soit une hausse de 0,25 % sur un an, limitée par une nouvelle baisse des naissances et une progression des décès, a indiqué ce mardi 14 janvier l’Insee. En 2024, 663 000 bébés ont vu le jour dans le pays, soit 2,2 % de moins qu'en 2023, ce qui correspond au plus faible nombre de naissances sur douze mois depuis 1946. La natalité était déjà au plus bas depuis cette période l’année précédente.
Ce nouveau repli s’explique "principalement par le recul de la fécondité", précise l’Institut national de la statistique dans son bilan démographique annuel. Le taux de fécondité avant 40 ans a diminué en 2024, y compris pour les femmes âgées de 30 à 39 ans, "qui n’étaient pas ou peu concernées par le recul de la fécondité avant la crise sanitaire".
Dans ce contexte, l’indice conjoncturel de fécondité (ICF) continue lui aussi de diminuer : il s’est établi à 1,59 enfant par femme en métropole en 2024, soit son plus bas niveau depuis plus d’un siècle. Il atteignait également à 1,59 en 1919, à l’issue de la Première guerre mondiale. Cette baisse s’inscrit dans une tendance de moyen terme : cet indice diminue depuis 2010, lorsqu’il s’élevait à 2,02 enfants par femme en France métropolitaine.A peine plus de naissances que de décès
En 2024, on comptabilise également 646 000 décès, un nombre en progression de 1,1%, en raison de "l'arrivée des générations nombreuses du baby-boom à des âges de forte mortalité".
Conséquence de ces évolutions : le solde naturel de la population...
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14/01 - Face à Elon Musk et Donald Trump, le grand silence de l’Europe
Le danger, écrit-on régulièrement dans ces colonnes, vient de Moscou et de Pékin. De Poutine et de Xi Jinping, deux autocrates hostiles à l’Occident. Et de leurs alliés, les idiots utiles, les convaincus, les despotes locaux, les ennemis de la liberté… Le 6 janvier 2021, l’assaut du Capitole par les partisans de Donald Trump avait toutefois sonné l’alarme. La démocratie américaine se trouvait à son tour menacée par une tentative d’insurrection venue de l’intérieur, guidée par un président sortant refusant d’accepter sa défaite dans les urnes. Une attaque largement relayée sur Facebook, le réseau social de Mark Zuckerberg.
Quatre ans plus tard, le magnat de l’immobilier est de retour par la grande porte. Le 20 janvier, il jurera sur la Bible, devenant, à 78 ans, le 47e président des Etats-Unis. En réalité, son mandat a déjà démarré, à en juger par ses prises de parole incessantes et celles de son allié du moment, Elon Musk. Si le patron de Tesla et de X n’est pas vice-président, c’est tout comme : le génial entrepreneur sud-africain, fort de ses 212 millions d’abonnés sur X, est aussi habile que son chef pour provoquer et déstabiliser nos démocraties.Nos dirigeants sont tétanisés
Il y a quatre ans, on disait de Trump : il est fou. Aujourd’hui, on murmure : lui et Musk sont dangereux. Et pas seulement parce que Donald Trump a promis de gracier les 1 250 émeutiers du 6 janvier 2021. Mais parce que le projet du nouveau tandem au pouvoir consiste bien à soumettre l’Europe. Commercialement, politiquement, juridiquement,...
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14/01 - Trafic de drogues : "La diffusion de toutes les substances progresse chez les adultes"
Promotions pour Halloween ou le Nouvel An - deux grammes achetés, le troisième offert -, livraisons à domicile, parfois avec option de suivi par GPS, sachets imitant ceux de bonbons populaires, vidéo léchée de présentation du produit, mais aussi baisse des prix, augmentation de la consommation et nouveaux incidents sanitaires… L’observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) publie ce mardi 14 et mercredi 15 janvier deux nouveaux rapports que L’Express a pu consulter. Le premier, "Tendances", analyse l’état du marché des drogues en France et interroge les consommations en population générale. Il explique comment les réseaux de dealers se professionnalisent, avec des pratiques de ventes innovantes et un marketing agressif, ainsi qu’une "ubérisation" des services de livraison. Il s’inquiète, encore, de l’essor de l’usage de cocaïne basée (le crack) et des drogues de synthèse, notamment les imitations d’opioïdes qui ont provoqué des alertes sanitaires. Il dresse, enfin, le tableau des prix des principales drogues et médicaments psychotropes.
Le second rapport, "Drogues et addictions, chiffres clés" (DACC), rassemble les chiffres les plus récents pour quantifier et décrire l’usage de drogues et médicaments psychotropes. Il détaille le nombre d’usagers des principales drogues - alcool, cigarette, cannabis, cocaïne, ecstasy (MDMA) et héroïne, ainsi que les jeux de hasard -, et l’évolution des tendances sur les dix dernières années. S’il fait état d’un recul des consommations de drogues...
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14/01 - Les cadres français, malheureux au travail ? Ce que ne disent pas les chiffres
"Le Bhoutan, petit pays d’un peu plus de deux millions d’habitants, situé au pied de la chaîne de l’Himalaya et de culture bouddhiste, a décidé, à la fin des années 1970, de ne plus utiliser le traditionnel indice du produit national brut (PNB), mais celui de bonheur national brut (BNB)", (Michel Guillemin, Le bonheur au travail : qu’en disent les scientifiques ?, ERS, 2018). Un peu seul sur ce concept, le Bhoutan a néanmoins peut-être inspiré depuis 2012 l’Organisation des Nations unies (ONU) qui publie chaque année un rapport dédié pour mesurer ce bien-être subjectif, intitulé World Happiness Report. Utopie, le bonheur au travail ? Les premières recherches sur ce thème remontent aux années 1930 sous l’égide du psychologue et sociologue australien Elton Mayo (The human problems of an industrialized civilization). Elles ont été poursuivies dans les années 1950 par les psychologues Fred Emery et Eric Trist, au sein du Tavistock Institute of Human Relations de Londres (Des systèmes socio-techniques à l’écologie sociale des organisations). En France, en 2013, la notion de qualité de vie au travail QVT - puis en 2020 la QVCT (qualité de vie et conditions de travail) - s’est imposée comme le référentiel visant à construire une organisation de travail favorable à la fois à la santé des personnes et à la performance globale de l’entreprise.
Cependant, une étude réalisée en 2017 par le cabinet Robert Half sur le bonheur au travail, menée dans huit pays, plaçait la France en dernière position tandis qu’en 2023, un...
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14/01 - Russie : des sites énergétiques et industriels en feu après des frappes ukrainiennes
Face aux frappes incessantes de Moscou sur des sites stratégiques en Ukraine, Kiev riposte. Ce mardi 14 janvier, plusieurs sites énergétiques et industriels russes ont pris feu après des attaques de drones ukrainiens dans deux régions du pays, ont indiqué les autorités russes. Kiev et Moscou ont intensifié leurs frappes ces derniers mois et veulent renforcer leurs positions avant le retour à la Maison-Blanche de Donald Trump le 20 janvier, le président américain élu ayant dit vouloir arrêter la guerre en Ukraine dès sa prise de fonction.
Les infos à retenir
⇒ Des sites énergétiques et industriels russes visés par des attaques de drones ukrainiens
⇒ Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron se sont entretenus au téléphone hier soir
⇒ "Nous ne pouvons pas abandonner" l’Ukraine, prévient Joe BidenL'Ukraine frappe des sites énergétiques et industriels russes
Dans la banlieue de Kazan, chef-lieu de la république russe du Tatarstan (Volga), "une citerne de gaz a pris feu […] à la suite d’une attaque de drone", a indiqué sur Telegram ce mardi 14 janvier le gouvernement local, en assurant que "personne n’a été blessé". Selon des médias locaux, qui ont diffusé des images d’une grande flamme et d’un panache de fumée noire s’élevant vers le ciel, l’attaque a visé un dépôt de gaz liquéfié près d’une usine chimique.
En outre, dans la région de Saratov, située à environ 700 kilomètres au sud-est de Moscou et à quelque 500 kilomètres de la frontière ukrainienne, "deux entreprises industrielles ont été endommagées" à la suite d’une...
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14/01 - "Prenons la mesure de la nocivité du pouvoir algérien" : nos lecteurs réagissent à l’actualité
Islamisme : la peur a changé de camp
René Andron, Marseille (Bouches-du-Rhône)
Notre société est objectivement gangrenée par l’islamisme, ce n’est pas faire le jeu du populisme que de le dire quand la population ordinaire n’ose plus échanger sur le sujet dans l’espace public par peur de représailles, quand les forces de l’ordre se dissimulent pour éviter que leurs familles ou eux-mêmes ne soient menacés, quand les limites du vivre-ensemble sont testées chaque jour. Le racolage opportuniste des populistes de "gauche" et la lâcheté des élites les rendent coupables devant l’Histoire. Je souhaite toutefois rendre hommage à la qualité des réflexions d’Abnousse Shalmani et d’Anne Rosencher dans L’Express. Je n’ai jamais pensé que l’extrême droite à la française apporterait une solution crédible à la montée de l’islamisme, mais il est grand temps que les démocrates regardent les choses en face, comme le font certains pays du nord de l’Europe car nous approchons d’un point de rupture. (Attentat contre Charlie Hebdo : ils ont tué Cabu et j’ai perdu ma voix, par Abnousse Shalmani, L’Express du 2 janvier.)Liberté pour Boualem Sansal !
Jean-François Capéran, Fouras (Charente-Maritime)
La qualité de vos articles, votre indépendance d’esprit, votre refus de rester inféodés aux idéologies en vogue me rassurent dans ma conviction de demeurer un lecteur fidèle de L’Express. J’en veux pour preuve encore cet entretien avec Pascal Bruckner sur le sort réservé à l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné dernièrement par le...
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14/01 - Réacteurs EPR : la Cour des comptes tire la sonnette d’alarme
Conception, financement, rentabilité… La Cour des comptes a appelé mardi 14 janvier l’Etat et EDF à lever les nombreuses "incertitudes" avant de poursuivre le vaste programme de construction de nouveaux réacteurs nucléaires EPR. Dans un rapport critique de 97 pages, la juridiction financière estime que "l’accumulation de risques et de contraintes pourrait conduire à un échec du programme d’EPR2", en rappelant que l’EPR de Flamanville en Normandie a été connecté au réseau électrique national 12 ans après la date prévue, le 21 décembre. "D’importantes réserves et incertitudes restent en effet à lever pour assurer la crédibilité du programme" d’EPR2, une version optimisée de l’EPR, souligne-t-elle.
Après un chantier émaillé de déboires et aléas techniques, les coûts du réacteur Flamanville 3 ont explosé par rapport au devis initial de 3,3 milliards d’euros. Selon la Cour des comptes, EDF estime aujourd’hui le coût total du projet à 19,3 milliards en euros de 2015, soit 22,6 milliards d’euros de 2023, "coût de financement compris". "En réalité, le coût total à terminaison de Flamanville 3 est plus élevé et atteint 20,4 milliards" en euros de 2015, "soit 23,7 milliards" en euros de 2023, a calculé la Cour des Comptes dans ce rapport consacré à la filière EPR, le réacteur de nouvelle génération aucœurr de la relance du nucléaire en France.
Cette réévaluation de 1,3 milliard par rapport à l’estimation dans son précédent rapport en 2020 (19,1 milliards en euros de 2015) tient compte d’ajustements dans le calcul de provisions...
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14/01 - Guerre à Gaza : un accord de trêve est tout proche, selon Joe Biden
Jamais depuis des semaines, l’espoir de conclure une trêve à Gaza n’avait été aussi fort, écrit le quotidien libanais L’Orient Le Jour. Après 15 mois de guerre, les négociations visant à libérer les 94 otages toujours retenus à Gaza, dont 34 sont morts selon l’armée, et à conclure un accord de trêve se sont intensifiées ces derniers jours. Les pourparlers de cessez-le-feu semblent prendre une nouvelle impulsion alors que des médiateurs font pression pour mettre fin aux combats et libérer les otages avant l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, note The New York Times.
Le président américain Joe Biden, qui passera la main dans une semaine à ce dernier, a affirmé ce lundi 13 janvier qu’un accord de trêve associé à une libération d’otages était "sur le point d’être conclu", basé sur une proposition américaine présentée il y a plusieurs mois. "Des progrès significatifs sur les derniers points de blocage" ont été accomplis en vue d’un accord, a déclaré à l’AFP une source proche des négociations. Une autre source indiquant, toujours à l’AFP, que le "dernier cycle" de négociations en vue d’une trêve devait débuter ce mardi au Qatar, en vue de "finaliser les derniers détails de l'accord". Un accord cette semaine ?
Lundi, l’émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a rencontré des émissaires de Joe Biden et de Donald Trump, ainsi qu’une délégation du Hamas pour discuter d’un accord de trêve. La Maison-Blanche a également indiqué que Joe Biden s’était entretenu avec Cheikh Tamim. "Nous sommes proches d’un accord et nous pouvons y...
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14/01 - Budget 2025 : quel calendrier pour la reprise des débats au Parlement ?
L’examen du projet de budget de l’Etat pour 2025 reprend ce mercredi 15 janvier au Sénat, au lendemain de la déclaration de politique générale du Premier ministre François Bayrou. Pourra-t-il être voté rapidement ? Quid du budget de la Sécurité sociale ? Le point sur la procédure.Où en est-on ?
Suspendu par la censure en décembre du gouvernement Barnier, l’examen du projet de budget de l’Etat pour 2025 - le projet de loi de finances (PLF) - va reprendre précisément là où il s’est arrêté au Parlement. Pour gagner du temps, le gouvernement a en effet opté pour cette option, excluant de fait l’hypothèse de repartir de zéro avec un autre projet, ce qui aurait nécessité plusieurs semaines supplémentaires de débats.
A ce stade, l’Assemblée nationale a rejeté le PLF en première lecture. Quant au Sénat, il a approuvé le volet des recettes et reprend cette semaine l’examen de la partie relative aux dépenses. Plusieurs "missions budgétaires" restent encore à l’agenda de la chambre haute, comme l’Outre-mer (mercredi 15 janvier), l’agriculture (vendredi 17 janvier) ou encore la défense (samedi 18 janvier).A quand une adoption ?
Le vote solennel sur l’ensemble du projet de budget de l’Etat est prévu le 23 janvier au Sénat, en première lecture. A partir de là, le gouvernement peut convoquer une commission mixte paritaire (CMP), réunion de sept sénateurs et sept députés chargés de proposer des ajustements pour aboutir à un texte de compromis.
S’ils y parviennent, la version de consensus serait ensuite soumise à un ultime vote des...
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14/01 - Propos d’Emmanuel Macron sur l’Afrique : le Burkina Faso s’indigne à son tour
Après le Tchad et le Sénégal, au tour du Burkina Faso de réagir aux propos tenus par Emmanuel Macron face aux ambassadeurs français il y a quelques jours. Le chef de la junte au pouvoir à Ouagadougou a estimé lundi 13 janvier que le président français avait "insulté tous les Africains", lors de propos où il dénonçait "l'ingratitude" de certains pays envers la France, suscitant la colère sur le continent.
"Je crois qu'on a oublié de nous dire merci. Ce n'est pas grave, ça viendra avec le temps. L'ingratitude, je suis bien placé pour le savoir, c'est une maladie non transmissible à l'homme", avait notamment déclaré le président français, la semaine dernière au sujet des interventions militaires françaises contre les jihadistes au Sahel.
"Il a insulté tous les Africains. (...) Voilà comment ce monsieur voit l'Afrique, voit les Africains. Nous ne sommes pas des humains à ses yeux", a réagi lundi le capitaine Ibrahim Traoré, lors d'une cérémonie de voeux.
Les relations entre le Burkina Faso et la France n'ont cessé de se dégrader depuis la prise de pouvoir par la force de ce capitaine de 36 ans, en septembre 2022. Le Burkina, comme ses voisins et alliés, le Mali et le Niger également gouvernés par des putschistes hostiles à Paris, ont obtenu entre 2022 et 2023 le départ des soldats français de leurs territoires. Les trois pays se sont parallèlement rapprochés de Moscou, tout comme la Centrafrique qui avait également exigé le départ des français en 2022."Les Africains doivent se réveiller"
La France a décidé de...
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14/01 - Comment Donald Trump a délocalisé la Maison-Blanche en Floride
Depuis de ssemaines, la vie politique des Etats-Unis s’est déplacée de Washington vers le sud, plus exactement en Floride, à Mar-a-Lago, le club de golf très select de Donald Trump. Comme à la cour de Versailles, c’est un défilé perpétuel de personnalités qui viennent le courtiser, demander un emploi, une faveur ou juste parader. Le club est "le Centre de l’Univers", a clamé sur les réseaux sociaux le futur président avec sa modestie habituelle. Mais pour une fois, il exagère à peine.
Un jour, on croise Mark Zuckerberg, le patron de Meta, à un dîner de gala ; le lendemain, Jeff Bezos, celui d’Amazon ; la dirigeante italienne Giorgia Meloni ; ou encore Justin Trudeau, le Premier ministre canadien, venu en catastrophe essayer de calmer le jeu après la menace d’une hausse des droits de douane. Elon Musk, lui, s’est carrément installé à demeure et papillonne partout. Rien que la semaine dernière, Donald Trump a accueilli un dîner de gouverneurs républicains, un groupe d’élus conservateurs du Congrès… "Tout le monde veut être copain avec moi", s’est-il vanté lors d’une conférence de presse. "Les grands patrons, les grands banquiers, ils m’appellent tous. Tout le contraire de 2016", conclut-il, ravi.
C’est aussi sous les ors du salon de thé de Mar-a-Lago qu’il a établi son quartier général et sélectionne les futurs membres de son équipe. On lui concocte des listes de noms et lorsqu’un candidat retient son attention, on lui projette sur grand écran des vidéos de ses apparitions à la télé. Tout ministre doit être...
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14/01 - Santé mentale des jeunes : les smartphones sont-ils coupables ? Ces évolutions qui interrogent
Les smartphones et les réseaux sociaux sont-ils responsables d'une véritable crise de la santé mentale chez les adolescents? La question divise la communauté scientifique. En 2017 dans iGen, Jean Twenge, professeure en psychologie à l'université San Diego et spécialiste des différences entre les générations, avait été la première à alerter sur un lien entre "la pire crise de santé mentale depuis des décennies" aux Etats-Unis et l'avènement des smartphones. Mais le débat a pris une dimension internationale avec la publication en anglais du best-seller Génération anxieuse, paru en anglais l'année dernière et aujourd'hui traduit par les éditions Les Arènes.
Son auteur, Jonathan Haidt, est un célèbre psychologue social et professeur à la New York University. Selon lui, les jeunes de la génération Z sont les "cobayes d'une éducation totalement inédite", marquée par l'avénement des smartphones et des réseaux sociaux. Une mutation majeure qu'il a baptisée "le Grand Recâblage de l'enfance". Pour l'universitaire, le début des années 2010 a marqué un véritable tournant, avec la généralisation de téléphones comme l'iPhone disposant d'Internet à haut débit, de caméras frontales et d'Instagram, acheté par Facebook en 2012.Le tournant du début des années 2010.
Pour Jonathan Haidt, alors que les données en matière de santé mentale sont restés stables dans les années 1990 et 2000, les années 2010 ont vu une détérioration alarmante chez les jeunes Américains. Selon une enquête menée une fois par an par le gouvernement des Etats-Unis,...
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14/01 - Retraites : il n’y aura "pas de suspension" de la réforme mais une renégociation sur trois mois
C’est le grand jour pour François Bayrou. Le Premier ministre doit prononcer sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale à 15 heures cet après-midi. Après de longues tractations, avec la gauche notamment, il est surtout attendu sur le budget pour 2025 et la réforme des retraites, annonçant potentiellement sa suspension ou son gel. Contrairement à son prédécesseur, qui s’était rapproché du Rassemblement national pour éviter la censure, François Bayrou, lui, mise sur la gauche non mélenchoniste. Mais il doit prendre garde à ne pas braquer ses alliés LR et même macronistes, qui haussent le ton face à un possible retour en arrière sur les retraites.
Les infos à retenir
⇒ Le Premier ministre prononcera à 15 heures sa déclaration de politique générale
⇒ Il n'y aura "pas de suspension" de la réforme des retraites, a fait savoir François Bayrou
⇒ Olivier Faure assurait mardi matin qu’un accord était "possible" avec le gouvernementRetraites : "pas de suspension" de la réforme mais une renégociation sur trois mois
Il n'y aura "ni suspension ni abrogation" de la réforme des retraites mais une renégociation pendant trois mois environ, soit avant un nouveau changement de classe d'âge pour le départ à la retraite, a dit François Bayrou lors d'une réunion mardi matin à Matignon, selon plusieurs participants.
"Le date butoir pour obtenir un changement (de classe d'âge) c'était septembre, donc il faut que les partenaires sociaux aient terminé leurs travaux avant", soit "avant l'été" pour rendre "effectives"...
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14/01 - Alan Stivell : "Pour sauver le breton, la Bretagne doit accéder à l’autonomie"
"Stivell", le nom de scène qu’il s’est choisi, signifie "source jaillissante". Un pseudonyme parfait pour cet artiste qui a su réinscrire dans la modernité la musique bretonne. Un parcours qui le conduit aujourd'hui à réclamer des mesures politiques pour sauver la culture de sa région. Attention : entretien choc.
L’Express : Etes-vous plutôt optimiste ou plutôt pessimiste quant à l’avenir du breton?
Je dirais que la bouteille est à moitié vide et que l’on ne sait pas si elle va de nouveau se remplir. Certes, des milliers d’enfants et d’adultes apprennent cette langue ; certes, des dizaines de milliers de personnes participent à des festoù-noz ; certes, les prénoms bretons sont en vogue ; certes, des artistes comme Nolwenn Leroy ou moi-même avons rencontré un grand succès… Il y a donc eu des progrès incontestables et il faut s’en réjouir, d’autant qu’ils n’ont jamais été donnés, mais conquis par des militants. Mais cela suffit-il ? Ma réponse est "non" car le pronostic vital du breton reste engagé. Il n’a pas d’avenir s’il n’est pas utilisé dans l’administration, enseigné dans toutes les écoles, etc. Autrement dit : il doit devenir langue co-officielle. Et cela suppose aussi l’autonomie.
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Je vous croyais non pas autonomiste, mais indépendantiste…
Personnellement, je suis en effet favorable à une Europe fédérale dont la Bretagne serait l’un des Etats. Mais je suis avant tout démocrate et je sais que la perspective de voir une majorité me...
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14/01 - Politique économique : l’écran de fumée d’Emmanuel Macron
Depuis la dissolution qu’il a lui-même enclenchée, Emmanuel Macron essaie tant bien que mal d’exister sur les plans national et international. Le 10 janvier, le chef de l’Etat a convié à l’Elysée une trentaine de grands chefs d’entreprise pour un déjeuner. Une rencontre organisée en amont du Forum économique mondial à Davos.
Devant le PDG de Total, Patrick Pouyanné, le directeur général de L’Oréal, Nicolas Hieronimus, ou encore le patron de la Société générale, Slawomir Krupa, Emmanuel Macron a déroulé ses priorités en matière de politique économique de manière offensive. Or le président de la République ne peut l’ignorer : ce n’est pas lui qui détermine et conduit la politique de la nation, mais bien le gouvernement, comme le veut l’article 20 de la Constitution. Pas d’immixtion pour autant, jure-t-on du côté du Palais.Comment masquer la réalité
Tout un symbole. L’année dernière, Emmanuel Macron avait mené dans l’opulente station de ski suisse une opération promotion inattendue de la France auprès des argentiers de la planète. Les élections européennes étaient loin et il était encore maître de son destin. Cette année, le locataire de l’Elysée saute la parenthèse helvétique et tente, en amont, de faire passer quelques messages aux dirigeants du CAC 40. Charge à eux d’aller ensuite délivrer la bonne parole. A la manière d’un séminaire d’entreprise, le mot d’ordre était la cohésion. Le chef de l’Etat a invité ses interlocuteurs à resserrer les liens, tout en louant les bonnes performances économiques de l’Hexagone.
Un constat...
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14/01 - Trump contre les espions américains : le premier épisode de notre nouveau podcast L’Etat-Major
Pour ce premier épisode de L’Etat-Major, le nouveau podcast de L’Express consacré aux questions de défense, il semblait indispensable de parler de Donald Trump, redevenu depuis sa victoire en novembre dernier le président de la première puissance mondiale, les Etats-Unis. Depuis, les nominations se sont enchaînées avec, parmi les postes clés, celui de la direction du renseignement national (DNI), confié à Tulsi Gabbard. Elle a 43 ans, une longue chevelure noire avec une grande mèche blanche et elle possède un parcours atypique. Elle a servi dans l’armée américaine, puis elle a siégé à la Chambre des représentants comme démocrate.
Première élue fédérale avec l’hindouisme comme religion, cette Hawaïenne a d’autres particularités, comme ses sympathies complotistes pour deux tyrans : le Syrien Bachar el-Assad, auquel elle a rendu visite - et dont on sait que le régime est tombé récemment -, et le Russe Vladimir Poutine. Comme DNI, si sa nomination est confirmée au Congrès, Tulsi Gabbard va devoir briefer le président au quotidien sur les missions et les résultats des services. Elle devra aussi faire en sorte qu’il coopère du mieux possible. Mais sa véritable tâche est ailleurs : mettre ses services au pas. Donald Trump n’a aucune confiance dans les espions américains. Il compte sur cette fervente trumpiste pour qu’ils fassent ce que lui veut. Le monde du renseignement américain s’apprête à connaître de profondes turbulences.
Pour parler administration Trump et espionnage, Clément Daniez reçoit l’un des meilleurs...
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14/01 - Dassault Aviation et le Rafale : un modèle de performance français
Cette semaine, La Loupe a choisi de s’intéresser au fleuron tricolore de l’aéronautique, Dassault qui a récemment changé de direction. Dans cet épisode, on s’intéresse à l’une des plus grandes réussites du groupe : le Rafale. Avec l’éclairage de Béatrice Mathieu, grand reporter spécialiste de l’économie à L’Express.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation), Léa Bertrand (écriture) Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : Public Sénat, Le Site Info, TV5 Monde, INA
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : Nous sommes le 16 février 2015. Au Caire, dans les salons d’apparat du palais dʼel-Orouba, Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères français, et Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, retiennent leur souffle.
Abdel-Fattah al-Sissi, le président égyptien, vient d’annoncer le bombardement de plusieurs sites de la branche libyenne de lʼEtat islamique. Quelques jours plus tôt, le groupe terroriste avait diffusé une vidéo montrant la décapitation de 21 Egyptiens d’origine copte. C’est la première fois que l’Egypte confirme avoir mené des frappes aériennes contre Daech.
Quelques heures après l’attaque sur la Libye, le président égyptien signe un contrat avec les deux Français : Bercy devra fournir 24 Rafale à l’Egypte. Une vente historique, la...
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13/01 - Liban : Nawaf Salam, un juge international devenu Premier ministre
Nawaf Salam, nommé ce lundi 13 janvier Premier ministre du Liban, est un juge international et diplomate chevronné, qui a réussi à se faire une réputation loin des vicissitudes de la vie politique locale.
Le juge beyrouthin de 71 ans, issu d’une grande famille engagée en politique, occupait jusqu’à présent la fonction de président de la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire des Nations unies, à La Haye.
Ses partisans espèrent que sa nomination permettra de tourner la page de la domination du Hezbollah pro-iranien sur la vie politique du Liban et de changer le fonctionnement des institutions, en mettant en œuvre les grandes lignes annoncées par le président Joseph Aoun lors de son discours de serment. Le nouveau Premier ministre a obtenu le soutien de 84 députés sur un total de 128, mais n’a pas reçu les voix des députés du parti chiite pro-iranien Hezbollah et de son allié, le mouvement Amal, ce qui signifie que sa mission de former le gouvernement ne sera pas facile.
Nawaf Salam, qui apparaît rarement dans les médias, avait été proposé plusieurs fois par les députés opposés au Hezbollah. En 2007, le gouvernement de l’ancien Premier ministre Fouad Siniora, farouchement hostile au Hezbollah, l’avait nommé ambassadeur auprès de l'ONU en dehors du corps diplomatique.
En prêtant serment le 9 janvier, Nawaf Aoun avait promis d’ouvrir "une nouvelle ère", où l’Etat aurait "le monopole des armes", dans un message implicite au Hezbollah, sorti très affaibli de la dernière guerre...
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13/01 - L’Iran et la stratégie des otages : l’Europe est-elle condamnée à l’impuissance ?
Le nom du troisième otage français à Téhéran a été révélé. Dans un entretien à France Inter diffusé ce 13 janvier, Olivier Grondeau, arrêté en octobre 2022 lors d'un voyage touristique, confie son désarroi alors qu'il purge une peine pour "espionnage". Deux autres Français, Cécile Kohler et Jacques Paris, sont aussi détenus depuis 2022. Ce ne sont pas les premiers à être utilisés comme monnaie d'échange par le régime de Téhéran, qui a fait, dès son avènement en 1979, de la "diplomatie" des otages un des éléments essentiels de sa stratégie de déstabilisation.
Le 10 janvier, le quai d’Orsay appelait Téhéran à libérer tous les ressortissants français pris en otage par la République islamique, tout en déconseillant formellement de se rendre dans le pays. Si Olivier Grondeau sort du silence, c'est aussi que les moyens d'action officiels sont limités. A une semaine de l'investiture de Donald Trump - qui risque probablement de choisir de mettre la pression maximale -, les Iraniens sont attentifs à conserver tous les moyens de pression qui leurs restent. Car dans les faits, les Européens ont aujourd'hui très peu de leviers pour faire libérer leurs otages.
Cette stratégie n’a que des avantages pour Téhéran. D’abord, récupérer la main sur des Iraniens emprisonnés en Europe. Sans cette monnaie d’échange, nombre d’Iraniens proches du régime seraient toujours dans des geôles du Vieux Continent. L'Iran avait annoncé la libération de Mohammed Abedini, un Iranien arrêté en Italie, quatre jours après la libération de la journaliste...
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13/01 - "La suite du quinquennat se joue mardi" : François Bayrou, l’heure de vérité face au Parlement
Le téléphone de Laurent Wauquiez a cessé de sonner. Le patron des députés de la Droite Républicaine (DR) n’a pas échangé avec François Bayrou depuis la formation du gouvernement. L’élu de Haute-Loire a un défaut. Il n’appartient pas au Parti socialiste, que l’exécutif cherche à amadouer pour échapper à la censure. Il s’est donc rappelé au bon souvenir du Béarnais, à la veille de sa très attendue déclaration de politique générale (DPG).
Dans un entretien au Parisien, il met en garde le Premier ministre contre toute suspension de la réforme des retraites "sans scénario alternatif" et l’appelle à engager une baisse de la dépense publique. "Je ne voterai pas un budget avec de nouvelles hausses d’impôts", assure l’ancien ministre. En septembre, il savait que Michel Barnier souhaitait augmenter la fiscalité quand il a refusé de s’installer à Bercy. La droite a perdu depuis Matignon, le brouillard l’enveloppe.
Bruno Retailleau y voit à peine plus clair. Le ministre de l’Intérieur a adressé une note à François Bayrou pour lui rappeler ses priorités. Lui aussi prêtera une oreille attentive au discours du Premier ministre mardi. Dans leurs conversations privées, le maire de Pau se montre ouvert aux doléances du locataire de Beauvau. En public, il est plus évasif sur la feuille de route de son ministre. Quelle sera sa latitude d’action ? "La DPG sera un moment fondateur, admet un fidèle du Vendéen. La négociation avait été plus claire avec Michel Barnier. Là, le contexte est plus flou dans la mesure où Bayrou est une émanation du...
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13/01 - IA : ces nouvelles restrictions américaines qui rendent la Chine furieuse
C’est l’une des dernières charges de l’administration Biden contre Pékin. Le gouvernement américain a présenté ce lundi 13 janvier un cadre de nouvelles règles sur l’exportation des technologies d’intelligence artificielle (IA), pour à la fois faciliter les ventes aux pays alliés et empêcher ses adversaires comme la Chine d’avoir accès aux dernières innovations.
"Les Etats-Unis sont aujourd’hui les premiers au monde en matière d’IA, qu’il s’agisse du développement de l’IA ou de la conception de puces spécialisées dans l’IA, et il est essentiel qu’ils le restent", a déclaré Gina Raimondo, la ministre du Commerce, lors d’un briefing à la presse. "Pour gérer ces risques très réels pour la sécurité nationale, il faut tenir compte de l’évolution de la technologie de l’IA, des capacités de nos adversaires, et du désir de nos alliés de profiter des avantages de cette technologie", a développé celle qui avait déjà dévoilé en octobre 2023 des restrictions à l’exportation des puces les plus performantes vers la Chine, notamment les composants utilisés pour l’IA, pour empêcher leur utilisation par Pékin à des fins militaires.
Les nouvelles règles présentées ce lundi "compliquent la tâche de nos concurrents, qui passent par la contrebande et les connexions à distance pour échapper à nos contrôles à l’export", a souligné Jake Sullivan, conseiller pour la sécurité nationale, ajoutant qu'"elles incitent nos amis et partenaires du monde entier à faire appel à des fournisseurs de confiance pour l’IA avancée".
"Entre de mauvaises mains, les...
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13/01 - Ces inquiétantes similitudes entre Donald Trump et Vladimir Poutine, par Thierry Wolton
La fascination de Donald Trump pour les régimes forts est connue. On sait aussi, depuis la tentative d’insurrection du Sénat, le 6 janvier 2020, son attachement au processus démocratique ténu. On sait encore que les intérêts américains priment sur tout autre dans la manière dont il conçoit les rapports de Washington avec le reste du monde. Pour ces raisons, notamment, Poutine n’est pas à ses yeux le terrible "bag guy" que dénonce l’Europe. Le dictateur russe ne menace pas directement l’hégémonie américaine sur le monde puisqu’il laisse ce rôle à son allié Xi Jinping. On trouve même chez Trump de la fascination pour cet ancien agent du KGB aux manières fortes qui lui plaisent.
En ces temps où le modèle démocratique est plus que jamais contesté de l’intérieur (poids des extrêmes et populisme) comme de l’extérieur (flux migratoire et extensions des dictatures à l’échelle planétaire), le système russe tel qu’il fonctionne, dirigé d’une main de fer par Vladimir Poutine, apparaît d’une stabilité enviable. L’exemplarité ne saurait toutefois être reconnue ouvertement par le nouveau locataire de la Maison-Blanche alors que ses manières, telles qu’elles s’annoncent, paraissent très "poutiniennes".Les géants de la tech, nouveaux oligarques ?
En entrant au Kremlin, en l’an 2000, Vladimir Poutine ne disposait pas des mêmes pouvoirs absolus qu’aujourd’hui. Il les a taillés à sa mesure, en premier lieu en imposant son ordre à ses seuls vrais concurrents : les oligarques qui s’étaient partagé les immenses richesses minières et...
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13/01 - Le D-Day, une inspiration pour la Chine ? Le nouveau projet de Pékin pour envahir Taïwan
2024 avait marqué une nette intensification de la pression mise par la Chine sur Taïwan, entre survols toujours plus nombreux de l’île par des avions militaires de l’armée de Pékin, exercices à grande échelle et déclarations menaçantes. 2025 semble déjà suivre le même chemin, à en croire les déclarations de Xi Jinping lors de ses vœux au peuple chinois pour la nouvelle année. "Les Chinois des deux côtés du détroit de Taïwan sont une seule famille. Personne ne peut rompre nos liens de sang et personne ne peut arrêter la tendance historique de la réunification de la mère patrie", a-t-il de nouveau scandé à la télévision nationale.
Mais au-delà des mots, des actes et des projets témoignent de la préparation toujours plus importante de la Chine pour une telle opération. Le média spécialisé Naval News rapporte ainsi la construction de tous nouveaux navires. Et plus particulièrement de larges barges, conçues très spécialement pour un assaut amphibie de l’île voisine. A l’avant de celles-ci, on retrouverait ainsi un pont de plus de 120 mètres de long, permettant le déploiement sur le sol de chars ou de véhicules motorisés, mais aussi de troupes au sol. A l’arrière, une plateforme permet à d’autres navires d’accoster et de décharger leur contenance.
L’inspiration de ces navires semble toute trouvée : les ports Mulburry, lors du débarquement allié sur les côtes de Normandie en 1944. Ces derniers avaient permis aux Alliés de pallier la difficulté extrême de conquérir l’un des grands ports en eau profonde tenus par les forces...
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13/01 - Malgré la crise économique, l’Allemagne a un avantage par rapport à la France, par Jean-François Copé
L’économie française a rarement été aussi déstabilisée qu’au cours des six derniers mois. Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, le CAC 40 a chuté de 7 %, la note souveraine du pays a été une nouvelle fois dégradée, le déficit public a atteint 6,1 % du PIB. Une dérive qui inquiète légitimement 90 % des Français, un niveau record depuis le Covid-19. En ce début d’année 2025, la France n’est cependant pas seule à affronter les turbulences. Tandis que, dans l’Hexagone, la crise politique menace de devenir économique, de l’autre côté du Rhin, c’est une crise économique qui a fait chuter la coalition menée par Scholz.
Renversé le 16 décembre 2024, le chancelier a payé le prix de la triple dépendance de l’économie allemande : énergétique, sécuritaire et commerciale. Ces relations, qui garantissaient encore récemment la prospérité de l’Allemagne dans une Europe en paix, sont devenues des contraintes majeures et exigent d’importants efforts pour s’en libérer. Sur le plan énergétique, après avoir renoncé au nucléaire, l’Allemagne a bâti sa compétitivité sur le gaz russe, bon marché et abondant, qui représentait jusqu’à 55 % de ses importations. Mais la guerre en Ukraine a bouleversé cet équilibre : ruptures d’approvisionnement et flambée des coûts ont frappé de plein fouet l’industrie allemande. Le débat sur un retour de l’atome, garant d’une souveraineté énergétique et de la stabilité des prix, refait aujourd’hui surface, soutenu par une partie de l’opinion publique et une droite plus pragmatique.
La sécurité constitue une autre...
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13/01 - "L’Assemblée nationale a bien changé" : François Bayrou face à des députés d’un nouveau genre
"Je veux d’abord exprimer mon émotion, car il y a longtemps que je n’ai pas pris la parole dans cette assemblée, que j’ai beaucoup aimée." Quelques minutes plus tard : "Ne vous mettez pas en colère les uns contre les autres ; de toutes les manières, les Français ne peuvent pas vous entendre : les micros sont coupés." Le 17 décembre, François Bayrou, qui prononcera mardi 14 janvier sa déclaration de politique générale, redécouvre l’Assemblée nationale. Le choc est rude, comme il l’avait été pour son prédécesseur, Michel Barnier, même âge. L’une de ses dernières scènes parlementaires, le 4 décembre, ne fut pas la moins marquante : alors qu’il rend hommage à la mémoire d’un ancien élu, une députée de La France insoumise lance "On s’en fout". "Il m’arrive de penser comme vous que cette Assemblée nationale a bien changé", lâche celui qui va être censuré.
Dans une note intitulée "La fièvre parlementaire : ce monde où l’on catche !" (étude complète disponible sur www.cepremap.fr/), trois chercheurs, Yann Algan (HEC), Thomas Renault (Paris I) et Hugo Subtil (Zurich) étudient l’ensemble des discours en séance plénière dans l’Hémicycle de 2007 au 9 juin 2024, jour de la dissolution – soit quelque 2 millions d’interventions – en recourant à l’intelligence artificielle. Ils en tirent une conclusion majeure, et inquiétante : "la désinstitutionnalisation de l’Assemblée nationale" est en marche. François Bayrou, plus que beaucoup d’autres, avait théorisé la nécessité que le débat se déroule dans l’Hémicycle pour éviter qu’il n’éclate...
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13/01 - De la suspension au statu quo, la réforme des retraites divise toujours
Votée en 2023, la réforme des retraites suscite toujours des débats, et son maintien ou non pourrait être déterminant pour le gouvernement de François Bayrou. Alors que l’ex-Premier ministre Michel Barnier refusait toute évolution, François Bayrou a rouvert le dialogue, proposant une concertation de "neuf mois" - avant d’évoquer plutôt "six" - pour "reprendre" la réforme, sans stopper sa mise en œuvre et sans compromettre l’équilibre financier du système.
Certains partis et partenaires sociaux réclament néanmoins sa suspension, ou un gel, voire une abrogation. Interviewée sur France 2 samedi matin, la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas (LR), a affirmé "qu’aujourd’hui tout (était) sur la table". "Toutes les demandes ont été entendues", mais "il faut trouver le chemin qui permette de ne pas dégrader les finances publiques et même de les améliorer", a-t-elle dit. L’Express fait le point. Demande d’abrogation
Des socialistes aux insoumis, la gauche et l’ensemble des grandes organisations syndicales, demandent toujours l’abrogation de la mesure phare de la réforme des retraites de 2023, qui décale progressivement l’âge légal de départ de 62 à 64 ans. A la sortie d’une réunion de travail mercredi dernier à Bercy, menée par le ministre de l’Économie Éric Lombard, la cheffe des écologistes, Marine Tondelier a ainsi déclaré que "l’abrogation de la réforme des retraites est une condition nécessaire".
La CGT, par la voix de sa secrétaire générale, Sophie Binet, a également donné sa position en faveur de...
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13/01 - Epargne : la start-up allemande Trade Republic fait coup double en France
Trade Republic, la start-up allemande dotée d’un agrément bancaire depuis un an, lance une offre alléchante sur le marché français. "La France est notre deuxième marché le plus important, avec 1 million de clients", mentionne Matthias Baccino, directeur des marchés européens de la fintech, qui revendique 8 millions de clients en Europe. En se dotant d’une succursale française, la société peut désormais proposer un compte courant, avec un Iban français. Ce compte versera à ses clients une rémunération égale au taux de dépôt de la BCE, soit 3 % actuellement.
"Ce système hybride fonctionne grâce au dépôt des encours non utilisés à la Banque centrale et à l’utilisation d’un fonds monétaire dédié, piloté par BlackRock", explique Matthias Baccino. Autre nouveauté : le lancement d’un Plan d’épargne en actions (PEA), sans frais. Spécificité française, cette enveloppe est rarement proposée par des acteurs d’origine étrangère. Il sera possible d’y instaurer des versements programmés, pour investir en actions ou en ETF.
Toutefois, dans un premier temps, les clients ne pourront pas bénéficier du fractionnement des titres, l’une des spécificités de Trade Republic. "Une loi a été passée pour le permettre mais il faut encore attendre que l’administration publie l’ordonnance la rendant applicable, ce que nous espérons pour le mois de juin", précise le dirigeant. Ce PEA sera exempté de droits de garde. Quant aux frais de transaction, ils se monteront à 1 euro par ordre, quel qu’en soit le...
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13/01 - Le ministre des Transports visé par une enquête pour détournement de fonds publics
Le ministre des Transports Philippe Tabarot est visé par une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts à la suite d’un signalement de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) en juillet 2021, a indiqué lundi 13 janvier une source judiciaire, confirmant une information du Monde.
Cette enquête, ouverte également pour recel de ces deux infractions par le Parquet national financier (PNF), porte sur les postes occupés par Philippe Tabarot au sein du groupement d’intérêt public (GIP) touristique et culturel puis à la communication pour la commune du Cannet (Alpes-Maritimes) entre 2018 et 2020. Cette ville de 40 000 habitants a été dirigée entre 1995 et 2017 par sa sœur, la députée LR Michèle Tabarot.
"Une perquisition a eu lieu le 30 novembre 2022 au domicile de Philippe Tabarot et dans les locaux de la mairie du Cannet et du GIP du Cannet", a ajouté la source judiciaire. "L’enquête préliminaire est toujours en cours", a-t-elle précisé.137 872 euros nets en 2019
Selon la déclaration d’intérêts enregistrée le 30 novembre 2020 et consultée par Le Monde, Philippe Tabarot a été directeur du GIP d’avril 2018 à juillet 2020 et a touché pour ce poste 82 473 euros net en 2019, soit près de 6 900 euros par mois. Puis il était rémunéré 17 997 euros net entre août et novembre 2020, soit près de 4 500 euros par mois, en tant que chargé de mission de ce GIP pour le développement touristique et culturel de la ville du Cannet.
Parallèlement, en 2019, il était...
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13/01 - Conférences TED : pourquoi la magie n’opère plus, par Julia de Funès
Rond rouge, poursuite lumineuse, salle obscure, micro-casque, gestuelle maîtrisée, quelques anecdotes saupoudrées d’humour sur fond de storytelling positif : voici le tableau devenu emblématique des conférences TED et TEDx. Dix-huit minutes, pas une de plus. Au-delà, les neuroscientifiques les plus affûtés le certifient, l’attention du public vacille et s’éparpille. A l’origine, ce format de conférence était une bouffée d’air frais dans l’univers souvent compassé de la prise de parole publique. Pourtant, aujourd’hui, le charme se dissipe. Naguère pionnière, TED devient la répétition aveugle d’une chorégraphie sans originalité, la parodie fatiguée d’une époque qui se voulait moderne. Pourquoi ce qui semblait novateur hier nous apparaît-il aujourd’hui comme une mécanique usée ?
La démocratisation du format a joué un rôle. Les grandes conférences TED, vitrines internationales du talent oratoire, ont enfanté des TEDx, déclinaisons locales où chaque intervenant doit se plier à un code strict pour conserver le précieux label. Il ne s’agit plus seulement de diffuser au plus grand nombre des idées, mais de le faire "à la manière de". La forme prime sur le fond, le format devient formatage, le jeu le principal enjeu. Un format a l’avantage d’offrir une sécurité car il est bien plus facile de se réfugier derrière un rôle déjà écrit que de convoquer la totalité singulière de sa personne pour oser l’aventure d’être soi-même. Mais cette sécurité est trompeuse, car les rôles demandés forment avec le temps des canevas sournois dans...
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13/01 - Guerre en Ukraine : la Russie accuse Kiev d’avoir attaqué le gazoduc TurkStream
Volodymyr Zelensky s’est dit "prêt" dimanche soir à remettre à Pyongyang, en échange de soldats ukrainiens prisonniers en Russie, les deux soldats nord-coréens que Kiev dit avoir capturés dans la région russe de Koursk. "L’Ukraine est prête à remettre à Kim Jong-un ses soldats s’il peut organiser leur échange contre nos combattants qui sont détenus en Russie", a écrit le président ukrainien sur son compte X.
Kiev avait annoncé samedi avoir fait prisonniers deux soldats nord-coréens blessés dans la région de Koursk, où les forces ukrainiennes occupent plusieurs centaines de km2 depuis août dernier. Une affirmation que Moscou a refusé de commenter ce lundi 13 janvier : "Nous ne savons pas ce qui correspond à la réalité là-dedans", a balayé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Les infos à retenir
⇒ La Russie accuse l’Ukraine d’avoir attaqué des infrastructures du gazoduc TurkStream
⇒ Le Kremlin refuse de commenter la capture de deux soldats nord-coréens
⇒ L’armée russe revendique de nouvelles conquêtesLa Russie accuse l’Ukraine d’avoir attaqué des infrastructures du gazoduc TurkStream
La Russie a accusé lundi l’Ukraine d’avoir attaqué au drone une station de distribution de gaz du gazoduc TurkStream, seule voie d’acheminement du gaz russe vers l’Europe depuis l’arrêt au 1er janvier du transit via le territoire ukrainien. "Le régime de Kiev a tenté d’attaquer avec neuf drones une station de distribution de gaz du gazoduc TurkStream dans la région de Krasnodar (sud-ouest de la Russie), "afin de faire suspendre les...
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13/01 - Le voile "discriminant à l’embauche" ? Des universitaires réagissent à une étude jugée "biaisée"
"Une recherche prouve que le port du voile est un facteur discriminant à l’embauche". Ce titre qui claque comme une vérité définitive et dénonce l’injustice qui frapperait certaines de nos concitoyennes a été repris par tous les médias, du Nouvel Obs à CNews. Mais cette recherche prouve-t-elle bien ce qu’elle annonce ?
Sous le nom intimidant de "Rapport d’étude : discrimination à l'embauche des femmes voilées en France : un test sur l’accès à l’apprentissage" et derrière une dénomination faussement officielle pour mieux impressionner ("Observatoire national des discriminations et de l’égalité dans le supérieur"), quatre chercheurs, Denis Anne, Amynata Bagayoko, Sylvain Chareyron et Yannick L'Horty, rattachés à l’université Gustave-Eiffel, ont diffusé le 9 décembre un travail académique mettant en avant que le port de voile diminue drastiquement les chances de décrocher un contrat d’apprentissage.
L’enquête de ces économistes a consisté à procéder à un testing, selon une méthode largement pratiquée dans d’autres disciplines (sociologie ou sciences de gestion), à savoir l’envoi de CV d’étudiantes en première année de BTS de comptabilité, voilées et non voilées, à 2 000 entreprises tirées au sort. Après analyse des retours, ces chercheurs concluent que le port d'un voile "abaisse de plus de 80 % les chances de recevoir une réponse positive". Le public ne peut que s’émouvoir et dénoncer une discrimination.
Pour autant, la lecture du document révèle de nombreuses anomalies. En premier lieu, le nombre de CV est faible et les...
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13/01 - Livres : les ambivalences du Maroc vues par Leïla Slimani et Mahi Binebine
Le Maroc qui rit et le Maroc qui pleure, le Maroc de la lumière et de l’hospitalité et celui des obscurantismes et de la violence étatique… Ce sont bien ces deux pans qui traversent les très beaux romans d’inspiration familiale de Mahi Binebine et de Leïla Slimani dont les titres se répondent étrangement, La nuit nous emportera (Robert Laffont) pour le premier et J’emporterai le feu (Gallimard, le 23 janvier) pour la deuxième.
Commençons par le Marocain Mahi Binebine, peintre et sculpteur réputé, qui évoquait déjà la figure de son frère Aziz croupissant dans la prison de Tazmamart, dans le récit consacré à son père, Le Fou du roi (le bouffon d’Hassan II) en 2017. Cette fois-ci, il en fait le personnage principal, ou tout du moins le grand absent, lorsque après la tentative de putsch militaire de 1971 contre le roi, Abel, le grand frère adoré du narrateur Sami et cadet de l’armée, est envoyé dans la prison de Kénitra avant de disparaître des registres. Propulsant sa mère, Mamaya, dans un désespoir profond et une attente sans fin : Mamaya ne cessera d’aller toutes les semaines sur l’esplanade du pénitencier et de mettre de la nourriture de côté pour son aîné. Le père s’étant volatilisé, c’est à cette mère courage qu’il faut assumer tout : les errances de sa propre mère, la redoutable "Maman-du-bled", veuve d’un capitaine "ayant pactisé avec le diable" (soit les Français), et la pitance de ses cinq enfants, le tout narré par Mahi Binebine avec une belle gouaille et une formidable sensibilité…
Il est aussi question de...
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13/01 - Guerre en Ukraine : pour les soldats nord-coréens, le suicide plutôt que la capture ?
Si la Russie tente toujours de le dissimuler, la présence de soldats nord-coréens en Ukraine, aux côtés des troupes russes, ne fait plus de doute. Inévitablement, l’armée de Pyongyang subit des pertes. Selon un député sud-coréen, citant le service de renseignement de Séoul, près de 300 soldats nord-coréens ont été tués sur les milliers déployés par Pyongyang en Russie pour soutenir sa guerre contre l’Ukraine.
"Les estimations indiquent que le nombre de victimes dans les rangs des forces nord-coréennes a dépassé 3 000, dont environ 300 morts et 2 700 blessés", a déclaré Lee Seong-kweun à des journalistes, après un briefing du service de renseignement sud-coréen (NIS). En décembre, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait dit que près de 3 000 soldats nord-coréens avaient été "tués ou blessés" sur place, tandis que Séoul avait avancé le chiffre de 1 000.
"Des notes retrouvées sur des soldats morts indiquent que les autorités nord-coréennes ont fait pression sur eux pour qu’ils se suicident", y compris en se faisant "exploser avant la capture", a poursuivi ce lundi 13 janvier Lee Seong-kweun, membre de la commission du renseignement au Parlement. Au total, selon les estimations des renseignements sud-coréens, pas moins de 12 000 soldats auraient été déployés pour combattre l’Ukraine.
Egalement lundi, les forces spéciales ukrainiennes ont fait savoir sur la messagerie Telegram qu'elles avaient tué "17 soldats nord-coréens" et qu'un 18e s'était "fait sauter avec une grenade" lors d'un "assaut" mené par ces...
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13/01 - Tensions avec Alger : cet accord sur les visas que Gérald Darmanin veut "supprimer"
Gérald Darmanin a annoncé dimanche 12 janvier sur LCI vouloir "supprimer" l’accord intergouvernemental franco-algérien de 2013 qui permet à la nomenklatura algérienne de se rendre en France sans visa, dans le contexte d’aggravation des tensions entre les deux pays. "Il y a un accord de 2013 qui est un accord gouvernemental qui permet à ceux qui ont un passeport officiel, un passeport diplomatique algérien, il y en a des milliers", de "venir en France sans visa pour pouvoir circuler librement", a précisé le ministre de la Justice.
"Toucher les dirigeants ou la plupart des dirigeants algériens qui ont la position de décision d’humiliation, comme l’a évoqué le ministre de l’Intérieur (Bruno Retailleau), ça me paraît plus intelligent, plus efficace et ça peut se faire très rapidement", a développé le garde des Sceaux. "Il faut supprimer cette facilité", a-t-il affirmé.
Tensions France/Algérie : @GDarmanin appelle à revenir sur l'accord de 2013 permettant aux tenants d'un passeport diplomatique algérien de circuler en France sans visa.
"Il faut supprimer cette facilité", demande le garde des Sceaux.
▶️ avec @DariusRochebin pic.twitter.com/NIlfZdWXhh— LCI (@LCI) January 12, 2025
Cette "mesure de rétorsion" ne toucherait pas "les 10% de nos compatriotes qui ont des liens de sang, de sol, de culture, y compris les Pieds-Noirs", a ajouté Gérald Darmanin."Un moment très critique"
Les relations entre l’Algérie et la France, déjà tumultueuses, se sont envenimées ces derniers jours avec...
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13/01 - Stéphane Boujnah : "À Bruxelles, certaines discussions me font penser aux réunions des Alcooliques Anonymes"
"Se reposer ou être libre : il faut choisir". Dans la préface du livre célébrant les 25 ans d’Euronext (Editions Télémaque), Stéphane Boujnah, son président depuis 2015, reprend à son compte le mot de Thucydide pour expliquer la réussite de la première plateforme boursière de la zone euro. Cet ancien banquier tout terrain, passé par Credit Suisse, Deutsche Bank ou Santander, était venu à L’Express parler des sept Bourses qu’il pilote : Paris, Dublin, Oslo, Milan, Amsterdam, Bruxelles et Lisbonne. L’actualité française a pris le dessus. Car Stéphane Boujnah est aussi – surtout ? - un animal politique.
Fils d’un ouvrier et d’une institutrice, cofondateur de SOS Racisme en 1984, ancien conseiller de Dominique Strauss-Kahn à Bercy, membre du Parti socialiste jusqu’en 2013, ce "social libéral", comme il se définit, porte un regard noir sur la tournure actuelle du débat autour des retraites, qui escamote la seule question qui vaille selon lui : celle de la capitalisation.
L’Express : Pour s’attirer les bonnes grâces d’une partie de la gauche, et éviter la censure, le gouvernement Bayrou rouvre le débat sur les retraites. Eric Lombard, le ministre de l’Economie, affirme que tout est sur la table, y compris l’âge légal de départ porté à 64 ans par la réforme de 2023. Pourquoi n’entend-on jamais parler d’un autre sujet : l’épargne retraite de long terme, autrement dit la capitalisation, qui pourrait être investie dans les entreprises françaises, voire européennes ?
Stéphane Boujnah : C’est un paradoxe qu’a parfaitement...
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13/01 - Incendies à Los Angeles : le bilan grimpe à 24 morts, des vents violents attendus
Six jours après le début des incendies qui ravagent Los Angeles, le bilan s’est encore alourdi dimanche 12 janvier, passant à au moins 24 morts, selon le service de médecine légale du comté de Los Angeles. Celui-ci a publié une liste des victimes, dont huit sont mortes en raison du feu de Pacific Palisades et 16 en raison du foyer d’Eaton.
Le shérif du comté de Los Angeles, Robert G. Luna, a déclaré que son bureau avait reçu "des dizaines et des dizaines" de signalements de personnes disparues. Les autorités affirment néanmoins qu’elles ne sont pas encore en mesure de pouvoir évaluer le nombre réel de morts. Selon les images diffusées dans les médias américains, dont la chaîne CNN, les lotissements où l’incendie est passé ne sont plus que des tas de cendres et de débris. "De nombreuses zones ont toujours l’air d’avoir été bombardées", a constaté le shérif du comté de Los Angeles Robert Luna. @lexpress
🔴 Los Angeles fait face à l’un des pires incendies de son histoire. Le point sur la situation. #LA #LosAngeles #news #sinformersurtiktok #apprendreavectiktok ♬ original sound - L’Express <script async src="https://www.tiktok.com/embed.js"></script>Vents violents attendus
Les pompiers sont dans une phase critique de leur lutte contre les flammes. Les équipes font état de progrès, mais les autorités affirment que la menace d’incendie restera très élevée en raison du retour des vents dangereux cette semaine. Après une courte accalmie, les vents chauds et secs devraient regagner en puissance...
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13/01 - DJI, le géant chinois des drones que les Etats-Unis détestent
Le bourdonnement des drones en vol est devenu un bruit connu dans le monde entier. Aux Etats-Unis, il pourrait cependant se faire plus rare. Début janvier, le gouvernement américain a annoncé qu’il lançait une consultation publique, qui pourrait mener à l’interdiction de la vente de drones commerciaux ou de pièces détachées provenant de Chine ou de Russie. Cette menace ne vient pas de nulle part : le département américain du commerce estime que des "adversaires" peuvent accéder à distance à ces drones, posant de multiples risques sécuritaires.
La consultation ne le dit pas, mais l’acteur qui souffrirait le plus d’une telle interdiction est DJI. Le fabricant de drones, implanté à Shenzhen, dans le sud de la Chine, est le leader mondial incontesté pour les appareils civils. Le groupe de recherche BCC Research indique que DJI représente 70 % des ventes mondiales de drones, et le MIT Technology Review estime, lui, que le fabricant est à l’origine de 90 % des machines civiles vendues dans le monde. Parmi les quelques rares concurrents encore en activité, le français Parrot arrive à sortir son épingle du jeu, mais est largement derrière DJI en termes de ventes : en 2021, il ne représentait que 2,5 % des ventes mondiales.Le "Apple du drone"
Ce quasi-monopole prend place dans une industrie en pleine croissance. Selon BCC Research, le marché du drone civil qui représentait 30,4 milliards de dollars en 2023 doublera d’ici 2029. Loin de n’être utilisés que par une poignée d’amateurs de photographies, ces...
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13/01 - Drogue : le plan de Gérald Darmanin contre "les cent plus gros narcotrafiquants"
Isoler dans "une prison de haute sécurité", à l’été, les "cent plus gros narcotrafiquants" qui poursuivent leur activité criminelle depuis leur cellule : c’est la mesure annoncée dimanche 12 janvier sur LCI par le ministre de la Justice Gérald Darmanin. "Nous allons prendre une prison française, on va la vider des personnes qui y sont et on y mettra, puisqu’on l’aura totalement isolée, totalement sécurisée, avec des agents pénitentiaires particulièrement formés, anonymisés", les "cent plus gros narcotrafiquants", a développé le garde des Sceaux, sans préciser quel serait cet établissement pénitentiaire. "On va montrer que quand on est en prison et qu’on est un narcotrafiquant on ne peut pas téléphoner et on ne peut pas avoir une vie agréable", a-t-il ajouté.
Le ministre, qui a fait de la lutte contre le narcotrafic une de ses priorités depuis son arrivée le 23 décembre place Vendôme, entend "taper très fort" contre cette "menace de sécurité intérieure". "Il faut faire contre la drogue ce qu’on a fait contre le terrorisme et qui a fonctionné même s’il y a encore des attentats", a-t-il ajouté, rappelant que "la France (avait) su se doter d’armes extrêmement fortes judiciaires, administratives contre le terrorisme". "Il faut tout changer dans la lutte contre le trafic de stupéfiants", a estimé le garde des Sceaux qui fut ministre de ’'Intérieur de juillet 2020 à septembre 2024.La mixité "ne marche pas"
"Aujourd’hui, on isole certains trafiquants parmi d’autres détenus et on voit bien que ça ne marche pas, ce système...
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13/01 - L’immigration, ingrédient clef du succès de la tech américaine
La nomination de l’investisseur Sriram Krishnan au poste de conseiller à la Maison-Blanche sur l’intelligence artificielle a fait se déchaîner le courant "America First". Isolationnistes et anti-immigration, ses partisans ont immédiatement ressorti un tweet où le nouvel expert de Donald Trump demandait de lever toutes les restrictions à l’immigration qualifiée. Ignorant que la frontière de la productivité est tirée par un nombre réduit de personnes. Celles qui vont faire des découvertes scientifiques de rupture, créer ou rejoindre des entreprises à croissance rapide, s’impliquer dans le gouvernement ou la haute administration d’un pays.
Ces talents sont plus mobiles que jamais. Avec la généralisation de l’enseignement supérieur, le diplôme devient un indicateur insuffisant pour juger de la capacité d’une personne à contribuer à la croissance économique d’un pays. L’appétence pour le risque, le goût de l’effort, la remise en question du statu quo sont des caractéristiques au moins aussi importantes que la stricte performance académique.
C’est là où le débat s’est cristallisé aux Etats-Unis. Des professeurs d’informatique d’universités américaines ont pointé que même leurs très bons étudiants faisaient face à un marché du travail complexe. Et se sont vus répondre par des entrepreneurs comme Vivek Ramaswamy, chargé du département de l’Efficacité gouvernemental au côté d’Elon Musk, que la culture de l’excellence apportée par les migrants d’Asie de l’Est et du Sud-Est conduirait leurs enfants à davantage contribuer à la...
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13/01 - Eric Trappier à la tête de Dassault : les coulisses d’un changement d’ère
Cette semaine, La Loupe a choisi de s’intéresser au fleuron tricolore de l’aéronautique, Dassault qui a récemment changé de direction. Une réorganisation discrète de pouvoir pour une entreprise qui n’a eu que quatre patrons en près d’un siècle. Dans cet épisode, Béatrice Mathieu, grand reporter spécialiste de l’économie à L’Express, nous raconte les dessous de cette passation de pouvoirs inédite.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation), Léa Bertrand (écriture) Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : France 5, Europe 1, Télé Loisirs, Le Monde
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : Pour débuter notre série, je vous emmène au 9 Rond-Point des Champs-Elysées à Paris. C’est ici qu’on entre au cœur de l’empire Dassault. Il faut pousser les grilles en fer forgé, grimper quelques marches en pierre. Nous voilà dans le salon d’entrée de l’hôtel d’Espeyran.
Au mur, on aperçoit lʼun des derniers exemplaires de l’hélice "Eclair", première invention en 1916 de Marcel Dassault, le fondateur du groupe. En dessous, son portrait aligné avec ceux de ses fils, Claude et Serge, et celui de lʼun de ses petits-fils, Olivier.
On trouve aussi beaucoup de photos d’avions. Des clichés dʼOlivier Dassault dans lʼune des salles de travail. Si on marche un...
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13/01 - Grippe aviaire : comment le monde se prépare à affronter une pandémie
Pile, une pandémie. Face, la menace disparaît. La pièce est jetée en l’air, et bien malin qui pourrait prédire de quel côté elle retombera. Le virus de la grippe aviaire H5N1 circule abondamment chez les animaux – oiseaux et mammifères sauvages ou domestiques, et surtout dans les troupeaux de bovins aux Etats-Unis. Ses incursions chez l’Homme atteignent des niveaux rarement vus, avec 66 cas en 2024 outre-Atlantique dont deux graves, et un premier décès début janvier. S’il s’agit d’infections sporadiques, la crainte que ce nouvel ennemi ne finisse par devenir transmissible dans notre espèce est dans toutes les têtes.
Totalement imprévisibles, les virus grippaux n’en restent pas moins redoutables, et redoutés. Celui-ci en particulier, et notamment sa version retrouvée chez les oiseaux : depuis son émergence dans des élevages de poulets à Hongkong en 1997, il a tué de 30 % à 50 % des humains infectés, heureusement peu nombreux. Le premier mort américain a d’ailleurs été contaminé par un oiseau sauvage. Sa variante détectée dans les fermes bovines s’est, elle, adaptée au pis des vaches – elle semble se transmettre avant tout par contacts avec le lait contaminé, et n’a jusqu’ici donné que des cas bénins. "A ce stade, le niveau d’alerte reste faible, mais la situation est jugée suffisamment critique par les autorités sanitaires un peu partout dans le monde pour que la préparation soit lancée", résume la Pr Brigitte Autran, la présidente du Covars, le comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires.
Surréaction...
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12/01 - Tempête Dikeledi : l’alerte rouge maintenue jusqu’à lundi soir à Mayotte
Le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, a déclaré ce dimanche 12 janvier avoir décidé de "maintenir l’alerte rouge jusqu’à demain [lundi] soir" sur ce territoire français d’Outre-mer frôlé par la tempête tropicale Dikeledi, qui a provoqué pluies importantes et inondations.
"On a toujours des vents extrêmement forts et des pluies qui le sont tout autant", a-t-il affirmé sur la chaîne Mayotte-La 1ère. Le préfet craint des "inondations importantes", d’autant plus qu’un deuxième épisode d’intempéries va apporter beaucoup de pluies sur l’archipel lundi.
"A l’heure actuelle, Dikeledi est encore une menace pour notre territoire", a estimé Floriane Ben Hassen, la directrice de Météo France à Mayotte, également au micro de Mayotte-La 1ère. L’institut de prévisions météorologiques s’attend à ce que les pluies et vents de Dikeledi s’atténuent dans la nuit de dimanche à lundi, mais les trombes d’eau devraient reprendre lundi matin avec un "Kashkasi", un phénomène de mousson habituel en cette saison à Mayotte."Territoire est très fragilisé"
Pour François-Xavier Bieuville, le "territoire est très fragilisé" après les ravages du cyclone Chido, qui a dévasté Mayotte il y a moins d’un mois, arrachant la végétation, endommageant les infrastructures, emportant des toits de bâtiments et détruisant les habitats précaires. "C’est pour ces raisons que j’ai décidé de maintenir l’alerte rouge jusqu’à demain soir et nous ferons un point avec Météo-France" à l’issue, a-t-il poursuivi.
Il a aussi indiqué ne déplorer aucune victime à ce stade....
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12/01 - Anne Applebaum : "S’il arrive quelque chose à Poutine demain…"
C’est un club qui réunit parti unique communiste (Chine), homme fort nationaliste (Russie), révolution bolivarienne (Venezuela), théocratie chiite (Iran) ou juche (Corée du Nord). Dans le remarquable Autocratie(s) (Grasset), la grande journaliste américano-polonaise Anne Applebaum, chroniqueuse à The Atlantic et chercheuse à l’université Johns-Hopkins, montre comment les régimes autoritaires, au-delà de leurs différences idéologiques, collaborent de plus en plus étroitement pour former une multinationale qu’elle a baptisée "Autocracy, Inc.". Leur point commun ? La volonté de se maintenir à tout prix au pouvoir, et une détestation de la démocratie libérale.
Dans un grand entretien accordé à L’Express, Anne Applebaum évoque les forces, mais aussi les faiblesses de la Russie et de la Chine. Alors que les intentions de Donald Trump face à Vladimir Poutine et Xi Jinping restent toujours aussi floues ("lui-même ne le sait pas"), la lauréate du prix Pulitzer appelle l’Europe à prendre le leadership du monde démocratique.
L’Express : Russie, Chine, Iran, Corée du Nord, Venezuela… Ces régimes autoritaires ont des idéologies différentes, mais ils sont devenus de plus en plus proches ces dernières années. Comment l’expliquez-vous ?
Anne Applebaum : Ce sont tous des régimes dont le dirigeant ou le parti au pouvoir opère en dehors des règles de droit, sans justice indépendante, opposition légitimisée, médias libres ou reconnaissance des droits de l’Homme. De surcroît, ils considèrent la transparence et les règles de droit...
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12/01 - Steve Bannon, Laura Loomer… Ces figures de l’extrême droite qui rejettent Elon Musk
L’ascension éclair d’Elon Musk au cœur de la bulle trumpiste ne se fait pas sans une montée en tension dans celle-ci. Initialement loué pour avoir promu la liberté d’expression sur X en assouplissant ses règles, l’entrepreneur multimilliardaire fait désormais face à des détracteurs qui l’accusent de "censurer les voix critiques", et ce à des fins personnelles. D’autres encore estiment que le désormais ministre de "l’efficacité gouvernementale" trahit les valeurs trumpistes afin d’utiliser son pouvoir économique pour promouvoir ses intérêts. Au sein de la frange extrême du camp républicain, un groupe de figures politiques et militantes s’alarment désormais de l’influence grandissante d’Elon Musk sur le futur président… et sur la politique du pays.
Parmi ces personnalités, Laura Loomer, militante d’extrême droite autrefois partisane d’Elon Musk, dont le compte X a temporairement été suspendu le mois dernier pour "violation du règlement" après avoir critiqué le point de vue du patron de Tesla sur l’immigration. "En tant que fidèle partisane du président Trump, je le soutiens suffisamment pour tirer la sonnette d’alarme sur ce qui est en train de devenir un boulet", déclarait-elle peu après dans une interview. "Vous n’êtes pas autorisé à remettre Elon en question, semble-t-il, et la question qui se pose est la suivante : Donald Trump va-t-il intervenir avant que cela ne crée une crise pour son administration ?", interrogeait la militante, dans des propos rapportés par le New York Times.Déchirement de fond autour du visa...
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12/01 - Vinted, de la quasi-faillite au triomphe : dans les coulisses d’un succès européen
Un samedi soir de juin 2016, Thomas Plantenga débarque à Vilnius, en provenance de New York, avec son sac à dos. Transition brutale. D’une mégalopole vivante et animée de plus de 8 millions d’habitants, le trentenaire d’origine néerlandaise passe à une tranquille petite capitale européenne d’un demi-million d’âmes. Après une nuit dans un hôtel au style soviétique, il découvre des rues… vides. Avec le redoux, les habitants ont profité de leur week-end pour se promener dans les forêts environnantes. Le temps libre sera de courte durée. Dès le lendemain, ce consultant prend la direction des bureaux de Vinted, où il a été dépêché par Insight Partners, l’un des investisseurs historiques de l’entreprise lituanienne. La plateforme de vente de vêtements de seconde main, créée en 2008 par Milda Mitkute et Justas Janauskas, est alors en grande difficulté : elle vient de rater son implantation aux Etats-Unis et son chiffre d’affaires végète.
Avant de partir pour l’Etat balte, Thomas Plantenga s’est plongé dans les données de la société, transmises par les cofondateurs. Le constat est sans appel. "Vous avez un gros problème", leur assène-t-il. Sur place, sa première impression se confirme. Il a un peu plus d’un mois pour tirer au clair la situation et proposer des solutions, avant de reprendre l’avion. "Ce groupe subissait une pression énorme, mais j’ai trouvé là-bas une culture de gens qui travaillent dur pour construire quelque chose de vraiment utile, avec un état d’esprit similaire au mien", raconte-t-il aujourd’hui. Le...
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12/01 - Procès, menaces, divulgations de documents privés… L’Ordre des infirmiers en pleine guerre interne
Procès, menaces, divulgations de documents privés et boules puantes dans la presse… Depuis plusieurs mois, l’Ordre national des infirmiers est secoué par des guerres internes particulièrement violentes. Une situation largement déplorée, alors que cette jeune institution (créée en 2006, quand l’Ordre des médecins existe depuis 1940) fait face à de nombreux dossiers brûlants. L’instance doit porter la voix des infirmiers dans les multiples réformes politiques en cours : santé au travail, santé mentale, prérogatives des infirmiers en pratique avancée en matière de prescription de médicaments… Il doit aussi assurer l’éthique et la déontologie de la profession.
Des missions d’autant plus difficiles que l’Ordre ne compte que 538 000 inscrits sur 650 000 ou 700 000 professionnels - un chiffre impossible à mesurer précisément -, alors que l’inscription est obligatoire. "Nous ne sommes même pas capables de nous entendre au sein d’un organisme censé montrer l’exemple ! Il faut pourtant que l’on se mette d’accord, entre autres pour obtenir l’amélioration de notre protection sur le terrain lorsqu’on se rend seule au domicile de patients", fulmine une infirmière syndicaliste.L’élection de la présidente contestée
Les premières tensions ont éclaté en avril dernier, alors que l’Ordre s’apprêtait à élire un président pour trois ans lors d’élections se déroulant en trois tours : au niveau départemental, régional et national. Patrick Chamboredon, président de l’Ordre depuis 2017, est battu le 2 avril lors du deuxième tour. Il publie un...
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12/01 - Incendies à Los Angeles : les feux progressent et les critiques se multiplient
Alors que les feux qui ravagent Los Angeles et sa banlieue ne cessent de gagner du terrain, ce dimanche 12 janvier, Donald Trump lance une nouvelle attaque envers les dirigeants californiens. "Les politiciens incompétents n’ont aucune idée de la manière de les éteindre", a déclaré le président américain élu dans un message publié sur sa plateforme Truth Social. "C’est l’une des pires catastrophes de l’histoire de notre pays. Ils n’arrivent pas à éteindre les incendies. Qu’est-ce qui ne va pas chez eux ?", écrit-il.
Cinq jours après le début des incendies, les infrastructures sur place semblent ne pas suffire pour lutter contre les cinq feux qui avalent tout sur leur passage. Dans le quartier huppé de Pacific Palissade, les bouches incendie se sont rapidement taries, et les pénuries d’eau ont largement entravé les efforts déployés dans les autres zones, amenant le gouverneur de l’état le plus peuplé du pays, Gavin Newsom, à demander "un examen indépendant complet" des services de distribution d’eau de la ville.
Ce qui a donné lieu à une série d’attaques de la part de Donald Trump, bientôt de retour à la Maison-Blanche. Dans la semaine, déjà, il accusait les démocrates d’avoir détourné l’eau de pluie pour protéger un "poisson inutile" dans l’État, accusant sans fondement les politiques environnementales d’être responsables des pénuries.Eviter les fumées sans pouvoir se reloger
Les critiques n’émanent pas que du président élu. Samedi, la maire de la deuxième plus grande ville du pays, Karen Bass, s’est défendue en...
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12/01 - Immobilier, le retour en grâce en 2025 ? Ces signaux qui redonnent espoir
Les professionnels de l’immobilier veulent y croire. Après deux années difficiles, 2025 sera celle du retour à meilleure fortune. Quelques signaux vont dans ce sens, même s’il paraît un peu prématuré de crier victoire. A commencer par les taux d’intérêt des crédits, en baisse. Selon le courtier Cafpi, les taux d’emprunt s’établissaient en moyenne à 3,31 % sur vingt ans en décembre dernier. Vousfinancer, de son côté, constate une amélioration des conditions de financement en ce début d’année, et table sur de nouvelles baisses dans le courant de l’année, avant une stabilisation "aux alentours de 3 %". Couplée aux baisses de prix enregistrés l’an dernier, cette embellie bancaire favorise le retour des acquéreurs. SeLoger note, dans son baromètre de janvier, qu’en un an, le nombre de projets d’achats immobiliers a grimpé de 10 %.Une stabilisation des prix depuis février dernier
Ce regain d’intérêt profite surtout aux grandes villes, note Thomas Lefebvre, vice-président data de SeLoger et Meilleurs Agents. "Certaines des grandes métropoles ont vu la demande littéralement exploser l’année dernière, indique-t-il. C’est notamment le cas à Toulouse et Bordeaux où elle a respectivement bondi de 37 % et 38 %. Paris n’est pas en reste. Après une année noire en 2023, durant laquelle la capitale a perdu 10 % de candidats à l’achat, 2024 a été l’année de son retour en grâce auprès des acquéreurs. La demande a enregistré une hausse de 31 % entre janvier et décembre."
Autre élément propice : la baisse des prix semble toucher à sa fin....
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12/01 - Nintendo : avant la sortie de la Switch 2, les derniers secrets d’un empire du jeu vidéo
Qui pleure les méchants tués dans les jeux vidéo ? L’idée fait sourire, tant ces morts remplies d’hémoglobine provoquent d’ordinaire l’exultation. Ce ne sont, après tout, que des personnages virtuels. Le but même du jeu est de les supprimer. Mais Shigeru Miyamoto n’est pas comme tout le monde. Le légendaire producteur de Nintendo, père de Mario, Zelda et Donkey Kong a cherché toute sa vie à provoquer des émotions positives chez les joueurs.
Les jeux guerriers où les balles fusent ne sont vraiment pas sa tasse de thé. Dans les années 90, alors qu’il teste un jeu James Bond du studio Rare qui doit sortir sur Nintendo 64, il suggère même, avec une innocence désarmante, que la séquence des crédits de fin fasse visiter au joueur chacune de ses victimes virtuelles sur son lit d’hôpital. "Je lutte aussi contre l’idée que tuer les monstres serait systématiquement une bonne chose. Ils ont une motivation et des raisons d’être tels qu’ils sont", confiait-il au New Yorker. Même un secteur aussi chargé d’adrénaline et de bagarres que le jeu vidéo a son Dalaï-lama. Un doux dingue dont les idées semblent d’une naïveté confondante avant de se révéler d’une modernité folle.
La concurrence a appris à la dure à ne pas sous-estimer le "gentil garçon" du jeu vidéo qu’a toujours été Nintendo. A l’heure où beaucoup de studios mettent désormais l’histoire de leurs titres au premier plan, le Japonais n’a jamais perdu de vue l’ingrédient clef d’un jeu : sa dimension ludique. "Ses équipes traquent avec un soin obsessionnel tout ce qui peut agacer...
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12/01 - Guerre en Ukraine : les macabres révélations du journal d’un soldat nord-coréen déployé avec les Russes
L’arrivée de troupes nord-coréennes sur le champ de bataille en octobre dernier, aux côtés des troupes de Moscou, avait été une nouvelle très inquiétante pour Kiev. L’Ukraine semble aujourd’hui en apprendre davantage sur leur utilité au sein de l’armée dirigée par le Kremlin. Samedi 11 janvier, l’Ukraine a annoncé avoir capturé deux soldats nord-coréens dans la région russe de Koursk, et dit procéder à leur interrogatoire. L’un d’eux, âgé de 19 ans, a assuré qu’il pensait venir s’entraîner en Russie, et non combattre, a fait savoir le service national du renseignement de Corée du Sud (NIS), qui coopère avec son homologue ukrainien, le SBU.
Mais le journal de bord d’un autre soldat nord-coréen, récupéré par Kiev sur le champ de bataille après sa mort le 21 décembre, offre, selon le Wall Street Journal, des détails macabres concernant le rôle des milliers d’unités Nord-coréennes à Koursk.
Certains extraits ont récemment été rendus publiques par les forces d’opération spéciales ukrainiennes. Entre deux scènes de la vie quotidienne sur le front et des passages exprimant l’amour du jeune soldat pour son dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, des diagrammes grossiers esquissés à l’encre bleue y détaillent les sombres tactiques militaires que doivent appliquer les soldats nord-coréens déployés en soutien sur le front. À l’approche d’un drone ukrainien par exemple, un soldat appelé "appât" reste immobile pour attirer le drone, afin que d’autres soldats puissent tenter de l’abattre. "Même au prix de ma vie, j’exécuterai les ordres du...
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12/01 - Radio Nostalgie, ça plane pour elle : les secrets de la deuxième antenne musicale de France
Petit matin d’hiver, semaine de rentrée scolaire. The Cure et Daniel Balavoine en guise de réveil. Douche au son de Love Is in the Air. Rapide détour par l’actualité, la mort de Jean-Marie Le Pen, les soldes, le départ de Didier Deschamps, la météo, définitivement pas terrible, surtout dans le nord de la France. On ne s’attarde pas, quatre minutes maximum, le temps d’un café, à peine d’une tartine, on enchaîne avec Indochine et leur Trois nuits par semaine, une petite tranche de publicité, place à Whitney Houston. Pendant que les antennes généralistes réveillent leurs auditeurs à coups de chroniques, interviews, débats, d’invités politiques ou économiques qui décrivent un monde au bord du gouffre, Radio Nostalgie décline une partition bien à elle, faite de "musique et de bonne humeur". De la chanson, de la chanson et encore de la chanson. Mais pas n’importe laquelle. Essentiellement puisée parmi les titres les plus connus des années 1980. Et ça marche. De mieux en mieux.
Les grincheux, qui se piquent de branchitude musicale ou sont atteints de snobisme aigu, pincent le nez à l’évocation d’une radio au nom qui sent bon la France d’avant. Mais les chiffres sont là, implacables. Chaque jour, "Nosta", comme la désigne Xavier Laissus Pasqualini, son patron depuis douze ans, rassemble 3,6 millions d’auditeurs et la matinale de Philippe et Sandy, 1,4 million. La légère inflexion de la dernière mesure Médiamétrie (-50 000 auditeurs par rapport à la même période de 2023) n’y change pas grand-chose : Nostalgie est la...
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12/01 - Incendies de Los Angeles : "Pour Donald Trump, l’environnement n’a aucune valeur autre que financière"
Alors que les incendies qui ravagent la Californie, et particulièrement Los Angeles, ont déjà provoqué la mort d'au moins 16 personnes et entraîné l’évacuation de plus de 180 000 habitants, le président élu Donald Trump s’en est pris aux dirigeants démocrates de cet Etat de l’ouest des Etats-Unis. Sur son réseau Truth Social, il a affirmé que la région manquait d’eau à cause des politiques environnementales menées et que l’eau de pluie serait détournée pour protéger un "poisson inutile". De fausses informations également relayées par le milliardaire Elon Musk, proche du républicain, qui figurera dans son futur gouvernement.
Leur réaction n’étonne guère Christophe Roncato, maître de conférences en études américaines à l’Université Grenoble Alpes, spécialiste d’histoire environnementale et d’écologie industrielle. Ce chercheur, qui étudie la transition énergétique de la Californie, a vécu dans la région dans les années 1990, avant d’y retourner régulièrement pour son travail au cours des années 2010. Pendant ces périodes, il a assisté à l’allongement de la saison des incendies, une des conséquences du changement climatique. Il porte un regard lucide sur le discours "simplifié à l’extrême" des deux hommes, et évoque l’avenir des politiques climatiques américaines sous le second mandat de Donald Trump.
Donald Trump n’est même pas encore en poste qu’il déclenche déjà une première controverse en relayant de fausses informations et en rejetant toute la responsabilité sur Gavin Newsom, le gouverneur démocrate de Californie…
Christophe...
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12/01 - "Economiser 12 000 milliards grâce au renouvelable, c’est possible !" : les calculs fous de J. Doyne Farmer
C’est l’histoire d’un jeune garçon de Silver City (Nouveau-Mexique) qui, du haut de ses vingt-quatre ans, réussit à déjouer le hasard des casinos de Las Vegas avant de passer dix années au laboratoire du physicien Robert Oppenheimer à Los Alamos, de s’imposer à Wall Street, et qui s’apprête aujourd’hui à révolutionner l’économie. Cette histoire, au croisement de The Social Network et Un homme d’exception, n’a rien d’un film (mais pourrait bien inspirer les grands d’Hollywood). C’est celle de J. Doyne Farmer, aujourd’hui professeur en science des systèmes complexes de la prestigieuse université d’Oxford, qui publie Making Sense of Chaos, un ouvrage (non-traduit) classé par le Financial Times parmi les meilleurs nouveaux livres économiques en 2024. La vision de l’auteur, dont le magazine britannique prédit qu’elle "sera sans aucun doute déterminante pour l’évolution de l’économie", est la suivante : la théorie économique traditionnelle, dont les prédictions reposent sur certains piliers telle la rationalité des individus, serait aujourd’hui trop limitée pour répondre aux enjeux que pose notre époque. Difficulté que l’économie de la complexité - un champ d’étude reposant sur un mélange de jugement humain, de données très précises et de puissance informatique - dont Farmer est spécialiste, serait en mesure de contourner.
L’histoire de cette conviction mérite d’être racontée par le début : dans le rouge saturé d’une salle de jeux de Las Vegas, en 1976. Là où Farmer a réalisé avec un groupe d’amis son premier fait d’armes, à...
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12/01 - Un disparu nommé Raphaël Glucksmann : ses amitiés renouées, ses hésitations pour 2027…
Pourquoi sourit-il autant ? Voilà pourtant vingt minutes que Raphaël Glucksmann plombe l’ambiance. "Il va y avoir la guerre en Europe d’ici à 2029", dit-il les yeux écarquillés, paraphrasant les paroles du ministre de la Défense allemand. Ce constat, il le répète à qui veut l’entendre dans ce café de la place Saint-Georges, à deux pas de chez lui. Au jeune serveur qui lui apporte son thé au miel, par exemple. Donald Trump et les menaces d’annexion du Groenland, Elon Musk et sa mission de déstabilisation des démocraties européennes… A-t-il seulement convaincu ? "Ça ne nous regarde pas", balaie timidement son interlocuteur. "Oh si, ça va vite nous regarder !", ironise-t-il. Raté pour cette fois. Le 20 janvier, il suivra le mouvement et quittera définitivement la plateforme X. "Néron est au pouvoir aux US", reprend-il. "Néron", assure-t-il - mi-fier, mi-grave - il l’a rencontré le 10 mars 2011, lorsqu’il était conseiller spécial du président géorgien, Mikheil Saakachvili. A l’époque, Donald Trump lui avait confié ses ambitions futures. "Avec quel programme ?", avait demandé Glucksmann. "Very simple : because I am the best." Sur le coup, il l’avait méprisé. Dans le fond, l’anecdote le fait un peu marrer. "Parce que c’est un camusien qui oppose la joie à l’absurde du monde !", s’enflamme Saïd Benmouffok, le coordinateur Place publique de Paris. Il faut donc imaginer Sisyphe heureux…"Chaque fois que c’est compliqué, il disparaît"
Raphaël Glucksmann a un problème : l’ambition le chatouille… Mais il exècre la façon dont...
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12/01 - Mark Burnett, le créateur de "The Apprentice" qui a façonné Donald Trump
Il suffit parfois d’une seule idée pour changer une vie et devenir immensément riche. Mark Burnett, 64 ans, en sait quelque chose. Voilà deux décennies, c’est lui qui a inventé l’émission de télé-réalité The Apprentice, qui a relancé la carrière déclinante de Donald Trump et placé ce dernier sur une rampe de lancement vers la réussite que l’on sait. Depuis, Burnett, fils d’ouvrier né dans la banlieue est de Londres, a accumulé une fortune évaluée à 500 millions de dollars. Pas mal pour un ancien parachutiste de l’armée britannique engagé dans la guerre des Malouines (1982) à l’âge de 22 ans, devenu vendeur de tee-shirts sur la promenade de Venice Beach, à Los Angeles, puis, dans les années 1990, producteur de télévision à Hollywood."Trump passait pour un mariole"
A l’époque, Burnett – dont l’itinéraire est raconté par le journaliste d’investigation Patrick Radden Reefe dans le formidable Voleurs ! Bandits ! Escrocs ! publié ces jours-ci chez Belfond – n’est encore qu’un producteur parmi d’autres. Cependant, en 1997, il découvre le programme de télé-réalité suédois Expedition Robinson. Il en rachète les droits et s’empresse de le renommer Survivor l’année suivante – la version française, lancée en 2001, s’appelle Koh-Lanta. L’émission est un carton d’audience. "Burnett était un second couteau à Hollywood mais ce triomphe a fait de lui un oracle du divertissement", explique Patrick Radden Reefe. Quelques années passent et Burnett, qui a les dents longues, invente un nouveau concept : Survivor, mais en ville. Des candidats se...
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11/01 - Après la fin du fact-checking, ce nouveau virage politique de Meta
Mark Zuckerberg continue son virage politique : le patron de Meta a mis fin aux programmes conçus pour favoriser la diversité du personnel dans son entreprise. Une nouvelle décision qui aligne le géant des réseaux sociaux avec Donald Trump. "Le paysage juridique et politique autour des efforts de diversité, d’équité et d’inclusion aux États-Unis est en train de changer", explique une note interne à Meta. La maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp revient ainsi en arrière sur une approche adoptée depuis des années pour créer un environnement plus inclusif et plus équitable.
"Nous sommes au service de tous", assure la note, précisant que le groupe californien continuera à chercher des candidats d’origines diverses tout en supprimant les objectifs de représentation spécifiques pour les femmes et les minorités ethniques. Selon un rapport sur la diversité de l’entreprise analysé par The Guardian, "Meta était parvenu à doubler aux États-Unis son nombre d’employés noirs et hispaniques deux ans avant son objectif, passant de 3,8 % et 5,2 % à 4,9 % et 6,7 % respectivement". Conformément à la nouvelle annonce, Meta n’adoptera plus de pratiques d’embauche diversifiées spécifiques et dissout totalement une équipe qui se concentrait sur la politique d’inclusivité.
D’autres grandes entreprises américaines telles que McDonald’s, Ford, Amazon et les supermarchés Walmart sont déjà revenues sur leurs politiques de "diversité, égalité et inclusion" (DEI), après un arrêt de la Cour suprême en 2023 qui a mis fin à la...
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11/01 - Incendies à Los Angeles : ces "rustines" qui viennent aider des pompiers en sous-effectif
Onze personnes décédées, 10 000 bâtiments détruits et plus de 14 000 hectares réduits en fumée : c’est le bilan provisoire des gigantesques incendies qui ravagent depuis plusieurs jours Los Angeles, deuxième plus grande ville des États-Unis. Une catastrophe qui souligne le manque de moyens humains pour lutter contre les flammes, les pompiers locaux ayant annoncé qu’au plus fort de l’incendie, ils n’avaient pas eu les effectifs suffisants pour contenir les deux principaux fronts ayant pris la ville en tenaille.
Pour leur venir en aide, des renforts ont été dépêchés sur place, non sans soulever quelques polémiques. À commencer par les groupes de prisonniers acceptant d’aller combattre le feu, en échange d’une réduction de peine, ou encore des pompiers privés embauchés par les assurances - mettant en lumière les inégalités entre bénéficiaires.5 à 10 dollars par jour
En Californie, parmi les milliers de pompiers fédéraux, étatiques et locaux actuellement actifs sur le terrain, on retrouve environ 800 prisonniers intervenants en tant que volontaires, indique le Département des services correctionnels et de réadaptation (CDCR) à la chaîne ABC News. Répartis dans 35 camps à sécurité minimale, appelés des "fire camps", ils réalisent tout au long de l’année des travaux de prévention et participent directement à la lutte contre les incendies aux côtés des "Cal Fire", l’équivalent de la Protection Civile, lorsque c’est nécessaire.
Mais ces équipes posent question : rémunérés entre 5,80 dollars et 10,24 dollars par jour, avec...
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11/01 - "Une campagne de désinformation" : la réponse de l’Algérie à la France
L’Algérie a rejeté, ce samedi 11 janvier, les accusations "d’escalade" de la France, après le renvoi vers Paris d’un influenceur algérien, auparavant expulsé vers son pays par la France. "L’Algérie n’est, d’aucune façon, engagée dans une logique d’escalade, de surenchère ou d’humiliation", a affirmé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
"L’extrême droite revancharde et haineuse, ainsi que ses hérauts patentés au sein du gouvernement français, mènent actuellement une campagne de désinformation, voire de mystification, contre l’Algérie", a-t-il ajouté. Vendredi, le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a affirmé que "l’Algérie cherche à humilier la France". "En gardant notre sang-froid […] on doit désormais évaluer tous les moyens qui sont à notre disposition, vis-à-vis de l’Algérie", a-t-il ajouté.Le cas d’un influenceur
"Doualemn", un influenceur de 59 ans, avait été interpellé à Montpellier, dans le sud de la France, après une vidéo litigieuse sur TikToK. Il avait ensuite été mis dans un avion jeudi après-midi pour l’Algérie, d’où il a été renvoyé en France le soir même, l’Algérie l’ayant "interdit de territoire", selon le ministère de l’Intérieur.
Le ministère algérien précise que face aux "dépassements" et aux "violations des droits acquis" par ce ressortissant sur le territoire français, "la décision algérienne dans cette affaire est animée par le souci de lui permettre de répondre aux accusations qui sont portées contre lui, de faire valoir ses droits et de se défendre dans le cadre d’un processus...
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11/01 - Grippe : une épidémie "exceptionnelle", vraiment ?
Une "centaine" d’hôpitaux, selon le ministère de la Santé, ont dû déclencher leur plan blanc en cette fin de semaine, autrement dit rappeler du personnel normalement en congés et déprogrammer des opérations pour faire face à l’afflux de malades. La faute à la grippe, précoce cette année avec un démarrage juste avant Noël, qui ne cesse de gagner du terrain. Début janvier, près de 4 000 patients ont dû être hospitalisés après s’être présentés aux urgences pour des syndromes respiratoires.
Si l’épidémie est intense, et qu’elle provoque des tensions rarement vues ces dernières années dans les établissements de soins, certains spécialistes se refusent pour autant à la qualifier d’"exceptionnelle", au moins pour l’instant. A l’instar de la Pr Marie-Anne Rameix-Welti, la responsable du Centre national de référence des infections respiratoires de l’Institut Pasteur à Paris. "Nous avons déjà connu des épisodes de grippe de même ampleur. En ville, la circulation du virus n’est pour l’instant pas beaucoup plus élevée que d’autres années", constate-t-elle.
Une analyse partagée par le Pr Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale à Genève et spécialiste de la grippe : "L’épidémie de l’hiver 2024-2025 ressemble pour le moment en tous points à une épidémie d’une année de taille moyenne à importante, même si on ne pourra bien sûr préciser cette évaluation qu’après le pic, qui ne semble pas encore atteint."Trois virus différents en circulation
Comment expliquer, dans ces conditions, que les hôpitaux débordent ? Pour Marie-Anne...
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11/01 - L’exposition à voir : Jean-Jacques Henner et ses drôles de dames
C’était il y a cent cinquante ans et des poussières. En cette année 1874, qui verra naître l'impressionnisme, Jean-Jacques Henner, 45 ans, est sollicité par Carolus-Duran pour le seconder à "l’atelier des dames" qu’il vient de fonder. Les deux peintres éminents profitent de la vogue des académies privées réservées aux femmes qui fleurissent alors dans la capitale. Si la peinture au féminin est longtemps restée un art d’agrément cantonné à la sphère domestique, nombre de jeunes filles rêvent désormais d’une autre voie. Problème : outre les obstacles d’ordre moral, juridique, logistique ou financier qui se dressent devant les postulantes, l’accès à l’école des Beaux-Arts leur est refusé – pas question de les mettre face à des modèles nus masculins.
Reste donc ces lieux alternatifs pour bénéficier d’une formation artistique sérieuse. Celui dirigé par Carolus-Duran et Henner au 81, boulevard du Montparnasse, puis au 17, quai Voltaire à partir de 1877, tourne à plein régime. Françaises ou étrangères déjà expérimentées viennent s’y perfectionner. Après sa fermeture en 1889, Jean-Jacques Henner continuera de recevoir ses élèves les plus prometteuses dans son atelier personnel, place Pigalle.
Qui étaient ces femmes ? Quels liens ont-elles noués avec leur mentor ? Quelle fut leur destinée ? Sous la houlette de Maëva Abillard et Marie Vancostenoble, le musée Jean-Jacques Henner, à Paris, a mené l’enquête. Les commissaires ont traqué les archives, les tableaux, parfois disséminés chez des particuliers, pour redonner un nom, un visage,...
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11/01 - Guerre en Ukraine : Kiev dit interroger deux soldats nord-coréens faits prisonniers
C’est une preuve supplémentaire de la présence de soldats nord-coréens envoyés combattre aux côtés de l’armée russe. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé, ce samedi 11 janvier, que ses troupes avaient fait prisonniers, dans la région russe de Koursk, deux Nord-coréens, ensuite transférés à Kiev où ils sont désormais interrogés.
"Ce sont deux soldats qui, bien que blessés, ont survécu et ont été acheminés à Kiev où ils parlent avec des enquêteurs du SBU", les services de sécurité ukrainiens, a-t-il déclaré sur Telegram.
"Ce n’était pas une tâche aisée : généralement, les Russes et les autres soldats nord-coréens achèvent leurs blessés et font tout pour effacer les preuves de la participation d’un autre Etat, la Corée du Nord, à la guerre contre l’Ukraine", a poursuivi le président ukrainien."Le monde doit savoir ce qu’il se passe"
Le dirigeant a accompagné son message de photos en détention des deux militaires présumés. L’un d’eux a des pansements visibles autour des mains, l’autre autour du menton. Selon Volodymyr Zelensky, ces prisonniers reçoivent "toute l’aide médicale nécessaire". Il a affirmé avoir ordonné au SBU de fournir à la presse un accès aux détenus. "Le monde doit savoir ce qu’il se passe", a-t-il indiqué.
Fin décembre 2024, le chef d’Etat avait déclaré que des soldats nord-coréens très grièvement blessés étaient morts en Ukraine après avoir été faits prisonniers. Selon Kiev, 12 000 soldats nord-coréens, dont environ 500 officiers, se trouvent dans la région de Koursk, dont l’armée ukrainienne occupe...
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11/01 - Livres : l’incroyable vie de la religieuse et résistante Yvonne-Aimée de Malestroit
Les femmes plus ou moins oubliées à réhabiliter (comme l’a fait Olivier Guez avec Gertrude Bell à la dernière rentrée) sont devenues un marronnier marketing. Jean de Saint-Cheron a trouvé un créneau plus original : sortir de la naphtaline des figures religieuses féminines et en parler de manière très vivante, drôle même, dans le sillage d’une certaine sainte trinité littéraire formée par Léon Bloy, Charles Péguy et Georges Bernanos. Deux ans après un livre sur sainte Thérèse de Lisieux (Eloge d’une guerrière), qui a été un succès de librairie, Saint-Cheron revient avec un sujet plus pointu : Malestroit raconte l’incroyable vie d’Yvonne Beauvais (1901-1951), qui fut bien plus que "puissante", "inspirante" ou autre épithète creuse – ce n’est pas le général de Gaulle qui nous contredira, nous y reviendrons.
Née dans la bourgeoisie, la jeune Yvonne avait un destin tout tracé : épouser un ingénieur et lui donner une nombreuse descendance. Problème : dès la petite enfance, elle découvre Histoire d’une âme de Thérèse de Lisieux, et veut l’imiter. Très tôt, elle sert les pauvres dans les quartiers les plus déshérités de la banlieue parisienne. Elle renonce à se marier et devient bonne sœur à Malestroit, en Bretagne. Souffrant de migraines encore pires que celles de Blaise Pascal, elle n’est pas banale : des fleurs apparaissent dans sa bouche, elle combat le diable physiquement, porte les stigmates du Christ et a le don de bilocation (elle peut se trouver à deux endroits en même temps) – oui, ce récit s’aventure dans le surnaturel,...
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11/01 - Rodéo sur des cerfs et dessins à la craie : ces macaques japonais qui intriguent les scientifiques
Le décor semble tout droit sorti du film Princesse Mononoké de Hayao Miyazaki. Le réalisateur japonais s’en était d’ailleurs largement inspiré pour reproduire les forêts de mousse où se déroule l’intrigue de son chef-d’oeuvre. Lîle-volcan de Yakushima est une merveille de biodiversité : alors que des tortues viennent pondre sur ses plages au climat chaud, il peut neiger au même moment à son sommet. C’est au cœur de ce paysage onirique qu’a été observé un comportement culturel étonnant entre deux espèces qui n’ont, à première vue, rien en commun : des macaques et des cerfs sika pratiquent… le rodéo. Ici, les singes s’amusent à monter sur le dos des cerfs et à y rester quelques secondes, voire quelques minutes pour les ongulés les plus tolérants. Une tradition très connue par les chercheurs et les habitants de l’île, qui reste pourtant difficile à observer.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce comportement n’a pas fini d’intriguer les scientifiques. En janvier 2017, une vidéo d’un jeune macaque japonais ayant une relation sexuelle avec une biche sur cette île japonaise avait fait le tour du monde. Ces images documentaient, pour la première fois, une pratique sexuelle interespèce chez un primate, humain excepté. Un événement exceptionnel, pensait-on, bien qu’on sache désormais qu’il constitue une pratique relativement courante. Près de huit ans plus tard, deux nouvelles études publiées dans les revues scientifiques Primates et Cultural Science fin décembre 2024 proposent des pistes de réflexion autour de ce...
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11/01 - Réforme des retraites : le Fonds de réserve, la solution deux en un pour la France, par Nicolas Marques
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, vient de proposer de piocher dans le Fonds de réserve pour les retraites (FRR) pour financer la pause sur la réforme des retraites. Ce projet témoigne d’une fuite en avant. Au lieu de vider les réserves, il faut les renforcer. Et pour ceux qui sont attachés au redressement des finances publiques, l’objectif consisterait même à faire du FRR un fonds souverain dédié aux retraites des fonctionnaires.
Le FRR est une création de Lionel Jospin. Au début des années 2000, le Premier ministre de François Mitterrand voulait garantir la pérennité des retraites par répartition en créant des réserves significatives, avec un "objet" investissant sur les marchés pour faire face aux déséquilibres à venir. Une idée de bon aloi. Mais sa mise en œuvre fut chaotique.
Comme l’a souligné Eric Lombard lorsqu’il était patron de la Caisse des dépôts, avant de devenir ministre de l’Economie, les gouvernements successifs n’ont pas résisté à la tentation de puiser dans ce fonds. Bilan : les réserves placées n’ont jamais atteint le niveau prévu. Elles représentent aujourd’hui à peine une vingtaine de milliards d’euros, alors que Lionel Jospin tablait sur sept fois plus. Du point de vue financier, cela constitue une gabegie, avec un manque à gagner pour le contribuable qui se chiffre en dizaines de milliards d’euros.
Depuis 2011, le FRR a rapporté 13 milliards d’euros de gains, en dépit de sa petite taille. S’il avait été alimenté comme prévu initialement, il aurait rapporté 76 milliards...
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11/01 - Ces oeuvres d’art insolites et accessibles qui pourraient vous rapporter gros
A fréquenter les expositions et les salles de ventes, le visiteur constate aisément qu’en matière d’art, les modes d’expression sont très variés. Le bon goût classique, longtemps mis en avant par les institutions, cohabite désormais avec la modernité la plus expressive, et parfois la plus agressive, l’art populaire, l’archéologie ou les arts premiers. Il y découvre également une multitude d’objets insolites et extravagants qui sont longtemps restés dans les remises des musées et les stocks des antiquaires.
Ces œuvres sortent progressivement de l’oubli et séduisent un public de plus en plus large. L’engouement s’étend aux artistes contemporains, dont l’approche inhabituelle est immédiatement reconnaissable. Pour son édition 2025, qui se tient du 26 janvier au 2 février dans la capitale belge, la Brafa - Brussels Art Fair - surfe sur cette tendance, les nombreux exposants proposant un florilège d’œuvres susceptibles de séduire les goûts les plus bigarrés.Un lit de péplum hollywoodien
Le comité d’organisation de la foire a, dans cet esprit, invité l’artiste portugaise Joana Vasconcelos, connue pour ses créations très originales mélangeant acier, ciment et crochet aux laines multicolores. Elle y présentera deux sculptures monumentales mais des galeries comme La Patinoire royale proposeront également aux amateurs des œuvres aux dimensions plus raisonnables. La cote de l’artiste est élastique, de 1 500 euros pour de petites céramiques à plus de 200 000 euros pour ses grandes sculptures.
Les œuvres d’art insolites ne...
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11/01 - Le Rassemblement national, d’infréquentable à incontournable : notre série de podcasts
Longtemps considéré comme un paria en raison des outrances de son fondateur Jean-Marie Le Pen, décédé ce mardi 7 janvier, le Rassemblement national (RN) est aujourd’hui au centre du jeu. Pour comprendre la stratégie de normalisation du parti, la Loupe retrace avec le service politique de L'Express les étapes clés de cette transformation opérée par Marine Le Pen.Episode 1 : Emmanuel Macron - Marine Le Pen, les meilleurs ennemis
Jamais sous la Ve République un leader frontiste et un président de la République n'ont entretenu des rapports aussi resserrés qu'Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Un respect qui scelle l'acte I de normalisation du parti d'extrême droite, et qui n'est pas non plus dénué d'intérêt du côté de l'Elysée...Episode 2 : Le cordon sanitaire se tend
Convaincue que son parti ne pourrait se hisser au pouvoir en conservant les prises de positions radicales de son père, fondateur du Front national, Marine Le Pen a entrepris un processus de normalisation. Mais dix ans après l'exclusion de Jean-Marie Le Pen, condamné à de multiples reprises pour incitations à la haine raciale, force est de constater que le parti à la flamme peine à faire le ménage dans ses rangs.Episode 3 : A la conquête des électeurs de droite
Son père, Jean-Marie Le Pen s'adressait aux "exclus", aux "rejetés, aux "oubliés" de la République. Marine Le Pen, elle, cherche à élargir sa cible. En commençant par les électeurs des Républicains. Mais cette stratégie est-elle réellement payante ?Episode 4 : Le Pen et la "Bardellamania"...
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11/01 - Démission de Justin Trudeau et retour de Donald Trump : le Canada sous pression commerciale
En amour, comme en commerce international, les partenaires choisissent parfois de renouveler leurs vœux. Le Canada, le Mexique et les Etats-Unis s’y préparent pour 2026. Les représentants des trois Etats devront se réunir pour confirmer qu’ils souhaitent poursuivre leur participation à l’accord de libre-échange ACEUM, celui qui a remplacé l’ALENA en 2020. A l’initiative de Donald Trump, le nouveau traité prévoit en effet un rendez-vous tous les six ans pour un réexamen.
Côté canadien, le départ du Premier ministre Justin Trudeau perturbe le paysage politique. Les hypothèses sont ouvertes quant à l’identité de celui qui prendra place à la table des discussions face au président américain, bien déterminé à dicter ses conditions. "La récente démission du Premier ministre Trudeau et un probable changement de gouvernement lors des prochaines élections pourraient être perçus par Donald Trump comme une forme de faiblesse, ce qui l’encouragerait à forcer encore plus la main du Canada", envisage Tony Stillo, directeur de l’analyse économique canadienne à Oxford Economics.
Lors de son premier mandat, Donald Trump avait qualifié l’ALENA de "pire traité commercial jamais signé". A l’issue de négociations rythmées par des menaces et ultimatums, il avait alors arraché quelques concessions à Justin Trudeau. Cette fois, le président élu semble vouloir redoubler de zèle. En quelques semaines, il a multiplié les propos hostiles aux deux autres Etats signataires, comme cette intention de faire du Canada le "51e État américain". Sans...
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11/01 - Mayotte en alerte rouge à l’approche d’un nouveau cyclone
L’archipel de Mayotte sera placé en alerte cyclonique rouge ce samedi à partir de 22 heures (locales, 20 heures à Paris), a annoncé le préfet François-Xavier Bieuville sur la chaîne TV Mayotte La 1ère. "J’ai décidé d’avancer à 22 heures cette alerte rouge pour permettre à chacun de bien se mettre à l’abri, de bien se confiner, de prendre soin des personnes proches de vous, de vos enfants, de vos familles, des personnes vulnérables, des grands-parents, des mamans qui sont isolées, pour faire en sorte que chacun puisse être protégé dans cette période qui s’annonce", a-t-il expliqué.
Mayotte avait auparavant été placé en alerte cyclonique orange en prévision du passage de Dikeledi au large du sud de cet archipel de l’océan Indien. La préfecture avait déjà mis en garde contre "une dégradation significative des conditions météorologiques" dès samedi soir. Dans son dernier bulletin, Météo-France prévoit "une importante dégradation pluvieuse et venteuse" au moment du passage de Dikeledi près de l’archipel, évoquant "de très fortes pluies pouvant générer des inondations".
Les prévisionnistes anticipent toutefois un affaiblissement de Dikeledi dans la nuit de samedi à dimanche "au stade de forte tempête tropicale, avant de circuler au large du sud de Mayotte en journée de dimanche".Fragilité du territoire après Chido
L’entrée en vigueur de cette alerte rouge survient moins d’un mois après le passage du cyclone Chido, le plus dévastateur qu’ait connu le petit archipel de l’océan Indien en 90 ans. Chido a causé des dommages...
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11/01 - Mort de Jean-Marie Le Pen : "Comme Donald Trump ou Elon Musk, il prêtait souvent le flanc à sa caricature"
Au crépuscule de sa vie, Jean-Marie Le Pen en était convaincu : une fois passée l’arme à gauche, "les gens" diraient du bien de lui parce qu’il "le mérite", tout simplement. Ce fils de marin pêcheur, devenu pupille de la nation après la mort de son père, qui s'est empiffré de livres et qui a appris à manier le verbe pour le mettre au service du combat politique auquel il consacré sa vie. Et qu’importent, estimait-il, les frasques misogynes, homophobes, racistes. Qu’importent les pirouettes antisémites qui franchissaient les frontières du négationnisme. Lui martelait ne regretter aucune miette de sa vie, parlait régulièrement "d’abnégation héroïque" et s’agaçait de voir que "les gens sous-estiment ce que c’est d’être président du Front national".
A quelques heures des obsèques du "diable de la République" à la Trinité-sur-Mer ce samedi 11 janvier, Romain Rosso, qui a suivi pour L’Express le Front national de 1995 à 2012 et écrit trois ouvrages sur le parti à la flamme, raconte Jean-Marie Le Pen, ses fulgurances, son antisémitisme ancré, et ses relations avec sa fille, Marine Le Pen.
L’Express : Quand avez-vous rencontré Jean-Marie Le Pen pour la première fois ?
Romain Rosso : C'était en août 1995, à Toulon (Var). J'étais jeune journaliste, débutant à L'Express. La rédaction m'avait envoyé suivre l'université d'été du Front national, la première organisée dans la principale ville tombée dans l’escarcelle du parti d’extrême droite en juin de la même année. Trois villes en tout venaient de basculer : Toulon, donc, mais...
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11/01 - Consacrer 5 % du PIB à la défense comme l’exige Trump : à quoi ressemblerait l’armée française ?
La dernière fois que la France a consacré plus de 5 % de son PIB pour financer sa défense, c’était en 1962, la guerre d’Algérie touchait à sa fin et son armée quittait le rivage sud de la Méditerranée. Depuis, et malgré l’effort économique exigé par la production d’armes nucléaires et la mise en place d’une dissuasion, voulues par le général de Gaulle, la part dédiée aux dépenses militaires a baissé. Elle s’est approchée des 3 % dans les années 1970, avant de décroître jusqu’à 2 % depuis le début du XXIe siècle (le plus bas a été atteint en 2018 et 2019 à 1,84 %).
Consacrer une plus grande part de la richesse nationale aux armées, comme ce fut le cas par le passé, les militaires français en ont rêvé. A présent, Donald Trump le demande : à moins de deux semaines de son retour à la Maison-Blanche, l’homme d’affaires s’est à nouveau ému, en conférence de presse depuis sa résidence floridienne de Mar-a-Lago, que ses alliés européens de l’Otan consacrent si peu, à ses yeux, à leur budget de défense. "Ils devraient être à 5 %, pas 2 %", a-t-il insisté à plusieurs reprises, ajoutant qu’"ils peuvent tous se le permettre" – une vingtaine de pays sur les 32 membres de l’Otan sont à 2 % ou plus.
Pour la France, une telle augmentation ferait plus que doubler le budget actuel de 2 %, pour atteindre 130 milliards d’euros (en parité de pouvoir d’achat). "Cela changerait évidemment tout, alors qu’on est aujourd’hui encore dans une logique de contrainte budgétaire, indique Elie Tenenbaum, directeur du Centre des études de sécurité de l’Institut...
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11/01 - "La nation est Charlie" : l’édito de L’Express du 11 janvier 2015, par Christophe Barbier
Les Français aiment les dates, et considèrent leur épopée comme une série de jours de gloire ou de colère, de triomphes ou de désastres. Pierres noires et blanches jalonnent le long calendrier, comme des notes sur une portée, et de cette partition surgit un hymne national aussi poignant que fier, où l'adagio vaut l'allegro. Les numérologues feront donc leurs choux gras de l'an 2015, qu'ils placeront sur l'étagère à côté de l'année de Waterloo ou du millésime d'Azincourt, à moins qu'ils ne le rapprochent de la mort de Louis XIV ou de la croisade contre les albigeois...
Quant aux historiens, ils inscriront le 11 janvier de cette année dans la suite des grands rassemblements tricolores, inaugurée par la Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790 : ce jour-là, il s'était agi déjà, pour les Français, de "faire peuple".Unis autour d'une même tristesse et d'une même colère
C'est pourtant une autre histoire de France qui s'est écrite dimanche, loin de la chronique. Une Histoire où l'on parle de mouvement plus que d'événement, une Histoire qui est moins une affaire de foule que d'âme. Le 11 janvier 2015 est une incarnation inédite du pays, une sculpture collective surprenante. Sans consigne aucune, les mêmes ambiances ont fleuri à travers le territoire, sereines et empathiques, enluminées soudain de salves d'applaudissements et de calmes Marseillaise. Quand des millions de citoyens, spontanés et désintéressés, se dressent de la même façon, cela s'appelle une identité nationale.
Quels Français avons-nous tous été...
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11/01 - Face à Donald Trump, ces trois réponses que l’UE doit impérativement donner
L’Europe est piégée par sa façon de penser l’éthique. Chacun connaît la distinction éclairante faite par Max Weber entre éthique de conviction et éthique de responsabilité. La première s’en tient aux principes moraux alors que la seconde s’attache aux effets de l’action. Ainsi, le pacifisme munichois relevait de l’éthique de conviction et la force militaire churchillienne de l’éthique de responsabilité. Les deux visaient la paix mais la première refusait de voir la réalité là où la seconde était conséquentialiste. Le jugement de l’Histoire a été sans appel.
Face à la plupart des défis globaux contemporains – technologiques, géopolitiques, climatiques… –, l’Union européenne a malheureusement choisi le camp de l’éthique de conviction et on ne peut qu’espérer qu’elle révise de façon accélérée cette façon de voir le monde d’ici au 20 janvier, date de l’installation de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Pendant toute la campagne présidentielle américaine, 90 % des responsables politiques européens se sont inclinés devant le mythe de l’homme fort "qui va sauver le monde" – à l’extrême droite surtout –, rassurés à bon compte – "Il ne fera pas ce qu’il dit" –, ou le plus souvent, se sont contentés de jugements moraux – "Quelle vulgarité !". Concernant le soutien d’Elon Musk à l’AfD allemande ou à l’extrême droite britannique, c’est exactement le même comportement moral qui prévaut, comme si cette posture pouvait avoir un quelconque effet. Peu de responsables ont été capables de mener une réflexion intellectuelle relative aux conséquences de...
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11/01 - L’offensive ukrainienne à Koursk, la douloureuse épine dans le pied de Vladimir Poutine
Près de cinq mois après avoir lancé leur offensive à Koursk dans la torpeur du mois d’août, c’est cette fois en plein cœur de l’hiver que les forces ukrainiennes sont repassées à l’attaque, le 5 janvier. "Vers 9 heures, heure de Moscou, l’ennemi a lancé une contre-attaque afin de stopper l’avancée des troupes russes", a averti le jour même le ministère russe de la Défense, évoquant l’implication de deux chars et d’une dizaine de blindés. Si le commandement ukrainien n’a pas donné de détails, des images géolocalisées publiées peu de temps après le début de l’opération suggèrent que ses troupes auraient donné l’assaut dans trois localités au nord-est de Soudja - petite ville frontalière russe de 5000 habitants aux mains de Kiev depuis début août.
Un douloureux rappel pour le chef du Kremlin : en dépit de sa volonté de reprendre la main sur ce territoire qui, lors de la Seconde Guerre mondiale avait vu se dérouler la plus grande bataille de chars de l’Histoire entre les forces allemandes et l’Armée rouge, les Ukrainiens s’y accrochent fermement. "Pour ce que l’on en voit aujourd’hui, l’idée derrière cette offensive est de conserver les acquis territoriaux dans la région, souligne le général Jean-Paul Paloméros, ancien chef d’état-major de l’armée de l’air. Les Ukrainiens vont essayer de les tenir, de manière à ce que les Russes ne reprennent pas plus que ce qu’ils ont repris jusqu’à aujourd’hui."Hécatombe chez les Nord-coréens
Après avoir lancé une offensive éclair le 6 août dernier, les Ukrainiens avaient rapidement mis la...
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11/01 - Incendies à Los Angeles : la Californie bientôt invivable ?
Quand une question revient avec insistance dans le débat, c’est qu’elle inquiète vraiment. Les médias américains s’en font eux-mêmes le relais depuis plusieurs années : la Californie devient-elle de moins en moins vivable ? Vaste sujet qui englobe des thématiques sociales, économiques… Mais surtout climatiques. Car cet Etat ensoleillé de l’ouest du pays, berceau de la tech, connu pour ses industries cinématographique et musicale, est actuellement ravagé par plusieurs feux toujours indomptés, qui ont fait au moins onze morts aux alentours de Los Angeles.
Avec son climat méditerranéen et ses végétaux inflammables, la Californie n’en est pas à son premier incendie, loin de là. Mais le changement climatique exacerbe leur intensité et allonge la saison des feux. Leur fréquence a augmenté d’environ 25 % dans la région par rapport à l’ère préindustrielle, selon une étude parue dans Nature en 2023. Ce qui entraîne d’importantes pertes au niveau de la couverture forestière : plus de 700 000 hectares ont brûlé entre 2020 et 2021, d’après le Global Forest Watch. Soit plus de cinq fois la superficie d’une Los Angeles tentaculaire. Et la tendance sur les vingt dernières années est clairement à la hausse.
Jusqu’à présent, la région connaissait ses pires incendies lors de la période estivale, entre juin et octobre. Mais des conditions extrêmes ont dopé ces feux hivernaux : des vents chauds, secs et puissants combinés à un couvert végétal luxuriant après deux années très pluvieuses, puis asséché par un manque chronique d’eau. "Los...
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10/01 - Guerre en Ukraine : l’"opération spéciale" de Kiev contre les réfractaires à la mobilisation militaire
Kiev veut éviter la démobilisation. La police ukrainienne a annoncé, ce vendredi 10 janvier, effectuer "plus de 600 perquisitions" dans le cadre d’une "opération spéciale" destinée à bloquer le passage illégal de la frontière par des hommes fuyant la mobilisation militaire.
L’Ukraine doit regarnir les rangs de son armée pour faire face aux assauts incessants des forces russes plus nombreuses et mieux équipées, près de trois ans après le début de l’invasion russe. Les hommes ukrainiens âgés de 18 à 60 ans ont interdiction de quitter leur pays, sauf exception. Ceux voulant échapper à une éventuelle mobilisation franchissent donc la frontière illégalement.
"Plus de 600 perquisitions simultanées sont menées" à travers l’Ukraine chez "les organisateurs de groupements et leurs participants" qui ont aidé "des centaines d’hommes" à "franchir la frontière en contournant les points de passage officiels", a expliqué la police dans un communiqué. "Ce n’est que la première étape d’une opération spéciale visant à fermer" ces filières, a ajouté la police, promettant de fournir prochainement davantage d’informations.
Selon elle, 45 personnes sont soupçonnées d’avoir organisé ou participé aux filières permettant aux hommes d’échapper à l’armée. "Les enquêtes se poursuivent", a-t-elle dit sur Telegram.Des dizaines de milliers d'Ukrainiens ?
Des estimations officieuses font état de milliers, voire de dizaines de milliers, d’Ukrainiens ayant pu partir illégalement grâce à des passeurs, à de faux papiers ou à des pots-de-vin versés aux...
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10/01 - Incendies à Los Angeles : le cauchemar des compagnies d’assurance en chiffres
Imaginez rentrer chez vous un soir, après une journée de travail épuisante, ouvrir boîte aux lettres et y découvrir une lettre de votre compagnie d’assurance. On est au mois de mars, vous venez de renouveler votre contrat d’habitation… Cela vous paraît étrange de recevoir une telle lettre. Vous l’ouvrez et mauvaise surprise : vous découvrez que le renouvellement de votre contrat n’a pas été accepté.
Cette mésaventure est arrivée en mars dernier à des milliers de Californiens lorsque la compagnie State Farm General, leader de l’assurance habitation dans l’Etat (plus de 9 % de parts de marché) a résilié 72 000 contrats pour préserver sa rentabilité. "La décision n’a pas été prise à la légère, pointe-t-elle dans un communiqué de presse, et seulement après une analyse prudente de la santé financière de la société qui continue d’être impacté par l’inflation, les coûts de réassurance et l’exposition aux catastrophes." Ces contrats représentaient environ 2 % de la totalité des contrats souscrits auprès de State Farm.
L’information n’a pas fait l’effet d’une bombe. En Californie, c’est même devenu une vieille rengaine. "En 2023, sept des douze plus grands assureurs californiens en part de marché ont soit mis en pause, soit restreint la mise en place de nouvelles couvertures dans l’Etat", s’inquiétait Ricardo Lara, le commissaire aux assurances local, un élu dont la mission est de superviser le secteur. Ainsi, 2,8 millions de contrats d’assurance n’auraient pas été renouvelés en Californie entre 2020 et 2022, dont plus de 530 000...
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10/01 - Ventes de livres : découvrez les premiers gagnants de la rentrée littéraire
C’est encore très léger, mais on sent poindre les premières parutions de cette nouvelle année. Qui se révèle riche en titres, notamment du côté des fictions. Les chiffres viennent en effet de tomber via le site de Livres Hebdo : 507 romans paraissent en janvier et février 2025 (+ 5,2 % par rapport à 2024), soit 366 fictions francophones (+ 5,17 %, dont 70 premiers romans) et 141 romans étrangers (+ 5,22 %). La bataille va être rude, comme à l’habitude.
Le premier à sortir du lot est signé Haruki Murakami, La Cité aux murs incertains (Belfond), premier roman depuis sept ans du Japonais. Ce texte n’est pas complètement inédit puisque en 1980, Haruki Murakami avait publié une nouvelle avec le même titre dans une revue littéraire et en avait réutilisé la trame dans son roman SF La Fin des temps, paru en 1985. Puis, Murakami s’est décidé à réécrire complètement cette histoire. Au début, un narrateur d’âge mûr se souvient de son premier amour alors qu’il était adolescent. La jeune fille lui a révélé l’existence d’une mystérieuse cité médiévale avec des hauts murs qui protègent des habitants sans ombre, des horloges dépourvues d’aiguilles, des licornes et une bibliothèque dans laquelle on peut consulter des vieux rêves. A la fin de l’été, elle s’est évanouie sans laisser de traces… Comment survivre à la disparition d’une personne qu’on aime ?
Le deuxième n’est autre que le grand Jean Echenoz, qui publie son 17e roman, Bristol (Minuit). Une fois encore, le Goncourt 1999 (Je m’en vais) nous enchante tant il se joue de la langue,...
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10/01 - Buffet nocturne, SMS et visite secrète : Eric Lombard et la gauche, les coulisses d’une négociation
Ils étaient venus pour dialoguer et négocier, ils sont restés dîner. Pâtés en croûte, saumon fumé et farandole de desserts… Le ventre plein (sans excès), et des avancées dans les poches. Bercy, drôle d’endroit pour une rencontre. Depuis 2017, on n’a pas vu tous les jours un membre du gouvernement, nommé par Emmanuel Macron – sur proposition de François Bayrou, certes – et les représentants socialistes, écologistes et communistes échanger le bout de gras une partie de la nuit. Le mercredi 8 janvier, la réunion de travail entre la gauche et Eric Lombard a joué les prolongations jusqu’aux environs de 23 heures. Les communistes ont fait savoir qu’ils casseraient volontiers la croûte, les socialistes ont tout de suite acquiescé, les écolos, c’est bien le moins, n’ont pas voulu nuire au climat.
Le lendemain matin, le téléphone du ministre de l’Economie vibre fort. Et il vibre à gauche. Les convives du soir multiplient les SMS : merci pour ce moment, comme disait quelqu’un. "Allo, Marine" : à l’heure du déjeuner, c’est Tondelier qui rappelle directement le ministre sur son portable. Les contacts continueront de se multiplier jusqu’au mardi 14 janvier, jour de vérité, jour de la déclaration de politique générale de François Bayrou. Le ministre de l’Economie s’est engagé à dire à ses interlocuteurs avant l’heure fatale le résultat des courses. Notamment la piste d’atterrissage sémantique qui sera dégagée sur le dossier des retraites. Jacques Chirac en son temps avait inventé la "susmulgation" (promulgation du CPE pour les...
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10/01 - Donald Trump dispensé de peine après sa condamnation dans l’affaire "Stormy Daniels"
Le juge new-yorkais Juan Merchan a prononcé, ce vendredi 10 janvier, une dispense de peine pour Donald Trump dans l’affaire des paiements cachés à une star de films X, entérinant une condamnation pénale symbolique mais historique pour un président élu des Etats-Unis.
Le républicain a comparu à distance sur un écran vidéo, deux drapeaux américains derrière lui, lors de cette audience qu’il a cherché à éviter en usant de tous les recours. Visiblement irrité et impatient, il a dénoncé une "honte pour le système", se disant "totalement innocent" et rappelant qu’il avait remporté le vote populaire à l’élection présidentielle du 5 novembre. Après l’avoir remercié, le juge Juan Merchan a rappelé les "circonstances uniques et exceptionnelles" de la situation. Il a ensuite prononcé une dispense de peine, "la seule sentence" possible à ses yeux, et a souhaité à Donald Trump: "bonne chance pour votre second mandat".
Jusqu’au dernier jour et jusque devant la Cour suprême à Washington, les avocats du 45e et bientôt 47e président américain ont multiplié les recours en brandissant son immunité présidentielle passée et à venir, afin d’empêcher le juge de sanctionner leur client. Mais jeudi soir, la plus haute juridiction des Etats-Unis, a rejeté par cinq voix contre quatre une ultime requête.
Avec le prononcé de cette peine, la plus faible possible, plus de sept mois après avoir été déclaré coupable par un jury de 12 citoyens unanimes devant une cour pénale de Manhattan, Donald Trump va ainsi entrer le 20 janvier, à 78 ans, à la...
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10/01 - Politique énergétique : "Nous courons à la catastrophe si l’on continue comme si de rien n’était"
Écologiste, président d’Ensemble sur nos territoires, le sénateur Ronan Dantec est inquiet. Selon lui, nombre de sujets importants et relatifs à l’énergie ne sont pas débattus. Comme si la France avançait les yeux fermés, comptant sur la chance pour éviter les écueils à venir. En se voilant la face sur les coûts réels de l’électricité, notre pays se prépare à de sérieuses déconvenues, prévient cet adepte de la planification. Non seulement la France souffre du syndrome du village d’Astérix sur le plan européen, mais elle risque, à terme, la surproduction d’électricité, tant nous manquons de coordination, entre d’un côté le développement des énergies renouvelables et de l’autre, l’essor du nucléaire.
L’Express : Pourquoi tirez-vous la sonnette d’alarme sur la politique énergétique française ?
Ronan Dantec : Parce que notre système énergétique part dans tous les sens, ce qui montre qu’il n’est pas suffisamment piloté. Si l’on continue comme si de rien n’était, nous courons à la catastrophe, un peu comme lorsqu’un coureur cycliste entraîne dans sa chute une bonne partie du peloton. Par exemple, on ne regarde pas assez les coûts de production de l’électricité à l’étranger. Or, il s’agit d’une question centrale puisque notre compétitivité économique en dépend.
En matière de nucléaire, les derniers coûts connus pour l’EPR restent ceux de Hinkley Point, soit 120 euros par mégawattheure produit. Or cet été, EDF a remporté un contrat en Israël pour la réalisation d’une centrale solaire dont le coût de production dépasse à peine 17 euros par...
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10/01 - Réforme des retraites : une monnaie d’échange qui pourrait coûter cher, par Sébastien Martin
Notre système de retraites est au cœur d’un pacte social fragile. Fragile, car il repose sur un équilibre financier qui, au fil des années, a été grignoté par les mutations démographiques, les défis économiques et les attentes croissantes de justice sociale. Face à cette réalité, le nouveau gouvernement de François Bayrou engage des discussions portant sur une éventuelle remise en question des acquis de la réforme des retraites de 2023. Une proposition qui pénaliserait sans aucun doute l’avenir économique du pays.
Car envisager un retour en arrière ou une suspension de cette réforme reviendrait à accroître la pression sur un système déjà mis à mal par le vieillissement de la population et le ralentissement économique. C’est, à terme, alourdir la charge des actifs et remettre plus en cause encore la soutenabilité financière de notre modèle social. Loin d’être un ajustement technique, ce choix représenterait une menace directe pour notre capacité collective à garantir un marché de l’emploi attractif du fait de salaires lésés par des cotisations.
Pire encore, un tel retour en arrière apparaîtrait avant tout comme une monnaie d’échange pour obtenir l’adhésion à un projet de gouvernement plus qu’à un projet de société. Cette logique court-termiste fait fi de la réflexion profonde que mérite une question aussi fondamentale. Une réforme des retraites ne saurait être un outil de négociation politicienne ; elle doit être conduite avec rigueur, lucidité, en se basant sur des objectifs clairs et partagés : équilibre, pérennité,...
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10/01 - La Russie aurait versé 30 millions de dollars aux talibans pour cibler des soldats américains en Afghanistan
200 000 dollars pour chaque soldat américain ou de la coalition internationale tué en Afghanistan : c’est l’accord qui aurait été proposé à l’époque par la Russie aux talibans, selon le média d’investigation indépendant russe The Insider. Une enquête publiée conjointement avec le quotidien allemand Der Speigel, mercredi 8 janvier, fournit de nouvelles preuves sur la manière dont les services de renseignement militaires russes (GRU) auraient financé les talibans dans le but de commettre des attaques contre les forces américaines et internationales avant qu’elles ne se retirent d’Afghanistan, dont une en décembre 2019, contre la base aérienne de Bagram, dans laquelle quatre membres du personnel américain ont été blessés.
La découverte du stratagème avait déjà été révélée en 2020 par le New York Times, mais l’enquête apporte de nouvelles précisions sur le mode opératoire de la Russie. Selon l’enquête, l’opération a été supervisée par le général de corps d’armée Ivan Kasianenko, commandant adjoint de l’unité 29155, un groupe à l’origine d’une série d’attentats à la bombe et d’empoisonnements dans les pays de l’Otan. La Russie aurait versé aux talibans au moins 30 millions de dollars en tout pour les attaques contre les soldats de la coalition, accusations qu’elle a toujours niées.Sociétés écrans et pierres précieuses
Au total, le renseignement afghan aurait répertorié au moins 17 attaques "en lien avec des incitations financières en provenance de Russie, via un réseau sophistiqué de transfert d’argent impliquant des coursiers au...
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10/01 - Tensions Paris-Alger : Bruno Retailleau accuse l’Algérie de vouloir "humilier la France"
Le ton monte encore entre les deux pays. "L’Algérie cherche à humilier la France", a estimé vendredi 10 janvier le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, au lendemain du renvoi en France d’un influenceur algérien qui avait été expulsé vers l’Algérie après une vidéo appelant à la violence. "Je pense qu’on a atteint avec l’Algérie un seuil extrêmement inquiétant", a ajouté le ministre, qui s’exprimait lors d’un déplacement à Nantes.
"La France ne peut pas supporter cette situation", a-t-il encore dit, en dénonçant une "situation inacceptable". "En gardant notre sang froid […] on doit désormais évaluer tous les moyens qui sont à notre disposition, vis-à-vis de l’Algérie".
Placé mardi en centre de rétention administrative (CRA) à Nîmes, "Doualemn", influenceur de 59 ans, avait été interpellé à Montpellier, après une vidéo postée sur TikToK. Il avait été mis dans un avion jeudi après-midi, selon son avocat, mais a été renvoyé en France dès jeudi soir, l’Algérie l’ayant "interdit de territoire", selon le ministère de l’Intérieur."Contradiction totale avec les règles"
"J’ai pris un arrêté d’expulsion et les autorités algériennes n’ont pas voulu le laisser débarquer sur le sol algérien en contradiction totale avec les règles", a affirmé Bruno Retailleau, évoquant des textes du droit international selon qui "les pays sont comptables de leurs propres ressortissants". Dans le cas de cet influenceur, "il n’y avait pas besoin d’avoir un laissez-passer consulaire puisque la preuve qu’il était un ressortissant algérien était établie au moyen d’un...
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10/01 - Syrie : l’islamisme ne peut jamais être synonyme de "mieux", par Abnousse Shalmani
Le nouvel homme fort de la Syrie, Ahmed Hussein al-Charaa, qui a abandonné son nom de guerre, al-Joulani, et arbore dorénavant la cravate, a reçu, le 3 janvier les chefs des diplomaties françaises et allemandes. L’un est un homme, l’autre une femme. L’un, Jean-Noël Barrot, a pu être salué selon les usages, l’autre, Annalena Baerbock, a été maintenue à distance physique. On ne touche pas - même pas la main - une femme qui n’est ni votre mère, ni votre épouse, ni votre sœur. Au nom du pragmatisme, les délégations européennes ont préféré botter en touche : elles auraient préféré un serrage de main en règle, mais ce n’était pas "l’objet" de la visite, dixit Barrot (on n’effectue pas de voyage officiel juste pour serrer les mains des pécheresses !) et Baerbock se contentant de dire qu’elle n’est pas d’accord. Et vlan dans ta barbe taillée !
Deux jours plus tard, nous apprenions que le nouveau ministre de la Justice, Shadi al-Waisi, était dans la région d’Idlib du temps de la brigade al-Nostra dirigée par al-Joulani, responsable de la mort par balle d’au moins deux femmes pour "corruption et prostitution", images glaçantes à l’appui. C’était le temps d’avant, d’autres juridictions, d’autres coutumes - commentaire a minima de la gouvernance syrienne islamiste mais fréquentable quand même, tactique de la cravate oblige. Pas bien grave, faut pas bouder son plaisir, personne n’a encore massacré de chrétiens, de Kurdes ou enfermé les femmes dans des linceuls d’effacement, un sapin qui crame, quelques exactions, ce n’est rien,...
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10/01 - Aux Etats-Unis, Donald Trump et les Républicains divisés sur le sort de TikTok
La Cour suprême américaine se penche vendredi 10 janvier sur le sort du très populaire réseau social TikTok, menacé d’interdiction imminente aux États-Unis, si sa maison mère chinoise refuse de le vendre, comme l’exige une loi récente. En pleine confrontation stratégique entre les États-Unis et la Chine, le Congrès américain a adopté cette loi en avril à une large majorité - rassemblant des élus démocrates comme républicains. Elle vise à prévenir les risques d’espionnage et de manipulation par les autorités chinoises des utilisateurs de TikTok, qui en revendique 170 millions aux États-Unis.
La loi, aussitôt promulguée par le président Joe Biden, fixe à la maison mère du réseau social, ByteDance, la date limite du 19 janvier pour céder l’application à un autre propriétaire. TikTok et ByteDance, mais aussi les organisations de défense de la liberté d’expression, affirment qu’elle contrevient au Premier amendement de la Constitution américaine garantissant cette liberté. Telle est la question que devront trancher les neuf juges de la Cour suprême à majorité conservatrice, à qui le président élu Donald Trump a expressément demandé de bloquer cette interdiction. La Cour a accepté en décembre de se saisir de la loi, mais sans la suspendre comme le demandaient TikTok et Bytedance."Espionnage"
"Personne ne peut sérieusement contester que le contrôle de TikTok par le Parti communiste chinois via ByteDance représente une grave menace pour la sécurité nationale", affirme la conseillère juridique de l’administration Biden, Elizabeth...
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10/01 - Année la plus chaude jamais enregistrée, 2024 a dépassé 1,5°C de réchauffement
C’est désormais officiel : après confirmation par l’ensemble des températures jusqu’au 31 décembre, 2024 est bel et bien l’année la plus chaude jamais mesurée sur Terre depuis 1850. Durant la seule année 2024, mais aussi sur la moyenne des deux années 2023-2024, le monde a dépassé 1,5 °C de réchauffement par rapport à l’ère pré-industrielle, témoignant d’une hausse des températures inédite dans l’histoire récente de l’humanité, a annoncé vendredi 10 janvier l’observatoire européen Copernicus.
Cela ne signifie pas pour autant que la limite la plus ambitieuse de l’accord de Paris - observée sur au moins 20 ans - a été franchie, rappelle Copernicus. Mais "cela souligne le fait que les températures mondiales grimpent au-delà de ce que les humains modernes ont connu". En effet, le réchauffement du climat actuel est inédit depuis au moins 120 000 ans, selon les scientifiques. "Chaque année de la dernière décennie est l’une des dix plus chaudes jamais enregistrée", alerte de fait Samantha Burgess, directrice adjointe du C3S de Copernicus.
Ce réchauffement "devrait tous nous alarmer" a réagi vendredi le ministre britannique chargé de la neutralité carbone, Ed Miliband. "Nous cacher la tête dans le sable serait une trahison pour les générations futures", a-t-il affirmé sur X. Mais "nous avons les réponses pour affronter cette menace existentielle", a-t-il ajouté, estimant que "le désespoir n’est pas une option". "Un sérieux avertissement"
C’est un "sérieux avertissement", juge aussi Johan Rockström, directeur de l’Institut de...
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10/01 - Incendies à Los Angeles : au moins dix morts et des scènes d’"apocalypse"
Le feu continue de ravager les abords de Los Angeles, surplombée d’une âcre fumée blanchâtre. Les principaux incendies restent hors de contrôle, ce vendredi 10 janvier, dans la mégapole californienne, qui recense désormais au moins dix morts et où des renforts militaires vont être déployés.
"Ça ressemble à l’apocalypse", confie à l’AFP Oren Waters, devant sa maison réduite en cendres dans la ville d’Altadena, au nord de Los Angeles. "Revenir pour voir ça, c’est inimaginable." Des pans entiers de la deuxième ville des Etats-Unis étaient en ruine ce vendredi, avec plus de 10 000 bâtiments détruits selon les services d'incendie de l'État. "Ma maison a brûlé et j'ai tout perdu", déclare ainsi Hester Callul, qui a rejoint un foyer après avoir fui sa maison d'Altadena.
Au nord-ouest de la deuxième ville des États-Unis, le foyer qui dévore le quartier huppé de Pacific Palisades, aux villas de multimillionnaires et de célébrités, situé entre Malibu et Santa Monica, n’était toujours pas circonscrit, malgré le renfort d’hélicoptères larguant de l’eau. Après une accalmie, les vents sont revenus et de nouveaux incendies ont continué à se déclarer.
A Altadena, même si la propagation du feu a été "considérablement stoppée" au cours de la nuit précédente selon les pompiers, la situation était identique. Les flammes ont jusqu'à présent brûlé plus de 14.160 hectares à Los Angeles, selon le service des incendies de l'Etat de Californie. Plus de 180 000 personnes ont été évacuées et le bilan est désormais d'au moins dix morts. @lexpress
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10/01 - Leboncoin, Vinted, Momox... Panique dans l’édition face à l’explosion de l’occasion
Il est l’un des succès de la rentrée littéraire 2024, encore applaudi par la critique, toujours en bonne place dans les librairies et grandes surfaces culturelles. Mais cinq mois après sa sortie, on peut dénicher ce roman sur toutes les plateformes de livres d’occasion avec une forte décote. "En très bon état", "comme neuf", "à offrir", les commentaires varient, pas le prix : autour de 15 euros au lieu des 23 mentionnés sur la quatrième de couverture. Le phénomène n’est pas nouveau, il a longtemps fait le bonheur des bouquinistes et des Gibert où les amateurs allaient dénicher des ouvrages introuvables ou des romans policiers à quelques francs. Mais désormais "l’occas’" se développe à un rythme extrêmement rapide : sa part a doublé en dix ans selon le panéliste GfK et elle représente entre 8 et 9 % en valeur des achats de livres (20 % en volume). Semant, au passage, un vent de panique dans le monde de l’édition.
Longtemps, les éditeurs ont jugé le marché de la seconde main marginal. Le livre numérique constituait, selon eux, un danger bien plus sérieux. A tort. "Le livre numérique n’a pas été la menace qu’on prédisait. En revanche, il y a eu une plateformisation du livre d’occasion", note le sociologue Vincent Chabault, qui lui a consacré une longue enquête, Le Livre d’occasion. Sociologie d’un commerce en transition (Presse universitaire de Lyon). Quand ils ont enfin perçu la menace, les éditeurs n’étaient pas équipés pour en évaluer l’ampleur, ni en volume, ni en chiffre d’affaires. Une enquête publiée au début...
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10/01 - Ukraine : Donald Trump prépare une rencontre avec Vladimir Poutine pour "en finir" avec la guerre
Le président élu américain Donald Trump a affirmé jeudi 9 janvier qu’il était en train de préparer une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine pour "en finir" avec la guerre en Ukraine. "Il veut qu’on se rencontre, et nous sommes en train d’organiser ça", a-t-il déclaré avant une réunion avec des gouverneurs républicains dans sa résidence de Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride. "Le président Poutine veut qu’on se rencontre, il l’a même dit publiquement, et nous devons en finir avec cette guerre, qui est un véritable gâchis", a ajouté le milliardaire républicain.
Lors de sa séance annuelle de questions-réponses télévisée, le 19 décembre, Vladimir Poutine s’était dit prêt à rencontrer Donald Trump "à n’importe quel moment". "Si nous rencontrons un jour le président élu Trump, je suis sûr que nous aurons beaucoup de choses à nous dire", avait-il lancé.
Ce vendredi, le Kremlin a redit que le président russe était "ouvert au contact" avec Donald Trump, saluant la volonté de ce dernier de "résoudre les problèmes par le dialogue". "Le président a déclaré à plusieurs reprises qu'il était ouvert au contact avec les dirigeants internationaux, y compris le président des Etats-Unis, y compris Donald Trump", a déclaré à la presse le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov. "Aucune condition n'est requise, ce qui est nécessaire, c'est un désir mutuel et une volonté politique de résoudre les problèmes par le dialogue", a poursuivi Dmitri Peskov, prêtant justement cette qualité au président élu américain. "Donald Trump...
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10/01 - Historique, mais décevant : le bilan controversé de Justin Trudeau sur l’environnement
En novembre 2015, quelques semaines seulement après l’investiture de son gouvernement libéral, Justin Trudeau faisait une apparition remarquée à la COP21 de Paris. Bien décidé à marquer l’histoire en construisant un accord qui ferait la fierté "de nos enfants et de nos petits-enfants", le Premier ministre canadien voyait l’avenir en vert.
Près de dix ans plus tard, son "bilan climatique" est plutôt mitigé. D’un côté, ce qu’il a fait est historique. "Justin Trudeau a réussi là où ses prédécesseurs ont échoué en matière d’environnement. Par exemple, il a été le premier à mettre en place une tarification fédérale sur le carbone, ce qui, en soi, est un accomplissement important", assure Johanne Whitmore, chercheuse principale à la chaire de gestion du secteur de l’énergie à HEC Montréal.
Côté chiffres, pourtant, le bilan du Premier ministre démissionnaire reste peu flatteur. En émissions de CO2 par habitant, le Canada dépasse la Chine et les Etats-Unis. Entre 2005 et 2023, le pays n’a réduit ces dernières que de 8,5 %, ce qui signifie que le gouvernement n’a plus que quelques années devant lui pour réaliser son objectif ambitieux, une baisse d'environ 40% d’ici à 2030.
Parmi les accrocs les plus notables à la feuille de route environnementale canadienne, l’histoire retiendra la déconfiture du plan Arbre, qui devait reconstituer un puits de carbone à l’aide de milliards de plantations, ou l’investissement du gouvernement dans l’oléoduc Trans Mountain. Une infrastructure utile pour l’économie mais qui a heurté la sensibilité...
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10/01 - L’actu à La Loupe : Emmanuel Macron et la bataille du musée-mémoriel du terrorisme
Cette semaine, l’actualité qui a retenu l’attention de la Loupe c’est le maintien d’un musée-mémorial du terrorisme. En pleine semaine d’hommages aux victimes des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, Emmanuel Macron a confirmé ce projet qui a bien failli être abandonné. Mais derrière la dimension mémorielle, c’est une bataille politique, financière et historique qui se joue. Récit d’Agnès Laurent, grand reporter à L’Express.
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L’équipe : Charlotte Baris (écriture et présentation), Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : France 24, RTL, France 3, TF1, INA
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : C’était il y a 10 ans. Durant près d’une semaine, au début de l’année 2015, la France plonge dans la peur. Le 7 janvier, deux terroristes attaquent les locaux de Charlie Hebdo à Paris, tuant douze personnes et en blessant onze autres. La traque des frères Kouachi va durer deux jours. Au même moment, le 9 janvier, un homme prend en otage les clients d’une supérette cacher. Quatre seront abattus.
Cette semaine, la France a donc rendu hommage à ces victimes de janvier 2015. Et c’est ce moment qu’a choisi Emmanuel Macron pour réaffirmer sa volonté de créer un musée-mémorial du terrorisme. Mais le dossier est...
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10/01 - Scott Bessent, l’homme qui va devoir gérer les contradictions économiques de Donald Trump
Dans la galerie de portraits hauts en couleur de l’administration Trump, le futur secrétaire au Trésor américain détonne. Pas de passé connu dans l’univers du catch comme la secrétaire désignée à l’Education, Linda McMahon. Pas d’expérience particulière des plateaux de télévision, comme l’animateur-chirurgien Mehmet Oz, le nouveau pilote de l’assurance-maladie américaine. Pas de prises de position tapageuses, comme l’inénarrable Elon Musk en a le secret, lui qui a pour mission de tailler dans les dépenses publiques. Scott Bessent, choisi par le président républicain pour gérer les finances fédérales, affiche, par contraste, un profil bien classique. Du moins, à première vue.
Diplômé de Yale, ce sexagénaire est "un pur produit de l’élite américaine, résume Romuald Sciora, directeur de l’Observatoire politique et géostratégique des États-Unis à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris). Il a d’abord soutenu les démocrates Al Gore, Hillary Clinton et Barack Obama avant de se tourner, en 2016, vers Donald Trump". Le choix peut surprendre mais "le Trump 2025 n’a rien à voir avec celui de la première campagne, rappelle le chercheur. A l’époque, entouré de très peu de professionnels, il n’avait pas de structure idéologique. C’est ensuite qu’il est devenu un politicien de la droite radicale, épaulé par des républicains dont le projet est de changer totalement l’Amérique ces quatre prochaines années. La vision de Bessent s’inscrit parfaitement dans ce projet".
Son parcours professionnel n’augurait pas un tel...
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09/01 - Budget : les propositions de la Cour des comptes pour en finir avec le "quoi qu’il en coûte"
"Douze propositions pouvant être engagées dès la loi de finances 2025" : la Cour des comptes, qui tire depuis des mois le signal d’alarme sur les finances publiques, a décidé de s’en mêler en publiant régulièrement des notes proposant des pistes d’économies précises et chiffrées. La première a été présentée ce jeudi 9 janvier par le Premier président de la Cour, Pierre Moscovici. Ses préconisations permettraient de dégager 2,7 milliards d’euros dès cette année, en moindres dépenses et recettes accrues, et plus encore en 2027.
Intitulée "Les mesures d’aide exceptionnelles : une sortie de crise à achever pour le budget de l’Etat", elle constate que de nombreuses mesures de soutien à l’économie prises pendant le Covid et la crise inflationniste perdurent, "alors que les crises qui les justifient sont globalement résorbées". "Il est impensable de maintenir un recours au 'quoi qu’il en coûte' qui ne fait qu’empirer la situation des finances publiques", a remarqué le Premier président, observant que les dépenses publiques ont augmenté "de trois points de PIB par rapport à l’avant-crise", à 57 %.Une série de propositions à l'adresse de François Bayrou
La Cour liste donc une série de mesures qui, selon Pierre Moscovici, "ne touchent aucune ligne rouge". Par exemple, réserver l’aide à l’embauche des apprentis aux niveaux d’études 3 et 4 (secondaire) et en exclure les entreprises de plus de 250 salariés : 745 millions d’euros économisés en 2025. Ou encore, abaisser à 1,925 tonne le plafond d’éligibilité des véhicules au bonus...
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09/01 - Jamel Debbouze, pâte à tartiner… Dans les médias algériens, la France en obsession
Ce pourrait être un article comme un autre, relayant un appel au boycott comme un autre. Mais rien n’est anodin dans ce papier du journal en ligne algérien TSA du 2 janvier, ainsi titré : "Appels au boycott du nouveau film de Jamel Debbouze (Mercato, en salles en février prochain, NDLR)".
D’abord, la cible : Jamel Debbouze. L’initiateur du boycott relayé dans cet article, l’influenceur "Hattek HB3", suivi par 189 000 personnes sur TikTok, reproche au comédien son silence sur l’agression israélienne contre Gaza. Par le passé, d’autres personnalités publiques ont été critiquées pour les mêmes raisons sans faire la Une de la presse algérienne. Mais voilà, l’humoriste cumule les deux pires tares du moment aux yeux du régime et de ses affidés : être français…. et marocain à la fois, soit la somme des deux ennemis des ultranationalistes aux manettes à Alger, la France pour son passé colonial, le Maroc pour la dispute séculaire qui l’oppose à son voisin au sujet du Sahara occidental, un espace disputé considéré par l'ONU comme territoire non autonome.
Ensuite, la source : TSA. Longtemps considéré comme un site fiable dans un paysage médiatique algérien plombé par la censure et l’autocensure, le journal (officiellement bloqué depuis 2019 dans le pays, mais accessible à la diaspora) semble désormais agir sur commande du pouvoir algérien. On n’y lit plus que les marottes du régime, au premier rang desquels la querelle franco-algérienne et les frasques du grand rival marocain.
Enfin, le contexte : entre Paris et Alger, la...
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09/01 - Amazon, Meta, Uber : pourquoi ces entreprises versent des millions pour l’investiture de Donald Trump
50 000 à 1 million de dollars : c’est le montant pour assister à l’investiture du prochain président des Etats-Unis, Donald Trump, et à une série d’événements qui se tiendront en marge, selon les tarifs consultés par le média américain Axios. À une dizaine de jours de l’arrivée du dirigeant à la Maison-Blanche, le 20 janvier prochain, un grand nombre de patrons américains de premier ordre réalisent, comme à leur habitude, d’importants dons pour son investiture, espérant se tailler une place privilégiée auprès de la future administration pour les quatre prochaines années.
Les plus généreux donateurs auront ainsi la possibilité de se rendre à une réception en compagnie du vice-président James David Vance, ainsi qu’à un "dîner aux chandelles", où seront présents le chef de l’Etat et la Première dame. Mais contrairement aux précédentes investitures, celle du second mandat de Donald Trump s’annonce comme la mieux financée de l’histoire des Etats-Unis, ayant déjà reçu 200 millions de dollars, selon les calculs du New York Times.
Un montant qui dépasse largement les 61 millions récoltés par Joe Biden en 2021, voire les 106,7 millions levés par Donald Trump en 2017. Et pour cause : parmi les plus gros sponsors, on retrouve des poids lourds de Wall Street, de la tech, l’automobile, ou encore de l’industrie pharmaceutique, dont les secteurs d’activité vont être considérablement affectés par les mesures économiques annoncées par le prochain gouvernement.Des entreprises suspendues aux annonces sur les tarifs douaniers
Les...
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09/01 - Maxime Sbaihi : "La chute des naissances est encore plus inquiétante pour la France…"
C’est un phénomène longtemps passé sous le radar en France. Frappant le monde entier, la dénatalité s’est, chez nous, accélérée ces dernières années, alors que notre pays pensait être une exception en Europe. Dans Les Balançoires vides (L’Observatoire), l’économiste Maxime Sbaihi analyse l’ampleur de cette chute des naissances et avertit sur les bouleversements économiques et sociaux qu’elle va entraîner. Entre les politiques natalistes promues par la droite identitaire, le "réarmement démographique" vanté par Emmanuel Macron et le déni à gauche, le directeur stratégique du Club Landoy et expert associé à l’Institut Montaigne propose des pistes de réflexions libérales pour permettre à ceux qui le souhaitent de faire autant d’enfants qu’ils le veulent, tout en n’instrumentalisant jamais le ventre des femmes.
L’Express : La dénatalité représente une évolution majeure du XXIe siècle. Et pourtant l’attention médiatique se concentre encore sur la surpopulation…
Maxime Sbaihi : La baisse des taux de fécondité a lieu sur tous les continents, et elle s’accélère. Mais nous n’avons toujours pas pris la mesure de ce phénomène, ni de ses conséquences. En moyenne, dans le monde, les femmes font deux fois moins d’enfants qu’il y a soixante ans. Et le nombre d’enfants de moins de 5 ans ne croît plus. En 2017, nous avons déjà atteint ce que le statisticien suédois Hans Rosling a nommé "peak child", soit le pic mondial d’enfants. Nous nous dirigeons donc vers la décroissance démographique, elle est enclenchée mais encore invisible, et se...
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09/01 - VIDÉO. Les espions russes à l’Elysée, épisode 3 : quand François Bayrou était ciblé
Le recrutement d'agents, de l'histoire ancienne ? Pas si sûr. "Ce que disent les spécialistes, c'est qu'il n'y a pas vraiment de raisons pour que ce qui existait hier n'existe plus aujourd'hui, même dans une moindre mesure", raconte Etienne Girard, rédacteur en chef du service Société de L'Express. A l'approche de la présidentielle de 2002, un émissaire russe aurait même fait montre de son intérêt pour financer la campagne d'un jeune quinquagénaire : François Bayrou.
Encore récemment, des relations entre Alexandre Benalla et un intermédiaire russe ont attiré l'attention du parquet national financier, qui a ouvert une enquête. L'ancien conseiller spécial d'Emmanuel Macron représentait-il une cible de choix pour Moscou ? Ce troisième et dernier épisode est à retrouver sur notre site, et tous nos réseaux sociaux.Retrouvez les deux derniers épisodes de notre série vidéo :
ÉPISODE 1 :
ÉPISODE 2 :
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09/01 - Ce déjeuner entre Bruno Retailleau et Brigitte Macron, Bernard Cazeneuve et Olivier Faure se rabibochent
C’est fou comme la dissolution a vraiment tout clarifié ! Ce second quinquennat est décidément à nul autre pareil. Le gouvernement Attal n’avait déjà pas duré longtemps, et voilà que Michel Barnier est renversé par une motion de censure trois mois après sa nomination. François Bayrou se retrouve à Matignon, mais la crise n’en finit plus, la vie politique entre dans l’inédit.Marine Le Pen et Jordan Bardella snobent Eric Lombard
Le 31 décembre, Eric Lombard a échangé avec Marine Le Pen au téléphone mais la prise de contact n’a pas été vraiment engageante. "Ni elle ni le président du parti, Jordan Bardella, n’ont donné suite à l’invitation de rencontrer le ministre de l’Economie, lequel a dans ses consultations tout de même reçu deux anciens Premiers ministres", remarque-t-on à Bercy. Une délégation du RN rencontre néanmoins Eric Lombard et Amélie de Montchalin cette semaine.Jean-Marie Le Pen : le silence de Brigitte Macron
La sobriété du communiqué d’Emmanuel Macron après la mort de Jean-Marie Le Pen a été renforcée par un point : ce n’est pas "le président de la République et son épouse" qui ont exprimé leurs condoléances à la famille du dirigeant d’extrême droite - comme ce fut le cas pour le décès d’Anne-Marie Comparini, l’ancienne présidente de la Région Rhône-Alpes, Jimmy Carter, Maïté, Didier Roustan, Louis Mermaz ou Michel Blanc - mais le seul président. Rien n’est systématique, explique l’Elysée, tout dépend s’il y a "un lien, une communauté". De fait, Brigitte Macron n’était pas citée dans le communiqué rendant...
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09/01 - "Opposer le monde virtuel au monde réel est une erreur" : la réponse de Séverine Erhel à Jonathan Haidt
Paru en anglais en 2024, Génération anxieuse (Les Arènes) du psychologue américain Jonathan Haidt a fait beaucoup de bruit dans la communauté scientifique. Le livre a notamment joué un rôle clé dans l’adoption d’une loi en Floride interdisant l’accès aux réseaux sociaux aux moins de 16 ans (sauf autorisation parentale), entrée en vigueur le 1er janvier. Certaines parties sont particulièrement intéressantes. Jonathan Haidt explore l’idée que la génération Z est surprotégée dans le monde réel mais insuffisamment encadrée dans le monde virtuel. L’auteur voit le smartphone comme un outil de contrôle parental plus qu’un vecteur d’émancipation. Souvent donné pour sécuriser les déplacements ou limiter le temps passé à "traîner" dehors, il offre une illusion de contrôle aux parents tout en exposant les enfants à un "Far West" numérique : peu de règles, des risques accrus pour leurs données, leur santé mentale et leur intégrité psychologique.
Haidt invite également à une introspection sur l’usage des smartphones par les parents eux-mêmes, soulignant que ces appareils ne devraient pas perturber les interactions sociales essentielles au bon développement des jeunes enfants. Il aborde aussi les risques associés à la puberté des adolescents qui entraîne des modifications de la connectivité cérébrale et une sensibilité accrue aux interactions sociales. Cette phase de leur développement peut les rendre plus perméables aux troubles psychologiques, et particulièrement vulnérables aux réseaux sociaux qui peuvent accélérer les fragilités...
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09/01 - Liban : le commandant en chef de l’armée, Joseph Aoun, élu président
Le commandant en chef de l'armée libanaise, le général Joseph Aoun, a été élu, ce jeudi 9 janvier, président de la République, mettant fin à une vacance de plus de deux ans à la tête du pays, qui a aggravé ses crises économique et politique.
Joseph Aoun a recueilli 99 voix sur 128 au Parlement lors d'une deuxième session dans l'après-midi. Il n'avait obtenu que 71 voix au premier tour de scrutin dans la matinée, les 30 députés du Hezbollah pro-iranien et de son allié, le mouvement chiite Amal, ayant voté blanc. Mais une rencontre au Parlement entre des représentants des deux formations et le commandant en chef de l'armée au Parlement, entre les deux tours, a changé la donne, lui assurant la majorité nécessaire pour l'emporter. Le président élu, en tenue civile, est entré dans l'hémicycle sous les applaudissements pour prêter serment.
La candidature du commandant en chef de l'armée, qui a une réputation de probité et d'impartialité, était appuyée par les Etats-Unis et l'Arabie saoudite, poids lourd régional, selon des responsables politiques libanais. Des ambassadeurs de plusieurs pays ainsi que l'émissaire français pour le Liban, Jean-Yves Le Drian, ont assisté à la session parlementaire.
Les pressions diplomatiques se sont intensifiées sur les parlementaires pour les pousser à choisir le commandant en chef de l'armée. Le Hezbollah, acteur incontournable de la scène politique, est sorti affaibli après deux mois de guerre avec Israël et la chute début décembre du président syrien, Bachar el-Assad, son allié.
En...
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09/01 - Une nouvelle épidémie en Chine ? Le MPVh, ce virus bénin à l’origine d’un emballement
"La Chine déclare l’état d’urgence alors que l’épidémie submerge les hôpitaux et les crématoriums". "Cinq ans après la pandémie de Covid-19, la Chine est confrontée à une nouvelle épidémie qui se propage rapidement" peut-on lire sur des centaines de publications postées sur X depuis le début de l’année 2025, par divers comptes complotistes ou des médias douteux. Depuis une dizaine de jours, plusieurs informations font état d’un virus semblable à la grippe, nommé le MPVh, qui se propagerait à une vitesse similaire à celle du Covid-19. Mais les experts assurent pourtant que la situation n’est en rien comparable. Ce qui n’empêche pas l’emballement, cinq ans après la pandémie qui a fait selon l’OMS entre 6 et 16 millions de morts directs et indirects, et laissé des séquelles psychologiques partout à travers le globe.
China declares State of Emergency on new virus HMPV outbreak
Hyderabad: China is facing a new virus outbreak of the human metapneumovirus (HMPV) spreading rapidly, five years after the Covid-19 pandemic. HMPV is a virus that usually causes cold-like symptoms. You may cough or… pic.twitter.com/tmHJoGddA3— Telangana Today (@TelanganaToday) January 3, 2025Des images affolantes… datées du Covid-19
À la fin de l’année 2024, le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) chinois a annoncé mettre en place "une surveillance active d’une pneumonie d’origine inconnue" dans le cadre de l’élaboration de sa stratégie générale de prévention. Un chiffre cité à ce moment-là par le CDC pourrait expliquer...
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09/01 - Incendies à Los Angeles : deux infographies pour comprendre l’ampleur inédite de la catastrophe
Hollywood s’embrase. Depuis le 7 janvier, le comté de Los Angeles affronte plusieurs incendies majeurs qui se rapprochent dangereusement de la ville. Le premier surnommé le "Palisades Fire" a déjà rasé une surface d’environ 70 km² à l’ouest de la ville tandis que le feu d’Eaton, un peu plus au nord sévit sur une trentaine de km². A eux deux, ils couvrent une surface à peu près équivalente à celle de Paris. Les services de l’Etat de Californie dénombrent déjà plus de 130 000 personnes évacuées et des milliers de bâtiments détruits.
Ces feux impressionnent par leur ampleur en cette saison. La Californie est très régulièrement touchée par des incendies, mais traditionnellement, la saison des feux s’étend de juin à octobre dans la région. La saison hivernale est en général un peu plus épargnée. Cependant, l’Etat fait face à une violente sécheresse depuis cet été, qui favorise les départs de feu, qu’ils soient d’origine naturelle, accidentelle ou volontaire.
Cette fois-ci, ils sont également amplifiés par un phénomène météorologique particulier surnommé "les vents de Santa Ana". Ces vents chauds qui soufflent généralement sur la Californie en automne sont particulièrement violents cette année. "On s’attend à ce que ce soit le plus fort épisode de vent dans cette région depuis 2011", signale ainsi à l’AFP, le Dr Daniel Swain, climatologue à l’université de Californie (UCLA).
Ce n’est pas la première fois que le comté de Los Angeles est ainsi touché par des feux d’une telle ampleur. En 2020, le feu de Lake avait lui aussi rasé une...
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09/01 - Donald Trump vise le Groenland : quand la Russie de Poutine s’en mêle
La bataille pour l'Arctique reprend entre Moscou et Washington. Le Kremlin a assuré, ce jeudi 9 janvier, suivre "de très près" la rhétorique "dramatique" du président élu américain Donald Trump, qui a évoqué une annexion du Groenland.
"L’Arctique est une zone de nos intérêts nationaux, nous y sommes présents et continuerons de l’être. Nous souhaitons maintenir la paix et la stabilité dans cette région et sommes prêts à interagir avec toutes les parties pour cela", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "Nous suivons de très près le développement assez dramatique de la situation qui, Dieu merci, reste jusqu’à présent au niveau des déclarations", a-t-il poursuivi.
Le Groenland est un territoire danois situé dans l’Arctique où la Russie est un acteur majeur. Les rivalités dans la région augmentent en raison de son importance stratégique et ses ressources minières supposées. Les Etats-Unis ont déjà une base militaire au Groenland.Le parallèle douteux avec l’Ukraine
Lors d’une conférence de presse mardi, Donald Trump a refusé d’exclure le recours à la force pour annexer ce territoire autonome du Danemark. Il avait déjà déclaré que le contrôle du Groenland était "une nécessité absolue" pour "la sécurité nationale et la liberté à travers le monde". Ces déclarations avaient suscité une levée de boucliers des capitales européennes appelant à respecter la souveraineté du Danemark sur ce territoire, tandis que le Royaume-Uni s’est refusé pour sa part à "condamner" les propos de son "plus proche allié".
En...
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09/01 - Ukraine : Volodymyr Zelensky demande des troupes occidentales pour "forcer la Russie à la paix"
Volodymyr Zelensky a rencontré ce jeudi 9 janvier en Allemagne les alliés de l’Ukraine réunis sous l’égide des Etats-Unis pour discuter de leur aide militaire, onze jours avant le début du mandat de Donald Trump, qui s’est dit sceptique sur ce soutien financier. Cette réunion du "groupe de contact" des partenaires de Kiev à Ramstein, une base aérienne américaine non loin de Francfort, est la dernière du secrétaire à la Défense Lloyd Austin, ministre de Joe Biden qui sera remplacé le 20 janvier par le milliardaire républicain.
Depuis des semaines, les conjectures vont bon train sur les conditions de futures négociations de paix. Car Donald Trump a promis de mettre un terme à la guerre "en 24 heures", sans préciser comment. Tout en s’inquiétant d’une possible baisse de l’aide, Kiev espère des décisions fortes du nouveau président américain. Volodymyr Zelensky avait même estimé début janvier que "l’imprévisibilité" de Donald Trump pouvait aider à mettre fin à la guerre.
Les infos à retenir
⇒ Des troupes occidentales en Ukraine aideront à "forcer la Russie à la paix", selon Zelensky
⇒ Washington annonce une nouvelle aide militaire de 500 millions de dollars à l’Ukraine
⇒ L’UE est "prête" à mener le soutien à l’Ukraine si Washington ne le veut plus, assure Kaja KallasPour Volodymyr Zelensky, des troupes occidentales en Ukraine aideront à "forcer la Russie à la paix"
Le déploiement de troupes occidentales en Ukraine aidera à "forcer la Russie à la paix", a estimé le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Le déploiement de...
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09/01 - Notre-Dame de Paris payante : Rachida Dati n’a pas dit son dernier mot
La ministre de la Culture Rachida Dati a dit jeudi 9 janvier toujours "espérer convaincre" le diocèse de Paris de faire payer aux touristes la visite de Notre-Dame, "ce qui permettrait de financer l’ensemble du patrimoine religieux" dont 4 000 édifices sont en péril. "J’espère convaincre le diocèse. Une contribution de 5 euros permettrait de récolter 75 à 100 millions d’euros par an et de restaurer l’ensemble du patrimoine religieux", a déclaré la ministre lors d’un point-presse à Dijon.
Fin octobre, le diocèse de Paris avait insisté sur le principe de "gratuité du droit d’entrée dans les églises et les cathédrales", défendu par l’Église catholique en France, alors que la cathédrale Notre-Dame-de-Paris compte parmi les édifices les plus visités en Europe avec 12 millions d’entrées en 2017.
Pour autant, la ministre a assuré que "non", son idée d’entrée payante, émise à l’automne dernier, n’était pas morte. "Environ 4 000 édifices religieux sont en péril", a-t-elle souligné lors d’un déplacement consacré à l’annonce du financement "intégral" par l’État des 22 millions d’euros nécessaires à la restauration de la flèche de la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon, dont l’ancien maire socialiste, François Rebsamen, vient d’être nommé ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation.
La flèche, qui dispose de la plus haute charpente en bois de France après celle de Notre-Dame de Paris, culmine à 93 mètres au-dessus de Saint-Bénigne, évangélisateur de la Bourgogne."Priez pour nous, Seigneur"
Évoquant le budget de son...
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09/01 - 2025, année charnière pour le climat : "Le déni de Donald Trump pourrait se propager en Europe"
En 2024, les températures se sont affolées et les records n’ont cessé de tomber. L’année devrait bientôt être déclarée comme la plus chaude jamais enregistrée, au point d’avoir déjà dépassé le seuil de + 1,5 °C de réchauffement - par rapport à l’ère préindustrielle - inscrit dans l’Accord de Paris. Malgré ces données alarmantes, et des catastrophes toujours plus intenses, la lutte contre le changement climatique semble avoir pris du plomb dans l’aile en raison des guerres, des conflits, des élections ou des mouvements sociaux, engendrant parfois un retour en arrière sur certaines promesses ou objectifs.
Qu’en sera-t-il en 2025 ? La dynamique ne paraît guère plus réjouissante à quelques jours du retour au pouvoir aux Etats-Unis d’un climatosceptique notoire : Donald Trump. Pierre Blanc, enseignant-chercheur en géopolitique à Bordeaux sciences agro et Sciences po Bordeaux, auteur de Géopolitique et climat (Presses de Sciences po, 2023, seconde édition à paraître en février 2025), décrypte pour L’Express les grands défis de cette année charnière.
L’Express : En 2025, l’Accord de Paris sur le climat fêtera ses 10 ans. Donald Trump, qui retrouvera la Maison-Blanche le 20 janvier, en retirera probablement les Etats-Unis pour la seconde fois. Quelles peuvent être les conséquences pour la lutte mondiale contre le changement climatique ?
Pierre Blanc : Il y a fort à parier qu’il le fasse. Cette décision aura d’abord des conséquences aux États-Unis : un net ralentissement, pour ne pas dire un arrêt, des politiques de transition...
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09/01 - Face à l’épidémie de grippe en France, les hôpitaux sous tension
L’épidémie de grippe hivernale a continué à progresser en ce début d’année en France, en particulier à l’hôpital, avec une proportion des hospitalisations dues à cette maladie exceptionnellement élevée comparé aux années précédentes, indiquait mercredi 8 janvier Santé publique France. Pendant la semaine achevée le 5 janvier, l’épidémie de grippe s’est accentuée dans l’Hexagone. Si elle a été moindre que les deux semaines précédentes en cabinets de ville, "probablement en lien avec la période de congés", elle a été plus forte à l’hôpital, précise le bulletin hebdomadaire publié par l’agence sanitaire.
"La part des hospitalisations pour grippe ou syndrome grippal parmi les hospitalisations" s’est ainsi établie "à un niveau d’intensité exceptionnellement élevé par comparaison aux saisons antérieures", et le nombre de cas progresse dans les établissements médicaux-sociaux. Le nombre de décès en lien avec la grippe a aussi fortement augmenté.Une situation "très tendue" dans les hôpitaux
Cette épidémie de grippe saisonnière et d’autres affections respiratoires mettent les hôpitaux en tension un peu partout : 87 hôpitaux au total ont déclenché le "plan blanc", dispositif qui permet de déprogrammer certaines opérations ou de rappeler des personnels en congés, a indiqué ce vendredi 10 janvier le ministère de la Santé. La ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles Catherine Vautrin avait évoqué un peu plus tôt sur CNews-Europe 1 une "centaine" d'établissements hospitaliers ayant déclenché ce dispositif, à date de jeudi...
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09/01 - Tchad : le palais présidentiel visé par un mystérieux commando
Un mystérieux commando a attaqué mercredi 8 janvier au soir le palais présidentiel tchadien à N’Djamena, faisant au moins un mort et trois blessés parmi les gardes, dont deux dans un état grave. 18 des 24 assaillants ont été tués, selon le gouvernement qui a évoqué une attaque de "pied nickelés" drogués et alcoolisés.
Celle-ci a eu lieu quelques heures après la visite à N’Djamena du ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, qui a eu plusieurs entretiens avec des dirigeants du Tchad, dont un au palais présidentiel avec le chef de l’Etat, Mahamat Idriss Déby, qui se trouvait au palais présidentiel au moment de l’attaque.
"La situation est totalement maîtrisée. […] Toute cette tentative de déstabilisation a été éradiquée", a assuré Abderaman Koulamallah, le porte-parole du gouvernement tchadien et ministre des Affaires étrangères, dans une vidéo publiée dans la soirée sur Facebook.
Débarqués d’un camion-remorque devant le palais présidentiel, les assaillants "ont poignardé les quatre gardes présents". Ils ont ensuite pénétré dans la présidence, puis un autre garde a tiré pour donner l’alerte et "ils ont été très facilement maîtrisés", a détaillé le porte-parole à la télévision nationale. Des chars ont ensuite été déployés dans les rues, dont l’un devant le commissariat central, et des policiers en armes postés aux angles des rues. Dans ces quartiers du centre de la capitale, les gens, visiblement inquiets, se sont empressés de reprendre leur voiture ou leur moto pour rentrer chez eux."Complètement drogués"
Abderaman...
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09/01 - Budget : les discussions se poursuivent avec la gauche, qui se divise
Sans La France insoumise, restée à l’écart, les socialistes, les écologistes et les communistes ont participé dans la soirée du mercredi 8 janvier à une nouvelle réunion à Bercy, pas "conclusive" à ce stade. "Il n’y a absolument, à ce stade, rien de conclusif", a déclaré le premier secrétaire du PS Olivier Faure au sortir de cette rencontre achevée peu après 23h00 au micro de BFMTV. "Rien n’est achevé et c’est une vraie négociation." "On continuera à défendre nos positions, mais pour qu’il n’y ait pas de censure, ça suppose qu’il y ait une inflexion forte sur la politique qui est conduite jusqu’ici", a-t-il ajouté. "On continuera à travailler ardemment."
Le PCF et la délégation écologiste avaient déjà été reçus dans l’après-midi par les ministres de l’Economie Eric Lombard et des Comptes publics Amélie de Montchalin, pour une réunion dans le cadre des rencontres qu’organise Bercy avec les partis représentés au Parlement d’ici au discours de politique générale de François Bayrou le 14 janvier. Les socialistes l’avaient eux été lundi.
"Les discussions ont été limitées à des sujets peu clivants. La question centrale des retraites, de la justice fiscale et de la fonction publique ont été remises à plus tard", a assuré à l’AFP un socialiste, mentionnant toutefois une "réunion utile et constructive" avec "les trois partis de gauche […] bien autour de la table et alignés". Côté écologistes, on note qu'"il y a encore un sacré boulot pour ne pas aboutir à la censure".Les retraites au cœur des négociations
Plus tôt mercredi, la...
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09/01 - "Je suis agitatrice d’énergies..." : la dérangeante vérité derrière ces métiers improbables sur LinkedIn
En 2018, l’anthropologue américain David Graeber publiait Bullshit Jobs ("jobs à la con"). Dans cet ouvrage devenu une référence, il pointait du doigt des fonctions ou des tâches dont la disparition n’aurait aucune conséquence négative sur le fonctionnement des organisations. Loin d’avoir disparu, ces "emplois" s’affublent désormais de titres et d’intitulés toujours plus délirants. Il fut un temps, que les moins de 30 ans n’ont pas connu, où l’on était "directrice", "comptable", "nettoyeur" ou "vendeur". Aujourd’hui, nous sommes devenus "CEO", "techniciens de surface" ou "assistants de vente". Avec l’avènement des réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn, un nouveau cap a été franchi dans le grand n’importe quoi des titres et fonctions que l’on s’attribue. Plongée véridique au pays des intitulés de poste dont le ridicule ne tue pas, traducteur (ironique) de jargon managérial en main :
"Facilitateur agile" (yogi corporate), "Créatrice de liens" (Maîtresse bondage), "Thought leader" (fusil à un coup, une idée par mission), "Digital shaper" (pervers polymorphe numérique), "Activiste créatif du monde digital" (se colle les mains aux écrans d’ordinateur), "Chaman d’entreprise" (serial champignonneur), "Pragmatic advisor" (se fait payer avant d’avoir donné son conseil), "Coach, formateur, et accompagnateur de l’intelligence collective" (organisateur de hackathons pour les Darwin Awards), "Chief Dreaming Officer"(fournisseur de cannabis), "Human Holistic Specialist" (Dieu ou Coach), "Couturière des mots positifs"...
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09/01 - Hollywood évacué, au moins 5 morts… Los Angeles en proie à des incendies hors de contrôle
Les incendies hors de contrôle qui sévissent autour de Los Angeles menacent ce jeudi 9 janvier le quartier de Hollywood, en cours d'évacuation, et ont provoqué des scènes de chaos dans la deuxième ville des Etats-Unis. L’ordre d’évacuation a été donné mercredi aux habitants du mythique quartier, en raison d’un nouvel incendie qui s’est déclaré à quelques centaines de mètres de Hollywood Boulevard. Un autre feu s'est également déclaré en soirée dans le quartier voisin de Studio City, inquiétant les autorités.
Au moins cinq personnes sont déjà mortes dans les féroces incendies qui sévissent depuis mardi matin autour de Los Angeles. "Menace immédiate pour la vie. Il s’agit d’un ordre légal de PARTIR MAINTENANT. La zone est légalement interdite d’accès au public", ont annoncé avec gravité les pompiers de Los Angeles. Sous le regard de résidents hagards, des hélicoptères ont répandu de l'eau sur les collines de Hollywood pour lutter contre les incendies qui, selon les grands médias américains, seraient les plus destructeurs jamais vus à Los Angeles.
Un premier incendie s’est déclaré mardi matin, dans les collines du quartier huppé de Pacific Palisades, qui abrite des célébrités et de nombreuses villas à plusieurs millions de dollars. Depuis, les foyers se sont multipliés et explosent souvent très rapidement, en l’espace de quelques minutes. "Plus de 7 500" soldats du feu, parfois venus d'autres Etats américains, mènent le combat contre ces "incendies sans précédent à Los Angeles", a fait savoir le gouverneur de Californie...
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09/01 - Canada, Groenland, Panama : quand Donald Trump pense comme Vladimir Poutine
Le 7 janvier, un avion estampillé Trump atterrit en milieu de journée sur l’aéroport enneigé de Nuuk, la capitale du Groenland. Il en descend Donald Trump Jr, le fils aîné du futur président américain, officiellement pour un voyage privé. Quelques heures plus tard, "Don Junior" est déjà de retour sur le sol américain. Et sur la chaîne conservatrice Fox News, il se montre très critique : "Il semble qu’il y ait beaucoup de racisme là-bas, insiste-t-il. De nombreux Groenlandais sont venus nous voir et nous ont dit qu’ils étaient quotidiennement traités comme des citoyens de deuxième ou de troisième zone au Danemark [et] qu’on leur demandait de rentrer chez eux."
Cette escapade calibrée vient conforter les visées expansionnistes, tout du moins déstabilisatrices pour ses alliés, des Etats-Unis de l’ère "Trump 2". Car au moment où le fils se trouvait à Nuuk, le père, de son côté, tenait une conférence de presse explosive. Au cours de celle-ci, il a refusé d’exclure tout recours à la force pour annexer aussi bien le Groenland que le canal de Panama, à la suite d’une question sur ce point. "Je ne peux pas vous l’assurer, sur aucun des deux", a-t-il affirmé avec morgue.
A Noël, l’homme d’affaires avait réitéré les prétentions de son premier mandat sur la grande île arctique, affirmant que ses habitants ont besoin des Etats-Unis "pour leur sécurité nationale" et "veulent [qu’ils] soient présents", ajoutant "nous le serons". Il a également fustigé un Panama faisant "payer [les] navires [américains] davantage que les navires...
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09/01 - Stress post-traumatique : ce que nous apprennent les IRM des victimes des attentats de novembre 2015
A quoi ressemble le cerveau d’un grand traumatisé ? Contrairement à une cheville cassée, qui gonfle et bleuit, les blessures de l’esprit, elles, restent secrètes. Impossible de les voir, même en ouvrant le crâne des victimes. Pour savoir si une personne victime de trouble post-traumatique va mieux, si ses pensées ne sont plus parasitées par les souvenirs douloureux, il faut observer son comportement, déchiffrer ses peurs une à une et remonter petit à petit le fil de son quotidien fracturé. Du moins, il le fallait.
Pour la première fois, des chercheurs ont pu observer "physiquement", la rémission de victimes d’un trouble post-traumatique. Pour ce faire, les scientifiques, une équipe française menée par le neuroscientifique Pierre Gagnepain, ont convaincu 100 patients victimes d’attentats de se soumettre à une série d’imageries par résonance magnétique (IRM), à différentes étapes de leur parcours médical. Ils ont ainsi pu constater, quasiment de leurs yeux, les améliorations du cerveau meurtri des malades.
De tels clichés ont déjà été réalisés par le passé. Mais jusqu’à présent, ces études ne permettaient pas de retracer les changements cérébraux associés à la rémission, ni de les caractériser. Publiée ce mercredi dans Science Advances, l’étude de Pierre Gagnepain présente une double spécificité : elle permet de suivre l’évolution, la "plasticité" du cerveau, et ce dès la première année après l’exposition à l’évènement traumatique et à plusieurs années d’intervalle. Et surtout, elle réunit dans une seule cohorte nommée...
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09/01 - Marine Le Pen et la "Bardellamania" : comment le RN prépare sa succession
Pour comprendre la stratégie de normalisation du RN, la Loupe retrace toute la semaine les étapes clés de cette transformation opérée par Marine Le Pen. Et si elle est contrainte de déposer les armes en 2027, la cheffe frontiste prépare déjà sa succession… Un récit de Marylou Magal, journaliste au service Politique de L’Express.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation), Léa Bertrand (écriture) Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : CNews, Facebook, France 2, France Info, LCI, RTL, TF1
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : Le 7 janvier, Jean-Marie Le Pen est mort. Une page se tourne pour la politique française, mais aussi pour le RN, anciennement Front national, qu'il a fondé en 1972. Depuis plus d'une décennie, c'est sa fille Marine Le Pen qui espère emmener l'empire politique familial jusqu'à la fonction suprême. Mais la disparition du patriarche pourrait provoquer un changement pour le parti d'extrême droite. D'autant que depuis l'automne 2024, les affaires judiciaires viennent entacher l'image de Marine Le Pen et du RN. Le parti est soupçonné d'avoir mis en place, entre 2004 et 2016, un système de détournement de fonds payés par l'Union européenne. Le réquisitoire lors de ce procès des assistants...
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09/01 - Ces nominations "santé" de Donald Trump qui menacent la science
Dans les prochaines semaines, le Congrès américain va devoir se prononcer sur le casting proposé par Donald Trump pour diriger les administrations sanitaires du pays. La liste n’est pas longue. Mais la mission ne sera pas aisée pour autant. Tous les candidats sélectionnés sont des "sceptiques", ils doutent des données scientifiques, rêvent de renverser le "dogme médical" défendu par les institutions. L’inverse en somme, de ce qui est normalement considéré comme un bon choix pour ces postes.
Se revendiquer contre le consensus scientifique devrait être disqualifiant. Pas pour Donald Trump. Lors de son premier mandat, le président des Etats-Unis n’avait eu de cesse d’afficher sa détestation de la méthode scientifique. En pleine crise sanitaire, il recommandait de boire de la Javel contre cette "grippette" de Covid-19. Pour lui, tout devrait pouvoir se dire et se faire, même en science : il n'a donc choisi que des profils critiques, capables de "libérer" les agences. Tous semblent alignés avec le potentiel futur ministre de la Santé, le complotiste antivaccin Robert F. Kennedy Jr., qui s’est lui aussi fixé comme priorité de réformer ces institutions.
Au premier rang de ces personnalités en mesure selon Donald Trump de "défaire le joug de l’establishment" - encore faudrait-il savoir de quoi il s'agit - figure Jay Bhattacharya, 56 ans. Le président américain veut faire de ce chercheur en économie de la santé à Stanford le patron des National Institutes of Health (NIH), ces agences de recherches...
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08/01 - Guerre en Ukraine : 13 morts dans un bombardement russe sur Zaporijia
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky participera ce jeudi à une réunion du format Ramstein en Allemagne pour discuter du soutien militaire à l’Ukraine face à l’invasion russe. Cette rencontre intervient après un bombardement aérien à Zaporijia, qui a causé 13 morts et alors que l’armée russe continue son avancée dans l’est du pays, tandis que des affrontements se poursuivent dans la région russe de Koursk. Dans ce contexte, l’Ukraine a également annoncé avoir frappé un dépôt pétrolier russe à Engels, ravitaillant l’aviation russe.
Les infos à retenir
⇒ Volodymyr Zelensky participera jeudi en Allemagne à une réunion avec les alliés de l’Ukraine
⇒ Au moins 13 morts dans un bombardement russe sur la ville de Zaporijia
⇒ L’Ukraine frappe pendant la nuit un dépôt pétrolier dans le sud-ouest de la RussieVolodymyr Zelensky se réunira auprès des alliés à Ramstein jeudi
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué qu’il participerait jeudi à une réunion en Allemagne au "format Ramstein", qui réunit les principaux alliés de l’Ukraine, pour évoquer l’aide à apporter à ce pays face à l’invasion russe. "Demain (jeudi), je participerai à une réunion au format Ramstein et je prévois également des entretiens avec des partenaires au niveau des ministres de la Défense et des commandants militaires", a déclaré Volodymyr Zelensky mercredi, dans son adresse quotidienne diffusée sur les réseaux sociaux.Treize morts dans un bombardement russe sur Zaporijia
Un bombardement aérien russe sur la ville ukrainienne de Zaporijia a fait au moins...
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08/01 - Ce qui se cache derrière les visées expansionnistes de Donald Trump au Groenland et au Panama
"Cette fois, ce n’est pas une blague", affirme le New York Times. À une dizaine de jours de l’investiture de Donald Trump, prochain président des Etats-Unis, la presse américaine prend au sérieux ses déclarations assurant envisager de recourir à la force pour prendre le contrôle du Groenland et du canal du Panama, et de mener une politique économique si agressive envers le Canada, que son voisin n’aurait d’autre choix que d’accepter son annexion.
"Le Canada et les Etats-Unis, ce serait vraiment quelque chose. Vous vous débarrassez de cette ligne artificiellement tracée et vous regardez à quoi cela ressemble. Ce serait aussi beaucoup mieux pour la sécurité nationale", a assuré Donald Trump lors d’une conférence de presse exposant la future politique étrangère américaine, mardi 7 janvier. Des propos qui s’ajoutent à sa proposition, lors d’un meeting fin décembre, de reconnaître les cartels mexicains comme des "organisations terroristes", mesure qui rendrait possible une intervention militaire, comme dénoncé par le quotidien local Milenio."Tournant géopolitique"
Ce discours belliciste ne manque pas de faire réagir jusque dans les milieux conservateurs, qui craignent que cette politique agressive ne déstabilise le jeu d’alliances des Etats-Unis. "Si Donald Trump réalise ne serait-ce qu’une partie de ce qu’il a décrit, cela pourrait entraîner des changements profonds dans le rôle mondial de l’Amérique, enhardir les adversaires et forcer les alliés qui ne sont plus assurés du soutien de Washington, à chercher de...
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08/01 - Derrière la volte-face de Meta, le calcul de Mark Zuckerberg contre l’Europe
Mark Zuckerberg embrasse pleinement l’ère "trumpiste". Le patron du plus puissant groupe de réseaux sociaux au monde, Meta, a annoncé mardi 7 janvier un virage à 180° de la politique de modération du groupe comprenant Facebook, Instagram, WhatsApp ou encore Threads. Exit le fact-checking de publications, jusqu’ici réalisé par des journalistes afin de lutter contre la désinformation. Place aux plus partiales "notes communautaires", inspirées par le sulfureux X, détenu quant à lui par Elon Musk. Plus largement, le fondateur de Facebook entend débrider ses plateformes en laissant davantage de place aux contenus politiques. "L’objectif est de revenir à nos racines : la liberté d’expression", a-t-il affirmé. Une liberté maximaliste, aux limites volontairement floues. Le site d’information Wired a constaté qu’il était dorénavant possible aux utilisateurs, selon les nouvelles règles mises en place, "d’accuser des personnes transgenres ou homosexuelles d’être des malades mentaux en raison de leur expression de genre et de leur orientation sexuelle".
Si les changements de modération de Meta, et notamment la fin du fact-checking, ne devraient concerner dans un premier temps que les Etats-Unis, le message de Mark Zuckerberg sonne également comme une déclaration de guerre envers les 27, qui ont fait de la modération des contenus sur les grandes plateformes un enjeu prioritaire. Dans son message vidéo publié mardi, l’ancien étudiant de Harvard a aussi accusé l’Union européenne d’avoir "institutionnalis[é] la...
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08/01 - "Interdisons les smartphones jusqu’à 14 ans" : la mise au point du psychologue Jonathan Haidt
Aucun livre n’a eu plus d’impact en 2024. Paru en anglais en mars, The Anxious Generation s’est déjà vendu à plus d’un million d’exemplaires et figure depuis quarante semaines dans la liste des best-sellers du New York Times. Son auteur, Jonathan Haidt, éminent psychologue social et professeur à la New York University, alerte sur les conséquences de ce qu’il nomme "le grand recâblage de l’enfance". Comme sa consœur Jean Twenge, il établit un lien direct entre l’avènement des smartphones et des réseaux sociaux depuis le début des années 2010 et les problèmes de santé mentale qui touchent la génération Z de manière concomitante. Un cinquième des étudiants américains ont été diagnostiqués ou traités pour une dépression en 2019, contre un dixième dix ans plus tôt. Les suicides ont plus que doublé chez les filles américaines âgées de 10 à 14 ans depuis 2010.
Pour Jonathan Haidt, la technologie numérique et des réseaux comme Instagram ou TikTok, qui monopolisent l’attention et isolent les adolescents, ne sont pas les seuls responsables. Si les mineurs sont souvent laissés libres avec leur téléphone, ils sont en revanche surprotégés par leurs parents dans la vraie vie, alors même que les jeux sans surveillance sont essentiels pour leur développement.
Le best-seller a suscité un intense débat scientifique. Dans la revue Nature, la psychologue Candice Odgers lui a reproché de confondre corrélation et causalité, assurant que les jeunes qui ont des problèmes de santé mentale utilisent plus les réseaux sociaux que les autres. A...
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08/01 - Pr Renaud Piarroux : "Dans l’histoire, les origines des épidémies ont toujours fait l’objet de manipulations"
Peste en République démocratique du Congo, dysenterie, méningites et choléra dans des camps de réfugiés après le génocide rwandais, accès aux soins en Afghanistan, prévention et détection précoce des épidémies après un cyclone au Honduras ou des éruptions volcaniques au Zaïre… Renaud Piarroux a consacré une large part de sa carrière aux investigations de terrain lors de crises sanitaires. Médecin infectiologue et microbiologiste, professeur à Sorbonne Université et chef de service à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, il est surtout connu pour avoir mis au jour la responsabilité des casques bleus népalais dans l’irruption du choléra à Haïti en 2010.
Plus récemment, quand cette maladie s’est emparée de Mayotte, c’est aussi à lui que les autorités sanitaires ont fait appel. En parallèle, il s’est passionné pour l’histoire des épidémies depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, sur laquelle il publiera un vaste ouvrage dans les prochains mois. De cette plongée dans le passé, il est revenu avec deux leçons. D’abord, que les causes des épidémies font souvent l’objet de récits biaisés, d’instrumentalisation, voire de manipulations. Ensuite, que l’émergence d’un nouvel agent pathogène "ne peut être comprise indépendamment de son contexte", qu’il soit géographique, historique ou technologique. Des enseignements qui résonnent aujourd’hui avec l’émergence du Covid. Entretien.
L'Express : En quoi consiste une investigation de terrain sur une épidémie ?
Renaud Piarroux : A chaque fois, l’objectif est de comprendre les origines des agents pathogènes...
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08/01 - Affaire Stormy Daniels : comment Donald Trump tente d’échapper par tous les moyens au prononcé de sa peine
Donald Trump ne veut pas voir sa cérémonie d'investiture gâcher par ses affaires judiciaires. Le président élu des Etats-Unis, condamné au pénal pour des paiements cachés à la star de films X Stormy Daniels, a saisi la Cour suprême à majorité conservatrice pour tenter d’échapper au prononcé de sa peine prévu vendredi, soit dix jours avant de prêter serment, selon un recours publié ce mercredi 8 janvier.
Dans ce document daté de mardi, les avocats de celui qui deviendra le 20 janvier le 47e président des Etats-Unis réclament "une suspension d’urgence pour empêcher que la procédure pénale se poursuive devant un tribunal de l’Etat de New York, y compris une audience de prononcé de sentence prévue vendredi 10 janvier à 09H30". La Cour suprême "doit suspendre immédiatement la procédure du tribunal (pénal) de New York pour empêcher une grave injustice et une atteinte à l’institution présidentielle et au fonctionnement du gouvernement fédéral", insistent les avocats, qui n’ont de cesse d’invoquer "l’immunité présidentielle" de leur client.
Depuis lundi, le camp Trump a essuyé les refus du juge du tribunal de Manhattan qui a présidé le procès puis d’une cour d’appel de geler la procédure et de repousser l’audience de vendredi.Une audience historique mais très symbolique
Sauf succès de ce recours devant la Cour suprême fédérale à Washington - dont six des neuf juges sont des conservateurs - la peine de Donald Trump sera prononcée vendredi. L’intéressé peut comparaître en personne ou à distance par vidéo au cours de cette audience...
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08/01 - Incendies à Los Angeles : au moins deux morts et 1 000 bâtiments détruits
Les pompiers continuent de lutter, ce mercredi 8 janvier, contre un violent feu de forêt dans un quartier huppé qui surplombe Los Angeles, sur la côte Ouest des Etats-Unis, forçant des milliers de personnes à fuir alors que des vents de la puissance d’un ouragan posent un "danger mortel", selon les autorités. Au moins deux personnes sont mortes et "de nombreuses" autres ont été grièvement blessées, ont annoncé les pompiers.
Le feu, qui avait déjà détruit 1 000 bâtiments ce mercredi, s’est déclaré mardi en fin de matinée dans le quartier de Pacific Palisades, peuplé de villas à plusieurs millions de dollars où habitent des célébrités hollywoodiennes, dans les montagnes au nord-ouest de la ville. Des habitants paniqués ont dû abandonner leurs véhicules sur l’une des seules routes entrant et sortant de la zone, fuyant à pied le feu qui a déjà ravagé près de 2 000 hectares.
Pour accéder au quartier, les pompiers ont dû utiliser des bulldozers pour dégager des dizaines de véhicules de la chaussée - dont de coûteux modèles BMW, Tesla ou Mercedes -, laissant des carcasses écrasées aux alarmes hurlantes sur le bord de la route. Le feu a provoqué un énorme nuage de fumée, visible depuis toute la mégapole. Plus de 1 400 pompiers se battent contre les flammes et des centaines sont en route, a affirmé le gouverneur de Californie Gavin Newsom. Les médias américains ont par ailleurs fait état d’un pompier parmi les blessés.
Environ 30 000 personnes sont sous le coup d’un ordre d’évacuation et des rafales de vent pouvant atteindre...
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08/01 - Restés trois mois en poste, les ministres du gouvernement Barnier ne sont pas partis sans rien
Si certains ministres du gouvernement Barnier ont été repêchés par le nouveau Premier ministre François Bayrou, d’autres ne seront finalement restés que trois mois en poste. C’est le cas, entre autres, de Didier Migaud (Justice), Anne Genetet (Éducation nationale) ou Antoine Armand (Économie). Et malgré un très bref passage sous les ors de la république, ils profitent des mêmes avantages que leurs prédécesseurs dont les mandats ont été plus longs.
Contrairement aux idées reçues, "il n’y a pas de retraite spécifique aux ministres" et encore moins de salaire à vie, prévient toutefois l’ex-député René Dosière, président de l’Observatoire de l’éthique publique auprès de nos confrères du site 20 minutes. En réalité, les anciens ministres ou anciens secrétaires d’État "perçoivent une indemnité équivalente au traitement qu’ils recevaient au gouvernement" pendant trois mois après avoir cessé leurs fonctions, précise le site officiel Vie-publique.fr, sauf s’ils reprennent une activité rémunérée avant. Cette indemnité s’élève à environ 10 600 euros brut par mois pour les ministres et 10 100 euros brut pour les secrétaires d’État. "Ils gardent leur traitement pendant trois mois, ce n’est pas lié à la durée de leur fonction", précise René Dosière. Jusqu’à la loi sur la transparence de la vie publique de 2013, cette durée était fixée à six mois.
Mais pour pouvoir percevoir cette pension de trois mois, les ministres et secrétaires d’État doivent remplir plusieurs conditions, indique Le Parisien. Il faut évidemment avoir été membre du...
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08/01 - Outre-mer, de Mayotte à la Nouvelle-Calédonie : retrouvez tous nos contenus
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08/01 - Au Venezuela, la tension monte avant l’investiture de Nicolas Maduro
La tension monte dans la capitale vénézuélienne. Face à un appel à manifestation de l’opposition, Nicolas Maduro, qui s’apprête à débuter un troisième mandat consécutif, a déployé l’armée, la police, les milices, ainsi que des agents des services renseignement, et autres colectivos (paramilitaires). Ils circulent en ville parfois cagoulés, et la télévision publique diffuse en boucle des images des forces de l’ordre.
Accusé de fraude par l’opposition, Nicolas Maduro a déclaré : "Je suis ici par la volonté de Dieu tout-puissant, par la volonté de notre peuple". Le Parlement, où le pouvoir dispose d’une majorité absolue, l’opposition ayant boycotté les législatives 2020, a invité Nicolas Maduro à midi vendredi (17h00 heure française) pour la cérémonie d’investiture devant les députés. Mais l’opposition, qui revendique la victoire aux élections du 28 juillet, a appelé à des manifestations nationales jeudi en faveur du "président élu" Edmundo Gonzalez Urrutia pour tenter de faire dérailler le processus de prestation de serment. Le pouvoir a répondu à cet appel en convoquant lui aussi ses partisans, tout en déployant massivement des troupes dans Caracas.Plan militaro-policier national
Le président Maduro a activé un plan militaro-policier national, alors que les autorités ont déjà réalisé un déploiement massif de forces de sécurité dans la capitale. Ce plan comprend "toutes les forces armées, la milice et toutes les forces de police". Le ministre de l’Intérieur Diosdado Cabello promet la fermeté : "Fascistes ! Terroristes ! Si...
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08/01 - Giorgia Meloni-Javier Milei : ces parias devenus sources d’inspiration… même à gauche
La scène se déroule dans la Ville éternelle, quinze jours avant Noël. A l’occasion de son traditionnel raout de l’Atreju – un rassemblement d’extrême droite annuel organisé depuis 1998 à Rome par Giorgia Meloni et les jeunes de son parti, Fratelli d'Italia –, la présidente du Conseil italien enfile son costume d’hôte. La quasi-totalité des invités, triés sur le volet, est issue des rangs de la droite nationaliste et conservatrice. La plupart sont européens – l’eurodéputée française Marion Maréchal est notamment de la partie – et américains – le milliardaire, soutien de Donald Trump, Elon Musk l’était en 2023. Mais cette année, l’éventail des nationalités s’est agrandi. Depuis la dernière édition, de nouveaux leaders de droite ont émergé, d’autres se sont fait élire à la fonction suprême dans leur pays. C’est le cas de l’Argentin Javier Milei, accueilli en grande pompe sur la scène du festival italien par la locataire du palazzo Chigi.
Ce samedi 14 décembre, l’introduction est aussi brève que dithyrambique. "Je me dois de remercier quelqu’un qui a fait un très long voyage pour participer à cette édition de l’Atreju, quelqu’un qui porte une véritable révolution culturelle dans une nation sœur de l’Italie", lance Giorgia Meloni. Apparition sur scène de Javier Milei, suivie d’une accolade et d’une bise à la leader de Fratelli d'Italia. Tout au long de la prise de parole du président argentin, la cheffe du gouvernement transalpin sourit ou rit. On apprendra quelques heures plus tard que le premier – qui revendique des origines...
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08/01 - En 2024, le nombre de Rafale livrés par Dassault a presque doublé
Dassault Aviation a augmenté en 2024 ses livraisons d’avions de chasse Rafale, avec 21 appareils fournis à la France et à l’étranger contre 13 en 2023, selon un communiqué publié ce mercredi 8 janvier.
Dans le détail, 14 Rafale ont été livrés à la France et 7 à l’exportation. Le groupe avait annoncé une prévision de 20 avions pour l’année écoulée. En 2023, il avait livré 13 appareils (11 en France, 2 à l’export).
Quant aux Falcon, avions d’affaires haut de gamme, 31 ont été livrés en 2024, pour une prévision de 35 appareils, et contre 26 Falcon livrés en 2023.
Les commandes en revanche ont baissé de 2023 à 2024 : l’an dernier, 30 Rafale ont été commandés, tous à l’export, contre 60 (42 pour la France et 18 à l’export) en 2023, et 26 Falcon, contre 23 l’année précédente. Plus de 10 000 avions livrés en près d’un siècle
Jadis jugé invendable et boudé par les pays européens membres de l’Otan, Rafale a poussé ses pions en Europe, avec l’annonce en août de la cession de 12 appareils neufs à la Serbie, le septième pays étranger à l’acheter. C’est le troisième pays européen, traditionnel client de la Russie, à avoir opté pour l’avion biréacteur polyvalent, après la Grèce qui en possède 24 dont 12 d’occasion, et la Croatie qui en a racheté 12 d’occasion.
Au 31 décembre 2024, le carnet de commandes inclut 220 Rafale (164 export, 56 France) contre 211 Rafale au 31 décembre 2023, et 79 Falcon, contre 84 un an plus tôt. Le montant des prises de commandes sera annoncé le 5 mars à l’occasion de la publication des résultats annuels, précise le...
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08/01 - Donald Trump les menace d’annexion : la réponse ferme du Panama, du Groenland et du Canada
Lors d’une nouvelle conférence de presse décousue et provocatrice, organisée depuis sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, Donald Trump a répété mardi 7 janvier ses ambitions d’annexer le canal de Panama et le Groenland une fois investi président, ainsi que son souhait d'une fusion avec le Canada. Les pays concernés n'ont pas tardé à répondre au futur locataire de la Maison-Blanche, insistant sur leur souveraineté.
"Le président, José Raúl Mulino, a déjà déclaré que la souveraineté de notre canal n’était pas négociable", a ainsi lancé le ministre des Affaires étrangères du Panama, Javier Martinez-Acha, ajoutant que le canal était "une conquête irréversible". Pendant sa conférence de presse, Donald Trump avait refusé d’écarter l’idée d’avoir recours à la force pour annexer le canal de Panama et le Groenland. "Je ne peux pas vous l’assurer, sur aucun des deux", a-t-il répondu après avoir été interrogé sur le sujet. Le président élu a déjà affirmé à plusieurs reprises vouloir reprendre le canal de Panama, construit par les États-Unis et inauguré en 1914, si le prix des péages pour les navires américains n’était pas réduit. Il a encore fustigé l’accord passé en 1977 par le président d’alors Jimmy Carter, qui a abouti à un transfert du contrôle du canal au Panama en 1999."Le Groenland est aux Groenlandais"
Juste avant Noël, le président élu avait également jugé que le contrôle du Groenland était "une nécessité absolue" pour "la sécurité nationale et la liberté à travers le monde". Mardi, il a de nouveau exhorté le Danemark à "renoncer"...
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08/01 - Moyen-Orient : l’Iran juge "sans fondement" les accusations d’Emmanuel Macron
Les propos tenus lundi par Emmanuel Macron devant les ambassadeurs français réunis à l'Elysée n'en finissent pas de faire réagir à l'étranger. Après le Tchad et le Sénégal, qui se sont indignés de ses déclarations sur l'Afrique, c'est l'Iran qui a dénoncé ce mercredi 8 janvier des accusations "sans fondement", alors que le président français a qualifié le pays de "principal défi stratégique et sécuritaire" au Moyen-Orient.
Les commentaires d'Emmanuel Macron sont "sans fondement, contradictoires et spéculatifs", a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei. Celui-ci a appelé la France à "reconsidérer ses approches non constructives pour la paix et la stabilité" dans la région, et a également jugé "trompeuses" les déclarations du dirigeant français sur le programme nucléaire iranien. Ce programme est "pacifique et s'inscrit dans le cadre du droit international", a affirmé Esmaeil Baqaei.
"L'Iran, c'est le principal défi stratégique et sécuritaire pour la France, les Européens, toute la région et bien au delà", a déclaré Emmanuel Macron devant les ambassadeurs français. "L'accélération de son programme nucléaire nous amène tout près du point de rupture", a-t-il poursuivi, indiquant que l'Iran sera une question prioritaire dans le dialogue qu'il engagera avec le futur président américain Donald Trump.L'implication iranienne en Ukraine pointée du doigt
Emmanuel Macron a en outre dénoncé l'implication de Téhéran "dans la guerre de la Russie contre l'Ukraine", son "soutien aux groupes...
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08/01 - Anti-woke, "Trump canadien" : Pierre Poilievre, l’insaisissable favori pour succéder à Justin Trudeau
Au mercredi 8 janvier 2025, tous les signaux semblent converger vers cette prévision : Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur, devrait devenir le futur Premier ministre canadien d’ici la fin de l’année 2025. Alors que Justin Trudeau a annoncé ce lundi sa démission après neuf années au pouvoir et une cote de popularité au plus bas, les élections générales qui doivent se tenir au plus tard en octobre prochain devraient s’avérer extrêmement difficiles pour le Parti libéral canadien. Et si la politique n’est jamais avare en surprises, la vingtaine de points d’avance dont Pierre Poilievre dispose dans les sondages devrait lui permettre d’accéder au poste qu’il convoite tant depuis plusieurs années.
Né en 1979 à Calgary, celui qui est désormais âgé de 45 ans s’est d’abord lancé dans le conseil, puis la communication en relations publiques. Il devient le plus jeune élu de la Chambre des communes canadiennes, à seulement 25 ans. Il y gagne très vite le surnom de "pitbull", en raison de son style particulièrement agressif à l’égard de ses adversaires politiques.
S’il fut ministre du gouvernement fédéral canadien entre 2013 et 2015, sous le mandat de l’ancien Premier ministre Stephen Harper, c’est surtout à partir de 2022 que Pierre Poilievre commence à prendre une ampleur nationale. Candidat pour prendre la tête du Parti conservateur, il se démarque par son style tranchant. Et notamment par un coup de communication controversé : s’afficher en soutien affirmé du Convoi de la liberté, ce mouvement de protestation...
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08/01 - Harcèlement scolaire, le combat de la mère de Lucas : "Ce que nous prenions pour une crise d’adolescence…"
"La culpabilité est une maladie dont on ne guérit pas." Depuis ce 7 janvier 2023, date à laquelle son fils Lucas, 13 ans, a choisi de mettre fin à ses jours au domicile familial de Golbey, une petite commune des Vosges, Séverine Vermard se dit condamnée à un "chagrin à perpétuité". Une douleur qu’elle décrit dans l’ouvrage Lucas. Symbole malgré lui (HarperCollins) qui paraît ce 8 janvier. Il y a deux ans, le suicide de cet adolescent d’un naturel "créatif, aventureux, aimant" a mis en lumière le fléau du harcèlement scolaire – devenu un délit en 2022 – et suscité l’émoi jusqu’au sommet de l’Etat. "Quand un enfant met fin à ses jours, il n’y a pas de mots pour dire le chagrin, la douleur", avait déclaré au Sénat le ministre de l’Education nationale de l’époque Pap Ndiaye.
Le 18 décembre dernier, près de deux ans après les faits, l’enquête de l’Education nationale a conclu que Lucas a bien été victime de harcèlement, "aussi bien dans l’établissement scolaire que sur les réseaux sociaux". L’institution n’a en revanche pas commenté la dimension homophobe du harcèlement dénoncée par ses proches. Sur le terrain judiciaire, l’affaire suit son cours. Quatre adolescents – deux garçons et deux filles – du collège ont été condamnés en première instance pour harcèlement scolaire, sans que le lien entre le harcèlement et le suicide de Lucas ne soit toutefois établi. Avant d’être relaxés en appel (les juges avaient cependant relevé le caractère "odieux" de propos qui avaient été tenus par les prévenus). Le parquet ainsi que la famille de...
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08/01 - Reconstruction de Mayotte : ce que contient le projet de loi d’urgence
C’est une première réponse législative d’urgence, visant des mesures à "très court terme" pour remettre Mayotte, dévastée par le passage cyclone Chido le 14 décembre, sur pieds. Ce mercredi 8 janvier, un projet de loi pour la reconstruction de l’île a été présenté en Conseil des ministres.
Dans le contexte de "calamité naturelle exceptionnelle" décrété par l’Etat le 18 décembre, le texte comporte une vingtaine de mesures d’urgence. Selon l’exposé des motifs du projet de loi, l’objectif est de permettre aux acteurs publics de "rétablir les conditions de vie des habitants" tout "en préparant la reconstruction" du petit archipel français de l’océan Indien. Pour les mesures de plus long terme, notamment autour des questions d’immigration, de sécurité et de développement économique, le gouvernement prévoit un autre projet de "loi programme" qui sera élaboré dans les trois mois, indique Matignon.Faciliter la reconstruction des écoles et infrastructures
Selon Matignon, le texte de la loi d’urgence vise ainsi à déroger "pendant deux ans" aux règles d’urbanisme et des marchés publics, pour faciliter la reconstruction des écoles mais aussi des infrastructures et des logements. La loi prévoira que "les constructions à usage d’hébergement d’urgence édifiées à Mayotte postérieurement au 14 décembre 2024 et jusqu’à l’expiration d’un délai de deux ans suivant la publication de la présente loi […] sont dispensées de toute formalité au titre du code de l’urbanisme".
Concernant les écoles, durement touchées alors que Mayotte est le...
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08/01 - "Bernie" : comment le cinéma s’empare d’absolument tout aux Etats-Unis
Sorti en 2011 aux Etats-Unis, et deux ans plus tard en France, en VOD, Bernie, le film de Richard Linklater sort pour la première fois "en salles". Une distribution qui semble sortie des limbes d’une autre ère : Jack Black dans le rôle-titre, Shirley MacLaine en veuve sadique, abusive et abusée, Matthew McConaughey en district attorney impitoyablement obsessionnel, les pieds sur son bureau.
Tout part d’un fait divers d’une banalité réjouissante. Le 16 novembre 1996, à Carthage, Texas (6 750 habitants), Bernhardt Tiede, alias Bernie, 38 ans, assassine de quatre balles dans le dos Marjorie Nugent, veuve millionnaire de 81 ans.
Ils se sont connus six ans plus tôt à l’occasion de l’enterrement du mari de Marjorie, où Bernie officiait comme croque-mort. Bernie est un vieux garçon qu’on soupçonnait complaisamment d’être gay, tant sa gentillesse était délicate. Directeur de la chorale municipale, lui-même doté d’un organe remarquable, c’est aussi un type d’une corpulence suffisante pour parvenir à faire basculer le corps de sa victime dans le congélateur, où le cadavre de Marjorie restera un an, avant que sa famille obtienne enfin de la police locale une perquisition.
Tout le monde s’accorde sur ces faits-là, Bernie lui-même les reconnaît sans se faire secouer. A Carthage, c’est la stupéfaction, on n’y croit pas. Bernie est trop gentil pour avoir fait ça. Il écopera pourtant de 50 ans de prison. Autant dire qu’il n’en sortira pas."Bernie, le retour"
Ceux d’entre vous qui n’ont jamais mis les pieds aux Etats-Unis...
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08/01 - Marine Le Pen, son opération séduction de la droite républicaine
Pour comprendre la stratégie de normalisation du RN, la Loupe retrace toute la semaine les étapes clés de cette transformation opérée par Marine Le Pen, alors que son père Jean-Marie Le Pen vient de mourir ce 7 janvier. Dans ce troisième épisode, on vous explique comment, pour espérer gagner, la cheffe de groupe doit adapter son discours à sa nouvelle cible électorale… Les précisions de Marylou Magal, journaliste au service Politique qui couvre l’extrême droite pour L’Express.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation), Léa Bertrand (écriture) Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : CNews, RTL, TF1, TV5 Monde
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : Des milliers de banderoles rouges et vertes s’agitent dans le ciel gris de Paris. Et un slogan revient : "Liberté, égalité, paternité". Ce 6 octobre 2019, ils sont plusieurs dizaines de milliers à marcher contre l’ouverture de la Procréation médicalement assistée à toutes les femmes. La PMA, c’est une mesure phare de la loi bioéthique, et une promesse de campagne d’Emmanuel Macron.
Dans le cortège, beaucoup sont venus en famille. Les autocars affrétés pour l’occasion déversent des manifestants venus de toute la France. Et certains cadres du Rassemblement national aussi ont...
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07/01 - Annexion du Groenland, Otan : la mise au point de Donald Trump avant son investiture
C’est une conférence de presse erratique, à son image. Donald Trump a reçu durant plusieurs heures la presse ce mardi 7 janvier, à sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, pour répondre à leurs questions à treize jours de son investiture. Le futur président américain s’est notamment épanché sur ses projets d’annexion du canal du Panama et du Groenland, mais aussi du Canada, rendant toujours plus concrètes ses ambitions territoriales. Retour sur les principaux enseignements de cette conférence de presse pêle-mêle, témoignant à elle seule de l’instabilité que pourrait causer dans le monde le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.Le refus d’écarter une intervention armée au Groenland et au canal du Panama…
Donald Trump a refusé d’écarter l’idée d’avoir recours à la force pour annexer le canal de Panama et le Groenland. "Je ne peux pas vous l’assurer sur aucun des deux", a déclaré le président élu, interrogé sur un éventuel recours aux forces armées pour annexer le canal, artère vitale du transport maritime mondial, et le Groenland, territoire autonome du Danemark. Ajoutant que les deux territoires étaient "très importants pour la sécurité économique" des Etats-Unis.
Signe de cette volonté très concrète, le fils du président élu américain Donald Trump Jr a entamé ce mardi une visite privée au Groenland. Si ce dernier a affirmé à la descente de son avion être là en tant que "touriste" et ne pas avoir prévu de rencontres officielles, Donald Trump s’était montré assez clair quant à ses intentions pour l’île ce lundi sur son...
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07/01 - D’Emmanuel Macron à François Bayrou, l’art délicat de réagir à la mort de Jean-Marie Le Pen
Une figure de l’extrême droite habituée aux diatribes antisémites est morte. Un monument de la Ve République, finaliste d’une élection présidentielle, s’en est allé. La disparition de Jean-Marie Le Pen met en exergue les deux faces du fondateur du Front national. Le personnage historique est l’homme du "détail" et des sorties xénophobes. Celui qui a obtenu près de 5 millions de voix le 21 avril 2002 a poussé autant de Français dans les rues. Le pouvoir ne peut rester silencieux face à un moment d’histoire.
Mais quels mots trouver ? Attention, terrain glissant. A 13h57, François Bayrou se plie à l’exercice. Le Premier ministre affirme se placer "au-delà des polémiques qui étaient son arme préférée et des affrontements nécessaires sur le fond". "JM Le Pen aura été une figure de la vie politique française. On savait, en le combattant, quel combattant il était", écrit-il.Bayrou agace le bloc central
Sitôt le message publié, un fidèle du Béarnais salue une "jolie formule". "François aime les oraisons funèbres. Il aurait écrit un message identique s’il n’était pas chef du gouvernement", note cet élu. Et puis, la référence à "l’affrontement" ne signe-t-elle pas une mise à distance politique ? Il faut croire qu’elle est insuffisante. Sitôt le message publié, la gauche épingle une réaction tiède au décès du diable de la République. Le terme de "polémiques" est épinglé pour sa légèreté, le qualificatif de "combattant" est raillé pour sa valeur positive. Le silence sur son héritage politique témoignerait enfin d’une complaisance...
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07/01 - Patrick Martin (Medef) : "Je suis très admiratif de ce qui se passe en Italie"
Bercy, Matignon, l’Elysée… Cette semaine, Patrick Martin prend son bâton de pèlerin pour marteler un message à l’exécutif : ce budget dont la France a impérativement besoin ne peut se contenter de nouvelles "rustines". Le président du Medef plaide pour une "refonte fondamentale" du système de protection sociale. Selon lui, l’urgence du moment n’interdit pas l’audace.
L’Express : En ce début d’année, l’économie française continue de montrer des signes de faiblesse, sur fond d’incertitudes politique et fiscale. Le gouvernement est en train de revoir ses prévisions de croissance pour 2025. Sommes-nous au seuil d’une récession ?
Patrick Martin : Depuis la dissolution, il y a une dégradation sensible de la performance économique du pays. Certes, ce phénomène n’est pas uniquement français, d’autres Etats en Europe sont touchés. Mais je vous confirme que les indicateurs dont nous nous disposons ne sont pas rassurants. Dans la construction de logements, avec moins de 250 000 mises en chantier sur un an, nous sommes redescendus au niveau de 1953, mais, à l’époque, la France comptait 24 millions d’habitants de moins ! En novembre dernier, l’indice PMI manufacturier, qui mesure l’activité des directeurs d’achat du secteur, a atteint son plus bas niveau depuis quatre ans et demi. Le taux d’utilisation des capacités de production est aujourd’hui au niveau très faible de 75 %, ce qui est très alarmant pour notre industrie. Avec des situations critiques, notamment dans l’automobile et la chimie. Plus aucun secteur d’activité...
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07/01 - Mark Zuckerberg enterre le programme de fact-checking de Meta
Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) a annoncé, ce mardi 7 janvier, qu’il va mettre fin à son programme de fact-checking aux Etats-Unis, marquant un recul majeur de la politique de modération des contenus du réseau social, selon des spécialistes.
"Nous allons nous débarrasser des fact-checkers et les remplacer par des notes de la communauté, similaires à X (anciennement Twitter), en commençant par les Etats-Unis", a déclaré le patron du groupe, Mark Zuckerberg, dans un message sur les réseaux sociaux. Selon Mark Zuckerberg, "les vérificateurs ont été trop orientés politiquement et ont plus participé à réduire la confiance qu’ils ne l’ont améliorée, en particulier aux Etats-Unis".
L’annonce de Meta intervient alors que les républicains ainsi que le propriétaire du réseau social concurrent X, Elon Musk, se sont plaints à de multiples reprises des programmes de fact-checking, qu’ils assimilaient à de la censure. "Les récentes élections semblent être un point de bascule culturel donnant, de nouveau, la priorité à la liberté d’expression", a estimé le patron de Meta. "C'est cool", a réagi ce mardi Elon Musk sur son réseau social X.
Dans le même temps, le groupe devrait revoir et "simplifier" ses règles concernant les contenus sur l’ensemble de ses plateformes et "mettre fin à un certain nombre de limites concernant des sujets, tels que l’immigration et le genre, qui ne sont plus dans les discours dominants".
"Il s’agit d’un recul majeur de la politique de modération des contenus, à un moment où la désinformation et...
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07/01 - Manuel Valls, les coulisses de sa revanche : le mépris d’Emmanuel Macron, la rancune des socialistes, sa trahison
La conversation n’a pas dépassé la minute, ou si peu. En d’autres circonstances, un bref SMS aurait suffi mais quand on s’apprête à nommer un ministre, on appelle. "Ce sera l’Outre-Mer, ministre d’Etat. Comme on s’est dit." Car ils se l’étaient dit, plus d’une fois. Des jours que François Bayrou et Manuel Valls bavardaient de ce dossier brûlant des territoires ultramarins français, d’autant plus depuis que le cyclone Chido a ravagé Mayotte. Des mois, même, que l’idée trotte dans la tête de Bayrou. L’été dernier, quand Emmanuel Macron n’en finissait plus de consulter pour trouver un Premier ministre, François Bayrou griffonnait sur un coin de table des listes de noms accolés à des ministères. Valls… "OM", pour Outre-Mer. Il avait murmuré l’idée à Valls, l’air de rien mais assez pour que l’envie germe dans la tête de l’intéressé.
Rien ne se fait au hasard, ni cela ni l’entretien que le socialiste donne le 8 novembre suivant, dans Le Parisien. Il y étrille la politique d’Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie en l’accusant d’avoir "mis à terre trente-six années de dialogue et de progrès". Et de torpiller "l’entêtement imbécile, irresponsable et criminel" du président de la République. Personne n’aurait imaginé que le chef de l’Etat accepte que Valls intègre le gouvernement après ces mots-là, qui plus est avec ce portefeuille. "Avait-il le choix ?", sourit un proche de Bayrou.
L’heure n’est plus aux amateurs qui rendaient fière la Macronie, mais aux "poids lourds". Voilà pourquoi Bayrou tenait tant à Valls, sur ce poste-là,...
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07/01 - Elon Musk, le pari trumpiste de l’homme le plus riche du monde
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07/01 - Guerre en Ukraine : Kiev lance des "opérations de combat" dans la région russe de Koursk
L’armée ukrainienne a annoncé, ce mardi 7 janvier, mener des "opérations de combat", dans la région russe de Koursk, y frappant notamment "un poste de commandement militaire" frappant notamment "un poste de commandement militaire".
"Cette frappe fait partie intégrante des opérations de combat des unités des forces de défense ukrainiennes, qui mènent des opérations de combat sur le territoire de la Fédération de Russie", a indiqué l’état-major ukrainien dans ce communiqué publié en anglais sur Telegram.
Dimanche, l’armée russe avait fait état d’une nouvelle offensive ukrainienne dans cette région, où les militaires ukrainiens contrôlent plusieurs centaines de kilomètres carrés depuis août 2024, malgré les tentatives de les déloger des troupes russes, épaulées dans ce secteur par des soldats nord-coréens, selon Kiev et les Occidentaux."Nous maintenons une zone tampon sur le territoire russe"
Lundi soir, le président Volodymyr Zelensky avait, quant à lui, rappelé dans son allocution quotidienne "l’importance" de fixer l’armée russe dans la région de Koursk, de façon à l’empêcher de déployer l’ensemble de ses effectifs sur les fronts oriental et méridional. "Nous maintenons une zone tampon sur le territoire russe, en détruisant activement le potentiel militaire russe", avait-il assuré. Des blogueurs militaires russes, proches de l’armée, ont également signalé, depuis dimanche, cette nouvelle attaque ukrainienne.
L’armée ukrainienne, de son côté, est restée globalement silencieuse sur le sujet. "Ce n’est pas mon domaine",...
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07/01 - En Syrie, le vernis de l’islamisme "modéré" craquelle déjà de partout
A chaque apparition publique, sa barbe noire semble rétrécir. Depuis sa prise de Damas le 8 décembre, Abou Mohammed al-Joulani a troqué son nom de guerre pour celui d’Ahmed al-Charaa. Il a ensuite remplacé sa tenue militaire par un costume cravate, puis ses discours guerriers par un vocable de diplomate. L’ancien membre d’Al-Qaeda aurait renoncé au djihad international pour un "djihad national", avec la promesse de respecter toutes les minorités de Syrie. Mais aussi celle de défendre les droits des femmes, malgré les restrictions d’habillement imposées dans la province d’Idlib, sous son contrôle pendant plusieurs années.
L’homme fort de Damas a même, pour la première fois dans l’histoire syrienne, nommé une femme gouverneure de province et une autre gouverneure de la Banque centrale. Des gages d’ouverture et de stabilité, destinés avant tout à s’assurer un soutien occidental et une levée rapide des sanctions visant l’Etat syrien. "Al-Charaa dit mot pour mot tout ce qu’il devrait dire pour nous rassurer, nous confiait récemment un diplomate américain. Il fait preuve d’une intelligence extrême, ce qui le rend d’autant plus dangereux."Une première levée des sanctions
Le 6 janvier, le Trésor américain a annoncé l’allégement des sanctions économiques pour les six prochains mois, notamment pour les entreprises fournissant de l’aide humanitaire et des besoins vitaux tels que l’eau courante et l’électricité. Washington a aussi supprimé al-Charaa de sa liste des terroristes recherchés, alors qu’une prime de dix millions...
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07/01 - Budget 2025 : grandes entreprises, hauts revenus… Ces mesures que le gouvernement envisage
Le budget 2025 est-il proche d’être conclu par le nouveau gouvernement de François Bayrou ? De premières mesures ont été évoquées ces derniers jours, mais sont susceptibles d’évoluer alors que le gouvernement vient de commencer à discuter avec les forces politiques de l’Assemblée nationale et du Sénat pour tenter de dégager un budget de "compromis", avant l’examen des textes budgétaires au Parlement. Le gouvernement, qui souhaite un effort budgétaire de quelque 50 milliards d’euros en 2025, "essentiellement" via des économies, espère leur adoption "courant février". L’Express fait le point.Surtaxe pour les grandes entreprises
L’exécutif souhaite maintenir une forme de surtaxe sur les bénéfices des grandes entreprises. "Ce mécanisme de taxe pour les grandes entreprises a été discuté avec les entreprises, avec notamment le Medef. Il a été accepté comme un geste de solidarité. Cet accord, il demeure, donc nous allons travailler sur un mécanisme […] qui permettrait d’avoir des revenus de l’ordre de 8 milliards d’euros en 2025", comme anticipé par l’ancien gouvernement, a expliqué lundi le ministre de l’Economie et des Finances Eric Lombard sur France Inter.Contribution des hauts revenus
La contribution exceptionnelle sur les hauts revenus, qui avait été proposée par le précédent gouvernement dans son projet de budget et qui devait générer 2 milliards d’euros, ne sera pas "conservée en l’état" pour des questions de rétroactivité, a indiqué Eric Lombard. Il a toutefois évoqué "des convergences possibles" avec les...
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07/01 - Ingérences d’Elon Musk en Europe : la contre-attaque des dirigeants européens
Face aux accusations d’ingérence d’Elon Musk sur le Vieux Continent, un front européen serait-il en train de se dresser ? Les premières pierres ont été posées par le couple franco-allemand. Peu après s’être fait traiter de "fou" puis de "d’imbécile incompétent" par le milliardaire, le chancelier Olaf Scholz s’est fendu d’une mise en garde lors de ses vœux à la nation pour la nouvelle année : "Vous, les citoyens, décidez (du résultat du vote). Ce ne sont pas les propriétaires des réseaux sociaux qui en décident."
Quelques jours plus tard, c’est au tour d’Emmanuel Macron, dont les relations avec le chef du gouvernement allemand ne sont pas au beau fixe, de montrer les muscles au patron de X qui tout en multipliant les provocations tente d’accroître son influence en Europe. Ainsi, lors de la traditionnelle conférence annuelle des ambassadeurs lundi 6 janvier, le locataire de l’Elysée a étrillé sans jamais le nommer l’homme le plus riche du monde, porte-voix, selon lui, "d’une nouvelle internationale réactionnaire".
Et le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre d’emboîter le pas au chef d’Etat français en faisant lui aussi montre de son inquiétude. "Je trouve préoccupant qu’un homme avec un accès considérable aux réseaux sociaux et d’importantes ressources économiques s’implique de manière si directe dans les affaires internes d’autres pays". Parmi lesquels, le Royaume-Uni, dont le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a fustigé lundi "ceux qui propagent mensonges et désinformations".Une volonté manifeste...
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07/01 - Mort de Jean-Marie Le Pen : les extrêmes limites d’un homme à l’orgueil démesuré
La mort sonne-t-elle la fin de la passion ? Longtemps, toujours, Jean-Marie Le Pen fut le diable. Pour lui, une aversion fanatique. "Fasciste", expédiaient ses détracteurs. Il faut dire que l’intéressé a su entretenir avec une certaine assiduité sa légende noire. Saillies antisémites, propos racistes, apologies de crimes de guerre : le pire est souvent l’ennemi du Bien. En 2012, quand les regrettés Philippe Cohen et Pierre Péan publient 550 pages lestées de témoignages inédits sur l’ancien président du Front national, ils revendiquent une approche dépassionnée. Après tout, Jean-Marie Le Pen, ses cinq candidatures à la présidentielle et ses 17,8 % au premier tour en 2002, sont "une histoire française", comme l’indique le titre de leur ouvrage (éditions Robert Laffont). Comment devenir les entomologistes neutres d’un insecte effrayant ? D’abord, décortiquer sa formation idéologique, les scandales, sa stratégie politique, ses relations familiales, son goût pour l’argent - leurs révélations sur l’enrichissement personnel de Le Pen leur vaudront d’être poursuivis pour diffamation par ce dernier. Ensuite, ne jamais oublier qu’un journaliste n’est pas un procureur.
Mais, aborder le dernier monstre de la République "comme un sujet d’enquête banal, sans a priori" bouscule les convenances. En 1994 déjà, Christian Lionet et Gilles Bresson s’essayent à l’exercice et leur livre, riche, paru au Seuil, ne rencontre que peu d’écho. Dix ans après la grande peur démocratique du 21 avril 2002, celui de Philippe Cohen et Pierre...
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07/01 - "Mayotte, un archipel traité honteusement depuis longtemps" : nos lecteurs réagissent à l’actualité
Quand la métropole découvre Mayotte
Eric Garnier, Villemomble (Seine-Saint-Denis)
J’ai enseigné à Mayotte de 1980 à 1984 et je retourne chaque année depuis dix ans dans l’île de mon cœur ainsi qu’aux Comores voisines, victimes d’un président indigne. Depuis le passage du cyclone Chido, les Français de métropole découvrent ce petit archipel, traité honteusement depuis longtemps. Administration dépassée, diplomatie complaisante envers les Comores voisines dont des milliers d’habitants, désespérés par la misère, voient en Mayotte un espoir. ("Mayotte : vers l’effondrement ?", L’Express du 19 décembre.)
Les paradoxes français
Claude Bertin, Brunoy (Essonne)
La France a organisé de magnifiques Jeux olympiques, admirés par le monde entier ; bravo aux organisateurs ! La France, là encore sous l’admiration du monde entier, a restauré en un temps record Notre-Dame de Paris, dévastée par un incendie ; bravo aux compagnons et aux ouvriers ! La France est sans budget depuis plusieurs semaines et est la risée du monde. Pourquoi nos politiciens ne sont-ils pas à la hauteur de nos organisateurs et de nos restaurateurs ? Les Français moyens, dont je m’honore de faire partie, ont honte de leur classe politique ("Jeux olympiques, Notre-Dame : et si la dérogation devenait la norme ?", L’Express du 5 décembre.)
L’art du management
François Brégeon, Nemours (Seine-et-Marne)
Julia de Funès a tout compris à la manière de diriger. J’ai moi-même géré des équipes au sein d’une grande entreprise où de nouvelles méthodes nous étaient...
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07/01 - Jean-Marie Le Pen et moi, le récit d’une journaliste politique : son hôtel particulier, ses obsessions, ses chiens…
Je ne connaissais Jean-Marie Le Pen qu’à la télévision. Comme pour beaucoup d’enfants de ma génération, le fondateur du Front national est apparu sur l’écran du salon de mes parents, un soir d’avril 2002, et a précipité la moitié de mon collège dans les rues de ma ville. A l’époque, la jeunesse "emmerdait" le FN, et nous chantions Damien Saez et Diam’s à l’arrière du bus scolaire. Avec sa mâchoire carrée, son œil de verre et sa rhétorique d’extrême droite, Jean-Marie Le Pen représentait notre première émotion politique.
Lorsque j’intègre le service politique de L’Express, en 2019, j’ai 28 ans, et depuis longtemps rangé mon baladeur au placard. Embauchée pour couvrir l’actualité du Rassemblement national, l’évidence s’impose : il faut demander audience au "Menhir", comme un vaticaniste chercherait à approcher le pape. L’entretien fait office de rite initiatique ; l’ancienneté d’un "rubricard" se mesure au nombre de ses visites au domaine de Montretout, à Saint-Cloud, dans ce manoir où l’ancien candidat à la présidentielle conservait encore ses bureaux, à 96 ans. "Toi aussi, tu as rencontré les chiens, Sergent et Major ?" Aux deux labradors imposants, j’ai très vite préféré les lévriers, Camilla et Stella, qui posent leur museau sur mes genoux lorsque Jean-Marie Le Pen me reçoit dans sa résidence de Rueil-Malmaison, où il vit avec son épouse Jany.
Puis-je l’écrire ? Avant de frapper au lourd portail vert de Montretout, alors que je suis rongée par la trouille, mon rédacteur en chef m’a glissé, avec un brin d’envie : "Amuse-toi."...
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07/01 - Mort de Jean-Marie Le Pen : dans l’ombre du patriarche, une famille percutée par la politique
"Vous savez, les femmes Le Pen ont leur propre détermination…" La remarque est assortie d’un sourire en coin, faussement réprobateur. Jean-Marie Le Pen croit-il vraiment à ce qu’il affirme, cet après-midi de février 2022, planté dans un fauteuil de velours défoncé, depuis son bureau de Montretout ?
Lui qui a fondé, il y a plus de cinq décennies, une dynastie politique, et toujours agi pour faire de sa famille la seule représentante légitime de l’extrême droite française. En cinquante ans, rien, jamais, n’a réussi à pousser à l’ombre des Le Pen, dont le destin politique était assigné à la naissance. Chose dont le patriarche s’est toujours assuré.Le clan
C’est que la famille Le Pen vit dans un monde sans frontières, où se percutent les vies privée et politique. Une bulle où tout se mêle et se traverse. Une sphère où le foyer peut exploser ou servir de bureau, où les caméras débarquent dans la cuisine, où les conflits familiaux se règlent dans la presse, où l’on utilise ses propres enfants comme composante de son argumentaire. "J’aime mieux mes filles que mes cousines, mes cousines que mes voisines, mes voisines que des inconnus et des inconnus que des ennemis", avait coutume de répéter le "diable de la République". Chez les Le Pen, les trois filles, Yann, Marie-Caroline et Marine, sont sommées de participer à la publicité familiale dès le plus jeune âge. Les week-ends sont souvent consacrés aux choses du parti. On accompagne "Le Pen". Dans les cortèges pour réclamer le rétablissement de la peine de mort, dans ses...
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07/01 - Mort de Jean-Marie Le Pen : son premier portrait dans L’Express, par Alain Duhamel
Dans L’Express du 10 février 1984, par Alain DuhamelJean-Marie Le Pen, le tribun intempestif
C’est l’homme par qui le scandale arrive : Jean-Marie Le Pen dérange. Tout le monde. Parce qu’il sera, le 13 février, l’invité de L’Heure de vérité, sur Antenne 2 - sa première grande émission à la télévision - la classe politique s’émeut. Le Parti communiste s’offusque, tempête, menace de partir en guerre contre cette "invitation indécente". La gauche se proclame choquée par la "banalisation" d’un individu réputé dangereux. Mais, dans l’opposition, beaucoup de dirigeants font la grimace et tordent le nez, préoccupés de l’image d’une droite trop sommaire que risque de donner ce tribun agité et roublard.
Et s’il troublait le jeu en suscitant un effet boomerang favorable au gouvernement ? Naguère, les giscardiens se félicitaient de chaque apparition de Georges Marchais sur le petit écran : leurs successeurs socialistes n’espèrent-ils pas déconsidérer le camp des libéraux grâce au verbe sans nuances de Jean-Marie Le Pen ? Certains suspectent même une manoeuvre. Décidément, le président du Front national sera toujours regardé comme un aventurier intempestif…
Il est vrai que, depuis l’automne 1983, il n’est question que de lui : 17 % des suffrages pour le Front national à Dreux, aux élections municipales, obtenus en faisant feu de tout bois avec l’idéologie sécuritaire et la dénonciation des immigrés ; près de 10 % à Aulnay-sous-Bois ; 12 %, surtout, pour Jean-Marie Le Pen lui-même, à l’élection législative partielle du Morbihan,...
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07/01 - Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national, est mort
Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national et figure historique de l’extrême droite française, est mort ce mardi 7 janvier, a annoncé sa famille auprès de l’AFP. Il est décédé à Garches (Hauts-de-Seine), dans un établissement où il avait été admis il y a plusieurs semaines.
Tribun hors pair, provocateur sulfureux obsédé par l’immigration et les juifs, patriarche contrarié par les siens, Jean-Marie Le Pen, décédé à l’âge de 96 ans, a sorti l’extrême droite française de sa marginalité au cours d’une carrière politique qui a marqué la Ve République. Le "Menhir" n’a jamais exprimé aucun regret pour ses dérapages, contrôlés ou non, répétés souvent, qui lui ont valu plusieurs condamnations en justice : des chambres à gaz "point de détail de l’histoire", à "l’inégalité des races" (1996), en passant par l’Occupation allemande "pas particulièrement inhumaine" (2005) ou l’agression physique d’une adversaire socialiste (1997). "Je vais te faire courir, moi, tu vas voir, rouquin… Pédé !", s’en était-il encore pris à un militant hostile.
Jean-Marie Le Pen était une "figure historique de l'extrême droite" dont le "rôle dans la vie publique de notre pays pendant près de soixante-dix ans (...) relève désormais du jugement de l'Histoire", a réagi l'Elysée dans un communiqué. "Le président de la République exprime ses condoléances à sa famille et ses proches", a ajouté la présidence, qui retrace la biographie du fondateur du Front national.
Éternel provocateur et défricheur des extrêmes droites européennes, Le Pen voulait-il vraiment le pouvoir...
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07/01 - Jean-Marie Le Pen, la mort du dernier monstre de la République : "Moi, fasciste ? Je n’étais pas assez socialiste pour ça"
Cela l’avait marqué. Mais cela l’avait-il indigné ou flatté ? A l’enterrement du réalisateur Claude Autant-Lara au cimetière de Montmartre à Paris, en l’an 2000, Jean-Marie Le Pen avait relevé qu’il n’y avait "pas un seul artiste présent". Etre l’ami du démon coûte cher, jusqu’au bout. Le milieu culturel n’avait jamais pardonné au cinéaste, ancien compagnon de route du Parti communiste, d’être devenu député européen du Front national puis d’avoir tenu des propos ouvertement antisémites, notamment sur Simone Veil.
Jean-Marie Le Pen a, toute sa vie durant, tenu à soigner sa marque : être le monstre de la République. A quoi tient pareille trajectoire ? Après sa défaite aux élections législatives de 1962, le député sortant qu’il est voit arriver une très sérieuse proposition : devenir adjoint au chef de contentieux, avec la promesse de devenir chef de contentieux un peu plus tard. "J’aurais fait une carrière bourgeoise", disait-il. Dans sa bouche, un gros mot. Le général était un colosse, un monstre ne saurait être gaulliste. "Tout le monde l’est à part moi. Je ne l’ai jamais été, je ne le suis pas et il est peu probable que je le devienne", confiait-il.
Un monstre n’exerce pas le pouvoir. Jean-Marie Le Pen a vu défiler tous les présidents de la Ve République. Chirac fut celui qu’il détesta le plus, Mitterrand celui qui le charma le plus. En janvier 1995, le socialiste croisa le leader d’extrême droite dans les salons de la préfecture de Strasbourg, juste après son fameux discours au Parlement européen. La scène est décrite...
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07/01 - A quand une classe politique à la hauteur ? Par Eric Chol
On entend souvent : "On a les politiques que l’on mérite" (1). C’est dire à quel point les Français méritent peu, vu le spectacle affligeant qu’offrent nos élus nationaux. Hasard de calendrier, deux événements vont se télescoper dans les prochains jours. Le 14 janvier, le premier Premier ministre de l’année, François Bayrou, prononcera devant les députés son discours de politique générale. Exercice oratoire attendu. La suite, on la connaît déjà : hurlements de l’opposition, sourires crispés de la Macronie, démagogie à tous les étages, et sans doute à la clef une motion de censure, ravivant le souvenir de l’éphémère gouvernement Barnier.
Moins d’une semaine plus tard, à 7 700 kilomètres du Palais-Bourbon, ce sera au tour de Donald Trump de jurer sur la Bible à l’occasion de la cérémonie d’investiture du 47e président américain. Le même, qui, il y a quatre ans, encourageait ses militants à prendre d’assaut le Capitole. Trump le retour, et en fanfare. Avec des conséquences incalculables sur le reste du monde, de l’Ukraine au Moyen-Orient, en passant par l’Europe, menacée d’une nouvelle guerre des "tarifs" commerciaux…
Or qui parle de ces sujets chez nous ? Laurent Wauquiez ? Olivier Faure ? Gabriel Attal ? Marine Le Pen ? Jean-Luc Mélenchon ? Tendez l’oreille : personne. Nos politiciens sont trop préoccupés par l’horloge branchée sur la présidentielle de 2027. Le gonflement de la charge de la dette publique ? Le niveau record du déficit ? La dégringolade de la productivité ? Encore des gros mots, sans doute réservés à une...
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07/01 - "Le plus gros scandale de corruption de l’histoire française" : le procès de Nicolas Sarkozy vu de l’étranger
Le procès de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy et de onze autres prévenus pour des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle 2007 s’est ouvert lundi 6 janvier au tribunal de Paris et n’a pas laissé indifférente la presse étrangère. "Nicolas Sarkozy est jugé pour avoir reçu des millions d’euros de financement illégal de campagne électorale de la part du régime de l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi, dans le plus grand scandale de financement politique de l’histoire française moderne", annonce d’emblée le quotidien britannique The Guardian.
Même constat du côté de l’hebdomadaire allemand Die Zeit : "C’est peut-être le plus gros scandale de corruption de l’histoire française impliquant un ancien président". De toutes les affaires judiciaires contre Nicolas Sarkozy, celle concernant la Libye est probablement la plus vaste, la plus complexe et la plus explosive, complète The New York Times. L’ex-chef de l’Etat, âgé de 69 ans, est notamment jugé pour corruption, association de malfaiteurs et financement illégal de campagne. Nombreux sont les journalistes de la presse étrangère à rappeler les multiples affaires, et condamnations, de l’ancien président. "Ce n’est pas sa première convocation au tribunal. Il pourrait d’ailleurs s’y rendre avec son bracelet électronique. Mais c’est sans conteste la plus embarrassante pour l’ancien président de la République", commentait ainsi la correspondante à Paris du journal belge Le Soir, avant l’ouverture du procès. Nicolas Sarkozy fait face à...
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07/01 - L’insipidité du vin naturel, symptôme du prêt-à-penser urbain progressiste, par Abnousse Shalmani
On dit souvent qu’il faut éviter de retrouver de vieux amis. Si ce n’est pas toujours vrai, vous prenez toujours le risque d’une pièce rapportée qui vous bousille le goût du vin. Justement. Cher lecteur, j’avoue être encore très dubitative devant les vins naturels, outre qu’ils dégagent systématiquement un effluve d’huile d’olive, je ne comprends pas comment un vin naturel de Loire peut avoir la même robe rouge clair fadasse, la même absence de goût qu’un vin naturel de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Que le "naturel" géographique et climatique produise la même soupe affublée d’un nom ridicule à un prix délirant me laisse pantoise.Ce que doit penser un animal social intégré
La piètre pièce rapportée située dans le très haut du panier social d’un amical dîner parisien m’expliqua doctement que "oui, mais" c’est une question d’éducation. Terreur. Le vin est dégueulasse certes, mais c’est parce que mon palais n’a pas été rééduqué à l’aune de la doxa dominante. S’ensuivit un enchaînement spectaculaire de tout ce que doit penser un animal social intégré : de la culpabilité sur le climat au fascisme au pouvoir partout (de Macron à Milei, sans oublier l’indispensable accessoire de dîner qu’est devenu Elon Musk) en passant par le génocide à Gaza (et le Soudan ça va ?) etc.
Rires intérieurs (et extérieurs) mais surtout grosse fatigue d’entendre enfiler sans complexes les perles conformistes du parfait urbain conscientisé et progressiste comme avant-hier, adolescente, j’écoutais, en cherchant une échappatoire, le patriarche considérant...
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07/01 - Comment gérer Elon Musk ? L’équation complexe des démocraties européennes
L’espace de quelques heures, le 31 décembre dernier, une grenouille a été l’utilisateur le plus suivi sur X, avec 210 millions d’abonnés. Propriétaire du réseau social, Elon Musk avait remplacé sa photo de profil par celle de "Pepe the Frog", un personnage de dessin animé. Or le mème du batracien sert de signe de reconnaissance en ligne aux "suprémacistes blancs". Aucune chance que le clin d’œil soit involontaire, tant le patron de SpaceX et Tesla, conseiller de choc du président élu Donald Trump, dont il a abreuvé la campagne de plus de 270 millions de dollars, multiplie les soutiens aux extrêmes droites de la planète.
Dernièrement, l’homme le plus riche du monde a fait brutalement irruption sur la scène politique européenne, suscitant un vent de panique. Comme si sa réussite lui donnait tous les droits. A quelques semaines des élections législatives en Allemagne, le 23 février, il a martelé que le parti anti-migrants, eurosceptique et prorusse AfD constituait la "seule lueur d’espoir" pour une nation en perdition ; invité sa cheffe, et candidate au poste de chancelier, Alice Weidel, à une conversation sur X, lui offrant une audience mondiale ; et traité le chancelier social-démocrate Olaf Scholz "d’imbécile incompétent"."Nouvelle internationale réactionnaire"
Au Royaume-Uni également, ses ingérences ont pris des proportions folles. A grands coups de tweets, Musk a demandé la libération d’un extrémiste condamné pour des propos diffamatoires à l’égard d’un réfugié syrien, puis jugé le Premier ministre Keir...
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07/01 - Les gens négatifs, une purge pour les managers : "Ne vous laissez surtout pas envahir par la situation"
Dans certaines entreprises, le rire et la bonne humeur sont communicatifs. L’Américain Kurt Lewin, considéré comme l’un des pères de la psychologie sociale, s’est d’ailleurs intéressé dès les années 1930 à la question de la dynamique de groupe et de ses bienfaits. Depuis, le baby-foot, les boissons chaudes à volonté et les sourires des chief happiness officers(CHO) ont tenté de matérialiser le bonheur au travail… sans succès : en effet, une récente étude Qualisocial/Ipsos ("Qualité de Vie et Conditions de Travail : de quoi ont réellement besoin les salariés français en 2024 ?") révèle que 53 % des salariés sont désengagés, 67 % se rendent au bureau sans motivation et 40 % se disent "globalement insatisfaits de leur vie". Parmi ces profils, il faut citer les négatifs qui pourrissent la vie de tout le monde et semblent se complaire dans leurs difficultés. En 2025, l’une des priorités pour les managers sera de s’attaquer à cette négativité. "C’est déjà bien pour un manager de se poser la question", commente Marie Hombrouck, fondatrice d’Atorus Executive, cabinet de recrutement de fonctions juridiques et RH.
Pour l’experte, la première étape consiste à s’interroger en réalisant ce qu’elle appelle un "audit" de l’équipe : comprendre les origines de ce comportement, son point de départ, les personnes qu’il affecte, et pourquoi il est si visible. Il s’agit d’identifier cette personne qui a tendance à repérer la moindre difficulté pour la monter en épingle et qui s'est fait une spécialité de formuler des critiques XXL, avec le...
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07/01 - Musée-mémorial du terrorisme : finalement, Emmanuel Macron souhaite le maintien du projet
C’est ce qui s’appelle un rétropédalage. Emmanuel Macron a fait connaître sa volonté de maintenir le projet de Musée-Mémorial du terrorisme près de Paris "tel qu’il l’avait annoncé" en 2018, et qui avait été menacé d’abandon par le gouvernement de Michel Barnier, a appris l’AFP mardi 7 janvier de source proche du dossier.
A la veille du dixième anniversaire de l’attentat jihadiste contre Charlie Hebdo, le chef de l’Etat a vu lundi le président et la directrice de la mission de préfiguration de ce mémorial, Henry Rousso et Elisabeth Pelsez, "et leur a indiqué qu’il souhaitait que le projet soit maintenu tel qu’il l’avait annoncé", a dit cette source à l’AFP, confirmant une information de franceinfo. L’historien Henry Rousso a confirmé sur X que le président les avait assurés "de son engagement pour poursuivre le projet", saluant "une bonne nouvelle pour toutes les victimes du terrorisme en ce jour commémoratif".
Le président de la République nous a assurés hier soir de son engagement pour poursuivre le projet du MMT à Suresnes. C'est une bonne nouvelle pour toutes les victimes du terrorisme en ce jour commémoratif que de voir la parole de l'État respectée.— Henry Rousso (@Henry_Rousso) January 7, 2025
Annoncé par Emmanuel Macron le 19 septembre 2018 lors de la commémoration universelle pour les victimes d’attentats, le projet, estimé à 95 millions d’euros répartis sur huit ans, devait ouvrir ses portes en 2027 au Mont-Valérien, dans la commune de Suresnes, près de Paris.Les associations de victimes...
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07/01 - Mayotte : pourquoi Starlink ne menace pas (encore) les opérateurs français
Comme si on ne parlait pas assez de lui : Elon Musk s’invite aussi à Mayotte. Sur l’île récemment balayée par un puissant cyclone, le service d’accès Internet par satellite américain Starlink, créé par le nouvel homme fort de la future administration Trump, est en cours de déploiement. Un choix d’urgence du Premier ministre François Bayrou dans ce département d’outre-mer, face à l’étendue des dégâts sur les infrastructures locales. Non sans polémique. A la fois pour des questions de souveraineté numérique. Mais aussi de respect envers les acteurs historiques du secteur, qui voient d’un mauvais œil cette publicité pour un de leur concurrent. "Pas un mot pour les opérateurs et surtout leurs collaborateurs sur place qui assurent le rétablissement des réseaux", s’est publiquement ému Laurentino Lavezzi, le directeur des affaires publiques d’Orange, sur X.
Starlink, lui, met-il le pied dans la porte ? On ne peut lui nier des avantages : en cas de catastrophe naturelle donc, ou de guerre, comme en Ukraine. Plus de 6 000 satellites de la compagnie quadrillent déjà le globe ; personne ne fait mieux, surtout pas l'Europe, à la traîne dans ce domaine. Le déploiement, via une simple antenne, est simple et rapide. Bonus : à Mayotte, Politico affirme que l’Etat jouira de 3 mois d’abonnement gratuit. En temps de vache maigre budgétaire…
Mais en dézoomant un petit peu, Starlink est encore loin de prendre des parts de marché aux grands opérateurs, dont Orange. La France dispose toujours de bons antidotes. Sa couverture...
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07/01 - Une "attitude méprisante" : le Tchad et le Sénégal s’offusquent après les propos d’Emmanuel Macron
Des "propos totalement erronés", une "attitude méprisante" : le Sénégal et le Tchad n’ont pas tardé de réagir aux propos tenus par Emmanuel Macron lors de son traditionnel discours face aux ambassadeurs lundi 6 janvier à Paris. La France a eu "raison" d’intervenir militairement au Sahel "contre le terrorisme depuis 2013", mais les dirigeants africains ont "oublié de nous dire merci", a déclaré le chef d’Etat français, estimant qu'"aucun d’entre eux" ne gérerait un pays souverain sans cette intervention. "C’est pas grave, ça viendra avec le temps", a même ironisé le président français.
Le gouvernement tchadien a exprimé sa "vive préoccupation suite aux propos tenus récemment par le Président de la République française, Emmanuel Macron, qui reflètent une attitude méprisante à l’égard de l’Afrique et des Africains", indique un communiqué du ministre tchadien des Affaires étrangères Abderaman Koulamallah lu à la télévision d’Etat lundi soir. Abderaman Koulamallah rappelle "qu’il n’a aucun problème avec la France" mais également que "les dirigeants français doivent apprendre à respecter le peuple africain".
Fin 2024, le Tchad, le Sénégal puis la Côte d'Ivoire avaient annoncé tour à tour le retrait de la présence militaire française sur leur territoire en 2025. Des troupes et des avions de combat français ont été stationnés dans ces trois pays quasiment sans discontinuer depuis l’indépendance en 1960, servant à la formation et l’entraînement des militaires. Selon le président tchadien Mahamat Idriss Déby Itno, au pouvoir depuis...
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07/01 - Budget 2025 : entre François Bayrou et la gauche, la bataille de la "responsabilité"
Amélie de Montchalin mesure la précarité de son bail à Bercy. Dans un entretien au Parisien, la ministre des Comptes publics dévoile son ébauche de budget 2025, qu’elle dépouille de toute ossature idéologique ostensible. "Ce budget ne sera ni celui de la droite, ni celui de la gauche, ni celui du centre. Ce ne sera pas le budget idéal d’un parti, mais d’un pays." Voilà la prochaine loi de finances envoyée par l’exécutif dans un no man’s land politique. Au-dessus des contingences partisanes, afin de la protéger de la censure. Ainsi, la ministre fait mine de se désintéresser de "l’étiquette politique" de ses futurs soutiens. "Je cherche des parlementaires qui veulent agir en responsabilité", insiste-t-elle.
"Responsabilité." L’exécutif répète cet argument ad nauseam pour rallier l’opinion publique et le Parti socialiste à sa cause. Michel Barnier a mesuré la non-fiabilité du Rassemblement national en décembre, son successeur François Bayrou mise sur l’indulgence de la gauche pour franchir l’obstacle. Alors, l’ex-majorité présidentielle exhorte le PS à faire preuve de "responsabilité", dans des appels ambivalents. On y convoque la glorieuse histoire socialiste et sa qualité de "parti de gouvernement" pour mieux lui tordre le bras. Son passé l’obligerait pour l’avenir. La gauche a saisi le piège, et ne laisse pas au pouvoir le monopole d’un trait si consensuel. "Chacun doit être responsable, y compris le gouvernement", lançait lundi Olivier Faure à l’issue d’un entretien à Bercy avec le ministre de l’Economie Eric...
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07/01 - Corée du Nord : pourquoi le dernier tir de missile de Pyongyang est plus alarmant que d’ordinaire
La Corée du Nord a affirmé mardi 7 janvier avoir testé avec succès un nouveau "missile hypersonique" destiné, selon le dirigeant Kim Jong-un, à dissuader "tous les rivaux" du pays dans la région Pacifique. Cet essai s’est déroulé lundi au beau milieu d’une visite en Corée du Sud du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, et à deux semaines de l’investiture de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.
Ce "missile balistique hypersonique de portée intermédiaire" est destiné à "renforcer progressivement la dissuasion nucléaire du pays", a déclaré Kim Jong-un, qui a assisté au lancement en compagnie de sa fille adolescente Ju Ae. Cette nouvelle arme "dissuadera de façon fiable tous les rivaux de la région Pacifique qui peuvent affecter la sécurité de notre Etat", a-t-il ajouté, cité par l’agence officielle nord-coréenne KCNA.
Selon KCNA, un "nouveau composé de fibre de carbone" a été utilisé pour le corps du moteur du missile, et "une nouvelle méthode […] a été introduite dans le système de contrôle de vol et de guidage". L’emploi de fibre de carbone dans la fabrication d’un missile permet de diminuer son poids, et par conséquent d’accroître sa portée et sa manœuvrabilité. Mais la technologie est difficile à maîtriser en raison de la faible résistance de ce matériau composite aux hautes températures.Une technologie possédée par trois pays seulement
Un missile est qualifié d’hypersonique quand il peut atteindre plus de cinq fois la vitesse du son, soit plus de 6 000 km/h. "Ce qui est alarmant à propos de ce missile,...
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07/01 - Attentat contre Charlie Hebdo : hommages, numéro spécial… Le programme des commémorations
Il y a dix ans jour pour jour, le 7 janvier 2015, Charlie Hebdo était frappé par une attaque terroriste à Paris. Douze personnes, dont huit membres de la rédaction, ont perdu la vie dans l’attaque de l’hebdomadaire par les frères Chérif et Saïd Kouachi, Français d’origine algérienne qui avaient prêté allégeance à Al-Qaïda. Parmi les morts figurent l’emblématique directeur du journal, le dessinateur Charb, ainsi que deux légendes de la caricature en France, Cabu et Wolinski.
Du 7 au 9 janvier 2015, les frères Kouachi et Amedy Coulibaly ont ciblé la liberté d’expression, les forces de l’ordre et la communauté juive, lors d’attaques "coordonnées" bien que revendiquées par deux entités distinctes, Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) et l’organisation Etat islamique (EI). Deux policiers à Paris et Montrouge, ainsi que quatre personnes de confession juive dans un magasin Hyper Cacher porte de Vincennes, ont également été tués durant ces trois jours de terreur. A ces victimes s’est ajouté l’ancien webmaster de Charlie Hebdo, Simon Fieschi, grièvement blessé dans l’attentat et mort en octobre dernier, à 40 ans.
Ces mardi et mercredi, de nombreuses commémorations sont prévues. Les cérémonies débuteront à 11h30 rue Nicolas-Appert dans le XIe arrondissement de la capitale, où Charlie Hebdo avait ses locaux en 2015. Elles se poursuivront boulevard Richard Lenoir, où le policier Ahmed Merabet a été abattu par les Kouachi dans leur fuite. Elles s’achèveront à 13h10 par un hommage aux victimes du magasin Hyper Cacher. Mercredi,...
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07/01 - Mpox : ce que l’on sait du premier cas du nouveau variant détecté en France
C’est le premier cas en France, qui devient ainsi le cinquième pays européen touché. Selon des informations du journal Ouest France, une femme domiciliée en Bretagne a été détectée positive à la nouvelle souche de la variole du singe, au Centre Hospitalier (CHU) de Rennes. "Le ministère du Travail, de la Santé" a été informé "d’un premier cas humain de mpox de clade 1b sur le territoire national, en Bretagne. Les mesures de gestion recommandées ont été mises en place", a confirmé à l’AFP le ministère de la Santé dans un communiqué. D’après Ouest-France, qui ne cite pas de source, la femme testée positive au mpox "se porterait bien".
"Le cas déclaré concerne une personne n’ayant pas voyagé en Afrique centrale, zone dans laquelle les différents clades de virus mpox circulent activement depuis plusieurs mois, dont le clade 1b", précise le communiqué du ministère de la Santé. "Cette personne a toutefois été en contact avec deux personnes de retour d’Afrique centrale, les investigations sont en cours pour rechercher l’origine de la contamination et identifier l’ensemble des personnes contacts", ajoute-t-il.Risque d’infection "faible" en France
Le mpox se caractérise par des lésions cutanées, comme des pustules, une forte fièvre et des douleurs musculaires. Le sous variant détecté en Bretagne, nommé clade 1b, est considéré comme plus contagieux et plus dangereux et circule surtout en population adulte. Identifié en République démocratique du Congo (RDC) en septembre 2023, il s’est depuis propagé à tout le territoire avant...
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07/01 - Origines du Covid-19, cinq ans après : les faits et leurs interprétations par les scientifiques
Le Sars-CoV-2 semble sorti de nulle part. A ce jour, nul n’a pu expliquer comment ce virus d’emblée très efficace pour nous infecter a pu émerger à Wuhan, à la fin de 2019. La Chine n’ayant pas ouvert ses frontières à une enquête indépendante, les faits établis restent limités. On sait que le virus vient des chauve-souris. On sait aussi que l’animal intermédiaire, dans lequel il aurait pu évoluer pour s’adapter à l’homme, n’a pas été identifié. On sait encore que le marché de Wuhan a au moins joué un rôle d’amplificateur de l’épidémie. On sait, enfin, que les scientifiques de l’Institut de virologie de Wuhan (WIV en anglais) étudiaient et manipulaient les coronavirus. Et c’est tout. A partir de là, deux hypothèses ont émergé : une zoonose, ou une fuite de laboratoire. Au fil du temps, les scientifiques ont interprété et réinterprété les maigres données disponibles, et ont choisi leur camp. Voici les principaux arguments de cette controverse, l’une des plus politisées et toxiques de notre temps.1/ Les chauves-souris, le réservoir originel
Les faitsUne chauve souris "fer à cheval".
Au départ, tout paraissait simple. Le 11 janvier 2020, peu après l’apparition d’une pneumonie virale d’origine inconnue à Wuhan, le génome du virus est rendu public. Baptisé Sars-CoV-2, il est apparenté au Sars-CoV apparu en 2002 en Chine, qui a provoqué l’épidémie de Sras. A l’époque, les investigations avaient montré que l’hôte d’origine était la chauve-souris "fer à cheval" (Rhinolophus). En 2020, les scientifiques ont donc naturellement tourné...
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07/01 - Comment Napoléon a grandement contribué au recul du français dans le monde
Au milieu du XVIIIe siècle, la langue française est au sommet de sa gloire. De Londres à Moscou en passant par Berlin, de nombreux aristocrates la jugent synonyme de culture et de raffinement et se font un devoir de la parler. Casanova et Leibniz la choisissent pour certains de leurs écrits. Les œuvres des Lumières, Voltaire et Rousseau en tête, rayonnent au-delà de nos frontières. Mais, comme souvent, la roche Tarpéienne est proche du Capitole. En quelques décennies, le français va chuter de son piédestal. Et les dirigeants du pays vont eux-mêmes contribuer à son déclin.
Tout commence à se dégrader sous la Révolution. On l’imagine aisément : la décapitation de Louis XVI n'enthousiasme pas vraiment les cours du Vieux Continent. La vogue du français en Europe s’en ressent, d’autant que la période de la Terreur déçoit aussi les amoureux de la liberté. Mais le pire est à venir et doit être mis au débit d’un homme connu pour sa petite taille, son chapeau bicorne et son génie militaire : un certain Napoléon Bonaparte.
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La première erreur du grand homme a consisté à dégrader l’image de notre pays en multipliant les conquêtes au moyen de méthodes violentes. "La brutalité des armées de Napoléon a créé dans plusieurs pays d’Europe un sentiment antifrançais", souligne le linguiste Gilles Siouffi. Ainsi, en Espagne, des heurts éclatent un peu partout entre la population et les soldats. Goya peint sa célèbre toile Tres de Mayo pour dénoncer les...
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07/01 - Complotisme, antisémitisme, incompétence… Quand le RN ne parvient pas à faire le ménage dans ses rangs
Pour comprendre la stratégie de normalisation du RN, la Loupe retrace toute la semaine les étapes clés de cette transformation opérée par Marine Le Pen. Dans ce deuxième épisode, Marylou Magal, journaliste au service Politique de l’Express, nous explique les liens qui persistent entre le parti à la flamme et les groupuscules d’extrême droite.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation), Léa Bertrand (écriture) Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : BFMTV, Europe 1, France 3, France 5, France Culture, INA, Le Parisien, TF1
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : Nous sommes le 7 juillet 2024. Il est 20 heures passées, quand une jeune militante fond en larmes au milieu d’une allée. Au Pavillon Chesnais du Roy, dans l’Est de Paris, la claque est gigantesque. Les cadres du Rassemblement national découvrent avec horreur les résultats des élections législatives : 143 sièges seulement. Une semaine plus tôt, ils rêvaient encore d’une majorité absolue et de Jordan Bardella à Matignon. Les voilà rétrogradés à la troisième place, derrière l’alliance de la gauche et celle du centre.
Les militants replient leurs drapeaux bleu blanc rouge. L’état-major du parti, lui, est barricadé à l’étage depuis plusieurs heures. Cela fait des...
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07/01 - "Combien serions-nous aujourd’hui ?" : dix ans après Charlie, les dessins inédits de Joann Sfar
Mars 2007 : la rédaction de Charlie Hebdo me propose de suivre le procès des caricatures et d’en faire un livre, Greffier. Mon souvenir le plus marquant des audiences ne sont pas les témoignages humanistes de la défense, mais une phrase de l’avocat de la Ligue islamique mondiale. En une phrase, et avec la meilleure volonté du monde, il dit un fossé qui le sépare des traditions républicaines en matière de liberté d’expression.
"Quand vous vous moquez de la religion c’est aussi grave… que si nous on se moquait de Jacques Chirac ou d’un autre président français."
Dans la salle on rit, on se regarde et on a la certitude qu’on ne réussira pas à se comprendre. Le 2 novembre 2011, les locaux de Charlie Hebdo sont entièrement détruits par un cocktail Molotov. Les réactions de soutien au journal sont timides. Pire, des personnalités publiques signent une pétition qui prétend : "Il n’y a pas lieu de s’apitoyer sur les journalistes de Charlie Hebdo !"
Le 7 janvier 2015 a lieu un massacre dans les locaux de Charlie Hebdo, puis dans un supermarché Hyper Cacher. Le 11 janvier, 1,5 million de personnes sont dans les rues en soutien au journal. Voici une image de l’intérieur de l’autobus qui transporte la rédaction du journal.
Sur ces événements, j’ai fait un second album Si Dieu existe pour dire le désespoir d’un monde où les censeurs triomphent. Dix ans plus tard, la victoire des fanatiques est totale. Pas une semaine ne passe sans que des dessinateurs, enseignants, médecins ne soient agressés ou menacés au nom du...
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06/01 - Ukraine : Kiev reconnaît "des problèmes" au sein de la brigade formée en France
Le commandant des forces terrestres ukrainiennes Mikhaïlo Drapaty a reconnu, ce lundi 6 janvier, "des problèmes" au sein de la brigade "Anne de Kiev", en partie formée et équipée par la France, après des révélations de presse sur des cas d’abus de pouvoir et de désertions.
"Je confirme bien sûr qu’il y a eu des problèmes avec le commandement et le processus de formation", a-t-il admis devant plusieurs médias, dont l’AFP, mais "peut-être à pas à l’échelle […] présentée". "Dans la mesure du possible, tous ces problèmes sont en train d’être résolus", a-t-il poursuivi, assurant que le nombre de désertions de soldats formés en France était "minime".
La brigade "Anne de Kiev" fait l’objet d’une controverse depuis son retour le mois dernier de France, où ont été formés 2 300 des 4 500 soldats qui la composent. Selon le journaliste ukrainien réputé Iouri Boutoussov, près de 1 700 soldats de la brigade ont déserté, pour la plupart avant même que leur unité ne soit déployée sur le front, et 50 durant la formation en France.
Sur ce point, l’armée française a dit lundi avoir constaté "quelques dizaines" de désertions pendant la formation, un phénomène toutefois "marginal" d’après elle. "Il y a eu un certain nombre de désertions, mais qui restent très marginales au vu du volume de personnes qui ont été formées", a soutenu un responsable de l’état-major français à l’AFP. "Ils étaient dans des casernes françaises, ils avaient le droit de sortir", a-t-il ajouté, précisant que la formation avait été "conforme" aux souhaits des Ukrainiens,...
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06/01 - Italie : ce contrat entre Giorgia Meloni et Elon Musk qui provoque la polémique
L’idylle entre Elon Musk et Giorgia Meloni va-t-elle se retranscrire dans un accord à plus d’un milliard d’euros ? La perspective d’un contrat de cybersécurité entre Rome et la société SpaceX du milliardaire américain a suscité ce lundi 6 janvier une polémique en Italie, le gouvernement de Giorgia Meloni démentant la signature d’un contrat à ce stade.
Le montant se chiffrerait à 1,5 milliard d’euros, avance le quotidien Il Corriere della Sera, qui comme les autres grands médias italiens cite l’agence Bloomberg, selon laquelle "l’Italie est en pourparlers avancés avec SpaceX d’Elon Musk en vue d’un accord visant à fournir des télécommunications sécurisées au gouvernement du pays". Ce dernier, sur cinq ans, serait le plus important de ce type en Europe. Il viserait concrètement à fournir à l’Italie des cryptages de haut niveau pour les services téléphoniques et Internet utilisés par son exécutif, ainsi que pour l’armée italienne dans la région méditerranéenne.
Dans un message publié ce lundi sur son réseau X, Elon Musk s’est dit lui-même "prêt à fournir à l’Italie les connexions les plus perfectionnées et les plus sûres"."Le prix à payer pour son amitié"
La perspective de ce contrat, qui aurait selon certains médias été discuté en marge de la visite de Giorgia Meloni à Donald Trump samedi soir dernier en Floride, a provoqué une levée de boucliers dans l’opposition. La cheffe du Parti démocrate (PD, centre gauche, principal parti d’opposition), Elly Schlein, a exigé ce lundi que "Meloni et son gouvernement rendent compte...
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06/01 - Démission de Justin Trudeau : trois infographies pour comprendre la crise politique au Canada
La rumeur circulait avec insistance depuis la mi-décembre. Ce lundi, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé qu’il comptait prochainement démissionner de ses fonctions de chef du gouvernement et de leader des libéraux "dès que le parti aura choisi son prochain chef". Il devrait rester en poste d’ici là.
Depuis plusieurs semaines, Justin Trudeau paraissait très affaibli. A la mi-décembre, il avait notamment reçu la démission de Chrystia Freeland, vice-Première ministre en charge des Finances - un des poids lourds de son gouvernement - à qui il avait demandé de changer de portefeuille en prenant la tête d’un ministère des Relations canado-américaines. Dans une lettre critique diffusée sur le réseau social X (ex-Twitter), la ministre regrettait de ne plus avoir "la confiance" du Premier ministre et "l’autorité qui l’accompagne".Popularité en baisse
Cette démission fracassante est intervenue après plusieurs semaines compliquées pour le Parti libéral, lors desquelles plusieurs ministres du gouvernement Trudeau ont affirmé ne pas être candidats lors des prochaines élections fédérales. Elle intervient par ailleurs à un moment où la popularité du Premier ministre est à son niveau le plus bas, 10 points derrière celle de son principal opposant, le chef du Parti conservateur Pierre Poilievre.
Après cette crise politique majeure, les soutiens de Justin Trudeau sont tombés les uns après les autres. Le 23 décembre, le caucus libéral des provinces de l’Atlantique (qui regroupe les députés libéraux des quatre...
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06/01 - Attaque du Capitole : la "méthode Trump" pour réécrire l’histoire
Le 6 janvier 2021, il y a quatre ans jour pour jour, les Etats-Unis vivaient l’une plus importantes crises de leur histoire moderne. Alors que Donald Trump refuse d’admettre le résultat de l’élection présidentielle américaine, plusieurs centaines d’individus, chauffés à blanc par le milliardaire, se lancent à l’assaut du Capitole pour empêcher la validation du scrutin. Une scène de chaos total débute alors au sein du siège du pouvoir législatif américain, entre affrontements mortels entre manifestants et forces de l’ordre et destructions matérielles particulièrement violentes.
Mais cette tentative de coup d’Etat, dont beaucoup prédisaient que Donald Trump ne se relèverait jamais, s’est finalement transformée au fil des mois en un véritable moteur de son récit politique. Jusqu’à devenir une carte maîtresse dans sa campagne présidentielle, remportée haut la main en novembre dernier. Une réécriture de l’histoire en plusieurs actes, et qui témoigne de la "méthode Trump" pour toujours tourner les faits à son avantage.Acte I : se dédouaner de toute responsabilité
Le 6 janvier 2021, la situation est plus que tendue pour Donald Trump, que tous les faits semblent incriminer pour avoir largement contribué à ce tel déchaînement de violence sur le Capitole. En cause, on retrouve notamment son discours plus qu’ambivalent le jour même, où il a incité ses supporters à marcher "pacifiquement et patriotiquement" vers le Capitole, tout en leur rappelant de se "battre comme des diables".
Une fois revenu à la Maison-Blanche, celui qui...
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06/01 - Propagande, torture et collaboration : en Ukraine occupée, plongée dans la "terreur silencieuse"
Lioubov* se souvient parfaitement de la première fois qu’elle a vu les occupants. De jeunes soldats sur des chars flanqués d’un Z filaient dans les rues de sa ville* du sud de l’Ukraine, à la fin du mois de février 2022. La quadragénaire ne savait pas ce que signifiait ce symbole de "l’opération spéciale" de Vladimir Poutine. Et pourtant, l’occupation allait progressivement empoisonner son existence, comme celle de millions d’Ukrainiens. Les mauvaises nouvelles se succèdent : l’usine où elle est employée est réquisitionnée. Quelques semaines plus tard, son fils qui tente de fuir est enlevé à un check-point par les soldats russes. Après un an sous occupation, Lioubov décide à son tour d'essayer de rejoindre l’Ukraine libre. L’Express l’a rencontrée à Zaporijia, d’où elle se démène faire libérer son fils emprisonné dans une colonie construite à l’ère soviétique. Entre-temps, son mari, resté en zone occupée, est décédé d’une maladie : elle n’a pas pu assister à son enterrement. Et à l’été 2023, le jour de son anniversaire, Lioubov a reçu un coup de fil d’une amie : "Les soldats russes se sont installés chez toi."
Un an et demi plus tard, alors que les soldats occupants sont toujours présents sur plus de 18 % du territoire ukrainien, ses "locataires" sont encore là. Dans les zones conquises depuis 2022, "le Kremlin met en place en accéléré le processus 'd’intégration', de contrôle et de répression instauré depuis dix ans en Crimée et dans le Donbass", résume la sociologue Anna Colin Lebedev. Pendant plusieurs mois, L’Express a...
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06/01 - Canada : le Premier ministre Justin Trudeau annonce qu’il va quitter le pouvoir
Sous pression depuis des semaines, Justin Trudeau jette l’éponge. Le Premier ministre canadien a annoncé, ce lundi 6 janvier, qu’il avait décidé de quitter ses fonctions comme chef de parti, et par conséquent céder son poste à la tête du gouvernement. "J'ai l'intention de démissionner de mon poste de chef du parti et de Premier ministre une fois que le parti aura choisi son prochain chef", a-t-il déclaré dans la capitale Ottawa devant la presse.
Le dirigeant de 53 ans, qui a annoncé en même temps que le Parlement était suspendu jusqu'au 24 mars, va quitter la tête du parti libéral mais rester Premier ministre pour laisser le temps à sa formation de lui trouver un remplaçant, qui prendra automatiquement sa place comme chef du gouvernement.
"Ce pays mérite un véritable choix lors des prochaines élections. Il est devenu clair pour moi que si je dois mener des batailles internes, je ne peux pas être Premier ministre", a-t-il déclaré, ému. Les campagnes au sein du parti libéral peuvent durer plusieurs mois. Et même si le processus est accéléré, il est peu probable que Justin Trudeau quitte ses fonctions dans les prochains jours.Minoritaire au Parlement
Le Premier ministre, qui avait annoncé son intention de se représenter, accuse un retard de plus de 20 points dans les sondages derrière son rival conservateur, Pierre Poilievre. Minoritaire au Parlement, il est fragilisé par le retrait de son allié de gauche et le mécontentement croissant au sein de son propre parti.
La popularité de Justin Trudeau s’est...
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06/01 - Covid-19, la guerre du récit des origines : révélations, conflits d’intérêts et manœuvres cachées
Rapport contre rapport ? Cinq ans après le début de la pandémie de Covid, la fin de l’année 2024 a été marquée par de nouveaux rebondissements autour des investigations sur les origines du Sars-CoV-2. Il y a d’abord eu, début décembre, la parution de la vaste enquête du Congrès américain. Des centaines d’heures d’auditions, des milliers de documents analysés et une publication de plus de 500 pages. Les républicains, auteurs principaux du document, concluent en faveur d’une fuite de laboratoire, tandis que les démocrates admettent désormais que cette hypothèse "ne peut plus être qualifiée de théorie du complot".
Quelques semaines plus tard, c’étaient les travaux du groupe Sago (Scientific Advisory Group for the Origins of Novel Pathogens), un comité d’experts internationaux mandatés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui étaient très attendus. Selon les informations de L’Express, ces spécialistes penchent, eux, en faveur d’une zoonose du fait du "faisceau d’indices disponibles", tout en se refusant à exclure la fuite de laboratoire. Mais alors que les membres du groupe visaient une publication avant la fin de l’année, c’est finalement à un nouveau bras de fer entre l’OMS et la Chine que le monde a assisté dans les dernières heures de 2024, l’institution internationale déplorant encore et toujours le manque de transparence du pays où tout a démarré…
En l’absence de données indiscutables, bien malin qui pourrait vraiment prétendre savoir pourquoi, en ces jours glacés de décembre 2019, les cas de...
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06/01 - Réforme des retraites : céder ou être censuré, le dilemme de François Bayrou
Changement de méthode du côté de Bercy. Cette semaine, le nouveau ministre de l’Economie, Eric Lombard, a lancé une série de rencontres avec les chefs des groupes politiques à l’Assemblée nationale. Au menu : discuter des orientations du futur budget. Ce même texte qui avait fait tomber Michel Barnier et son équipe début décembre…
La course contre la montre est lancée, le projet de loi de finances pour 2025 devant être présenté au plus tard mi-février. Encore d’âpres débats en perspective. En attendant de parvenir à un très hypothétique consensus, c’est la loi spéciale qui s’applique. L’Etat français ne pourra cependant pas vivre indéfiniment sur les crédits alloués en 2024. Il y a donc urgence à trouver un terrain d’entente.François Bayrou sur une ligne de crête
Pour autant, c’est un autre sujet qui sera la clé de la stabilité politique des prochains mois : la réforme des retraites. François Bayrou a déjà ouvert la porte à des ajustements, tout en excluant la piste d’une abrogation, réclamée conjointement par le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire. Une ligne de crête pour le nouveau locataire de Matignon. Car il lui faudra à la fois brosser la gauche et l’extrême droite dans le sens du poil, sous peine de voir sa période d’essai subitement écourtée, tout en conservant les bases de la réforme – entendez par là, l’âge de départ à 64 ans – au risque d’aggraver encore la situation de nos finances publiques.
Dans son dernier rapport, en juin dernier, le Conseil d’orientation des retraites (COR) avait calculé...
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06/01 - Cette énigme qu’Emmanuel Macron n’a jamais réussi à résoudre, par Gérald Bronner
Il faut du temps à un homme pour reconnaître ses torts. De ce point de vue, l’attitude du président de la République à l’égard de la dissolution de l’Assemblée nationale constitue une introduction idéale à un manuel de psychologie de l’erreur. On le sait par de nombreuses sources croisées, Emmanuel Macron, alors même que le sol politique s’effondrait sous ses pieds et donc sous les nôtres aussi, continuait à se réjouir de l’opération, se félicitant même, selon Le Monde, d’avoir "balancé une grenade dégoupillée".
Ensuite, alors qu’il paraissait évident que le pays devenait ingouvernable, même pour les soutiens les plus zélés du coup de poker présidentiel, les conseillers de l’Elysée voulaient rassurer : "Attendez avant de juger : c’est une décision qui s’appréciera à hauteur de vue de l’Histoire." Comme ça risquait de faire un peu long, Emmanuel Macron a finalement repris la parole à ce sujet en décembre : "J’ai conscience que cette décision a été mal comprise." Ce faisant, il donnait l’impression d’être moins dans le déni… mais son analyse paraissait encore un peu indigente. Mal compris ? Au contraire, je crois que tout le monde a parfaitement compris les intentions derrière cette décision, de même que le coup de billard à cinq bandes politique gagnant auquel elle devait aboutir. Tout le monde a parfaitement saisi que ladite décision était inconséquente.
Nous voici arrivés à l’allocution des vœux du 31 décembre. Inaugurée par un clip rappelant que de belles choses se faisaient en France - ce qui n’est pas inutile - le...
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06/01 - Le taux du livret A en baisse début 2025, une première en cinq ans
C’est une première depuis 2020 : le taux du livret A va baisser dès le 1er février 2025. Fixé à 3 % depuis le début de 2023, il devrait passer à 2,5 % selon le ministre de l’Economie Eric Lombard, en raison du recul de l’inflation. "Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau fera une proposition au ministre des Finances, très certainement de baisse", et c’est "autour de 2,5 % […] que la décision sera prise", a dit Eric Lombard sur France Inter.
La formule de calcul du taux du Livret A, aussi valable pour le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), est basée pour moitié sur l’évolution des prix des six derniers mois et pour une autre moitié sur un taux d’échange entre les banques. Mi-janvier, dès que les chiffres définitifs de l’inflation pour décembre seront connus, le gouverneur de la Banque de France proposera à Bercy un nouveau taux, en se calant sur le résultat de la formule de calcul ou en y dérogeant.
Le Livret A, ce rendement net de toute forme de taxe et d’impôts, est très attractif par rapport aux autres produits d’épargne proposés par les banquiers et les assureurs. Révisé théoriquement tous les six mois, le taux a été figé à 3 % jusqu’à fin janvier 2025 par l’ancien ministre de l’Economie Bruno Le Maire. Un niveau aujourd’hui supérieur à l’inflation mais inférieur à ce qu’auraient pu avoir les épargnants si la formule théorique de calcul avait été strictement appliquée."Épargne protégée"
"Le taux du Livret A va baisser, mais l’inflation a fortement baissé puisqu’elle est...
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06/01 - Ukraine, Mercosur, Elon Musk… Ce qu’a dit Emmanuel Macron face aux ambassadeurs
C’est un discours toujours attendu. Le président Emmanuel Macron a exposé ce lundi 6 janvier à Paris aux ambassadeurs français ses priorités de politique étrangère en 2025. Du changement de régime en Syrie à la guerre en Ukraine en passant par la "nouvelle internationale réactionnaire" d’Elon Musk, retour sur les principales déclarations du chef de l’Etat dans un contexte de crises internationales multiples.Les Ukrainiens devront "mener des discussions réalistes sur les questions territoriales"
Emmanuel Macron a affirmé que les Ukrainiens devraient "mener des discussions réalistes sur les questions territoriales" pour trouver un règlement au conflit provoqué par l’invasion russe en 2022, dans un contexte défavorable à Kiev sur le terrain.
Les Européens devront néanmoins "construire des garanties de sécurité" pour l’Ukraine, a estimé le président français. "Les Etats-Unis d’Amérique ont à nous aider pour changer la nature de la situation et convaincre la Russie de venir à la table des négociations", a-t-il également souligné, ajoutant qu’il n’y aura "pas de solution rapide et facile" pour régler le conflit qui entrera dans sa quatrième année en février prochain.Elon Musk et la "nouvelle internationale réactionnaire"
Le président français a accusé sans le citer nommément le patron de X, le milliardaire Elon Musk, de soutenir "une nouvelle internationale réactionnaire" et d’ingérence dans les élections, notamment en Allemagne.
"Voilà dix ans, si on nous avait dit que le propriétaire d’un des plus grands réseaux sociaux...
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06/01 - Ce dernier grand geste de Joe Biden pour l’environnement… et contre Donald Trump
En annonçant lundi 6 janvier l’interdiction de nouveaux forages "offshore" sur une immense étendue maritime, Joe Biden tente de se mettre en travers d’une promesse de campagne majeure de Donald Trump, à savoir doper la production de gaz et de pétrole. Le président démocrate, qui cédera le pouvoir le 20 janvier à son rival républicain, a décidé selon un communiqué d’interdire tout nouveau forage sur une zone maritime couvrant au total plus de 2,5 millions de kilomètres carrés. L’interdiction, qui n’a pas de date limite, s’appliquera le long de la côte Atlantique des Etats-Unis comme de la côte Pacifique, dans l’est du golfe du Mexique et au large de l’Alaska, dans le détroit de Bering.
"Le moment est venu de protéger ces côtes pour nos enfants et petits-enfants", a justifié Joe Biden dans le communiqué. "Il est clair pour moi que le potentiel relativement mineur en termes d’énergies fossiles des zones protégées ne justifie pas les risques pour l’environnement, pour la santé publique et pour l’économie que poseraient de nouvelles concessions et de nouveaux forages" a-t-il ajouté. "Nous n’avons pas à choisir entre protéger l’environnement et faire croître notre économie ; ou entre préserver nos océans, nos côtes et la nourriture qu’elles produisent, et maintenir des prix bas de l’énergie. Ce sont de fausses alternatives", a-t-il dénoncé."Vengeance politique"
Le message est clairement destiné au président élu républicain, qui pendant la campagne a promis de forer à tour de bras pour faire baisser le coût de l’essence,...
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06/01 - Livres : dans "Ta promesse", Camille Laurens décrit avec brio les ficelles de l’emprise
Après avoir évoqué la semaine dernière l’image de la mère avec Marie Nimier (Le Côté obscur de la Reine), passons au sujet éternel et universel du roman, l’amour. Là aussi, pas un écrivain qui n’y ait succombé. Camille Laurens s’en est fait une spécialité au fil de ses fictions, Dans ces bras-là, L’Amour, roman, Romance nerveuse, Celle que vous croyez, etc., tout comme elle a investi avec brio l’écriture du soi. Avec Ta promesse (Gallimard), l’auteure mixe les deux registres et se joue malicieusement des concordances entre son héroïne et sa propre histoire.
Ainsi Claire Lancel, romancière réputée, a perdu un enfant et écrit sur lui, a été harcelée sur les réseaux sociaux pour avoir, poussé par son amoureux, descendu dans son podcast une conteuse dramaturge et a été poursuivie par son ex-compagnon pour avoir décrit des moments de leur vie intime. On se souvient alors de Philippe (1995), du procès de l’ex-mari – débouté – de Camille Laurens à propos de L’Amour, roman, et de la polémique née en 2021 après que l’académicienne Goncourt a publié une critique incendiaire dans Le Monde des livres sur La Carte postale, d’Anne Berest, présent sur la liste du Goncourt comme Les Enfants de Cadillac de son compagnon François Noudelmann…
Ça commence comme une romance, Claire, divorcée, tombe dans les bras du beau Gilles, expert en pantins, marionnettes et automates, qui enchante et séduit tout son entourage. Le couple nage dans la béatitude, achète une "maison magique" à Hyères, elle lui promet, sur sa demande, de ne jamais écrire sur...
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06/01 - Gaza : ce que l’on sait des négociations en cours entre Israël et le Hamas
Les négociations entre l’État hébreu et le mouvement palestinien ont finalement indirectement repris ce week-end, après plusieurs jours d’incertitudes. Selon les premières informations disponibles, les discussions portent tout particulièrement sur la libération d’otages retenus captifs à Gaza depuis l’attaque du mouvement palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Le Hamas se dit prêt à libérer 34 otages
En effet, le Hamas a affirmé dimanche être prêt à libérer 34 otages israéliens détenus à Gaza au cours de la "première phase" d’un accord avec Israël. Un responsable du Hamas a déclaré à l’AFP que le groupe islamiste avait "accepté de libérer 34 prisonniers israéliens d’une liste fournie par Israël dans la première phase d’un accord d’échange de prisonniers". Cette liste, a-t-il précisé, comprend "l’ensemble des femmes, des malades, des enfants et des personnes âgées" parmi les otages israéliens. "Le Hamas et les groupes de résistance ont besoin d’environ une semaine de calme pour communiquer avec les ravisseurs et identifier les (otages) morts ou vivants", a ajouté le responsable, qui a requis l’anonymat.
Mais le bureau du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a indiqué de son côté dans un communiqué que "contrairement à ce qui a été rapporté, le Hamas n’a toujours pas fourni une liste d’otages". "Israël n’a pas encore reçu de confirmation ni de réponse du Hamas sur les conditions dans lesquelles se trouvent les otages mentionnés sur la liste", a déclaré le bureau du Premier ministre israélien. "La liste...
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06/01 - Dix ans après Charlie et l’Hyper Cacher, la fraternité ne peut être réelle sans la laïcité, par Haïm Korsia
Frédéric Boisseau, Franck Brinsolaro, Cabu, Elsa Cayat, Charb, Honoré, Bernard Maris, Ahmed Merabet, Mustapha Ourrad, Michel Renaud, Tignous, Wolinski, Clarissa Jean-Philippe, Philippe Braham, Yohan Cohen, Yoav Hattab et François-Michel Saada… Je veux dire leurs noms car je me rends compte que nous nous souvenons davantage du nom de leurs assassins que des leurs.
Cela fait dix ans que leurs destins ont été tragiquement fauchés par le terrorisme islamiste, les 7, 8 et 9 janvier 2015. Au journal Charlie Hebdo d’abord, en ciblant la liberté d’expression, puis à Montrouge en visant les forces de l’ordre et à l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes pour s’en prendre aux juifs, la haine a fait basculer la nation tout entière. Et pourtant, nous avons tenu.
Certes, frappée au cœur, meurtrie dans sa chair, la société, dont on avait trop longtemps déploré la passivité mais aussi et surtout, le silence assourdissant et complice, s’est dressée, pour crier sa colère, sa fraternité et dire non au terrorisme.
Le 11 janvier, dans un élan de solidarité et de fraternité sans précédent, les Français ont écrit l’Histoire. En criant "Je suis Charlie", "Je suis policier" et "Je suis juif" ils se sont levés comme un seul homme pour rappeler leur attachement aux valeurs qui ont fait la France : "Liberté, égalité, fraternité." Pendant trop longtemps, nous avions oublié la fraternité, en ne portant en étendard que la liberté et l’égalité – voire l’égalitarisme. Or, comment est-il possible de penser la France sans fraternité, sans...
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06/01 - Colère des agriculteurs : la Coordination rurale maintient la pression
En tracteur ou en voiture, des agriculteurs de la Coordination rurale (CR) tentaient lundi 6 janvier de gagner Paris, retenus ou ralentis par les forces de l’ordre, alors que la ministre de l’Agriculture a prévenu que la capitale ne devait pas être bloquée "un jour de rentrée scolaire". A la veille du coup d’envoi de la campagne électorale pour les chambres d’agriculture, les bonnets jaunes du deuxième syndicat agricole veulent faire entendre leur voix : contre les accords de libre-échange, contre la concurrence déloyale, y compris intra-européenne, et contre les contrôles dans les fermes.
Lundi matin, une dizaine de tracteurs et une quinzaine de voitures qui stationnaient au niveau de la zone industrielle d’Ablis Nord (Yvelines) ont forcé le passage et se sont engagés sur la route nationale N10, avant d’être bloqués au niveau des Essarts-le-Roi, a-t-on appris de source policière. Un autre convoi était bloqué à Orveau, dans l’Essonne. En revanche, de petits convois progressaient de nouveau en Seine-et-Marne (sur la RN4 en direction de Paris) et dans le Rhône, où une trentaine de tracteurs se déplaçait sur le route départementale 342 en direction de Vourles, vers l’autoroute A7."Pas là pour camper à Paris"
Tout en disant comprendre "l’inquiétude" des exploitants, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a prévenu qu’il n’était pas question de laisser la capitale être paralysée, alors que plusieurs représentants de la CR ont affirmé ces derniers jours qu’ils souhaitaient bloquer Paris ou le marché...
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06/01 - Hausse des impôts : cette conséquence inattendue sur les managers
Des hausses d’impôts "très limitées" : voilà ce que le ministre de l’Economie, Eric Lombard, a promis aux Français entre Noël et le 1er de l’an. Un mois plus tôt, son prédécesseur, Antoine Armand, mettait en garde contre "l’impôt de trop". D’un gouvernement à l’autre, les "consultations" des forces au Parlement semblent pourtant repartir sur les mêmes bases : comment augmenter - une fois encore - des prélèvements obligatoires équivalents à 45,6 % du PIB en 2023, record de la zone euro d’après Eurostat, dans l’espoir de boucler un budget qui éviterait tout à la fois la censure de l’Assemblée, les foudres de Bruxelles et le blâme des agences de notation ?
On sait les effets délétères que la pression et l’incertitude fiscales conjuguées ont sur la consommation – elle n’a pas retrouvé, en France, ses niveaux pré-Covid – et sur l’épargne des ménages – qui, elle, atteint des sommets. On questionne moins souvent l’impact des impôts sur l’implication des salariés, et leurs évolutions de carrière. Or, constate Laurent Cappelletti, professeur au Cnam et spécialiste du marché du travail, "l’abstentionnisme managérial qui tend à se propager dans les entreprises, publiques et privées, a quelque chose à voir avec la fiscalité".La dynamique tout entière de l’économie est touchée
A quoi bon devenir chef si la rémunération associée, après retenue à la source, n’est pas assez stimulante ? "En moyenne, les charges patronales sont de 42 %, poursuit Laurent Cappelletti. Pour les salaires inférieurs à 1,6 smic, elles sont deux fois moindres :...
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06/01 - Soupçons de financement libyen : 5 questions pour tout comprendre au procès de Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy est de retour au tribunal ce lundi 6 janvier pour un procès exceptionnel. L’ex-chef de l’Etat de 69 ans est arrivé au tribunal de Paris vers 13h30. Son entourage le dit "combatif" et "déterminé" à prouver son innocence face à ce qu’il a toujours qualifié de "fable". Pendant quatre mois, il devra répondre d’accusations de financement illégal de sa campagne de 2007 par la Libye de Mouammar Kadhafi.
C’est le cinquième procès en cinq ans de Nicolas Sarkozy, condamné en première instance et en appel dans le dossier Bygmalion (sur le financement de sa campagne de 2012, affaire dans laquelle il a formé un pourvoi en cassation), et dans le dossier Bismuth. Après dix ans d’enquêtes, judiciaires et journalistiques, un certain nombre d’éléments étayent un supposé "pacte de corruption" entre la Libye de Kadhafi et le clan sarkozyste dans une affaire complexe où s’entremêlent des intérêts politiques, économiques et diplomatiques.Quelles sont les accusations ?
L’ancien président est accusé d’avoir passé fin 2005, notamment avec l’aide de ses très proches Brice Hortefeux et Claude Guéant, un "pacte de corruption" avec le richissime dictateur libyen tombé en 2011, pour qu’il "soutienne" financièrement son accession à l’Elysée. Plus précisément, il comparaît pour "corruption passive, association de malfaiteurs, financement illégal de campagne électorale et recel de détournement de fonds publics libyens". L’accusation, portée par le Parquet national financier (PNF), estime que le "pacte de corruption" s’est noué à...
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06/01 - Budget 2025 : le ministre de l’Economie vise 50 milliards d’euros d’effort
Alors que le gouvernement de Michel Barnier, censuré en décembre, tablait sur 60 milliards d’effort cette année, le nouveau ministre de l’Economie, Eric Lombard, a annoncé lundi 6 janvier qu’il ambitionnait un effort budgétaire légèrement moindre : "On est plutôt autour de 50 milliards d’euros", a-t-il déclaré sur France Inter, précisant : "Ce sera essentiellement des économies". "Il n’y aura pas de nouvelles hausses d’impôts par rapport à celles qui ont déjà été annoncées", a-t-il ajouté, conformément à ce qu’a promis la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin.
Pour 2025, le gouvernement vise par ailleurs un déficit public compris entre 5 % et 5,5 % du produit intérieur brut, afin de "protéger la croissance". "Ce sera moins de 5,5 % et plus de 5 %", a déclaré Eric Lombard, soit davantage que l’objectif d’un déficit de 5 % du PIB visé par le précédent gouvernement. En 2024, le déficit sera "autour de 6,1 %", a ajouté le ministre.
Éric Lombard : "On vise un déficit entre 5 et 5,5 %" pour 2025, avec "un peu plus de souplesse que ce que le gouvernement de Michel Barnier avait prévu" #le710inter pic.twitter.com/iQzp8NjMnU— France Inter (@franceinter) January 6, 2025Un dialogue plus "fécond" avec la gauche que le RN
Avec Amélie de Montchalin, Eric Lombard recevra à partir d’aujourd’hui, et jusqu’à la déclaration de politique générale de François Bayrou le 14 janvier, les forces politiques, afin de préparer le budget pour 2025 dont la France est dépourvue en raison de la censure du gouvernement...
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06/01 - Crise en Corée du Sud : un délai supplémentaire demandé pour l’arrestation du président déchu
Le service anticorruption chargé de l’enquête sur la loi martiale en Corée du Sud a annoncé lundi qu’il allait demander un délai supplémentaire pour arrêter le président déchu Yoon Suk-yeol, retranché dans sa résidence de Séoul, après avoir été empêché de le faire vendredi par la garde rapprochée du dirigeant. Le mandat d’arrêt délivré le 31 décembre par un tribunal de Séoul expire ce lundi 6 janvier à minuit (16h00 heure française). "Nous comptons demander une prolongation aujourd’hui", a déclaré lundi matin lors d’un point de presse le directeur adjoint du Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO), Lee Jae-seung.
Vendredi, les enquêteurs du CIO appuyés par des policiers étaient entrés dans la résidence du président pour l’appréhender. Mais ils s’étaient heurtés à une unité de l’armée et à des agents du Service de sécurité présidentiel (PSS) deux fois plus nombreux qu’eux, et avaient battu en retraite, bredouilles, après six heures de face-à-face tendu. Des tractations entre différents services de sécurité sont en cours lundi sur la façon de procéder à une deuxième tentative.
La police a décliné une demande du CIO qui, en raison des difficultés rencontrées vendredi, souhaitait qu’elle prenne toute seule en charge le prochain raid chez Yoon Suk-yeol. Mais elle a fait savoir qu’elle lui prêterait quand même main forte. "L’exécution du mandat d’arrêt pour le président Yoon relève de la responsabilité du CIO", a déclaré aux journalistes un responsable de la police. Mais "nous envisagerons la possibilité d’arrêter...
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06/01 - Comment la bureaucratie participe au suicide économique de la France, par Denys de Béchillon
Plusieurs grands patrons français ont récemment tiré la sonnette d’alarme au sujet de ce que la perte de compétitivité nationale doit à la bureaucratie – entendons par-là l’empilement des normes réputées servir l’intérêt général, la complexité des procédures administratives et l’obsession des contrôles. Continuons dans la même veine.
1) La question de la compétitivité n’a rien d’un sujet pour dîners en ville ou pour examen d’entrée aux écoles de commerce. C’est de survie qu’il s’agit. Vu l’état de nos finances publiques et le coût exponentiel de notre endettement, d’immenses drames économiques et sociaux nous attendent si nous ne parvenons pas à produire, vendre, dynamiser l’emploi, provoquer l’investissement, susciter la confiance et, au plus strict minimum, ne pas le faire moins ou plus mal que les autres.
2) Donald Trump va nous compliquer la tâche. Son programme économique est foncièrement dérégulateur. Outre-Atlantique, les contraintes juridiques qui pèsent sur les entreprises vont fondre comme neige au soleil. Et, pour le cas où tout le monde n’aurait pas bien compris que l’Amérique sera d’autant plus grande qu’elle sera attractive, le président élu a pris soin d’ajouter une cerise sur le gâteau en annonçant sur Truth Social que "toute personne ou entreprise investissant 1 milliard de dollars ou plus aux Etats-Unis recevra des autorisations et des permis de façon accélérée, y compris, des approbations environnementales. Préparez-vous à rocker !!!" Et nous, à garder le sac de la copine….
3) Nous utilisons l’essentiel de...
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06/01 - Budget 2025 : la promesse du gouvernement sur les hausses d’impôts
Elle affirme n’avoir "pas de lignes rouges mais des convictions fortes" : chargée, avec Eric Lombard, de doter la France d’un budget en 2025, la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a dévoilé de premières pistes dans une interview accordée au Parisien dimanche 5 janvier, avant de recevoir les différentes forces politiques à Bercy à partir de ce lundi. "Soyons clairs : ce budget ne sera ni celui de la droite, ni celui de la gauche, ni celui du centre. Ce ne sera pas le budget idéal d’un parti, ce sera celui du pays", assure-t-elle.
"La loi spéciale, qui a permis de simplement prolonger celui de l’année dernière, n’est pas tenable. Nous ne voulons pas d’une France en service minimum" et "il nous faut un budget", martèle la ministre, selon qui "il nous faut trouver un compromis et chacun doit faire un pas". "La loi spéciale a été votée à l’unanimité, nous pouvons trouver une majorité" sur le budget, selon elle. "Nous repartirons des textes en discussion au Parlement. Des éléments ont fait consensus, ce serait absurde de ne pas les garder. D’autres ont contribué à la censure : nous devons en tenir compte, en discuter avec les forces politiques et amender sensiblement le budget", ajoute Amélie de Montchalin.Les grandes entreprises à contribution, pas la classe moyenne
"Par rapport au texte issu du Sénat, il nous manque encore plus d’une dizaine de milliards d’euros d’économies", estime-t-elle, invitant à rendre la dépense publique "plus efficace". "Tout le monde peut et doit faire plus...
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06/01 - Face à Trump, Milei, Xi Jinping… La carte maîtresse des Européens, par Pascal Demurger
Faut-il renoncer à ce que nous sommes pour regagner puissance et liberté ? A l’aube de la seconde investiture de Donald Trump, nous, dirigeantes et dirigeants européens d’entreprises, sommes préoccupés par une politique commerciale américaine dont l’agressivité risque d’atteindre des niveaux inédits, mais aussi par une nouvelle sortie des Etats-Unis de l’accord de Paris ou encore par la fin revendiquée des politiques de diversité et d’inclusion chez des groupes comme Walmart, Ford et Harley-Davidson. Cette contre-révolution nous pousse donc à nous interroger : sommes-nous condamnés à suivre la même voie ? De la remise en cause du Pacte vert chargé de conduire l’Europe vers la neutralité carbone, jusqu’aux appels, plus marginaux, à importer chez nous les méthodes du président argentin Javier Milei ou du milliardaire Elon Musk pour attaquer notre modèle social et nos institutions "à la tronçonneuse", la logique est la même : il nous faudrait nous aligner sur les règles du jeu de la concurrence - américaine et chinoise principalement - afin de survivre. Bien évidemment, dans un monde où domine le rapport de force, la naïveté n’a pas sa place. Et naturellement, notre réglementation et nos coûts doivent intégrer un objectif de compétitivité. Cependant, ajustement ne veut pas dire renoncement.
La menace de décrochage a beau être réelle, ce serait un profond contresens d’y répondre en engageant un nivellement par le bas qui signifierait un abandon de nos ambitions européennes. Outre les conséquences écologiques, sociales...
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06/01 - Le taux des PEL baisse d’un demi-point : faut-il quand même en ouvrir un en 2025 ?
Les plans d’épargne logement (PEL) ouverts depuis le 1er janvier 2025 ne rapportent qu’un maigre 1,75 %, contre 2,25 % pour ceux ouverts durant l’année 2024. Les intérêts étant soumis au prélèvement forfaitaire unique de 30 %, le rendement net ressort à 1,22 %. "Le PEL restera moins attractif que d’autres produits d’épargne réglementée comme le livret A, le livret de développement durable et solidaire (LDDS) ou le livret d’épargne solidaire (LEP)", note Philippe Crevel, le directeur du Cercle de l’Epargne. Le livret A et le LDDS rapportent actuellement 3 % (ils sont exonérés d’impôts et de prélèvements sociaux) et leur rendement devrait descendre à 2,5 % à compter du 1er février, soit le double du taux net du PEL. Mais attention, la rémunération du PEL est fixée à l’ouverture pour toute sa durée de vie, limitée à quinze ans. A l’inverse, celle du livret A devrait continuer à s’éroder à la faveur de la baisse des taux d’intérêt à court terme et de l’inflation.
Faut-il pour autant ouvrir un PEL en 2025 ? Le faible rendement ne plaide pas en sa faveur, d’autant que les contraintes sont fortes : il n’est pas liquide puisque tout retrait entraîne sa clôture. Mais "la baisse du taux de rémunération provoque automatiquement la diminution du taux des emprunts associés au PEL, passant à 2,95 %", précise Philippe Crevel. L’objectif du PEL est de favoriser l’accès à la propriété puisqu’il est possible de demander un crédit épargne logement après quatre ans d’épargne. Difficile, cependant, d’être certain que cet emprunt à 2,95 % sera...
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06/01 - Marine Le Pen, de paria à interlocutrice privilégiée d’Emmanuel Macron
Pour comprendre la stratégie de normalisation du RN, La Loupe retrace toute la semaine les étapes clés de cette transformation opérée par Marine Le Pen. Qui commence par la relation spéciale qu’entretient la cheffe frontiste avec le président de la République… Un récit accompagné des analyses de Laureline Dupont, directrice adjointe de L’Express, et Marylou Magal, journaliste au service Politique et spécialiste de l’extrême droite.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation), Léa Bertrand (écriture) Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : BFMTV, INA, Public Sénat, TF1, TV5 Monde
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : La fin de l’année 2024 a été marquée par une nouvelle séquence politique mouvementée pour la France. Petit rappel des faits : Michel Barnier, alors Premier ministre du camp présidentiel, est contraint d’engager la responsabilité de son gouvernement sur le budget de la Sécurité sociale.
Un premier 49.3 synonyme de motion de censure. La France Insoumise en dépose une, le Rassemblement national une autre… L’opposition renverse le gouvernement. Alors qu’il faut boucler le budget, Emmanuel Macron s’empresse de nommer un nouveau chef à Matignon. Un Premier ministre qui doit plaire à toutes les sensibilités...
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06/01 - L’entreprise, bouée de sauvetage dans une France en crise : ces chiffres révélateurs
Certains clichés sont en acier trempé. Les Français seraient hostiles à l’économie de marché, viscéralement attachés à un Etat obèse, rétifs à l’esprit d’entreprise, englués dans un conformisme pépère où la réussite est forcément sujette à suspicion… Et s’il fallait définitivement jeter aux orties ces vieilles lunes ? En pleine tempête, le pays cherche surtout une boussole et un capitaine. Ces derniers temps, le chef d’entreprise incarne de plus en plus la figure protectrice face au chaos. Quant aux sociétés, elles apparaissent comme une ancre grâce à laquelle le besoin de projection dans l’avenir peut – en partie – être satisfait.
La dernière livraison de l’enquête Ipsos, réalisée en partenariat avec le Cevipof, la fondation Jean-Jaurès et l’Institut Montaigne, confirme cette tendance. Certes, en France, où le "petit" est toujours valorisé – on aime tellement le petit restaurant, le petit film, le petit vin… –, les PME ont depuis longtemps la cote : 82 % des sondés leur font confiance. Fait nouveau, la grande entreprise, pourtant associée à une mondialisation dangereuse, est de plus en plus plébiscitée : 48 % des Français affirment avoir confiance dans les grandes boîtes, niveau jamais atteint dans cette enquête. Un engouement bien supérieur à celui porté aux syndicats (38 %), aux médias (23 %), aux députés (22 %) ou aux partis politiques (14 % seulement).Pourcentage de sondés ayant répondu avoir confiance dans les différentes organisationsLe lieu du concret
"Dans une société ou la défiance est généralisée envers tout ce...
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05/01 - Elisabeth Badinter : "Dix ans après l’attentat contre Charlie, je pense que la peur l’a emporté"
Huit ans avant l'attentat contre Charlie Hebdo, un procès emblématique s'était tenu au tribunal de grande instance de Paris : celui intenté par des associations musulmanes à l'encontre de l'hebdomadaire satirique, lequel avait publié les caricatures de Mahomet - parues initialement dans le journal danois Jyllands-Posten. Parmi les personnalités appelées à témoigner en défense de Charlie figurait Elisabeth Badinter. Pour L'Express, la philosophe revient sur ce procès (gagné par le journal) et dresse un bilan inquiet.
L'Express : Comment vous êtes-vous retrouvée à aller témoigner en faveur de Charlie Hebdo au procès dit "des caricatures" en 2007 ?
Elisabeth Badinter : C’est très simple. J’ai reçu l’appel d’un jeune avocat, que je ne connaissais pas personnellement : Richard Malka. Il allait défendre Charlie Hebdo avec Georges Kiejman. J’ai dit oui tout de suite à sa proposition. J’avais le sentiment que quelque chose de fondamental se jouait. Peut-être que quand vous êtes spécialiste du XVIIIe siècle, vous regardez tout ce qui concerne la liberté d’expression avec un œil aux aguets… Ma conviction intime était que si Charlie était condamné pour ces caricatures, c’eut été un retour en arrière inouï par rapport à notre histoire, à Voltaire, à son travail sur le sacrilège etc. Je voyais la presse qui avait publié ces caricatures comme le dernier rempart de ma liberté. Je l’ai dit à la barre : si le tribunal venait à donner raison aux accusateurs de Charlie, alors le silence s’imposerait par la peur. Et le silence fait...
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05/01 - "Elon Musk a raison, l’Allemagne a atteint un point critique" : le regard choc de l’historienne Katja Hoyer
Une économie en grande difficulté, une crise politique qui s’installe durablement, des tensions toujours plus fortes liées à l’immigration… C’est peu dire que les Allemands démarrent 2025 dans un climat morose. Pour couronner le tout, voici que le milliardaire Elon Musk vient ajouter son grain de sel. Le patron de X (ex-Twitter) a en effet signé le 28 décembre une tribune pro-AfD dans l’édition dominicale du journal conservateur libéral Die Welt, l’un des plus grands quotidiens du pays. Le futur ministre de l’"efficacité gouvernementale" de Donald Trump prévoit même de s’entretenir sur son réseau le 9 janvier avec Alice Weidel, la cheffe du parti d’extrême droite. Une situation politique explosive à quelques semaines des élections législatives, dans un contexte où l’attaque de Magdebourg le 20 décembre a relancé l’épineux débat sur l’immigration et alors que l’AfD, actuellement deuxième dans les sondages, pourrait réaliser une nouvelle percée.
Jugeant "excessif" de parler d'"effondrement" de l’Allemagne, comme l’a fait Elon Musk, Katja Hoyer, historienne germano-britannique et chercheuse associée au King’s College de Londres, estime toutefois que le pays est à un tournant décisif. Si, prévient-elle, les partis traditionnels ne prennent pas enfin la mesure de la colère qui traverse une bonne partie de la population, le pays ira au-devant de difficultés encore plus importantes : "De nombreux Allemands considèrent que l’attaque de Magdebourg est la goutte d’eau qui fait déborder le vase." L’auteure du très remarqué...
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05/01 - L’Ukraine a-t-elle lancé une "contre-attaque" dans la région russe de Koursk ? Ce que l’on sait
Un assaut inattendu, à deux semaines du retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Moscou a affirmé, ce dimanche 5 janvier, que l’Ukraine avait lancé une contre-offensive dans la région russe de Koursk, où les forces de Kiev contrôlent déjà plusieurs centaines de kilomètres carrés depuis une offensive en août 2024. "Vers 9 h (7 h, heure de Paris), l’ennemi a lancé une contre-attaque afin de stopper l’avancée des troupes russes dans la zone de Koursk", a affirmé l’armée russe dans un communiqué. Selon elle, "le groupe d’assaut de l’armée ukrainienne a été vaincu par l’artillerie et l’aviation" et "l’opération de destruction des unités des forces ukrainiennes se poursuit".
L’armée ukrainienne, qui est restée silencieuse pour le moment, occupe depuis la fin de l’été dernier plusieurs centaines de kilomètres carrés de la région russe de Koursk, à la frontière, contrôlant notamment la petite ville de Soudja. La Russie est désormais appuyée dans la zone par des milliers de soldats nord-coréens, d’après les Occidentaux et Kiev.
Le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, a publié un message assez clair sur Telegram, sans confirmer directement la prise d’initiative ukrainienne : "Région de Koursk, bonne nouvelle. La Russie reçoit ce qu’elle mérite." Andriï Kovalenko, un responsable du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien, a, lui, affirmé que les Russes "ont été attaqués de plusieurs côtés, ce qui les a surpris" et a provoqué une "grande inquiétude".2 000 soldats ukrainiens ?
Mais les...
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05/01 - Elon Musk, Donald Trump et le "Doge" : les premiers pas du projet fou pour sabrer les dépenses publiques
C’est une mission qui ne pouvait pas davantage ressembler à Elon Musk. Le "Projet Manhattan de notre époque", a même prophétisé Donald Trump, du nom du programme de recherche secret ayant mené à la création de la bombe atomique durant la Seconde Guerre mondiale. Aux côtés de Vivek Ramaswamy, entrepreneur et candidat à la primaire républicaine qui s’était démarqué durant sa campagne pour son aversion contre "l’Etat profond", le fondateur de Tesla a été nommé par le président élu - investi le 20 janvier prochain - à la tête d’un futur ministère chargé de réduire drastiquement les dépenses publiques et fédérales.
Pour mener ce projet à bien, Elon Musk et Vivek Ramaswamy ont été chargés par Donald Trump de piloter un nouveau programme : le "département de l’Efficacité gouvernementale". Le nom ne doit rien au hasard : son acronyme, le Doge, rappelant ouvertement la cryptomonnaie favorite du fondateur de Tesla. Son objectif sera de soumettre des propositions au président américain pour réduire le train de vie de l’Etat américain. Et ce, au plus tard le 4 juillet 2026, date du 250e anniversaire de la signature de la déclaration d’indépendance des Etats-Unis.
Pour composer ce Doge, Elon Musk et Vivek Ramaswamy ont choisi de s’affranchir des pratiques courantes. Les deux milliardaires ont ainsi décidé de lancer le processus de recrutement directement… sur X. Les candidats doivent ainsi directement envoyer leur CV sur le réseau social auprès du compte du département de "l’Efficacité gouvernementale", et les deux milliardaires...
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05/01 - Algérie : ces "doutes" de la France sur les intentions d’Alger
Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a émis ce dimanche 5 janvier des "doutes" sur la volonté d’Alger de respecter la feuille de route des relations bilatérales franco-algériennes. "Nous avons en 2022 […] rédigé une feuille de route […], nous tenons à ce (qu’elle) puisse être suivie", a déclaré le ministre des Affaires étrangères lors d’un entretien sur la radio privée RTL.
"Mais nous observons des postures, des décisions de la part des autorités algériennes qui nous permettent de douter de l’intention des Algériens de se tenir à cette feuille de route. Parce que pour la tenir, il faut être deux", a-t-il ajouté.
Jean-Noël Barrot s’est aussi déclaré, "comme le président de la République, très préoccupé par le fait que la demande de libération adressée par Boualem Sansal et ses avocats a été rejetée". Critique du pouvoir algérien, Boualem Sansal, 75 ans, né d’un père d’origine marocaine et d’une mère algérienne, est incarcéré depuis la mi-novembre pour atteinte à la sûreté de l’Etat et se trouve dans une unité de soins depuis la mi-décembre."Nous souhaitons entretenir les meilleures relations"
"Je suis préoccupé par son état de santé et […] la France est très attachée à la liberté d’expression, la liberté d’opinion et considère que les raisons qui ont pu conduire les autorités algériennes à l’incarcérer ne sont pas valables", a relevé le ministre des Affaires étrangères. Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, avait évoqué pour la première fois dimanche dernier l’arrestation de l’écrivain à la mi-novembre à...
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05/01 - Les startupeurs à succès sont-ils tous psychopathes ?
Longtemps, les startupeurs ont rêvé de faire partie du célèbre "30 Under 30" de Forbes, ce classement qui liste les jeunes talents jugés les plus prometteurs. Mais depuis quelque temps, ce classement fait l’objet d’autant de convoitises que de quolibets. Car plusieurs de ses lauréats s’avèrent peu dignes de la récompense. Le mois dernier encore, le FBI a accusé l’une d’entre elles, Joanna Smith-Griffin, fondatrice d’AllHere Education, d’avoir commis une fraude envers ses investisseurs pour un montant de près de 10 millions de dollars. Elle risque une peine de prison maximale de vingt ans si elle est reconnue coupable. Joanna Smith-Griffin avait été distinguée dans la liste Forbes de 2021. L’année précédente, elle aurait pu y côtoyer Charlie Javice, fondatrice de Frank, une start-up aidant les étudiants à financer leurs études, acquise par JPMorgan Chase pour 175 millions de dollars. Sauf que les cinq millions d’étudiants que l’entrepreneuse revendiquait comme clients n’étaient en fait que 300 000. Son procès aura lieu en février 2025 et elle encourt une peine maximale de trente ans.
La liste Forbes est devenue l’objet de moqueries récurrentes car ces deux cas ne sont pas ses seuls ratés. Elle a également distingué Sam Bankman-Fried, le fondateur de la plateforme crypto FTX par la suite condamné à vingt-cinq ans de prison. Mais aussi Martin Shkreli (MSMB Capital Management) condamné pour monopole et banni à vie de l’industrie pharmaceutique. Ou encore Trevor Milton, fondateur de Nikola Motor, un camion...
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05/01 - Paul Lynch : "Il y a quelque chose de particulier dans l’écriture irlandaise"
Epuisé ! Paul Lynch n’a pas d’autre mot pour qualifier son état. Depuis le 26 novembre 2023, jour de la remise du Booker Prize pour Le Chant du prophète (Prophet’s Song), époustouflant roman dystopique sur une Irlande basculant dans la tyrannie, l’écrivain de 47 ans a effectué deux à trois tours du monde, vendu plus de 500 000 exemplaires en langue anglaise de son best-seller, dont les droits ont été achetés par un producteur britannique et a été traduit dans une bonne trentaine de pays.
Pour autant, eu égard à la fidélité de son éditeur français, Albin Michel, le romancier au débit TGV, petite barbe de trois jours, yeux de loup et sourire d’agneau, accueille longuement la presse dans son antre dublinois. Aussi, en ce début décembre, lorsque, confortablement installé devant une bière, on lui demande ce que ce prestigieux prix a changé pour lui, la réponse est nette : "Tout ! Le lendemain de ma victoire, mon nom est apparu dans 3 000 médias et j’ai été en quelque sorte catapulté sur la scène mondiale, alors que je passe ma vie à écrire, au calme, du matin au soir." Cinquième Irlandais à recevoir la prestigieuse distinction anglophone depuis 1969, Paul Lynch revient de loin. Confidences de Francis Geffard, son éditeur de chez Albin : "Peu avant le prix, Paul était très mal financièrement, il sortait d’une grave maladie, d’un Covid long, d’un divorce, avec la garde de ses deux enfants une semaine sur deux. Il en était réduit à acheter un vélo électrique d’occasion."
Mais n’exagérons pas, Paul Lynch n’est pas passé...
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05/01 - Marine Le Pen à Mayotte : ce que la cheffe du RN a prévu pour sa visite sur l’île dévastée
C’est une visite qui devrait s’annoncer bien moins tendue que celles d’Emmanuel Macron, François Bayrou ou encore Elisabeth Borne ces derniers jours. La cheffe de file des députés du Rassemblement national, Marine Le Pen, entame ce dimanche 5 janvier une visite de deux jours à Mayotte où elle prévoit de rencontrer secouristes et sinistrés, trois semaines après le passage du cyclone Chido.
Marine Le Pen doit arriver sur l’île dévastée "en début d’après-midi, par un vol militaire", précise son entourage. Une fois sur place, "elle rencontrera la sécurité civile, puis ira à la rencontre des habitants", avant "un temps d’échange prévu en fin d’après-midi à Mamoudzou avec des sinistrés". La suite de son programme, lundi et mardi, n’est pas encore connue, mais "l’objectif est d’aller à la rencontre des sinistrés sur plusieurs points de l’île".
A défaut d’apporter des tonnes d’aide, ou de pouvoir annoncer des mesures comme Emmanuel Macron puis François Bayrou avant elle, cette visite de Marine Le Pen est "un signe de soutien (et) d’affection pour nos compatriotes Mahorais", a affirmé son porte-parole Laurent Jacobelli, samedi sur France Inter.
A la suite de la présentation par François Bayrou du plan "Mayotte debout" pour reconstruire l’île, la triple candidate à la présidentielle avait affirmé que "les annonces faites par le Premier ministre vont incontestablement dans le bon sens". Mais par ce déplacement, l’opposante d’extrême droite entend également exercer "une pression supplémentaire sur le gouvernement", à quelques...
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05/01 - Israël confirme la reprise des négociations avec le Hamas pour la libération des otages
Israël a confirmé, ce samedi 4 janvier, la reprise de négociations indirectes avec le Hamas au Qatar en vue de la libération des otages retenus dans la bande de Gaza, où des frappes israéliennes ont fait plus de 30 morts selon les services de secours locaux.
La branche armée du Hamas, comme elle l’avait déjà fait à plusieurs reprises, a publié une vidéo d’une des personnes kidnappées lors de l’attaque du 7 octobre 2023 : Liri Albag, une Israélienne de 19 ans. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a informé ses parents "des efforts en cours pour libérer les otages, notamment la délégation israélienne partie hier (vendredi) pour des pourparlers au Qatar". Si Israël met l’accent sur la libération des otages, le Hamas, qui avait fait état vendredi de la reprise des discussions, souligne quant à lui l’objectif de parvenir à une trêve à Gaza.
Les infos à retenir
⇒ La branche armée du Hamas diffuse une vidéo d’une otage retenue à Gaza
⇒ L’armée israélienne annonce avoir intercepté un missile tiré depuis le Yémen
⇒ L’administration Biden annonce une nouvelle vente d’armes à IsraëlIsraël accuse le Hezbollah de violer l’accord de trêve
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a accusé ce dimanche le Hezbollah libanais de ne pas respecter les termes de l’accord de cessez-le-feu et a averti que son pays agirait "avec force". Il a affirmé que les combattants du Hezbollah ne s’étaient toujours pas retirés au nord du fleuve Litani, dans le sud du Liban, à une trentaine de kilomètres de la frontière israélienne. "Si cette...
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05/01 - Ces trois résolutions à prendre pour votre épargne (sans être un expert de la Bourse)
En quête permanente du placement le plus rentable, on en oublierait presque que la performance d’un patrimoine dépend de nombreux critères, dont la fiscalité ou la qualité de l’allocation. Bonne nouvelle : sans être un expert de la Bourse, il est possible d’améliorer sa situation en adoptant quelques bonnes habitudes. Tout d’abord, commencez par une analyse de la composition de vos placements : quelle est la part accordée à l’épargne de précaution ? De nombreux Français y conservent des montants bien trop élevés. Pour cela, cumulez les encours du livret A, du livret de développement durable et solidaire (LDDS), de l’épargne logement et des livrets fiscalisés. Vous pouvez aussi y ajouter les sommes placées dans des comptes à terme ou dormant sur un compte courant. Il est généralement recommandé de conserver l’équivalent de six mois de salaire sur ces supports, mais ce chiffre est indicatif et il peut grimper jusqu’à douze mois en fonction de l’ampleur de vos revenus et de la stabilité de votre situation professionnelle. Au-delà, mieux vaut réfléchir à un placement de plus longue durée et, de ce fait, plus rentable : immobilier, obligations, actions…
Ensuite, prenez votre courage à deux mains et faites la liste des contrats d’épargne en votre possession, sans oublier les enveloppes collectives auxquelles vous avez adhéré via une entreprise. S’agissant de ces dernières, il est souvent possible de les transférer : une démarche fastidieuse mais qui vous évitera des oublis à l’avenir et vous permettra une meilleure...
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05/01 - "C’est peut-être le plus important de mes livres" : les nuits tourmentées de BHL
Yeux écarquillés, air surpris, "BHL" ne comprend pas la question, et ça paraît sincère. Non, vraiment, pourquoi à la parution de Nuit blanche (Grasset), son dernier livre, lui reprocherait-on un quelconque snobisme ? Narrer ses insomnies et se présenter ainsi à la face du monde en perpétuel état de conscience et de cogitation, pendant que d’autres, moins tourmentés, oublient le monde le temps d’une nuit, cela n’a rien d’une crânerie.
Que ses "frères en insomnie" s’appellent Pessoa et Lautréamont – certainement pas Proust, "trop voluptueuses" ses heures sans sommeil –, ou encore Emmanuel Macron, président de la République, dont il observe, de sa fenêtre, la dernière lumière qui s’éteint, n’a rien d’une fanfaronnade. "C’est une maladie", nous coupe-t-il, sévère. Alors, ceux qui se moqueront… Il s’en fout royalement. Même s’il lira chaque ligne écrite sur lui, car "ceux qui ne lisent pas sont des mauvais guerriers". Il lira, mais il promet qu’il n’en sera en rien entamé. Sans doute vrai, sinon se serait-il autorisé, à la fin de son ouvrage, ce qui ressemblerait presque à une provocation : "Je ne comprends pas qu’on puisse consacrer son temps à autre chose qu’à écrire (sur Lautréamont), penser (à l’Ukraine et Israël), travailler (sur Raymond Roussel ou le Maharal de Prague)" ?
Bernard-Henri Lévy a le calme des auteurs sûrs d’avoir enfanté une œuvre essentielle. Pas nécessairement pour les autres mais pour eux-mêmes. Il dit : "C’est peut-être le plus important de mes livres", il complète : "Mais, bizarrement, c'est celui dont...
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05/01 - Frédéric Beigbeder : "On dit que les boomers étaient tous des dingues, et c’est peut-être vrai"
On avait laissé Frédéric Beigbeder avec ses Confessions d’un hétérosexuel légèrement dépassé (Albin Michel), livre au succès ambivalent : il a plu à un lectorat conservateur mais a valu à son auteur les foudres des néo-féministes. Dans la foulée, Beigbeder a perdu son père. Ecrire aujourd’hui sur ce géniteur insaisissable dans Un homme seul (Grasset, parution le 8 janvier) lui permet de doubler l’analyse psycho-généalogique d’une réflexion sociologique sur une figure aujourd’hui décriée : le mâle blanc du XXe siècle. Pionnier dans le secteur des chasseurs de têtes en France, Jean-Michel Beigbeder (1938-2023) fut un homme d’affaires international, couvert de femmes et doté d’une empreinte carbone à donner des cauchemars à Marine Tondelier. Mais, bien avant cela, il fut aussi un enfant brisé, envoyé par ses parents dans un pensionnat sinistre (Sorèze, dans le Tarn) où l’on se demande jusqu’où allèrent les châtiments, voire les abus. Sans l’excuser, son fils cherche à comprendre cet homme miné toute sa vie par une profonde mélancolie – les transfuges de classe n’ont pas le monopole du spleen…
Au bar de l’hôtel des Saints-Pères, où il nous reçoit un matin, Beigbeder a toujours la silhouette et la bonne humeur de sa vingtaine alors qu’il fêtera ses 60 ans dans quelques mois. Le "jeune homme dérangé" des années 1990 a désormais l’âge d’être grand-père. Assagi, mais toujours aussi drôle, il répond à nos questions avec son éternel esprit.
L’Express : La mort du père est un sujet intemporel, mais on observe en ce moment une tendance :...
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05/01 - Autriche : le chancelier annonce sa démission après l’échec des négociations pour une coalition
Le chancelier conservateur autrichien Karl Nehammer a annoncé, ce samedi 4 janvier, qu’il quittera ses fonctions de chancelier et de président de son parti "dans les prochains jours", après avoir mis fin aux négociations avec les sociaux-démocrates pour tenter de former le prochain gouvernement. "Je permettrai une transition ordonnée", a-t-il indiqué dans un message écrit et vidéo posté le réseau social X, plus de trois mois après les élections législatives du 29 septembre.
Cette décision inattendue pourrait entraîner des élections anticipées ou forcer les conservateurs à négocier avec l’extrême droite, arrivée en tête aux législatives. Elle intervient au lendemain de la décision du parti libéral Neos de se retirer des négociations tripartites visant à former un gouvernement centriste, dont le but était d’écarter du pouvoir le Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ, extrême droite). Le FPÖ avait rassemblé 28,8 % des voix aux législatives, mais a été incapable de trouver des alliés pour former un gouvernement dans le pays alpin membre de l’UE."Rempart contre les radicaux"
Le Parti populaire autrichien (ÖVP, conservateurs) était arrivé en seconde position avec 26,3 % des voix, suivi par le Parti social-démocrate d’Autriche (SPÖ, centre-gauche) avec 21,1 %. Ces résultats avaient conduit Karl Nehammer à engager des discussions avec le SPÖ et Neos (9 % des suffrages) pour former un gouvernement et faire barrage à l’extrême droite. Mais les négociations ont échoué. 24 heures après le départ de Neos, le chancelier a annoncé sur X...
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05/01 - "La confrontation avec la mort, ça ne te quitte plus jamais" : dix ans après Charlie, le triste bilan
Bernard Verlhac, dit "Tignous", avait cela en commun avec son animal fétiche - le panda – qu’il était un cœur tendre, mais du genre impressionnant quand il se mettait en colère. Et en ce mardi de l’été 2013, Tignous était en rogne. Ce qui tourmentait le dessinateur de Charlie – il officiait alors également à Marianne où nous étions collègues –, c’était une information selon laquelle les deux policiers chargés de la sécurité de Charb allaient certainement être réaffectés, car considérés comme une "protection de confort". Cela faisait plusieurs fois en quelques mois qu’au travers de fuites dans la presse, le dispositif de sécurité du directeur de la publication de Charlie Hebdo était pointé du doigt, parmi d’autres, comme superflu. "Profiteurs de la République", titrerait même VSD le 4 décembre 2014.
Alors ce jour-là, Tignous fulminait. Son visage de rocker bonhomme - rouflaquettes brunes et dents du bonheur – avait viré à la tempête. Assis à son bureau, au cœur de l’open space aux murs rouges de Marianne, il rappelait que Charb était menacé par de très sérieuses fatwas ; qu’en 2011, un incendie au cocktail Molotov avait ravagé les locaux de Charlie ; qu’en septembre 2012, un jeune homme avait été arrêté à Toulon en possession d’un couteau : il parlait de s’en servir à Paris contre les dessinateurs de l’hebdomadaire… Alors : "qui [étaient] ces connards qui [laissaient] sous-entendre un caprice de VIP ?"
Bien sûr, personne n’imaginait ce qui allait se passer rue Nicolas Appert, le 7 janvier 2015. Et notamment : pas ceux de...
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04/01 - Claude Allègre, ancien ministre de l’Education nationale, est mort
L’ancien ministre de l’Education nationale, Claude Allègre, est décédé ce samedi 4 janvier à Paris à l’âge de 87 ans, a annoncé son fils à l’AFP. Il souffrait de problèmes de santé depuis une importante attaque cardiaque en 2013, et son état s’était dégradé en septembre dernier, a-t-on précisé de même source.
Ce géochimiste de formation, récompensé de plusieurs prix prestigieux pour ses travaux, a occupé la rue de Grenelle de 1997 à 2000, lorsque Lionel Jospin, un de ses proches, était Premier ministre. Il y a connu un bail tumultueux en raison de déclarations détonantes, notamment celle promettant de "dégraisser le mammouth" de l’Education nationale - qui perdurera.
Une phrase "jamais prononcée publiquement", issue d’un "off avec un journaliste", "mais c’est ce qui est resté", regrette son fils Laurent. Claude Allègre fut ensuite remplacé au ministère par Jack Lang, ce qui provoqua un refroidissement temporaire de ses relations avec Lionel Jospin.Climatoscepticisme
Longtemps membre du Parti socialiste, avant de se rallier à Nicolas Sarkozy en 2007, Claude Allègre, scientifique internationalement reconnu et ayant exercé un rôle majeur à l’Institut de physique du Globe de Paris, s’était aussi fait remarquer pour des prises de position plus que controversées sur le changement climatique, au point de devenir une figure de proue du climatoscepticisme en France.
Ulcérés par les attaques relayées par l’ex-ministre dans son best-seller, "L’imposture climatique", plus de 600 climatologues écrivirent au printemps 2010 à leur...
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04/01 - Marée noire en Crimée et en Russie : le "désastre écologique" continue de s’étendre
Une catastrophe pétrolière aux conséquences écologiques majeures. La péninsule de Crimée, région ukrainienne annexée par la Russie depuis 2014, connaît une importante marée noire sur ses côtes ces derniers jours. En cause : les naufrages successifs de deux pétroliers russes dans le détroit de Kertch, passage entre la mer Noire et la mer d’Azov. Ces deux navires se sont abîmés après le passage d’une forte tempête dans la région.
Les plaques de mazout s’accumulent dorénavant sur le littoral ukrainien et ont même atteint, ce samedi 4 janvier, la grande ville de la région, Sébastopol. Selon le gouverneur russe de la région, Mikhail Razvozhaev, quelques traces de pétrole ont été retrouvées sur quatre plages de la péninsule, mais ont été "rapidement éliminées" par les services locaux. Selon les autorités russes, environ 200 000 tonnes de sols pourraient être concernées par une pollution liée à cet écoulement de fioul ces dernières semaines dans la zone. 86 000 tonnes de sable ont déjà été nettoyées sur place, précisent-elles.
Le président russe, Vladimir Poutine, a lui-même évoqué la catastrophe, la qualifiant de "désastre écologique". Des volontaires ont rejoint les équipes mobilisées pour tenter d’assainir le littoral, a ajouté le maître du Kremlin, engagé dans une guerre depuis près de trois ans avec Kiev. Un conflit qui empêche d’ailleurs la coopération entre les deux États sur ce dossier, à l’inverse de la précédente marée noire dans la région, en 2007. À l’époque, les gouvernements des deux pays avaient collaboré pour...
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04/01 - LSD, champignons hallucinogènes, ecstasy : "Certaines thérapies psychédéliques peuvent soigner"
Du LSD aux champignons hallucinogènes en passant par l’ecstasy… Les drogues psychédéliques ont bien des visages. On les associe volontiers à des dérives et à des menaces sanitaires, moins aux espoirs qu’elles suscitent dans le champ de la santé mentale. Pourtant, le phénomène n’a rien de nouveau. La médecine occidentale a expérimenté les substances psychédéliques dans les années 1950 à 1960, avec des résultats intéressants. Puis le président américain Richard Nixon a déclaré sa fameuse "War on drugs" (guerre aux drogues). Bannies, honnies, ces substances sont devenues illégales, puis oubliées du monde de la recherche… Jusqu’à ce que quelques militants et médecins parviennent à convaincre les autorités de leurs pays - Etats-Unis, Canada, Pays-Bas, Suisse - de lancer des essais cliniques, persuadés de l’intérêt de ces substances pour les troubles mentaux. Une "remédicalisation des drogues" souhaitée par de nombreux spécialistes et patients atteints de dépressions résistantes, de troubles du stress post-traumatique ou souffrant d’addiction.
C’est cette passionnante renaissance que Dominique Nora, grand reporter au Nouvel Obs, décrit dans son livre Voyage dans les médecines psychédéliques (Grasset, à paraître le 8 janvier) à travers des témoignages, mais aussi en s’appuyant sur de nombreuses études scientifiques, ainsi que sa propre expérience. Car la journaliste de 67 ans a aussi expérimenté une thérapie avec de la MDMA (ecstasy) en France, avec un thérapeute pratiquant en toute illégalité. "La preuve que malgré...
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04/01 - Corée du Sud : ces quatre scénarios sur l’avenir du président déchu Yoon Suk-yeol
Comment faire pour arrêter Yoon Suk-yeol ? Le président sud-coréen déchu n’a toujours pas été interpellé par la police du pays. Sous le coup d’un mandat d’arrêt pour avoir imposé brièvement une loi martiale en Corée du Sud début décembre, le dirigeant est le premier chef d’État en exercice de l’histoire à être visé par une telle procédure. Il avait aussi envoyé l’armée au sein du Parlement national pour tenter de le museler, un épisode rappelant les heures sombres de la dictature dans la région.
Finalement, le président de 64 ans avait été destitué le 14 décembre par les députés. Mais Yoon Suk-yeol n’a pour autant manifesté aucun regret quant à ses actes, promettant même à ses partisans de "se battre jusqu’à la fin". Alors que le secrétaire d’État américain Antony Blinken est attendu en début de semaine en Corée du Sud, le pays vit au rythme de cette intense crise politique. Toujours officiellement président dans l’attente de la confirmation de sa destitution par la Cour constitutionnelle, Yoon Suk-yeol reste cloîtré chez lui, dans le centre de Séoul. Ce vendredi 3 janvier, les enquêteurs ont une première fois manqué son arrestation… Ce qui ouvre la voie à plusieurs scénarios pour la suite.Une nouvelle tentative d’arrestation
Le mandat émis à l’encontre de Yoon Suk-yeol court jusqu’à ce lundi 6 janvier. Les enquêteurs peuvent donc réessayer d’arrêter le président déchu, après l’échec d'une première opération en raison de la présence d’environ 200 soldats et agents de la garde présidentielle devant le logement du dirigeant....
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04/01 - Grippe aviaire : les Etats-Unis vont allouer plus de 300 millions de dollars pour lutter contre le virus
Les Etats-Unis vont dépenser des centaines de millions de dollars pour renforcer la réponse nationale à la grippe aviaire, a annoncé ce vendredi 3 janvier l’administration sortante du président Joe Biden. Les 306 millions de dollars de financement soutiendront les programmes de préparation et de surveillance nationaux, étatiques et locaux, ainsi que la recherche médicale contre le virus H5N1. "Même si le risque pour l’homme est faible, nous nous préparons toujours à tous les scénarios possibles", a déclaré dans un communiqué le ministre de la Santé, Xavier Becerra. "La préparation est la clef pour garder les Américains en bonne santé et notre pays en sécurité", a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis ont détecté 66 cas humains de grippe aviaire depuis le début de l’année 2024, et d’autres pourraient être passés inaperçus, selon les autorités. Aucune propagation de la maladie d’une personne à l’autre n’a été observée, mais le niveau de circulation du virus inquiète les chercheurs : le risque étant qu’il se mélange à celui de la grippe saisonnière, risquant de déclencher une pandémie meurtrière, comme celles de 1918 et 2009.
Cette annonce survient au moment où des inquiétudes émergent concernant la manière dont l’administration Trump gérera la menace. Le président élu, dont l’investiture est prévue le 20 janvier prochain, avait déclaré en avril au magazine Time qu’il supprimerait le bureau de la Maison-Blanche chargé de préparer la réponse à la prochaine pandémie, mis en place sous l’administration de Joe Biden - bien qu’il ne soit pas...
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04/01 - François Molins : "Le 11 janvier 2015 a été le dernier moment de concorde nationale"
Dix ans après les attentats de 2015 qui ont frappé Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher, François Molins, procureur de Paris de 2011 à 2018, revient sur ces quelques jours qui ont profondément marqué la France. Au-delà des défis rencontrés et des leçons apprises, il partage aujourd’hui ses réflexions sur l’impact de ces événements dramatiques, non seulement sur la magistrature, mais aussi sur la société française.
L’Express : Que vous reste-t-il dix ans après l’attentat contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher ?
François Molins : L’attentat, d’abord, ce sont des images qu’on n’oublie pas. Le souvenir est tellement fort que j’ai du mal à croire que c’était il y a dix ans. C’est aussi le souvenir d’une époque qui était vraiment très anxiogène. On avait l’impression d’être enfermés dans une spirale de la terreur qui se traduisait par une répétition régulière des attentats et qui nous renvoyait finalement à une forme d’impuissance, d’incapacité. C’est une période qui a duré trois ans, de 2015 à 2017, très dure à vivre parce que vous vous rendez compte que, quelles que soient l’ampleur et la valeur de votre travail, l’amélioration que vous y apportez ou la qualité de la collaboration avec les services de renseignement, vous n’arrivez pas à endiguer le phénomène terroriste.
Que représentent les attentats de 2015 pour la magistrature en particulier ?
Charlie Hebdo, c’est la bascule dans l’exportation de ce qu’on pourrait appeler le djihad global en Europe à son plus haut niveau. C’est la première étape des attentats majeurs qui vont secouer...
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04/01 - Etats-Unis : ce rachat à 15 milliards de dollars bloqué par Joe Biden
Une importante transaction bloquée par Joe Biden. Le président américain vient de mettre son veto à la reprise d’US Steel, symbole de la sidérurgie outre-Atlantique, par le géant japonais du secteur, Nippon Steel. Un rachat qui "placerait l’un des plus grands producteurs américains d’acier sous contrôle étranger et poserait des risques pour notre sécurité nationale et nos chaînes d’approvisionnement essentielles", a estimé le dirigeant, vendredi 3 janvier. L’accord était estimé à 15 milliards de dollars.
Cette décision a été entérinée par Joe Biden à l’issue de discussions non concluantes du Comité pour l’investissement étranger aux États-Unis (Cfius), une instance chargée d’étudier les projets en la matière aux États-Unis. L’organisme n’est pas parvenu à déterminer s’il existait ou non un risque pour la sécurité nationale au sujet de la fusion d’US Steel avec Nippon Steel. Fin décembre, le Cfius avait donc laissé le soin à Joe Biden de trancher sur le dossier, qui fait l’objet de longues tractations ces derniers mois.Un rare consensus entre démocrates et républicains
Fait rare, d’autant plus dans le contexte politique tendu des derniers mois sur la scène américaine : le choix du locataire de la Maison-Blanche sur ce dossier emporte le consensus des démocrates et des républicains. Malgré sa proximité avec certains acteurs économiques japonais, le président élu Donald Trump, dont l’investiture aura lieu le 20 janvier prochain, a également indiqué qu’il aurait lui aussi refusé d’autoriser la proposition de Nippon Steel. Le...
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04/01 - Philippe Vilain, ses vérités sur sa liaison avec Annie Ernaux : "Elle m’a présenté comme un plouc"
Mai 2022. Quelques mois avant de recevoir le prix Nobel de littérature, Annie Ernaux sort Le Jeune Homme, une plaquette d’une quarantaine de pages où elle raconte avec beaucoup de condescendance une histoire vécue avec un garçon d’une vingtaine d’années quand elle-même était dans sa cinquantaine. A Saint-Germain-des-Prés, tout le monde sait de qui il s’agit : Philippe Vilain. Mais son nom ne sort nulle part dans la presse, Ernaux ayant défendu aux journalistes de le "pister", comme elle le déclare alors à Lire Magazine. Trois ans plus tard, Philippe Vilain signe aujourd’hui Mauvais élève, un récit d’une finesse psychologique digne de Benjamin Constant, qui est en un sens sa réponse au Jeune Homme, mais aussi à L’Occupation (2002) où Ernaux l’anonymisait et le rabaissait déjà avec un mépris de classe déconcertant de la part d’une pythie de la gauche intellectuelle. Avant toute chose, précisons que Mauvais élève n’est en rien un livre règlement de comptes : Vilain y fait souvent part de son admiration pour l’œuvre littéraire d’Ernaux. Le portrait qu’il brosse de l’Annie qu’il a connue, peinte en bourgeoise coupée du peuple dont elle se prétend la porte-parole, devrait en revanche dessiller ses lecteurs les plus idolâtres.
Au bar de l’hôtel d’Aubusson où il nous a donné rendez-vous pour répondre à nos questions, Vilain parle comme dans son livre : avec sincérité et précision, sans la moindre amertume. Comment avait-il pris la publication du Jeune Homme, depuis Naples où il venait de s’installer et vit toujours ? "Au...
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04/01 - Les ETF séduisent de plus en plus : comment les utiliser pour un portefeuille performant
Si les ETF (exchange traded funds) ont mis du temps à s’installer dans le panorama des placements pour les particuliers, leur essor est aujourd’hui spectaculaire. Ces instruments associés à la gestion passive visent – pour la plupart – à reproduire un indice de marché. Une approche simple, lisible et peu onéreuse quand les fonds traditionnellement vendus aux épargnants cherchent à battre le marché, avec plus ou moins de succès. Désormais mieux connus et davantage diffusés dans les enveloppes d’épargne grand public, les ETF séduisent un nombre grandissant d’investisseurs en bourse. L’Autorité des marchés financiers (AMF) a ainsi noté une multiplication par quatre du nombre de particuliers français ayant réalisé au moins une transaction sur ETF entre le deuxième trimestre 2019 et le deuxième trimestre 2024.Investisseurs français actifs en ETF par trimestre (en milliers)
Un engouement qui suscite des débats houleux entre promoteurs des ETF et défenseurs de la gestion active. "Certains pensent que la gestion active peut compenser ses frais par une bonne sélection de titres et d’autres estiment qu’il vaut mieux bénéficier des ETF qui répliquent des indices sans payer des commissions de gestion significatives, résume Pierre-Marie Piquet, responsable de la gestion sous mandat de BNP Paribas Banque Privée France. Cette dualité s’est accentuée ces dernières années car la gestion active a été mise en difficulté du fait de marchés dirigés par des phénomènes particuliers tels que l’explosion des "7 Magnifiques" aux...
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04/01 - Macha Makeïeff au Mucem : "Je crois beaucoup à la puissance de la fantaisie"
Si l’on excepte le vestibule, qui fait office de préambule dans le vaste espace d’exposition temporaire du Mucem, En piste ! se déploie d’un seul tenant, riche en propositions et surimpressions, mises en regard d’objets, animaux empaillés grandeur nature, œuvres d’art d’hier et d’aujourd’hui, accessoires forains en tous genres. Beaucoup de choses, donc, mais que le regard peut embrasser dans leur ensemble. Hommage aux clowns, pitres et saltimbanques, c’est un parcours tissé de nostalgie et de lumière. Pour L’Express, la metteure en scène et scénographe Macha Makeïeff, inoubliable créatrice des Deschiens avec Jérôme Deschamps, revient sur la genèse de cette "exposition-spectacle" dont elle est la femme-orchestre. Entretien.
L’Express : En piste ! se présente comme une "exposition-spectacle". Comment l’avez-vous abordée ?
Macha Makeïeff : C’est un spectacle immobile. J’ai trouvé intéressant d’investir ce grand parallélépipède, comme une nouvelle scène. Ce qui m’importait, c’est ce qui allait se passer avec le public. On a inventé une mécanique, une géométrie, où on peut déambuler, regarder. Dans un spectacle, on est très attentif à la musicalité, à la rythmique, et ici cette rythmique est faite de séquences, de couleurs, de mouvements. Il se passe quelque chose de cinétique pour les visiteurs. Il fallait que ce soit une machine qui se mette à bouger avec eux. Avec leur imaginaire, surtout, car tout n’est pas dit, on n’accumule pas les informations sur les objets, c’est l’imaginaire de chacun qui leur donne vie. Il s’agit,...
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04/01 - Sur scène, au Grand Palais ou à Chambord, les "vraies" France de Mohamed El Khatib
Des récits qu’il recueille auprès d’enfants de divorcés, auprès de résidents en Ehpad ou de supporters du RC Lens, il crée des pièces de théâtre jouées par ces mêmes témoins propulsés comédiens. D’une collection de boules à neige, il tire un spectacle mêlant histoires intimes et grande Histoire avec Patrick Boucheron. D’une Renault 12 (ou d’une Peugeot 504), il bâtit une exposition/performance racontant le "retour au bled" dans des voitures surchargées de millions de familles dans les années 1960 et 1970. Voilà dix ans que Mohamed El Khatib promène de théâtres en musées, de scènes en espaces culturels son projet tant artistique que politique : élargir inlassablement les frontières du théâtre, trop souvent réservé à une petite partie de la population. Avec une méthode toute personnelle : faire monter sur scène les milieux populaires, à défaut de parvenir à les attirer en salle comme spectateurs.
Qu’il s’agisse d’une femme de ménage dans Moi, Corinne Dadat, de gardiens de musée avec Gardien Party ou des "vieux" dans La Vie secrète des vieux, il explore les angles morts de la société et dévoile crûment la "vraie" vie de ces invisibles. Mais sans misérabilisme, ni démagogie. Sans moquerie, ni mépris. Son ambition avec ces spectacles où, dans le rôle de Monsieur Loyal, il accompagne ses acteurs amateurs ? "La rencontre, résume-t-il. D’abord pour moi, en travaillant avec des gens avec qui je ne suis pas censé œuvrer naturellement. Ensuite, en essayant de mettre en contact les spectateurs avec des profils qu’ils n’attendent pas,...
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04/01 - "Le journal est bien vivant" : dix ans après l’attentat, la relève de "Charlie Hebdo" est là
Il y a des matins que l’on n’oublie pas. Comme des milliers d’autres Français, Biche se souvient parfaitement d’où il se trouvait le 7 janvier 2015, aux alentours de midi. Entre deux cours à l’école des beaux-arts de Caen, à quelques minutes de la pause déjeuner, l’apprenti dessinateur apprend que l’impensable s’est produit. En plein Paris, un commando de terroristes islamistes vient de tirer sur les membres de la rédaction de Charlie Hebdo à la kalachnikov, tuant 12 personnes. Il faudra plusieurs heures à l’étudiant pour comprendre que "quelque chose d’énorme, qui nous dépasse", vient de se dérouler. Et que rien ne sera plus tout à fait comme avant. Sur Twitter et sur les bandeaux des chaînes d’information en continu, Biche voit s’égrainer le nom des victimes, illustres caricaturistes qu’il admire depuis l’adolescence. Cabu, Charb, Tignous… Deux ans auparavant, lors des entretiens d’entrée aux écoles d’art, ce sont précisément ces noms qu’il citait comme ultime référence devant les professeurs, étonnant parfois certains d’entre eux. "Ce jour-là, j’ai même reçu des messages d’amis du lycée qui me demandaient comment j’allais, parce qu’ils connaissaient mon amour pour ce journal", retrace le jeune homme.
Son intérêt pour les caricatures de Charlie Hebdo est venu "assez tôt", en feuilletant des recueils de dessins. "Ce qui m’a plu tout de suite, c’est le droit de se moquer de tout. Je découvrais les politiques que je voyais parader à la télé complètement ridiculisés dans Charlie, ça me faisait rire, au même titre que Les...
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04/01 - Affaire Stormy Daniels : Donald Trump connaîtra sa peine… dix jours avant son investiture
Mauvais timing pour Donald Trump. Si le président élu sera investi le 20 janvier prochain, une nouvelle échéance vient de se greffer à son calendrier personnel. Dix jours plus tôt, le 10 janvier, Donald Trump doit "comparaître pour sa sentence, à la suite de sa condamnation" au printemps dernier à New York pour des paiements cachés à Stormy Daniels, une star du X, a ordonné vendredi 3 janvier le juge du tribunal de Manhattan, Juan Merchan. Il a précisé ne pas être "enclin à imposer une peine d’incarcération" à l’ancien et futur locataire de la Maison-Blanche, âgé de 78 ans.
Le magistrat a toutefois rappelé qu’une peine de prison ferme - avec un possible mandat de dépôt - était rendue juridiquement possible par la condamnation pénale historique au 30 mai dernier, après six semaines de procès en pleine campagne électorale, dans un climat électrique. Le condamné devra se présenter en personne au tribunal, au palais de Justice dans le sud de la grande île new-yorkaise de Manhattan, ou à distance par vidéo, mais il a jusqu’à ce dimanche pour faire connaître sa "préférence".
Le jury du tribunal de Manhattan l’avait reconnu coupable l’an dernier de 34 chefs d’accusation pour des paiements cachés à une star du porno, Stormy Daniels, effectués juste avant la présidentielle de novembre 2016. Il lui est reproché une "falsification comptable aggravée pour dissimuler un complot visant à pervertir l’élection de 2016", qu’il avait remportée contre la démocrate Hillary Clinton."Attaque politique illégitime"
La justice a conclu que...
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04/01 - Nouvelle-Orléans, Syrie, Sahel… Pourquoi il faut craindre la remontée en puissance de Daech
La victoire est à mettre au crédit de la première administration Trump. Fin mars 2019, le dernier bastion syrien de l’État islamique (EI) tombe, à Baghouz, sur le bord de l’Euphrate. "Je suis heureux d’annoncer qu’avec nos partenaires de la coalition internationale […], parmi lesquels les forces de sécurité irakiennes et les Forces démocratiques syriennes (FDS), les Etats-Unis ont libéré tous les territoires contrôlés par l’EI en Syrie et en Irak, 100 % du califat", se félicite alors le président républicain. Il se montre néanmoins prudent : "Nous resterons vigilants […] jusqu’à ce que l’organisation soit vaincue, où qu’elle soit".
Six ans plus tard, l’EI n’est toujours pas vaincu. Pire, le groupe terroriste refait parler de lui, sur le sol même des Etats-Unis. Et le tout à une vingtaine de jours du retour à la Maison-Blanche d’un Donald Trump ne s’attendant probablement pas à retrouver un tel dossier sur son bureau. En pleine nuit du Nouvel An, Shamsud-Din Jabbar, un ancien militaire de 42 ans, né au Texas, a foncé, en pick-up, dans la foule festive du centre historique de la Nouvelle-Orléans, faisant au moins 15 morts et plusieurs dizaines de blessés. Avant l’attaque, il a publié des vidéos où il précise être inspiré par l’Etat islamique, dont il avait le drapeau dans son véhicule.
L’attentat confirme la réémergence, l’an dernier, de l’EI comme menace internationale. Le 3 janvier 2024, près d’une centaine de personnes ont été tuées à Kerman, en Iran, lors d’un hommage au général Qassem Soleimani (éliminé par un...
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04/01 - Les quatre erreurs d’Elon Musk qui pourraient lui coûter son alliance avec Donald Trump
Washington n’est pas X. Dans les couloirs feutrés du Capitole, les provocations d’Elon Musk ne suscitent guère l’enthousiasme. Après des mois d’entente parfaite avec Donald Trump, Musk ne perçoit pas qu’un orage se forme au-dessus de sa tête. Le patron de SpaceX et de Tesla s’adonne à un jeu dangereux depuis quelques semaines. Son premier faux pas ? N’avoir rien changé à son comportement sur les réseaux sociaux. Sur X, où il dispose d’une audience bien plus vaste que les chefs d’Etat, Elon Musk a multiplié les déclarations politiques chocs. Le 2 janvier encore, il a accusé le gouvernement britannique de Keir Starmer de diriger un "Etat policier tyrannique", appelant à le sortir via "de nouvelles élections".
L’allié de Trump a également apporté un soutien bruyant au parti d’extrême droite allemand AfD, à deux mois des élections législatives, qualifiant le chancelier Olaf Scholz de "tyran antidémocratique". Des déclarations sidérantes au vu de la stature politique que Donald Trump lui a conférée. "Qu’une figure proche du président mène une politique étrangère fantôme peut avoir de graves conséquences. Les dirigeants étrangers vont légitimement se demander qui parle réellement au nom des Etats-Unis", confie à L'Express David Dayen, directeur exécutif de la revue de gauche The American Prospect.
Elon Musk ne se pique pas que de politique internationale. Quelques jours avant Noël, les républicains ont découvert, effarés, l’étendue de son influence. Alors qu’ils avaient négocié un accord bipartisan prolongeant le financement...
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03/01 - L’allié de Donald Trump, Mike Johnson, réélu à la tête de la Chambre des représentants
Donald Trump évite le chaos au Congrès. La Chambre des représentants, à majorité conservatrice, a voté ce vendredi 3 janvier le maintien de son actuel président ou "speaker", Mike Johnson.
Cet élu de Louisiane, très religieux, a pu compter sur l’appui du président élu, malgré l’hostilité d’une poignée d’élus républicains. Il a réussi à être réélu dès le premier tour de vote. Le président de la chambre basse du Congrès semblait dans un premier temps avoir perdu le scrutin, quand trois élus républicains avaient apporté leur voix à un autre candidat. Mais l’hémicycle a assisté à un coup de théâtre quand deux d’entre eux ont finalement changé leur voix pour soutenir le "speaker" sortant.
L’élection faisait figure de test de l’influence de Donald Trump au Congrès, car le futur président avait apporté son franc soutien à Mike Johnson. Lui souhaitant "bonne chance" vendredi dans un message sur son réseau Truth Social avant le vote, le futur président avait qualifié l’élu de Louisiane d'"homme bien et très capable, qui n’est pas loin d’avoir un soutien à 100 %". "Une victoire pour Mike aujourd’hui sera une grande victoire pour le Parti républicain", avait insisté Donald Trump.Un vote test pour Donald Trump
Au vu de la faible majorité des républicains à la chambre basse dans cette nouvelle législature, le "speaker" actuel avait bien conscience qu’il ne pouvait pas se permettre beaucoup de défections dans son camp. Or, ils avaient été plusieurs avant le vote à avoir exprimé leur réticence, voire leur "non" franc, face à la candidature de...
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03/01 - En Corée du Sud, le tout-puissant service de sécurité du président déchu qui défie la justice
Vendredi 3 janvier, 8h03. Les négociations sont en cours. Les gardes du corps du président déchu sud-coréen donnent finalement le feu vert. Une cinquantaine de fonctionnaires du Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) et des policiers pénètrent dans l’enceinte de la résidence présidentielle. Mais la mission est encore loin d’être remplie.
Des minibus et des voitures utilisés par le Service de sécurité présidentiel (PSS) bloquent les portes intérieures du bâtiment. Derrière les véhicules : des centaines d’agents du PSS se donnent la main et forment une chaîne humaine. Les enquêteurs devront passer cette nouvelle épreuve pour tenter d’exécuter le mandat d’arrêt contre le président sud-coréen Yoon Suk-yeol, accusé d’insurrection.
Après six heures de confrontation, à 13h30 (heure locale), le CIO renonce finalement à l’arrestation du président déchu, invoquant des inquiétudes pour la sécurité de son personnel. Dans une déclaration, le Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités a exprimé de "profonds regrets" face à cette situation, accusant l’homme politique et son service de sécurité de ne pas avoir respecté les procédures légales. Mais quelques heures après les faits, une question demeure : qui sont ces gardes, prêts à défier la justice pour protéger un président déchu ?Park Jong-joon, l’homme derrière le blocus
Créé en 1963, le PSS est l’équivalent sud-coréen du Secret Service américain, chargé d’assurer notamment la sécurité du chef de l’Etat et de la résidence présidentielle....
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03/01 - Les doutes des économistes face à Bercy : "Une prévision sans budget, c’est comme la météo sans modèle"
Les gouvernements changent, mais les mauvaises habitudes perdurent. Le 18 février 2024, Bruno Le Maire, alors ministre de l’Economie, se présentait au 20 heures de TF1 pour annoncer une forte révision à la baisse des prévisions de croissance de la France pour l’année en cours, passant de 1,4 % à 1 %. Près d’un an plus tard, le nouveau patron de Bercy, Eric Lombard, s’apprête à faire de même, selon des informations de L’Opinion. Les services du Trésor tableraient désormais sur 0,8 % en 2025, contre 1,1 % précédemment.
A vrai dire, cette projection est désormais plus en accord avec celles des différents instituts, qu’ils soient privés ou publics. La Banque de France anticipe une hausse du PIB de 0,9 %, tandis que l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) misait sur 0,8 % juste avant l’examen du projet de loi de finances Barnier, en octobre. C’est plutôt le moment choisi pour une telle révision qui interroge. "Je ne sais pas très bien comment ils arrivent à faire une prévision aussi précise sans savoir s’il y aura un budget et ce qu’il y aura dedans", s’étonne l’économiste Adrien Auclert, coauteur, en juillet dernier, avec Xavier Ragot et Thomas Philippon, d’une note pour la Conseil d’analyse économique sur le redressement des finances publiques françaises. "Faire une prévision sans budget, c’est presque comme prévoir la météo sans modèle", abonde Mathieu Plane, directeur adjoint du département analyse et prévision de l’OFCE.L’objectif de 5 % de déficit hors d’atteinte
Reste qu’une croissance plus...
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03/01 - Quels sont les livres qui se sont le plus vendus à Noël ? Découvrez le classement
Sans surprise, aucune surprise ou presque, dans nos palmarès de la dernière semaine de décembre, celle des cadeaux de dernière minute. L’on y retrouve certains des primés de l’année, et surtout, tous ceux dont on vous parle depuis ce quatrième trimestre 2024. A croire que l’heure n’était pas aux découvertes.
Il est donc grand temps de vous donner quelques chiffres significatifs. Ainsi du prix Goncourt 2024, Kamel Daoud, dont le roman Houris (Gallimard) s’est envolé (au 29 décembre, selon Edistat) à quelque 388 000 exemplaires, un très bon score somme toute. Le Renaudot Gaël Faye, pour Jacaranda (Grasset), n’a pas à rougir non plus avec 342 000 exemplaires vendus.
Auréolée par le prix Goncourt des lycéens et le prix Goncourt des détenus, la romancière Sandrine Collette, 4e de notre classement avec Madelaine avant l’aube (Lattès) peut, elle, s’enorgueillir de 150 000 ventes. Quant à Miguel Bonnefoy, le double lauréat du Grand prix de l’Académie française et du prix Femina avec Le Rêve du jaguar (Rivages), il fait jeu égal avec dame Collette. On n’oubliera pas Olivier Norek, lauréat du prix Jean Giono et du Renaudot des lycéens, 7e du palmarès, dont Les Guerriers de l’hiver est en passe de franchir la barre des 200 0000. Et Olivier Tournut, prix du Quai des Orfèvres 2025 avec Post Mortem (Fayard), qui dépasse les 90 000 exemplaires vendus. Voilà pour les lauréats.3836 PALMARES
A cette liste d’heureux élus, il faut encore ajouter quelques habitués des best-sellers : Valérie Perrin qui avec 262 000 exemplaires...
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03/01 - "Charb ne voudrait plus être son camarade" : Charlie Hebdo et Jean-Luc Mélenchon, chronique d’une rupture
Chapitre 1 - La conférence de rédaction
Mercredi 12 juin 2024. Journalistes et dessinateurs prennent place autour des tables boisées, installées bout à bout. A Charlie Hebdo, la conférence de rédaction est consacrée au positionnement du journal dans la séquence, trois jours après la dissolution surprise de l’Assemblée nationale voulue par Emmanuel Macron. Le Rassemblement national est en bonne voie pour rafler Matignon. Le Nouveau Front populaire – l’alliance des gauches, socialistes et insoumis, en passant par les communistes, les écolos, Génération.s ou encore le NPA – vient, lui, de voir le jour. "Charlie" n’a pas pour habitude de donner de consignes de vote, mais le moment est jugé grave. A la veille de la réunion, quelques historiques de la maison et autres nouveaux venus prennent langue par téléphone. "On pourrait proposer que le journal soutienne le NFP…", suggère-t-on dans le combiné. Parfois les interlocuteurs tombent d’accord, parfois ils font la moue… Tout en convenant de l’opportunité de débattre de la question.
Alors ce mercredi, plusieurs journalistes avancent leurs arguments : un "soutien critique" de Charlie à l’alliance des gauches, avec "quelques réserves et mises en garde sur la laïcité", chère à la rédaction athée. Le directeur de la publication, Riss, oppose une fin de non-recevoir. Les esprits s’échauffent. Les noms d’oiseaux fusent, une chaise vole. Une tablette graphique se brise sur le sol. Le directeur de la publication quitte prématurément la salle. Le 14 juin, la représentation du...
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03/01 - Les drones chinois au coeur de nouvelles tensions entre Pékin et Washington
Vers une guerre des drones commerciaux entre Pékin et Washington ? La Chine a indiqué, ce vendredi 3 janvier, qu’elle prendra "toutes les mesures nécessaires" après l’annonce par les Etats-Unis d’un projet de restrictions voire d’interdiction des drones chinois au nom de la sécurité nationale.
Le gouvernement américain a lancé jeudi une consultation publique qui pourrait mener à l’interdiction de la vente de drones commerciaux ou de pièces détachées provenant notamment de Chine ou de Russie. Le principal fabricant de drones grands publics dans le monde est le chinois DJI, loin devant les autres.
"La Chine s’est toujours fermement opposée à ce que les Etats-Unis étendent à l’excès leur concept de sécurité nationale, interfèrent et restreignent les échanges économiques et commerciaux normaux", a réagi vendredi Mao Ning, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères lors d’une conférence de presse régulière."Un risque pour des données sensibles américaines"
Pékin s’oppose à ce que Washington "sape la sécurité et la stabilité des chaînes de production et d’approvisionnement mondiales", a-t-elle ajouté. "Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour protéger fermement nos droits et intérêts légitimes", a souligné Mao Ning.
La consultation publique américaine doit s’achever le 4 mars. La décision finale reviendra donc à la nouvelle administration du président élu Donald Trump. Selon le département du Commerce, en charge de la consultation, les drones incriminés "peuvent donner à nos adversaires la...
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03/01 - Criminels, immigrés… Comment la Russie trouve de nouveaux soldats pour son armée
Le 24 février prochain, la guerre entre l’Ukraine et la Russie entrera dans sa quatrième année. Quatre ans d’affrontements meurtriers, de lignes de front presque figées, et de soldats tombés au combat. Et si Kiev rencontre de plus en plus de difficultés à recruter pour renouveler ses effectifs, la situation est tout aussi complexe pour la Russie. Voire davantage : sa tactique visant à pilonner le front de vagues de soldats, très coûteuse en hommes, nécessite un renouvellement quasi permanent des forces. Et alors que le Kremlin se refuse à une impopulaire plus large mobilisation générale, tous les moyens sont bons pour remplacer ses effectifs.
Une population représente tout particulièrement une vraie manne de recrutement pour l’armée de Vladimir Poutine : les personnes ciblées par la justice. Alors que depuis 2022, l'envoi de criminels sur le front ne concernait que les personnes condamnées et envoyées en colonies pénitentiaires, le tout en échange d’une amnistie, les conditions ont été largement élargies cette année par de nouvelles lois. Désormais, tous les suspects arrêtés et détenus, mais pas encore jugés, sont désormais informés que les charges à leur encontre disparaîtront s'ils venaient à s’engager sur le front. Le New York Times prend ainsi l’exemple de deux hommes arrêtés pour avoir dissimulé pour 200 kilogrammes de cocaïne dans des conteneurs, et dont toutes les charges ont été abandonnées après que tous deux ont rejoint une brigade d’assaut sur le front.
"Vous pouvez tuer des gens, dévaliser une banque...
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03/01 - Budget : vers une baisse de l’objectif de réduction du déficit public en 2025
Le gouvernement de François Bayrou est-il moins ambitieux que celui de Michel Barnier pour redresser les finances du pays ? Bercy vise désormais un déficit public de 5,4 % du PIB en 2025, ont affirmé ce vendredi 3 janvier Le Monde et Les Echos. Ce chiffre est supérieur aux 5 % ambitionnés par le gouvernement précédent, après un dérapage attendu à 6,1 % en 2024.
L’objectif chiffré de réduction des déficits "sera le fruit des discussions" avec les groupes politiques du Parlement, s’est contenté de répondre la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, dans son compte-rendu à la presse du premier Conseil des ministres de l’ère Bayrou. "Le déficit sera le résultat des concertations et du chemin qui sera trouvé lors des concertations à Bercy et également pour le PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité sociale, ndlr). Donc, on va se fixer d’abord ce dialogue", a affirmé la représentante du gouvernement.
Il pourra "être entre 5,4 ou 5,1, 4,9, 4,8 (en pourcentage du PIB, NDLR), on verra le résultat de ces négociations et on verra où est le chemin et ce qui est supportable pour le déficit", a-t-elle souligné. Dans une interview à La Tribune Dimanche, Eric Lombard, avait précisé que le déficit serait inscrit dans le texte budgétaire à "un peu au-dessus de 5 %" du PIB, "de façon à protéger la croissance".Une prévision de croissance à la baisse ?
En vue de les associer à la préparation du budget 2025, dont la France est pour l’instant dépourvue en raison de la censure du gouvernement de Michel Barnier le 4...
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03/01 - Congrès américain : pourquoi l’élection du speaker pourrait virer à la débâcle pour Donald Trump
Quatre jours de longues négociations. 15 tours de scrutin. En 2023, l’élection de Kevin McCarthy à la tête de la Chambre des représentants américaine a donné du fil à retordre au Grand Old Party (GOP), secoué alors par de vives tensions. Deux ans plus tard, les mêmes turbulences sont attendues. Ce vendredi 3 janvier, la chambre basse doit élire son nouveau speaker. Un poste clé que l’actuel président Mike Johnson espère bien conserver, malgré la défection de certains républicains.218 voix nécessaires
Pendant plusieurs décennies, l’élection du président de la Chambre des représentants n’était que formalité aux Etats-Unis. Mais cette année, comme en 2023, ce vote n’a rien d’une évidence. Avec la démission de l’ancien représentant de Floride Matt Gaetz, les républicains détiennent un total de 219 sièges dans la chambre basse. Les démocrates, 215. Mike Johnson n’a donc pas le droit à l’erreur s’il souhaite conserver son poste, étant donné qu’il doit obtenir au moins 218 voix – si l’ensemble des membres de la chambre participe au vote - pour être élu.
Le match s’annonce donc serré. D’autant plus que certains républicains ont d’ores et déjà annoncé s’opposer à cette réélection. À l’instar de son prédécesseur Kevin McCarthy, destitué de façon inédite, l’élu de Louisiane est accusé de céder aux requêtes des démocrates. "Pratiquement tous mes collègues savent que Mike Johnson n’est pas apte à être speaker, mais personne ne veut dire ce qui crève les yeux", a déclaré le représentant Thomas Massie au Cincinnati Enquirer. Une seconde...
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03/01 - De Charlie à la Syrie : quand les caricatures font tomber les tabous, par Omar Youssef Souleimane
Sur les murs de certains quartiers sunnites en Syrie et au Liban, on peut souvent lire : "Il est interdit d’insulter ou de se moquer de Dieu ou de son messager." Une phrase qui suscite presque automatiquement une envie contraire : se moquer de ce Dieu, de son prophète et de ceux qui ont écrit ces mots. Quel est donc ce Dieu qui aurait besoin de défenseurs ? C’était précisément cette logique qui animait les assassins pénétrant avec leurs kalachnikovs les locaux de Charlie Hebdo, décidés à se venger au nom d’Allah. Cette idée, à l’origine de tant de drames, perdure. En Syrie, au moment de la chute du régime d’Assad, des djihadistes français combattant aux côtés du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTC) jubilaient à l’idée de "libérer" la Syrie du dictateur. Pourtant, leur véritable ennemi n’a jamais été Bachar el-Assad, mais la liberté de pensée, de création, et le droit de critiquer la religion, afin de protéger leur islam et de reconstruire un califat international. Devons-nous craindre leur retour en France et la possibilité qu’ils commettent un nouvel attentat ?
En ce dixième anniversaire du massacre de Charlie Hebdo, marqué aussi par la chute d’Assad, je pense à Ali Ferzat, un caricaturiste syrien talentueux, célèbre pour avoir dessiné l’autocrate syrien dans des positions ridicules. Au début de la révolution de 2011, il a été enlevé en plein cœur de Damas. Des hommes des services secrets l’ont brutalement battu, s’acharnant particulièrement sur ses doigts, son principal outil d’expression. L’objectif...
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03/01 - Colère des agriculteurs : l’ultimatum de la Coordination rurale à François Bayrou
La Coordination rurale, deuxième syndicat agricole, a donné encore cette journée du vendredi 3 janvier au Premier ministre pour qu’il lui propose un rendez-vous, sans quoi elle envisage d’appeler ses adhérents à "monter sur Paris" pour organiser des "blocages ponctuels" dimanche. Le syndicat avait initialement donné jusqu’à jeudi à François Bayrou et à la ministre de l’Agriculture Annie Genevard pour recevoir ses représentants.
"On n’a pas de réponse qui vient vers nous, donc il faut bien aller la chercher", a lancé au micro de RTL ce vendredi matin la présidente de la Coordination rurale (CR), Véronique Le Floc’h, peu avant le premier conseil des ministres du gouvernement Bayrou. "On attend encore aujourd’hui. On espère qu’il (François Bayrou) sera convaincu à l’issue de ce conseil des ministres, si ce n’est pas avec sa ministre de l’agriculture, au moins avec les autres ministres, pour nous donner de l’importance et répondre à nos questions", a déclaré Véronique Le Floc’h.
"Ce qu’on veut, c’est des mesures qui vont nous permettre de continuer à travailler sans que ça nous coûte plus cher", a-t-elle ajouté, poussant notamment pour un "bouclier énergétique" et la révision du calcul des charges sociales des agriculteurs.Une élection cruciale dans quelques jours
En l’absence de rendez-vous, la CR prévoit des "blocages ponctuels" dans la capitale sans toutefois préciser les lieux. "Nos adhérents et les sympathisants se préparent et nous on rentre en campagne électorale le 7. Donc il nous reste le (dimanche) 5...
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03/01 - Ukraine : une brigade formée en France visée par une enquête
C’est un scandale dont se seraient bien passées les autorités de Kiev, en difficulté pour renouveler leurs forces sur le front. Les enquêteurs ukrainiens ont indiqué ce jeudi 2 janvier à l’AFP avoir lancé des investigations sur des cas d’abus de pouvoir et de désertions au sein de la brigade "Anne de Kiev", en partie formée et équipée par la France dans la guerre contre la Russie. "Le Bureau d’enquête de l’État étudie effectivement les faits présentés dans les médias dans le cadre de la procédure pénale engagée en vertu des articles" liés à l’abus de pouvoir et à la désertion, a affirmé à l’AFP Tatyana Sapian, la porte-parole de cette instance officielle.
Cette brigade, annoncée par Emmanuel Macron lors de son discours durant les commémorations du 80e anniversaire du débarquement, fait l’objet d’une controverse depuis son retour le mois dernier de France, où ont été formés 2 300 des 4 500 soldats qui la composent. Selon le journaliste ukrainien réputé Iouri Boutoussov, près de 1 700 soldats de la brigade ont déserté, pour la plupart avant même que leur unité ne soit déployée sur le front, et 50 durant la formation en France.Des soldats envoyés "colmater les trous"
Ce journaliste a accusé mardi dans un long message sur Facebook le commandement militaire ukrainien d’avoir failli à la formation initiale de la brigade, qui s’est déroulée dans un "chaos organisationnel complet" et d’avoir envoyé ses soldats dans d’autres unités pour y "colmater les trous" en termes d’effectifs. Selon lui, ce qu’il restait de la brigade a été...
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03/01 - En Syrie, les chefs de la diplomatie française et allemande plaident pour une transition pacifique
Les chefs de la diplomatie française et allemande ont rencontré ce vendredi 3 janvier à Damas le dirigeant syrien Ahmad al-Chareh, première visite à ce niveau de responsables des grandes puissances occidentales aux nouvelles autorités syriennes dont les premiers pas sont scrutés avec attention.
Jean-Noël Barrot est arrivé ce vendredi matin à Damas, suivi par son homologue allemande, Annalena Baerbock, pour une visite "sous mandat de l’Union européenne". Les deux pays veulent "favoriser une transition pacifique et exigeante au service des Syriens et pour la stabilité régionale", a affirmé le ministre français des Affaires étrangères.
Les infos à retenir :
⇒ Les chefs de la diplomatie française et allemande à la rencontre du nouveau dirigeant syrien
⇒ L’armée israélienne dit avoir intercepté un missile et un drone tirés du Yémen
⇒ Israël bombarde des positions de l’armée syrienne près d’AlepEn visite à Damas, les chefs de la diplomatie française et allemande plaident pour une transition inclusive
Les chefs de la diplomatie française et allemande ont plaidé pour une transition pacifique et inclusive en Syrie où ils ont rencontré vendredi le nouveau dirigeant islamiste. La réunion était la première à ce niveau entre des responsables des grandes puissances occidentales et Ahmad al-Chareh, qui a pris le pouvoir le 8 décembre, après la fuite du président Bachar el-Assad.
Jean-Noël Barrot et Annalena Baerbock, dont la visite intervient sous mandat de l’Union européenne, se sont réunis avec le dirigeant de facto de la Syrie...
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03/01 - Etats-Unis : ce que l’on sait de l’explosion d’un véhicule Cybertruck à Las Vegas
Quelques heures seulement après l’attentat à la voiture-bélier ce mercredi 1er janvier à La Nouvelle-Orléans, ayant fait 14 morts et une trentaine de blessés, un autre événement a secoué l’Amérique : l’explosion spectaculaire d’un véhicule Cybertruck Tesla à Las Vegas, devant l’hôtel Trump. Tout de suite, les suspicions se sont tournées vers une double attaque terroriste coordonnée. Une piste qui semble se tarir ce vendredi 3 janvier, les enquêteurs affirmant que les motivations du suspect retrouvé mort à Las Vegas sont jusqu’ici "inconnues", et que ce dernier se serait suicidé avant l’explosion. L’Express fait le point sur ce que l’on sait de cet événement.Que s’est-il passé ?
Ce mercredi 1er janvier, quelques heures seulement après l’attaque à La Nouvelle-Orléans, un véhicule Cybertruck de la marque Tesla explose devant l’hôtel Trump à Las Vegas, provoquant un immense nuage de fumée. Une personne est retrouvée décédée à l’intérieur du véhicule, tandis que sept autres personnes ont été blessées légèrement.
Des bidons d’essence et de "gros mortiers de feux d’artifice" ont été retrouvés à l’arrière du véhicule, ayant vraisemblablement causé l’explosion. Le shérif de Las Vegas, Kevin McMahill, a estimé que la structure du Cybertruck avait "permis de limiter les dégâts".
Ce jeudi, une nouvelle information a été révélée par les autorités américaines : le principal suspect, l’homme retrouvé mort dans le véhicule, s’est suicidé d’une balle dans la tête "avant l’explosion du véhicule".Qui est le suspect ?
"Matthew Livelsberger, 37 ans,...
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03/01 - Le ras-le-bol fiscal, cette menace qui plane sur l’économie française
Des enquêtes de conjoncture qui dévissent, une productivité en berne, un taux de chômage qui remonte… Entre le début de 2024, où le gouvernement misait sur un "effet JO" et la période actuelle marquée par un sentiment de perte de contrôle, le contraste est saisissant. Deux éléments ont fait basculer la France vers le pot-au-noir : la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par Emmanuel Macron en juin et le dérapage des finances publiques, sans précédent hors temps de crise. Comment rebondir ? Le moindre vent contraire semble aujourd’hui capable de plonger le pays dans un début de récession. Le coup fatal viendra-t-il des marchés obligataires ? A moins que la guerre commerciale ou la mauvaise météo ne viennent à bout de plusieurs pans de notre économie, déjà exsangue avant même tout effort budgétaire. L’Express passe en revue les principaux risques auxquels le nouveau tandem de ministres Eric Lombard (Economie) et Amélie de Montchalin (Budget) est confronté.
C’est une défaite symbolique dont Emmanuel Macron ne s’est jamais remis. En mai 2023, un sondage Elabe pour Les Echos et l’Institut Montaigne révèle que 42 % des Français ont le sentiment que la fiscalité a augmenté depuis l’élection du président de la République en 2017. Seuls 28 % d’entre eux pensent l’inverse. Or, le bilan de l’intéressé "est l’un des plus ambitieux en la matière puisque près de 50 milliards d’euros de baisses d’impôts – dont 26 milliards à destination des ménages – ont été réalisés en un quinquennat", rappelle alors Lisa Thomas-Darbois,...
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03/01 - Corée du Sud : la tentative d’arrestation du président déchu vire au chaos
Une nouvelle journée rocambolesque en Corée du Sud. Les enquêteurs sud-coréens ont tenté en vain ce vendredi 3 janvier d’arrêter le président déchu Yoon Suk-yeol dans sa résidence de Séoul pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale le 3 décembre, empêchés de parvenir à leurs fins par les gardes du corps présidentiels.
Pendant près de six heures, les procureurs et agents du Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO), qui centralise l’enquête pour "rébellion" ouverte contre Yoon Suk-yeol, sont restés à l’intérieur de la résidence présidentielle, dans les hauteurs du quartier chic de Hannam. Ils ont fini par en sortir vers 13h30 (5h30, heure de Paris), bredouilles.
"En ce qui concerne l’exécution du mandat d’arrêt aujourd’hui, il a été déterminé qu’elle était matériellement impossible en raison de l’impasse persistante", a fait savoir le CIO dans un communiqué. "Les inquiétudes pour la sécurité du personnel sur place a conduit à la décision d’interrompre l’exécution", a-t-il ajouté.Bloqués par des militaires
Un officier de l’Etat major interarmées à Séoul a déclaré à l’AFP que l’équipe du CIO était "entrée en confrontation" avec les soldats placés sous les ordres du service de sécurité présidentiel. Ce dernier a pour sa part indiqué à l’AFP qu’il avait mené des "négociations" avec le CIO.
Le service de sécurité présidentiel, qui continue à protéger Yoon Suk-yeol en tant que chef de l’Etat en exercice, avait déjà empêché plusieurs perquisitions des enquêteurs au domicile du président déchu ces derniers jours....
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03/01 - Comment Emmanuel Macron compte garder la main... au détriment de François Bayrou
Avant d’être nommé à Matignon, François Bayrou racontait volontiers que c'était lui qui, le 11 juin 2024, lors d’un déjeuner avec Emmanuel Macron auquel participaient aussi Gabriel Attal, Edouard Philippe et Stéphane Séjourné, avait mis les pieds dans le plat : le président, dans la campagne des législatives qui s’ouvrait à la suite de la dissolution, devait apprendre le silence.
Vingt fois sur le métier… Il faudra que le nouveau Premier ministre se montre persévérant avec ce chef de l’Etat décidément incapable de rester dans son périmètre. François Bayrou n’aura pas manqué de noter la petite phrase, lors de l’allocution présidentielle du 31 décembre : "Cela suppose une France qui continue d’être attractive, qui travaille et innove plus, qui continue de créer des emplois et qui assure sa croissance en tenant ses finances. J’y veillerai." Le chef de l’Etat y veillera ? A quel titre ?
C’est un retour à la case départ. Le 23 juillet 2024, pour sa première intervention après les législatives, Emmanuel Macron montre à quel point il pense garder la main. Sur France 2, il remarque que "l’urgence du pays n’est pas de détruire ce qu’on vient de faire, mais de bâtir et d’avancer", il dit sa volonté que ne soit pas remise en question la politique de lutte contre le chômage et d’attractivité de la France, il ajoute même qu’il faut "consolider" la compétitivité. Or s’il est un domaine qui ne souffre aucune contestation quant à l’interprétation du rôle du président et de celui du gouvernement, c’est bien la politique économique....
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03/01 - Gouvernement Bayrou : les ministres réunis à l’Elysée pour un premier Conseil
Le premier d’une longue série… ou pas. Le président réunit ce vendredi 3 janvier à l’Elysée le nouveau gouvernement de François Bayrou, nommé après la censure de son prédécesseur resté seulement trois mois. Il s’agit du premier Conseil des ministres du centriste, et du premier de l’année 2025 pour Emmanuel Macron. Comme chaque nouvelle année, les membres du gouvernement se sont d'abord retrouvés place Beauvau, au ministère de l'Intérieur, pour le traditionnel petit-déjeuner de rentrée. Autre rituel, le gouvernement en rangs serrés a ensuite rejoint à pied la salle des fêtes de l'Elysée, à quelques dizaines de mètres de là, peu avant 10h00. Une partie des ministres restera ensuite autour du président pour un Conseil de défense consacré à Mayotte, trois semaines après le passage du cyclone Chido.
"Il existe un chemin" pour sortir de "cette période d'instabilité", "il est même mieux défini qu'on ne le croit", a assuré François Bayrou à ses ministres, selon son entourage. "Si nous sommes unis, nous pourrons déplacer un certain nombre d’obstacles devant nous", a encore lancé le Premier ministre, qui avait placé son année sous les auspices d'un triptyque "réconciliation, action, stabilité".
François Bayrou, qui espère durer davantage à Matignon que son prédécesseur, resté en poste seulement trois mois, est pareillement privé de majorité à l'Assemblée nationale, faute d'avoir pu élargir son gouvernement au-delà du centre et de la droite. Une lacune qu'il espère compenser par la présence de poids lourds politiques, comme les...
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02/01 - L’épidémie de grippe continue de s’étendre en France, la bronchiolite marque le pas
Une épidémie qui continue de se renforcer. La grippe saisonnière continue de se propager dans l’ensemble des régions de France métropolitaine, selon le dernier bulletin de Santé Publique France (SpF) publié ce jeudi 2 janvier. La semaine dernière, les infections respiratoires aiguës ont été en "nette augmentation", tant à l’hôpital qu’en médecine de ville, touchant des personnes de tous âges, note ainsi l’agence sanitaire, qui a placé l’intégralité du territoire hexagonale en phase épidémique. "L’ensemble des indicateurs grippe étaient encore en forte hausse", précise-t-elle par ailleurs.Les personnes âgées et les moins de 15 ans très touchés
Dans le détail, les personnes âgées de 65 ans ont représenté près des deux tiers des hospitalisations pour une infection respiratoire aigüe sur la dernière semaine de l’année 2024. De manière plus générale, la grippe s’intensifie "dans toutes les classes d’âge" et atteint un "niveau très élevé chez les moins de 15 ans", relève SpF. Dans les départements d’outre-mer, l’épidémie de grippe sévit aussi en Martinique, tandis que la Guadeloupe et la Guyane sont, elles, moins touchées et placées en phase de "pré-épidémie".
L’agence de santé fait aussi un point sur l’épidémie de bronchiolite, maladie qui peut gravement toucher les nourrissons. Celle-ci se poursuit dans onze régions de l’Hexagone, mais son intensité décroît pour la deuxième semaine consécutive, tant en médecine de ville qu’à l’hôpital. Les Antilles, Mayotte et la Guyane se trouvent aussi en phase épidémique. L’épidémie de bronchiolite...
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02/01 - VIDÉO. Les espions russes à l’Elysée, épisode 2 : qui est l’agent "Nym" ?
Dès les premières heures de la guerre froide, les Soviétiques entreprennent de multiples tentatives de recrutement au sein de l’élite politique française. Dans les archives Mitrokhine, ce transfuge des renseignements russes passé à l’Ouest en 1992, un nom ressort, que nous révélons aujourd’hui : Jacques Bouchacourt. Nom de code "Nym".
Le parlementaire gaulliste, dont la collaboration s’étalera sur plus d’une décennie avec le KGB, fut, d’après les mêmes archives, rémunéré par Moscou en "cadeaux coûteux". Dans ce nouvel épisode de notre série consacrée aux espions russes à l’Elysée, Etienne Girard remonte le temps et nous plonge dans cette France des Trente Glorieuses, où les premiers cercles de pouvoir furent parfois de véritables nids d’espions.
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02/01 - Attaque à La Nouvelle Orléans : Daech, profil du suspect... L’enquête du FBI avance à grands pas
Une enquête qui a avancé en quelques heures. Au lendemain de l’attaque à la voiture-bélier de La Nouvelle-Orléans (Etats-Unis) durant la nuit du Nouvel An, les autorités américaines tenaient ce jeudi 2 janvier une nouvelle conférence de presse sur les circonstances de cette tuerie. Shamsud-Din Jabbar, un ancien militaire de 42 ans, a été identifié un peu plus tôt comme son auteur.
En pleine célébration du Nouvel An, cet homme a foncé avec son pick-up dans une zone bondée du quartier français de la ville, avant d’être abattu par les forces de l’ordre. Au total, la tuerie a fait au moins 14 morts et une trentaine de blessés, selon un dernier bilan. Plus de précisions ont donc été apportées au sujet du profil du tueur, ainsi que sur ses éventuelles complicités.Un suspect qui a agi seul, selon le FBI
Un pan des investigations menées par les services de sécurité américains consistait à établir si Shamsud-Din Jabbar avait agi seul ou non pour commettre ce crime de masse. Les autorités avaient d’abord communiqué mercredi ne pas croire que Jabbar "soit le seul responsable" de l’attaque. D’après les derniers éléments de l’enquête, cette position semble finalement s’être renversée.
"Nous n’estimons pas à ce stade que d’autres personnes étaient impliquées dans cette attaque, à l’exception de Shamsud-Din Jabbar", le suspect décédé, a ainsi déclaré Christopher Raia, un haut responsable du FBI, lors de la conférence de presse de ce jeudi. Ce dernier a par ailleurs réaffirmé la nature "terroriste" de l’attentat. "C’était un acte...
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02/01 - Le républicain Kevin McCarthy : "Mon conseil aux dirigeants européens ? Téléphonez à Donald Trump !"
Personnalité de premier plan, le républicain de Californie Kevin McCarthy a été député à la Chambre des représentants pendant dix-sept ans jusqu’en octobre 2023. Alors "speaker" de la Chambre (équivalent de président de l’Assemblée nationale), il a été destitué par l’aile droite de son parti lors d’une guerre fratricide menée par les ultraconservateurs du Parti républicain sous la houlette du très controversé député de Floride, Matt Gaetz. Une première dans l’histoire du Congrès américain.
En retrait de la vie politique depuis lors mais toujours présent en coulisses, McCarthy savoure aujourd’hui la chute de celui qui avait juré sa perte. En novembre, "l’ultra" Matt Gaetz a en effet dû démissionner du Congrès après les multiples accusations à son encontre (malversations, achat de services sexuels, usage de drogue). Ce qui n’avait pas empêché Donald Trump de proposer Gaetz pour le poste de ministre de la Justice…
Interviewé lors du 17e World Policy Conference organisé mi-décembre à Abou Dhabi par Thierry de Montbrial et l’Institut français des relations internationales, Kevin McCarthy livre à L’Express le "mode d’emploi" du second mandat de Donald Trump qui débutera le 20 janvier. Et il formule ce paradoxe : selon lui, le caractère disruptif du prochain président est gage de stabilité.
L’Express : Comment Donald Trump gouvernera-t-il ? Quelles différences y a-t-il avec son premier mandat ?
Kevin McCarthy : Cette fois-ci, il n’aura pas besoin d’une période d’apprentissage : il connaît déjà le job. Et, comme il sait qu’il...
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02/01 - Electricité : la France bat son record absolu d’exportation en 2024
Les exportations nettes d’électricité de la France vers ses voisins ont atteint un niveau record en 2024, à 89 térawatts-heures (TWh), a fait savoir ce jeudi 2 janvier sur LinkedIn un membre du directoire du gestionnaire RTE.
"89 TWh (térawatts-heures, NDLR) : c’est la valeur exceptionnelle des exports nets d’électricité de la France vers ses voisins en 2024. Le vieux record de 2002 est battu", souligne Thomas Veyrenc, directeur général Économie, Stratégie et Finances du gestionnaire du réseau électrique haute tension français dans son post sur le réseau social professionnel.
Ce record, après un solde de 50,1 TWh en 2023, confirme le redressement de la production d’électricité en France, en particulier la production nucléaire d’EDF, pénalisée ces dernières années par de nombreuses opérations de maintenance de réacteurs en lien avec des problèmes de corrosion.
En 2022, la production nucléaire d’EDF avait chuté à 279 TWh, son plus bas niveau depuis 30 ans et la France avait d’ailleurs été importatrice nette d’électricité sur presque l’ensemble de l’année, une première depuis 42 ans. Mais, depuis, le nucléaire français a repris des couleurs. EDF avait rehaussé ses prévisions de production nucléaire pour 2024 en septembre, avant une nouvelle révision à la hausse le 11 décembre, la faisant passer d’une fourchette de 340-360 TWh à 358-364 TWh, sans compter l’EPR de Flamanville, raccordé au réseau le 21 décembre dernier."La consommation d’électricité française demeure faible"
Outre le "spectaculaire rétablissement du nucléaire...
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02/01 - "La CIA espionne autant la France que le KGB" : dans les coulisses des archives du renseignement
Il fallait être à l’université de Cambridge entre 2014 et 2020. Durant cet intervalle, il était possible de consulter intégralement les archives de Vassili Mitrokhine. Cet ancien colonel du KGB a été l’archiviste en chef du service de renseignement russe entre 1972 et 1984. Méthodiquement, ce désillusionné du soviétisme a recopié ces documents au quotidien, dans l’espoir, un jour, de faire défection à l’Ouest.
En 1992, la chute de l’URSS lui offre la chance de sa vie. Il se rend à l’ambassade des Etats-Unis en Lettonie, qui le refoule, puis se tourne vers le Royaume-Uni. Il apporte alors son trésor, des milliers de pages d’opérations du service secret, avec les noms d’agents recrutés de 1917 à 1984. Sa production a été authentifiée dans l’ensemble des agences de renseignement occidentales, auxquelles les Britanniques soumettent leurs découvertes, à partir de 1994. Au Royaume-Uni, en Allemagne ou aux Etats-Unis, ce qu’on commence à appeler les "archives Mitrokhine" donnera lieu à des aveux d’espions à la solde de l’URSS. En France, au contraire, il est rapidement décidé… de ne pas enquêter sur ces trouvailles. Trop sensible.
Ces archives donnent d’abord lieu à un livre, Le KGB contre l’Ouest, coécrit par Christopher Andrew, historien spécialiste du renseignement britannique, traduit en France aux éditions Fayard. Mais le souhait de Vassili Mitrokhine était que ces documents soient entièrement accessibles au grand public. En 2014, dix ans après la mort du transfuge russe, l’université de Cambridge ouvre les données à...
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02/01 - Emmanuel Macron et l’hypothèse du référendum : la marge très réduite du chef de l’Etat
Un drapeau tricolore en arrière-plan. Le président de la République au premier. Il est 20 heures ce mardi 31 décembre lorsque Emmanuel Macron adresse, depuis l’Elysée, ses traditionnels vœux aux Français. "Nous sommes à un quart de siècle. […] Nous aurons des choix à faire pour notre économie, notre démocratie, notre sécurité, nos enfants", énonce le chef de l’Etat. "Je vous demanderai de trancher certains de ces sujets déterminants, car chacun d’entre vous aura un rôle à jouer", continue-t-il. Une requête aussi vaste que les thématiques énumérées. Mais pour l’entourage du président, cela ne fait aucun doute : si les mots "référendum" ou "convention citoyenne" n’ont pas été prononcés, ils pourraient bien être "le projet" auquel fait référence Emmanuel Macron.
En 2019, des dizaines de Français avaient déjà été réunies lors d’une première convention citoyenne sous la présidence d’Emmanuel Macron autour de la question "Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40 % d’ici à 2030, dans un esprit de justice sociale ?". Même expérience démocratique trois ans plus tard. Cette fois, sur la fin de vie.
Si les conventions citoyennes ont ainsi été mises en œuvre à deux reprises, le référendum a, lui, été délaissé. Ce n’est pourtant pas faute d’y avoir pensé. Souvent évoqué par Emmanuel Macron depuis son premier mandat en 2017, notamment pour la réforme des retraites, ce vote n’a pas été convoqué depuis 2005. Dans quels cas et sur quels sujets le référendum pourrait-il être décidé 20 ans plus tard ?Les articles 11 et 89...
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02/01 - Elon Musk, les dernières ingérences de l’agitateur trumpiste au coeur des démocraties européennes
Homme le plus riche du monde, entrepreneur à succès, conseiller du président américain élu Donald Trump… et désormais commentateur de la vie politique en Europe ? Le milliardaire Elon Musk tente dorénavant de jouir sur le Vieux Continent de son influence politique grandissante, à travers de multiples prises de position sur les affaires intérieures de plusieurs pays. En utilisant son compte sur le réseau social X, qu’il a lui-même racheté en 2022, il dispose aujourd’hui d’une caisse de résonance importante pour propager ses idées.Soutien à un activiste d’extrême droite au Royaume-Uni
En ce début d’année 2025, le fondateur de Tesla et Space X a déjà publié une série de messages sur la plateforme à propos de plusieurs faits d’actualité au Royaume-Uni. Jeudi 2 janvier, Elon Musk s’est donc attaqué à une décision de justice rendue fin octobre dans le pays contre l’activiste d’extrême droite Tommy Robinson. Ce dernier, qui a pour vrai nom Stephen Yaxley-Lennon, a été condamné à 18 mois de prison ferme pour avoir répété des propos diffamatoires à l’encontre d’un réfugié syrien, alors qu’il avait déjà été jugé pour une telle prise de position.
"Libérez Tommy Robinson !", a lancé Elon Musk pour défendre ce militant, passé par le mouvement d’ultradroite de l’English Defense League (EDL) et agitateur l’été dernier des tensions communautaires outre-Manche, notamment lors des importantes émeutes dans de nombreuses villes britanniques. "Pourquoi Tommy Robinson est en détention à l’isolement pour avoir dit la vérité ?", s’est offusqué le...
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02/01 - Liz Cheney décorée d’une médaille : le dernier pied de nez de Joe Biden à Donald Trump
Joe Biden sort ses derniers atouts avant le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Le président américain va décorer, ce jeudi 2 janvier, l’ex-élue républicaine Liz Cheney, féroce critique du milliardaire, lequel a déjà averti qu’elle pourrait avoir de "gros problèmes" avec la justice une fois qu’il aura pris ses fonctions.
La fille de l’ancien vice-président Dick Cheney se verra remettre, avec 19 autres personnalités, la "Médaille présidentielle de la citoyenneté", décernée en récompense d'"actions exemplaires au service du pays", a fait savoir la Maison-Blanche. Le président démocrate sortant estime que les récipiendaires "ont en commun la droiture et la volonté de servir les autres".
En ce qui concerne Liz Cheney, la Maison-Blanche souligne qu’elle "a donné de la voix et dépassé les clivages partisans afin de défendre les idéaux de notre nation : la liberté. La dignité. Et la droiture. Son intégrité et son courage nous rappellent ce qu’il est possible de faire en travaillant ensemble."La porte-voix des anti-Trump chez les républicains
Liz Cheney est devenue depuis plusieurs années la porte-voix des anti-Trump au sein du camp républicain, mais avait perdu en 2022 son siège au Congrès au profit d’une trumpiste. L’ancienne élue du Wyoming (nord-ouest), et membre de la commission parlementaire ayant enquêté sur l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021, a fait campagne aux côtés de Kamala Harris, la candidate démocrate défaire par Donald Trump en novembre.
Lorsque les républicains ont repris la majorité à la...
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02/01 - Climat : ces pays qui ont battu des records de chaleur en 2024
Des records qui tombent, pays après pays. Alors que le changement climatique a été à l'origine de conditions météorologiques extrêmes et de chaleurs records en 2024, l’Organisation météorologique mondiale de l'ONU (OMM) a affirmé ce lundi 30 décembre que l’année 2024 devrait bien être la plus chaude jamais enregistrée sur la planète.
Dès le début de mois de décembre, le Service changement climatique (C3S) de l’observatoire européen Copernicus avait affirmé qu’il était "de fait certain que 2024 serait l’année la plus chaude enregistrée, et dépasserait de plus de 1,5 °C le niveau préindustriel". Ce cap n’a rien d’anecdotique : il s’agissait de la limite la plus ambitieuse de l’accord de Paris de 2015, qui visait à contenir le réchauffement bien en dessous de 2 °C et à poursuivre les efforts pour le limiter à 1,5 °C.
Dans son message du Nouvel An, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a évoqué "une décennie de chaleur meurtrière", faisant référence aux températures records enregistrées pendant cette période. "Nous devons quitter ce chemin vers la ruine et nous n’avons pas de temps à perdre", a-t-il ajouté. Tour d’horizon des pays ayant déjà communiqué sur leurs données météorologiques pour l’année 2024.En Chine, un record dépassé de plus d’un degré
Les autorités chinoises l’ont annoncé ce mercredi 1er janvier : l’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée dans le pays. "En 2024, la température moyenne nationale était de 10,92 degrés Celsius, soit 1,03 degré de plus sur un an. Il s’agit de l’année la plus...
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02/01 - Mayotte : le projet de loi "d’urgence" ne sera pas présenté en Conseil des ministres ce vendredi
Le projet de loi "d’urgence" pour Mayotte, dévastée par le cyclone Chido, sera présenté en Conseil des ministres la semaine prochaine et non pas lors de celui prévu ce vendredi, mais cela n’aura "pas d’impact" sur son examen au Parlement, qui reprend son activité le 13 janvier, a annoncé Matignon jeudi 2 janvier. Il s’agit de "prendre le temps de continuer la concertation avec les élus" de l’archipel, avec lesquels le ministre des Outre-mer Manuel Valls s’est entretenu 24 heures de plus après la visite du Premier ministre François Bayrou lundi, et de "vérifier certains éléments du projet de loi", a-t-on précisé de même source.
Ce texte devrait intégrer plusieurs des mesures du plan "Mayotte debout" présenté par le chef du gouvernement lors de son déplacement. François Bayrou avait initialement dit que ce texte serait présenté en Conseil des ministres vendredi, le premier de l’année 2025. Pour les mesures de plus long terme, le gouvernement prévoit un autre projet de "loi programme de refondation" de l’archipel "préparé et conçu avec les élus de Mayotte", qui sera "mis au point dans les trois mois".L’électricité rétablie "dans chaque foyer" d’ici fin janvier
François Bayrou a notamment promis "d’empêcher la reconstruction" des bidonvilles à Mayotte, détruits par le cyclone, sans préciser où leurs habitants - un tiers de la population - seraient relogés, et de rétablir l’électricité "dans chaque foyer" d’ici fin janvier grâce à des renforts d’agents et de groupes électrogènes. Il a aussi annoncé l’aide de l’armée pour...
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02/01 - Attentat contre Charlie Hebdo : ils ont tué Cabu et j’ai perdu ma voix, par Abnousse Shalmani
Dix ans depuis ce jour où, habitant encore le XIe arrondissement parisien, j’ai entendu les sirènes de police. Envahissantes, annonciatrices de malheurs. Quelques minutes plus tard, la nouvelle de la tragédie est tombée. Le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo par des islamistes. Nous l’avons su tout de suite, les tueurs l’ont crié, enthousiastes : "Nous avons vengé le prophète." Et puis, j’ai perdu ma voix. Littéralement, physiquement. Plus aucun son ne pouvait sortir de mon larynx. Le souffle coupé, la voix en berne, le cœur en larmes. J’ai souvenir de ma dernière phrase audible : "Ils ont tué Cabu". C’était dire : ils ont tué ce qui restait de mon enfance. Avant d’être pour moi le caricaturiste de Charlie, Cabu c’était Le nez de Dorothée, la première bande dessinée que j’ai lu en français, après l’exil. C’était le goût des mercredis après-midi, des week-ends passés à lire, de la solitude de la fin de l’enfance, du refuge de la lecture et du rire. "Ils ont tué Cabu" et très vite, j’ai eu l’intuition, profonde, que les islamistes allaient s’installer dans le paysage, que l’unanimité première ne serait que de surface, que l’entrisme islamiste avait déjà posé ses griffes séparatistes et terrorisantes au sein de la société française.
Les frères Kouachi étaient en cavale, le 8 janvier, une femme policier municipale, Clarissa Jean-Philippe est assassinée en pleine rue, la liste des morts de Charlie Hebdo était une litanie du désastre – et il m’arrive encore de me répéter ces noms, non pas pour ne pas les oublier, ils...
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02/01 - Gaz russe : la fin du transit via l’Ukraine provoque l’inquiétude en Europe de l’Est
2019. Le président ukrainien tout juste élu Volodymyr Zelensky se réjouit de la signature d’un accord synonyme de "sécurité énergétique" et de "prospérité pour les Ukrainiens" avec la Russie, devant rapporter au pays "plus de sept milliards de dollars" sur cinq ans. Les termes du contrat établi entre la compagnie ukrainienne Naftogaz et le géant russe Gazprom sont relativement simples : l’Ukraine autorise son voisin russe à exporter son gaz en Europe via son territoire, en échange d’un important paiement. Mais cet accord quinquennal, qui avait été maintenu malgré l’invasion de l’Ukraine par la Russie, est désormais caduc. Et ce, depuis le 1er janvier 2025, Kiev ayant décidé de ne pas le reconduire et ainsi de définitivement cesser les livraisons de gaz en Europe via son territoire.
"Nous avons arrêté le transit du gaz russe, c’est un événement historique. La Russie perd des marchés, elle va subir des pertes financières", s’est félicité ce mercredi le ministre ukrainien de l’Énergie, Guerman Galouchtchenko, tandis que Volodymyr Zelensky a mis en avant "l’une des plus grandes défaites de Moscou". "Lorsque Vladimir Poutine a pris le pouvoir en Russie il y a plus de 25 ans, le volume annuel de gaz envoyé via l’Ukraine vers l’Europe s’élevait à plus de 130 milliards de m3. Aujourd’hui, le transit de gaz russe est à zéro", a poursuivi le président ukrainien sur les réseaux sociaux.
Cet arrêt, soutenu par la Commission européenne, a également été félicité par la Pologne, l’un des plus proches alliés de Kiev. Le chef de la...
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02/01 - Plus de 500 000 morts depuis 2011 : en Syrie, le lourd bilan de 14 ans de guerre
Un triste bilan. Ce mercredi 1er janvier, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a annoncé que 528 500 personnes étaient décédées durant la guerre en Syrie, après près de 14 ans d’un conflit dévastateur déclenché par la répression d’un soulèvement pro démocratie par le régime de Bachar el-Assad, renversé le 8 décembre.
Au total, ce sont plus de 181 939 civils qui figurent parmi les plus de 528 592 personnes tuées depuis le début de la guerre en 2011, dont au moins 15 207 femmes et 25 284 enfants, ainsi que des combattants, selon l’Observatoire. Un bilan qui inclut les décès de l’année 2024, mais aussi des milliers d’autres morts durant les années de guerre que l’ONG n’a pu vérifier que dernièrement.6 777 morts en 2024
Au total pour l’année 2024, marquée en décembre par la chute du pouvoir de Bachar el-Assad, l’OSDH rapporte la mort de 6 777 personnes. Parmi elles, figurent 3 598 civils dont 240 femmes et 337 "enfants de moins de 18 ans", selon le bilan publié par l’ONG, basé au Royaume-Uni mais disposant d’un vaste réseau de sources en Syrie.
Par ailleurs, 3 179 combattants issus des rangs des différents belligérants ont été tués, dont les forces de "l’ancien régime", "des groupes armés islamistes" et des jihadistes, d’après la même source. En 2023, l’OSDH avait fait état de 4 360 personnes tuées, dont près de 1 900 civils. Depuis 2011, l’OSDH a pu catégoriquement vérifier la mort de plus de 64 000 personnes dans les geôles de l’ancien pouvoir "à cause de la torture, la négligence médicale ou des mauvaises...
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02/01 - Corée du Sud : la résistance "délirante" du président déchu face à son arrestation
Retranché dans sa résidence, le président sud-coréen déchu Yoon Suk-yeol résiste ce jeudi 2 janvier pour le troisième jour consécutif à son arrestation, promettant de "se battre jusqu’à la fin" contre les autorités qui cherchent à l’interroger sur sa tentative ratée d’imposer la loi martiale.
Le Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO), qui centralise les investigations sur le coup de force du 3 décembre, a jusqu’au 6 janvier pour exécuter le mandat d’arrêt délivré par un tribunal de Séoul contre Yoon Suk-yeol. Le CIO a demandé ce mandat d’arrêt après que le président déchu a ignoré trois convocations consécutives pour être interrogé.
Yoon Suk-yeol avait sidéré la Corée du Sud dans la nuit du 3 au 4 décembre en imposant la loi martiale et en envoyant l’armée au Parlement pour tenter de le museler, un épisode qui avait rappelé au pays les heures sombres de la dictature militaire. Il avait été forcé de faire marche arrière quelques heures plus tard, les députés ayant réussi à entrer dans le Parlement et à voter une motion exigeant la levée de la loi martiale pendant que leurs assistants bloquaient les portes de l’hémicycle avec des meubles et que des milliers de manifestants pro-démocratie se rassemblaient à l’extérieur.
Yoon Suk-yeol a été destitué par le Parlement le 14 décembre et fait l’objet d’une enquête pour "rébellion", un crime passible de la peine capitale. Depuis que le mandat d’arrêt a été lancé ce mardi, des partisans et des détracteurs de Yoon Suk-yeol manifestent quasiment en permanence...
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02/01 - Beigbeder, Murakami, Echenoz... Les incontournables de la rentrée littéraire de janvier
A peine avons-nous fini d’offrir à Noël les prix d’automne décernés aux romans d’août, que nous voilà déjà face à une nouvelle rentrée littéraire, celle de janvier. L’Express a sélectionné sept romans, français et étrangers. On y retrouve Frédéric Beigbeder à son meilleur, le magicien Jean Echenoz et les académiciens Patrick Grainville et Andreï Makine. Mais aussi, venus du Japon, la superstar Haruki Murakami et un nouveau phénomène masqué, Uketsu. Sans oublier la grande romancière américaine Rachel Kushner, qui s’est inspirée de Julien Coupat comme de Jérôme Fouquet…Frédéric Beigbeder : le livre de son père
Au mois de septembre, Frédéric Beigbeder sera sexagénaire. Les années ont filé. De son propre aveu, l’ancien jeune homme dérangé est désormais un hétérosexuel légèrement dépassé. Sa barbe blanche et ses papiers piquants dans Le Figaro Magazine font de lui le François Nourissier des temps modernes. Avec cela, il a perdu son père. Un événement à la fois douloureux et riche en réminiscences qui lui a permis d’écrire ce nouveau livre, Un homme seul, assurément l’un de ses meilleurs.
Qui était Jean-Michel Beigbeder (1938-2023) ? L’auteur fait de son père un enfant triste, envoyé à 8 ans au sinistre pensionnat de Sorèze, au fin fond du Tarn. Il en sort brisé à vie. La suite n’est qu’une longue fuite. Il part pour l’Amérique, mène des activités secrètes dont même sa famille ne sait rien (espion pour la CIA ?), puis lance en France le métier de chasseur de têtes, qui lui permet de mener grand train avant de finir ruiné. Tout le temps...
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02/01 - "En fanfare", un hymne à l’industrie française, par Nicolas Bouzou
Cette année 2024 n’a pas seulement été celle de nos fabuleux Jeux olympiques et de la réouverture de Notre-Dame. Ce fut aussi un excellent millésime pour le cinéma français. D’après le CNC, la part de marché des films tricolores a atteint, dans nos salles, 44,4 %. Un record. Un p’tit truc en plus a dépassé les 10 millions d’entrées et Le Comte de Monte-Cristo les a quasiment atteint. Sorti tard dans l’année, le fabuleux L’Amour ouf de Gilles Lellouche frise les 5 millions d’entrées. En fanfare, sur les écrans depuis le 27 novembre, dépasse déjà 1,3 million de spectateurs en quatre semaines. Le film d’Emmanuel Courcol avec Benjamin Lavernhe et Pierre Lottin, est une comédie sociale qui se déroule sur fond de désindustrialisation dans la région des Hauts-de-France. Comme dans The Full Monty et Les Virtuoses mais près de trente ans plus tard, En Fanfare met en scène la performance artistique d’ouvriers dont l’usine est menacée de fermeture et un conflit de classe qui tente de se résoudre par la musique. Allez le voir, c’est superbe.
L’émotion créée par le film a en partie à voir avec le phénomène de désindustrialisation. Loin d’être manichéenne, l’histoire raconte des ouvriers qui aiment leur travail, qui aiment leur usine, qui aiment sans doute leur entreprise et qui refusent l’assistanat. Ces idées simples et justes sont beaucoup plus répandues qu’on ne le pense bien qu’elles soient sous-représentées dans les médias qui laissent une grande audience aux thuriféraires du droit à la paresse et de la décroissance. La...
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02/01 - Ancien militaire, "inspiré" par Daech… Le profil erratique du suspect de l’attaque à La Nouvelle-Orléans
C’est un profil difficile à analyser. Shamsud-Din Jabbar, le suspect décédé de l’attaque au véhicule bélier à La Nouvelle-Orléans qui a fait 14 morts ce mercredi 1er janvier, était "inspiré" par le groupe Etat islamique et se serait radicalisé ces dernières années. Agent immobilier et ancien militaire, l’homme était un citoyen américain né au Texas et âgé de 42 ans.
Le président américain, Joe Biden, a expliqué que "quelques heures à peine avant l’attaque", le suspect avait "publié sur les réseaux sociaux des vidéos indiquant qu’il était inspiré par l’Etat islamique" et témoignant d’un "désir de tuer". La cheffe de la police de la Nouvelle-Orléans a quant à elle déclaré que l’homme était "farouchement déterminé à faire un carnage", tandis qu’un responsable des forces de l’ordre américaines a affirmé sous couvert d’anonymat auprès du New York Times que Shamsud-Din Jabbar avait "prêté allégeance à Daesh" dans plusieurs vidéos postées sur sa page Facebook la nuit précédant l’attaque.
Mais son frère, Abdur Jabbar, qui s’est confié au journal américain, parle plutôt de lui comme d'"un amour, un gars sympa, un ami, très intelligent, attentionné". Il indique que le suspect s’était converti à l’islam à un jeune âge, soulignant que "ce qu’il a fait ne représente pas l’islam. Il s’agit plutôt d’une forme de radicalisation". Un ami de jeunesse également joint par le quotidien new-yorkais, Chris Pousson, se souvient d’une personne qui ne "créait pas de problèmes, avait de bonnes notes". Racontant avoir repris contact avec lui en 2017 via les...
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02/01 - A quoi ressemblera 2025 pour les agriculteurs ? La crainte d’une nouvelle année noire
Des enquêtes de conjoncture qui dévissent, une productivité en berne, un taux de chômage qui remonte… Entre le début de 2024, où le gouvernement misait sur un "effet JO" et la période actuelle marquée par un sentiment de perte de contrôle, le contraste est saisissant. Deux éléments ont fait basculer la France vers le pot-au-noir : la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par Emmanuel Macron en juin et le dérapage des finances publiques, sans précédent hors temps de crise. Comment rebondir ? Le moindre vent contraire semble aujourd’hui capable de plonger le pays dans un début de récession. Le coup fatal viendra-t-il des marchés obligataires ? A moins que la guerre commerciale ou la mauvaise météo ne viennent à bout de plusieurs pans de notre économie, déjà exsangue avant même tout effort budgétaire. L’Express passe en revue les principaux risques auxquels le nouveau tandem de ministres Eric Lombard (Economie) et Amélie de Montchalin (Budget) est confronté.
Un gel tardif sapant les vignobles, des pluies diluviennes qui s’abattent sur les champs de céréales juste avant les récoltes… Après deux années bouleversées par les aléas météorologiques, à quoi ressemblera 2025 pour les agriculteurs ? "Nombre d’entre eux se disent qu’ils ne sont pas à l’abri d’une nouvelle déconvenue et qu’il n’y a plus d’année normale, c’est-à-dire une période de douze mois qui ne soit pas marquée par au moins un aléa climatique majeur", constate Aurélie Catallo, directrice Agriculture France pour l’Institut du développement durable et...
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02/01 - Explosion d’un Tesla Cybertruck à Las Vegas : un lien avec l’attaque de La Nouvelle-Orléans ?
Un véhicule Tesla Cybertruck, le pick-up de la marque d’Elon Musk, a explosé mercredi 1er janvier devant l’hôtel Trump de Las Vegas, provoquant la mort d’une personne, les autorités cherchant à savoir s’il y avait un lien avec l’attaque de La Nouvelle-Orléans, selon Joe Biden. "Il y a une personne décédée à l’intérieur du Cybertruck", a déclaré Kevin McMahill, shérif de la police de Las Vegas, lors d’une conférence de presse, précisant que sept autres personnes souffraient de "blessures légères".
Lors d’une courte allocution mercredi soir, Joe Biden a confirmé que les autorités enquêtaient pour savoir s’il y avait "une quelconque connexion possible" entre cette explosion et l’attaque meurtrière à La Nouvelle-Orléans, le président américain ajoutant que rien ne l’indiquait "jusqu’à présent". "Nous pensons que c’est un événement isolé", a déclaré, pour sa part, Jeremy Schwartz, agent du FBI.
Sur des images diffusées sur les réseaux sociaux, un véhicule électrique Cybertruck gris, garé devant l’entrée de l’hôtel où le nom "Trump" s’affiche en grand, explose dans un énorme nuage de fumée.
🚨#BREAKING: New Video shows Tesla Cybertruck explosion at the Trump Hotel in Las Vegas this morning. pic.twitter.com/knVh6TDdJr— World Source News 24/7 (@Worldsource24) January 1, 2025
Avant la déclaration de Joe Biden, Elon Musk avait affirmé sur X pouvoir confirmer que l’explosion avait "été provoquée par des gros feux d’artifices et/ou une bombe transportée à l’arrière du Cybertruck loué et n’est pas liée au véhicule lui-même", sans étayer son...
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01/01 - Guerre en Ukraine : Donald Trump, Vladimir Poutine et qui d’autre autour de la table ?
Le 4 février 1945, Staline, Roosevelt et Churchill se réunissaient au bord de la mer Noire, en Crimée, pour fixer les bases de la paix. La conférence de Yalta allait déboucher sur un partage du monde – et en particulier de l’Europe – entre les trois futurs grands vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale. Quatre-vingts ans plus tard, verra-t-on Donald Trump et Vladimir Poutine s’asseoir autour d’une table de négociations pour mettre fin à cette guerre en Ukraine qui s’apprête à basculer dans sa quatrième année ? Le futur président américain l’a promis : il réglera le conflit en moins de vingt-quatre heures. Mais comme Roosevelt en 1945, il aura besoin de la coopération de Moscou s’il veut parvenir à ses fins. On se souvient de l’illusoire "dialogue exigeant", mené par Emmanuel Macron avec l’hôte du Kremlin quelques jours avant l’invasion russe de l’Ukraine : peut-on réellement discuter avec Vladimir Poutine, un dictateur qui envoie ses soldats à la boucherie pour tenter de grignoter quelques kilomètres carrés supplémentaires afin d’apparaître en position de force au moment de négocier ?
Pour l’heure, les Ukrainiens continuent de montrer au reste du monde leur courage héroïque. "On se bat parce que c’est notre maison. Nous n’avons pas le choix", résume Maryna Kumeda, auteure du Journal d’une Ukrainienne (Editions de l’Aube, 2023).
Dans les chancelleries, les diplomates échafaudent des scénarios. Avec plusieurs convictions. Primo, 2025 constituera bien un tournant dans cette guerre. Aussi imprévisible soit-il,...
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01/01 - Elon Musk alias "Kekius Maximus" : que peut signifier son mystérieux changement de pseudo sur X ?
En ce début d’année 2025, les utilisateurs de X n’ont peut-être pas vu passer beaucoup de tweets d’Elon Musk. En revanche, ces dernières heures, "Kekius Maximus", lui, multiplie les publications virales sur le réseau social. Sa photo de profil ? L’image d’une grenouille de dessin animé, assise et déguisée en tenue romaine, le tout avec une console de jeux à la main. Le fondateur de Tesla et Space X n’a toutefois pas à s’inquiéter d’une possible perte de ses abonnés au profit de cette étrange créature, pour une simple et bonne raison : son propre compte se cache en fait derrière cette drôle d’identité.
Le milliardaire, fervent soutien du président américain élu Donald Trump, a l’habitude de ces coups d’éclat sur les réseaux sociaux, toujours plus ou moins déchiffrables. Mais cette fois-ci, son choix de mystérieusement modifier son nom sur sa propre plateforme – qu’il avait déjà renommée de Twitter à X après son rachat en 2022 – suscite plusieurs questions. Qu’a bien pu vouloir signifier l’homme d’affaires controversé par cette manœuvre ?Meme d’extrême droite et référence à "Gladiator"
Première étape pour tenter de comprendre un peu mieux les ressorts de ce changement : décortiquer le nouveau nom adopté par Elon Musk sur le réseau. "Kekius Maximus" reprend le mot "kek", une interjection similaire à l’acronyme "lol" (laughing out loud), mais utilisée par de nombreux militants et comptes d’extrême droite sur le web. La seconde partie du nom, c’est-à-dire "Maximus", semble pour sa part faire référence à un personnage de...
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01/01 - Ce que l’on sait de l’attaque à la voiture-bélier qui a fait au moins 15 morts à La Nouvelle-Orléans
Une attaque à la voiture-bélier au bilan très lourd. Au moins 15 personnes ont été tuées, ce mercredi 1er janvier, après qu’un homme a foncé avec son véhicule dans un quartier touristique de La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, aux Etats-Unis. Ce dernier visait des personnes célébrant le Nouvel An. Deux policiers ont aussi été blessés par balles. L’auteur de l’attaque, un citoyen américain dénommé Shamsud-Din Jabbar, est décédé.Que s’est-il passé ?
Dans la nuit de mardi 31 décembre au mercredi 1er janvier, vers 3h15 du matin, un homme a foncé avec son pick-up sur la foule dans le quartier historique et festif de La Nouvelle-Orléans, connu sous le nom de "French Quarter" et bondé le soir du réveillon de la Saint-Sylvestre. De nombreuses personnes y célébraient le Nouvel An. Renommé pour ses restaurants, ses bars et ses clubs de jazz, ce quartier héberge également des cabarets ainsi que des lieux accueillant des personnes de la communauté LGBT.
Au total, au moins 15 personnes et une trentaine de blessés sont à déplorer après cette tuerie de masse. CBS News a cité des témoins qui affirment qu’un véhicule a foncé dans la foule à "grande vitesse" avant que son conducteur ne saute et ne commence à tirer avec une arme, entraînant une riposte de la police. Deux policiers ont été blessés par balles lors de l’attaque, ont confirmé les autorités. "Leur état est stable", a confirmé une responsable de la police à leur sujet.
Un camion blanc a franchi une barricade "à grande vitesse", ont déclaré à la même chaîne des témoins, Jim et...
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01/01 - Emmanuel Macron et le référendum : l’éternel serpent de mer
Va-t-il cette fois dépasser le stade de la proposition ? Lors de ses vœux annuels, mardi 31 décembre, Emmanuel Macron a une nouvelle fois laissé entendre qu’il pourrait faire appel au vote des Français lors d’un possible référendum en 2025 – sans toutefois exposer clairement cette éventualité. "En 2025, je vous demanderai de trancher certains de ces sujets déterminants. Chacun d’entre vous aura un rôle à jouer", a souligné le président de la République, lors d’une allocution d’une petite dizaine de minutes.
Le recours au référendum est loin d’être abordé pour la première fois par Emmanuel Macron depuis son accession à l’Elysée en 2017. Il n’a cependant jamais passé le pas d’organiser un scrutin de ce type. Mais, après une dissolution dont le chef de l’Etat a lui-même admis mardi soir qu’elle avait apporté "plus d’instabilité que de sérénité" et un hémicycle fragmenté à l’Assemblée nationale, la possibilité de ce genre d’appel aux urnes constitue l’un des derniers atouts à jouer pour l’exécutif afin de retrouver davantage de poids politique.Révision constitutionnelle et crise des "gilets jaunes"
Aussitôt le discours présidentiel achevé, l’opposition, principalement à gauche, a d’emblée mis en doute l’hypothèse d’un référendum dans les prochains mois. "C’est de la communication, il ne peut pas le faire", a ainsi jugé dans la foulée sur BFMTV le président LFI de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, Eric Coquerel. "Puisqu’Emmanuel Macron annonce vouloir recourir au référendum, qu’il commence par un référendum sur les...
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01/01 - Electricité : la France évitera-t-elle la surproduction ?
Avec ses 1 600 mégawatts électriques (MWe), l’EPR de Flamanville – enfin connecté au réseau après dix-sept ans de galère – porte la promesse d’une électricité abondante. Mais à force d’investir dans l’énergie, la France frôlera-t-elle un jour l’overdose ? "A terme, le risque de surproduction est réel", alerte le sénateur Ronan Dantec. La faute à une politique énergétique trop floue. "La suppression de l’objectif d’une réduction à 50 % de la part du nucléaire dans le bouquet énergétique français a relancé la guerre entre les partisans de l’atome et les défenseurs des énergies renouvelables. Or chaque camp possède un pouvoir d’influence important.
Parallèlement, le budget de crise remet en cause les principales subventions permettant l’électrification du pays. "Ce ralentissement est totalement contradictoire avec l’augmentation de moyens de production. Le système n’est plus piloté", s’inquiète le sénateur écologiste.
Au niveau européen, les épisodes de surproduction gagnent déjà en fréquence. "Les Espagnols, les Irlandais et les Danois montent en puissance et l’Allemagne ne pourra pas toujours absorber les surplus", prévient Ronan Dantec. La solution ? Investir davantage dans des technologies de stockage de l’électricité et surtout clarifier notre politique nationale. Quelle part pour le nucléaire, quelle part pour le solaire et l’éolien ? Il va falloir trancher. Y compris sur les dossiers impliquant nos partenaires : la France ne peut pas à la fois freiner sur l’interconnexion avec l’Espagne et vouloir exporter un maximum...
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01/01 - Vaccins contre le cancer, Alzheimer… Dans la santé, ces dix progrès très attendus en 2025
Retour au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis, poursuite des guerres un peu partout sur la planète, ralentissement économique et même une nouvelle pandémie qui semble toute prête à émerger avec la mauvaise gestion de la crise de la grippe aviaire outre-Atlantique… C’est peu dire que 2025 ne s’annonce guère sous de bons auspices. Heureusement, l’espoir pourra, encore une fois, venir de la science, avec de multiples avancées qui semblent sur le point de déboucher sur de réels progrès, en particulier dans le champ de la santé. Développées par la recherche publique ou par des industriels, révolutionnaires ou simplement incrémentales, dix innovations à suivre en 2025 ont été sélectionnées par L’Express. Toutes n’aboutiront pas immédiatement à des applications concrètes, évidemment, et certaines, peut-être, n’atteindront pas le destin révolutionnaire qui leur est promis. Mais une chose est sûre, toutes seront au cœur de l’actualité scientifique et médicale des prochains mois.Les vaccins, une nouvelle arme anticancer
Les vaccins contre le cancer ont suscité de grands espoirs au début des années 2000, avant de connaître une succession d’échecs. Ils reviennent à présent en force. "Il y a eu une accélération depuis deux ou trois ans, avec des résultats encourageants dans des études de phase 2, dont on saura bientôt s’ils sont confirmés par des essais à plus large échelle", constate le Dr Stéphane Champiat, oncologue et auteur de Immunothérapies (Guy Trédaniel). Un peu comme avec les vaccins contre les maladies infectieuses, il...
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01/01 - Gaz russe : Kiev et Moscou confirment la fin du transit vers l’Europe via l’Ukraine
Kiev et Moscou ont confirmé dans deux communiqués séparés que les livraisons de gaz russe à l’Europe via l’Ukraine avaient définitivement cessé ce mercredi 1er janvier, après l’expiration d’un contrat quinquennal signé entre les deux parties fin 2019.
"Nous avons arrêté le transit du gaz russe, c’est un événement historique. La Russie perd des marchés, elle va subir des pertes financières", s’est félicité le ministre ukrainien de l’Energie, Guerman Galouchtchenko, cité par ses services.
"Depuis 8h00 (05h00 GMT), le gaz russe n’a pas été fourni pour le transit à travers l’Ukraine", a indiqué de son côté Gazprom, le géant gazier russe. "En raison du refus répété et explicite de la partie ukrainienne de prolonger cet accord, Gazprom a été privé de la possibilité technique et juridique de fournir du gaz pour le transit à travers l’Ukraine à partir du 1er janvier", a déploré l’entreprise étatique russe.
D’après le ministre ukrainien Guerman Galouchtchenko, "l’Ukraine a informé ses partenaires internationaux" de l’arrêt, prévu depuis plusieurs mois. Ces dernières semaines, la Hongrie et la Slovaquie se sont plaintes de voir le robinet coupé le 31 décembre, sans réelles alternatives immédiates crédibles. "Stopper le transit de gaz via l’Ukraine aura un impact drastique sur nous tous dans l’UE, pas seulement sur la Fédération russe", a déclaré dans une vidéo publiée sur Facebook le Premier ministre slovaque Robert Fico, resté proche de Vladimir Poutine et dont le pays est très dépendant de l’approvisionnement en gaz russe. Le dirigeant...
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01/01 - Assurance-vie : les nouveaux fonds en euros à l’assaut de 2025
En février 2023, Ampli Mutuelle lançait un contrat d’assurance-vie monosupport doté d’un fonds en euros nouvellement créé. Ce spécialiste des professions indépendantes et libérales faisait alors le pari de la simplicité et de la remontée des taux. D’autres lui ont emboîté le pas depuis. Alors que s’ouvre la saison de publication des rendements, le pari s’avère gagnant avec un taux 2024 de 3,75 % pour les détenteurs du contrat Ampli-Assurance Vie, un niveau similaire à celui de 2023. "En 2024, nous avons encore pu investir à des conditions intéressantes car, même si les taux d’intérêt ont baissé, ils sont restés à des niveaux attractifs", indique Olivier Sanson, le tout nouveau dirigeant de la mutuelle.
Nul doute que la concurrence sera rude. Le fonds en euro de Corum, Corum Euro Life, lancé en juillet 2023, avait offert l'an dernier un rendement de 4,45 % annualisé à ses détenteurs. Quant au courtier en ligne Placement-direct.fr, il avait affiché un taux de 4,1 % annualisé sur le fonds en euros de son contrat monosupport Placement-direct Euro +, assuré par SwissLife et créé fin 2023.
Les autres assureurs ne sont pas en reste. Alors que les taux 2024 ne sont pas encore connus, plusieurs d’entre eux ont déjà communiqué à leurs partenaires des offres de bonus sur les souscriptions et les nouveaux versements pour 2025 et 2026, de l’ordre de 1,5 à 2 % supplémentaires, parfois assorties d’une obligation d’investissement en unités de compte. L’objectif : se mettre dans les starting-blocks pour attirer la collecte de...
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01/01 - Pétrole russe : cette dépendance qui fait honte à l’Europe
En dix jours, ils ont provoqué une marée noire et, de toute évidence, arraché un câble électrique sous-marin entre l’Estonie et la Finlande. Les pétroliers fantômes de Vladimir Poutine n’ont jamais fait tant parler d’eux. Si l’on n’en connaît pas le nombre exact – sans doute un millier –, personne n’ignore leur rôle crucial dans la guerre menée par Vladimir Poutine en Ukraine.
Car ces tankers hors d’âge permettent à la Russie de vendre son brut à des pays tiers en contournant le plafonnement des prix (60 dollars le baril). Par ce système, "près de 90 % du brut russe se négocie au-dessus de ce plafond depuis mi-2023", selon l’Ecole d’économie de Kiev, auteure d'un rapport sur la question publié en octobre dernier. Soit, pour l’Etat russe, une belle marge de 10 milliards de dollars, qui alimente l'économie de guerre mise en place par le Kremlin. Quand donc les Occidentaux, qui continuent à acheter - indirectement - du pétrole russe, prendront-ils la mesure de ce problème, pourtant central ? Car la machine de guerre russe dépend pour une large part du prix du baril de brut. Plus celui-ci descend, plus la Russie aura de difficultés à financer sa guerre. Comme l'expliquait récemment un haut diplomate ukrainien, "si le prix du baril descendait à 40 dollars, la Russie serait au bord de la banqueroute en six mois". Et si l'on commençait par faire respecter le plafonnement du prix du baril, mesure-phare des sanctions occidentales mises en place en décembre 2022 ?L'Inde joue sur les deux tableaux
Sachons-le, les moyens...
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01/01 - Vers une hausse du chômage en 2025 ? Ces signaux qui font craindre le pire
Des enquêtes de conjoncture qui dévissent, une productivité en berne, un taux de chômage qui remonte… Entre le début de 2024, où le gouvernement misait sur un "effet JO" et la période actuelle marquée par un sentiment de perte de contrôle, le contraste est saisissant. Deux éléments ont fait basculer la France vers le pot-au-noir : la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par Emmanuel Macron en juin et le dérapage des finances publiques, sans précédent hors temps de crise. Comment rebondir ? Le moindre vent contraire semble aujourd’hui capable de plonger le pays dans un début de récession. Le coup fatal viendra-t-il des marchés obligataires ? A moins que la guerre commerciale ou la mauvaise météo ne viennent à bout de plusieurs pans de notre économie, déjà exsangue avant même tout effort budgétaire. L’Express passe en revue les principaux risques auxquels le nouveau tandem de ministres Eric Lombard (Economie) et Amélie de Montchalin (Budget) est confronté.
A chaque nouvelle annonce, l’inquiétude monte d’un cran. Fermeture de deux usines Michelin et ses 1 250 emplois menacés, 2 389 postes supprimés chez Auchan, 869 du côté de Valeo, 163 pour ArcelorMittal… La liste des plans sociaux au sein de certains groupes emblématiques de l’Hexagone n’en finit plus de s’allonger ces derniers mois. Certains industriels sont même en sursis, comme le très symbolique Coq Sportif, équipementier des Jeux olympiques de Paris 2024, ou le chimiste isérois Vencorex, tous deux placés en redressement judiciaire.
Au total, les...
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01/01 - Titres-restaurant : et si on laissait les salariés choisir comment les utiliser ?
Après avoir été prolongée à plusieurs reprises depuis 2022, la dérogation permettant de payer leurs courses alimentaires avec des titres-restaurant fait les frais de l’instabilité politique. A partir de ce mercredi 1er janvier, les 5,4 millions de salariés français détenteurs de ce moyen de paiement ne pourront plus l’utiliser que dans les restaurants, ainsi que dans les commerces et les grandes surfaces proposant des offres à emporter - sandwichs et plats préparés. Exit donc la possibilité d’acheter de la farine, du riz, des pâtes ou encore du fromage.
C’est l’une des conséquences de la motion de censure, votée début décembre à l’Assemblée nationale, et qui a entraîné la chute du gouvernement de Michel Barnier. Dans le projet de loi de finances du précédent exécutif, cette mesure devait pourtant être reconduite pour l’année 2025. En attendant la nouvelle mouture du texte d’ici mi-février, la règle historique s’applique, pour le plus grand bonheur des restaurateurs. Ces derniers mois, l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH), le lobby du secteur, avait multiplié les sorties. Son célèbre président, le chef Thierry Marx dénonçait un "scandale". D’après ses calculs, le manque à gagner annuel pour les professionnels de la restauration se chiffrerait à 576 millions d’euros.Les habitudes des salariés ont évolué
C’est vite oublier que le titre-restaurant est avant tout un avantage pour le salarié. Si l’employeur doit prendre en charge entre 50 et 60 % de la valeur faciale du ticket, l’employé s’acquitte du...
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01/01 - Cinéma : pourquoi il faut voir le documentaire "Ernest Cole, photographe"
En 2013, souvenez-vous, John Maloof et Charlie Siskel étaient partis, avec leur caméra, A la recherche de Vivian Maier, obtenant deux ans plus tard l’oscar du meilleur documentaire. Vivian Maier, c’était cette femme étonnante qui, au début des années 1950, à 25 ans, tout en travaillant comme nounou à Chicago, avait passé sa vie à photographier la rue, ne tirant pratiquement jamais sur papier ses 150 000 négatifs accumulés au cours d’une vie plus que modeste, achevée en 2009 dans l’anonymat le plus complet. Demeurés intacts, les négatifs furent retrouvés, en grande partie par John Maloof, en 2007, dans diverses ventes aux enchères. Identifiés et révélés au grand public qui découvrait là un conte de fées moderne et surtout un film dont la dramaturgie écrasait son objet. Je veux dire par là que les photos de cette amatrice acharnée n’étaient pas et ne sont toujours pas à la hauteur de leur histoire. Leur valeur documentaire, incontestable, ne parvenant à aucun moment à faire de Vivian Maier une artiste. A mon avis.
Ce conte de fées semble avoir trouvé son remake masculin avec la découverte improbable, en 2017, de 60 000 négatifs inédits d’Ernest Cole dans les coffres d’une banque suédoise. Sauf qu’Ernest Cole n’est pas Vivian Maier. Ernest Cole, né en 1940 à Pretoria, en Afrique du Sud, mort en 1990 à New York, n’a pas 20 ans quand il gagne sa vie en balayant le sol d’un studio de photos, à Johannesburg. Comment il se retrouve avec un appareil dans les mains, là n’est pas le sujet. Il photographie la vie des siens,...
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31/12 - Emmanuel Macron reconnaît que la dissolution a apporté "plus d’instabilité que de sérénité"
Il dit parler avec "lucidité" et "humilité". Dans un discours d’une dizaine de minutes diffusé à la télévision ce dimanche 31 décembre, Emmanuel Macron a reconnu que la dissolution de l’Assemblée nationale en juin avait apporté "davantage de divisions" à l’Assemblée que de solutions pour les Français". Dans ses vœux pour 2025, une quinzaine de jours après la nomination de François Bayrou à Matignon, le président de la République a admis que "l’instabilité politique" faisait partie des principales difficultés rencontrées par la France en 2024, au même titre que les catastrophes climatiques et la crise agricole.
Emmanuel Macron a commencé son allocution à 20 h avec un montage vidéo de moments forts de l’année écoulée : l’inscription dans la Constitution du droit à l’IVG, la prise de conscience autour des violences faites aux femmes à l’occasion du procès des viols de Mazan, les cérémonies à l’occasion du 80e anniversaire de la libération de la France, les Jeux olympiques et paralympiques de Paris - "qui ont fait vibrer un pays uni", selon Emmanuel Macron - et la réouverture de Notre-Dame de Paris.
S’exprimant sur la crise politique que traverse la France, Emmanuel Macron a déclaré que l’Assemblée actuelle, bien que divisée, représentait le pays "dans toute sa diversité" et a souhaité que soit trouvé un "chemin de compromis pour agir". Il a souhaité que 2025 soit "l’année du redressement collectif" et de la "stabilité". Il a en ce sens appelé les parlementaires à adopter un budget.
Pour 2025, je nous souhaite d’être unis,...
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31/12 - Retraites : l’espérance de vie en bonne santé augmente en 2023
Avec sa nomination, François Bayrou a remis sur la table la réforme la plus contestée de 2023 : les retraites. Alors que le Premier ministre voudrait la voir "reprise sans être suspendue", une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) devrait conforter les ferveurs défenseurs du report de l'âge de départ à la retraite. Selon les résultats de cette dernière, l'espérance de vie (EV), bien qu'affectée par la crise sanitaire du Covid-19, ne cesse de s'allonger en France. En 2023, celle-ci s’élevait à 23,6 ans pour les femmes de 65 ans contre 22 ans en 2005, et à 19,8 ans pour les hommes de ce même âge, contre 17,7 ans en 2005.
Mais ces années de vie supplémentaires sont-elles accompagnées d’une bonne santé ? C’est la question sur laquelle s’est penchée la Drees grâce à son indicateur de l’espérance de vie sans incapacité (EVSI), c’est-à-dire le nombre d’années "que peut espérer vivre une personne sans être limitée par un problème de santé dans ses activités quotidiennes". "Quand elle augmente, l’espérance de vie ne dit rien sur l’état de santé et d’autonomie dans lequel sont vécues les années supplémentaires gagnées. Elle doit être complétée par un indicateur qui combine à la fois les dimensions quantitatives et qualitatives pour mieux apprécier le bénéfice de ces années à vivre", justifie-t-elle.Au-dessus de la moyenne européenne
Selon les résultats de l’étude menée par la Drees à partir de cet indicateur, en 2023, une femme de 65 ans peut espérer vivre encore 12 ans sans...
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31/12 - Dassault, une famille politique : la chute de l’héritier, leurs relations avec les présidents…
Etant passé, comme d’ordinaire, par la secrétaire pour obtenir rendez-vous, Victor Habert-Dassault petit-déjeune avec son grand-père dans l’hôtel particulier du rond-point des Champs-Elysées, pièces immenses dont les couleurs, autrefois fastueuses, fanent doucement. Le jeune homme connaît le palais comme sa poche, c’est là que sa famille, dans la somptueuse salle de bal du duc de Morny aux dorures Napoléon III, fête Noël, anniversaires et mariages. De grandes tablées, auxquelles sont conviés deux représentants du groupe, confondant dans un alliage singulier cousinade et conduite de l’empire. Au sous-sol, le fondateur Marcel Dassault fit d’ailleurs construire un cinéma, 80 sièges de cuir blanc entourent une scène sur laquelle Chantal Goya donnait des concerts quand un des petits soufflait ses bougies.
Au-dessus des ritournelles, dans les étages, la holding fourbit ses Rafale. Mais ce matin de l’hiver 2018, le temps des chansonnettes est révolu pour le jeune avocat qui se réjouit de revoir son grand-père. De méchante humeur, malgré son jus de gingembre quotidien, le nonagénaire n’est guère attendri. Au contraire. Séance de remontage de bretelles, durant laquelle celui-ci est houspillé, grondé, il n’aurait rien accompli, il gâcherait sa jeunesse, gaspillerait ses talents. L’entrevue est brève, l’avocat sonné. Deux mois plus tard, avril 2018, célébration de l’anniversaire du patriarche. Victor, boucles noires et yeux charbon, a préparé un texte, sa réponse à la soufflante. A l’aïeul, il exprime admiration et...
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31/12 - De 2024 à 2025 : l’avenir de Poutine, la menace Musk, le déclin français… Ce qu’en disent les grands penseurs
Le come-back historique de Donald Trump aux Etats-Unis, la montée en puissance d’Elon Musk, la chute de Bachar el-Assad en Syrie, le pari raté d’Emmanuel Macron, le chaos budgétaire de la France, l’extension de la guerre au Moyen-Orient, la poursuite du déclin démographique, la révolution de l’intelligence artificielle, la percée de l’extrême droite en Europe et bien sûr, la guerre en Ukraine qui perdure… 2024 se referme et avec elle son lot d’évènements spectaculaires et de bouleversements profonds dont on devrait encore mesurer les effets l’année prochaine. "2025 déterminera si la démocratie vit ou meurt", alertait ainsi il y a quelques jours dans L’Express, Maria Ressa, Dans un long entretien, la journaliste philippine, Prix Nobel de la paix 2021, estime que "le monde actuel est un bois sec prêt à s’embraser", la désinformation numérique étant l’allumette qui pourrait mettre le feu. Adversaire acharnée des géants de la tech et des réseaux sociaux, elle estime qu’ils sont le bras armé des autocrates : "Chaque jour où ces entreprises technologiques puissantes, souvent bien plus puissantes que des Etats-nations, continuent de s’accaparer du pouvoir, les Etats-nations en perdent davantage". Même les pays où la compétition électorale est la plus libre flirtent désormais avec le danger. "Sommes-nous encore réellement libres de nos choix ? Ou sommes-nous condamnés à être manipulés ?" interroge Maria Ressa. Laquelle invite les citoyens du camp libéral à se réveiller avant qu’il ne soit trop tard.
Sur les sujets...
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31/12 - "Personne ne peut arrêter" la "réunification" de Taïwan et la Chine : la menace de Xi Jinping
Le président chinois Xi Jinping a estimé mardi 31 décembre que "personne" ne pouvait "arrêter" la "réunification" avec Taïwan, lors d’un discours à la nation du Nouvel an. "Les Chinois des deux côtés du détroit de Taïwan sont une seule famille. Personne ne peut rompre nos liens de sang et personne ne peut arrêter la tendance historique de la réunification de la mère patrie", a-t-il déclaré dans ce discours diffusé par les médias d’État.
La Chine et Taïwan coexistent depuis 1949 avec des gouvernements distincts, mais Pékin revendique l’île comme partie intégrante de son territoire et n’exclut pas de recourir à la force pour en prendre le contrôle.
Pékin a intensifié la pression militaire et politique sur Taipei ces dernières années, en envoyant régulièrement des navires de guerre ou encore des avions de combat aux alentours de Taïwan.
En octobre, Taïwan avait déclaré avoir détecté un nombre record de 153 avions militaires chinois en 25 heures, après que Pékin a organisé des exercices à grande échelle qu’il a qualifiés d'"avertissement sévère" à l’encontre des "forces pro-indépendance de Taïwan".
Washington est depuis longtemps l’allié le plus important de Taipei et son plus grand fournisseur d’armes, ce qui suscite la colère de Pékin. Les Etats-Unis maintiennent historiquement une politique d'"ambiguïté stratégique" à propos d’une éventuelle intervention militaire si Taïwan était attaqué par la...
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31/12 - Conseil de l’UE : pourquoi la présidence de la Pologne sera particulièrement scrutée
"Les poignées de main avec les Donald sont souvent un véritable défi…". Sous ce titre ironique, une vidéo de trois secondes mise en ligne mi-décembre par le Premier ministre polonais le montre en train de serrer vigoureusement la main d’Emmanuel Macron, alors en visite à Varsovie. Adepte d’une communication au second degré, Donald Tusk fait ici allusion aux longues poignées de main entre le président français et Donald Trump, qui ont parfois tourné au bras de fer. Au passage, Tusk, "l’autre Donald", en profite pour valoriser sa propre énergie et sa familiarité avec Emmanuel Macron.
Handshakes with Donalds are usually quite a challenge… pic.twitter.com/7auY7HC37u— Donald Tusk (@donaldtusk) December 12, 2024
Depuis son retour au pouvoir à l’automne 2023, le libéral conservateur de 67 ans est décidé à ce que son pays assume son rang parmi les puissances européennes. La présidence tournante du Conseil de l’Union européenne va lui offrir à partir du 1er janvier l’opportunité de passer à la vitesse supérieure. La Pologne succède à la Hongrie de Viktor Orbán, au grand soulagement de la plupart des autres capitales. "Cette présidence est la bienvenue, souligne Sébastien Maillard, conseiller spécial à l’Institut Jacques Delors. On est en droit d’en attendre beaucoup car la Pologne est l’un des rares pays en situation d’exercer un véritable leadership."Moment polonais
Alors que la France et l’Allemagne se débattent avec leurs difficultés intérieures, les circonstances paraissent effectivement propices à un "moment...
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31/12 - Le "ghosting" en amour et… au travail : les dessous d’une tendance qui peut faire des dégâts
Clap de fin pour 2024. On oublie tout et on mise sur le meilleur pour 2025, avec des vœux. Cet effacement symbolique de l’année précédente est même nécessaire pour poursuivre sa route sans s’appesantir sur son passé. Mais certains, tellement convaincus de la nécessité de ne s’encombrer de personne ou de ne pas s’embourber dans des souvenirs, rompent les amarres en un instant, et s’éclipsent. Plus jamais ils ne donnent signe de vie : ils "ghostent", mettant ainsi fin brutalement à cette relation, et en laissant l’autre s’époumoner numériquement à envoyer des messages, jusqu’à ce qu’il comprenne enfin qu’il n’aura plus de nouvelle. Douloureux en amour, ce comportement s’est désormais "infiltré dans les interactions professionnelles, créant de véritables défis organisationnels", souligne Laurent Tylski, directeur général du cabinet Acteo Consulting. "Le phénomène s’est accéléré depuis juin dernier", précise-t-il.
Cette nouvelle "tendance" dépasse les frontières françaises. Selon le dernier rapport de la plateforme américaine de recrutement Greenhouse publié le 10 décembre 2024, 61 % des demandeurs d’emploi n’ont plus jamais de nouvelle d’un employeur après un entretien, en hausse de 9 points par rapport à avril de la même année. Toutefois, pour Laurent Tylski, ne pas répondre aux candidatures n’est pas forcément une façon de "fantômiser" le postulant car il n’y a pas de relation suivie. Cela n’en demeure pas moins regrettable de la part du recruteur, en raison du manque de considération envers les intéressés.
Il existe en...
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31/12 - Covid-19 : la Chine affirme avoir partagé "sans restriction" toutes ses informations avec l’OMS
Le gouvernement chinois a affirmé mardi 31 décembre avoir partagé les informations sur le Covid-19 "sans aucune restriction", après que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé la Chine à fournir davantage de données et d’accès pour comprendre les origines de la pandémie.
"Il y a cinq ans […] la Chine a immédiatement partagé avec l’OMS et la communauté internationale les informations sur l’épidémie et la séquence du gène du virus", a déclaré Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. "Sans aucune restriction, nous avons partagé notre expérience en matière de prévention, de contrôle et de traitement, apportant ainsi une énorme contribution au travail de lutte contre la pandémie de la communauté internationale", a-t-elle poursuivi lors d’un point presse.
L’OMS a publié lundi une déclaration affirmant qu’il relevait d’un "impératif moral et scientifique" pour la Chine de partager davantage d’informations. L’agence de santé des Nations unies a rappelé comment, le 31 décembre 2019, son bureau en Chine a pris connaissance d’un communiqué des autorités sanitaires de Wuhan concernant des cas de "pneumonie virale" dans la ville.
Le Covid-19, apparu dans la ville de Wuhan, dans le centre de la Chine, a tué des millions de personnes, sapé l’économie de nombreux pays et paralysé des systèmes de santé entiers. Au cours de la pandémie de Covid-19, l’OMS a critiqué à plusieurs reprises les autorités chinoises pour leur manque de transparence et de coopération.
Une équipe d’experts dirigée par l’OMS et...
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31/12 - Tusk et Trump, le duel des deux Donald au cœur de la guerre en Ukraine
Donald versus Donald. C’est un duel insolite qui méritera d’être observé de près, dans le grand chamboulement géopolitique qui s’annonce en 2025. Donald Trump et Donald Tusk ont en commun, outre leur prénom, de se retrouver au même moment à la tête de leur pays après y avoir l’un et l’autre exercé le pouvoir, connu l’échec et mûri leur retour après des années d’absence. Le 20 janvier, Trump sera investi président des Etats-Unis, où il a été élu le 5 novembre. Tusk, Premier ministre de Pologne depuis un an, assure depuis le 1er janvier et pour six mois la présidence tournante de l’Union européenne.
Le moment de leur face-à-face n’est pas anodin au moment où l’Ukraine, qui entrera le 24 février dans sa quatrième année de guerre, connaît une phase critique. Donald l’Américain a défini l’Union européenne comme un "ennemi" commercial qu’il veut affaiblir par une hausse des tarifs douaniers et laissé entendre un affaiblissement, sinon un retrait, du soutien des Etats-Unis à l’Otan. Il a promis à la fois un arrêt des aides à l’Ukraine (qu’a contredit son émissaire Keith Kellogg) et un règlement du conflit ukrainien "en vingt-quatre heures", sans préciser comment, mais qui pourrait favoriser Poutine.Européen fervent
A l’inverse, Donald le Polonais est un Européen fervent, ancien président du Conseil de l’UE et à la tête de l’un des pays européens de l’Otan les plus attachés au renforcement de l’Alliance atlantique, les plus exposés à la Russie et les mieux préparés à la combattre. La Pologne, qui détient en Europe le record de la...
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31/12 - Les investisseurs américains tentés par les entreprises européennes : "Pour eux, ce sont les soldes"
Tout semble sourire à l’Amérique. Croissance dynamique, dollar fort et afflux massif d’investissements... Les marchés ont toutes les raisons d'être optimistes. L'innovation prospère et les promesses de baisses d'impôt et de déréglementation du président élu Donald Trump n’ont fait qu’accroître l’effervescence.
Le contraste avec l'Europe est saisissant. "Modeste", "médiocre"… le vocabulaire des économistes pour qualifier les perspectives de croissance de ce côté de l'Atlantique est éloquent. Entre incertitude politique et productivité en berne, le tableau est sombre pour les Vingt-Sept. Même la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, l’a reconnu dans un entretien au journal Le Monde : "le décrochage de l'Europe est une réalité". Cette disparité se reflète en Bourse : l’indice américain S&P 500 a bondi de plus de 25 % en 2024, à de nouveaux sommets, quand le Stoxx 600 a affiché une timide hausse d'environ 5 %. Comment s'étonner, dans ce contexte, de voir des entreprises comme TotalEnergies ou Tikehau convoiter une cotation à Wall Street.
On le sait, les sociétés européennes sont largement sous-valorisées par rapport à leurs homologues américaines. Ce fossé pourrait continuer à se creuser, au moins au cours de la première partie de l’année prochaine, selon plusieurs experts. "Cette sous-performance rendrait les entreprises européennes plus vulnérables à des acquisitions hostiles ou amicales réalisées par des concurrents américains nettement mieux valorisés qu'elles", analyse Vincent...
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31/12 - Une guerre commerciale avec les Etats-Unis en 2025 ? Cette menace qui plane sur l’économie française
Des enquêtes de conjoncture qui dévissent, une productivité en berne, un taux de chômage qui remonte… Entre le début de 2024, où le gouvernement misait sur un "effet JO" et la période actuelle marquée par un sentiment de perte de contrôle, le contraste est saisissant. Deux éléments ont fait basculer la France vers le pot-au-noir : la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par Emmanuel Macron en juin et le dérapage des finances publiques, sans précédent hors temps de crise. Comment rebondir ? Le moindre vent contraire semble aujourd’hui capable de plonger le pays dans un début de récession. Le coup fatal viendra-t-il des marchés obligataires ? A moins que la guerre commerciale ou la mauvaise météo ne viennent à bout de plusieurs pans de notre économie, déjà exsangue avant même tout effort budgétaire. L’Express passe en revue les principaux risques auxquels le nouveau tandem de ministres Eric Lombard (Economie) et Amélie de Montchalin (Budget) est confronté.
A Cognac, ces derniers temps, les producteurs du précieux breuvage ont la tête des mauvais jours. Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche à la mi-janvier a de quoi leur donner la migraine. Alors que 98 % de la production de cognac est expédiée à l’étranger, le marché américain absorbe, à lui seul, 35 % des exportations françaises. Ici, tout le monde a encore en mémoire ces quelques mois de 2021 où en rétorsion d’une sombre bataille entre Bruxelles et Washington sur les aides d’Etat à l’aéronautique, le président américain avait imposé une surtaxe de...
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30/12 - Mayotte : comment François Bayrou veut remettre l’archipel "debout"
Reconstruire Mayotte en deux ans. C’est l’objectif du Premier ministre François Bayrou, qui a détaillé ce lundi 30 décembre aux alentours de 16h30 un plan pour "remettre débout" l’archipel dévasté par le cyclone Chido, qui a fait au moins 39 morts et 4 000 blessés. Il a posé le pied sur l’île ce lundi, à la tête d’une imposante délégation ministérielle, avec la promesse d’un plan d’aide baptisé "Mayotte debout", ayant pour but "d’apporter des réponses rapides, élaboré "après une journée de dialogue", alors que les habitants attendaient de pied ferme des réponses concrètes du gouvernement. "Les Mahorais ont souvent le sentiment que ce qu’on leur apporte, ce sont des assurances, de belles paroles de solidarité dans les déclarations, mais ce qu’ils veulent, c’est du réel", introduisait-il plus tôt dans la journée.
Plusieurs grands axes ont été détaillés par le Premier ministre depuis le Conseil départemental de Mayotte, accompagné des ministres Elisabeth Borne (Education) et Manuel Valls (Outremer). Les mesures feront l’objet d’un "projet de loi d’urgence" qui sera présenté puis débattu au Parlement "sous quinze jours". Un projet de "loi programme de refondation" de l’archipel sera "préparé et conçu avec les élus de Mayotte, sera mis au point dans les trois mois", a ajouté François Bayrou.Rétablissement de la production d’eau et d’électricité dans les foyers
François Bayrou a demandé que l’électricité soit "rétablie dans chaque foyer fin janvier". Il a annoncé "un renfort de 200 agents pour atteindre cet objectif". D’ici là,...
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30/12 - Le Rafale, petits secrets d’un grand succès : comment l’avion de Dassault est devenu incontournable
Regard de pétrole. Mâchoire serrée. Les épaules larges rentrées dans un cou de taureau. Le 16 février 2015, Abdel Fattah-al-Sissi, le président égyptien, annonce le bombardement de plusieurs sites d’entraînement et d’arsenaux de la branche libyenne du groupe Etat islamique situés en bordure de la frontière égyptienne. La réponse musclée à une vidéo diffusée quelques jours plus tôt par l’EI montrant la décapitation de 21 Egyptiens d’origine copte. Au même moment, dans les salons d’apparat du palais d’el-Orouba au Caire, Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères français, et Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, retiennent leur souffle. Les derniers détails de l’accord ont certes été vissés lors d’une rencontre, quelques semaines auparavant, entre François Hollande et al-Sissi à Riyad, en Arabie saoudite, à l’occasion des funérailles du roi Abdallah. Mais dans ce type de contrat, tout peut capoter à la dernière minute.
Eric Trappier le sait bien, lui qui a subi tellement de revers commerciaux. Mais cette fois-ci sera la bonne. Quelques heures après avoir lâché ses bombes sur la Libye, le président al-Sissi paraphe en grande pompe avec les deux Français le contrat entérinant la fourniture à l’Egypte de 24 Rafale. Une vente historique, la première pour l’avion de combat tricolore. Un "deal" à 5,2 milliards d’euros qui comprend également la livraison d’une frégate multimission Fremm, fabriquée par la DCNS, et la vente de missiles air-air Mica et de croisière Scalp, produits par MBDA. Chacun des membres de...
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30/12 - L’Ukraine et la Russie annoncent un nouvel échange de centaines de prisonniers
La Russie et l’Ukraine ont annoncé, ce lundi 30 décembre, avoir procédé à un nouvel échange impliquant plus de 300 prisonniers, à la suite d’une médiation des Emirats arabes unis et à la veille du réveillon du Nouvel an.
"Le 30 décembre, à l’issue d’un processus de négociations, 150 militaires russes ont été rapatriés du territoire contrôlé par le régime de Kiev. En échange, 150 prisonniers de guerre de l’armée ukrainienne ont été remis", a indiqué l’armée russe dans un communiqué.
De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré que 189 Ukrainiens avaient été libérés au total, dont des soldats et deux civils, "une très bonne nouvelle". La Russie n’avait, dans son communiqué, fait état que de 150 Ukrainiens échangés.La médiation des Emirats arabes unis
Selon l’armée russe, "les Emirats arabes unis ont assuré une médiation humanitaire pour le retour de captivité des militaires russes", qui "se trouvent actuellement au Bélarus", allié de Moscou et voisin de l’Ukraine.
Les Emirats arabes unis, très actifs dans les discussions sur les échanges de prisonniers entre Kiev et Moscou, servent également de médiateurs pour le retour d’enfants ukrainiens dans leur pays depuis la Russie. La médiatrice russe pour les droits humains, Tatiana Moskalkova, a salué sur Telegram "le courage" des soldats russes libérés, lors d’un bref échange avec eux diffusé dans une vidéo sur sa chaîne Telegram. "Bonne année ! Joyeux Noël !", a-t-elle ajouté, leur souhaitant "tout le meilleur".
La Russie et l’Ukraine ont échangé des centaines de...
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30/12 - Russie - Azerbaïdjan : le crash d’avion qui ravive les tensions entre Moscou et Bakou
La Russie l’a promis : elle identifiera et punira les personnes impliquées dans l’accident mercredi 25 décembre d’un avion de ligne azerbaïdjanais, qui selon Bakou a été touché par des tirs russes. La nouvelle a été annoncée par le parquet azerbaïdjanais lundi 30 décembre. La veille, le président Ilham Aliyev a accusé Moscou d’avoir voulu cacher sa responsabilité dans le crash de l’appareil qui effectuait la liaison Bakou-Grozny, et réclamé des excuses publiques et des compensations. Vladimir Poutine a depuis présenté des excuses et admit que des tirs de défense antiaérienne avaient eu lieu le jour du crash en raison d’une attaque de drones ukrainiens, mais sans reconnaître que l’avion avait été frappé. Cette affaire vient une nouvelle fois assombrir les relations entre les deux nations, aussi dépendantes l’une de l’autre que secouées depuis le début de la décennie par de vives tensions concernant plusieurs dossiers, entre le Haut-Karabakh, le gaz naturel et la guerre en Ukraine.
Selon le procureur général azerbaïdjanais, Kamran Aliev, le chef du Comité d’enquête russe lui a indiqué que des "mesures intensives sont prises pour identifier les coupables et les amener à répondre pénalement de leurs actes". Moscou a également promis de "mener une enquête complète, exhaustive et objective" sur cet accident, en plus des investigations menées au Kazakhstan, où s’est écrasé l’appareil, a précisé le parquet azerbaïdjanais dans un communiqué. Des investigations sont aussi menées sur les lieux de l’accident "avec la...
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30/12 - François Bayrou, un Premier ministre parti pour (ne pas) rester ?
Cruelle politique… A peine nommé Premier ministre, tout juste est-il parvenu à fabriquer – non sans difficulté – son gouvernement, que le temps de François Bayrou est déjà compté. Ce n’est pas tant la faute de ses bourdes à répétition aux premières heures de sa mission (son déplacement polémique à Pau, son idée de revenir sur le non-cumul des mandats ou encore ses mots sur Mayotte "pas en France"), que d’un état de fait politique. La dissolution voulue par Emmanuel Macron et son refus de se soumettre à une cohabitation ne peuvent faire naître que des chimères. Une question, si simple en apparence, se pose à François Bayrou : quel sens donner à sa tâche ?
Le Parti socialiste lui a pourtant offert une voie de passage, mince et glaciale certes, mais une voie de passage tout de même : les roses d'Olivier Faure ont martelé leur refus de participer à un gouvernement, mais se disaient ouvertes à un pacte de non-censure en échanges de garanties (la suspension de la réforme des retraites et la mise en place d'une conférence de financement, les services publics ou encore le pouvoir d'achat). Impossible pour Bayrou car impossible pour le bloc central, dont le Premier ministre a besoin pour tenir tant bien que mal.
Alors pour que tout change, faut-il que rien ne change ? Le voilà capitaine d’un aréopage similaire en tout point à celui de Michel Barnier, dont on peine à percevoir l’objet. Bayrou, en bon centriste, espérait que le dépassement des clivages, en recrutant des personnalités venues de tous bords, serait une...
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30/12 - En Allemagne, Elon Musk accusé d’essayer "d’influencer" les élections législatives
Elon Musk continue de créer des remous en Allemagne. Ce lundi 30 décembre, Berlin a accusé le milliardaire américain d’essayer "d’influencer les élections" législatives allemandes prévues fin février avec ses soutiens répétés au parti d’extrême droite AfD.
"Il est libre d’exprimer son opinion", mais celle-ci équivaut à "une recommandation électorale pour un parti qui est surveillé" par le Renseignement intérieur allemand, "car il est soupçonné d’être d’extrême droite" et a déjà "été reconnu" par la justice comme tel, a souligné Christiane Hoffmann, porte-parole adjointe du gouvernement, lors d’un point presse régulier. Cette qualification en Allemagne pour un mouvement politique peut justifier une surveillance policière en raison de craintes d’atteinte à l’ordre constitutionnel.
Samedi, le quotidien Welt a publié une tribune croisée dans laquelle le patron de X, spaceX et Tesla assure que l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) est "la dernière lueur d’espoir" pour l’Allemagne. Il y estime "clairement fausse" sa classification à l’extrême droite. L’homme le plus riche du monde réaffirmait une position déjà exprimée le 20 décembre dans un tweet qui avait créé le malaise dans le pays en pleine campagne pour les élections.
L’AfD est créditée en moyenne de 19 % des intentions de vote dans les sondages, deuxième derrière l’opposition conservatrice, en tête avec 32 %.Elon Musk comparé à Vladimir Poutine
L’embarras en Allemagne est à la mesure de l’influence grandissante que semble prendre le multimilliardaire sur la future présidence...
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30/12 - Ukraine : la Russie opposée à un éventuel déploiement d’un contingent de la paix européen
Au moment où les Européens et Américains réfléchissent à l’après-conflit, la Russie dit s’opposer à un éventuel déploiement d’un contingent européen en Ukraine en cas de paix avec Moscou. "Nous ne sommes certainement pas satisfaits des propositions formulées au nom des représentants de l’équipe du président élu (américain Donald Trump, ndlr) visant à reporter de 20 ans l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan, ainsi qu’à introduire un contingent de maintien de la paix composé de 'forces britanniques et européennes' en Ukraine", a indiqué Sergueï Lavrov à l’agence d’Etat Tass publié lundi 30 décembre par le ministère.
Depuis plusieurs semaines, les spéculations vont bon train sur d’éventuels futurs pourparlers de paix, après près de trois ans d’un conflit qui a fait des centaines de milliers de morts et de blessés. Parmi les idées explorées par les chancelleries européennes et Washington, celle du déploiement d’un contingent militaire européen en Ukraine, le long de la ligne de front qui s’étend sur quelque 1 000 km. Cette hypothèse, évoquée entre les dirigeants français Emmanuel Macron et polonais Donald Tusk à Varsovie mi-décembre, pourrait impliquer les armées de pays membres de l’Otan, ou encore détenteurs de l’arme nucléaire, comme la France et le Royaume-Uni.
"Il est évidemment prématuré de parler […] de soldats de maintien de la paix", avait de son côté relevé le 16 décembre le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.La crainte d'un accord au détriment de Kiev
Les Européens craignent un désengagement des Etats-Unis dans le conflit en...
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30/12 - Le tandem Bruno Retailleau - Gérald Darmanin, dernier antidote à la fièvre populiste ?
Après Elisabeth Borne contrainte de recourir au 49.3 jusqu’à l’usure, Gabriel Attal stoppé net par une dissolution stupide et Michel Barnier censuré sans état d’âme par le duo Mélenchon/Le Pen au bout de quatre-vingt-dix jours, les Français voient s’installer leur quatrième et dernier gouvernement de l’année 2024 : celui de François Bayrou. Derrière cette valse de Premiers ministres, une mécanique plus sournoise s’installe. Celle d’un pays que les extrêmes s’emploient à rendre ingouvernable jusqu’en 2027. Chaque blocage nourrit leur discours : celui d’un Etat défaillant et incapable de rétablir l’ordre. Alors que ce nouveau gouvernement n’a déjà plus le droit à l’erreur, l’expérience et la personnalité de trois de ses ministres offrent une dernière chance de briser cette dynamique en restaurant l’efficacité démocratique attendue par les Français. Peut-être enfin le remède capable d’enrayer la fièvre populiste qui gagne du terrain à chaque crise.
Sur le plan budgétaire d’abord, on peut encore espérer une reprise en main de notre déficit. En le qualifiant de "mal endémique", Eric Lombard nouveau ministre de l’Economie, s’inscrit dans la continuité de la méthode Barnier : discours de vérité, pragmatisme, dialogue. Ancien directeur général de la Caisse des dépôts, il connaît les chiffres, mais surtout l’urgence de la situation. Notre pays devient au fil des semaines d’inaction de moins en moins crédible auprès de ses partenaires économiques. Le gouvernement et les Français pourront compter sur un homme d’expérience capable...
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30/12 - Donald Trump - Elon Musk : quand les trumpistes se déchirent sur l’immigration
Entre Elon Musk et ses alliés de toujours, il semblerait que le président élu Donald Trump ait choisi son camp, à 20 jours de son investiture à la tête des Etats-Unis. Ce premier déchirement se joue au cœur d’un sujet qui semblait pourtant mettre tout me monde d’accord chez les trumpistes : l’immigration. Et plus spécifiquement la question des visas "H1-B", qui permettent aux entreprises de faire venir des travailleurs étrangers dotés de qualifications spécifiques. De quoi opposer deux blocs de la coalition trumpiste, composée à la fois de soutiens issus de la tech et de figures conservatrices aux positions ardemment anti-immigration.Le H1-B défendu par deux figures influentes du camp Trump
Depuis plusieurs jours, le puissant entrepreneur milliardaire et nouveau ministre délégué à l’Efficacité gouvernementale de Donald Trump, Elon Musk, défend avec une grande virulence l’existence de ce visa permettant d’inviter dans le pays de la main-d’œuvre qualifiée. Car non seulement il est très utilisé par la Silicon Valley - son terrain de jeu préféré - pour faire venir des ingénieurs étrangers. Mais c’est aussi grâce au H1-B qu’Elon Musk lui-même, originaire d’Afrique du Sud, a rejoint le sol américain. Selon l’homme le plus riche du monde, devenu très proche conseiller de Donald Trump, "amener via l’immigration légale le top 0,1 % des talents en ingénierie est essentiel pour que l’Amérique continue de gagner" sur la scène internationale" a-t-il plaidé sur X.
Le milliardaire Vivek Ramaswamy, nommé aux côtés d’Elon Musk à la...
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30/12 - Retraites, RSA, carnet de santé… Ce qui change au 1er janvier 2025
Ce premier jour de l’année 2025 sera marqué par de multiples évolutions, certaines susceptibles d’impacter votre pouvoir d’achat. De la hausse des pensions de retraite à la mise en place du dispositif de partage de la valeur dans les PME, en passant par le lancement d’un nouveau carnet de santé pour les enfants, voici ce qui change au 1er janvier.Les retraites de base revalorisées de 2,2 %
Le sujet avait enflammé le débat politique, jusqu’à la censure : les retraites de base sont revalorisées de 2,2 % ce mercredi, à hauteur de l’inflation comme le prévoit la loi, contre 0,8 % initialement prévu par l’ex-gouvernement Barnier pour faire des économies. Pour une pension de base de 1 200 euros par exemple, cette revalorisation représente une hausse de 26,4 euros mensuels, qui sera visible sur le versement de février.
Une bonne nouvelle pour les retraités, mais pas pour les finances publiques : la seule augmentation de 2024 a coûté 15,6 milliards d’euros à la branche retraite, d’après un rapport sénatorial. La hausse de 2025 (+ 2,2 %) coûtera 6,5 milliards supplémentaires, selon le ministère du budget et des Comptes publics.Les logements les plus énergivores considérés comme indécents
A partir de mercredi, les logements les plus énergivores sont classés indécents et ne peuvent plus être loués, ce qui crispe les propriétaires, inquiets de se voir imposer des travaux de rénovation, malgré un grand flou autour de l’application de cette mesure.
Adoptée en 2021, la loi Climat et résilience prévoit de considérer...
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30/12 - Gestion du Covid-19 : Edouard Philippe et Olivier Véran échappent à une mise en examen
L’enquête portant sur la gestion de l’épidémie de Covid-19 par le gouvernement a été clôturée par la Cour de justice de la République (CJR) sans mise en examen, a indiqué ce lundi 30 décembre à l’AFP le procureur général Rémy Heitz, confirmant une information de Franceinfo.
A l’issue de cette information judiciaire ouverte en juillet 2020 pour mise en danger de la vie d’autrui notamment, l’ex-Premier ministre Edouard Philippe, l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn, ainsi que son successeur Oliver Véran sont placés sous le statut plus favorable de témoin assisté. L’absence de mise en examen ouvre la voie à un probable non-lieu.
"Un avis de fin d’information a été délivré le 28 novembre", a précisé Rémy Heitz, procureur général près la Cour de cassation, qui exerce les fonctions du ministère public près la CJR. "Par ailleurs, aucune personne n’est à ce jour mise en examen", a-t-il ajouté.Une enquête aux enjeux historiques
Les investigations avaient été ouvertes pour mise en danger de la vie d’autrui et abstention volontaire de combattre un sinistre. Elles découlaient de plusieurs plaintes dénonçant, dès le début du confinement en mars 2020 en France, le manque d’équipements de protection pour les soignants et la population ou encore les errements sur la nécessité ou non de porter des masques.
Contactés lundi matin, les avocats des anciens ministres n’ont pas répondu dans l’immédiat à l’AFP. Dans cette enquête aux enjeux historiques, seule Agnès Buzyn a, un temps, été mise en examen pour mise en danger de la vie d’autrui....
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30/12 - Mayotte : "les rumeurs de milliers de morts ne sont pas fondées", selon François Bayrou
François Bayrou est arrivé, ce lundi 30 décembre, à Mayotte à la tête d’une imposante délégation ministérielle avec la promesse d’un plan d’aide à la reconstruction de l’archipel nommé "Mayotte debout" après le passage dévastateur de l’ouragan Chido, qui précédera d’autres mesures à plus long terme.
"Les Mahorais ont souvent le sentiment que ce qu’on leur apporte ce sont des assurances, de belles paroles de solidarité dans les déclarations mais ce qu’ils veulent c’est du réel. […] Après une journée de dialogue, nous annoncerons ce soir un plan qui s’appellera 'Mayotte debout'" qui permettra "d’apporter des réponses rapides", a affirmé le Premier ministre, après la première visite d’une usine de dessalement de l’eau, alors que les habitants attendent de pied ferme des réponses concrètes du gouvernement.
"Et puis après, il y aura une deuxième phase d’ici quelques mois. C’est un plan à long terme. Parce qu’il ne s’agit pas seulement de reconstruire Mayotte comme elle était. Il s’agit de dessiner l’avenir de Mayotte, différent", a-t-il ajouté.Reconstruire en deux ans, "c'est un objectif qu'il faut se fixer"
Les "rumeurs de milliers de morts ne sont pas fondées à l'heure qu'il est" et le bilan des décès se compte plutôt en "quelques dizaines ou quelques centaines", a encore affirmé François Bayrou depuis l'archipel, en appelant à une "très grande prudence" sur ce point. Le préfet de Mayotte avait évoqué au lendemain de la catastrophe la possibilité qu'il y ait "plusieurs centaines" de morts. "Peut-être approcherons-nous le...
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30/12 - "Le côté obscur de la Reine", de Marie Nimier : quand le silence change de camp
Il n’y a pas d’échappatoire. Pour tout écrivain, homme ou femme, arrive le jour où l’on écrit sur sa parentèle, mère, père voire grands-parents. En cette seule rentrée, Frédéric Beigbeder (Un homme seul, Grasset), Jean-Louis Ezine (La Chaise, Gallimard), Jean-Claude Grumberg (Quand la Terre était plate, Seuil), Sabri Louatah (Safari, Flammarion), Vanessa Springora (Patronyme, Grasset) ou encore Blandine Rinkel (La Faille, Stock) cèdent à cette ardente obligation. Tout comme, avec éclat, Marie Nimier. Vingt ans après son brillant prix Médicis, La Reine du silence (Gallimard), consacré à l’auteur du Hussard bleu mort en 1962 à 36 ans au volant de son Aston Martin, "visage marqué par les mots des autres" pour sa fille de 5 ans, la romancière s’attaque avec Le Côté obscur de la Reine (Mercure de France) à sa mère, Nadine, belle blonde, qui prit tant de place dans sa vie. Bien sûr, en racontant Nadine, Marie revient inévitablement sur son père, qu’elle appelle le plus souvent Roger Nimier, pas fait pour le mariage ni la paternité, mais pour "le droit de cuissage, les canulars, le baratin. La chair fraîche. Les figures de style."
Cette mère, donc, avec ses plaintes, ses chantages et son agressivité déguisée en tendresse, contre lesquels Marie n’a jamais réussi à se blinder. A chacune des visites parisiennes de la romancière rue Jean-Mermoz, là où veuve Nadine (séparée de corps lors de la mort du hussard) éleva sans grands moyens ses trois enfants, sa mère déclare les hostilités - alors que dans le quartier, on apprécie...
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30/12 - Jimmy Carter, une journée à la Maison-Blanche racontée dans L’Express : "A 6 heures, le réveil sonne…"
A la fin de la première année du mandat de Jimmy Carter, président des Etats-Unis de 1977 à 1981, Pierre Salinger qui fut porte-parole de la Maison-Blanche et collaborateur de L'Express de 1973 à 1978, livre le récit détaillé d'une journée ordinaire du 39ème président américain. Depuis le Bureau ovale jusqu'à la "Situation Room", aux côtés des hommes du Président, se déroule un agenda millimétré planifié 15 jours à l'avance. Derrière la mécanique bien huilée de l'Administration américaine, Pierre Salinger dépeint Jimmy Carter comme l''"un des hommes les plus acharnés au travail que la Maison-Blanche ait connus".L'Express du 5 décembre 1977
L'Amérique de Carter
C'est maintenant officiel : le président Carter sera en France du 4 au 6 janvier. Qu'est devenu, en une année de présidence, le planteur géorgien élu contre les machines ? Comment travaille-t-il ? Comment les Français le jugent-ils ? Comment l'Amérique se remet-elle du Vietnam et de Watergate ? Comment réagit-elle au problème clef de cette fin de siècle : la crise de l'énergie ? Et comment le roi dollar résiste-t-il au yen ? Voici l'enquête de L'Express.
On va lire ici le récit d'une vraie journée à la Maison-Blanche — celle du 17 novembre 1977. Bien qu'on y parle du voyage de Sadate et de la crise de l'énergie, elle n'a pas été choisie en fonction de son importance politique particulière. Pour un profane, et même pour celui qui, comme moi, a travaillé trois ans à la Maison-Blanche, tout jugement sur l'expérience et la compétence de la nouvelle Administration...
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30/12 - En 2025, l’écart de taux avec l’Allemagne explose : ce scénario inquiétant pour la France
Des enquêtes de conjoncture qui dévissent, une productivité en berne, un taux de chômage qui remonte… Entre le début de 2024, où le gouvernement misait sur un "effet JO" et la période actuelle marquée par un sentiment de perte de contrôle, le contraste est saisissant. Deux éléments ont fait basculer la France vers le pot-au-noir : la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par Emmanuel Macron en juin et le dérapage des finances publiques, sans précédent hors temps de crise. Comment rebondir ? Le moindre vent contraire semble aujourd’hui capable de plonger le pays dans un début de récession. Le coup fatal viendra-t-il des marchés obligataires ? A moins que la guerre commerciale ou la mauvaise météo ne viennent à bout de plusieurs pans de notre économie, déjà exsangue avant même tout effort budgétaire. L’Express passe en revue les principaux risques auxquels le nouveau tandem de ministres Eric Lombard (Economie) et Amélie de Montchalin (Budget) est confronté.
Et si le gouvernement Bayrou tombait à son tour ? Et si le déficit de 2024 s’avérait, une nouvelle fois, sous-estimé, du fait d’un dérapage des dépenses de Sécurité sociale ? Et si les agences abaissaient encore la note de crédit de la France ? La patience des investisseurs a des limites. Certes, le spread, cet écart entre les taux à dix ans auxquels la France et l’Allemagne empruntent, et qui trahit une moindre confiance accordée au prêteur tricolore, semble stabilisé. Malgré les palabres parlementaires déconnectées des réalités de l’économie, la censure...
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30/12 - La méthode gagnante d’Eric Lombard, le nouveau patron de Bercy : "Pour réussir, il lui faudra…"
"Il coche toutes les cases". Qu’ils soient élus, économistes, anciens collaborateurs, grands patrons ou proches, tous ou presque ont étonnement prononcé la même phrase au moment où nous leur demandions de commenter la nomination récente d’Eric Lombard à la tête d’un grand Bercy. Après sept années passées à diriger la Caisse des dépôts - un record de longévité depuis le mandat de Robert Lion dans les années quatre-vingt -, cet ancien banquier vient d’être propulsé ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Une consécration pour ce spécialiste de la finance se revendiquant de gauche et se définissant comme un éternel rocardien. L’été dernier, son nom avait un temps circulé pour Matignon.
Son nouveau poste à la fois convoité et redouté au vu de la situation actuelle, Eric Lombard le doit beaucoup à son mandat teinté de succès à la direction générale de l’institution financière bicentenaire. Lorsque Emmanuel Macron le désigne en 2017 pour prendre la suite de Pierre-René Lemas, il a pourtant tout à prouver. Son profil détonne et une tradition se brise : contrairement à ses prédécesseurs, le nouveau patron du bras armé de l’Etat n’est pas passé par l’ENA. Mais Eric Lombard a d’autres arguments à faire valoir. "Il a un parcours équilibré, entre une carrière professionnelle brillante dans l’entreprise centrée sur la finance et un intérêt constant porté à la chose publique, notamment sur le plan social et environnemental", brosse Bernard Spitz, son ami de lycée et ancien président de la...
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29/12 - L’ancien président américain Jimmy Carter est mort à l’âge de 100 ans
Le 39e président des Etats-Unis s'en est allé. Jimmy Carter est décédé dimanche à l'âge de 100 ans chez lui en Géorgie, a annoncé sa fondation. Retiré de toute vie publique, le démocrate, qui n'a fait qu'un mandat (1977-1981), bénéficiait de soins de fin de vie à domicile depuis février 2023. Sa dernière apparition fut pour assister aux obsèques de son épouse Rosalynn en novembre 2023. Il était le plus vieux président américain encore en vie.
Selon son petit-fils cité par l'Atlanta Journal-Constitution, Jimmy Carter avait confié à sa famille qu'il lui était plus important de rester en vie pour pouvoir voter à la présidentielle 2024 que de franchir le cap de ses 100 ans. Il aura finalement atteint ces deux échéances.
Le Prix Nobel de la paix occupait une place à part dans le paysage politique américain, à jamais ternie par la crise des otages en Iran sur laquelle s'est achevé son unique mandat. Ce baptiste fervent au parcours atypique -- d'officier de marine aux affaires, de propriétaire d'une exploitation familiale d'arachides à la présidence - a pris ses fonctions en 1977 dans une Amérique encore marquée par le scandale du Watergate qui avait poussé le président Nixon à la démission.
"Je suis un homme du Sud et un Américain", affirme ce quasi-inconnu sur la scène politique nationale lorsqu'il se lance dans la primaire démocrate pour la présidentielle de 1976. Son arrivée au pouvoir est chargée de promesses pour le camp démocrate qui contrôle le Congrès et la Maison Blanche pour la première fois depuis 1968.
Les...
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29/12 - "Les Français, vous êtes d’éternels insatisfaits…" : le regard surprenant d’un éminent économiste espagnol
Qui suis-je ? Il y a à peine quelques années, ma santé financière était en piteux état. Considéré par beaucoup comme l’un des cancres de la zone euro, je me lassais de voir mes voisins du Nord me regarder de haut. Mais cela, c’était avant. Désormais on me présente comme la plus belle remontada de ces dix dernières années après celle du FC Barcelone face au PSG en 2017. The Economist vient de me mettre à l'honneur, me citant comme un modèle pour le reste de l’Europe. Je suis, je suis, je suis… L’Espagne.
S’appuyant sur divers indicateurs, tels que la croissance du PIB, l’inflation ou encore la politique budgétaire, le très sérieux magazine britannique estime dans un article intitulé "Ce que l’Espagne peut enseigner au reste de l’Europe" que notre voisin ibérique "est en passe de devenir la meilleure économie des pays riches en 2024". La croissance espagnole devrait atteindre 3 % en 2024, largement au-dessus de la moyenne de l'Union européenne (0,9 %). Des bons résultats qui ne tombent pas du ciel, en partie dus aux exportations de services non touristiques (télécommunications, services informatiques, etc). "L’une des leçons à tirer est qu’il faut se concentrer sur les services et ne pas fétichiser l’industrie manufacturière", souligne The Economist. Le magazine voit dans l’exemple espagnol la preuve que les réformes structurelles sont payantes sur la durée. Mais de quelles réformes parle-t-on ? Ces recettes pourraient-elles être importées en France, en pleine impasse budgétaire ? Avec quelques ombres au tableau -...
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29/12 - François Bayrou à Mayotte lundi : quel est le programme du Premier ministre ?
Après Emmanuel Macron, François Bayrou se rendra à son tour à Mayotte. Le Premier ministre arrivera tôt ce lundi 30 décembre sur l’archipel dévasté par le cyclone Chido, a appris l’AFP auprès de Matignon. Le chef du gouvernement sera accompagné des ministres d’État Elisabeth Borne (Education nationale) et Manuel Valls (Outre-mer) et des ministres Valérie Létard (Logement), Yannick Neuder (Santé) et Thani Mohamed Soilihi (Francophonie et Partenariats internationaux).
La journée débutera à 07h15 locales (05h15 heure de Paris) par la visite de l’usine de dessalement de Petite Terre, suivie de celle du collège de Kaweni 2 à Mamoudzou et de l’hôpital de campagne installé après le cyclone. Plusieurs rencontres sont prévues avec les acteurs économiques, les forces de sécurité et les élus locaux, ainsi qu’une cérémonie d’hommage au capitaine de gendarmerie Florian Monnier décédé en intervention après le passage du cyclone.
A l’issue de cette journée, François Bayrou s’exprimera au Conseil départemental avant de se rendre en soirée sur l’île de La Réunion, importante base logistique pour l’aide à Mayotte, située à 1 435 kilomètres, où il poursuivra sa visite mardi matin avant de regagner la métropole."Solutions concrètes"
François Bayrou se rend à Mayotte "avec la volonté d’apporter des solutions concrètes aux populations sur place sur les questions d’éducation, de santé, d’habitat", explique son entourage. Et "avec son expérience d’élu local, qui sait apporter des réponses concrètes, et rapides surtout, pour répondre aux besoins des...
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29/12 - Dassault, la révolution silencieuse : les secrets d’une guerre de succession
Les maisons hantées existent. Le 9, rond-point des Champs-Elysées, saint des saints de l’empire Dassault, est peuplé d’ombres. Il faut franchir les hautes grilles, grimper une volée de marches et pénétrer dans le salon d’entrée pour rencontrer les maîtres des lieux. Au mur, sous l’un des derniers exemplaires de l’hélice "Eclair", première invention de Marcel Dassault en 1916, les photos alignées du fondateur du groupe, de ses fils, Claude et Serge, et de l’un de ses petits-fils, Olivier, disparu dans un accident d’hélicoptère en 2021. Cet hôtel particulier, folie du duc de Morny, demi-frère de Napoléon III, qui le fit construire pour satisfaire les désirs de sa maîtresse la comtesse Le Hon, est bien plus qu’une simple adresse. C’est un livre d’histoire.
L’histoire d’abord d’une famille, les Bloch, devenue Dassault au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et dont les tragédies, les déchirements, les haines, les victoires sont indissociables du récit national de ces cent dernières années. L’histoire également d’un groupe, l’un des plus beaux fleurons du capitalisme français, à la croisée singulière de la défense avec Dassault Aviation, ses Mirage et autres Rafale, de la haute technologie avec Dassault Systèmes, champion mondial du logiciel, des médias avec Le Figaro et du monde de l’art avec Artcurial, devenue l’une des plus belles maisons de vente de la planète.
Combien de contrats secrets ont été signés dans les bureaux discrets aux murs coquille d’œuf de ce petit palais ? Ici, le luxe est fané. Pas de toiles de...
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29/12 - Gérald Darmanin assure qu’avec "quelques millions de plus" pour la Justice, il "fera des miracles"
A peine nommé ministre de la Justice, Gérald Darmanin multiplie les déplacements, les propositions et les interventions médiatiques cette période de vacances de Noël. Après un déplacement mercredi en Picardie, une interview jeudi au 20H de TF1 et une autre auprès du Parisien samedi, le garde des Sceaux s’est rendu ce dimanche 29 décembre au tribunal judiciaire de Paris pour rencontrer magistrats, greffiers et avocats de permanence.
Le nouveau ministre de la Justice s’est notamment dit favorable à un isolement renforcé en détention "des 100 plus grands narcotrafiquants" et à la construction de nouvelles prisons pour l’exécution des peines de "quelques mois, semaines, voire jours", dans un entretien publié samedi soir sur le site du Parisien. "L’isolement beaucoup plus important de la dizaine, de la centaine de chefs de réseau est à mettre à l’ordre du jour. Il n’y a pas forcément besoin de texte pour ça", a indiqué Gérald Darmanin ce dimanche.
L’objectif de cette mesure ? "Arrêter de continuer le trafic de drogue depuis la prison et de menacer du personnel." "Personne ne comprend en France que l’on puisse, depuis la prison, commander un point de deal, pouvoir récupérer de l’argent et en faire sa distribution, commander des assassinats, etc." a poursuivi Gérald Darmanin. Le ministre a également fait part de sa volonté de solutions technologiques comme le "brouillage" du réseau téléphonique qui pourrait être effectué dans les cellules des têtes de réseau."Nous avons un réveil à faire collectivement"
Le...
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29/12 - Joe Biden regrette d’avoir retiré sa candidature et pense qu’il aurait pu battre Donald Trump
21 juillet 2024. La campagne présidentielle avortée de Joe Biden s’achève de manière quelque peu piteuse. Un mois plus tôt, le 27 juin 2024, le président octogénaire a complètement perdu pied face à Donald Trump pendant un débat télévisé. Mais Joe Biden, persuadé de ses chances de victoire malgré des sondages peu engageants et une diminution des dons, s’est accroché pendant plusieurs semaines, sous les yeux incrédules du monde et du Parti démocrate, avant de retirer sa candidature en faveur de Kamala Harris.
Plusieurs mois après sa campagne ratée, Joe Biden regrette pourtant de s’être retiré de la course à la Maison-Blanche et pense même qu’il aurait pu battre Donald Trump, selon des conseillers qui se sont confiés à The Washington Post. Le célèbre quotidien américain a ainsi interrogé une vingtaine de proches de Joe Biden pour une longue enquête.
"Joe Biden et certains de ses collaborateurs pensent toujours qu’il aurait dû rester dans la course, malgré ses résultats difficiles lors du débat et les faibles sondages qui ont incité les démocrates à faire pression sur lui pour qu’il abandonne", indique The Washington Post. "Joe Biden et ses collaborateurs ont déclaré à des gens ces derniers jours qu’il aurait pu battre Donald Trump, selon des personnes au courant de leurs commentaires, qui ont parlé sous couvert d’anonymat pour décrire des conversations privées", ajoute le journal américain. Joe Biden avait déjà déclaré le 24 septembre à The View sur ABC qu’il était "en paix" après s’être retiré de l’élection de 2024,...
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29/12 - Crash de l’avion azerbaïdjanais : le président accuse la Russie d’avoir voulu "étouffer l’affaire"
Le président azerbaïdjanais a accusé dimanche 29 décembre la Russie d’avoir voulu cacher que l’avion de la compagnie nationale qui s’est écrasé mercredi au Kazakhstan avait essuyé des tirs provenant du territoire russe, et réclamé des excuses publiques de la part de Moscou. Ilham Aliev a affirmé que l’appareil avait été visé par "des tirs" en provenance du territoire russe, alors que la piste d’un missile antiaérien russe semble se confirmer.
"Les faits sont que l’avion civil azerbaïdjanais a été endommagé de l’extérieur au-dessus du territoire russe […] la queue de l’avion a été gravement endommagée par des tirs provenant du sol", a déclaré Ilham Aliev dans une interview télévisée, reprise par l’agence de presse Azertag. Il a également indiqué que l’avion avait été rendu "incontrôlable" par des moyens militaires de brouillage électronique."Etouffer l'affaire"
Le président de l'Azerbaïdjan, dont le pays entretient de bonnes relations avec la Russie, a regretté qu'autorités et médias russes ont avancé diverses versions, telles qu'une nuée d'oiseaux ou l'explosion d'un ballon de gaz à bord. Ilham Aliev a estimé que ces diverses versions des faits avancées par la Russie après le crash "montrent clairement que la partie russe voulait étouffer l’affaire". La Russie doit donc s'excuser, admettre sa responsabilité, punir les coupables et payer des compensations à l'Azerbaïdjan et aux victimes du crash, a encore indiqué Ilham Aliev. "La première a été entendue samedi (NDLR : avec les excuses de Vladimir Poutine). J'espère que les...
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29/12 - Santé : cancer, Alzheimer, VIH, diabète... Ces dix bonnes nouvelles à retenir de 2024
La légendaire faculté des Français à toujours voir le verre à moitié vide est bien connue. Cette année, l’actualité pour le moins mouvementée, tant sur le plan politique, économique et géopolitique, n’aura pas incité à l'optimisme. Pourtant, 2024 a aussi apporté de nombreuses bonnes nouvelles, notamment du côté de la science et de la technologie. Et en particulier dans le domaine médical. Des diagnostics plus précis pour Alzheimer, l’endométriose ou la dépression, l'espoir de vaincre le diabète de type 1 ou la myopathie de Duchenne, de nouveaux traitements préventifs contre la bronchiolite et même le VIH… Ensemble, ces découvertes dessinent un futur mieux armé pour vaincre les maladies. Autant de raison de se réjouir pour les années à venir et commencer l’année 2025 d’un bon pied.Alzheimer, endométriose, dépression : vers de nouveaux tests de diagnostic
La crise sanitaire l’a rappelé : sans outil de diagnostic adéquat, difficile de vaincre la maladie. Qu’aurions nous fait sans les fameux tests PCR, capables en quelques instants de débusquer un Covid-19 asymptomatique ? A ce sujet, l’année 2024 a été riche en promesses. Depuis avril 2024, un test reposant sur des analyses sanguines est disponible en France pour aider à différencier la dépression de la bipolarité. Les deux maladies provoquent des phases dépressives, difficiles à distinguer. D’autres études sont nécessaires pour s’assurer de l’intérêt de ces outils par rapport à un diagnostic classique. Mais les résultats annoncés par l’entreprise sont encourageants....
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29/12 - Mettre en gage une œuvre d’art pour garantir un prêt ? C’est possible au Crédit municipal de Paris
Tout le monde connaît "ma tante". Le Crédit municipal de Paris doit ce surnom au prince de Joinville, fils du roi Louis-Philippe, qui, pour honorer une dette de jeu, y donna en gage sa montre en or et prétendit, en réponse à sa mère qui s’inquiétait de ne pas la voir sur lui, qu’elle se trouvait chez sa tante. Aujourd’hui encore, cette institution prête sur gage de l’argent à des personnes en manque temporaire de liquidités. Sur le même principe, elle peut avancer des sommes allant de 20 000 à 6 millions d’euros à des collectionneurs d’art en quête d’argent frais.
Ce service est proposé par CC Art - pour Centre de conservation -, un département du Crédit municipal. Son directeur, Nicolas Chwat, insiste sur la simplicité de la démarche et la rapidité de déblocage des fonds. Pour entamer une telle opération, il vous suffit de contacter le Crédit municipal et un chargé de clientèle suivra votre dossier de bout en bout. L’œuvre d’art proposée en garantie du prêt sera expertisée et de nombreuses informations vous seront demandées : origine de l’objet, facture d’achat, restaurations effectuées, déclarations de revenus pour vérifier vos capacités de remboursement… Une fois la valeur du bien fixée, en fonction des prix du marché, un prêt in fine pourra vous être consenti à hauteur de 66 % de cette valeur.Une réponse rapide
A la différence d’un prêt bancaire classique, vous n’attendrez pas des semaines avant d’obtenir une réponse. Ces démarches ne prennent en moyenne que quelques jours. Le prêt, d’une durée de dix-huit mois en...
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29/12 - Budget : le ministre de l’Economie Eric Lombard favorable à des hausses d’impôts "très limitées"
Le nouveau gouvernement travaille sur le budget 2025. Le projet de loi de finances préparé par le gouvernement Barnier a été laissé en souffrance durant la navette parlementaire par la motion de censure du 4 décembre. Dans une interview à La Tribune Dimanche, Eric Lombard, le nouveau ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, estime "qu’il peut y avoir des discussions sur des hausses d’impôts, qui devront être très limitées".
Le déficit serait quant à lui inscrit dans le texte à "un peu au-dessus de 5 %" du PIB, "de façon à protéger la croissance". Avant des concessions aux oppositions qui ne lui ont pas évité la censure, l’ex-Premier ministre Michel Barnier affichait l’intention de ramener le déficit public à 5 % du PIB l’an prochain.Eric Lombard espère des "compromis" avec les partis
Eric Lombard évacue au passage les inquiétudes sur une possible hausse du nombre de personnes assujetties à l’impôt sur le revenu en 2025, car la "loi spéciale" qui entrera en vigueur au 1er janvier prochain pour assurer le strict fonctionnement de l’Etat ne permet pas de pratiquer la traditionnelle indexation du barème de cet impôt sur l’inflation. "Nous aurons un budget qui comportera une indexation du barème. Les Français qui ne paient pas d’impôts sur le revenu aujourd’hui n’en paieront pas demain", assure le ministre, qui était jusqu’à peu directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).
Le ministre de l’Economie et des Finances annonce en outre vouloir inviter tous...
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29/12 - Géorgie : le nouveau président Mikheïl Kavelachvili prête serment en pleine crise politique
C’est un nouvel épisode d’une crise politique qui dure depuis deux mois. Le nouveau président de la Géorgie, Mikheïl Kavelachvili, loyal au parti au pouvoir, a prêté serment ce dimanche 29 décembre pour succéder à la cheffe de l’Etat sortante et partisane de l’opposition pro-européenne, Salomé Zourabichvili. Mikheïl Kavelachvili, un ancien footballeur connu pour ses prises de position ultraconservatrices et anti-occidentales, a été investi lors d’une courte cérémonie au Parlement.
Au moins 2 000 personnes se sont rassemblées ce dimanche matin devant le palais présidentiel en Géorgie pour dénoncer son investiture. Celle-ci s’est tenue, pour la première fois dans l’Histoire de la Géorgie, à huis clos au Parlement, par crainte des protestations de l’opposition pro-européenne.
Quelques minutes plutôt, Salomé Zourabichvili avait annoncé qu’elle quittait le palais présidentiel mais se considérait toujours comme la "seule présidente légitime" du pays, promettant de continuer de lutter contre le parti Rêve géorgien au pouvoir, après des semaines de manifestations d’opposants pro-européens. "Je vais quitter le palais présidentiel pour me tenir à vos côtés, portant avec moi la légitimité, le drapeau et votre confiance", a-t-elle déclaré devant le palais présidentiel face à une foule de partisans."Pureté des valeurs traditionnelles des Géorgiens"
Agé de 53 ans, Mikheïl Kavelachvili a été désigné président le 14 décembre par un collège électoral contrôlé par le Rêve géorgien. Avant de rejoindre cette formation politique, il avait eu...
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29/12 - Corée du Sud : 179 morts dans la pire catastrophe aérienne du pays
Un avion de la compagnie Jeju Air avec 181 personnes à bord s’est écrasé et a pris feu dimanche 29 décembre à son atterrissage à Muan, en Corée du Sud, vraisemblablement à la suite d’une collision avec des oiseaux, un accident qui a fait 179 morts, selon le dernier bilan définitif des secouristes. Seuls deux membres d’équipage en vie ont été extraits de la carcasse en feu peu après le crash.
Selon les autorités, l’accident du vol JJA-2216 qui reliait Bangkok à Muan (sud-ouest), l’un des plus meurtriers de l’histoire de Corée du Sud, s’est produit dimanche à 09H03 (00H03 GMT). L’avion transportait 175 passagers, dont deux de nationalité thaïlandaise, et six membres d’équipage.
"La cause de l’accident est présumée être une collision avec des oiseaux combinée à des conditions météorologiques défavorables. Cependant, la cause exacte sera annoncée à l’issue d’une enquête", a déclaré lors d’un point de presse Lee Jeong-hyun, chef de la caserne de pompiers de Muan, ville située à environ 290 kilomètres au sud de Séoul.
Une vidéo diffusée par la chaîne locale MBC montre l’appareil - un Boeing 737-8AS entré en service en 2009, selon le site spécialisé Flightradar - en train d’atterrir avec de la fumée s’échappant des moteurs. L’avion heurte un mur en bout de piste et est immédiatement englouti par les flammes.
"Les passagers ont été éjectés de l’avion lors de la collision avec une barrière, ce qui leur a laissé peu de chances de survivre", a déclaré un responsable local des pompiers lors d’une réunion avec les familles des victimes....
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29/12 - "Une nouvelle ère" : comment le réchauffement climatique a amplifié les désastres naturels en 2024
Du petit archipel fragile de Mayotte jusqu'à la puissante Arabie saoudite, des mégalopoles européennes prospères aux bidonvilles surpeuplés d'Afrique, aucune région n'a été épargnée en 2024 par des catastrophes naturelles quasi toutes aggravées par le réchauffement climatique. 2024, l'année la plus chaude jamais enregistrée, a connu des records de températures, aussi bien dans l'air qu'à la surface des mers, et cette chaleur a fourni un carburant pour renforcer les cyclones, les vagues de chaleur et d'autres phénomènes météorologiques extrêmes à travers le monde.
Selon le réseau de scientifiques World Weather Attribution (WWA), référence dans l'analyse de l'influence du réchauffement climatique sur les désastres naturels, presque toutes les grandes catastrophes étudiées ces 12 derniers mois ont été exacerbées par les conséquences des émissions de gaz à effet de serre de l'humanité. "Les impacts du réchauffement causé par les énergies fossiles n'ont jamais été aussi clairs ni aussi dévastateurs qu'en 2024. Nous vivons dans une nouvelle ère dangereuse", a déclaré la climatologue Friederike Otto, responsable du WWA.Canicule
Le danger mortel des canicules a eu un écho retentissant en juin, lorsque plus de 1300 pèlerins musulmans sont morts lors du hajj, le pèlerinage de La Mecque, en Arabie saoudite. Les températures avaient atteint 51,8°C. Aucun continent n'a été épargné par la chaleur extrême, dont le surnom de "tueur silencieux" a été illustré par les victimes recensées en Thaïlande, en Inde ou aux États-Unis.
Au...
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29/12 - Economie russe, la bombe à retardement : le vrai visage d’un pays sinistré
La scène est digne d’un film catastrophe. Saint-Pétersbourg, nuit du 26 novembre 2024 : une épaisse brume blanche sort de terre. Il est trois heures du matin quand le district de Krasnoïe Selo disparaît dans un nuage de vapeur. Une canalisation de chauffage urbain vient d’imploser, des kilolitres d’eau bouillante submergent la chaussée. Bilan : trois personnes hospitalisées pour brûlures, des dizaines de foyers plongés dans le froid. Incroyable, mais on ne peut plus banal en Russie. En janvier, une dizaine de passants étaient ébouillantés dans les mêmes circonstances à Nijni-Novgorod. Quelques jours plus tard, la troisième plus grande ville du pays, Novossibirsk (Sibérie), déclarait l’état d’urgence après une série d’explosions sur ses canalisations datant de l’ère soviétique. "Malheureusement, concernant la panne du système de chauffage… les choses empirent", bredouille sur Telegram le gouverneur de la région, où le thermomètre descend régulièrement sous les - 30 °C.
Tel est le vrai visage de la "Russie moderne" de Vladimir Poutine, l’envers du décor d’une économie chauffée à blanc par la guerre, au détriment de tout le reste. Négligées depuis des années, les dépenses publiques consacrées à la construction de routes et de ponts, à la remise en état des services publics et des infrastructures, dégringolent depuis que le Kremlin a lancé sa guerre totale contre l’Ukraine. Les Russes en paient le prix fort : l’année dernière, plus de 3 millions de personnes ont subi des coupures d’eau, d’électricité et de chauffage en...
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29/12 - Olivier Todd dans L’Express en 1979 : les femmes au cœur de la "contre-évolution" iranienne
Au printemps 1979, alors que l’ayatollah Khomeiny s’installe à la tête de la République islamique, Olivier Todd dénonce la dégradation de la condition des femmes qui est "incontestablement un indicateur du caractère progressiste ou rétrograde d’une société" et avertit : "L’évolution de la situation en Iran incarne une des plus désagréables découvertes du XXe siècle : tout renversement d’un régime autocratique féodal, ou colonial, ne porte pas automatiquement en soi le progrès politique, économique et social."La contre-évolution, par Olivier Todd, en 1979
Dans l’affaire de ces droits des femmes, symbolisée, catalysée par le port du tchador, l’ayatollah Khomeiny louvoie. De fait, il a biaisé pendant trente ans sur toutes les questions concernant les droits civiques.
Un matin, il annonce la création d’un ministère du Contrôle du comportement religieux. Voilà une intéressante contribution à la science politique et enceinte d’un riche avenir, comme l’invention ailleurs, de ministères de l’Information ou de la Culture. Le soir même, le saint homme rend hommage au rôle des femmes dans la révolution. Il proclame que la tenue islamique est non pas un ordre, mais un devoir religieux. II demande aussi, un peu tard, un "châtiment exemplaire" pour ceux qui auront attaqué des femmes non voilées. En ce moment, à Téhéran, il y a plus de femmes insultées ou poignardées que d’insulteurs simplement blâmés par des tribunaux islamiques.
Un double pouvoir conflictuel est installé en Iran. D’un côté, celui de Mehdi Bazargan, poussé ou...
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29/12 - Municipales 2026 : en Seine-Saint-Denis, les ambitions de LFI menacent l’ex-bastion communiste
Samedi 14 décembre, jour de conférence nationale au 2, place du Colonel-Fabien. Tout un programme. Les 500 délégués nationaux échangent et débattent des obstacles empêchant le Parti communiste français de devenir une force majoritaire dans le pays. Les prochaines échéances sont dans le viseur, dont les municipales de 2026, pour lesquelles les communistes ont accouché d’une stratégie somme toute consensuelle, et fidèle à ses traditions. "Nous restons sur la même ligne : renforcer les majorités de gauche, réussir de nouvelles conquêtes face au danger de l'extrême droite et des droites, faire élire le plus grand nombre de communistes dans ce cadre dans tout le pays", explique Christian Picquet, tête pensante du PCF. Car les communistes, dont le nombre de bastions municipaux s’amenuise au fil des scrutins, jouent gros. Notamment en Seine-Saint-Denis, fief emblématique de la ceinture rouge francilienne, où la menace insoumise pointe le bout de son nez."Plus de pertes que de gains" à partir des années 1980
Retour en arrière. Seine-Saint-Denis, territoire monolithique. Nous sommes en 1977, apogée du communisme municipal, et le PCF, qui compte près de 20000 adhérents, dirige 27 mairies. Le "93", numéro accordé au département à sa création, continue de susciter la fierté de ses élus communistes, en écho à l’année révolutionnaire de 1793. Education populaire, politiques actives dans le domaine de la culture… la banlieue rouge n’est pas qu’une chanson de Renaud, elle est - parfois un brin mythifiée - une réalité...
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29/12 - Les Etats-Unis contre la Chine : qui remportera le match des robots humanoïdes ?
C’est une correction qui résume l’importance des enjeux. Il y a quelques mois encore, Goldman Sachs estimait que le marché des robots humanoïdes pèserait 6 milliards de dollars dans une décennie. Il le chiffre désormais à 38 milliards d’ici à 2035. La lutte pour dominer ce qui se dessine comme une filière industrielle majeure fait rage entre les Etats-Unis et la Chine. Même si la commercialisation auprès du grand public en tant qu’assistant domestique est mise en avant par les fabricants, la robotique humanoïde sera d’abord une réponse à la pénurie généralisée de main-d’œuvre dans l’industrie manufacturière, et notamment dans l’automobile.
Les robots industriels sont déjà largement déployés dans les usines. Mais ces machines imposantes ne sont pas mobiles et prennent un certain temps à être reconfigurées sur de nouvelles tâches. En parallèle, les constructeurs automobiles subissent une accélération du rythme de sortie de véhicules toujours plus personnalisés, dont la partie électronique - et donc les tâches de précision - s’enrichit. La reconfiguration rapide des chaînes de production devient essentielle. C’est là où interviennent des robots humanoïdes polyvalents, auto-apprenants, mobiles et capables de coopérer entre eux ou avec des humains.
Les usines automobiles sont également d’excellents environnements de test. Les tâches telles que la manutention, le tri, le soudage ou l’assemblage sont des activités parfaites pour aider les robots à accumuler des données d’entraînement. C’est la stratégie de Tesla et de son...
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28/12 - Bande de Gaza : que sait-on de l’opération israélienne à l’hôpital Kamal Adwan ?
L’armée israélienne a annoncé samedi 28 décembre la fin de son opération contre un "centre de commandement du Hamas" dans un hôpital du nord de la bande de Gaza, dont elle a confirmé avoir arrêté le directeur afin de l’interroger. "L’armée et les services du renseignement ont terminé une opération ciblée contre un centre de commandement du Hamas dans l’hôpital Kamal Adwan. Les forces ont arrêté plus de 240 terroristes dans les environs", a-t-elle indiqué dans un communiqué, confirmant que le directeur de l’établissement, "suspecté d’être un terroriste du Hamas", avait été arrêté pour être interrogé.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que l’hôpital, le dernier grand établissement de santé du nord de Gaza, mis hors service par un raid israélien la veille, était "désormais vide". "Hier soir, les 15 patients critiques qui restaient, 50 soignants et 20 agents de santé ont été transférés à l’hôpital indonésien, qui manque des équipements et des fournitures nécessaires pour prodiguer des soins adéquats", a indiqué l’OMS, ajoutant être "consternée" par le raid."Démantèlement systématique du système de santé"
"Le déplacement et le traitement de ces patients dans un état critique dans de telles conditions présentent de graves risques pour leur survie", a ajouté l’OMS, ajoutant qu'"une mission urgente de l’OMS à l’hôpital indonésien est prévue demain (dimanche) pour déplacer en toute sécurité les patients vers le sud de Gaza". L’OMS relaie par ailleurs des accusations selon lesquelles "plusieurs personnes auraient été...
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28/12 - Pourquoi la facture d’électricité des ménages va baisser de 14 % au 1er février 2025
Le bouclier tarifaire sur l’électricité prendra fin au 1er février 2025… Mais sans la hausse de taxe envisagée. Une bonne nouvelle et une aubaine pour les ménages qui bénéficieront d’une baisse de 14 % de leur facture. Selon un arrêté publié ce samedi, la taxe sur l’électricité (accise) remontera mécaniquement au 1er février prochain à son niveau d’avant-crise, relevé de l’inflation, soit 33,70 euros par mégawattheure pour les particuliers contre 22 euros actuellement.
L’arrêté publié ce samedi "porte sur la fin du bouclier tarifaire qui avait été mis en place à la suite des fortes augmentations liées aux tensions sur le marché de l’électricité en 2022 et 2023", a expliqué l’entourage du ministre chargé de l’Industrie et de l’Energie, Marc Ferracci, joint par l’AFP. "Les augmentations de taxes prévues dans le projet de loi de finances initiale n’entrent pas en vigueur" et "la baisse des prix de l’électricité devrait être, comme l’a annoncé le Premier ministre (à l’époque Michel Barnier) le 28 novembre dernier, de 14 % en 2025", a ajouté cette source.
L’arrêté entérine donc l’absence de hausse supplémentaire voulue par Michel Barnier pour apurer les comptes publics, une mesure phare de son projet de loi de finances qui est tombé avec le vote de la motion de censure. La hausse envisagée aurait permis de rapporter jusqu’à 3,4 milliards d’euros dans les caisses de l’Etat, mais aurait eu pour conséquence de limiter à 9 % la baisse de la facture des ménages.La "fierté" du RN
Cette mesure emblématique avait été contestée avec force au...
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28/12 - Ce que la science peut nous apprendre du "sexting", une pratique en plein essor chez les Français
Des swipes, des dates et des sextos, la sexualité des Français se prolonge et se réinvente aussi dans l’espace numérique. Et les chercheurs s’intéressent de près à cette évolution des comportements sexuels, comme le montre une enquête de l’Inserm publiée le 13 novembre 2024. Menée sur une période de cinq ans, elle porte sur un échantillon de 31 518 individus représentatifs de la population âgée de 15 à 89 ans vivant en France. Cette enquête très complète - la sexualité des Français n’avait pas été à ce point explorée par les chercheurs depuis 2006 - offre une cartographie de la sexualité des Français. Elle comprend donc les comportements sexuels dans les espaces numériques, dont les applications de rencontre, mais également une pratique qui prend de plus en plus d’ampleur au sein de la population : le sexting.Des chiffres inédits sur la prévalence du sexting
Le sexting est la contraction de sexe et texting. Il désigne "l’envoi, la réception ou la transmission de messages sexuellement explicites ou d’images numériques nues, partiellement nues ou sexuellement suggestives de soi-même ou d’autres personnes par l’intermédiaire d’un téléphone portable, d’un courrier électronique, d’Internet ou d’un réseau social". Le sexto peut prendre la forme de messages textuels mais aussi des images et des vidéos.
La littérature scientifique met en évidence deux formes de sexting. D’une part, l’échange consenti entre deux partenaires de contenus médiatiques à caractère sexuel. Il s’agit simplement de la prolongation dans le monde numérique...
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28/12 - Grippe aviaire : le virus aurait muté dans l’organisme d’un patient américain
Les inquiétudes liées à la grippe aviaire se renforcent. Le premier cas humain grave de grippe aviaire aux Etats-Unis est porteur d’un virus qui aurait muté à l’intérieur de son organisme pour s’adapter aux voies respiratoires humaines, ont annoncé jeudi 26 décembre les autorités sanitaires américaines. Les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) avaient annoncé le 18 décembre qu’un patient âgé et souffrant d’autres pathologies était hospitalisé en Louisiane dans "un état critique" après avoir été contaminé par le virus H5N1.
Selon des séquençages rendus publics jeudi, une petite partie du virus H5N1 retrouvé dans la gorge de ce patient présente des modifications génétiques qui pourraient le rendre davantage adapté aux voies respiratoires supérieures humaines (du nez au larynx). Elles ont "probablement été générées lors de la réplication du virus chez le patient", ont indiqué les CDC.
Les CDC ont précisé qu’aucune transmission de ce virus ayant muté n’a été identifiée. Ces modifications n’ont pas été observées chez des oiseaux contaminés, y compris chez ceux avec lesquels le patient aurait été en contact dans une basse-cour."Ces mutations sont inquiétantes, mais…"
Des experts sollicités par l’AFP ont déclaré qu’il était trop tôt pour déterminer si ces changements pouvaient permettre au virus de se propager plus facilement, ou de provoquer davantage de cas graves chez des humains. La mutation en cause constitue "une étape nécessaire pour qu’un virus devienne plus contagieux", a expliqué Angela...
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28/12 - Crash de l’avion azerbaïdjanais : Poutine admet que la défense russe était en action à ce moment
Le président russe Vladimir Poutine a admis samedi 28 décembre, selon le Kremlin, que la défense aérienne russe était en action mercredi au moment où un avion azerbaïdjanais tentait d’atterrir, un appareil qui s’est écrasé peu après au Kazakhstan. Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a pour sa part indiqué à Vladimir Poutine que l'avion avait été frappé "dans l'espace aérien russe" par "une interférence physique externe", accréditant la thèse d'un tir de la défense antiaérienne russe.
M. Poutine a noté, dans un entretien téléphonique avec son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev, que "l’avion de ligne azerbaïdjanais avait tenté à plusieurs reprises d’atterrir à l’aéroport de Grozny. Au même moment, Grozny, Mozdok et Vladikavkaz étaient attaquées par des drones de combat ukrainiens, et les défenses aériennes russes ont repoussé ces attaques". Le président russe n’a cependant pas indiqué si l’avion avait été touché par ces défenses. Il a souligné samedi la nécessité d'une enquête "objective et transparente".
Depuis la catastrophe de mercredi, les soupçons se portent vers la Russie, qui a pu abattre accidentellement l’avion. Si M. Poutine n’a donc pas reconnu samedi la responsabilité de la Russie, il a néanmoins présenté des excuses à M. Aliev. "Vladimir Poutine a présenté ses excuses pour le fait que cet incident tragique se soit produit dans l’espace aérien russe", a indiqué le Kremlin. Plus tôt, son porte-parole Dmitri Peskov avait refusé de commenter les propos de la Maison-Blanche qui avait évoqué un tir de la défense...
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28/12 - "Patronyme", de Vanessa Springora : au nom du père
8 janvier 2020, Vanessa Springora vient de publier Le Consentement, récit de l’emprise qu’exerça sur elle, alors adolescente de 14 ans, l’écrivain quinquagénaire au crâne de bonze, Gabriel Matzneff. L’émission La Grande Librairie l’invite en plateau, quand l’appelle la préfecture de Nanterre ; son père fut retrouvé mort - mort depuis quatre à six jours - à son domicile de Courbevoie. Prière de se présenter sur-le-champ afin de l’identifier. Elle file, souffle court. Devant l’appartement, où elle n’est pas entrée depuis trente-cinq ans, elle songe qu’il s’est suicidé. Pensée obsessionnelle, paralysante : il a lu son livre, son cœur s’est arrêté. Elle sait qu’il l’a lu, il lui a écrit un texto frivole pour la féliciter, s’exonérant - à renfort de cinq points d’exclamations - du fracas dans lequel elle consuma son adolescence. Depuis le monde des morts, ce père, pense-t-elle, interrompt la promotion du livre où elle raconte, entre les lignes, sa démission parentale, il l’oblige à venir se pencher sur son cadavre. Qui pue déjà.
Ainsi commence Patronyme, le nouveau livre de Vanessa Springora, traque identitaire que d’autres fantômes, tous masculins, conduiront plus loin encore. Au départ donc, le père et son nom. Ce Springora à l’étrangeté inclassable, qui lui valut à l’école les questions de ses enseignants – Portugaise ? Italienne ? Espagnole ? –, auxquels elle répondait qu’il était tchèque, pays commode, car sur la Tchéquie "les Français ne savent en général pas grand-chose et n’ont généralement rien à dire", "une origine...
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28/12 - ChatGPT : comment OpenAI entend devenir une société à but lucratif
Jusqu’à maintenant, OpenAI était connue pour être la star du non lucratif… qui valait des milliards. Mais la maison-mère de ChatGPT pourrait changer significativement de dimension. OpenAI, fondée en 2015 comme organisation à but non lucratif, a posé de nouveaux jalons vendredi 27 décembre sur le chemin de la transformation en une entreprise à but lucratif, en 2025. Le but de ce plan de refonte de sa structure d’entreprise ? Lever davantage de capitaux pour développer ses outils d’intelligence artificielle (IA). "Nous devons une fois de plus lever plus de capitaux que nous ne l’avions imaginé. Les investisseurs veulent nous soutenir mais […] ils ont besoin de capitaux propres conventionnels", explique OpenAI sur son site, en détaillant son projet.
OpenAI, qui entend "garantir que l’intelligence artificielle générale profite à toute l’humanité", indique donc qu’elle va transformer sa structure commerciale existante - celle qui vend par exemple les abonnements à la version plus avancée de ChatGPT - en société à but lucratif dotée d’actions. Il s’agit pour OpenAI d’alléger les restrictions imposées par sa société mère actuelle à but non lucratif. "Notre structure actuelle ne permet pas au conseil d’administration de prendre directement en compte les intérêts de ceux qui financeront la mission et ne permet pas à l’organisme à but non lucratif de contrôler facilement les organismes à but lucratif", constate OpenAI dans son billet de blog.
OpenAI conservera cependant une entité à but non lucratif. "Nous avons...
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28/12 - Le plan d’Elon Musk pour ringardiser ChatGPT : les folles et inquiétantes promesses de "Grok"
Pour l’intelligence artificielle, 2024 restera comme l’année de tous les records. Des centaines de modèles ont été rendus disponibles : Gemini de Google, LeChat de la française Mistral, ou encore o1, la dernière génération de ChatGPT capable de "raisonner". Sans compter les promesses des agents IA, qui ont enthousiasmé le secteur.
Surtout, les investissements n’ont jamais été si importants dans la filière : rien qu’aux Etats-Unis, les sociétés de capital-risque ont levé pas moins de 56 milliards de dollars en 2024. Une somme dantesque, qui a permis à de nombreuses start-up de faire exploser leur valorisation - au premier rang desquelles OpenAI, la société à l'origine de ChatGPT. L’entreprise, menée par Sam Altman, a bouclé en octobre une levée de fonds de 6,6 milliards de dollars. De voir faire grimper sa valorisation à 157 milliards de dollars. Un niveau stratosphérique.
Par rapport à ses concurrents, xAI, créée en mars 2023 par Elon Musk, fait encore figure de Petit poucet. Initialement lancée avec une équipe de 12 personnes, principalement des ingénieurs débauchés d’OpenAI, Google et autres, xAI comptait une centaine d’employés en juin 2024. En comparaison, OpenAI disposerait de 4 500 collaborateurs, tout comme Deepmind, la division intelligence artificielle de Google. Une très longue liste d’offres d’emploi sur le site de xAI vient confirmer que l’entreprise a encore besoin de beaucoup de nouvelles recrues.Un mode "fun" légèrement complotiste
Néanmoins, la feuille de route de xAI, dressée par son...
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28/12 - L’exposition à voir : "Wayang kulit", la bataille des ombres au musée du Quai Branly
Un écran, des marionnettes, un manipulateur-acteur : c’est le b.a.-ba du théâtre d’ombres. Celui qui a pour nom wayang kulit est, bien plus qu’un simple divertissement, une véritable performance qui adapte son répertoire au calendrier rituel et agraire ou aux célébrations familiales. Il trimballe son lot de figures légendaires, auxquelles, aujourd’hui encore, nombre de Javanais et de Balinais s’identifient. C’est que derrière ces épopées marionnettistes, aux intrigues millénaires et à la mise en scène spectaculaire, se cache une philosophie intemporelle. "Au-delà de l’histoire qui vous emporte, on peut y déceler tous les tiraillements inhérents à la nature humaine, nos personnages intérieurs, avec lesquels nous bataillons quotidiennement", souligne Constance de Monbrison, commissaire, au côté de Julien Rousseau, de la petite exposition visuelle et pédagogique présentée dans l’espace de l’Atelier Martine Aublet au musée du Quai Branly.
On retrouve les premières traces écrites du wayang kulit dans la littérature javanaise du XIe siècle. Sur l’île de Java, cet art de cour retrace alors les grands combats mythiques issus des épopées indiennes du Mahâbhârata, qui met en scène deux dynasties princières rivales, les Kaurawa et les Pandawa, et du Râmâyana, qui compte parmi ses protagonistes phares le célèbre singe Hanoman. Peu à peu, la pratique, qui voit la représentation commencer à la tombée de la nuit et s’achever au lever du jour, s’étend à toutes les couches de la société pour devenir ultra-populaire. Elle doit son...
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28/12 - Corée du Sud : le président déchu avait autorisé l’armée à ouvrir le feu pour entrer au Parlement
"N'êtes vous pas encore entrés ? Que faites-vous ? Cassez la porte et sortez-les, même si ça veut dire qu'il faut tirer". Ces propos du président sud-coréen déchu Yoon Suk Yeol, adressés au commandant militaire de Séoul le 3 décembre, proviennent d'un rapport du parquet consulté samedi 28 décembre par l'AFP. Ce rapport révèle ainsi que le président avait autorisé l'armée à ouvrir le feu pour entrer au Parlement lors de sa tentative d'imposer la loi martiale pour laquelle il a été destitué.
La loi martiale a été proclamée le 3 décembre à la surprise générale, tandis que le président envoyait l'armée au Parlement afin de le museler, plongeant le pays dans le chaos. Après la proclamation de la loi martiale, des soldats lourdement armés ont pris d'assaut le Parlement, escaladant des barrières, brisant des fenêtres et pour certains, atterrissant en hélicoptère. Selon le rapport d'inculpation de l'ancien ministre de la Défense, Kim Yong-hyun, considéré comme la personne ayant poussé le président Yoon à imposer la loi martiale, le président a également ordonné au chef du contre-espionnage militaire, le général Kwak Jong-keun, d'"entrer rapidement à l'intérieur" du Parlement.
"Faites sortir les gens à l'intérieur de l'assemblée, détruisez les portes avec une hache si nécessaire", a-t-il déclaré, d'après le parquet, qui ajoute que le président aurait discuté de la loi martiale dès mars avec de hauts responsables militaires. Alors que les députés s'étaient dépêchés de rejeter la loi martiale à l'aube du 4 décembre, le président...
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28/12 - Guerre en Ukraine : les soldats nord-coréens utilisés comme chair à canon, selon Washington
La Slovaquie a confirmé vendredi 27 décembre être d’accord pour accueillir des discussions de paix sur l’Ukraine. "Si quelqu’un veut organiser des pourparlers de paix en Slovaquie, nous serons prêts et nous montrerons accueillants", a déclaré sur Facebook le Premier ministre Robert Fico, bientôt trois ans après le début de l’assaut russe. De son côté, le ministère slovaque des Affaires étrangères a indiqué que ce dialogue devrait avoir lieu "avec la participation de la Russie", contrairement au sommet organisé en juin 2024 en Suisse.
Jeudi, le président russe Vladimir Poutine avait affirmé que la Slovaquie, dont il a loué la "position neutre", s’était proposée comme une sorte de "plateforme" pour d’éventuelles négociations. "Nous considérons la déclaration du président russe comme un signal positif pour mettre fin à cette guerre, à cette effusion de sang et à cette destruction le plus rapidement possible", a écrit sur Facebook le ministre des Affaires étrangères Juraj Blanar.
Les infos à retenir
⇒ "Plus de 1 000" soldats déployés par Pyongyang en Russie pour se battre contre l’Ukraine ont été tués ou blessés, selon les Etats-Unis
⇒ Crash d'un avion azerbaïdjanais : Vladimir Poutine évoque des tirs de la défense aérienne russe au moment de l'incident
⇒ Un tribunal russe a condamné un chanteur russe à cinq ans et demi de prison pour avoir critiqué l’offensive contre l’UkraineCrash d'un avion azerbaïdjanais : Poutine évoque des tirs de la défense aérienne russe au moment de l'incident
Vladimir Poutine a admis ce samedi,...
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28/12 - Sur quelles cryptomonnaies miser en 2025 ? "Derrière le bitcoin, Ethereum montre un fort potentiel"
Nicolas Louvet, le patron de la plateforme de cryptos française Coinhouse, dresse le bilan de l’année 2024. Après la hausse spectaculaire du bitcoin, les investisseurs devraient se pencher sur son principal challenger, assure-t-il.
L'Express : Comment expliquez-vous la flambée du bitcoin en 2024 ?
Nicolas Louvet : Le bitcoin suit des cycles de quatre ans liés au halving, un processus qui réduit de moitié sa production par le réseau. Cette raréfaction provoque une hausse du cours dans les six à neuf mois suivants, d’abord pour le bitcoin, puis pour les autres cryptos. On observe ensuite une chute des marchés et un désintérêt des investisseurs pendant douze à dix-huit mois. Ce cycle se répète : après le halving de l’an dernier, 2025 devrait donc être une année favorable, avant peut-être une phase plus difficile en 2026.
La hausse de 2024 s’explique aussi par l’institutionnalisation de cet actif, notamment avec les lancements d’ETF Bitcoin aux Etats-Unis. Ces produits financiers, qui permettent d’investir indirectement dans le bitcoin, ont collecté plus de 100 milliards de dollars en moins d’un an. Enfin, l’élection de Donald Trump, favorable aux cryptos, a renforcé la tendance haussière en fin d’année, après une période d’attentisme entre mai et octobre.
Quels seront les facteurs à prendre en compte cette année ?
La macroéconomie sera cruciale. Au second semestre 2025, une dégradation des indicateurs économiques pourrait conduire à un changement de conjoncture. Les cryptos, partiellement corrélées à la Bourse...
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28/12 - Business, espionnage et sabotage : la difficile traque de la "flotte fantôme" de Vladimir Poutine
Quarante-neuf kilomètres de plage maculés de mazout. Deux cent mille tonnes de sols potentiellement contaminés. Vladimir Poutine a bien dû se rendre à l’évidence : les côtes de la région touristique de Krasnodar (sud-ouest de la Russie), qui abritent Sotchi, Anapa et Guelendjik, où se trouve l’un des palais bunker du président, viennent de subir une catastrophe écologique. Ce 15 décembre, le désastre que beaucoup redoutaient s’est produit en mer Noire, dans le détroit de Kertch. Deux pétroliers russes ont fait naufrage au cours d’une tempête : le Volgoneft 212 et le Volgoneft 239, âgés chacun d’une cinquantaine d’années, transportaient plus de 9000 tonnes de pétrole, dont environ 40 % pourrait s’être déversé en mer, selon les autorités russes.
Depuis des mois, les capitales occidentales alertent sur le danger que font courir des bateaux délabrés comme ceux-là, utilisés par les Russes pour exporter leur pétrole en échappant au prix plafond (60 dollars le baril) fixé depuis décembre 2022 par une coalition de pays occidentaux, le G7 + (les Etats du G7, l’Union Européenne et l’Australie). La Russie aurait investi 10 milliards de dollars dans ces tankers clandestins destinés à contourner les sanctions. Des centaines de bâtiments achetés sur des marchés d’occasion, puis dépouillés de tout lien avec les Etats du G7 +, pour s’affranchir du plafonnement des prix : la propriété, la gestion, le pavillon et surtout l’assurance. Ils constituent la fameuse "flotte fantôme" de Moscou.
"Ces derniers mois, près de 70 % des...
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28/12 - "Ne pas soutenir Boualem Sansal, c’est alimenter la peur et le totalitarisme" : l’appel d’universitaires
Depuis plus d’un mois, l’écrivain Boualem Sansal est incarcéré en Algérie. Il est poursuivi en vertu de l’article 87 bis du Code pénal, qui réprime "comme acte terroriste ou subversif, tout acte visant la sûreté de l’État, l’intégrité du territoire, la stabilité et le fonctionnement normal des institutions", ce qui pourrait lui valoir un emprisonnement à perpétuité. Boualem Sansal a rejoint d’autres prisonniers, détenus pour avoir exprimé leur opinion ou exercé pacifiquement leurs libertés. Le régime algérien fait peser sur la société civile une véritable chape de plomb, en consolidant son autoritarisme au mépris des droits et libertés fondamentales, sévèrement rétrécies.
Selon une petite musique que l’on entend en France, Boualem Sansal ne serait cependant "pas un ange", parce qu’il aurait pris beaucoup de positions "contestables", laissant ainsi entendre que son arrestation serait justifiée. Aurait-on besoin d’être "d’accord" avec un prisonnier d’opinion pour le soutenir et demander sa libération, quand la seule question qui vaille est celle de la liberté à exprimer des désaccords ? Il faudrait d’ailleurs n’avoir jamais lu ni écouté Boualem Sansal pour penser qu’il serait un doctrinaire… Boris Cyrulnik, rappelant que Boualem Sansal est de formation scientifique, explique que l’écrivain "a décidé de se mettre en doute et de mettre en doute le monde qui l’entoure."
Illustrant cette démarche philosophique par son engagement littéraire original, Boualem Sansal ne prétend absolument pas asséner des vérités. Bien au contraire...
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28/12 - Comment éviter d’être un mauvais manager en 2025 ? Nos dix conseils à (re)découvrir
La fin de l’année approche et vous voilà saturés d’injonctions contradictoires et de discours de coachs ou personnalités "inspirantes" souvent déconnectés de la réalité du terrain. La vôtre. Celle que vivent des millions de managers en France et ailleurs, ces héros du quotidien qui naviguent tant bien que mal dans les eaux troubles de l’open space et son lot de contraintes, obstacles, non-sens mais aussi - fort heureusement - de petites victoires qui ravivent cette envie de se battre pour son équipe et pour son entreprise.
Tout au long de 2024, L’Express a interrogé des spécialistes du management qui s’appuient sur des travaux sérieux et dotés d’une véritable expertise pour chercher à comprendre ce qui fonctionne ou dysfonctionne parfois dans le monde professionnel. Une manière de faire le tri dans les bonnes et les mauvaises pratiques. Si vous n’avez pas eu l’occasion de les découvrir, L’Express vous propose une sélection des lectures en management – enquêtes, interviews, analyses – qui ont suscité un vif intérêt chez nos lecteurs. Avec l’envie de poser le bon diagnostic et de remettre du sens dans notre travail. Pour aborder 2025 de la meilleure des façons. Extraits.Ces pratiques absurdes à bannir
En octobre dernier, à l’occasion de la sortie de son nouvel essai La Vertu dangereuse (Editions de l’Observatoire), notre chroniqueuse Julia de Funès revenait longuement dans un entretien sur ces pratiques absurdes qui pourrissent la vie des employés et qui finissent par décourager les plus motivés. Au nom souvent,...
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27/12 - La mise au point du préfet de Mayotte : "Nous n’avons découvert aucun charnier"
François-Xavier Bieuville l’assure : si Météo France considérait la trajectoire cyclonique possible, lui l’a considérée comme "certaine". Façon, pour le préfet de Mayotte, de balayer le procès en impréparation, intenté par certains élus locaux alors que le 101e département français, le plus pauvre de France, est en proie à de grandes difficultés structurelles et humaines.
"90 % du territoire a été impacté de façon lourde, tant dans les infrastructures publiques que privées. Quand vous n’avez plus d’hôpital, de préfecture, plus de poste de secours, plus de commissariat de police, plus de gendarmerie, plus d’école, plus de mairies, entendre les critiques sur la réactivité n’est pas mon sujet", dit-il à L’Express.
L’Express : Vous effectuez actuellement une tournée des communes de l’île. Quelles difficultés vous ont été signalées par les habitants ?
François-Xavier Bieuville : J’ai commencé cette tournée la semaine dernière, sillonnant d’abord l’ouest de l’île, du nord au sud, de Mtsamboro jusqu’à Kani-Kéli. J’ai promis à ce moment de renouveler l’initiative chaque semaine pour maintenir un contact régulier avec les maires. Nous entrons aujourd’hui dans une phase d’amélioration, bien que la situation des 17 communes de Mayotte reste très disparate. Certaines localités sur lesquelles les vents ont soufflé le plus violemment demeurent très isolées, comme à Mtsamboro, Acoua et M’Tsangamouji, au nord du territoire. Dans ce type de communes où les infrastructures d’électricité, d’eau et de téléphonie ont été détériorées, nous menons une...
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27/12 - Guerre en Ukraine : la Slovaquie propose d’accueillir des négociations de paix
Près de trois ans après le début de l’assaut russe, le destin de l’Ukraine se jouera-t-il à Bratislava ? La Slovaquie a confirmé être prête à accueillir des discussions de paix, le président russe Vladimir Poutine ayant auparavant jugé "acceptable" que le pays devienne une "plateforme" de dialogue.
"Nous offrons le sol slovaque pour de telles négociations", a déclaré sur Facebook dans la nuit du jeudi au vendredi 27 décembre le ministre des Affaires étrangères Juraj Blanar. Selon lui, elles doivent avoir lieu "avec la participation de toutes les parties et donc aussi de la Russie", contrairement au sommet en juin en Suisse."Un signal positif pour mettre fin à la guerre"
Jeudi 26 décembre, le président russe avait affirmé que la Slovaquie, dont il avait loué la "position neutre", s’était proposée comme une sorte de "plateforme" pour d’éventuelles négociations. "Nous considérons la déclaration du président russe comme un signal positif pour mettre fin à cette guerre, à cette effusion de sang et à cette destruction le plus rapidement possible", a écrit Juraj Blanar.
Le Premier ministre slovaque Robert Fico, l’un des très rares dirigeants européens restés proches du Kremlin, avait rencontré Vladimir Poutine à Moscou le 22 décembre, provoquant la colère de Kiev. Selon le ministre slovaque des Affaires étrangères, Bratislava a informé en octobre ses "partenaires ukrainiens" de sa disponibilité pour des négociations de paix.Rapprochement avec Moscou
Bien que la Slovaquie soit membre de l’Union européenne et de l’Otan,...
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27/12 - Thierry Wolton : "Sous Vladimir Poutine, les espions usent des mêmes méthodes que le KGB"
Thierry Wolton a souvent été un pionnier. En 1986, dans Le KGB en France, le journaliste, ancien reporter à Libération, est le premier à décrire la teneur de "l’affaire Farewell", cette opération de contre-espionnage majeure menée par les services secrets français. Il y dévoile aussi la trahison de "Samo", sous-préfet et conseiller du préfet de police de Paris, en faveur du renseignement tchécoslovaque, information confirmée… trente-huit ans plus tard. Grâce à des documents officiels obtenus à Prague, le journaliste Vincent Jauvert met en cause Gérard Leconte, son vrai nom.
En 1997, Wolton file à Moscou consulter les archives diplomatiques fraîchement ouvertes. Il en tire un ouvrage truffé de révélations puisées aux meilleures sources sur les réseaux du Kremlin en France. A la fin du siècle, il est encore une fois le premier journaliste français à consulter une synthèse sur les archives Mitrokhine, ces documents issus du renseignement russe apportés par un transfuge au Royaume-Uni. Il y découvre le nom de nombreux espions français au service du KGB, contacte les intéressés, prévoit d’en faire un livre. Las, les données ne sont pas encore disponibles à l’université de Cambridge, Wolton n’a pas de preuves de ce qu’il avance, son éditeur le presse de renoncer.
Il n’empêche, en quarante ans, Thierry Wolton s’est imposé comme l’un des meilleurs connaisseurs de l’espionnage en France. Dans son appartement ensoleillé du sud de Paris, où il a l’habitude de rédiger ses opus, il a longuement reçu L’Express pour analyser la...
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27/12 - La réduction des émissions carbone a légèrement ralenti en France en 2024
Après un recul important en 2023, la baisse des émissions de gaz à effet de serre en France montre des signes de ralentissement en 2024, avec même une légère hausse au troisième trimestre, portée par le bâtiment et les transports. Sur le troisième trimestre, les émissions françaises ont augmenté de 0,5 % sur un an, après une baisse de 5 % et de 2,2 % lors des deux premiers trimestres, a annoncé vendredi 27 décembre le Citepa, l’organisme mandaté pour dresser le bilan carbone de la France.
Sur neuf mois, les émissions restent en baisse de 2,4 %, hors puits de carbone. Mais à titre de comparaison, l’an dernier, sur la même période, le recul était de 6 %.
2023 s’était conclue par une baisse des émissions de 5,8 % par rapport à 2022. La dernière année où les émissions étaient en hausse est 2021, avec une augmentation de 6,4 % en raison de la reprise post-Covid.Moins bon bilan en 2024
Sans aller jusque-là, 2024 devrait logiquement être un moins bon cru sur le plan de la baisse des émissions de gaz à effet de serre (GES). Ce ralentissement "nous rappelle qu’il ne faut pas baisser la garde", même si "fort heureusement (il) nous laisse encore sur la bonne trajectoire", a souligné vendredi sur RTL la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.
"Compte tenu des efforts que nous avons faits ces deux dernières années, nous ne prenons pas de retard" sur l’objectif de réduire de 55 % les émissions de la France d’ici à 2030, a-t-elle ajouté. "La tendance sur douze mois glissants actuellement est de -3,1 %...
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27/12 - Le crash de l’avion azerbaïdjanais dû à une "interférence externe", selon la compagnie aérienne
Le crash de l’avion de ligne d’Azerbaïdjan Airlines, qui a fait 38 morts au Kazakhstan mercredi 25 décembre, est dû à une "interférence externe, physique et technique", selon les résultats préliminaires de l’enquête cités, vendredi 27 décembre, par cette compagnie aérienne. "Les résultats préliminaires de l’enquête sur le crash de l’Embraer 190" font état "d’une interférence externe, physique et technique", a indiqué Azerbaïdjan Airlines sur Telegram, dans une version actualisée de son annonce des suspensions des vols vers plusieurs villes russes.
Jeudi, un responsable américain avait estimé que les premières informations émanant du crash pointaient vers la responsabilité d’un système russe de défense antiaérienne. Les autorités azerbaïdjanaises pensent qu’un missile russe est à l’origine de ce crash. "Une enquête est en cours pour établir si c’était une frappe de la défense antiaérienne russe ou une autre cause", a déclaré à l’AFP le député azerbaïdjanais Rassim Moussabekov, tout en soulignant qu'"on voit sur les photos et les vidéos le fuselage de l’avion avec des trous qui sont causés normalement par des missiles de défense antiaérienne".
Il a appelé la Russie à s’excuser, "punir les coupables et promettre qu’une telle chose ne se reproduira plus", reprochant à Moscou d’avoir redirigé après l’incident l’avion vers le Kazakhstan, de l’autre côté de la mer Caspienne.Des drones ukrainiens attaquaient Grozny, selon l’agence russe de l’aviation civile
La Russie a pour sa part mis en garde jeudi contre les "hypothèses" circulant sur...
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27/12 - Câble endommagé en mer Baltique : l’Otan va "renforcer"sa présence militaire dans la zone
L’Otan va "renforcer sa présence militaire en mer Baltique", a assuré vendredi 27 décembre le chef de l’Alliance atlantique, Mark Rutte, alors que la Finlande soupçonne un navire pétrolier en provenant d’un port russe d’être à l’origine de la panne d’un câble sous-marin électrique la reliant à l’Estonie.
Mark Rutte a échangé avec le président finlandais Alexander Stubb à propos de cet "éventuel sabotage de câbles sous-marins". "J’ai exprimé ma pleine solidarité et mon soutien. L’Otan renforcera sa présence militaire dans la mer Baltique", a indiqué M. Rutte sur le réseau social X.
Spoke w/ @alexstubb about the ongoing Finnish-led investigation into possible sabotage of undersea cables. I expressed my full solidarity and support. #NATO will enhance its military presence in the Baltic Sea.— Mark Rutte (@SecGenNATO) December 27, 2024
Alexander Stubb a affirmé pour sa part vendredi que la situation était "sous contrôle" : "nous devons continuer à collaborer avec vigilance pour garantir que nos infrastructures sensibles ne soient pas endommagées par des acteurs externes", a déclaré M. Stubb lors d’une conférence de presse."Flotte fantôme"
Quatre câbles ont été endommagés en mer Baltique ces derniers jours, dont le câble électrique EstLink 2, le 25 décembre 2024. "Des dommages importants ont été causés aux câbles", a précisé le président finlandais pendant la conférence de presse. Une enquête pour "sabotage aggravé" a été ouverte jeudi par la police finlandaise, et un pétrolier en provenance d’un port russe a été...
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27/12 - "C’est un viol" : plusieurs femmes victimes de l’ostéopathie intrapelvienne brisent le silence
Anne S. y repense souvent à cette consultation. C’était il y a neuf ans, et pourtant un rien l’y replonge. Elle se revoit, allongée au milieu de ce cabinet "pas très propre et encombré", les jambes écartées. Elle visualise encore la blouse, les mains, les gestes du praticien. Tout est là, brûlant dans sa mémoire, des propos tenus par l’homme, jusqu’à la couleur de la culotte qu’elle portait ce jour-là. Elle ne l’a plus jamais remise.
C’était la première fois qu’Anne S. voyait l’ostéopathe. A peine ses gants enfilés, il s’est penché sur elle. La jeune femme, 39 ans, raconte dix minutes "insupportables", durant lesquelles l’homme lui a pincé et pressé l’intérieur de l’appareil génital. Ce n’est qu’à la fin que le professionnel s’est expliqué. "Il a dit que c’était nécessaire, qu’il avait, au fond de mon intimité, des adhérences, et que maintenant, tout était rentré dans l’ordre, que je n’aurais pas à le revoir".
Qu’un ostéopathe agisse ainsi n’est pas normal : les "touchers" sont interdits à ces professionnels, depuis 2007. Anne S. est infirmière, mais elle l’ignorait. En se relevant, une "immense migraine" l’envahit. De celles qui accompagnent les "chocs émotionnels", dit-elle aujourd’hui. La jeune femme a entrepris des recherches sur son praticien, mais elle n’est jamais allée le dénoncer à la police. "Ma manière à moi d’agir, c’est de témoigner".
Anne S. a choisi de prendre la parole pour que "cessent ces abus". Comme elle, cinq femmes, âgées de 30 à 46 ans et originaires d’Ile-de-France, du centre et du nord de la France ont...
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27/12 - Maisons d’arrêt, délais de garde à vue... les propositions de Gérald Darmanin pour la Justice
L’ex-ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, nommé lundi garde des Sceaux, a annoncé jeudi 26 décembre une série de propositions sur le plateau de TF1, dont l'extension du délai de garde à vue à soixante-douze heures "dans les cas de violences sexuelles aggravées et de féminicides". Le nouveau ministre de la Justice s’est également déclaré favorable à une "opération place nette dans les prisons", afin de "nettoyer" les établissements pénitentiaires. Nous faisons le point sur les mesures annoncées.Lutte contre les violences sexuelles
Interrogé sur l’affaire Gisèle Pelicot et le procès des viols de Mazan, le ministre de la Justice a répondu qu’il entendait proposer que la garde à vue des suspects soit étendue de quarante-huit heures à soixante-douze heures "dans les cas de violences sexuelles aggravées et les féminicides". "Ça permet de mettre en protection la femme qui a été menacée, violentée, agressée et de faire les constatations de police technique et scientifique, et ça permet d’interroger plus longuement la personne", a détaillé Gérald Darmanin.Sécurisation des prisons
Le garde des Sceaux s’est aussi déclaré favorable à une "opération place nette dans les prisons", afin de "nettoyer" les établissements pénitentiaires. "Il y a aujourd’hui des détenus qui ont des téléphones portables et qui continuent leur trafic, gèrent leur point de deal, commandent des assassinats de la prison, et c’est évidemment inacceptable", a déclaré Gérald Darmanin, ajoutant qu’il fallait être "plus ferme, plus intense" et supprimer les...
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27/12 - Le conflit entre Israël et les Houthis s’intensifie
Les rebelles yéménites Houthis ont revendiqué vendredi 27 décembre une attaque au missile contre l’aéroport de Tel-Aviv. Les Houthis ont également affirmé, dans un communiqué, avoir attaqué avec des drones la ville de Tel-Aviv (centre d’Israël) et un navire en mer d'Arabie. "L’agression israélienne ne fera qu’accroître la détermination […] du grand peuple yéménite à continuer de soutenir le peuple palestinien", selon eux. En Israël, l'armée a affirmé qu'un missile lancé depuis le Yémen avait été intercepté avant de traverser le territoire israélien. Des sirènes d'alerte ont été déclenchées dans plusieurs secteurs du centre d'Israël en raison de la possibilité de chute de débris après l'interception.
Ces attaques intervenaient quelques heures après des frappes israéliennes contre des sites que les Houthis contrôlent au Yémen, dont l’aéroport international de Sanaa, où se trouvait le patron de l’OMS, faisant au moins six morts selon les insurgés. Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, était à l’aéroport de la capitale au moment du bombardement et a fait savoir sur X qu’il était "sain et sauf". Un membre de l’équipage de son avion a toutefois été blessé.
Our mission to negotiate the release of @UN staff detainees and to assess the health and humanitarian situation in #Yemen concluded today. We continue to call for the detainees' immediate release.
As we were about to board our flight from Sana’a, about two hours ago, the airport… pic.twitter.com/riZayWHkvf— Tedros Adhanom...
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27/12 - Corée du Sud : les députés votent pour la destitution du président par intérim
Nouvel épisode dans la crise politique qui secoue le pays. Les députés sud-coréens ont voté vendredi 27 décembre la destitution du président par intérim Han Duck-soo, l’accusant d’avoir "activement participé à l’insurrection" après la tentative avortée de son prédécesseur d’instaurer la loi martiale le 3 décembre.
Le vote s’est déroulé sous les protestations bruyantes des députés du parti au pouvoir qui se sont mis à chanter et à lever le poing en signe de colère. "Sur les 192 députés qui ont voté, 192 ont voté pour la destitution", a annoncé le président de l’Assemblée Nationale, Woo Won-shik.
Il s’agit de la première destitution d’un président par intérim après celle du président titulaire dans l’histoire de la Corée du Sud. C’est au ministre des Finances, Choi Sang-mok, que revient désormais la charge de chef de l’Etat par intérim.
Les députés accusaient M. Han d’avoir "activement participé à l’insurrection" après la tentative avortée de son prédécesseur d’instaurer la loi martiale le 3 décembre dernier. Ils avaient déjà voté le 14 décembre en faveur du limogeage du président conservateur Yoon Suk Yeol qui avait imposé la loi martiale et envoyé l’armée au Parlement au début du mois, avant de reculer quelques heures plus tard.
La Cour constitutionnelle doit valider ou invalider la destitution de M. Yoon dans les six mois. Or l’opposition reprochait à M. Han de refuser de pourvoir trois des neuf sièges de la Cour, censée prendre une décision à la majorité des deux tiers quant à cette destitution.
Dans le texte de motion de destitution...
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27/12 - Gouvernement Bayrou : Marine Le Pen, son cadeau de Noël et son pari pour 2025
Le Rassemblement national a-t-il été sage, cette année ? Suffisamment, en tout cas, pour voir sa principale demande satisfaite. Le 23 décembre au soir, François Bayrou a annoncé la composition de son gouvernement, et Xavier Bertrand n’en fait pas partie. Pressenti pour devenir garde des Sceaux, le président du Conseil régional des Hauts-de-France a finalement été tenu à l’écart, sur demande expresse de Marine Le Pen. Pas d’absolution envisagée, y compris une veille de réveillon de Noël. La cheffe du parti d’extrême droite, qui nourrit à son encontre une rancune bien réciproque, goûtait peu de voir ce dernier prendre la tête du ministère de la Justice au moment où elle attend encore le verdict du procès pour l’affaire des assistants parlementaires, dans lequel elle risque une peine d’inéligibilité.
Comme souvent avec le Rassemblement national, il faut maîtriser le double discours. Sur les plateaux de télévision, les élus marinistes se relayaient pour assurer qu’une "question de casting" serait insuffisante pour entraîner le vote d’une censure. François Bayrou, lui, a bien été assuré du contraire. C’est d’ailleurs Marine Le Pen elle-même qui s’est chargée de le lui rappeler, dans un coup de téléphone révélé par L’Express : la présence de Xavier Bertrand au sein de son gouvernement entraînerait un vote automatique de la censure de la part des frontistes, a-t-elle assuré. L’intéressé, lui, a bien compris ce qui lui arrivait. Et s’est même fendu d’un communiqué de presse, furieux, pour dénoncer un gouvernement "formé avec...
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27/12 - Souveraineté pharmaceutique : "Il est impératif de bâtir une véritable ’Europe du médicament’"
Dans son entreprise de reconquête de sa souveraineté sanitaire, l’Europe avance à petits pas. Sur le site de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), la liste des produits en tension d’approvisionnement ou en rupture de stock s’étire toujours sur plusieurs pages. En cause, un modèle industriel qui s’appuie sur des pays lointains pour la fourniture en matières premières et pour une partie de sa production. Sortir de ce schéma prend du temps. Pour reprendre le contrôle, la relocalisation tous azimuts ne sera pas la solution miracle, estime Eric Baseilhac, membre de l’Académie de pharmacie et président de l’association pour le Bon Usage des Médicaments. Au-delà des enjeux de réglementation et de fiscalité, le Vieux Continent devra surtout se résoudre à payer plus cher ses médicaments et garantir aux industriels un cadre économique viable, plaide-t-il auprès de l’Express.
L’Express : Cinq ans se sont écoulés depuis le début du Covid. Comment a évolué l’Europe en matière de souveraineté pharmaceutique ?
Eric Baseilhac : L’ampleur du défi européen se résume en trois chiffres : 80 % des principes actifs des médicaments les plus consommés en Europe viennent d’Inde ou de Chine. Il y a vingt ans, c’était 20 %. Le deuxième chiffre, c’est 40 % des médicaments finis qui sont aujourd’hui importés. Enfin, la France, premier pays producteur de médicaments en 2010, n’est plus que le quatrième.
La pandémie de Covid n’a pas été à l’origine d’un bouleversement des enjeux de souveraineté, elle en a été le révélateur. Dans les...
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26/12 - Panne d’un câble électrique en mer Baltique : la Finlande soupçonne un pétrolier parti de Russie
Nouveau mystère en mer Baltique. La Finlande a ouvert une enquête pour "sabotage" sur le rôle d'un pétrolier en provenance de Russie, soupçonné d'être à l'origine de la panne du câble sous-marin électrique EstLink 2 reliant le pays à l'Estonie survenue le jour de Noël, mercredi 25 décembre, vers midi. Une enquête sur l'incident a été lancée dans la foulée et la perturbation a été localisée sur le câble jeudi par les opérateurs finlandais (Fingrid) et estonien (Elering). L'approvisionnement en électricité des Finlandais n'a toutefois pas été affecté.
Les soupçons se sont rapidement portés vers une embarcation naviguant dans la région. Le pétrolier Eagle S, battant pavillon des îles Cook et suspecté de faire partie d'une "flotte fantôme" russe, selon la police finlandaise, a été arraisonné jeudi. Le navire a été escorté par un patrouilleur finlandais au large de Porkkala, à environ 30 km d'Helsinki, la capitale du pays. D'après le directeur général des douanes finlandaises, Sami Rakshit, ce bateau transportait "de l'essence sans plomb chargée dans un port russe".L'ancre du pétrolier en cause ?
Parti de Saint-Pétersbourg, Eagle S était en route vers Port-Saïd, en Egypte, au moment où les autorités finlandaises l'ont approché. "Nous avons déjà (...) parlé à l'équipage et recueilli des preuves", a annoncé Robin Lardot, du Bureau national d'enquête. Le responsable a signalé l'ouverture d'une enquête pour "sabotage aggravé" a été ouverte par la police. Les pouvoirs publics finlandais soupçonnent une ancre de ce navire d'être à...
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26/12 - Plus de 40 000 réfugiés ont quitté la Turquie et la Jordanie pour rentrer en Syrie
Des dizaines de milliers de Syriens de retour dans leur pays d’origine. La Turquie et la Jordanie ont fait état ces derniers jours du départ de nombreux réfugiés qui avaient fui le régime de Bachar el-Assad. Mardi 24 décembre, Ankara a ainsi estimé que "plus de 25 000 Syriens" avaient quitté ses frontières depuis la chute du dictateur syrien, le 8 décembre dernier. Deux jours plus tard, jeudi 26 décembre, Amman a à son tour fait part du retour chez eux d'"environ 18 000 Syriens" réfugiés dans le pays.
Les deux pays accueillent chacun un important contingent de réfugiés syriens dans la région. La Turquie a toujours sur son sol environ 2,92 millions de Syriens, selon les autorités locales. La Jordanie compte pour sa part quelque 680 000 réfugiés syriens enregistrés auprès du Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), mais les autorités affirment avoir reçu approximativement 1,3 million de déplacés depuis le début de la guerre en Syrie en 2011.Suspension des demandes d’asile
Après l’annonce de la fin de la dynastie el-Assad début décembre et la fuite de la famille au pouvoir vers la Russie, plusieurs pays ont annoncé suspendre les demandes d’asile des réfugiés syriens. La Norvège, la Suède, le Royaume-Uni ou le Danemark ont notamment pris cette mesure. Bien que Berlin ait également suspendu les demandes d’asile des réfugiés syriens, le chancelier Olaf Scholz a précisé que son pays continuerait d’accueillir certains vivant dans le pays de longue date. "Ceux qui travaillent ici, qui sont bien intégrés,...
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26/12 - VIDÉO. Les espions russes à l’Elysée, épisode 1 : les documents au cœur de l’enquête
C’est d’abord une série de documents, obtenus il y a quelques mois par la rédaction de L’Express. Des archives prises en photo, un rapport du contre-espionnage français, des noms, des sommes d’argent mensuelles notées en francs… Bref, le début d’une enquête. Une plongée dans l’espionnage à la sauce soviétique, où l’obsession demeure de tout savoir, pour influencer ensuite les décisions françaises.
Une taupe dans l’entourage du Général de Gaulle ? Un journaliste de l’AFP qui a trahi sans le savoir ? Un élu de la République, rémunéré en "cadeaux coûteux" par Moscou ? Étienne Girard, rédacteur en chef du service Société de L’Express, relate dans ce premier épisode les premiers pas de cette enquête exceptionnelle, disponible dès maintenant en kiosque et sur le site de lexpress.fr.
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26/12 - France - Algérie : "Entre Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron, la rupture est consommée"
C’est un énième échec de la politique étrangère d’Emmanuel Macron. Alors que le président français avait fait de la "réconciliation des mémoires" un axe majeur des relations entre la France et l’Algérie, celles-ci sont aujourd’hui plus détériorées que jamais. A l’arrestation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal le 16 novembre, qui a provoqué l’émoi en France, a succédé une accusation ubuesque contre la DGSE, qui selon la presse algérienne, aurait monté une opération clandestine pour "déstabiliser" l’Algérie. Il faut sans aucun doute y voir les conséquences du revirement d’Emmanuel Macron qui, le 30 juillet, a reconnu la "souveraineté marocaine" sur le Sahara occidental.
Mélanie Matarese vit depuis quinze ans en Algérie. Après avoir travaillé en tant que journaliste et lancé El Watan Week-end, elle dirige aujourd’hui une entreprise. Dans Comment la France a (encore) perdu l’Algérie (Les Presses de la Cité), elle offre un éclairage passionnant, de l’intérieur, sur comment les relations entre les deux pays ont pu se dégrader à ce point-là. Pour L’Express, elle analyse la crise diplomatique actuelle, qui a atteint un point de non-retour, explique comment Macron "s’est piégé tout seul dans une course à la reconnaissance et aux actes symboliques" et décrypte le fonctionnement et la logique d’un régime algérien de plus en plus isolé sur le plan diplomatique, encore plus si la Chine lui fait faux bond…
L’Express : Le régime et la presse gouvernementale algériens ont accusé la France d’avoir ourdi, via la DGSE, un complot...
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26/12 - Nos révélations sur ces espions russes parvenus au coeur de l’Elysée : "La menace numéro un, c’est..."
Journalistes, élus, conseillers, diplomates… Ils ont tous fréquenté assidument l’Elysée. Leur autre point commun ? Ils étaient des espions du Kremlin. Le KGB et ses successeurs ont recruté ces "taupes" en misant sur l’idéologie, l’égo, parfois la compromission, souvent l’argent. Ils devaient rapporter tout ce qu’ils voyaient. Dans les grandes occasions, on les missionnait pour intoxiquer le "Château". Révélations sur la pénétration russe au sein du pouvoir français, jusqu’à la présidence de la République, depuis le général de Gaulle jusqu’à Emmanuel Macron.
EPISODE 1 - Les espions russes au cœur de l'Elysée, nos révélations : comment la DGSI protège les présidents
EPISODE 2 - "André", l'espion du KGB au journal "Le Monde" : les derniers secrets d’un agent insaisissable
EPISODE 3 - Un espion du KGB aux côtés du général de Gaulle ? Enquête sur l'affaire Pierre Maillard
EPISODE 4 - Un agent du KGB à l'Assemblée : nos révélations sur Jacques Bouchacourt, alias "Nym"
EPISODE 5 - Pierre Sudreau, le ministre très proche du KGB : ces documents inédits qui en disent long
EPISODE 6 - Journaliste à l’AFP et taupe du KGB sans le savoir : l'incroyable affaire Jean-Marie Pelou
EPISODE 7 - Un "espion relais" entre la Mitterrandie et l'URSS ? Les mille vies du "colonel" Harris Puisais
EPISODE 8 - Alexandre Orlov, le diplomate devenu agent d'influence de Vladimir Poutine en France
EPISODE 9 - Alexandre Benalla et le mystérieux contrat russe : enquête sur ses liens avec les oligarques
Dimanche 10 avril 2022. Dans un...
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26/12 - "La justice est trop lente", selon Gérald Darmanin : que disent réellement les chiffres ?
Le dossier revient sur la table depuis des années. Le nouveau garde des Sceaux, Gérald Darmanin, veut à son tour s’attaquer à la lenteur de la justice en France. "Les magistrats sont les premiers à s’en plaindre", a estimé le responsable, à l’occasion d’un déplacement au tribunal judiciaire d’Amiens le jour de Noël, mercredi 25 décembre. "Ce que nous voulons, c’est plus de rapidité, plus de fermeté. On ne peut pas le faire avec des moyens constants", a précisé l’ex-ministre de l’Intérieur. "Cette rapidité, elle passe par plus d’effectifs, plus de greffiers bien évidemment, et plus de magistrats".
Avant lui, les précédents locataires de la place Vendôme avaient déjà tenté d’agir pour prendre en main cet enjeu. "La justice peut être considérée comme trop lente", avait ainsi pointé du doigt Didier Migaud, nommé au sein du gouvernement Barnier, en novembre sur Europe 1 et CNEWS. "Les Français nous disent que la justice est trop lente et trop complexe", déclarait pour sa part l’an dernier Eric Dupond-Moretti, en place de 2020 à 2024 à ce poste, au journal 20 Minutes. Que disent réellement les chiffres sur les délais judiciaires en France ?Des délais d’attente plus longs, tant au pénal qu’au civil
Plusieurs rapports permettent de comprendre l’évolution des délais de traitement des affaires dans le système judiciaire français. En 2022, la synthèse des Etats généraux de la justice, cette large consultation publique lancée un an plus tôt par Emmanuel Macron, a consigné plusieurs informations intéressantes à ce sujet.
D’abord,...
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26/12 - L’avion qui s’est écrasé au Kazakhstan a-t-il été abattu par accident par un missile russe ?
Les premières informations émanant du crash au Kazakhstan d’un avion de ligne d’Azerbaijan Airlines pointent vers la responsabilité d’un système russe de défense antiaérienne, a affirmé jeudi 26 décembre un responsable américain. Les déclarations de ce dernier, qui s’exprimait sous couvert de l’anonymat, interviennent après la publication d’informations de certains médias internationaux selon lesquels les autorités azerbaïdjanaises pensent qu’un missile russe est à l’origine de ce crash qui a tué 38 personnes. La Russie a pour sa part mis en garde jeudi contre les "hypothèses" circulant sur la cause du crash.
Cet appareil Embraer 190 avec 67 personnes à bord assurait mercredi un vol entre Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, et Grozny, capitale de la république caucasienne russe de Tchétchénie. Il s’est écrasé et a pris feu près d’Aktaou, un port de la mer Caspienne situé dans l’ouest du Kazakhstan et loin de son itinéraire normal, faisant 38 morts, selon les autorités de ce pays d’Asie centrale.
Une enquête est en cours mais certains experts militaires et d’aviation ont affirmé que l’appareil, qui survolait une zone du Caucase russe où une attaque de drone a été reportée, avait pu être abattu par accident par un système russe de défense antiaérienne. Des spéculations que la Russie comme le Kazakhstan ont tenté d’éteindre. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a assuré jeudi qu’il fallait "attendre la fin de l’enquête". "Il serait inapproprié d’émettre des hypothèses avant les conclusions de l’enquête. Nous ne le...
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26/12 - La France a-t-elle voulu établir un "dialogue" sur l’Ukraine "sans Kiev" ? Les accusations de Moscou
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a affirmé ce jeudi 26 décembre que la France avait cherché à établir avec Moscou "un dialogue sur la question ukrainienne" sans impliquer Kiev, à l'heure où l'hypothèse de négociations de paix est de plus en plus évoquée. Les pays occidentaux, qui cherchent à afficher un front uni dans leur soutien à Kiev, ont maintes fois répété qu'aucune décision ne pouvait être prise sur l'Ukraine derrière son dos.
"Je n'entrerai pas dans les détails pour ne pas décevoir qui que ce soit mais, à plusieurs reprises, nos collègues français ont lancé des appels par le biais de canaux confidentiels : 'laissez-nous aider, établissons un dialogue sur la question ukrainienne'. D'ailleurs, sans l'Ukraine", a déclaré Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse. "Simplement un dialogue sur la question ukrainienne, en violation de ce que l'Occident ne cesse de répéter : 'pas un mot sur l'Ukraine sans l'Ukraine'", a-t-il ajouté. "Nous n'avons pas refusé", a affirmé Sergueï Lavrov, disant les responsables russes sont "prêts à écouter".
Le chef de la diplomatie russe n'a pas indiqué quand ces contacts supposés auraient eu lieu, ni exactement sur quels sujets ils portaient. "Les autorités russes sont coutumières de propos intempestifs qui visent à instrumentaliser une guerre d’agression dont elles portent l’entière responsabilité. Si la Russie veut la paix, il ne tient qu’à elle de mettre un terme à la guerre", a réagi une source diplomatique française. "Comme rappelé par la France depuis le...
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26/12 - Que sait-on du naufrage du cargo russe Ursa Major en Méditerranée ?
Le naufrage du cargo russe Ursa Major en mer Méditerranée est dû à une "attaque terroriste", a affirmé mercredi 25 décembre la société propriétaire du navire, qui dépend du ministère russe de la Défense, sans étayer ses propos. L’entreprise Oboronloguistika a déclaré dans un communiqué, cité par les agences d’Etat russes, qu’elle pensait qu’une "attaque terroriste ciblée" avait été perpétrée "le 23 décembre 2024 contre le navire Ursa Major", sans indiquer qui l’aurait perpétré, ni pourquoi.
"Trois explosions consécutives" ont retenti, ce qui a provoqué un roulis du navire et "l’entrée d’eau", a-t-elle ajouté, en citant les témoignages de rescapés. Oboronloguistika n’a pas expliqué sur quels éléments elle s’appuyait pour qualifier le naufrage d'"attaque terroriste".
Le massif navire Ursa Major a coulé dans la nuit de lundi à mardi dans les eaux internationales en mer Méditerranée, entre l’Espagne et l’Algérie. Deux marins sont portés disparus après le naufrage de ce bateau qui comptait 16 membres d’équipage à son bord.
Le ministère russe des Affaires étrangères avait déjà affirmé mardi que le naufrage du bateau s’était produit après "une explosion survenue dans sa salle des machines". Une section du Comité d’enquête russe, organe chargé des principales investigations dans le pays, avait annoncé mardi l’ouverture d’une enquête pour "violation des règles de sécurité" du transport maritime, sans plus de détails.
Selon les secours en mer espagnols, Ursa Major "a émis un appel d’alerte" dans la nuit de lundi à mardi, à environ 105 km de la...
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26/12 - Normes européennes : "La CSRD n’est pas un délire bureaucratique !"
Critiquée comme un "délire bureaucratique" par certains dirigeants, la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) fait aujourd’hui l’objet d’attaques démesurées et souvent malhonnêtes. Loin d’être un simple exercice administratif ou un caprice technocratique, cette directive incarne une transformation inévitable : celle de l’économie de l’information. Face à un monde où les données – financières, sociales, environnementales – prennent une place croissante, la CSRD ne fait qu’accompagner une tendance profonde. Pourtant, son rejet systématique par certains témoigne davantage d’une posture opportuniste que d’une critique constructive.
Il est temps de remettre en perspective ce débat en soulignant ce que la CSRD représente vraiment : une opportunité stratégique pour les entreprises de prendre le contrôle de leur propre narratif, avant que d’autres ne le fassent pour elles.Le miroir des contradictions
Les critiques les plus virulentes à l’égard de la CSRD viennent souvent de dirigeants qui, il y a quelques années, louaient les vertus de l’ESG [NDLR : prise en compte de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance] et s’inscrivaient dans une logique de responsabilité. Pourquoi ce retournement soudain ? La réponse est simple : le contexte a changé. La montée des tensions géopolitiques, la crise énergétique et une remise en cause plus large des ambitions climatiques et écologiques ont poussé certains à se ranger derrière des slogans simplistes comme celui du "délire bureaucratique". Mais ces critiques...
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26/12 - Corée du Sud : l’opposition dépose une motion de destitution contre le président par intérim
C’est un nouvel épisode dans la crise politique que vit la quatrième économie d’Asie depuis le début du mois. L’opposition sud-coréenne a annoncé jeudi 26 décembre avoir déposé une motion de destitution à l’encontre du président par intérim Han Duck-soo. "Nous avons déposé la motion juste avant la séance plénière", a déclaré le député du Parti démocrate Park Sung-joon à des journalistes à l’Assemblée nationale. "Nous la soumettrons au vote demain", a-t-il ajouté.
L’opposition reproche à M. Han de refuser de pourvoir trois sièges vacants à la Cour constitutionnelle, qui doit dans les six mois valider ou invalider la destitution du président conservateur Yoon Suk Yeol, votée par les députés le 14 décembre, pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale et de museler le Parlement en y envoyant l’armée onze jours plus tôt.
Han Duck-soo, Premier ministre, assure l’intérim de la présidence, et M. Yoon est suspendu en attendant le verdict de la Cour constitutionnelle. Celle-ci doit statuer à la majorité des deux tiers. Or trois de ses neuf sièges sont vacants en raison du départ à la retraite de leurs titulaires l’automne dernier. Les trois nouveaux juges devaient en principe être nommés par le président jeudi parmi les candidats choisis par l’Assemblée nationale, contrôlée par l’opposition.
Mais M. Han, un haut-fonctionnaire de carrière de 75 ans, soutient que son statut de président intérimaire ne lui donne pas le pouvoir de procéder des nominations importantes, et exige que le choix des juges fasse d’abord l’objet d’un accord...
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26/12 - Comment contrer les drones FPV ukrainiens ? Quand les soldats russes reçoivent un guide de survie
Une tête de mort, avec des hélices de quadricoptères sur les côtés, le tout dans un viseur : telle est l’illustration de couverture d’un document distribué aux soldats russes sur le front. Son titre : "Tactiques d’utilisation par l’ennemi des drones FPV et solutions pour les contrer". Rédigé récemment, il détaille les menaces que représentent ces aéronefs tueurs, devenus les marqueurs du terrible conflit en cours en Ukraine, le plus sanglant sur le continent européen depuis la Seconde Guerre mondiale.
Ce manuel de survie confirme la menace permanente que représentent ces drones armés de petite taille pour les combattants, à l’origine de "jusqu’à 70 % des pertes humaines et matérielles" sur le front. Des livrets de ce type devraient être bientôt distribués dans les armées occidentales. Car ces armements d’un coût modique sont partout où il y a un conflit dorénavant, comme le montre leur utilisation dans l’offensive ayant fait chuter le régime el-Assad en Syrie ou encore en Birmanie, où ils infligent d’importants dégâts à la junte.
Le manuel détaille, avec des infographies en couleur, une vingtaine de tactiques offensives de ces drones munis d’une charge explosive, contrôlés grâce à une manette et un casque FPV (pour "first person view", vue à la première personne) qui donne la sensation d’être "à bord" du drone. Cette vision immersive augmente la capacité de réaction, tout en facilitant la visée d’une cible pour ces petits aéronefs "kamikazes" capables de voler jusqu’à 100 km/h pour une portée maximale d’une dizaine...
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26/12 - Gaz russe : "La fin du contrat de transport via l’Ukraine nous plonge dans l’incertitude"
C’est une échéance importante pour L’Europe. A la fois d’un point de vue politique mais aussi économique. L’accord de transit entre Gazprom et Naftogaz, qui alimentait en gaz l’Union européenne depuis la Russie via l’Ukraine, prend fin le 1er janvier 2025. A quelques jours de l’événement, il est difficile de savoir si une solution alternative sera trouvée ou si l’approvisionnement russe s’interrompra. Cette situation entraînerait-elle une nouvelle flambée des prix du gaz ? La Commission se dit "préparée à des scénarios sévères et notamment un arrêt total des importations russes". Pour analyser les conséquences possibles pour l’Europe, L’Express s’est tourné vers Didier Holleaux, ancien président d’Eurogas et dirigeant du groupe Engie, auteur de La vraie histoire du gaz (Le cherche midi). Selon l’expert, le risque d’interruption du gazoduc est "gérable", mais pas sans douleur.
L’Express : A quel point l’Europe reste-t-elle dépendante du gaz russe ?
Didier Holleaux : Avant la guerre en Ukraine, l’Europe importait 155 milliards de mètres cubes de gaz depuis la Russie. Cela représentait en gros 40 % de ses approvisionnements. Depuis les ajustements opérés à partir de 2022, le rythme des livraisons oscille aux alentours de 50 milliards de mètres cubes par an. Nous avons donc réduit notre dépendance de plus des deux tiers. Et dans ce qui provient encore de Russie, la moitié chemine par bateau (GNL), l’autre moitié passe par des gazoducs installés en Ukraine (25 %) ou en Turquie (25 %).
Quels sont les différents scénarios...
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25/12 - Syrie : les nouvelles autorités affirment avoir détruit un millions de pilules de captagon
Près d’un million de pilules de captagon sont parties en fumée. Les nouvelles autorités syriennes ont mis le feu mercredi 25 décembre à des quantités importantes de stupéfiants, dont un million de pilules de captagon, une amphétamine produite à une échelle industrielle sous Bachar el-Assad, ont rapporté à l’Agence France Presse deux membres des forces de sécurité.
A Damas, dans la cour d’ex-locaux sécuritaires de l’ancien pouvoir, les forces des nouvelles autorités ont aspergé de carburant puis mis le feu aux stocks de cannabis, boîtes de Tramadol et une cinquantaine de petits sacs contenant les pilules de captagon, selon un vidéaste de l’AFP. "Nous avons trouvé une grande quantité de captagon, environ un million de pilules", a indiqué à l’AFP un membre de ces forces, se présentant par son prénom Oussama, le visage cagoulé, vêtu de l’uniforme kaki de "l’Administration de la sécurité publique".
Le 8 décembre, une coalition de rebelles menée par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir el-Cham (HTC) est entrée à Damas et a annoncé le renversement du pouvoir, après une offensive fulgurante qui lui a permis de s’emparer d’une grande partie du pays en onze jours. Lâché par ses alliés iranien et russe, Bachar el-Assad, qui a dirigé d’une main de fer la Syrie pendant vingt-quatre ans, a fui à Moscou, marquant la fin de plus de cinquante ans de règne sans partage du clan Assad.
Le pouvoir de Bachar el-Assad était connu pour produire du captagon, une amphétamine dérivée d’un médicament censé traiter la narcolepsie ou les...
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25/12 - Alexandre Benalla et le mystérieux contrat russe : enquête sur ses liens avec les oligarques
Journalistes, élus, conseillers, diplomates… Ils ont tous fréquenté assidument l’Elysée. Leur autre point commun ? Ils étaient des espions du Kremlin. Le KGB et ses successeurs ont recruté ces "taupes" en misant sur l’idéologie, l’égo, parfois la compromission, souvent l’argent. Ils devaient rapporter tout ce qu’ils voyaient. Dans les grandes occasions, on les missionnait pour intoxiquer le "Château". Révélations sur la pénétration russe au sein du pouvoir français, jusqu’à la présidence de la République, depuis le général de Gaulle jusqu’à Emmanuel Macron.
EPISODE 1 - Les espions russes au cœur de l'Elysée, nos révélations : comment la DGSI protège les présidents
EPISODE 2 - "André", l'espion du KGB au journal "Le Monde" : les derniers secrets d’un agent insaisissable
EPISODE 3 - Un espion du KGB aux côtés du général de Gaulle ? Enquête sur l'affaire Pierre Maillard
EPISODE 4 - Un agent du KGB à l'Assemblée : nos révélations sur Jacques Bouchacourt, alias "Nym"
EPISODE 5 - Pierre Sudreau, le ministre très proche du KGB : ces documents inédits qui en disent long
EPISODE 6 - Journaliste à l’AFP et taupe du KGB sans le savoir : l'incroyable affaire Jean-Marie Pelou
EPISODE 7 - Un "espion relais" entre la Mitterrandie et l'URSS ? Les mille vies du "colonel" Harris Puisais
EPISODE 8 - Alexandre Orlov, le diplomate devenu agent d'influence de Vladimir Poutine en France
EPISODE 10 - Nos révélations sur ces espions russes parvenus au coeur de l’Elysée : "La menace numéro un, c'est..."
L’affaire semble...
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25/12 - Guerre à Gaza : que sait-on du projet d’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas ?
Le 17 décembre, des signaux présageaient un possible cessez-le-feu à Gaza et de la libération des otages israéliens. Il y a encore quatre jours, un haut responsable palestinien indiquait par ailleurs à la chaîne britannique BBC que les négociations entre Israël et le Hamas étaient achevés à 90 %, mais que "des problèmes" restaient "à résoudre".
Un haut responsable palestinien impliqué dans les négociations indirectes, qui ont lieu à Doha au Qatar, a également déclaré à la BBC que les pourparlers étaient dans une "phase décisive et finale". Mardi 24 décembre, le bureau du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a confirmé des avancées après le retour en Israël des négociateurs envoyés à Doha. Que contient ce projet d’accord ? L’Express fait le point.Zone tampon, libérations des otages par étapes
Lors des discussions en cours à Doha, le Hamas et Israël se seraient mis d’accord sur la création potentielle d’une zone tampon de plusieurs kilomètres de large le long de la frontière entre l’Etat hébreu et l’enclave palestinienne, où Israël maintiendrait une présence militaire. Un cessez-le-feu en trois étapes pourrait alors démarrer. Il y aurait d’abord un échange de 20 prisonniers palestiniens pour chaque femme soldat israélienne libérée. Les noms des prisonniers n’ont pas encore été arrêtés : il s’agirait de choisir parmi les 400 prisonniers qui purgent des peines de prison de vingt-cinq ans ou plus en Israël, rapporte la BBC.
Quant aux otages israéliens détenus à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre 2023, ils seraient...
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25/12 - Syrie : le journaliste américain Austin Tice, disparu depuis 2012, est-il vivant ?
Après la chute brutale du régime de Bachar el-Assad en Syrie, la famille du journaliste américain Austin Tice, a de nouveau espoir. Porté disparu depuis 2012, soit depuis 4 517 jours, Austin Tice serait vivant, selon l’Organisation non gouvernementale Hostage Aid Worldwide. "Nous disposons de données selon lesquelles Austin était en vie jusqu’en janvier 2024, et le président des Etats-Unis a déclaré en août qu’il était en vie, et nous sommes sûrs qu’il est en vie aujourd’hui", a déclaré mardi 24 décembre Nizar Zakka, président de cette ONG qui travaille avec des familles de civils enlevés pour les faire libérer. "Nous essayons d’être aussi transparents que possible et de partager autant d’informations que possible", a-t-il ajouté.
Des responsables américains ont déclaré en début de semaine qu’ils travaillaient avec des sources sur le terrain pour obtenir des informations sur Austin Tice depuis le départ de Bachar el-Assad, selon le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan, qui s’est rendu à l’émission Good Morning America sur la chaîne ABC News lundi.Enlevé près de Damas il y a douze ans
D’après un site Internet créé par ses proches, Austin Tice, qui aurait 43 ans aujourd’hui, est originaire de Houston, Texas, et est aussi un capitaine vétéran du Corps des Marines des Etats-Unis. Il est diplômé de l’Université de Georgetown et ses reportages en tant que journaliste ont déjà été récompensés, notamment par le prix américain George Polk en 2012 et le prix Baker.
Lorsqu’il a été enlevé près de Damas, alors que la...
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25/12 - Livres : les dix essais qui nous ont fait le plus réfléchir en 2024
Crise politique sans précédent dans l’histoire de la Ve République française, élections américaines qui ont remis Donald Trump au pouvoir, reconfiguration sans fin du Moyen-Orient suite au 7 octobre 2023, guerre en Ukraine, réchauffement climatique, révolution de l’IA… 2024 n’aura pas été de tout repos pour qui tente de suivre l’actualité. Heureusement, des livres précieux nous aident à comprendre ces bouleversements vertigineux. Nous en avons sélectionné dix, parus cette année, en français ou en anglais. Des essais qui ont ouvert le débat, apporté des perspectives historiques, contredit des idées reçues avec des chiffres, stimulé la réflexion, parfois choqué, mais nous ont tous fait réfléchir.Nexus, par Yuval Noah Harari (Albin Michel)
Dix ans après Sapiens, l’historien israélien publie une nouvelle fresque sur notre espèce, mais en se concentrant cette fois-ci sur les réseaux d’information. Nexus est bien plus qu’un cri d’alarme contre les risques posés par l’intelligence artificielle. De l’âge de pierre à l’âge du silicium, Yuval Noah Harari montre comment chaque révolution technologique a entraîné de profonds bouleversements politiques, économiques et sociaux. Avec son esprit de synthèse et son style limpide, le professeur à l’université hébraïque de Jérusalem fait passer quelques idées importantes. Sur l’information, il y a selon lui deux visions dominantes, dont il faut se méfier : la "vision naïve", selon laquelle plus on accumule d’information grâce à la technologie, plus l’humanité accumule aussi du savoir et de...
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25/12 - Près de 50 morts en Afghanistan, le Pakistan affirme avoir visé des "repaires de terroristes"
Il promet de riposter à ce qu'il qualifie d'"agression claire". Le gouvernement taliban a dénoncé mercredi 25 décembre des frappes "barbares" du Pakistan qui ont fait 46 morts dans l'est de l'Afghanistan. Un responsable sécuritaire pakistanais a affirmé que les raids, menés par "des avions et des drones", visaient des "repaires de terroristes", rejetant les déclarations des talibans selon lesquelles des civils avaient péri.
"Hier soir (mardi), des frappes pakistanaises ont été menées dans quatre zones du district de Barmal, dans la province de Paktika", a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement taliban, Zabihullah Mujahid. "Le nombre total de martyrs est de 46, dont la plupart sont des enfants et des femmes", a-t-il indiqué, précisant qu'il y avait également "six blessés". "L'émirat islamique ne laissera pas cette attaque lâche sans réponse mais considérera plutôt la défense de son territoire et sa souveraineté comme étant un droit inaliénable", a indiqué le ministère dans un communiqué mardi soir.
Depuis le retour au pouvoir des talibans à Kaboul en 2021, les tensions frontalières entre les deux pays se sont envenimées. Le Pakistan affirme que des groupes armés, tels les talibans pakistanais du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP) qui se réclament de la même idéologie que ceux de l'autre côté de la frontière, mènent des attaques planifiées depuis le sol afghan, à travers une frontière très poreuse. Le gouvernement taliban a toujours nié abriter des groupes armés étrangers utilisant le sol afghan pour...
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25/12 - La Russie pilonne des infrastructures énergétiques ukrainiennes le jour de Noël
En ce matin du 25 décembre, la Russie a lancé 70 missiles et plus de 100 drones explosifs sur l’Ukraine. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dénoncé ce matin une attaque "inhumaine". "Aujourd’hui Poutine a consciemment choisi Noël pour son attaque. Qu’est-ce qui peut être plus inhumain ?", a lancé le président ukrainien sur son compte Telegram. L’attaque a principalement visé des sites énergétiques. "Plus de 50 missiles" et une partie des drones ont pu être abattus mais certaines frappes ont entraîné "des coupures du courant dans plusieurs régions", a ajouté Volodymyr Zelensky. L’attaque a fait au moins un mort et au moins six blessés, ont indiqué les autorités.
Le groupe DTEK, principal fournisseur privé d’énergie du pays, a déclaré mercredi que ses centrales thermiques avaient été visées par cette nouvelle attaque, signalant de "graves dommages" pour leur équipement. "C’est déjà la treizième attaque massive contre le système énergétique ukrainien cette année", a déclaré DTEK dans un communiqué. "Priver de lumière et de chaleur des millions de personnes pacifiques qui célèbrent Noël est un acte dépravé et maléfique auquel il faut répondre", a lancé sur X le PDG de DTEK, Maxime Timtchenko en appelant les alliés de Kiev à fournir davantage de moyens de défense aérienne.Attaques massives et coupures de courant
Partout en Ukraine, la Russie a frappé des infrastructures énergétiques, plongeant dans le noir et dans le froid des centaines de milliers de personnes, les températures oscillant actuellement entre 0 °C et -2...
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25/12 - La France vue d’ailleurs : comment notre pays est perçu à l’étranger
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25/12 - "Suce moi", de FeGH : plongée dans la fabuleuse histoire des bonbons de France
L’année qui se termine aura vu des choses terribles, sans comparaison possible entre elles, des massacres de Gaza à l’ouverture des geôles d’Assad, en passant par l’invasion (d’une petite partie) de la Russie par les troupes ukrainiennes, la mort de Nasrallah, la dissolution d’Emmanuel Macron, la résurrection de Trump, la fin de C8, la chute de l’abbé Pierre et le procès de M. Pelicot et ses cinquante violeurs. Tout ça nous a épuisés, démoralisés, on a besoin de vitamine, de réconfort, de douceur, d’une certaine forme de tolérance envers nous-mêmes… Ça tombe bien, il y a des maisons pour ça, elles ont pignon sur rue, on y entre un peu honteux, en cachette, mais très vite, l’entêtement des parfums, la variété des formes, l’éblouissement des couleurs, on se sent comme un enfant dans la caverne avec tous ces bonbons qui chuchotent, bruissent de cette même supplique : Suce moi.
C’est le titre du beau livre de Frédérick e. Grasser Hermé, publié chez JBE Books. Une fabuleuse histoire des bonbons de France. Plus de 300 pages de bonbecs qui me rappellent avoir sucé dans sa vraie coquille de bucarde tuberculée, des roudoudous à la sortie de l’école. La coquille en plastoc, plus économique, sonnera bientôt le glas de ce best sucked. Bien fait pour eux, et pour les dents des écoliers suivants. Le roudoudou, c’est le contraire, presque l’ennemi de la guimauve : le dur contre le mou, l’interminable contre l’éphémère, le marquis de Sade contre Alain Souchon. L’inatteignable coït contre l’éjaculat précoce. A chaque bonbon son...
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25/12 - Incontournable aux Pays-Bas, la géothermie ne prend pas en France… et pourtant
Aéroport d’Amsterdam Schiphol, début décembre. La nuit a déjà enveloppé le ciel hollandais. Jérôme Stubler, le président d’Equans, invite à "un voyage dans le futur". Pour celui-ci, les avions sont superflus. Direction le parking souterrain d’un immeuble de bureaux non loin des terminaux, où une enfilade de tuyaux, pompes et échangeurs a remplacé les voitures. L’entreprise française, cédée par Engie à Bouygues en 2022, y finalise l’installation d’un système de géothermie peu profonde nommé Ates (Stockage intersaisonnier de chaleur, en français), qui sera prêt en février 2025. L’outil idéal, estime le patron, pour "franchir une nouvelle frontière : celle de la décarbonation de la chaleur".
L’Ates utilise l’eau du sous-sol comme réservoir naturel pour stocker l’énergie thermique à long terme. Aux Pays-Bas, sa température dans les nappes phréatiques est d’en moyenne 12 °C. En hiver, l’eau prélevée dans un premier puits, profond d’environ 80 mètres, passe dans une pompe à chaleur, permettant de chauffer les bâtiments, avant d’être refroidie puis réinjectée dans une seconde cavité souterraine. En été, chemin inverse pour rafraîchir les locaux et se passer de la climatisation. L’eau des deux poches, distantes de près de 300 mètres, ne se mélange pas, garantissant la possibilité de puiser du chaud ou du froid selon la saison. Une ressource renouvelable, locale et presque invisible. "Elle doit nous permettre d’être 'zéro émission' en 2030, avec vingt ans d’avance sur l’objectif national", sourit Jörgen Pikker, responsable immobilier...
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25/12 - Aux Etats-Unis, la consommation électrique s’emballe… et le pire est à venir
C’était il y a tout juste un an. L’hiver à peine démarré, la compagnie d’électricité de l’Etat américain de Géorgie multipliait par 17 ses projections de consommation à horizon 2030 ! Submergée par une "demande extraordinaire", liée à l’implantation d’usines, de data centers et d’autres activités énergivores, l’EDF local imaginait même des pénuries d’électricité dès l’hiver 2025-2026. Comment ce fournisseur, l’un des plus gros des Etats-Unis, a-t-il pu se tromper à ce point dans ses prévisions ?
La réponse tient en un graphique, présenté début décembre à l’occasion d’un congrès organisé par l’Agence internationale de l’énergie. Après des années de stagnation, la consommation électrique américaine s’emballe. D’ici à 2030, elle devrait augmenter de 12,5 %, selon les estimations du cabinet Rystad Energy. Ce brusque dérapage a pris de court l’ensemble des spécialistes. Certains facteurs étaient pourtant connus. Plus de 30 millions de véhicules électriques devraient sillonner les routes américaines d’ici la fin de la décennie, nécessitant un robuste réseau de recharge. A cela s’ajoutent les usines électro-intensives - dédiées par exemple à la fabrication de batteries - qui se multiplient grâce au plan de soutien mis en place par l’administration Biden, l’Inflation Reduction Act (IRA). Mais le vrai coupable, celui qui explique pourquoi tant d’analystes se sont trompés, c’est le boom de l’intelligence artificielle (IA).
Les capacités de calcul nécessaires pour faire tourner les modèles de traitement de langage requièrent d’immenses quantités...
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25/12 - Donald Trump veut racheter le Groenland : une idée déjà émise par Harry Truman en... 1946
Le Groenland comme nouvel Etat américain ? Une vieille idée assurément. Donald Trump a beau avoir proposé à deux reprises - en 2019 et en 2024 - de racheter ce territoire de 2 millions de km² grand comme quatre fois la France, il n’est pas le premier président américain à y avoir pensé. En 1946, le démocrate Harry Truman proposait déjà 100 millions de dollars en lingots d’or au Danemark pour l’acquérir. Pourquoi une telle offre ? Les autorités militaires y étaient favorables. A l’époque, elles considéraient même la transaction comme une nécessité. L'achat du Groenland donnait en effet aux Etats-Unis la possibilité de construire des bases militaires permettant de contrer les éventuelles attaques de bombardiers soviétiques.
Le site de l’agence Associated Press dévoile quelques détails de l’histoire, à partir de documents déclassifiés. "En fait, l'une des solutions envisagées était que les Etats-Unis échangent des terres situées dans le district de Point Barrow, en Alaska, contre les parties du Groenland qu'ils considéraient comme ayant une valeur militaire. Dans le cadre de ce plan, les Danois auraient reçu les droits sur le pétrole découvert et auraient dû le vendre aux Etats-Unis".
Le secrétaire d'Etat James Byrnes fait part de cette offre au ministre danois des Affaires étrangères Gustav Rasmussen, en visite à New York le 14 décembre 1946. Mais elle n’a pas l’effet escompté : "Nos besoins ... ont semblé choquer Rasmussen, mais il n'a pas rejeté catégoriquement mes suggestions et a dit qu'il étudierait un...
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24/12 - Discours de politique générale, "loi spéciale", budget… Ce qui attend le gouvernement Bayrou
Des fêtes de fin d’année sous haute tension pour le gouvernement. Au pied du sapin, des dossiers brûlants attendent d’être traités. Ce mardi 24 décembre, moins de 24 heures après l’annonce de la composition du gouvernement Bayrou, les ministres fraîchement nommés ont pris leurs fonctions. Passé les célébrations, l’équipe au pouvoir n’aura guère de répit. Premier conseil des ministres, "loi spéciale" pour la reconstruction de Mayotte, discours de politique générale, adoption du budget 2025… L’Express fait le point sur les prochaines échéances.3 janvier : le premier Conseil des ministres
Le rendez-vous est pris. Le vendredi 3 janvier marquera le premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement, après plus d’un mois d’absence (le dernier datant du 11 décembre avec Michel Barnier). À 10 heures, François Bayrou, accompagné de son équipe gouvernementale, rencontrera Emmanuel Macron à l’Elysée. L’occasion pour le chef de l’Etat de donner le ton de ses relations avec son nouveau Premier ministre. Ce dernier devrait, quant à lui, préciser ses intentions pour Matignon.14 janvier : le discours de politique générale
Onze jours plus tard, le 14 janvier 2025, le Premier ministre se rendra à l’Assemblée nationale pour y prononcer, devant les 577 députés, sa déclaration de politique générale. Une tradition républicaine lors de l’entrée en fonction d’un nouveau gouvernement. François Bayrou détaillera la feuille de route de son équipe ainsi que ses principaux objectifs à venir.
Lors de son discours de passation de pouvoir avec...
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24/12 - Elisabeth Borne à l’Education nationale : ce dossier brûlant qui attend déjà la ministre
Pas besoin de se lancer dans de savants calculs pour arriver au constat suivant : Elisabeth Borne sera bien la sixième ministre à prendre les rênes de l’Education nationale depuis 2022. L’ancienne hôte de Matignon apparaît en première place dans l’ordre protocolaire du nouveau gouvernement Bayrou, annoncé le 23 décembre dernier, avec un portefeuille de poids élargi à l’enseignement supérieur et à la recherche. Autant dire que de nombreux dossiers attendent la nouvelle ministre, que ce soient les suppressions de postes d’enseignants annoncées pour la rentrée prochaine, le devenir des groupes de besoins au collège, la réforme de la formation des enseignants ou encore le programme d’éducation à la sexualité qui a récemment suscité de vifs débats. Autre urgence que la polytechnicienne Elisabeth Borne aura à régler : le sort de la nouvelle épreuve de mathématiques qui, dès 2026, devrait compter pour le bac, au même titre que l’épreuve anticipée de français. Jusqu’ici, les lycéens qui se contentaient de suivre un enseignement de mathématiques de 1h30 dans le cadre du tronc commun étaient exemptés d’examen final. A partir de l’année prochaine ce ne sera plus le cas puisque tous les élèves de 1ère seront évalués au mois de juin. C’est du moins ce qui avait été annoncé par l’ex-ministre Anne Genetet avant que les détails sur les modalités et les contours de cette épreuve aient été mis entre parenthèses ces dernières semaines.
Nul doute qu’Elisabeth Borne, elle-même ingénieure générale des ponts et chaussées et férue de...
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24/12 - Syrie : le nouveau pouvoir a conclu un accord avec les groupes armés pour leur dissolution
Les nouvelles autorités syriennes à Damas ont annoncé mardi 24 décembre un accord avec "tous les groupes armés" pour leur dissolution, précisant qu'ils allaient être intégrés au ministère de la Défense. Cet accord ne concerne cependant pas les puissantes Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes, appuyées par les Etats-Unis, et qui contrôlent de vastes territoires dans le nord-est du pays.
"Une réunion des chefs des groupes" armés avec le nouveau dirigeant de la Syrie Ahmad al-Chareh "a abouti à un accord sur la dissolution de tous les groupes et leur intégration sous la tutelle du ministère de la Défense", ont indiqué les nouvelles autorités sur leur compte Telegram.
L'annonce intervient plus de deux semaines après la prise du pouvoir le 8 décembre par une coalition armée conduite par le groupe radical Hayat Tahrir al-Cham (HCS), dirigé par Ahmad al-Chareh, de son nom de guerre Abou Mohammed al-Joulani. L'armée du président Bachar el-Assad s'est elle effondrée, et ses membres sont appelés à régulariser leur situation auprès des nouvelles autorités.
Ahmad al-Chareh a affirmé dimanche qu'il ne "permettrait absolument pas que des armes échappent au contrôle de l'Etat". Il avait ajouté lors d'une conférence de presse que cette décision s'appliquerait également aux "factions présentes dans la zone des Forces démocratiques syriennes" (FDS, dominées par les Kurdes, NDLR).
Interrogé par l'AFP, le porte-parole de ces forces, Farhad Chami, a affirmé que "la question de l'adhésion des FDS à l'armée...
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24/12 - Gouvernement Bayrou : une "déclaration de guerre à la gauche", selon les médias étrangers
Il l’avait promis "avant Noël", il l’a finalisé le lundi 23 décembre. Le Premier ministre François Bayrou est désormais à la tête du quatrième gouvernement français de 2024. "Encore un", ironise le média américain Politico. Hier, en fin d’après-midi, le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, a annoncé le nom de celles et ceux qui dirigeront le pays dès aujourd’hui. Des noms loin d’être inconnus dans la sphère politique. Du moins, pour 11 des 14 ministres de plein exercice.
Comme pressenti ces derniers jours, l’ancien locataire de la place Beauvau Gérald Darmanin a été nommé Garde des Sceaux et l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne a pris la tête de l’Education. D’autres ont été reconduits : Bruno Retailleau, qualifié de "chouchou de la droite et croque-mitaine de la gauche" par Politico, reste au ministère de l’Intérieur, tout comme Jean-Noël Barrot aux Affaires étrangères, Rachida Dati à la Culture, Sébastien Lecornu aux Armées, ou encore Agnès Pannier-Runacher à la Transition écologique. Pour le quotidien The New York Times, le maintien de Bruno Retailleau, "un conservateur qui soutient la répression de l’immigration clandestine et du trafic de stupéfiants" et le retour de Gérald Darmanin, "un homme au discours ferme", "indiquent que le nouveau gouvernement continuera à mettre l’accent sur le maintien de l’ordre pour devancer l’extrême droite sur cette question".
Manuel Valls, ancien Premier ministre sous François Hollande, a, quant à lui, fait son grand retour en politique en étant nommé ministre des...
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24/12 - Nouveau gouvernement : ces signaux contradictoires envoyés au monde de l’immobilier
Les professionnels de l’immobilier ne savent plus sur quel pied danser. Alors que le secteur traverse actuellement une crise profonde - avec notamment une offre de logements insuffisante et des tensions sur les prix - la composition du nouveau gouvernement Bayrou lui envoie des signaux contradictoires. D’un côté, l’arrivée d’Eric Lombard à la tête d’un grand Bercy a de quoi rassurer les différents acteurs. La Caisse des dépôts, qu’il a dirigée pendant sept années, accompagne la construction et la rénovation du parc immobilier et s’avère être le premier financeur du logement social en France. A plusieurs reprises, cet ancien banquier s’est exprimé sur les problématiques que rencontre le secteur, avançant des pistes de réflexion.
De l’autre, si Valérie Létard a bien été reconduite au portefeuille du Logement, elle n’est plus ministre de plein exercice - une première en sept ans - et recule au 30e rang de l’ordre de protocolaire, alors qu'elle occupait le 13e auparavant. Cela signifie qu’elle n’assistera plus automatiquement au conseil des ministres. Un déclassement qui interroge, alors que des décisions fortes sont attendues. La nomination de l’ex sénatrice UDI fin septembre avait pourtant été unanimement saluée par la profession. Elle avait notamment négocié l’élargissement temporaire du prêt à taux zéro (PTZ) à l’ensemble du territoire ou encore l’exonération des droits de succession et la donation pour les logements neufs, dans le cadre du projet de loi de finances 2025.3823 economie immobilier 4Des marges de...
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24/12 - Corée du Sud : le président par intérim à son tour menacé de destitution
Le principal parti d’opposition en Corée du Sud a annoncé mardi 24 décembre son intention de faire destituer par le Parlement le Premier ministre et président par intérim Han Duck-soo pour son refus de promulguer deux lois visant à enquêter sur le président déchu Yoon Suk-yeol. Le Parti démocrate avait donné jusqu’à mardi au Premier ministre pour promulguer ces deux lois visant à créer des commissions d’enquête indépendantes spéciales, l’une sur la tentative ratée de Yoon Suk-yeol d’imposer la loi martiale et de museler le Parlement en y envoyant l’armée le 3 décembre, et l’autre sur des accusations de corruption contre son épouse, Kim Keon-hee.
Lors d’un conseil des ministres mardi, Han Duck-soo, président par intérim depuis la destitution de Yoon Suk-yeol par le Parlement le 14 décembre, a annoncé qu’il refusait d’accéder à la demande de l’opposition, estimant que de telles lois devaient faire l’objet d’un consensus entre les partis. "Nous n’avons d’autre choix que d’interpréter cela comme une intention de sa part de poursuivre la rébellion au moyen de manœuvres dilatoires", a déclaré le chef de l’opposition à l’Assemblée nationale, Park Chan-dae, au cours d’une conférence de presse.
Après avoir indiqué vouloir déposer une motion en ce sens dès mardi, il a finalement précisé en fin de journée avoir décidé d’attendre jeudi. Si cette procédure réussit, il s’agira de la première destitution d’un président par intérim après celle du président titulaire dans l’histoire de la Corée du Sud.Majorité des deux tiers ou majorité...
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24/12 - Toujours disponibles, premiers aux réunions… Ce que cachent vraiment les adeptes du présentéisme
La star de l’absentéisme a un nom : l’arrêt maladie, avec 28 % de salariés ayant bénéficié d’au moins un arrêt indemnisé en 2023 (Drees, 2024) pour une dépense de 10,2 milliards d’euros. Depuis 2019, l’absentéisme de longue durée a augmenté de 31 %, avec une progression de 30 % chez les moins de 30 ans. Six salariés sur dix ont été en arrêt au moins une fois en 2023 et un quart des arrêts de longue durée étaient liés à des troubles psychologiques (Axa, Datascope, 2024). Est-ce à dire que son opposé, le présentéisme, représente la face vertueuse du monde du travail avec des employés heureux et productifs ? "Il existe le cas de salariés présents physiquement au travail mais dont l’esprit est ailleurs. Ils se montrent volontairement sous-productifs (et non pas à l’insu de leur plein gré du fait d’une incapacité quelconque) en multipliant les temps de pause et en œuvrant à des affaires personnelles sans lien avec leur fiche de poste", indique le chercheur Denis Monneuse (Le surprésentéisme - Travailler malgré la maladie, De Boeck, 2013). Un présentéisme qu’il qualifie de "contemplatif" ou "passif".
Ce présentéisme-là est bien éloigné de celui des collaborateurs qui se rendent au bureau malgré la maladie, pour des raisons variées : 37 % des salariés concernés déclarent que les journées de carence ne sont pas rémunérées. 22 % jugent qu’il leur était impossible de déléguer leurs tâches et 21 % redoutaient d’être surchargés à leur retour (enquête Malakoff Mederic Humanis, 2019). Pour 15 % d’entre eux, le motif invoqué est plus...
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24/12 - Nouvelle-Calédonie : une démission collective fait chuter le gouvernement local
Le mouvement Calédonie ensemble a démissionné mardi 24 décembre du gouvernement collégial à la tête de la Nouvelle-Calédonie, entraînant automatiquement la chute de l’exécutif local, a-t-on appris dans un courrier du parti que l’AFP a pu consulter. Dans ce courrier de démission adressé au président du gouvernement Louis Mapou, le parti loyaliste Calédonie ensemble (centre-droit, affilié à Renaissance) indique que "depuis les événements du 13 mai, (le) pays s’est enfoncé dans une profonde détresse économique et sociale. En pareilles circonstances, la solidarité entre les institutions, au premier rang desquels le gouvernement et le Congrès de la Nouvelle-Calédonie, constitue une ardente obligation".
"Je ne peux que constater que ça n’a pas été le cas et je le regrette", indique dans ce courrier Jérémie Katidjo-Monnier, membre démissionnaire du gouvernement calédonien. "Au contraire même", déplore-t-il, "le gouvernement qui procède du Congrès, qui est l’exécutif du pays, s’est transformé, au fil du temps, en une instance indépendante, et particulièrement des groupes politiques du Congrès dont il est issu, qu’ils soient d’ailleurs indépendantistes comme non indépendantistes".
Ces dissensions interviennent après six mois de crise politique et sociale profonde mais aussi des tensions insurrectionnelles ayant fait 14 morts provoquées par un projet de réforme du corps électoral dans l’archipel français du Pacifique sud. L’Etat avait alors décidé de reporter les élections provinciales prévues cette année à novembre 2025,...
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24/12 - Nouveau gouvernement : les ministres ont pris leurs fonctions
Le suspense a pris fin lundi 23 décembre : dix jours après sa nomination à Matignon, François Bayrou a fini par dévoiler la composition de son gouvernement. Au détriment de la société civile, celui-ci fait la part belle aux élus expérimentés. Deux anciens Premiers ministres, Elisabeth Borne et Manuel Valls, font même leur retour, respectivement à l’Education nationale et aux Outre-mer. De nombreux sortants restent, comme Bruno Retailleau et Rachida Dati. Sur X, le Premier ministre s’est dit "fier" de son équipe, saluant "un collectif d’expérience pour réconcilier et renouer la confiance avec tous les Français". Mais l’opposition est loin d’être convaincue, au contraire : Jordan Bardella a rapidement taclé "la coalition de l’échec", tandis que la gauche a fustigé une "provocation" avec ce casting "de gens désavoués".
Les infos à retenir :
⇒ Les passations de pouvoir ont eu lieu ce mardi
⇒ François Bayrou se dit confiant dans sa capacité à éviter la censure
⇒ L’opposition critique vivement le nouveau gouvernement
17h50Ce qui attend le gouvernement Bayrou
Ce mardi 24 décembre, moins de 24 heures après l’annonce de la composition du gouvernement Bayrou, les ministres fraîchement nommés ont pris leurs fonctions. Une fois les célébrations passées, l’équipe au pouvoir n’aura guère de répit.
>> Discours de politique générale, "loi spéciale", budget… Ce qui attend le gouvernement BayrouFrançois Bayrou à l'Assemblée nationale, le 17 décembre 2024, à Paris
16h00Manuel Valls ministre des Outre-mer, un choix loin de faire...
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24/12 - Alexandre Orlov, le diplomate devenu agent d’influence de Vladimir Poutine en France
Journalistes, élus, conseillers, diplomates… Ils ont tous fréquenté assidument l’Elysée. Leur autre point commun ? Ils étaient des espions du Kremlin. Le KGB et ses successeurs ont recruté ces "taupes" en misant sur l’idéologie, l’égo, parfois la compromission, souvent l’argent. Ils devaient rapporter tout ce qu’ils voyaient. Dans les grandes occasions, on les missionnait pour intoxiquer le "Château". Révélations sur la pénétration russe au sein du pouvoir français, jusqu’à la présidence de la République, depuis le général de Gaulle jusqu’à Emmanuel Macron.
EPISODE 1 - Les espions russes au cœur de l'Elysée, nos révélations : comment la DGSI protège les présidents
EPISODE 2 - "André", l'espion du KGB au journal "Le Monde" : les derniers secrets d’un agent insaisissable
EPISODE 3 - Un espion du KGB aux côtés du général de Gaulle ? Enquête sur l'affaire Pierre Maillard
EPISODE 4 - Un agent du KGB à l'Assemblée : nos révélations sur Jacques Bouchacourt, alias "Nym"
EPISODE 5 - Pierre Sudreau, le ministre très proche du KGB : ces documents inédits qui en disent long
EPISODE 6 - Journaliste à l’AFP et taupe du KGB sans le savoir : l'incroyable affaire Jean-Marie Pelou
EPISODE 7 - Un "espion relais" entre la Mitterrandie et l'URSS ? Les mille vies du "colonel" Harris Puisais
EPISODE 9 - Alexandre Benalla et le mystérieux contrat russe : enquête sur ses liens avec les oligarques
EPISODE 10 - Nos révélations sur ces espions russes parvenus au coeur de l’Elysée : "La menace numéro un, c'est..."
Automne...
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24/12 - Le Japon, allié numéro un des Etats-Unis de Donald Trump
Comme une impression de déjà-vu. Ce 16 décembre, dans la somptueuse résidence de Donald Trump à Mar-a-Lago, en Floride, le patron du conglomérat japonais SoftBank, Masayoshi Son, se tient aux côtés du président élu. Cravate rouge, tout sourire, gestes complices avec son hôte, il annonce un investissement de quelque 100 milliards d’euros aux Etats-Unis, pour les quatre prochaines années. A la clé : au moins 100 000 emplois, et de quoi largement soutenir le secteur de l'intelligence artificielle.
Huit ans plus tôt, la scène est d’une ressemblance frappante. Cravate rouge, déjà, pour Masayoshi Son, et même proximité avec Donald Trump. Cette fois dans le décor doré du hall de la Trump Tower. Le milliardaire nippon dévoile son projet d'allouer 50 milliards de dollars à des activités aux Etats-Unis. Dans les années qui suivent, son fonds de placement Vision Fund soutiendra plusieurs géants américains, avec plus ou moins de réussite, de Uber à WeWork. "Son est un preneur de risque ; il parle un langage que Trump comprend", remarque Shihoko Goto, directrice du programme d'Indo-Pacifique au Wilson Center.Premier investisseur
SoftBank n'est pas seul à croire en l'Oncle Sam. Depuis 2009, les investissements du Japon aux Etats-Unis ont triplé, propulsant le pays au rang de premier investisseur étranger. En 2022, les entreprises nippones employaient près d'un million d'Américains. Parmi elles, une filiale du groupe Hitachi a récemment annoncé investir 155 millions de dollars pour augmenter sa capacité de production...
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24/12 - Energie : et si la Pologne révolutionnait la construction européenne ?
Le 1er janvier prochain, la Pologne prendra la présidence du Conseil de l’Union européenne avec un thème au programme : la sécurité. Une présidence pour six mois seulement, hélas, comme le prévoient les textes européens. Hélas, parce qu’à l’heure où la guerre assaille l’Europe sous toutes ses formes il est temps de prendre conscience que la sécurité est le sujet n° 1 pour les dix années qui viennent au moins. Sécurité militaire évidemment face à la Russie, sécurité économique et d’approvisionnement en énergie et matières premières face à la Chine notamment, mais aussi sécurité alimentaire et sécurité que l’on pourrait qualifier de civique face aux cyberattaques et autres opérations orchestrées de désinformation et de déstabilisation contre nos démocraties libérales.
Maître mot de la présidence polonaise, la sécurité doit être comprise avec son corollaire, l’autonomie : l’Europe doit se préparer à des ruptures d’approvisionnement et apprendre à ne compter que sur elle-même en cas de crise majeure. Dans le domaine de la sécurité et de la défense, la traduction évidente de cette approche est la maxime bien connue Si vis pacem, para bellum ("Si tu veux la paix, prépare la guerre"). Les Européens doivent se préparer à se défendre seuls, quand bien même ils bénéficieraient du parapluie américain, dont Trump conditionne aujourd’hui le maintien à une augmentation de leur effort de défense. Cette autonomie ne saurait se concevoir sans une industrie européenne pour fabriquer des matériels de défense made in Europe : comment imaginer que...
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24/12 - "Le retour de Donald Trump va être une révolution" : le plan d’Israël pour annexer la Cisjordanie
Lorsqu’il a entendu le prochain ambassadeur américain en Israël s’exprimer, Uri Bank n’en a pas cru ses oreilles. Cet habitant de Neve Daniel, une colonie cossue de Cisjordanie, milite depuis des décennies au sein de la droite ultranationaliste israélienne. Avec Mike Huckabee, fraîchement nommé par Donald Trump, il vient de trouver un allié zélé. Proche des milieux évangéliques et ex-gouverneur de l’Arkansas, le républicain exprime sans détour sa rupture avec les positions traditionnelles américaines : "Je suis opposé à la solution à deux Etats [NDLR : Israël et la Palestine]. C’est une ligne que Donald Trump a tenue et j’espère qu’il continuera à le faire. Je n’ai jamais utilisé le terme de Cisjordanie - une telle chose n’existe pas -, je parle de Judée-Samarie et je dis qu’il n’y a pas d’occupation. C’est une terre occupée par le peuple légitime ici depuis trois mille cinq cents ans, depuis l’époque d’Abraham", a-t-il déclaré au site sioniste religieux Arutz 7.
"C’est proprement miraculeux. Jamais un responsable américain de ce niveau n’avait été aussi loin", jubile Uri Bank. Il a d’autant plus de raisons de se réjouir que la future administration Trump est largement dominée par des soutiens inconditionnels du nationalisme israélien. Le prochain secrétaire d’Etat, Marco Rubio, œuvre de longue date pour la hausse de l’aide militaire à Israël et appelle à l’éradication du Hamas. Elise Stefanik, nouvelle ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, s’est distinguée par sa lutte implacable contre l’antisionisme sur les campus...
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23/12 - Etats-Unis : l’inquiétude des réfugiés face au retour de Donald Trump
Récolter des dons, trouver des financeurs, recruter des bénévoles. A quelques jours de la nouvelle année, tout n’est plus qu’une question de temps. Le 20 janvier marquera le premier jour du retour de Donald Trump au Bureau ovale. Une échéance à laquelle se préparent les associations de défense des réfugiés aux Etats-Unis. Réputé pour sa politique anti-immigration menée lors de son premier mandat en 2017-2021, le républicain a confirmé lors de sa campagne présidentielle qu’il resterait sur cette même orientation une fois au pouvoir. En septembre, il proposait sur le réseau social X un programme contre l’immigration, ciblant les migrants sans papiers, mais également la "suspension immédiate" du programme d’installation des réfugiés (USRAP). Le "Projet 2025", un plan politique élaboré pour la prochaine administration républicaine, suggère même au futur président de citer le nombre de record de traversées de migrants ayant eu lieu durant le mandat de Joe Biden, pour justifier l’arrêt du programme américain d’admission des réfugiés.
Depuis l’élection du magnat de l’immobilier le 5 novembre, les associations de défense des réfugiés œuvrent donc pour le maintien du programme. D’après The New York Times, les bénévoles ont même tenté de rencontrer Marco Rubio, candidat de Donald Trump au poste de secrétaire d’Etat, dans l’espoir de le convaincre de préserver ce dispositif. En vain. Sans rétropédalage du républicain, nombre de réfugiés, dont la réinstallation aux Etats-Unis a été approuvée, pourraient se retrouver bloqués à...
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23/12 - EXCLUSIF. Les coulisses du gouvernement : le coup de fil de Le Pen à Bayrou, le non de Macron à Darmanin
Vigilance jaune, vent modéré, dimanche 22 décembre à la mi-journée, Xavier Bertrand est ministre de la Justice. A deux reprises dans les jours qui précèdent, François Bayrou a confirmé au président des Hauts-de-France sa nomination à la Chancellerie. Le problème avec les promotions annoncées trop tôt, c’est qu’elles ont le temps d’irriter leurs opposants. Vigilance orange, une bourrasque et l’information parvient aux oreilles de Marine Le Pen ce même dimanche 22. Elle peine à le croire.
Trois jours plus tôt, la patronne des députés du Rassemblement national a eu la bonté d’envoyer l’élu du Nord Sébastien Chenu déclarer sur RTL que "Xavier Bertrand secrétaire d’Etat au Tourisme" - même si cela serait perçu comme "une provocation" - ne provoquerait pas une censure de François Bayrou par le RN d’entrée de jeu. Mais comment le Premier ministre peut-il songer un instant que le parti lepéniste resterait placide devant un Xavier Bertrand Garde des Sceaux ? Bien sûr, le ministre de la Justice ne peut influencer le tribunal de Paris qui rendra, le 31 mars prochain, sa décision dans le procès des assistants parlementaires mais il n’empêche. L’ancienne candidate à la présidentielle le sait : parmi ses 11 millions d’électeurs, ils sont nombreux à croire que les liens sont troubles entre le ministère de la Justice et les juges. L’arrivée de Xavier Bertrand place Vendôme serait interprétée comme le signe de son affaiblissement, elle doit agir.
Vigilance rouge, tempête dans le combiné de François Bayrou. C’est Marine Le Pen au bout...
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23/12 - Guerre en Ukraine : ces pertes très importantes chez les soldats nord-coréens
Plus de 3 000 soldats nord-coréens ont été "tués" ou "blessés" dans les combats avec les forces ukrainiennes dans la région frontalière russe de Koursk, dont ces dernières occupent une partie du territoire, a assuré ce lundi 23 décembre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
"Selon de premières informations, le nombre des soldats nord-coréens tués ou blessés dans la région de Koursk a déjà dépassé 3 000", a déclaré Volodymyr Zelensky sur X. Ces chiffres dépassent de loin les estimations de l’état-major de l’armée sud-coréenne, qui a fait état lundi de plus de 1 100 militaires nord-coréens tués ou blessés en se battant contre l’Ukraine aux côtés de la Russie.
Confrontée depuis bientôt trois ans à l’invasion russe, l’Ukraine a lancé début août une attaque surprise dans la région de Koursk, la première offensive terrestre en territoire russe depuis la Deuxième guerre mondiale. Elle en contrôle toujours une petite partie. Plusieurs milliers de soldats nord-coréens ont été envoyés en Russie ces dernières semaines pour appuyer les forces russes, selon les Occidentaux.Vers l’envoi de troupes supplémentaires ?
Ce lundi, Volodymyr Zelensky a corroboré les déclarations de Séoul sur la probable fourniture de nouvelles troupes et armes nord-coréennes à la Russie. "Il y a des risques que la Corée du Nord envoie des troupes et des équipements militaires supplémentaires à l’armée russe", a averti Volodymyr Zelensky, promettant "des réponses tangibles" de Kiev.
L’état-major de l’armée sud-coréenne a également dit avoir observé des...
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23/12 - Elisabeth Borne à l’Education, Eric Lombard à l’Economie… La composition du gouvernement Bayrou
A la veille du réveillon de Noël, François Bayrou a finalement composé son gouvernement. Le secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler a annoncé ce lundi 23 décembre la liste des nouveaux ministres. 35 au total, dont 14 de plein exercice, - loin de l’éternelle promesse de "gouvernement resserré" - dans lequel on retrouve bon nombre de personnalités déjà présentes dans le gouvernement de Michel Barnier, et d’autres issus des exécutifs précédents.
Ainsi, ce gouvernement comptera notamment deux anciens Premiers ministres, Elisabeth Borne et Manuel Valls. La première aura dans son portefeuille l’Education nationale, l’Enseignement supérieur et la Recherche. Manuel Valls, absent de toute fonction gouvernementale depuis son départ de Matignon en décembre 2016, hérite d’un très gros portefeuille à l’Outre-mer où il devra notamment gérer la situation à Mayotte et en Nouvelle-Calédonie.
Trois mois après avoir quitté l’Intérieur, Gérald Darmanin retourne au gouvernement, en charge de la Justice, poste initialement proposé par François Bayrou à Xavier Bertrand. Il travaillera en binôme avec Bruno Retailleau, reconduit au ministère de l’Intérieur.
À l’heure où la France a besoin de femmes et d’hommes qui s’engagent, je prends mes responsabilités et remercie le Président de la République et le Premier ministre de leur confiance.
Comme Garde des Sceaux, ministre de la Justice, la fermeté, la rapidité et la proximité…— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) December 23, 2024
Le centriste (MoDem) Jean-Noël Barrot et le macroniste (Renaissance)...
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23/12 - Un "espion relais" entre la Mitterrandie et l’URSS ? Les mille vies du "colonel" Harris Puisais
Journalistes, élus, conseillers, diplomates… Ils ont tous fréquenté assidument l’Elysée. Leur autre point commun ? Ils étaient des espions du Kremlin. Le KGB et ses successeurs ont recruté ces "taupes" en misant sur l’idéologie, l’égo, parfois la compromission, souvent l’argent. Ils devaient rapporter tout ce qu’ils voyaient. Dans les grandes occasions, on les missionnait pour intoxiquer le "Château". Révélations sur la pénétration russe au sein du pouvoir français, jusqu’à la présidence de la République, depuis le général de Gaulle jusqu’à Emmanuel Macron.
EPISODE 1 - Les espions russes au cœur de l'Elysée, nos révélations : comment la DGSI protège les présidents
EPISODE 2 - "André", l'espion du KGB au journal "Le Monde" : les derniers secrets d’un agent insaisissable
EPISODE 3 - Un espion du KGB aux côtés du général de Gaulle ? Enquête sur l'affaire Pierre Maillard
EPISODE 4 - Un agent du KGB à l'Assemblée : nos révélations sur Jacques Bouchacourt, alias "Nym"
EPISODE 5 - Pierre Sudreau, le ministre très proche du KGB : ces documents inédits qui en disent long
EPISODE 6 - Journaliste à l’AFP et taupe du KGB sans le savoir : l'incroyable affaire Jean-Marie Pelou
EPISODE 8 - Alexandre Orlov, le diplomate devenu agent d'influence de Vladimir Poutine en France
EPISODE 9 - Alexandre Benalla et le mystérieux contrat russe : enquête sur ses liens avec les oligarques
EPISODE 10 - Nos révélations sur ces espions russes parvenus au coeur de l’Elysée : "La menace numéro un, c'est..."
Une dizaine de...
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23/12 - "Nous ne sommes pas à vendre" : la mise au point du Groenland après les allusions de Donald Trump
"Nous ne sommes pas à vendre et ne le serons jamais". Cette précision du Premier ministre du Groenland peut paraître absurde. Mais elle vient répondre directement à Donald Trump, qui a de nouveau remis en question la souveraineté de ce territoire autonome du Danemark et émis la possibilité de le voir passer sous le giron américain.
"Pour la sécurité nationale et la liberté à travers le monde, les Etats-Unis d’Amérique estiment que la propriété et le contrôle du Groenland en font une nécessité absolue", a ainsi écrit ce dimanche le futur président américain sur son réseau Truth Social, sans préciser plus clairement ce qu’il entendait par là.
Mais ces déclarations font écho à d’autres tenues lors de son premier mandat, en 2019 plus précisément. Donald Trump avait alors ouvertement envisagé l’achat par les Etats-Unis de ce territoire de l’Arctique, évoquant une potentielle "grosse transaction immobilière" qui serait "stratégiquement intéressante".Des provocations qui se multiplient
L’affaire avait alors provoqué une crise diplomatique avec le Danemark, membre de l’Otan et auprès duquel est rattaché ce territoire glacé grand comme quatre fois la France. "Le Groenland n’est évidemment pas à vendre", avait alors réagi le gouvernement groenlandais, tandis que la Première ministre danoise Mette Frederiksen avait qualifié l’offre de Donald Trump d'"absurde". Une déclaration qui était mal passée du côté du républicain, qui avait traité la cheffe du gouvernement danois de "désagréable," et avait annulé une visite officielle à...
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23/12 - Cal Newport (Georgetown) : "Au travail, on se fiche du nombre de mails que vous envoyez !"
Dossiers qui s’accumulent, communications incessantes par mails ou Slack, réunionite aiguë, horaires extensibles… De nombreux travailleurs ont le sentiment de devoir faire preuve d’une suractivité débordante afin de démontrer leur utilité au sein d’une entreprise. Mais dans Slow Productivity (Alisio), Cal Newport part en guerre contre ce qu’il nomme la "pseudo-productivité", une mauvaise façon selon lui d’évaluer le travail des collaborateurs. L’homme n’est nullement un zadiste décroissant. Professeur au département d’informatique de l’université de Georgetown, collaborateur du New Yorker et auteur de best-sellers comme Deep Work, Cal Newport aime prôner les vertus de la concentration face aux distractions numériques et au travail ostentatoire.
Dans Slow Productivity, qui vient d’être nommé parmi les meilleurs livres de l’année par le magazine The Economist, ce spécialiste plaide pour faire moins de choses afin de les faire mieux, en privilégiant la qualité à la quantité. Dans un entretien à L’Express, il donne ses conseils pour protéger son temps des messageries comme des contraintes administratives, adapter son rythme en fonction du moment, et explique comment une entreprise peut faire pour se focaliser sur une productivité vraiment utile.
L’Express : Pourquoi est-il si difficile de mesurer la productivité des travailleurs dans l’économie du savoir, par rapport à d’autres secteurs impliquant des activités physiques, comme l’industrie ?
Cal Newport : Dans l’industrie manufacturière, il n’y a généralement...
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23/12 - Scorbut : pourquoi cette maladie revient chez les enfants en France
C’est une pathologie que l’on pensait éradiquée dans les pays les plus développés. Cette fameuse "maladie des marins", qui avait ravagé tant d’équipages lors des expéditions maritimes de la Renaissance, dont les cas avaient presque disparu en France et en Europe. Mais le scorbut semble bel et bien connaître une certaine résurgence dans l’Hexagone, en particulier chez les enfants, comme le montre une étude menée par les pédiatres de l’hôpital Robert-Debré, à Paris, publiée début décembre dans la prestigieuse revue britannique The Lancet.
Ces derniers, en collaboration avec l’Inserm et les universités de Paris Cité et de Guyane, ont ainsi étudié l’augmentation des cas de scorbut chez les enfants en France entre janvier 2015 et novembre 2023. Pour cela, ils se sont basés sur le "Programme de médicalisation des systèmes d’information" (PMSI), qui recense toutes les hospitalisations en France chaque année. Et les résultats, bien que loin d’atteindre des chiffres très élevés, restent inquiétants : 888 patients atteints de scorbut ont été détectés sur cette période, avec une moyenne d’âge de 11 ans.
Les causes du scorbut sont connues : une carence extrême et prolongée en vitamine C. Cette substance, que le corps ne produit pas naturellement et qui est indispensable pour le bon fonctionnement de notre corps et de notre système immunitaire, doit donc être trouvée par l’être humain dans son alimentation. On en trouve en grande quantité notamment dans les agrumes, d’autres fruits comme la fraise ou le kiwi, ou encore dans le...
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23/12 - Philippines : l’achat d’un système américain de missiles provoque la colère de la Chine
L’armée philippine a annoncé lundi 23 décembre qu’elle envisageait d’acquérir un système américain de missiles de moyenne portée afin de protéger ses intérêts maritimes, un projet aussitôt qualifié de "course aux armements" et de "provocation" par Pékin.
L’arrivée de missiles moyenne portée aux Philippines date de fin avril, lorsque l’armée américaine a déployé le système de missiles Typhon aux Philippines dans le cadre d’exercices militaires conjoints annuels. Finalement, Manilles a décidé de le maintenir ce système de missiles sur place malgré les critiques de Pékin. "Il est prévu de l’acquérir parce que nous voyons sa faisabilité et sa fonctionnalité dans notre concept de mise en œuvre de la défense de l’archipel", a déclaré le chef de l’armée philippine, le lieutenant général Roy Galido, lors d’une conférence de presse. "Je suis heureux d’annoncer à nos compatriotes que votre armée est en train de développer cette capacité dans l’intérêt de la protection de notre souveraineté", a-t-il dit, ajoutant que le nombre total d’armes à acquérir dépendrait de considérations "économiques".
En règle générale, il faut au moins deux ans ou plus à l’armée philippine pour acquérir un nouveau système d’armement à partir du stade de la planification, a expliqué Roy Galido, précisant que ce système n’avait pas encore été budgétisé pour 2025. Le lanceur de missiles terrestre à "capacité moyenne", développé par la société américaine Lockheed Martin pour l’armée américaine, a une portée de 480 kilomètres, bien qu’une version à plus longue portée soit...
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23/12 - Procès Samuel Paty : "Le verdict a démontré le poids de la rumeur"
Même s’il n’est pas démontré qu’ils ont souhaité l’issue fatale, "ils ont préparé les conditions d’un passage à l’acte terroriste", ont estimé les magistrats de la Cour d’assises spéciale de Paris au sujet de Brahim Chnina et d’Abdelhakim Sefrioui, qui avaient initié la campagne de haine sur les réseaux sociaux menant à l’assassinat de Samuel Paty. Le 20 décembre dernier, le père de l’adolescente auteure du mensonge initial proféré à l’égard du professeur et le prédicateur islamiste ont été déclarés coupables d’association de malfaiteurs terroriste et respectivement condamnés à 13 et 15 ans de réclusion criminelle.
Les six autres personnes impliquées, à des degrés divers, dans l’attentat ont également été reconnues coupables et ont écopé de peines allant de trois ans de prison avec sursis à 16 années de réclusion criminelle. Avant d’annoncer le verdict, le président de la cour, Franck Zientara, a avancé avoir pris en compte "la gravité exceptionnelle des faits s’agissant de l’assassinat d’un enseignant à la sortie (d’un) collège par décapitation au moyen d’une arme blanche". Avant de souligner que "ces faits d’une barbarie absolue constituent une atteinte irrémédiable aux valeurs de la République et à la laïcité".
L’historienne Valérie Igounet, auteure avec Guy Le Besnerais, du roman graphique Crayon Noir. Samuel Paty, histoire d’un prof (éditions StudioFact, 2023), revient sur ces sept semaines de débat à l’issue desquelles le verdict inédit rendu par la Cour fera office de jurisprudence.
L’Express : Le poids de la rumeur a été au...
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23/12 - Attaque en Allemagne : pourquoi le profil de l’assaillant intrigue les enquêteurs
Magdebourg, Allemagne. Vendredi 20 décembre. Il est 19h03, heure locale, lorsqu’un homme, monté à bord d’un véhicule BMW, fauche la foule d’un marché de Noël sur près de 400 mètres. Un garçon de 9 ans et quatre femmes, âgées de 45 à 75 ans, sont tués dans l’attaque, et plus de 200 personnes sont blessées. Un bilan qui pourrait encore s’alourdir. Présenté à un juge samedi soir, le suspect a été placé en détention provisoire pour meurtre, tentative de meurtre et lésions corporelles graves. Selon des médias allemands, la veille de l’attaque,avait ignoré une convocation judiciaire à Berlin, où il était poursuivi pour un esclandre dans un commissariat qui refusait d’enregistrer sa plainte.
Trois jours après les faits, une question subsiste : quelles ont été les motivations de ce médecin saoudien de 50 ans, réfugié en Allemagne depuis 2006 ? Dans une déclaration à la presse, le procureur local Horst Walter Nopens a affirmé que le crime "pourrait avoir comme arrière-plan un mécontentement à l’égard de la manière dont les réfugiés d’Arabie saoudite sont traités en Allemagne".Critique envers les autorités
"Les opinions et déclarations du suspect seront examinées de même que les indices et procédures auprès des différentes autorités et de la justice, afin d’en tirer les conclusions appropriées", a précisé la ministre de l’Intérieur Nancy Faeser dans un communiqué. Depuis samedi, les autorités allemandes commencent à lever un coin de voile sur les motivations de ce que le chancelier Olaf Scholz a qualifié "d’acte terrible" et "fou". Et...
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23/12 - Etats-Unis : la nouvelle charge de Donald Trump contre "le délire transgenre"
Devant une foule de jeunes militants conservateurs de Phoenix, en Arizona dimanche 22 décembre, Donald Trump, avec la même méthode que lors de ses meetings, a tenté de tracer les lignes de ses premiers pas à la Maison-Blanche dès le 20 janvier prochain. "Sous l’administration Trump, la politique officielle des États-Unis sera appliquée, c’est-à-dire qu’il n’y a que deux genres : les hommes et les femmes", a-t-il lancé sous les applaudissements au cours de son intervention d’une heure et demie. "Dès le premier jour (de mandat, NDLR), nous allons stopper la tendance délirante transgenre", a poursuivi le vainqueur de la présidentielle du 5 novembre.
Dès l’investiture le 20 janvier, "je signerai des décrets pour mettre fin aux mutilations sexuelles des enfants, exclure les transgenres de l’armée et les exclure des écoles primaires, des collèges et des lycées", a martelé le prochain président américain. Les traitements médicaux destinés aux mineurs pour changer de genre ou l’accès des femmes transgenres aux compétitions sportives féminines sont des sujets brûlants dans des Etats-Unis polarisés. Pendant la campagne électorale, le milliardaire républicain avait brandi à l’envie l’épouvantail de ce que le camp conservateur voit comme le diktat de la bien-pensance. Il a également ciblé les programmes de diversité, d’équité et d’inclusion dans les institutions publiques et les entreprises privées. Il a promis d’interdire ces programmes parce que "nous croyons au système du mérite" aux États-Unis.Des vielles promesses de...
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23/12 - Honda et Nissan entament des négociations en vue d’une fusion
Le géant japonais de l’automobile Honda et son compatriote en difficulté Nissan se sont entendus pour ouvrir des négociations en vue d’une fusion susceptible de donner naissance au numéro trois mondial du secteur, a indiqué Nissan dans un communiqué ce lundi 23 décembre.
Ce projet intervient alors que les constructeurs traditionnels sont laminés par l’essoufflement du marché et l’onéreuse transition dans l’électrique, virage technologique dominé par l’Américain Tesla et les groupes chinois, BYD en tête. A l’instar de l’allemand Volkswagen, Honda et Nissan ont vu leurs ventes dégringoler en Chine, premier marché mondial dont ils sont très dépendants.
Déjà associés dans un "partenariat stratégique", Honda et Nissan, deuxième et troisième constructeurs japonais derrière Toyota, souhaitent conclure "un accord définitif" d'ici juin 2025, selon le protocole d'accord signé lundi. Leur objectif : se réunir sous une "holding unique", qu'ils projettent d'introduire en Bourse en août 2026.
Ce mariage permettrait de partager les coûts élevés et risques du développement de modèles électriques et de batteries, en sécurisant les chaînes d'approvisionnement et gagnant en compétitivité via des économies d'échelle. Mitsubishi Motors, dont Nissan est le principal actionnaire, déterminera d'ici "fin janvier" s'il entend intégrer cette nouvelle alliance, où chacun pourrait assembler ses véhicules dans les usines des partenaires. Les trois constructeurs réunis constitueraient le troisième groupe automobile mondial, avec quelque huit...
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23/12 - Les quatre leçons de management du chantier de Notre-Dame, par Julia de Funès
La reconstruction de Notre-Dame, au-delà de l’exploit humain et technique qu’elle matérialise, nous offre une véritable leçon de management, à mille lieues des séductions faciles de la démagogie ambiante. Dans cette aventure d’exception, ce sont les compagnons du Devoir qui tiennent le premier rôle. Ces artisans d’élite, maîtres en charpenterie, maçonnerie, sculpture, peinture ou couverture, perpétuent des savoir-faire multiséculaires. Leur ouvrage, à la fois minutieux et grandiose, met en lumière une excellence artisanale que notre époque a trop souvent reléguée dans l’ombre. Il est en effet temps d’en finir avec cet antique mépris qui cantonne l’apprentissage, le manuel et l’artisanal à des voies de garage ou à des filières de seconde zone.
Ce dédain tire ses racines d’un dualisme simpliste - que la philosophie antique a inauguré - entre le travail intellectuel, domaine supposé de la vérité et de la connaissance, et la matière, le sensible, domaine du corps, censé tromper l’objectivité et entraver la connaissance. Notre-Dame, par sa majestueuse reconstruction, enjoint à un renversement salutaire et commande de bannir ce snobisme têtu, ces hiérarchies tenaces, ces arbitrages injustes qui jugent le travail manuel moins noble que l’abstraction intellectuelle.
L’un des autres défis les plus remarquables de ce chantier a été d’allier le respect des techniques anciennes et l’intégration des technologies modernes (IA, modélisation 3D, etc.). Dans ce contexte, l’innovation n’a pas cherché à supplanter la tradition ;...
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23/12 - Mayotte : en quoi consiste la journée de deuil national décrétée par Emmanuel Macron ?
La France est en deuil national ce lundi 23 décembre. En visite à Mayotte la semaine dernière, après le passage dévastateur de l’ouragan Chido, Emmanuel Macron avait annoncé cette journée, en solidarité avec l’île. Pour cette journée de "deuil national", le chef de l’Etat a annoncé que les drapeaux seraient en berne et qu’une minute de silence serait observée à la mi-journée, notamment dans les services publics. Il a également appelé les Français, partout sur le territoire, à l’observer.
"Nous partageons tous la peine des Mahorais", a-t-il écrit sur son compte X, le 19 décembre. "Nos drapeaux seront en berne. Tous les Français seront invités à se recueillir à 11 heures", a-t-il ajouté. Le bilan provisoire de la catastrophe naturelle, facilitée par le réchauffement climatique, s’élève à 35 morts et environ 2 500 blessés, mais les autorités, qui craignent un nombre de victimes plus élevé, ont diligenté une mission de recherche.
Nous sommes une Nation.
Nous partageons tous la peine des Mahorais.
Je décréterai le deuil national pour ce lundi 23 décembre. Nos drapeaux seront en berne. Tous les Français seront invités à se recueillir à 11h.— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) December 19, 2024Présidents défunts et victimes du terrorisme
La décision, prise par Emmanuel Macron par décret, est rare en France : ce n’est que la dixième fois qu’une telle journée est organisée sous la Ve République.
Le deuil national n’est "pas une cérémonie, à la différence de l’hommage national et des obsèques nationales", indique le site Vie...
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23/12 - "Parfois, la réalité dépasse l’imagination" : en coulisses, l’Europe se prépare au retour de Donald Trump
Ses premiers mots résonnent encore à leurs oreilles. La victoire de Donald Trump est à peine confirmée le 6 novembre dernier que les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne se bousculent pour l’appeler. Ensemble, ils ont décidé qu’il fallait interagir rapidement et souvent avec le vainqueur. Mais au bout du fil, après les félicitations de rigueur, le futur président des Etats-Unis laisse vite percer son mécontentement. "C’est le bazar ! Le monde est devenu un vrai bazar, tempête-t-il auprès de l’un de ses premiers interlocuteurs. Quand je suis parti, il n’y avait pas de guerre. Maintenant il y a en a deux, au Moyen-Orient et en Ukraine. Et je vais devoir m’en occuper." En face, les Européens ne sont pas totalement pris au dépourvu, ils ont préparé des réponses simples dans un langage clair. Au téléphone, ils jouent sur la corde sensible en alertant sur l’effet désastreux que pourrait produire un abandon précipité de l’Ukraine, à un moment où la Chine observe de très près le conflit avec la Russie : le futur président des Etats-Unis d’Amérique a-t-il vraiment envie de passer pour un mou aux yeux de ses homologues russes et chinois ?
Ces premiers échanges sont tout sauf anodins. Dans les mois à venir, la marche du monde pourrait dépendre de la capacité de quelques-uns à trouver les bons mots pour s’adresser à Donald Trump. La personnalité de l’ex-magnat de l’immobilier est largement prise en considération dans les stratégies que préparent les dirigeants des pays de l’Union européenne. Ils en ont...
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23/12 - Gouvernement, retraites, immigration... Ce qu’il faut retenir de l’interview de François Bayrou
Un gouvernement "d'expérience" pour "réconcilier" les Français : François Bayrou a convoqué des poids lourds, dont les anciens Premiers ministres Elisabeth Borne et Manuel Valls, pour former son équipe, attendue de pied ferme dans une Assemblée nationale sans majorité.
Le nouveau Premier ministre s'est dit "fier" d'un "collectif d'expérience pour réconcilier et renouer la confiance avec tous les Français", annoncé dix jours après son arrivée à Matignon. Une équipe de 35 membres, moins nombreuse que le gouvernement Barnier (42) mais moins resserrée qu'envisagé, et quasiment paritaire avec 18 femmes et 17 hommes. Et marquée par une certaine continuité avec 19 ministres conservés dans la nouvelle équipe. Qui suscite déjà une avalanche de critiques des oppositions.
Les infos à retenir :
⇒ L’opposition critique vivement le nouveau gouvernement de François Bayrou
⇒ Elisabeth Borne, Gérald Darmanin et Manuel Valls de retour dans le gouvernement
⇒ Bruno Retailleau maintenu au ministère de l’Intérieur
22h10François Bayrou dit qu'il ne sollicitera pas la confiance de l'Assemblée sur sa déclaration de politique générale
Le Premier ministre a indiqué qu’il ne devrait pas solliciter de vote de confiance lors de son discours de politique générale. "Il y en aura une sorte, avec une motion de censure probablement."
22h06Mayotte : François Bayrou "pense" que le nombre de victimes "se compte en dizaines et pas en milliers"
Le Premier ministre a dit pensé sur BFMTV que le nombre de morts se comptait "en dizaines" et non "en...
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23/12 - Humilié par Donald Trump, lâché par les siens, menacé de censure : Justin Trudeau sur un fil
Remaniement ministériel, menace de censure par l’ensemble de l’opposition au Parlement, spectre d’une démission du chef de l’exécutif… Non, nous ne sommes pas en France mais au Canada, où Justin Trudeau a vécu une des semaines les plus tendues depuis sa prise de fonction comme Premier ministre en 2015.
S’il était déjà contesté dans son propre parti depuis de longs mois, avec une courbe de popularité en chute libre, les choses se sont accélérées lundi 16 décembre. Le jour choisi par Chrystia Freeland, la numéro 2 du gouvernement canadien, pour annoncer avec fracas sa démission du gouvernement. "Nous nous trouvions en désaccord sur la meilleure voie à suivre pour le Canada", au moment où le pays est confronté à "un grand défi", a-t-elle écrit dans une lettre adressée au Premier ministre et diffusée sur X.
See my letter to the Prime Minister below // Veuillez trouver ma lettre au Premier ministre ci-dessous pic.twitter.com/NMMMcXUh7A— Chrystia Freeland (@cafreeland) December 16, 2024
Ce "grand défi", dont parle celle qui était également ministre des Finances, se trouve à 900 kilomètres au sud d’Ottawa : à Washington. Il risque d’ébranler à nouveau la région - et le monde. Cette "menace", donc, c’est celle que représente à ses yeux Donald Trump, qui fera son grand retour à la Maison-Blanche le 20 janvier prochain. Durant toute sa campagne, le futur président américain n’a cessé de marteler sa volonté de rétablir d’importants tarifs douaniers envers tous les partenaires commerciaux des Etats-Unis, et notamment à hauteur...
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23/12 - Guerre en Ukraine : les armes "low cost", clé de la résistance face à l’armée russe ?
Dans la région de Koursk, ce 6 août, le drone ukrainien file à vive allure. Sa cible, un hélicoptère d’attaque russe Mi-28, qui s’approche à basse altitude. Après une embardée, le petit engin parvient à toucher le rotor arrière de l’appareil. Si les services de sécurité ukrainiens revendiquent la destruction de l’aéronef en plein vol, les Russes affirmeront qu’il est parvenu à atterrir en urgence et à sauver son équipage. Quel qu’ait été le résultat de cette attaque spectaculaire, elle a marqué une première dans l’histoire du conflit. Et illustré de façon remarquable la manière dont les technologies à bas coût - parfois issues du civil - ont bouleversé la conduite de la guerre. "Il y a eu plusieurs cas de drones à quelques centaines de dollars touchant des hélicoptères à plusieurs millions", confirme une source militaire ukrainienne.
Confrontée à une armée russe aux moyens bien supérieurs, l’Ukraine a été contrainte de chercher des solutions innovantes pour résister. Et après bientôt trois ans de guerre, la demande de matériel bon marché va croissant. "Nous avons besoin d’armes peu coûteuses et que l’on peut produire rapidement", martèle un commandant ukrainien. Les drones FPV (First Person View, en français "vue à la première personne") en sont l’un des meilleurs exemples. Pilotés en vue subjective par un opérateur relié à une caméra embarquée, ces engins volants ont rapidement envahi le champ de bataille. Début octobre, Volodymyr Zelensky a indiqué que l’Ukraine était aujourd’hui capable d’en produire quatre millions...
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22/12 - Journaliste à l’AFP et taupe du KGB sans le savoir : l’incroyable affaire Jean-Marie Pelou
Journalistes, élus, conseillers, diplomates… Ils ont tous fréquenté assidument l’Elysée. Leur autre point commun ? Ils étaient des espions du Kremlin. Le KGB et ses successeurs ont recruté ces "taupes" en misant sur l’idéologie, l’égo, parfois la compromission, souvent l’argent. Ils devaient rapporter tout ce qu’ils voyaient. Dans les grandes occasions, on les missionnait pour intoxiquer le "Château". Révélations sur la pénétration russe au sein du pouvoir français, jusqu’à la présidence de la République, depuis le général de Gaulle jusqu’à Emmanuel Macron.
EPISODE 1 - Les espions russes au cœur de l'Elysée, nos révélations : comment la DGSI protège les présidents
EPISODE 2 - "André", l'espion du KGB au journal "Le Monde" : les derniers secrets d’un agent insaisissable
EPISODE 3 - Un espion du KGB aux côtés du général de Gaulle ? Enquête sur l'affaire Pierre Maillard
EPISODE 4 - Un agent du KGB à l'Assemblée : nos révélations sur Jacques Bouchacourt, alias "Nym"
EPISODE 5 - Pierre Sudreau, le ministre très proche du KGB : ces documents inédits qui en disent long
EPISODE 7 - Un "espion relais" entre la Mitterrandie et l'URSS ? Les mille vies du "colonel" Harris Puisais
EPISODE 8 - Alexandre Orlov, le diplomate devenu agent d'influence de Vladimir Poutine en France
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EPISODE 10 - Nos révélations sur ces espions russes parvenus au coeur de l’Elysée : "La menace numéro un, c'est..."
Il était l’un...
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22/12 - La charge de la prix Nobel Maria Ressa contre Musk et Zuckerberg : "Viendra le jour où ils devront rendre des comptes"
Son "combat courageux pour la liberté d’expression" lui a valu le prix Nobel de la paix en 2021. La journaliste philippine Maria Ressa, critique virulente de l’ancien dirigeant Rodrigo Duterte, a subi un acharnement judiciaire de la part du régime autoritaire du président "punisseur", de 2016 à 2022. Ce dernier n’est plus au pouvoir, mais la rédactrice en chef du média d’investigation Rappler, qu’elle a cofondé en 2012, est bien placée pour savoir que les démocraties sont fragiles : "Après l’élection de Duterte, tous les contre-pouvoirs se sont effondrés en l’espace de six mois." La journaliste voit dans bien des démocraties actuelles les mêmes signaux inquiétants qui ont placé les Philippines entre les mains d’un tyran. Adversaire acharnée des géants de la tech et des réseaux sociaux - une "boue toxique" - Maria Ressa estime qu’ils sont le bras armé des autocrates, l’allumette qui pourrait réduire en fumée les fondements de nos démocraties libérales. Et ce dès 2025. "Notre écosystème d’information publique nous pousse de plus en plus à passer d’une pensée lente, rationnelle, basée sur le choix, à un instinct tribal, à la violence et à la haine", alerte-t-elle.
Roumanie, Corée du Sud, Etats-Unis… Même les pays où la compétition électorale est la plus libre flirtent désormais avec le danger. Et si l’ère des autocrates et des dictateurs n’en était qu’à ses débuts ? "2025 déterminera si la démocratie vit ou meurt", prévient l’auteure de Résistez aux dictateurs (Fayard, 2023). "Sommes-nous encore réellement libres de nos...
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22/12 - Mathieu Molimard : "Sur l’IHU de Marseille, il y a eu une défaillance de l’Etat à tous les niveaux"
Professeur de médecine, pharmacologue, pneumologue, chef de service au Centre hospitalo-universitaire de Bordeaux, Mathieu Molimard est aussi membre de la Société française de pharmacologie et de thérapeutique (SFPT). Depuis près de cinq ans, il est devenu l’une des figures de la lutte contre la désinformation médicale. Il s’est distingué par des prises de position claires et un discours direct, n’hésitant jamais à s’opposer aux médecins et chercheurs qui propagent de fausses informations, dont le Pr Didier Raoult. Si son engagement lui a valu des campagnes de diffamation d’une grande violence, cela n’a pas entamé sa détermination. Dernièrement, il a même obtenu, avec l’aide de nombreux autres chercheurs, la rétractation de la toute première étude de l’IHU de Marseille (IHUm) qui prétendait que l’hydroxychloroquine était efficace contre le Covid-19. Et il ne compte pas s’arrêter là.
La première étude du Pr Raoult sur l’hydroxychloroquine a été officiellement invalidée. Vous y avez grandement contribué, en menant le combat depuis plus de quatre ans. Comment avez-vous accueilli la nouvelle ?
Mathieu Molimard Cette rétractation est le minimum minimorum. Elle était essentielle, car cet article représentait la fondation du château de cartes qu’était la croyance selon laquelle l’hydroxychloroquine soigne le Covid-19. Mais il y a encore des dizaines d’études de l’IHUm qui doivent suivre. Je pense à celle menée, sans autorisation, sur des étudiantes de l’université d’Aix-Marseille qui ont dû effectuer des prélèvements...
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22/12 - "Severance", saison 2 : les séries peuvent-elles nous apprendre à mieux manager ?
Ambiance sous-sol aseptisé, néons blafards et salariés déshumanisés : Severance est de retour le 17 janvier sur Apple TV+. Dans cette série dystopique, les employés du sous-sol de l’entreprise Lumon ont tous une particularité : avoir choisi la "dissociation", une opération chirurgicale consistant à placer une puce dans leur cerveau pour définir une frontière cognitive imperméable entre vie privée et professionnelle. Résultat : leurs soucis personnels s’évanouissent aux portes du bureau. Et leur histoire avec. "Severance est sortie pile au moment de la généralisation du télétravail, quand cette question des frontières s’est justement posée", rappelle Claire Edey Gamassou, enseignante-chercheuse en management à l’université Paris-Est Créteil et co-organisatrice du colloque "Management en séries". "Cette fiction illustre bien ce que l’on apprend en sciences du management : être déconnecté de soi va à l’inverse du potentiel d’épanouissement d’un collectif."Un anti-manuel de management
Dans la première saison (attention spoiler), chacun des "dissociés" finit, en effet, par souffrir d’ignorer qui il est réellement et cherche désespérément à échapper à cette prison psychologique. Pourtant, pour tenter de garder ses employés calmes et motivés, Lumon déploie des trésors de créativités : des jeux de farce-et-attrape à gagner, des "gaufres parties" organisées dans une reproduction de la chambre du saint-patron ou encore des "séances bien-être" où l’on déroule aux salariés les qualités de leur "exter" (leur "eux-mêmes" dans la vie...
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22/12 - Un élève de primaire sur cinq cyberharcelé : "Sa Majesté des mouches" sur WhatsApp
Chaque année, l’association e-Enfance dévoile les résultats d’un baromètre qu’elle établit depuis quatre ans à propos du harcèlement scolaire. Le dernier millésime révèle un fait stupéfiant : parmi les bambins des écoles primaires, 20 % ont déjà subi un cyberharcèlement, un phénomène en hausse par rapport à 2023. On savait que les jeunes étaient près d’un quart à avoir déjà été confrontés à ce nouveau type de violence qui peut prendre la forme de brimades, d’insultes ou de menaces. Mais prendre conscience du fait que des enfants de 6 à 10 ans sont aussi concernés suscite immédiatement une question. Que font-ils seuls sur Internet ? 67 % des élèves de primaire sont déjà inscrits sur les réseaux sociaux. 93 % des collégiens le sont et 96 % des lycéens. Les mondes numériques recrutent donc de plus en plus tôt et absorbent l’intégralité d’une génération.
On sait que cela a des conséquences, notamment sur le sommeil : une étude universitaire menée outre-Atlantique montrait, il y a plus de dix ans déjà, que les jeunes de 13 à 18 ans dormaient de moins en moins en raison de la présence des écrans. Il leur aurait fallu deux heures de sommeil en plus par jour pour optimiser le développement de leur cerveau. Plus récemment, trois chercheurs des universités de Tours et d’Orléans ont étudié le sommeil de 778 enfants de 5 à 10 ans et ont montré qu’ils se reposaient quinze à vingt minutes de moins depuis quinze ans. Même les enfants en bas âge sont donc touchés par l’extension du domaine de l’insomnie et c’est encore physiologiquement plus...
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22/12 - Les maires sauveront-ils l’Europe ? : "Les villes sont les derniers bastions de la démocratie libérale"
Si les maires prenaient les commandes de l'Union européenne, arriveraient-ils à travailler ensemble et quelles seraient leurs priorités ? Tel est le point de départ d'une étude réalisée avant les élections européennes de juin dernier par Eurocities- réseau qui regroupe plus de 200 villes telles que Nice, Berlin, Stockholm, Varsovie ou encore Turin - et relayée notamment par la London School of Economics en novembre. L'enquête a mis en lumière les priorités politiques de près de 100 maires à travers l'Europe. "Ce qui rend cette étude particulièrement intéressante, c'est que nous avons cherché à comprendre s’il existait des différences entre les élus issus de différents partis politiques", explique à L'Express, Pietro Reviglio, chargé de mission à Eurocities. Des maires de centre gauche et de centre droit pour la plupart, qui, quelle que soit leur affiliation politique, se rejoignent sur bien des sujets. C'est le premier enseignement de cette enquête. Par ailleurs, tous ces édiles font des enjeux climatiques une priorité absolue. Ainsi, note l'enquête, si ces maires prenaient le pouvoir au Parlement européen, "le Green Deal européen (Pacte vert) bénéficierait probablement d'un soutien trans-partisan".
Dans le classement des dix autres domaines de préoccupation de ces élus, on retrouve aussi l'accès au logement, la sécurité ou encore le budget public. Sur bien des sujets, ces villes apparaissent comme un contre-poids "à leurs contextes nationaux relativement plus conservateurs" et à un Parlement européen où...
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22/12 - "Cette ’arnaque’ cessera immédiatement" : la dernière menace de Donald Trump contre le Panama
Une provocation de plus pour Donald Trump. Le président élu américain s’en est pris, ce samedi 21 décembre, aux droits de passage, selon lui "ridicules", auxquels sont astreints les navires américains empruntant le canal de Panama, et a menacé d’exiger la reprise du contrôle de cette voie de navigation par les Etats-Unis.
Donald Trump a laissé entendre que la Chine exerce une influence croissante sur le canal, une voie maritime essentielle pour les entreprises et les intérêts américains qui y font naviguer leurs marchandises entre les océans Atlantique et Pacifique.
"Notre marine et notre commerce sont traités de manière particulièrement injuste […] Les droits (de passage) que font payer le Panama sont ridicules", a déclaré sur son réseau Truth Social le républicain, qui doit succéder le 20 janvier au démocrate Joe Biden. "Cette 'arnaque' totale de notre pays cessera immédiatement", a-t-il promis.5 % du trafic maritime mondial
Le contrôle du canal de Panama, achevé par les Etats-Unis en 1914, a été entièrement rendu au pays d’Amérique centrale en 1999, en vertu d’un accord signé par le président démocrate Jimmy Carter en 1977. "C’était seulement au Panama de le gérer, pas à la Chine ou à qui que ce soit d’autre", a écrit le milliardaire. "Nous ne le laisserions ni le laisserons JAMAIS tomber entre de mauvaises mains !"
Si le Panama n’est pas en mesure de garantir "le fonctionnement sûr, efficace et fiable" de cette voie maritime, "nous exigerons alors que le canal de Panama nous soit restitué, en totalité, et...
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22/12 - Le nouveau gouvernement de François Bayrou ne sera pas connu ce dimanche soir
Des ministres LR, possiblement l’ancien maire socialiste de Dijon, François Rebsamen, pour la gauche : la composition du gouvernement de François Bayrou "avance" et son annonce serait imminente, après une première semaine à Matignon chargée en polémiques.
Nommé le 13 décembre à l’issue d’une journée rocambolesque, le patron du MoDem continue, ce week-end, à affiner son équipe, qu’il souhaite resserrée et la plus ouverte possible. "Cela avance. […] La structuration des grands pôles ministériels est fixée", a expliqué le président des députés MoDem, Marc Fesneau, dans La Tribune dimanche, confirmant que la liste complète du gouvernement devrait être présentée "en une seule fois" et "avant Noël".
Les infos à retenir
⇒ Le nouveau gouvernement ne sera pas connu ce dimanche soir, selon une source de l’exécutif à l’AFP
⇒ François Rebsamen prêt à "s’engager" dans le gouvernement Bayrou
⇒ Laurent Wauquiez refuse d’entrer au gouvernement, mais LR vers une participationLe gouvernement Bayrou ne sera pas annoncé ce dimanche
La composition du gouvernement de François Bayrou ne sera pas annoncée ce soir, a indiqué une source de l’exécutif à l’AFP. Selon BFMTV, qui donne la même information, trois points de blocage demeureraient : l’identité du ministre des Affaires étrangères, du futur locataire de Bercy, et le portefeuille qui serait attribué à Xavier Bertrand.Emmanuel Macron va recevoir François Bayrou "en fin d’après-midi"
Le président Emmanuel Macron va recevoir le Premier ministre François Bayrou ce dimanche en fin d’après-midi à...
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22/12 - L’Imec, la nouvelle route des Indes menacée par le conflit au Moyen-Orient
Dans une annexe du Quai d’Orsay, un soir pluvieux de décembre, Gérard Mestrallet s’adresse à une vingtaine de dirigeants d’entreprise. Habitué à l’exercice, l’ex-PDG de Suez déroule un discours rodé, carte à l’appui. Sur cette dernière, on peut voir un tracé reliant les ports indiens de Mundra et Mumbai à celui de Marseille, et un titre, en quatre lettres : Imec. Cet acronyme anglo-saxon, pour India-Middle East-Europe Economic Corridor (Corridor économique Inde Moyen-Orient Europe), est un projet de route commerciale né il y a un peu plus d’un an en marge du sommet du G20 à New Delhi. Son objectif ? Faciliter le transport de marchandises entre les trois zones grâce à un réseau maritime et ferroviaire de plus de 4 800 kilomètres. Une version revisitée de la mythique route des Indes. Les signataires sont les Etats-Unis, la France, l’Italie, l’Allemagne, l’Union européenne, l’Inde, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis.
Pour donner corps à ce plan titanesque, c’est Emmanuel Macron en personne qui a mandaté Gérard Mestrallet. Et, comme aucun autre pays n’a encore désigné de représentant officiel, ce dernier se retrouve de facto l’architecte du projet. Reconverti en diplomate, l’ancien patron de 75 ans a pris la mission à bras-le-corps. Depuis près d’un an, il enchaîne les poignées de main avec ambassadeurs, membres de think tanks américains et responsables portuaires indiens. "Ce corridor n’est pas seulement un chemin de fer et des tuyaux. Il est important qu’il irrigue les zones traversées", assure Gérard...
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22/12 - Villas russes et comptes offshore : les derniers secrets de la fortune de Bachar el-Assad
Jeans bleus et t-shirts blancs. Ni voitures de luxe, ni yachts extravagants. Pendant près de vingt-cinq ans de règne, Bachar el-Assad a cultivé une image de modestie, presque d’austérité, en public. Sur ses photos de vacances, le cadre apparaît toujours sobre, comme celui d’une famille banale. L’ophtalmologue de formation, sorti des meilleures écoles de Londres, ne voulait pas ressembler à ses alter ego Saddam Hussein ou Mouammar Kadhafi, pour qui les démonstrations de démesure équivalaient au pouvoir absolu. "Nous menons une vie simple, en tous points semblable à celle de la classe moyenne de Damas", répétait sa femme Asma el-Assad à longueur d’interviews dans la presse occidentale, avant la guerre civile. Le 8 décembre, ce vernis de simplicité s’est effondré aussi vite que le régime de son mari.
Des vêtements de designers et des bijoux de luxe, il ne reste que des boîtes en carton, éventrées sur le sol de leur palais de Damas. Les tapis rouges restent en place pour recouvrir le marbre de cet édifice immense qui surplombe la capitale syrienne. Quelques heures seulement après la fuite de Bachar el-Assad, des centaines de Damascènes se sont précipités dans le bâtiment pour vider les tiroirs de leur si cher dictateur.Une fortune évaluée de 1 milliard à… 400 milliards de dollars ?
Sur les réseaux sociaux, les civils exposent leurs sacs Louis Vuitton, Hermès et Dior remplis de babioles, avant de crier leur stupéfaction devant les dizaines de voitures de luxe garées dans le garage du président déchu. "L’étendue...
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22/12 - Du trading dopé à l’IA ? La dernière technique des escrocs d’Internet pour attirer leurs victimes
Ici, on promet de "maximiser ses gains en un clic avec l’IA". Là, on affirme qu'elle repère des actions dont la valeur sera multipliée par 50. Plus bas, on vante les mérites d'une intelligence artificielle qui aide "à investir de manière plus intelligente et à réaliser des bénéfices quotidiens". Les messages, illustrés de photos générées par IA de robots et de cours de Bourse montant en flèche, utilisent les mêmes arguments : en adoptant des outils dopés à ChatGPT, les boursicoteurs seraient assurés de gagner des sommes faramineuses, très facilement.
Sur les réseaux sociaux, de nombreuses publicités sponsorisées de ce type apparaissent dans le flux des utilisateurs, sans qu’ils ne les cherchent. Chaque fois, ces messages, qui peuvent être vus par des dizaines de milliers de personnes, cachent une arnaque. Les escroqueries au trading, comme elles sont appelées, sont un filon bien connu et exploité depuis des années par les malfaiteurs. Mais pour convaincre leurs victimes, les arnaques "surfent sur les nouveautés du moment", pointe Marc Bouzy, avocat spécialisé dans les cyberescroqueries. Il y a quelques années, les cryptomonnaies étaient au centre des tactiques des pirates. "C’est désormais l’intelligence artificielle qui est à la mode, et on voit les malfaiteurs recycler tout le vocabulaire associé", précise l'expert. Sur X (ex-Twitter), Facebook et Instagram (du groupe Meta), une foule de publicités frauduleuses vante ainsi les mérites de leurs produits en utilisant des noms connus, comme ChatGPT et...
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22/12 - "Il avance partout" : dans la Drôme, les éleveurs dépourvus face à la progression du loup
Un collier en métal, forgé à la main, qu’Alain Baudouin présente comme l’une de ses plus précieuses possessions. D’un doigt, il trace les creux et les piques d’un accessoire conçu pour faire mal. "Je le mets autour du cou de mes chiens quand ils protègent le troupeau. Avec ça, les loups qui se risqueraient à les attaquer n’en sortent pas entiers", explique-t-il. Du haut de son 1,90 mètre, béret rouge et petite chemise contre le froid, le président de l’Association des éleveurs et bergers du Vercors-Drôme-Isère a soudain l’air très fatigué. Un joyeux remue-ménage d’animaux occupe son abri, niché au cœur de la montagne drômoise. Agneaux et moutons côtoient des bergers d’Anatolie - "La meilleure race pour effrayer le loup", estime l’éleveur. Chez lui, le prédateur est une hantise. Ce loup, il le craint. Vingt ans ont passé depuis les premières attaques qui ont marqué ses bêtes.
Autant d’années à se protéger, à former ses pairs, à dénoncer la présence de l’animal. Aujourd’hui, le prédateur ronge sans doute plus ses nerfs que son bétail. "On a l’impression de parler dans le vide, estime-t-il, regard mouillé et voix tremblante. Les éleveurs ne savent plus quoi faire." Le 24 octobre 2024, le tribunal correctionnel de Valence a condamné l’un d’eux à un an de prison avec sursis pour l’empoisonnement d’un loup il y a deux ans à Crupies, au sud du département. Une affaire montagnarde. Mais dorénavant, il fait aussi sentir sa présence dans la plaine. L’année dernière, une attaque de loup sur du bétail a été recensée en périphérie du...
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21/12 - Google : ses propositions à la justice américaine pour ne pas perdre Chrome
C’est un procès qui pourrait établir un précédent hors-norme dans la gestion du monopole exercé par une poignée de géants de la tech. Menacé de démantèlement au cours d’un procès historique pour pratiques anticoncurrentielles, Google a soumis, vendredi 20 novembre, à la justice américaine, des propositions pour éviter d’avoir à se séparer de son moteur de recherche Chrome, comme le réclame le gouvernement.
Dans un jugement historique rendu en août dernier, le juge Amit P. Mehta du tribunal de Columbia, dans l’Etat de Washington, avait conclu que Google avait illégalement maintenu un monopole injuste sur la recherche en ligne, en payant des entreprises comme Apple, Samsung et Mozilla pour que son moteur de recherche apparaisse automatiquement lorsque les utilisateurs ouvrent une page Internet sur leur téléphone ou leur ordinateur. En 2021, Google a déboursé un total de 26,3 milliards de dollars dans le cadre de ces accords. En réponse à cette infraction, la mesure corrective s’est avérée sévère : le juge a ordonné au géant du numérique de vendre Chrome, le navigateur le plus populaire du monde.
Une punition inédite, qui pourrait aussi remodeler entièrement l’activité de Google (et peut-être même l’économie numérique dans son ensemble), l’entreprise étant tellement associée à la recherche en ligne que son nom en est devenu un verbe synonyme. L’année dernière, la moitié des revenus de Google, soit 175 milliards de dollars, ont été générés par la recherche et les activités connexes. Le géant ne compte donc pas se laisser...
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21/12 - Sur les traces de Marville, l’énigmatique pionnier de la photographie
Qui était vraiment Charles Marville ? L’homme, qui a immortalisé les monuments et les artères de Paris avant et après les transformations de la capitale entreprises sous le Second Empire, compte parmi les pionniers de la photographie au XIXe siècle. Pourtant, sa vie et son œuvre restent énigmatiques à bien des égards. C’est ce que nous raconte la première biographie consacrée au personnage, un ouvrage XXL, richement documenté et illustré, qui se lit comme un roman policier.
Dans le rôle du limier, l’architecte et historien Bertrand Lemoine s’est attachée à retracer le parcours de Marville, dont on a découvert il y a seulement quelques années le véritable patronyme : né Charles-François Bossu en 1813, moqué par ses camarades d’école en raison de son nom, il adopte un pseudonyme dès ses débuts en tant qu'illustrateur graveur.
Pour l’inspecteur Lemoine, tout commence à Lectoure, dans le Gers, quand il découvre, en 2018, un tableau dans la vitrine d’un antiquaire. La toile, qui figure un homme, pinceau et palette à la main, ressemble à un autoportrait. Après recherche, l’homme s’avèrera être Charles Marville. S’est-il représenté lui-même ? A-t-il posé pour l’un de ses amis artistes ? Et, d’ailleurs, a-t-il même œuvré comme peintre, lui qui se présentait ainsi, mais dont, en dehors de la somme photographique qu’il a laissée, seuls des dessins nous sont parvenus ?
De ce personnage discret, qui travaillait à l’abri des regards dans son atelier de la rue d’Enfer – aujourd’hui Denfert-Rochereau -, on ne connait pas plus...
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21/12 - Pierre Sudreau, le ministre très proche du KGB : ces documents inédits qui en disent long
Journalistes, élus, conseillers, diplomates… Ils ont tous fréquenté assidument l’Elysée. Leur autre point commun ? Ils étaient des espions du Kremlin. Le KGB et ses successeurs ont recruté ces "taupes" en misant sur l’idéologie, l’égo, parfois la compromission, souvent l’argent. Ils devaient rapporter tout ce qu’ils voyaient. Dans les grandes occasions, on les missionnait pour intoxiquer le "Château". Révélations sur la pénétration russe au sein du pouvoir français, jusqu’à la présidence de la République, depuis le général de Gaulle jusqu’à Emmanuel Macron.
EPISODE 1 - Les espions russes au cœur de l'Elysée, nos révélations : comment la DGSI protège les présidents
EPISODE 2 - "André", l'espion du KGB au journal "Le Monde" : les derniers secrets d’un agent insaisissable
EPISODE 3 - Un espion du KGB aux côtés du général de Gaulle ? Enquête sur l'affaire Pierre Maillard
EPISODE 4 - Un agent du KGB à l'Assemblée : nos révélations sur Jacques Bouchacourt, alias "Nym"
EPISODE 6 - Journaliste à l’AFP et taupe du KGB sans le savoir : l'incroyable affaire Jean-Marie Pelou
EPISODE 7 - Un "espion relais" entre la Mitterrandie et l'URSS ? Les mille vies du "colonel" Harris Puisais
EPISODE 8 - Alexandre Orlov, le diplomate devenu agent d'influence de Vladimir Poutine en France
EPISODE 9 - Alexandre Benalla et le mystérieux contrat russe : enquête sur ses liens avec les oligarques
EPISODE 10 - Nos révélations sur ces espions russes parvenus au coeur de l’Elysée : "La menace numéro un, c'est..."
Pierre Sudreau...
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21/12 - Pologne : la fuite en Hongrie d’un ex-ministre recherché sème la zizanie
Autrefois nations sœur, la relation diplomatique entre la Pologne et la Hongrie a franchi un nouveau palier de tensions en fin de semaine. "L’ambassadeur hongrois en Pologne sera convoqué aujourd’hui pour recevoir une protestation officielle de la partie polonaise", a cinglé Varsovie dans un communiqué, vendredi 20 décembre au matin. Et de doubler le message en rappelant son propre ambassadeur en Hongrie pour "consultation". La cause de cette brusque montée en température : un "acte hostile" de Budapest à l’égard de la Pologne, dénonce cette dernière.
La veille, la Hongrie de Viktor Orbán a annoncé avoir accordé l’asile politique à un ancien secrétaire d’Etat au ministère de la Justice, recherché par les autorités de son pays. Marcin Romanowski, 48 ans, fait partie du PiS, ancien parti au pouvoir devenu l’opposition au Premier ministre polonais actuel, Donald Tusk. L’homme avait disparu des radars polonais il y a une dizaine de jours, après l’émission à son encontre d’un mandat d’arrêt par un tribunal polonais pour fraude présumée, ordonnant son placement en détention provisoire pour trois mois. Le parquet accuse cet ex-responsable politique, chargé de 2019 à 2023 de superviser un fonds d’aide aux victimes d’actes criminels, d’avoir commis onze infractions, dont le détournement de près de 40 millions d’euros.
Après s’être promptement réfugié en Hongrie, Marcin Romanowski a "déposé une demande d’asile qui lui a été accordée, en conformité avec la législation hongroise et européenne", a ainsi révélé le directeur...
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21/12 - EPR de Flamanville : le réacteur nucléaire enfin raccordé au réseau électrique
Après 17 ans de chantier et 12 ans de retard, le réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche), réacteur le plus puissant de France, a été raccordé au réseau électrique national, ce samedi 21 décembre.
A 11 h 48, il "a commencé à produire ses premiers électrons. C’est un évènement historique pour toute la filière nucléaire française. Le dernier démarrage d’un réacteur en France remonte à celui de Civaux 2, il y a 25 ans", a indiqué le PDG d’EDF Luc Rémont, sur le réseau social professionnel LinkedIn.
Ce raccordement est un "grand moment", a immédiatement réagi le président Emmanuel Macron, dans un message posté également sur LinkedIn et sur X. "L’un des réacteurs nucléaires les plus puissants du monde, l’EPR de Flamanville, vient d’être raccordé au réseau électrique. Réindustrialiser pour produire une énergie bas carbone, c’est l’écologie à la française. Elle renforce notre compétitivité et protège le climat", a affirmé le chef de l’État.
Grand moment pour le pays.
L'un des réacteurs nucléaires les plus puissants du monde, l'EPR de Flamanville, vient d’être raccordé au réseau électrique.
Réindustrialiser pour produire une énergie bas carbone, c’est l’écologie à la française. Ensemble nous y arrivons.— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) December 21, 2024
Ce premier raccordement d’un nouveau réacteur en France depuis 1999 était prévu initialement vendredi matin, mais avait été repoussé de plusieurs heures. Après le chargement en combustible réalisé en mai et la première réaction nucléaire au sein du réacteur début septembre,...
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21/12 - L’effet Donald Trump : comment, avant même son investiture, il a déjà changé le monde
Il n’est pas encore président… mais c’est tout comme. Elu le 5 novembre, Donald Trump doit accéder officiellement à la Maison Blanche le 20 janvier après avoir prêté serment sur la Bible. D’ici là, il n’est qu’un "président élu" (president elect, en anglais) sans aucun pouvoir. Cependant, loin de se tenir en retrait comme c’est habituellement le cas pendant les périodes de transition, le futur chef de l’Etat se comporte déjà comme s’il était aux affaires. Dès sa victoire électorale, il a formé son cabinet en quelques jours, multiplié les annonces sur les réseaux sociaux, monopolisé l’attention des médias. Il a rencontré ou échangé avec des dizaines de chefs d’Etat, discuté de la paix en Ukraine avec Volodymyr Zelensky, parlé de la frontière avec Claudia Sheinbaum [la présidente du Mexique] et menacé le Hamas d’un "enfer" si l’organisation terroriste ne libérait pas les otages toujours retenus à Gaza, parmi lesquels figurent des Américains. Plus généralement, il a déjà fait "bouger les lignes" en Europe, en Ukraine, au Moyen Orient et en Asie.
"Mieux préparé que lors de sa première accession au pouvoir en 2016, Donald Trump agit avec plus de vitesse que ne l’ont fait ses prédécesseurs lors des périodes de transition présidentielle", remarque l’ancien "Speaker" de la chambre des représentants Kevin McCarthy, interrogé par L’Express dans le cadre de la 17e World Policy Conference organisée à Abou Dhabi par l’Institut français des relations internationales (Ifri) du 13 au 15 décembre. "Par exemple, il a déjà mis en garde la...
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21/12 - Un cadeau de dernière minute pour Noël ? Ces dix livres qui feront plaisir à coup sûr
Le Dernier Combat
Par Craig Johnson, trad. de l’anglais (Etats-Unis) par Sophie Aslanides
Gallmeister, 416 P., 24,90 euros
Maniant l’ironie plus aisément que le revolver, le shérif Walt Longmire s’est inscrit depuis une vingtaine d’années dans le paysage du polar rural américain, versant grands espaces de l’Ouest. Chargé de faire régner l’ordre dans une bourgade du Wyoming de 25 âmes, il est ici reconduit pour une seizième aventure, dans laquelle on retrouve son fameux sens de la répartie, si drolatique que les (nombreux) dialogues justifient à eux seuls la lecture, des seconds rôles hauts en couleurs, tels Vic, adjointe et compagne de Longmire forte en caractère, ou le placide barman indien Henry Standing Bear, surnommé La Nation Cheyenne. Quant à l’intrigue, elle raconte une version du passé de cette région américaine un peu plus nuancée que l’historiographie officielle.
Tout commence par un appel de la Maison des Vétérans du Wyoming, au sein de laquelle un certain Charley Lee Stillwater vient de passer l’arme à gauche. Longmire retrouve dans la chambre de l’ancien soldat une étude d’un célèbre tableau présumé disparu, La Dernière Bataille de John Custer, ainsi qu’une boîte à chaussures contenant 1 million de dollars en petites coupures. Voilà bientôt notre shérif sur la piste de trafiquants d’œuvres d’art, dont un "comte sans compte" (faussaire désargenté), ses troubles assistants et quelques oligarques russes. L’occasion, au passage, d’égratigner l’une des légendes de l’Ouest, celle du lieutenant-colonel...
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21/12 - Les Etats-Unis évitent de justesse le "shutdown" avant Noël
Le "shutdown" n’aura pas lieu : les Etats-Unis ont évité de justesse une paralysie budgétaire qui aurait renvoyé, sans paie, des centaines de milliers de fonctionnaires chez eux pour les fêtes. Le Congrès a largement adopté, ce samedi 21 décembre, une loi qui assure le financement de l’Etat fédéral jusqu’à mi-mars. C’est donc la fin d’une séquence tumultueuse de plusieurs jours, largement influencée par Donald Trump et Elon Musk.
Le vote a eu lieu peu après l’heure limite de minuit (heure locale). Mais le bureau de la Maison-Blanche chargé de décréter un état de "shutdown" ne l’a finalement pas fait en raison de l’imminence de l’adoption du texte au Sénat. Une paralysie budgétaire aurait signifié le chômage technique pour des centaines de milliers de fonctionnaires, le gel d’aides sociales ou encore la fermeture de certaines crèches.
Une situation extrêmement impopulaire, d’autant plus juste avant Noël. "C’est un bon résultat pour l’Amérique et pour les Américains", s’est réjoui le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer. Le texte comprend notamment plus de 100 milliards de dollars d’aide pour des régions américaines récemment dévastées par des catastrophes naturelles.Un premier texte "tué" par le duo Trump-Musk
Dès mardi 17 décembre, démocrates comme républicains pensaient avoir évité toute menace de "shutdown", puisque le président conservateur de la Chambre des républicains, Mike Johnson, avait annoncé que les deux camps étaient parvenus à un consensus sur un texte budgétaire. Mais l’esprit de Noël n’a...
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21/12 - Immobilier : le sauvetage in extremis de MaPrimeRénov’
Publiés la veille de la censure du gouvernement Barnier, les textes encadrant les aides aux travaux de rénovation énergétique – le dispositif MaPrimeRénov' – en assurent le prolongement pour un an. L’exécutif a fait marche arrière, en décidant de conserver les règles en vigueur relatives aux "mono-gestes", le terme utilisé pour désigner les travaux isolés tels que le changement des fenêtres ou l’isolation du toit. Initialement, il était prévu de rendre obligatoire dès 2025 la mise en œuvre d’un chantier complet, incluant un nouveau mode de chauffage, pour prétendre à cette aide, assortie de l’obligation de réaliser un diagnostic de performance énergétique (DPE). Autre motif de soulagement pour les propriétaires : ceux qui occupent une passoire thermique, étiquetée F ou G sur le DPE, restent éligibles aux "mono-gestes". Ces deux changements sont remis à 2026.
Des modifications sont toutefois prévues pour les demandes d’aides déposées à partir du 1er janvier 2025. Ainsi, les forfaits pour les équipements de chauffage au bois baissent d’environ 30 %, indique la société Effy. Ceux accordés pour les rénovations d’ampleur, effectuées par des ménages à revenus supérieurs, diminuent drastiquement. Alors qu’ils atteignaient 30 % du coût des travaux en 2024 dans le cas d’une amélioration de deux crans du DPE, ils seront limités à 10 % en 2025.
Début 2024, l’octroi de MaPrimeRénov’ avait été soumis à des conditions plus strictes, dans le but de favoriser les rénovations d’ampleur. Mais depuis la mi-mai, elles ont été assouplies...
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21/12 - Procès de l’assassinat de Samuel Paty : tous les accusés ont été reconnus coupables
La cour d’assises spéciale de Paris a reconnu coupables et condamné, vendredi 20 décembre, les huit personnes impliquées, à des degrés divers, dans l’assassinat du professeur Samuel Paty, décapité par un islamiste radical tchétchène le 16 octobre 2020. Les deux amis de l’assassin du professeur Samuel Paty, Naïm Boudaoud et Azim Epsirkhanov, ont été reconnus coupables de complicité d’assassinat et condamnés à 16 ans de réclusion criminelle. Le verdict a été accueilli par des cris et des pleurs de la part de la famille de Naïm Boudaoud, âgé de 22 ans.
"Ce soir, c’est la République qui a gagné", s’est félicité Thibault de Montbrial, avocat de Mickaëlle Paty, une des sœurs du professeur assassiné. La cour a également déclaré coupables d’association de malfaiteurs terroriste les deux auteurs de la "campagne de haine" qui ont fait de Samuel Paty une "cible" : Brahim Chnina, 52 ans, et le prédicateur islamiste Abdelhakim Sefrioui, 65 ans, ont écopé respectivement de 13 et 15 ans de réclusion criminelle.
"J’ai compris que vous avez fait de la politique, pas de la justice", s’est exclamé depuis son box Abdelhakim Sefrioui, avant d’être sèchement interrompu par le président, tandis que la famille de Brahim Chnina, très nombreuse sur les bancs du public, éclatait en sanglots et cris de désespoir. Vincent Brengarth, un des avocats du prédicateur islamiste, a annoncé aussitôt que son client faisait appel de sa condamnation. Ouadie Elhamamouchi, son autre avocat, a estimé que son client était désormais "un prisonnier politique". "Je...
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21/12 - La folie du collagène : la molécule phare de l’industrie cosmétique est-elle vraiment efficace ?
Qu’elles sont jolies, les femmes du "48", avec leurs longs manteaux de fourrure, leurs bottines et leurs bijoux. Elles vont et viennent légères comme si rien, ni la grisaille de l’hiver ni la pollution de Paris, n’avait de prise sur elles. Impossible de leur donner un âge, encore moins de le leur demander. Il faut reconnaître que parler des effets du temps à une inconnue dans un café n’est pas la première des choses à faire, surtout lorsque le café en question est entièrement dédié à la beauté.
La boutique a pendant longtemps été unique en son genre. Tout dans ce salon faussement décrépi du IXe arrondissement de Paris tourne autour d’une substance : le collagène. La protéine, présente en grande quantité dans l’organisme, serait, selon la propriétaire Amandine Fournot, la clé de voûte de toute routine esthétique digne de ce nom. En boire permettrait, à l'entendre, d’améliorer l’apparence de la peau, des ongles ou des cheveux, jusqu’à aider à combattre les signes du vieillissement.
Depuis sa création l’an dernier, la boutique a fait des émules. Comme elle, de plus en plus de marques proposent du collagène dans leurs produits. Contrairement aux trouvailles de laboratoires et aux autres "technologies de pointe", parfois mises en avant par l’industrie cosmétique, le collagène se veut un remède "naturel" aux effets du temps. Dans la peau où il est particulièrement concentré, il structure les tissus, agissant comme une sorte de mastic ou de glu, permettant leur bonne tenue.A boire, et à manger
Avec l’âge, les cellules...
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21/12 - Attaque à la voiture-bélier sur un marché de Noël en Allemagne : ce que l’on sait
Le chancelier allemand Olaf Scholz s’est rendu, ce samedi 21 décembre, à Magdebourg, ville d’Allemagne orientale meurtrie par un attentat à la voiture-bélier, la veille, sur son marché de Noël. Selon un dernier bilan encore provisoire des autorités régionales, cinq personnes ont été tuées et plus de 200 autres blessées. L’auteur présumé, dont les motivations restent troubles, a été arrêté.Les faits
Vers 19 heures, heure locale, une voiture s’est subitement engouffrée dans les allées du marché de Noël de Magdebourg en fauchant un à un les badauds sur son passage, sur près de 400 mètres, avant d’être finalement arrêtée. "Nous avons vu le toit de la voiture, puis ça s’est passé. Tout le monde était ensuite allongé sur le sol, des enfants, des hommes, des blessés avec fractures ouvertes, c’est inimaginable", a raconté un témoin à la chaîne de télévision Welt TV.
"C’est terrible, il y avait un cadavre à côté de moi pendant tout ce temps. Je pensais que j’allais juste au marché de Noël et une telle chose arrive. Le monde est malade", a ajouté sa compagne. L’attaque est survenue huit ans presque jour pour jour après un acte similaire commis sur un marché de Noël de Berlin, alors que l’Allemagne, en pleine campagne électorale, est en état d’alerte contre le risque d’attentats.L’auteur
Pour les autorités, la date n’est pas une coïncidence et a été choisie à dessein. Mais personne n’en a tiré immédiatement la conclusion qu’il s’agit, comme à Berlin en 2016, d’un attentat islamiste. Car le profil de l’auteur présumé, présenté dans les...
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21/12 - Comment la Corée du Nord vole des cryptomonnaies pour financer ses missiles
C’est un trésor que Pyongyang se constitue discrètement. Le dernier rapport du cabinet Chainalysis révèle que la Corée du Nord est le pays qui a volé le plus de cryptomonnaies en 2024. Sur les 2,2 milliards de dollars dérobés ces douze derniers mois, 1,34 milliard l’a ainsi été par des citoyens de cet Etat. Un butin bien plus élevé que l’an dernier où ils n’avaient détourné "que" 660 millions de dollars.
Ces actions sont à surveiller de près. Dès 2022, les Nations unies alertaient sur le fait qu’une partie des cryptomonnaies volées servaient à subventionner des programmes d’armement. Selon la Maison-Blanche, la moitié du programme nord-coréen de fabrication de missiles est ainsi financée par des cyberattaques et des vols de cryptomonnaies.
C’est d’autant plus préoccupant que Kim Jong-un s’est nettement rapproché de Vladimir Poutine depuis le début de la guerre en Ukraine. Il a envoyé 10 000 soldats en Russie. Et selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, il a fourni "des millions d’obus d’artillerie ainsi que des missiles" au Kremlin. "La Corée du Nord pourrait être l’allumette qui déclenche un chaos mondial", mettait récemment en garde Robert A. Manning, chercheur et ex-conseiller au sein du département d’Etat américain, dans un long entretien donné à L’Express.Des Nord-Coréens "infiltrés" dans des sociétés crypto
Les Nord-Coréens usent de techniques variées pour parvenir à leurs fins, en ciblant par exemple les vulnérabilités de certaines infrastructures crypto. C’est comme cela que des hackers ont pu...
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21/12 - De la révolution en Iran à la politique française : 1979, l’année où le monde a basculé
Alors que le monde semblait dans un relatif équilibre depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’histoire est bousculée en 1979. Des changements cruciaux, que personne n’avait vu venir, vont parcourir la planète, et leurs conséquences se font encore sentir aujourd’hui. Avec Brice Couturier, journaliste et essayiste, auteur de 1979, le grand basculement du monde, La Loupe revient sur quatre de ces grands évènements.EPISODE 1 : La révolution en Iran
En 1979, la république islamique s’installe après la chute du Shah d’Iran. Dans ce premier épisode, on décortique cet événement qui a redessiné les rapports de force dans la région.EPISODE 2 : Gauche et droite se fracturent
Quand la question européenne redéfinit la politique française. Dans ce deuxième épisode, La Loupe s'intéresse aux scissions au sein de la gauche comme de la droite qui sont nées en 1979 et dont les traces sont encore visibles aujourd'hui.EPISODE 3 : L’économie selon Margaret Thatcher et Deng Xiaoping
Deux nouveaux dirigeants, deux révolutions économiques. Dans ce troisième épisode, direction le Royaume-Uni et la Chine où les changements initiés en 1979 bouleversent le système mondial.EPISODE 4 : Le début de la fin de l'URSS
Entre la crise des euromissiles et l’offensive soviétique en Afghanistan, la guerre froide prend un tournant en 1979. Dans ce dernier épisode, on s'intéresse aux prémices de la chute de l'URSS.
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21/12 - Entre Elon Musk et la Chine, les secrets d’une histoire d’amour qui pourrait mal finir
La Chine ne compte guère d’alliés dans le futur gouvernement de Donald Trump. Marco Rubio, le prochain Secrétaire d’Etat, est connu pour ses positions critiques contre Pékin. Mike Waltz, choisi pour être conseiller à la Sécurité nationale, a déclaré à plusieurs reprises que les Etats-Unis étaient "en guerre froide avec la Chine". Le prochain ministre de la Défense, Pete Hegseth, considère que Pékin a pour but de dominer le monde. Quant à Jamieson Greer, qui sera chargé du Commerce extérieur, il a déjà mis en oeuvre la politique de guerre tarifaire de Donald Trump contre la Chine lors du premier mandat de ce dernier.
Dans ce groupe, Elon Musk semble bien isolé. L’homme le plus riche du monde, qui s’est décrit comme étant "en quelque sorte pro-Chine" lors d’une interview sur X (ex-Twitter) est l’un des rares proches de Donald Trump à ne pas vouloir s’aliéner l’empire du Milieu. Elon Musk entretient en effet des liens particuliers avec la Chine. Il doit une grande partie de son succès au pays, et notamment à quelques amis proches, qui l’ont aidé à faire de Tesla le géant qu’il est aujourd’hui.Les dessous du succès de Tesla en Chine
Le constructeur dépend de sa gigafactory de Shanghai, d’où sort près de la moitié des voitures qu’il produit chaque année. "L’usine est très en avance dans l’utilisation des robots et du digital", explique Michael Valentin, cofondateur du cabinet de conseil Opeo et spécialiste du marché de la voiture électrique. Près de 300 data engineers y travaillent à l’amélioration des processus de...
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20/12 - En crise, Volkswagen prévoit de supprimer environ 35 000 emplois en Allemagne
Le premier constructeur automobile européen Volkswagen va supprimer plus de 35 000 emplois en Allemagne d’ici 2030 afin de réduire ses coûts, tout en évitant fermetures d’usines et licenciements dans le cadre d’un accord scellé vendredi pour tenter de sauver le groupe en crise.
L’accord prévoit "une réduction socialement acceptable des effectifs" de plus de 35 000 personnes sur les sites allemands de la marque Volkswagen d’ici 2030, soit 29 % de ses effectifs totaux, a annoncé le constructeur, fleuron de l’industrie allemande. Ces départs ne seront pas contraints, et devraient notamment passer par des départs à la retraite non remplacés, ont souligné les représentants du personnel.
"Nous avons réussi à trouver une solution pour les employés des sites de Volkswagen qui garantit les emplois, préserve la production dans les usines et permet en même temps d’importants investissements futurs", a déclaré Thorsten Gröger, négociateur du syndicat de l’automobile.
Il s’est félicité, lors d’une conférence de presse, de mesures de réduction des coûts "qui respectent les lignes rouges" du syndicat : "il n’y aura pas de fermeture d’usine les licenciements économiques sont exclus", a-t-il assuré alors que ce scénario n’était pas exclu par le premier constructeur européen. Selon les syndicats, la direction voulait au départ supprimer 55 000 emplois.4 milliards d’euros d’économies
En échange, les salariés ont accepté de renoncer à un certain nombre de primes et de réduire la capacité de production dans plusieurs des dix usines...
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20/12 - Entre l’Algérie et la France, des relations sous tension
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20/12 - EPR de Flamanville : "entre 10 et 15" arrêts et redémarrages dans les six prochains mois
Avec douze ans de retard, le premier couplage de l’EPR de Flamanville (Manche) est enfin prévu ce vendredi 20 décembre. Entre "10 et 15 arrêts et redémarrages" du nouveau réacteur sont prévus dans les six prochains mois, au cours de la phase de montée en puissance, a indiqué EDF. Le réacteur parviendra à 100 % de puissance "à l’été 2025", lors de son premier cycle d’activité industrielle de dix-huit mois, a indiqué ce vendredi 20 décembre, le directeur adjoint de la division nucléaire chez EDF, Régis Clément, au cours d’un point presse en ligne.
Dans un message adressé au marché de gros de l’énergie, EDF faisait état jeudi soir d’une maintenance prévisionnelle du réacteur jusqu’à vendredi 20h00, impliquant un couplage au mieux en fin de journée. Dans la nuit, l’indisponibilité du réacteur a été prolongée jusqu’à 23h00, selon le site du fournisseur d’électricité.60 000 critères techniques testés
Le premier couplage du réacteur au réseau, dans la nuit de vendredi à samedi, se fera alors qu’il est encore à très basse charge, en ayant atteint un niveau "d’environ 20 %" de sa puissance, a-t-il précisé. Ce qui permettra de vérifier que "tout va bien" avant d’enchaîner "les essais supplémentaires". Le fonctionnement du réacteur "sera marqué par différents paliers de puissance, jusqu’à l’été 2025, qui solderont la phase d’essais", selon EDF.
L’opération consiste à coupler "la partie nucléaire de l’installation, c’est-à-dire la chaudière, à la partie non nucléaire, c’est-à-dire la turbine qui entraîne l’alternateur" lequel permet la...
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20/12 - Pascal Bruckner : "C’est bien le pouvoir algérien qui est obsédé par la France et non l’inverse"
La France est quasiment sans nouvelles de Boualem Sansal, arrêté en Algérie puis incarcéré pour "atteinte à la sûreté du pouvoir", depuis le 16 novembre. Tout au plus a-t-on appris que la demande de remise en liberté de l’écrivain franco-algérien de 80 ans a été refusée, et que celui-ci a été transféré dans une unité de soins d’un hôpital d’Alger. Cette semaine, plusieurs événements réunissant écrivains et penseurs ont été organisés à Paris en soutien à l’auteur de 2084 : la fin du monde (Gallimard, 2015). Le 16 décembre, d’abord, une grande soirée à l’initiative de La Revue politique et parlementaire s’est déroulée au Théâtre libre. S’en est suivie trois jours plus tard une séance exceptionnelle organisée par l’Institut Aspen France, à laquelle étaient conviés entre autres Jean-Christophe Rufin, Boris Cyrulnik, Gaspard Koenig et Pascal Bruckner. A L’Express, ce dernier témoigne de l’importance de tels événements.
"Le pouvoir algérien cédera à partir du moment où il verra que cet emprisonnement, ce kidnapping légal est préjudiciable pour ses intérêts. J’ai bon espoir que la mobilisation du monde politique et intellectuel finira par inquiéter les militaires au pouvoir, en tout cas je l’espère." Fin observateur de son temps, l’écrivain et philosophe analyse également les raisons derrière la réticence de certains à apporter leur soutien à Boualem Sansal : "Nous passons notre temps à retraduire tous les problèmes du monde dans nos petites catégories hexagonales. Condamner Boualem Sansal ou le soutenir du bout des lèvres en mettant en...
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20/12 - Ventes de livres : Jordan Bardella et Philippe de Villiers devancés par…
Houris (Gallimard) du Goncourt Kamel Daoud en majesté (1er au palmarès avec près de 300 000 exemplaires au 15 décembre) et Sandrine Collette (Madelaine avant l’aube, Lattès) en remontada (elle prend la 3e place et s’approche des 100 000) après son doublé Goncourt des lycéens et Goncourt des détenus - Sandrine Collette que l’on retrouve dans le 13 à table ! (Pocket), recueil de nouvelles dont les recettes sont reversées aux Restos du cœur. Pour cette édition 2024, la barre est haute puisque la maison d’édition espère offrir 1 million de repas, soit une vente de 200 000 exemplaires - en date du 15 décembre, donc, les ventes de ce poche à 6 euros s’élevaient d'ores et déjà à plus de 100 000 exemplaires. Quatorze écrivains et une illustratrice (Catherine Meurisse, pour la couverture) se sont emparés du thème de l’année, "Tous dans le même bateau", pour laisser flotter leur imagination. A la barre, outre Sandrine Collette, Lorraine Fouchet, Christian Jacq, Marie-Hélène Lafon, Marc Levy, Étienne de Montety, François Morel, Romain Puértolas, etc.
Parmi les grands gagnants de cette fin d’année, on citera également Gaël Faye (Jacaranda, Grasset, prix Renaudot), 2e dans le Top 20 avec quelque 275 000 exemplaires écoulés, Miguel Bonnefoy (Le Rêve du jaguar, Rivages, doublé grand prix du roman de l’Académie française et prix Femina), Valérie Perrin (Tata, Albin Michel), Marc Lévy (La Librairie des livres interdits, Robert Laffont/Versio), Maxime Chattam (Prime Time, Albin Michel), Philippe Collin (Le Barman du Ritz, Albin...
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20/12 - Un agent du KGB à l’Assemblée : nos révélations sur Jacques Bouchacourt, alias "Nym"
Journalistes, élus, conseillers, diplomates… Ils ont tous fréquenté assidument l’Elysée. Leur autre point commun ? Ils étaient des espions du Kremlin. Le KGB et ses successeurs ont recruté ces "taupes" en misant sur l’idéologie, l’égo, parfois la compromission, souvent l’argent. Ils devaient rapporter tout ce qu’ils voyaient. Dans les grandes occasions, on les missionnait pour intoxiquer le "Château". Révélations sur la pénétration russe au sein du pouvoir français, jusqu’à la présidence de la République, depuis le général de Gaulle jusqu’à Emmanuel Macron.
EPISODE 1 - Les espions russes au cœur de l'Elysée, nos révélations : comment la DGSI protège les présidents
EPISODE 2 - "André", l'espion du KGB au journal "Le Monde" : les derniers secrets d’un agent insaisissable
EPISODE 3 - Un espion du KGB aux côtés du général de Gaulle ? Enquête sur l'affaire Pierre Maillard
EPISODE 5 - Pierre Sudreau, le ministre très proche du KGB : ces documents inédits qui en disent long
EPISODE 6 - Journaliste à l’AFP et taupe du KGB sans le savoir : l'incroyable affaire Jean-Marie Pelou
EPISODE 7 - Un "espion relais" entre la Mitterrandie et l'URSS ? Les mille vies du "colonel" Harris Puisais
EPISODE 8 - Alexandre Orlov, le diplomate devenu agent d'influence de Vladimir Poutine en France
EPISODE 9 - Alexandre Benalla et le mystérieux contrat russe : enquête sur ses liens avec les oligarques
EPISODE 10 - Nos révélations sur ces espions russes parvenus au coeur de l’Elysée : "La menace numéro un, c'est..."
Un charisme...
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20/12 - François Bayrou est-il vraiment si lent pour nommer ses ministres ? La réponse en infographie
"Le président de la République a nommé M. François Bayrou Premier ministre, et l’a chargé de former un Gouvernement". Le vendredi 13 décembre, la nouvelle tombe dans un communiqué de l’Elysée : après l’hypothèse Bernard Cazeneuve, Jean-Yves Le Drian ou Sébastien Lecornu, c’est finalement le maire de Pau qui est nommé chef du gouvernement. Mais une semaine jour pour jour après avoir gagné Matignon, François Bayrou ne semble pas pressé d’annoncer le nom de celles et ceux qui l’accompagneront durant son mandat.
Il a communiqué très peu d’informations concernant le futur gouvernement. Si ce n’est qu’il devrait être nommé "avant Noël" ou même "dans le week-end", d’après la promesse de François Bayrou faite ce jeudi 19 décembre sur France 2, demandant aux responsables des partis, hors RN et LFI, une réponse sur leur participation au gouvernement d’ici vendredi "à la mi-journée". Si cette attente peut paraître relativement courte comparée à celle des ministres démissionnaires (Michel Barnier avait attendu seize jours avant de nommer son équipe), qu’en est-il réellement au regard de l’ensemble des gouvernements de la Ve République ? L’Express fait le point.Des annonces en vingt-quatre heures
Pour les 45 précédents gouvernements de la Ve République, la tradition était à l’efficacité. 19 Premiers ministres ont fait le choix d’annoncer la composition de leur équipe le lendemain de leur nomination, selon Franceinfo. Parmi lesquels Bernard Cazeneuve, Manuel Valls, Raymond Barre ou Michel Debré. Six d’entre eux, Jean-Pierre Raffarin,...
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20/12 - Droits de douane : la nouvelle menace de Donald Trump envers l’Union européenne
Pas encore en poste, le président américain récemment élu Donald Trump menace déjà l’Union européenne de taxes douanières, l’accusant de creuser un "énorme" déficit commercial avec Washington. Pour Donald Trump, l’UE devra acheter plus de pétrole et de gaz américain, au risque s’être soumise à des sanctions. "J’ai dit à l’Union européenne qu’elle devait combler son énorme déficit avec les États-Unis en achetant à grande échelle notre pétrole et notre gaz", a écrit le milliardaire républicain dans un message sur son réseau social Truth. "Sinon, ce sont les TARIFS DOUANIERS jusqu’au bout !!!", a menacé Donald Trump.
Les importations de biens en provenance de l’UE s’élevaient à 553,3 milliards de dollars (533,17 milliards d’euros) en 2022, tandis que les exportations des États-Unis vers les Vingt-Sept représentaient 350,8 milliards de dollars (338,04 milliards d’euros), selon les chiffres américains, soit un déficit commercial de 202,5 milliards de dollars (195,13 milliards d’euros) entre les États-Unis et l’Europe. Donald Trump, qui prend ses fonctions en janvier, a menacé d’imposer des droits de douane sévères aux partenaires commerciaux des États-Unis, notamment le Canada, le Mexique et la Chine, ce qui pourrait avoir des répercussions sur l’économie mondiale."Rendre le pays riche" par les taxes
Il a accusé ses voisins canadien et mexicain d’inonder les États-Unis de drogues et de migrants illégaux, et annoncé des droits de douane sur leurs importations de 25 %, s’engageant également à imposer au moins 10 % de taxes...
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20/12 - La dette publique française bat des records, et cela risque de durer
La dette publique de la France a encore gonflé au troisième trimestre, s’établissant à 113,7 % du produit intérieur brut (PIB) fin septembre contre 112,2 % fin juin, a indiqué ce vendredi 20 décembre l’Insee. De juillet à septembre, la dette a augmenté de 71,7 milliards d’euros, pour atteindre 3 303 milliards d’euros, a précisé l’Institut national de la statistique. Au trimestre précédent, l’augmentation était de + 69 milliards.
L’augmentation de la dette des administrations publiques est principalement due à l’État, dont la dette augmente de 59,8 milliards d’euros, à 2 690,5 milliards après + 70 milliards au trimestre précédent. Celle des organismes divers d’administration centrale (ODAC), décrite comme "stable" par l’Insee, augmente néanmoins de 200 millions d’euros à 69,4 milliards. La dette des administrations de sécurité sociale augmente aussi (+ 10,4 milliards après + 4 milliards), à 290,8 milliards, ainsi que celle des collectivités locales (+ 1,3 milliard d’euros à 252,2 milliards), alors qu’elle avait reculé de 300 millions au deuxième trimestre.120 % de dette publique en 2027 ?
La dette publique française, restée cantonnée entre 60 % et 70 % du PIB au début des années 2000, a connu une première envolée après la crise de 2008, s’est stabilisée autour de 100 % à la fin des années 2010, avant un deuxième redémarrage fulgurant dû aux dépenses massives du "quoi qu’il en coûte" lié à la crise sanitaire du Covid.
Et la tendance ne devrait pas s’inverser avant quelques années. Le plan budgétaire à moyen terme du...
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20/12 - Grok, l’IA d’Elon Musk : ultime outil de désinformation ?
Pourra-t-on à l’avenir facilement différencier une image réelle d'une image créée de toutes pièces par l’IA ? C’est la question qui se pose après la sortie de Grok-2, la dernière version de l’intelligence artificielle d’Elon Musk. En libre accès sur le réseau social X, elle permet à n’importe qui de créer l’image qu’il veut.
Le problème ? En comparaison avec ses concurrents les plus connus comme MidJourney ou ChatGPT, l’IA d’Elon Musk autorise, sans limite, l’utilisation de personnages réels. À travers ce décryptage, vous allez voir que très peu d’indices permettent d’identifier l'œuvre de l’intelligence artificielle. De quoi alimenter le risque, déjà concret, de propagation de fausses informations en ligne.
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20/12 - De Caligula à Bachar el-Assad, les tyrans finissent toujours mal, par Abnousse Shalmani
Bachar el-Assad est tombé, après vingt ans d’un règne sanguinaire succédant à celui de son père, qui aurait préféré l’autre fils, décédé dans un accident de voiture. Ophtalmo devenu tyran, Bachar el-Assad a fini président zombie d’un narco-Etat sous triple protectorat (russe, turc et iranien), avant d’être exfiltré vers Moscou et Poutine, qui tient dorénavant sa famille et sa vaste fortune volée entre ses mains. J’ai alors pensé à tous les autocrates qui continuent de pulluler à travers le monde. Malgré les preuves accumulées au fil des siècles, malgré la diffusion plus rapide de l’information, malgré les "nous savions pourtant", il y aura toujours des autocrates qui s’installeront, par le vote ou par la force, à la tête d’Etats faibles, faillis, en crise, malades, désespérés… mais ils finiront toujours par tomber lamentablement. Ce n’est peut-être qu’une piètre consolation, mais suffisante pour espérer la chute de ceux qui aujourd’hui continuent d’opprimer et d’assassiner leur population.
Le moule du "parfait" tyran reste Caligula. Arrière-petit-fils de l’empereur Auguste, il régna par la terreur et la folie entre 37 et 41 après J.-C. et il n’aurait jamais dû parvenir au pouvoir. C’est parce que l’empereur Tibère a consciencieusement massacré tous ses descendants possibles qu’il ne restait plus que Caligula comme successeur. Celui-ci, impatient de se venger, finit par étouffer sous un oreiller Tibère et prendre le pouvoir. Comme pour Bachar, les premiers temps du règne sont euphoriques : Caligula rassure par des décisions...
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20/12 - De Bercy aux semi-conducteurs : la reconversion de Bruno Le Maire
L’ancien ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a trouvé sa future occupation : à partir du 1er janvier 2025, il deviendra "conseiller stratégique extérieur" auprès de la société néerlandaise spécialisée dans les semi-conducteurs ASML. Bruno Le Maire sera chargé d’aider le groupe, qui produit des machines à destination de l’industrie des semi-conducteurs, "à construire une coalition pour investir dans l’écosystème européen", a indiqué l’entreprise au Monde.
La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a validé jeudi 19 décembre cette reconversion, sous certaines réserves. L’ancien locataire de Bercy avait en effet saisi cette autorité le 5 novembre d’une demande d’avis sur un projet de modifier l’objet social de sa société, baptisée 48 Jacob, utilisée pour donner des conférences, afin de pouvoir aussi "délivrer des prestations de conseil", précise la HATVP.
Cette autorité administrative indépendante est notamment chargée de veiller à la compatibilité de l’exercice d’une activité rémunérée au sein d’une entreprise avec les fonctions de membre du gouvernement exercées au cours des trois années précédant le début de cette activité.S’abstenir de contact avec le gouvernement
Elle a estimé que "le projet envisagé par monsieur Le Maire est compatible avec les fonctions publiques qu’il a exercées" et "n’apparaît pas de nature à faire douter du respect par l’intéressé de l’exigence de dignité, probité, intégrité et de prévention des conflits d’intérêts qui s’imposait à lui dans l’exercice de ses fonctions...
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20/12 - Un "shutdown" aux Etats-Unis ? Cinq questions sur la paralysie budgétaire qui menace le pays
Les États-Unis se trouvent au bord de la paralysie budgétaire, ce vendredi 20 décembre, après les échecs successifs de plusieurs textes au Congrès, et alors qu’aucune issue à la crise ne se dessine pour le moment. À minuit heure locale (06h00 heure française, samedi), l’État fédéral se retrouvera en situation effective de "shutdown", avec des conséquences sur le fonctionnement de certains services publics.Pourquoi ce risque de paralysie ?
Le Congrès était pourtant bien parti mardi pour éviter cette situation quand le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, avait annoncé être parvenu à un accord avec les démocrates. Mais le texte avait été torpillé le lendemain même par Donald Trump et Elon Musk. Le président élu avait dénoncé un texte "ridicule et extraordinairement onéreux". Son allié, l’homme le plus riche du monde, avait, lui, lancé une virulente salve de posts sur son réseau social X pour exprimer son opposition, exhortant les élus à "tuer le texte".
Une sortie de l’impasse a été entraperçue jeudi, quand Donald Trump a apporté sa bénédiction à un nouveau texte, qui comprenait un report de l’échéance sur le plafond de la dette des États-Unis à janvier 2027. Mais alors que les deux tiers des voix étaient nécessaires à une adoption, le nouveau texte n’a même pas atteint la majorité simple, avec 38 républicains se joignant au "non" des démocrates.
Les Etats-Unis ont la particularité de buter régulièrement sur une contrainte juridique concernant leur capacité de crédit : ce plafond de la dette,...
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20/12 - Explosions à Kiev : Ursula von der Leyen dénonce une "attaque odieuse"
Une personne a été tuée vendredi 20 décembre dans une frappe de missile russe sur Kiev, la capitale ukrainienne, où l'AFP a vu de la fumée s'élever au-dessus de plusieurs endroits dans la ville. "Selon des premières informations, une personne a été tuée", a déclaré sur Telegram le chef de l'administration militaire de la ville, Sergiy Popko. Il a ajouté que les forces russes avaient utilisé des missiles Kinjal et Iskander lors de l'attaque survenue vers 07h00 (06h00 en France).
"A la suite de l'attaque ennemie, deux personnes ont été hospitalisées et des débris sont tombés dans quatre zones, incendiant des voitures et des bâtiments", a déclaré de son côté le maire de Kiev, Vitali Klitschko sur Telegram. "Les services d'urgence fonctionnent partout", a-t-il ajouté.
"Une autre attaque odieuse contre Kiev. Cette fois contre un bâtiment abritant l'ambassade du Portugal et d'autres services diplomatiques", a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sur X. Il s'agit d'une "nouvelle attaque barbare de la part de la Russie contre des cibles civiles", a dénoncé de son côté la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.
Another heinous Russian attack against Kyiv.
This time on a building hosting the Embassy of Portugal and several other diplomatic services.
Putin’s disregard for international law reaches new heights.
Solidariedade com Portugal 🇵🇹— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) December 20, 2024
Les explosions ont eu lieu après des alertes déclenchées par l'armée de l'air...
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20/12 - Du 7 octobre à aujourd’hui : comment Israël est devenu plus puissant que jamais
Ce 8 décembre, Benyamin Netanyahou atterrit à bord d’un hélicoptère militaire sur le plateau du Golan. Rayonnant, le Premier ministre israélien s’empare d’une paire de jumelles et observe la Syrie. Les faubourgs de Damas se situent à seulement une quarantaine de kilomètres. Au même moment, de l’autre côté de la frontière, dans la zone tampon, se déploient des blindés et des fantassins israéliens. Vétéran de la Sareyet Matkal, la meilleure unité d’élite de Tsahal, Benyamin Netanyahou se pique de stratégie militaire. Devant les caméras, il observe les cartes d’état-major et devise avec les officiers supérieurs. "Nous vivons un jour historique", se félicite le chef du gouvernement, avant d’énumérer les victoires de son pays au cours des derniers mois.
Le bilan est, il est vrai, impressionnant. Le régime de Bachar el-Assad vient d’être renversé, le Hezbollah ayant été incapable de le sauver cette fois-ci. Malmenée par une campagne militaire israélienne implacable au Sud-Liban, la milice chiite a perdu en quelques mois son chef historique, Hassan Nasrallah, l’essentiel de son arsenal et des milliers de combattants. Avec la chute d’Assad en Syrie, le Hezbollah se voit de surcroît privé de sa liaison terrestre avec l’Iran. A Gaza, la branche militaire du Hamas est en lambeaux au prix d’une dévastation du territoire et de plus de 45 000 morts, selon le mouvement islamiste. Décapitée, sa direction se terre et serait même prête à accepter le principe d’un cessez-le-feu et d’une libération d’otages sans retrait de l’armée...
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20/12 - "Démission !" : à Mayotte, Emmanuel Macron confronté à la colère des habitants
Emmanuel Macron a quitté l'archipel français de Mayotte vendredi 20 décembre à midi, après avoir constaté les besoins criants dans des zones enclavées, où il a été confronté, comme la veille, à la profonde détresse d'habitants à la fois exaspérés et accablés par les dégâts générés par le cyclone Chido.
Jeudi, lors d’une première journée dans le département le plus pauvre de France qui a été ravagé le 14 décembre par le cyclone le plus violent depuis 90 ans, le chef de l’État a pu constater l’étendue des dégâts et l’ampleur de la détresse. Une situation qui a poussé Emmanuel Macron à prolonger sa visite. "J’ai décidé de dormir ici parce que je considérais que compte tenu ce que vit la population", repartir le jour même aurait pu "installer l’idée qu’on vient, on regarde, on s’en va", a-t-il expliqué dans la soirée à la presse. "C’est une marque de respect, de considération", a-t-il assuré."Si c'était pas la France vous seriez 10 000 fois plus dans la merde !"
Le président de la République a été confronté pendant de longues heures à l’impatience, la colère et même le désespoir de Mahorais qui ont souvent tout perdu. "Macron démission !", "tu racontes des salades", "de l’eau, de l’eau, de l’eau", lui ont lancé jeudi soir des jeunes et des mères de famille. N’arrivant pas à détailler les mesures égrenées au fil de la journée, Emmanuel Macron a fini par lâcher : "C’est pas moi le cyclone ! Je ne suis pas responsable !".
💬 "Démission, démission, démission"
Emmanuel Macron chahuté par des Mahorais pic.twitter.com/T5KvZTAS4C— BFMTV...
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20/12 - EN DIRECT. Un à un, les partis politiques se prononcent sur une possible participation au gouvernement
Oui, non, peut-être… Les représentants de partis politiques ont commencé, vendredi 20 décembre, à donner leur opinion sur une possible participation au futur gouvernement de François Bayrou. Le nouveau Premier ministre avait promis la veille de présenter son équipe "avant Noël" et avait appelé les partis, hors RN et LFI, à dire d’ici à "vendredi à la mi-journée" s’ils étaient disposés à y entrer. François Bayrou tente d’attirer la gauche et s’est dit prêt, lors d’une interview sur France 2 jeudi soir, à "reprendre sans suspendre" l’inflammable réforme des retraites. L’heure tourne pour le locataire de Matignon, qui a dit vouloir un vote sur le budget "en février".
Les infos à retenir :
⇒ Le PRG, les Centristes et Horizons prêts à faire partie du gouvernement, les Ecologistes y sont opposés, incertitude autour de LR
⇒ François Bayrou prêt à des compromis sur la réforme des retraites avec la gauche
⇒ 65 % des Français insatisfaits des débuts du Premier ministre
18h30Horizons prêt à répondre à l'appel de François Bayrou
L'ancien Premier ministre Edouard Philippe et son parti Horizons "répondron(t)" à l'appel de François Bayrou d'entrer dans son gouvernement, mais propose au locataire de Matignon de lister les "conditions de cette entente", a-t-il écrit dans une lettre vendredi.
Horizons "est convaincu que la stabilisation du pays ne peut passer que par une logique de travail nouvelle, reposant sur la capacité de forces politiques différentes, qui ont pu, par le passé, s'affronter démocratiquement", a écrit vendredi le...
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20/12 - Covid-19 : cinq ans après, la cinglante défaite des antivax et des complotistes
Les défenseurs de la rationalité commencent enfin à souffler. Depuis près de cinq ans, les sphères complotistes et antivaccins en étaient persuadées : leur "vérité" allait finir par éclater. "Quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité emprunte l’escalier", clamaient-ils à qui voulait bien l’entendre. La science n’était pourtant jamais allée dans leur sens. Au contraire, elle a apporté toutes les preuves confirmant l’efficacité des vaccins, des masques et des mesures d’isolement, tout en démontrant l’inefficacité de l’hydroxychloroquine, de l’azithromycine ou de l’ivermectine.
C’est donc vers la justice que les bonimenteurs du Covid se sont tournés, espérant que le débat scientifique serait tranché dans les tribunaux, poussés par des avocats médiatiques leur assurant que les magistrats prendraient leur parti plutôt que celui des nombreux chercheurs, médecins ou journalistes qui luttent contre la désinformation médicale. A ces derniers était même promis un "Nuremberg 2.0"(sic), soit une série de procès similaires à ceux qui avaient jugé les dignitaires de l’Allemagne nazie. Mais comme sur le terrain scientifique, la réalité les a finalement rattrapés.Sept procès perdus
Xavier Azalbert, l’un des porte-voix de la sphère complotiste en sa qualité de directeur France Soir, ex-journal devenu l’un des blogs antivax les plus influents en France et qui s’est illustré par ses articles appelant à décapiter les chercheurs qui critiquent Didier Raoult, en a récemment fait les frais. Lundi 16 décembre, le tribunal correctionnel de...
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20/12 - A Nanterre, une exposition décrypte la place des enfants face à la guerre
"Dans la tourmente, il n’y avait pas d’enfants modèles." Pour l’historienne Manon Pignot, les mots de Maurice Rajsfus qui, en 1995, racontait dans un livre ses années d’adolescent juif sous l’Occupation, constituent une porte d’entrée percutante à la problématique des plus jeunes face aux conflits. Cette thématique est aujourd’hui au cœur de l’ouvrage Enfants en guerre, guerre à l’enfance (éd. Anamosa) et de l’exposition du même nom présentée à La Contemporaine, le musée-bibliothèque de Nanterre, qui conserve la plus grande collection dédiée aux conflits des XXe et XXIe siècles. Au côté d’Anne Tournieroux, Manon Pignot y interroge les modes de participation et de perception de la guerre par les enfants, de 1914 à nos jours, en juxtaposant deux points de vue, "par le haut" et "à hauteur d’enfant". Photographies, documents d’archives et productions enfantines (lettres, dessins, journaux intimes, travaux scolaires…) viennent éclairer un propos qui n’est pas dépourvu de paradoxes.De la propagande à l’instrumentalisation
De tout temps, les enfants ont été confrontés à la guerre. Mais, à partir de la Première Guerre mondiale, la configuration des combats change : des villes peuvent être bombardées sans but militaire précis, les civils, enfants inclus, devenant des cibles à part entière. Autre spécificité du XXe siècle : loin d’être tenues à l’écart, les jeunes générations sont incitées à participer à l’effort de guerre, idéologiquement lorsqu’elles reçoivent et relaient la propagande qui leur est destinée, mais aussi...
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20/12 - L’actu à La Loupe : François Bayrou, la Ve République et le désordre politique
L’actualité qui a retenu l’attention de La Loupe de la semaine, ce sont les premiers pas de François Bayrou à Matignon. Nommé le 13 décembre par Emmanuel Macron, le nouveau Premier ministre a consulté les représentants des partis politiques toute la semaine, car la survie de ce quatrième chef du gouvernement en un an est précaire. Eric Mandonnet, redacteur en chef du service Politique de L’Express, nous explique comment la Ve République peut affronter cette situation inédite.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation et écriture), Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : Gouvernement, LCI, LCP
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : Ce n’est pas facile, ces dernières semaines et même ces derniers mois, de suivre les changements politiques en France. Qui a la majorité ? Et y en a-t-il vraiment une ? Qui doit alors gouverner ? Avec qui peut-on négocier ? Bref un mot résume la situation : l’instabilité.
On vous en a déjà parlé dans La Loupe, ces incertitudes ont des conséquences pour les Français et notamment leur budget. Mais c’est aussi tout l'avenir institutionnel du pays qui vacille.
Pour aller plus loin :
Emmanuel Macron - François Bayrou, le temps des bras de fer : discussion avec Darmanin, silence avec Lecornu,...
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20/12 - Les petits secrets de Bluesky, le réseau social qui séduit les déçus du X d’Elon Musk
Ils sont appelés "X-pats", pour "expatriés". De nombreux internautes ont quitté ces dernières semaines X, le réseau social anciennement appelé Twitter, pour d’autres sites de microblogging comme Bluesky. Le "ciel bleu", en version française, vient de dépasser la barre des 25 millions d’inscrits dans le monde. Ils n'étaient que 9 millions, début septembre. Bluesky semble être le grand gagnant de cet exode numérique intimement lié à l'actualité américaine et plus particulièrement à l’activité d’un personnage : Elon Musk.
Le patron de Tesla et SpaceX a acquis Twitter en octobre 2022, avant de le rebaptiser X quelques mois plus tard. Sa politique anti-modération, son algorithme de recommandation qui valorise le clash… et ses propres "tweets", ont vite conduit à de premiers désengagements, notamment publicitaires. Mais le coup de grâce, pour ses détracteurs, a été son souhait publiquement assumé, depuis cet été, de faire élire à la Maison Blanche le républicain Donald Trump. Son succès dans cette mission et son nouveau rôle au sein de l’administration n’a fait qu’accentuer la migration d’une plus large faune composée de personnalités politiques, médiatiques ou du cinéma. En particulier vers Bluesky, fondé en 2019 mais ouvert au grand public en février 2024. Le journal britannique The Guardian, lui-même "X-pat", estime que le réseau social a gagné plus de 2,5 millions d’utilisateurs ces deux derniers mois, rien qu’aux Etats-Unis. Une quantité quasi-équivalente aux départs de X, toujours outre-Atlantique, durant la même...
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19/12 - Grippe aviaire aux Etats-Unis : comprendre l’épidémie en chiffres
Au mois de novembre, un adolescent canadien a été hospitalisé à Vancouver pour un cas de détresse respiratoire aiguë. L’origine de sa maladie ? Le virus H5, plus communément appelé "virus de la grippe aviaire". Dans son entourage, aucune autre contamination humaine n’a été détectée, signe que le virus ne se transmet pas encore d’humain à humain. Cette semaine, un second cas grave a été remonté en Amérique du Nord. Il s’agit cette fois d’un homme de 65 ans résidant en Louisiane, soit à plus de 3 000 kilomètres de Vancouver.
Cet homme est le soixante-et-unième cas de contamination humaine aux Etats-Unis depuis le début de l’année 2024. Dans certains cas, les personnes atteintes ont souffert d’une forme de conjonctivite, mais fort heureusement, la plupart des personnes contaminées étaient asymptomatiques. Reste que la recrudescence des cas de grippe aviaires a alerté les pouvoirs publics locaux, notamment en Californie, où 33 cas chez l’humain ont été remontés cette année. Gavin Newsom, le gouverneur local, a déclaré l’état d’urgence ce mercredi 18 décembre.
Pour le moment, le nombre de cas est encore trop faible pour parler d’épidémie humaine - y compris en Californie. Mais les Etats-Unis vivent actuellement une épizootie de grippe aviaire H5N1, c’est-à-dire, une épidémie qui touche les animaux. Depuis le mois de janvier 2022, on constate une explosion des cas de "grippe aviaire hautement pathogène" (HPAI, en anglais), soit une forme de virus particulièrement virulente, capable de décimer des troupeaux de volailles...
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19/12 - Procès des viols de Mazan : la presse étrangère salue "une héroïne féministe"
Quelque 180 médias présents, dont 86 étrangers. Une "affluence internationale qui dépasse celle des procès des attentats terroristes de janvier et novembre 2015", selon France Info. Du jamais vu. Aujourd’hui, après quatre mois de procès, personne n’est prêt à oublier celle que The New York Times qualifie de "visage du courage" : Gisèle Pelicot.
Ce jeudi 19 décembre marquait la fin de l’affaire Mazan : la cour criminelle de Vaucluse a reconnu coupable de viol aggravé Dominique Pelicot, le septuagénaire qui avait admis avoir drogué sa femme pendant près d’une décennie et avoir invité des dizaines d’inconnus à venir la violer. Il est condamné à la peine maximale : 20 ans de réclusion criminelle assortie d’une période de sûreté aux deux tiers. Sur le banc des accusés, 50 autres hommes âgés de 27 à 74 ans. Condamnés eux aussi. Des peines allant de deux ans de prison, dont deux avec sursis, à 15 ans."Capable de reprendre le contrôle"
"Bonjour, Good morning". The Guardian commence ainsi son direct spécifiquement dédié au verdict. CNN, la BBC ou The New York Times feront de même. Tous ne tarissent pas d’éloges pour parler de la septuagénaire. "Une héroïne féministe" pour l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, "la femme la plus courageuse et la plus digne de France", écrit le journal britannique The Times ou encore "la femme qui renverse tous les stéréotypes accolés au féminisme", peut-on lire sur le site du quotidien espagnol El Mundo. The New York Times ose même la métaphore et compare "ce symbole d’un tournant collectif" au...
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19/12 - Dorothy Bishop, son combat fou contre Elon Musk : "J’ai quitté la Royal Society pour le chasser"
C’est l’histoire d’une démission. Mais pas de n’importe laquelle. Le renoncement dont on parle ici a ceci d’historique qu’on le croyait impossible, impensable. En 150 ans, jamais personne n’avait quitté la Royal Society, l’illustre société savante britannique. Isaac Newton, Charles Darwin, ou encore Albert Einstein ont parcouru les couloirs de cette assemblée d’érudits, une des plus anciennes au monde. Dorothy Bishop, elle, en a claqué la porte. Elle a chiffonné son titre, et l’a fait savoir, espérant ainsi déclencher un soulèvement. Son but ? Chasser Elon Musk, membre honorifique, pas assez intègre à son goût. La psychologue ne s’était jamais expliquée sur son départ dans la presse française. Elle livre à L’Express les détails de son combat contre le milliardaire.
L’Express : On ne quitte pas la Royal Society, au risque de redevenir simple mortel. Et pourtant, vous l’avez fait, à la fin du mois de novembre. Êtes-vous satisfaite ?
Dorothy Bishop : Disons que j’aurais voulu éviter d’en arriver à ces méthodes. Mais je dois dire que j’ai été surprise par le soutien qui m’a été montré à la suite de ma démission. Je ne m’attendais pas à ce qu’on me suive, en réalité. Mais j’ai reçu de nombreuses approbations, y compris par certains des sages de la Royal Society - même s’ils ne voudraient certainement pas que je révèle leur nom.
S’en prendre à Elon Musk, l’homme le plus puissant du monde, cela doit être un peu intimidant ? Vous vous étiez préparée ?
Je craignais des menaces ou des vengeances. Elon Musk peut être un personnage...
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19/12 - Ukraine, Syrie, Occident… Ce qu’a dit Vladimir Poutine lors de sa conférence de presse annuelle
Cette année, la séance de questions-réponses a duré plus longtemps. Pendant près de quatre heures trente, le président russe Vladimir Poutine répondu aux questions, parfois délicates, de journalistes et de citoyens de son pays en direct à la télévision, bien que le tout soit soigneusement mis en scène. Il s’agit de l’une des rares occasions d’échange. Entre déclarations sur les avancées sur le front de la guerre en Ukraine et provocations visant l’Occident, Vladimir Poutine a multiplié les déclarations. L’Express fait le point.Nouvelles avancées russes en Ukraine
Près de trois ans après le début de l’offensive russe, Vladimir Poutine a déclaré qu’il aurait fallu lancer "plus tôt" l’invasion de l’Ukraine, sous-entendant que la Russie aurait dû mieux s’y préparer. Vladimir Poutine a en outre assuré que la Russie était prête à un "dialogue" avec l’Ukraine, mais uniquement sur la base des "réalités du terrain", une façon de dire que son pays ne rendrait pas les territoires conquis. Il a rejeté toute trêve, qui permettrait aux forces ukrainiennes de "faire une pause" et de se réarmer.
Vladimir Poutine a également affiché sa confiance en estimant que la situation "changeait radicalement" sur le front en Ukraine, où ses troupes progressent à un rythme inédit depuis les premiers mois de 2022. Mais il a admis ne pas savoir quand son armée parviendrait à chasser les forces ukrainiennes de la région russe de Koursk, où elles occupent toujours plusieurs centaines de kilomètres carrés malgré des tentatives des troupes russes,...
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19/12 - Un espion du KGB aux côtés du général de Gaulle ? Enquête sur l’affaire Pierre Maillard
Journalistes, élus, conseillers, diplomates… Ils ont tous fréquenté assidument l’Elysée. Leur autre point commun ? Ils étaient des espions du Kremlin. Le KGB et ses successeurs ont recruté ces "taupes" en misant sur l’idéologie, l’égo, parfois la compromission, souvent l’argent. Ils devaient rapporter tout ce qu’ils voyaient. Dans les grandes occasions, on les missionnait pour intoxiquer le "Château". Révélations sur la pénétration russe au sein du pouvoir français, jusqu’à la présidence de la République, depuis le général de Gaulle jusqu’à Emmanuel Macron.
EPISODE 1 - Les espions russes au cœur de l'Elysée, nos révélations : comment la DGSI protège les présidents
EPISODE 2 - "André", l'espion du KGB au journal "Le Monde" : les derniers secrets d’un agent insaisissable
EPISODE 4 - Un agent du KGB à l'Assemblée : nos révélations sur Jacques Bouchacourt, alias "Nym"
EPISODE 5 - Pierre Sudreau, le ministre très proche du KGB : ces documents inédits qui en disent long
EPISODE 6 - Journaliste à l’AFP et taupe du KGB sans le savoir : l'incroyable affaire Jean-Marie Pelou
EPISODE 7 - Un "espion relais" entre la Mitterrandie et l'URSS ? Les mille vies du "colonel" Harris Puisais
EPISODE 8 - Alexandre Orlov, le diplomate devenu agent d'influence de Vladimir Poutine en France
Il faut imaginer le contre-espionnage français fouiller dans le coffre de la voiture d’un proche du général de Gaulle, alors président de la République. Les policiers y cherchent – et trouvent – des documents classifiés "très secret", qu’il est...
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19/12 - "Je déteste l’idéologie" : Vianney d’Alançon, le président très politique de l’ESJ Paris
Vianney d’Alançon n’aime pas Paris. A 38 ans, Il n’y possède ni n’y loue de logement, tout juste glisse-t-il y dîner en ville, il ne précise aucun nom, ne suggère aucune amitié - prudence nouée. Le mousquetaire en doudoune grise sous blazer marine n’aime donc pas Paris, qu’il vient pourtant de stupéfier en y réunissant le tour de table le plus inédit du moment. Derrière sa bannière pour racheter l’Ecole supérieure de journalisme, l’ESJ, plus ancienne école de journalisme du monde fondée en 1889, Vincent Bolloré via la Compagnie de l’Odet (Canal, Prisma), le groupe Financière Agache de Bernard Arnault (Le Parisien, Les Echos et Paris Match), Rodolphe Saadé, le patron armateur de CMA Média (BFM, RMC, La Provence, la Tribune), Benoît Habert, l’époux de Marie-Hélène Dassault, via son fonds Koodenvoi, l’ancien président du Medef Pierre Gattaz, Stanislas et Godefroy de Bentzmann, à la tête de Devoteam, Etienne Montagne avec la SPES, (l’héritier Michelin est le frère de Vincent Montagne, patron de Média-Participations, propriétaire de Famille chrétienne, Rustica, Spirou et les éditions du Seuil), Thibault de Saint-Vincent, (groupe immobilier Barnes), Stéphane Courbit et le Banijay Group (Koh-Lanta, Master Chef et Fort Boyard) ou encore Watchers and Co de la productrice de télévision et missionnaire évangélique, Chantal Barry, ainsi qu’Alexandre Pesey, le fondateur très à droite de l’IFP, l’Institut de formation politique.
L'ESJ, établissement privé d’enseignement supérieur, étant grevée de dettes de loyers (82 503 euros...
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19/12 - La rancune de Gabriel Attal contre Emmanuel Macron, ce changement à venir à l’Education
C'est fou comme la dissolution a vraiment tout clarifié ! Ce second quinquennat est décidément à nul autre pareil. Le gouvernement Attal n'avait déjà pas duré longtemps, et voilà que Michel Barnier est renversé par une motion de censure trois mois après sa nomination. François Bayrou se retrouve à Matignon, mais la crise n'en finit plus, la vie politique entre dans l'inédit.LR et le MoDem, passage de témoin ?
La droite a longtemps posé un regard hautain sur le MoDem. Dans les collectivités locales, la formation de François Bayrou est souvent la force d’appoint des Républicains (LR) pour former des majorités. La donne a changé. Voilà la droite alliée potentielle du nouveau Premier ministre, en quête de postes au gouvernement et de garanties de fond. Un cadre LR constate ce déclassement : "Dans un sens, c’est presque plus dur d’aller avec François Bayrou que d’aller avec Emmanuel Macron. Il nous a trahis, pas Macron. Le MoDem venait vers nous localement. Là, c’est le chemin inverse."Les amis d’Edouard Philippe veulent bouder
Le silence d’Edouard Philippe et de ses amis après la nomination de François Bayrou à Matignon n’est pas passé inaperçu. Au sein d’Horizons, certains vont même plus loin, tel ce grand élu qui a donné ce conseil au maire du Havre : "Si on n’a personne au gouvernement, ce n’est pas plus mal…"Education : bientôt un sixième ministre...
Un seul ministre de l’Education pour le premier quinquennat (Jean-Michel Blanquer), bientôt un sixième ministre depuis 2022 ? François Bayrou, qui dirigea ce...
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19/12 - Mayotte : Emmanuel Macron annonce une journée de deuil national lundi 23 décembre
Dans un paysage de dévastation, Emmanuel Macron a promis jeudi de "rebâtir" Mayotte avec de nouveaux "critères", cinq jours après le passage dévastateur du cyclone Chido. Face à l’ampleur des dégâts, le chef de l’Etat, attendu initialement pour quelques heures, a annoncé qu’il resterait jusqu’à vendredi dans l’archipel français de l’océan Indien afin de visiter des zones plus reculées.
Le chef de l’Etat a par ailleurs annoncé un "deuil national pour ce lundi 23 décembre", neuf jours après le passage dévastateur et meurtrier du cyclone. "Nous partageons tous la peine des Mahorais", a dit le chef de l’Etat sur X. "Nos drapeaux seront en berne. Tous les Français seront invités à se recueillir à 11 h 00", a-t-il ajouté depuis l’archipel français de l’océan Indien.
Nous sommes une Nation.
Nous partageons tous la peine des Mahorais.
Je décréterai le deuil national pour ce lundi 23 décembre. Nos drapeaux seront en berne. Tous les Français seront invités à se recueillir à 11h.— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) December 19, 2024
Après avoir visité plusieurs lieux dévastés par le cyclone, Emmanuel Macron s’est rendu à l’hôpital de Mamoudzou, où la discussion avec les autorités locales a porté sur le recensement très compliqué du nombre de morts, alors que de nombreuses localités, aux habitations précaires, restent injoignables. Et que dans la tradition musulmane, les défunts sont enterrés au plus vite. "On est face à des charniers à ciel ouvert. Il n’y a pas de sauveteurs. Personne n’est venu récupérer les corps ensevelis", affirme...
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19/12 - En Chine, la corruption de l’armée menace sa modernisation
En Chine, la corruption dans l’armée n’en finit pas. Elle est telle qu’elle pourrait avoir perturbé les progrès du pays vers ses objectifs de modernisation militaire d’ici 2027, a déclaré le Pentagone dans son rapport annuel sur l’armée chinoise publié mercredi 18 décembre.
En 2023, l’armée chinoise "a connu une nouvelle vague d’enquêtes pour corruption et de destitutions de hauts dirigeants qui pourraient avoir perturbé ses progrès vers les objectifs déclarés de modernisation pour 2027", signale ce rapport annuel, mandaté par le Congrès américain sur les développements militaires et sécuritaires chinois. "Entre juillet et décembre 2023, au moins 15 officiers militaires de haut rang et dirigeants de l’industrie de la défense ont été démis de leurs fonctions", précise le document du Pentagone. "Plusieurs dirigeants faisant l’objet d’une enquête ou destitués pour corruption supervisaient des projets de développement d’équipements liés à la modernisation de l’arsenal de missiles nucléaires et conventionnels terrestres de la République populaire de Chine", ajoute-t-il.Expansion de la force nucléaire
Le renvoi des 15 hauts responsables n’est probablement que la "pointe de l’iceberg", a déclaré Ely Ratner, secrétaire adjoint à la Défense américain pour les affaires de sécurité indo-pacifique, à un groupe de réflexion de Washington après la publication du rapport. Les dirigeants chinois ne prendraient pas de mesures anticorruption aussi extrêmes à moins d’avoir le sentiment que l’efficacité opérationnelle de l’APL en est...
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19/12 - Après la chute de Bachar el-Assad en Syrie, la Russie se tourne vers la Libye
Dommage collatéral de la chute de Bachar el-Assad en Syrie, son allié russe tente de sauver sa présence militaire au Moyen-Orient. Alors que Moscou avait déployé d’importantes bases navales et aériennes dans le pays, en échange de la protection du dictateur chiite, la Russie est aujourd'hui forcée de revoir ses plans, et pourrait choisir la Libye comme solution de repli.
Le régime de Moscou, qui a déjà évacué des troupes et des armes stationnées depuis plusieurs années en Syrie, serait en train de transférer vers la Libye des systèmes de défense aériens de pointe, indique le Wall Street Journal, de sources américaines et libyennes. On ne sait pas, en revanche, si ces composants sont amenés à rester, ou s’ils doivent être renvoyés en Russie. Vladimir Poutine a également annoncé ce jeudi que l’armée russe avait "sorti 4 000 combattants iraniens" de Syrie lors de son retrait, à la demande de Téhéran.Porte d’entrée vers l’Afrique
Moscou dispose déjà de positions en Libye, via les relations de la milice Wagner avec le maréchal Haftar, dont l’armée nationale libyenne contrôle l’est du pays. La Libye est en effet en proie à une guerre civile entre diverses factions armées, survenue quelques années après le soulèvement contre Mouammar Kadhafi en 2011. Le groupe Wagner, lui, entretient des accords avec le maréchal, qui a mis à sa disposition certaines de ses installations militaires pour ses opérations en Afrique.
Le maréchal Haftar réclame par ailleurs à la Russie des systèmes de défense aérienne et sa protection contre...
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19/12 - Syrie : la chute de Bachar el-Assad n’est pas une "défaite" pour la Russie, assure Vladimir Poutine
L'ONU a appelé mercredi 18 décembre à des "élections libres et justes" en Syrie après la période de transition ouverte par la chute de Bachar el-Assad, et plaidé pour l’envoi rapide d’une aide humanitaire massive dans le pays, dévasté par plus de 13 ans de guerre civile. La Syrie reste soumise à des sanctions internationales dont le chef d’HTC Abou Mohammed al-Joulani, qui se fait désormais appeler par son vrai nom, Ahmad al-Chareh, a réclamé la levée. Le nouveau pouvoir a mis en place un gouvernement de transition jusqu’au 1er mars et s’emploie à rassurer les capitales étrangères sur sa capacité à pacifier le pays. Le chef militaire d’HTC, Mourhaf Abou Qasra, connu sous son nom de guerre d’Abou Hassan al-Hamwi, a invité l'ONU, les Etats-Unis et les pays européens concernés à retirer HTC, issu de la branche syrienne d’Al-Qaïda mais qui affirme avoir rompu avec le jihadisme, de leurs listes des organisations terroristes.
Les infos à retenir :
⇒ La chute de Bachar el-Assad n’est pas une "défaite" pour la Russie, assure Vladimir Poutine
⇒ L’Irak annonce le début du rapatriement des soldats syriens qui ont fui l’offensive
⇒ HTC doit tirer les leçons de l’isolement des talibans, prévient Antony BlinkenDes centaines de manifestants à Damas pour la démocratie et les droits des femmes
Des centaines de personnes ont manifesté jeudi à Damas pour la démocratie et les droits des femmes dans la nouvelle Syrie, pour la première fois depuis la chute de la capitale aux mains d'une coalition conduite par des islamistes radicaux....
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19/12 - Ventes de livres : les grands gagnants et les perdants de 2024 (avec les vrais chiffres)
C’est devenu une tradition de Noël, guettée par les auteurs comme par les éditeurs avec presque autant d'empressement que la dinde : L’Express dresse le bilan des ventes de livres de l’année qui s’achève, entre succès inattendus, valeurs sûres, grosses déceptions et déclin d’anciennes gloires. Précisons d’emblée qu’il s’agit d’un inventaire arithmétique, non exhaustif, qui n’engage en rien la qualité des ouvrages (au service Livres, nous avons adoré certains flops et détesté des gros succès), mais qui dit tout des engouements du public comme du poids des jurys littéraires ou des stratégies marketing. Signalons aussi que nous nous sommes concentrés sur la littérature et les essais en grand format. Les chiffres de notre partenaire Edistat ont été arrêtés à la première semaine de décembre, alors que les achats de Noël vont encore doper les ventes (le mois de décembre représentant à lui seul près de 15 % du chiffre d’affaires annuel des librairies).Les succèsLauréat du Goncourt, l'écrivain franco-algérien a déjà vendu plus de 260 000 exemplaire de son "Houris" chez Gallimard.
Albin Michel, le roi de l’année
Les surprises de l’année et les grands noms, côté fiction, mais aussi les rescapés du côté des essais en souffrance… La maison de la rue Huygens est partout. L’incroyable carton de l’historien de l’art, directeur de la Fondation Hartung-Bergman, Thomas Schlesser avec Les Yeux de Mona, gratifié de quelque 300 000 ventes ? Le Barman du Ritz, formidable long-seller de Philippe Collin, le journaliste féru d’histoire de France...
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19/12 - Procès des viols de Mazan : "Le courage de Gisèle Pelicot renvoie à celui de Gisèle Halimi"
Après trois mois et demi d’audiences, le procès des viols de Mazan se termine. Trois mois et demi de témoignages et de plaidoirie dévoilant les contours d’une affaire hors-norme. Cinquante-et-un hommes jugés, et un prévenu principal, Dominique Pelicot, accusé d’avoir drogué Gisèle, sa désormais ex-épouse, pendant une décennie afin de la violer et de la livrer à plusieurs dizaines d’hommes recrutés sur Internet. Ces accusés aux profils divers - ils ont entre 27 et 74 ans, sont de toutes les professions et origines sociales - se sont succédés à la barre ou au micro du box des détenus. Ce 19 décembre, la cour criminelle du Vaucluse a rendu son verdict. Dominique Pelicot a été condamné à vingt ans de réclusion criminelle, assortie de deux tiers de peine de sûreté. Aucun acquittement n'a été prononcé pour ses co-accusés, tous reconnus coupables, avec des condamnations allant de trois ans d'emprisonnement dont deux avec sursis à quinze ans de réclusion.
Pendant des semaines, le pays aura suivi le procès de ces hommes ordinaires, dans une affaire devenue le symbole des viols sous soumission chimique. Le refus du huis clos par Gisèle Pelicot a donné à son dossier un énorme retentissement médiatique. Régulièrement comparé au procès de Bobigny, qui avait ouvert la voie en 1972 à la légalisation de l’avortement, le "procès Mazan" a dépassé les cas particuliers de ces protagonistes pour devenir un sujet sociétal. Au-delà du rôle individuel dans la procédure judiciaire, elle peut interroger la société dans son ensemble. Analyse...
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19/12 - Un "nouveau chapitre" : Atos annonce la fin de son plan de restructuration financière
Une nouvelle page pour l’ex-fleuron français de la tech : le groupe informatique Atos a annoncé jeudi 19 décembre la fin de son plan de restructuration financière, qui lui a notamment permis de réduire sa dette de 2,1 milliards d’euros. A l’issue d’un long feuilleton, le groupe avait fait valider par un tribunal de commerce "un plan de sauvegarde accéléré" le 24 octobre, voté début septembre par les créanciers et les actionnaires, afin d’éviter le naufrage et réduire une dette estimée alors à quelque 5 milliards d’euros.
L’Etat français a conservé un oeil attentif sur ce processus en raison des activités jugées stratégiques et sensibles d’Atos (supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire, contrats avec l’armée française, produits de cybersécurité). Dans un communiqué jeudi, le groupe aux 90 000 employés dans le monde a annoncé la fin de ce plan de restructuration, qui lui a notamment permis d’alléger sa dette brute de 2,1 milliards d’euros en convertissant en capital 2,9 milliards d’euros de dettes financières.
Atos, qui a accumulé les revers ces dernières années dont la perte du contrat le liant au Comité international olympique, indique également avoir obtenu 1,6 milliard d’euros de nouveaux financements privilégiés, ainsi qu’environ 145 millions d’euros de fonds propres. Selon le communiqué, Atos a pu également rembourser 800 millions d’euros de financements intérimaires et affirme n’avoir désormais plus aucune "échéance de remboursement de la dette avant la fin de l’année 2029". Le groupe, qui se...
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19/12 - Vladimir Poutine juge que la Russie aurait dû se lancer à l’assaut de l’Ukraine "plus tôt"
Vladimir Poutine se prête jeudi 19 décembre à sa séance annuelle de questions-réponses, un show télévisé largement mis en scène, mais aussi une rare opportunité pour interroger le président russe sur des sujets qui fâchent. Les préoccupations ne manquent pas cette année, marquée par de nombreuses crises à l’international (Ukraine, Syrie) et une crise économique rampante.
En parallèle, la guerre se poursuit en Ukraine, où Moscou comme Kiev tentent de préserver leurs avancées territoriales, alors que l’arrivée à la Maison-Blanche de Donald Trump, qui a annoncé vouloir parvenir rapidement à un accord, pourrait sonner l’arrêt des combats. Le Royaume-Uni va fournir une aide exceptionnelle à l’Ukraine de 225 millions de livres d’armement, a annoncé Londres jeudi. Du côté des alliés russes, une centaine de soldats nord-coréens engagés sur le front ukrainien seraient morts rien que ce mois-ci.
Les infos à retenir :
⇒ Vladimir Poutine se prête à sa séance annuelle de questions-réponses à la télévision russe
⇒ Volodymyr Zelensky appelle à l’unité pour "sauver l’Ukraine"
⇒ Une centaine de Nord-Coréens seraient morts sur le front ukrainienLa Russie promet une "réponse" après une frappe ukrainienne
Le ministère russe de la Défense a accusé jeudi l'Ukraine d'avoir mené une frappe la veille contre une usine russe à l'aide de missiles occidentaux, promettant que cela ne resterait "pas sans réponse".
"Ces actions du régime de Kiev, soutenues par ses superviseurs occidentaux, ne resteront pas sans réponse", a menacé le ministère dans un...
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19/12 - Mayotte : qu’est-ce que l’état de "calamité naturelle exceptionnelle", déclaré dans l’archipel ?
Le gouvernement français a déclaré mercredi 18 décembre l’état de "calamité naturelle exceptionnelle" à Mayotte, archipel de l’océan Indien dévasté par le cyclone Chido, où les secours continuent d’affluer et où le président Emmanuel Macron est arrivé ce jeudi 19 décembre. Selon un bilan provisoire du ministère de l’Intérieur, la tempête, la plus intense qu’ait connue le département depuis près d’un siècle, a fait au moins 31 morts et 1 373 blessés, bien que les autorités anticipent un nombre de victimes beaucoup plus important. C’est la première fois que ce nouveau dispositif, spécialement prévu pour les territoires ultramarins, est activé. Que prévoit-il ?"Plus grande réactivité"
Instauré par l’article 239 de la loi relative à la différenciation, la décentralisation et la déconcentration, promulguée le 21 février 2022, ce dispositif permet globalement de faciliter certaines procédures administratives pour permettre "une plus grande réactivité aux autorités locales et nationales", indique le ministère des Outre-mer. D’une durée initiale d’un mois, le dispositif peut être renouvelé par périodes de deux mois.
Il est décidé par décret du ministère des Outre-mer, "lorsqu’un aléa naturel d’une ampleur exceptionnelle a des conséquences de nature à gravement compromettre le fonctionnement des institutions et présentant un danger grave et imminent pour l’ordre public, la sécurité des populations, l’approvisionnement en biens de première nécessité ou la santé publique", selon un texte publié au Journal officiel.Présomption de force...
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19/12 - La menace d’un shutdown plane aux Etats-Unis, et Donald Trump et Elon Musk n’y sont pas pour rien
Donald Trump a exprimé mercredi 19 décembre son opposition à un accord budgétaire négocié au Congrès américain entre des élus républicains et démocrates, laissant ainsi planer encore davantage le spectre d’une paralysie de l’Etat fédéral à la date limite de vendredi soir. Le républicain, qui reviendra à la Maison-Blanche le 20 janvier, s’est réjoui dans une publication sur sa plateforme Truth Social que ce projet de loi "ridicule et extraordinairement onéreux" soit en train de "mourir rapidement". Dans un communiqué conjoint avec son futur vice-président J.D. Vance, il a également affirmé que toute concession aux démocrates représentait "une trahison de notre pays" et que les républicains ne devaient pas se laisser intimider par la menace de cette paralysie de l’Etat, le fameux "shutdown".
Avant cela, l’homme le plus riche du monde, Elon Musk, avait déjà attaqué l’accord dans une longue série de posts mercredi sur son réseau social X. "Tuez le texte !", a écrit à plusieurs reprises le milliardaire qui a fait campagne aux côtés de Donald Trump et a été nommé par ce dernier à la tête d’une commission devant sabrer dans les dépenses publiques. "Tout élu à la Chambre ou au Sénat qui vote pour ce projet de dépenses scandaleux mérite de perdre son élection dans deux ans", a aussi lancé le patron de Tesla et SpaceX.
Pour l’administration Biden, une absence d’accord budgétaire risque de "nuire aux Américains qui travaillent dur" et de "créer de l’instabilité". "Les républicains devraient cesser de se livrer à des jeux...
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19/12 - Emmanuel Macron - François Bayrou, le temps des bras de fer : discussion avec Darmanin, silence avec Lecornu, promesse à Bertrand
"Je n’ai jamais eu l’intention de nommer François Bayrou" : parole de président. Parole de président à un ex-président. Le dimanche 8 décembre, Emmanuel Macron est catégorique devant Nicolas Sarkozy. Qui dit vrai, qui dit faux ? François Bayrou racontera, lui, que le chef de l'Etat lui a certifié autre chose : à son prédécesseur, il aurait indiqué son intention de choisir le Béarnais.
Qui dit faux, qui dit vrai ? François Bayrou assure qu’il a dit, entre quatre yeux, à Emmanuel Macron, ce fameux vendredi 13 décembre au matin, qu’il l'avait rejoint pour "de grandes choses" en 2017 - et que la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon entrait dans la catégorie des "petites choses". Emmanuel Macron ne l’entend pas de cette oreille, en tous cas il jure ne pas avoir entendu cela de la bouche du cheval - c’est par un intermédiaire que le message aurait été transmis.Vengeance et méfiance
Ces deux-là dès le week-end dernier ont voulu faire baisser la température. François Bayrou lui-même l’a demandé à ses proches. Promesse du samedi, démenti du lundi. Il faut les voir le 16 décembre au soir, cellule interministérielle de crise, le président présent physiquement, alerte, aiguisé comme il sait l’être quand les difficultés recouvrent tout ; le Premier ministre à distance, demandant à deux reprises : "Où en sommes-nous des tentes et des bâches ?" tandis que depuis de nombreuses minutes cette question a été tranchée. Puis la disparition : François Bayrou ne répond plus, n'interagit plus. Aurait-il fait un malaise ? s’inquiète...
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19/12 - François Bayrou s’engage à ne pas utiliser le 49.3, "sauf s’il y a blocage absolu sur le budget"
Près d’une semaine après sa nomination, le nouveau Premier ministre François Bayrou a convié les forces politiques (mais pas LFI ni le RN) ce jeudi 19 décembre, dans l’après-midi, à Matignon. Etaient également présents les présidents de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet et du Sénat Gérard Larcher. Le Premier ministre a proposé aux chefs de partis participant à la réunion de rentrer au sein du nouveau gouvernement, qu’il s’est engagé à nommer avant Noël. En parallèle, Emmanuel Macron s’est rendu aujourd’hui à Mayotte pour constater les dégâts après le passage du cyclone Chido.
Les infos à retenir :
⇒ François Bayrou veut nommer "avant Noël" son gouvernement
⇒ Le Premier ministre a proposé aux chefs de partis présents à Matignon ce jeudi de participer au futur cabinet
⇒ Emmanuel Macron à Mayotte pour constater le désastre
21h00François Bayrou s’engage à ne pas utiliser le 49.3, "sauf s’il y a blocage absolu sur le budget"
Invité sur France 2 jeudi soir, François Bayrou a souhaité jeudi que "dans le weekend" le nouveau gouvernement "soit présenté", "en tout cas, avant Noël", qui intervient "mardi soir". Il a confirmé son souhait de maintenir Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur sortant, au sein du futur gouvernement.
Le nouveau Premier ministre, qui dit croire possible un "chemin" vers la résolution de la crise politique, s’est également engagé à ne pas utiliser l’article 49.3 de la Constitution, "sauf s’il y a blocage absolu sur le budget". Sur ce dernier sujet, il a espéré l'adoption d'un texte aux alentours de...
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19/12 - Des Pays de la Loire à l’Idaho, ces antidotes au fatalisme budgétaire et réglementaire
Remise en ordre des finances publiques, libéralisation de la vie des entreprises : voilà les deux axes du meilleur programme économique et social pour la France. Il existe une fenêtre de tir politique pour convaincre nos concitoyens que ce projet est le bon pour l’avenir de notre pays. Un nombre croissant de Français s’inquiète du dérapage hallucinant de nos finances publiques, et la plupart des dirigeants d’entreprise, des agriculteurs, des professions libérales et des fonctionnaires ne supportent plus d’essayer de faire leur métier au mieux en se battant chaque jour contre les absurdités pratiques issues de la folie normative française. Dans le même temps, Javier Milei en Argentine, et Donald Trump et Elon Musk aux Etats-Unis ont revalorisé politiquement la question de la simplification, avec un style au populisme certes contestable, mais à la pédagogie indubitablement efficace.Une poule devant un couteau
Autant ces idées générales de réduction des déficits et de simplification deviennent, si ce n’est consensuelles, en tout cas assez largement partagées chez nous, autant la réflexion sur la méthode d’action est quasi nulle. Concernant les finances publiques, on a vu le gouvernement de Michel Barnier être incapable de baisser les dépenses autrement que par le coup de rabot, aussi paresseux que douloureux et inefficace. La droite n’est pas avare de discours sur la nécessité de maîtriser l’endettement public. Mais une fois l’un des siens au pouvoir, elle se retrouve comme une poule devant un couteau....
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19/12 - Emballement médiatique, système de santé inégalitaire : l’affaire Luigi Mangione en infographies
La vidéo est glaçante. Et malheureusement, si ordinaire pour les Etats-Unis. La scène se déroule le mercredi 4 décembre au matin. Un homme en costume ajusté longe l’hôtel Hilton de New York, situé à quelques encablures de Times Square. Un autre homme surgit calmement dans son dos, brandit un pistolet et tire au moins quatre fois en direction de sa cible. Il se penche sur sa victime agonisante avant de prendre la fuite tranquillement. La scène a été filmée par une caméra de surveillance de l’hôtel et est diffusée depuis sur plusieurs réseaux sociaux.
Dans un pays où les armes à feu circulent librement, ce genre de scènes est devenu assez courant. Mais cet assassinat de sang-froid n’est pas un fait divers comme les autres. La victime ? Il s’agit de Brian Thompson, le PDG du groupe UnitedHealthcare, première société d’assurances santé aux Etats-Unis. Le tueur présumé ? Un jeune homme nommé Luigi Mangione, qui a été appréhendé dans un restaurant McDonald’s de Pennsylvanie cinq jours après le crime.
Les médias de tout le pays décortiquent son parcours avec stupéfaction. Mangione n’est pas un marginal qui ferait étal de ses collections d’armes à feu sur les réseaux : c’est un ingénieur, diplômé d’une université de la Ivy League (moins d'une dizaine d'établissements extrêmement sélectifs) et ancien major de promo d’un prestigieux lycée privé. Il est sportif, vient d’une famille aisée de la côte est, propriétaire de plusieurs country clubs et n’a vraisemblablement jamais rencontré Brian Thompson avant la matinée du meurtre. Son...
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19/12 - Guerre froide : pourquoi 1979 signe le début de la fin de l’URSS
Alors que le monde semblait dans un relatif équilibre depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’histoire est bousculée en 1979. Avec Brice Couturier, journaliste et essayiste, auteur de 1979, le grand basculement du monde, La Loupe revient sur quatre de ces grands évènements. Dans ce dernier épisode de notre série, on s’intéresse à l'invasion soviétique de l'Afghanistan, événement qui marque le début de la fin de l'URSS.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation et écriture), Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : INA, Paramount Pictures
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
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Pour aller plus loin :
1979, un tournant historique ? Pourquoi cette année continue de nous hanter à bien des égards
Audrey Azoulay : "En Afghanistan, une génération de femmes est en train d’être sacrifiée"
Face à Vladimir Poutine, comment la France peut-elle "européaniser" sa dissuasion nucléaire...
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18/12 - Le député pro-Brexit Nigel Farage "en négociations" avec Elon Musk pour financer son parti
Le député emblématique du Brexit à la tête du parti d’extrême droite Reform UK, Nigel Farage, a affirmé mercredi 18 décembre être en négociations avec Elon Musk à propos d’un financement de sa formation politique. L’homme politique britannique a rencontré le milliardaire américain lundi dans la résidence de Donald Trump, à Mar-a-Lago, en Floride, et "la question de l’argent a été discutée", relate-t-il dans un éditorial publié dans le Daily Telegraph. "Il y aura des négociations à ce sujet", a-t-il ajouté.
Selon Nigel Farage, Elon Musk, nommé par Donald Trump (mais pas encore confirmé par le Sénat américain) à la tête d’un département d’Etat américain, a "décrit le Parti travailliste et le Parti conservateur comme un parti unique, et ne nous a laissé aucun doute sur le fait qu’il était derrière nous". Elon Musk "veut nous aider, il n’est pas opposé à l’idée de nous donner de l’argent tant que nous pouvons faire cela légalement par le biais de sociétés britanniques", a-t-il ajouté.
A 60 ans, Nigel Farage a été élu à la Chambre des Communes lors des élections législatives de juillet, qui ont vu son parti anti-immigration, Reform UK, rassembler plus de 14 % des voix et faire une entrée remarquée au Parlement avec cinq sièges. Il a pris des voix à la fois au Labour (travaillistes) et aux Tories (conservateurs), et ambitionne une victoire aux prochaines élections de 2029, même si le système électoral britannique est de nature à favoriser les deux principaux partis.Plus grand donateur politique de l’histoire américaine
Si Nigel...
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18/12 - Quand la Russie tente de manipuler des influenceurs français
Des influenceurs influencés. Selon les accusations du Quai d’Orsay, la Russie tente de manipuler des influenceurs dans des pays européens, dont la France. "La France est visée par plusieurs types d’ingérences numériques étrangères", a dénoncé mercredi 18 décembre le ministre démissionnaire des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, au cours d’une audition devant la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.
Il a appelé "les créateurs de contenus comme leurs abonnés à la plus grande vigilance sur ces menaces qui pèsent sur notre débat public". "Les modes opératoires déployés sont variés et ils évoluent fréquemment. Les élections récentes en Moldavie, en Roumanie, ont par exemple illustré le recours massif à des influenceurs sur les réseaux sociaux et notamment sur Twitter pour perturber le scrutin", a-t-il ajouté. Le journal Le Monde a effectivement fait état ce mercredi de milliers d’influenceurs, dont des Français, approchés par des personnes proches du Kremlin pour diffuser de la propagande prorusse.Neuf influenceurs français ont accepté le deal
Ce quotidien cite "une source au sein des services de renseignement français" qui affirme que plus de 2 000 producteurs de contenus européens ont été contactés. "Une vingtaine d’entre eux, dont neuf Français, auraient accepté le marché", écrit Le Monde. Une source gouvernementale a confirmé à l’AFP qu’au moins neuf Français, influenceurs dans des domaines variés (lifestyle, histoire…) et réunissant chacun plusieurs centaines de milliers d’abonnés, étaient...
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18/12 - François Bayrou et Bruno Retailleau, l’histoire d’un rapport de force
L’élastique se tend, personne n’a envie qu’il craque. Ce mercredi 18 décembre, Bruno Retailleau se rend à l’hôtel de Matignon pour échanger avec François Bayrou. Le maire de Pau a convoqué le ministre de l’Intérieur la veille, lors de son retour de Mayotte. Les deux hommes, aux histoires politiques distinctes, se connaissent peu. Un grain de sable peut enrayer leur duo embryonnaire : le poison du doute. Le locataire de Beauvau nourrit des interrogations sur les intentions du chef du gouvernement. Le doctrinaire Retailleau avait les coudées franches sous Michel Barnier. Aura-t-il la même liberté idéologique sous l’autorité du centriste ? Autant se parler.
Bruno Retailleau ne vient pas à Matignon les mains vides. Elles sont pleines… de lignes rouges. Il les a énumérées quelques minutes avant sur BFMTV. "Je ne pourrai rester au gouvernement que si je suis en mesure […] de restaurer l’autorité, la fermeté et l’ordre public, aussi bien dans nos rues qu’à nos frontières." Le Vendéen se défend de tout sectarisme, mais insiste sur son refus de "se trahir". "Je ne suis pas un mercenaire. Je ne suis pas prêt à vendre mes idées à n’importe quel prix", lance-t-il.Entretien encourageant
Comme lors de son arrivée à Beauvau, il puise la légitimité dans cette "majorité nationale", qu’il juge en phase avec ses orientations. L’intransigeance se couvre de vernis démocratique. Ce qui est plutôt bienvenu quand on porte les couleurs d’un parti tombé à moins de 5 % lors de l’élection présidentielle. A Matignon, Bruno Retailleau...
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18/12 - Musa al-Gharbi : "Le wokisme est une manière pour l’élite de préserver sa position sociale"
Le titre faisait craindre un énième pamphlet contre le wokisme. Mais We Have Never Neen Woke ("Nous n’avons jamais été wokes"), publié récemment en anglais aux prestigieuses presses universitaires de Princeton, est l’un des essais majeurs de 2024, salué par The Atlantic, le Washington Post ou le New Yorker. Son auteur, le sociologue Musa al-Gharbi, est une figure montante de la scène intellectuelle américaine. Issu d’un milieu modeste de l’Arizona, aujourd’hui professeur assistant à la Stony Brook University, il cible dans ce livre moins une idéologie que l’hypocrisie d’une élite intellectuelle et urbaine, qu’il nomme "les capitalistes symboliques", qui utilise selon lui la justice sociale et le combat pour les minorités afin de gagner du pouvoir et du prestige social. A ses yeux, le wokisme serait donc une croyance brandie par des classes éduquées qui ne jurent que par l’inclusivité et l’égalitarisme dans les discours, mais ne réalisent pas dans les faits qu’elles sont de plus en plus coupées du reste de la population.
En exclusivité pour L’Express, Musa al-Gharbi développe sa thèse, s’étonne de l’aveuglement de la gauche progressiste qui s’est à nouveau retrouvée désemparée après le succès de Donald Trump au sein des classes populaires et des minorités ethniques, et confirme que le wokisme, selon les données, est en net recul depuis deux ans, mais fait aujourd’hui l’objet d’un véritable retour de bâton.
L’Express : Votre livre évoque finalement moins le wokisme qu’un groupe social, que vous nommez "les...
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18/12 - Assassinat d’un général russe : "l’humiliation de Poutine" vue par la presse étrangère
Moscou. Mardi 17 décembre. Deux corps devant un immeuble résidentiel en ruine. Du sang sur une fine couche de neige. Il était 6 h 12 lorsqu’une explosion a retenti dans la capitale russe, emportant deux hommes. L’un d’eux était le général et commandant des forces russes de défense radionucléaire, chimique et biologique, Igor Kirillov. Le second, son assistant. Une fraction de seconde plus tard, seuls du verre brisé et des débris jonchaient le sol. "Un crime sans précédent", pour le quotidien économique de Moscou Kommersant.
Après le décès d’Igor Kirillov, le plus haut responsable militaire russe tué à Moscou depuis le début de la guerre en Ukraine, la presse internationale n’a pas manqué de réagir. Pour le quotidien britannique The Guardian, cela ne fait pas l’ombre d’un doute : cet assassinat est destiné à "semer la panique et la peur parmi les hauts responsables du Kremlin et de l’armée". Toujours au Royaume-Uni, The Telegraph, lui, y voit une "humiliation de Poutine par l’Ukraine"."Un assassinat audacieux"
Le Service de sécurité intérieure de l’Ukraine (SBU) a revendiqué l’assassinat. "Kirillov était un criminel de guerre et une cible parfaitement légitime", a déclaré un responsable du SBU au journal en ligne ukrainien Ukrayinska Pravda. "Il est frappant de constater à quel point l’opération était élaborée", commente la BBC. Selon une première hypothèse, un scooter chargé d’explosifs aurait été placé devant l’immeuble résidentiel aux alentours de 4 heures du matin. L’engin aurait ensuite été déclenché à...
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18/12 - "André", l’espion du KGB au journal "Le Monde" : les derniers secrets d’un agent insaisissable
Journalistes, élus, conseillers, diplomates… Ils ont tous fréquenté assidument l’Elysée. Leur autre point commun ? Ils étaient des espions du Kremlin. Le KGB et ses successeurs ont recruté ces "taupes" en misant sur l’idéologie, l’égo, parfois la compromission, souvent l’argent. Ils devaient rapporter tout ce qu’ils voyaient. Dans les grandes occasions, on les missionnait pour intoxiquer le "Château". Révélations sur la pénétration russe au sein du pouvoir français, jusqu’à la présidence de la République, depuis le général de Gaulle jusqu’à Emmanuel Macron.
EPISODE 1 - Les espions russes au cœur de l'Elysée, nos révélations : comment la DGSI protège les présidents
EPISODE 3 - Un espion du KGB aux côtés du général de Gaulle ? Enquête sur l'affaire Pierre Maillard
EPISODE 4 - Un agent du KGB à l'Assemblée : nos révélations sur Jacques Bouchacourt, alias "Nym"
EPISODE 5 - Pierre Sudreau, le ministre très proche du KGB : ces documents inédits qui en disent long
EPISODE 6 - Journaliste à l’AFP et taupe du KGB sans le savoir : l'incroyable affaire Jean-Marie Pelou
EPISODE 7 - Un "espion relais" entre la Mitterrandie et l'URSS ? Les mille vies du "colonel" Harris Puisais
EPISODE 8 - Alexandre Orlov, le diplomate devenu agent d'influence de Vladimir Poutine en France
C’est l’histoire d’un espion insaisissable. Dans les documents de Vassili Mitrokhine, archiviste en chef du KGB de 1972 à 1982, il s’appelle "André" – c’est son nom de code, son véritable patronyme n’est jamais reproduit. André est une sommité du Monde. Selon...
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18/12 - David Colon : "Le Kremlin a interféré dans toutes les élections en Europe"
C’est du jamais-vu en Europe. Un Etat membre, la Roumanie, a dû invalider un scrutin présidentiel après avoir été victime d’une opération d’influence politique sur TikTok. Une galaxie d’influenceurs et de faux comptes a dopé la popularité d’un candidat d’extrême droite prorusse et complotiste : Calin Georgescu. A tel point que ce quasi-inconnu est passé en trois semaines de 1 % des intentions de vote à 23 % des suffrages sans avoir tenu le moindre meeting. Face à la gravité de l’affaire, la Commission européenne a ouvert le 17 décembre une enquête contre le réseau social. Mais que peut-on en attendre ? Et que doivent faire les Européens pour protéger leurs élections des ingérences étrangères ? Entretien avec David Colon, professeur à Sciences Po Paris, spécialiste de l’histoire de la propagande et auteur de La Guerre de l’information aux éditions Taillandier.
L’Express : Que sait-on de la manière dont TikTok a été utilisé lors des élections roumaines ?
David Colon : La guerre cognitive algorithmique, c’est-à-dire fait d’exploiter les propriétés des algorithmes des réseaux afin d’influencer les perceptions, s’est manifestée de deux manières dans le cas roumain. La première, assez classique depuis 2016, est la diffusion de publicités politiques ciblées non autorisées à grande échelle, sur Facebook. Des publicités qui ont échappé aux capacités de détection de Meta. La seconde, c’est l’instrumentalisation de l’effet TikTok, c’est-à-dire l’extrême sensibilité des algorithmes de recommandation de cette plateforme qui permettent...
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18/12 - La loi spéciale pour pallier l’absence de budget 2025 définitivement adoptée
Le Parlement a définitivement adopté, mercredi 18 décembre, au terme d’un vote au Sénat, la "loi spéciale" permettant de pallier l’absence de budget pour 2025. Soumis en urgence après la censure du gouvernement de Michel Barnier, le texte a été voté à l’unanimité au Sénat. Dans l’attente de la constitution d’un nouveau gouvernement de plein exercice autour de François Bayrou et surtout d’un véritable budget pour l’année 2025, le Parlement pare au plus pressé avec ce projet de loi atypique. Le texte autorise l’exécutif à prélever l’impôt et à emprunter pour financer l’Etat et la Sécurité sociale.
La France évite donc le "shutdown". Mais cette loi, qui sera promulguée in extremis avant le 31 décembre, n’épargnera par contre pas le gouvernement et le Parlement de devoir à nouveau débattre et voter pour doter la France d’un budget pour 2025. "Cette loi spéciale donne tout ce qu’il faut à l’État pour assurer ses fonctions essentielles au début de 2025, mais rien de plus. Elle devra être complétée le plus rapidement possible" par un budget, a estimé le rapporteur général de la commission des finances au Sénat, Jean-François Husson (Les Républicains).L’indexation de l’impôt sur l’inflation rejetée
La version du texte adoptée au Sénat est quasiment identique à celle adoptée par l’Assemblée nationale. Les débats ont tourné autour de la question de la "facture de la censure", les soutiens de Michel Barnier tentant de renvoyer les oppositions à leur responsabilité dans l’interruption des débats budgétaires. "Notre déficit est toujours là,...
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18/12 - Chute de Bachar el-Assad : que sait-on des fosses communes trouvées en Syrie ?
Depuis la prise de la Syrie par les rebelles islamistes du groupe HTC, Damas ouvre de nouveau ses rues aux chercheurs et aux ONG. Et dévoile les secrets de la violence qui s’y est déchaînée, deux décennies durant. Neuf jours seulement après la prise de la capitale et la libération des terribles prisons du régime, les découvertes de charniers de masse contenant parfois des milliers de corps se multiplient, preuves des crimes commis par le régime de Bachar el-Assad.
L’ONG Human Rights Watch (HRW) a annoncé ce mercredi 18 décembre la découverte d’une fosse commune située en pleine ville, dans le quartier de Tadamon, dans le sud de Damas. Les restes déterrés par les chercheurs proviendraient "d’un massacre perpétré en avril 2013". Les équipes de HRW "se sont intéressées à cet endroit grâce aux indices dans une vidéo prise en avril 2013 qui avait fuité, montrant des exécutions sommaires par les forces gouvernementales syriennes et des milices affiliées", précise le communiqué. Sur cette vidéo, 11 victimes aux yeux bandés sont abattues à bout portant, et poussées dans une fosse creusée à la machine, à côté de 13 autres personnes. "Les chercheurs ont parlé avec un habitant du quartier qui a déclaré qu’un groupe paramilitaire pro gouvernemental l’avait forcé, ainsi que d’autres habitants, à enterrer des corps" dans cette même fosse en 2015 et 2016, ajoute l’ONG. Des restes humains éparpillés dans le quartier alentour poussent les chercheurs à croire que "d’autres personnes ont très probablement été tuées ou enterrées au même...
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18/12 - "Fin renard", "collège inique" : le vrai bilan de François Bayrou à l’Education nationale
"Tu sais que la cheminée c’est moi qui l’ai fait refaire", lance François Bayrou à Jean-Michel Blanquer lors de l’arrivée de ce dernier rue de Grenelle, en 2017. "Merci François. Grâce à toi, j’aurai moins froid dans ce grand bureau", lui rétorque alors l’ancien ministre qui raconte la scène dans son livre La Citadelle (Albin Michel, 2024), taclant ironiquement au passage celui qui vient d’être nommé Premier ministre : "Je sentais qu’il attendait une reconnaissance plus grande encore d’un tel accomplissement". Plus récemment, il y a an, le maire de Pau a bien failli retrouver son grand bureau de l’hôtel de Rochechouart et son âtre chaleureux. Un temps pressenti comme ministre de l’Education nationale du gouvernement Attal, il met lui-même fin cette éventualité le 8 février 2024, arguant "une différence d’approche sur la méthode à suivre qui [lui paraissait] rédhibitoire". "J’étais persuadé qu’on peut redresser l’Education nationale en peu d’années, mais ça demande un choix politique qui est de faire ça avec les enseignants et les autres parties prenantes de l’école", explique-t-il sur France Info.
La "concertation", tel fut le maître-mot de Bayrou lors de son passage rue de Grenelle entre 1993 et 1997. Pour le meilleur… ou pour le pire ? Certains comme le haut-fonctionnaire Bernard Toulemonde, passé par plusieurs cabinets ministériels, le décrivent comme un "fin renard de la politique" qui a "fait la courte échelle au Snes (NDLR : syndicat d’enseignants majoritaire)" pour acheter une forme de paix sociale. Tandis...
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18/12 - Affaire des écoutes : Nicolas Sarkozy définitivement condamné
La Cour de cassation a rejeté mercredi 18 décembre le pourvoi de Nicolas Sarkozy dans l’affaire des écoutes, rendant définitive sa condamnation à un an de prison ferme sous bracelet électronique pour corruption et trafic d’influence, une sanction inédite pour un ancien chef de l’Etat.
Jusqu’ici suspendue, cette peine, à laquelle s’ajoutent trois ans d’inéligibilité, est désormais applicable : Nicolas Sarkozy, 69 ans, va être convoqué devant un juge de l’application des peines qui devra déterminer les modalités de son bracelet électronique.
"Je ne suis pas décidé à accepter l’injustice profonde qui m’est faite", a écrit sur X l'ancien chef de l'Etat, qui a saisi la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), convaincu de "demeurer dans son bon droit" et affirmant vouloir "redire (sa) parfaite innocence". "J’assumerai mes responsabilités et ferai face à toutes ses conséquences", a-t-il ajouté.
"Le recours que je forme devant la CEDH pourra conduire hélas à faire condamner la France", souligne Nicolas Sarkozy, estimant qu'il n'aurait pas saisi cette instance s'il avait "bénéficié d’une analyse juridique sereine". "On me reproche d’avoir pensé à aider une candidature qui n’a jamais été formulée, par une intervention qui n’a jamais été faite, en échange d’un service qui n’a jamais été ni demandé ni rendu !", dénonce-t-il. "Le tout étant, enfin, fondé sur des bribes de conversations entre un avocat et son client, confidentielles par essence", conclue l'ex-chef de l'Etat.
Je viens donc d’être condamné pour un soi-disant «...
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18/12 - EPR de Flamanville : avec 12 ans de retard, le réacteur va enfin être raccordé au réseau
Le raccordement au réseau électrique du réacteur EPR de Flamanville est attendu pour ce vendredi, a annoncé ce mercredi 18 décembre EDF dans un message au marché de l’énergie, qui sera desservi par ce réacteur nucléaire de nouvelle génération. "Le premier couplage au réseau du réacteur EPR de Flamanville 3 est prévu le 20 décembre 2024", a affirmé EDF, qui précise que le fonctionnement du réacteur "sera marqué par différents paliers de puissance, jusqu’à l’été 2025, qui solderont la phase d’essais".
"A l’issue de cette période d’essais, il est prévu que le réacteur fonctionne à 100 % de puissance jusqu’au premier arrêt programmé pour maintenance et rechargement du combustible, appelé Visite Complète 1 (VC1)", a ajouté EDF dans ce message.
Le démarrage du réacteur nucléaire de nouvelle génération accuse 12 ans de retard sur le calendrier initial en raison de nombreux déboires techniques qui ont fait exploser la facture, désormais estimée à 13,2 milliards d’euros par EDF, soit quatre fois le devis initial de 3,3 milliards. Pour marquer cet événement, EDF a prévu de tenir vendredi une conférence de presse à son siège parisien de l’avenue de Wagram.Montée en puissance progressive
Initié le 3 septembre, le démarrage du réacteur avait été interrompu dès le lendemain en raison d’un "arrêt automatique", avant de reprendre quelques jours plus tard. Ce démarrage a marqué le début de sa montée en puissance progressive qui permettra de connecter le réacteur au réseau électrique. Le palier de puissance atteint au moment du couplage n’est...
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18/12 - Cyclone Chido à Mayotte : "Le risque d’épidémie est bien plus important qu’à Saint-Martin après Irma"
Une situation "chaotique " et un bilan humain qui va continuer de "s’alourdir". Ambdilwahedou Soumaila, maire de Mamoudzou, chef-lieu de Mayotte, a fait ce mardi 17 décembre un état des lieux sombre, trois jours après le passage du cyclone Chido qui a ravagé l’île ce samedi 14 décembre. Si le bilan officiel fait état de 22 morts et 1373 blessés, la réalité pourrait être encore plus sombre. Dimanche dernier, le préfet François-Xavier Bieuville a évoqué la possibilité de "centaines" voire de "milliers" de victimes. La situation pourrait bien empirer dans les jours qui viennent, car les autorités craignent des déclenchements d’épidémies. Les réseaux de distribution et d’assainissement de l’eau sont hors service. Impropre, l’eau consommée pourrait contenir des virus pouvant entraîner, dans les cas les plus bénins, des gastro-entérites, mais aussi la leptospirose, la fièvre typhoïde, ou même le choléra. Cette maladie avait d’ailleurs affecté jusqu’à 200 personnes entre février et juin.
Ces affections graves, qui demandent une prise en charge rapide et importante, risquent d’être difficilement soignables dans une Mayotte aux infrastructures ravagées. "Vingt-cinq premières évacuations sanitaires de patients en situation urgente" ont déjà été effectuées lundi entre Mayotte et La Réunion, a déclaré la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq. Ces opérations "devraient se poursuivre dans les jours qui viennent", a-t-elle expliqué. En parallèle, un hôpital de campagne va être déployé sur place. Les secours devront répondre...
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18/12 - Déplacement polémique à Pau, bourde sur Mayotte… Les débuts difficiles de François Bayrou
Seulement quatre jours après son arrivée à Matignon, François Bayrou est déjà critiqué de toutes parts. Tout a débuté par un aller-retour express à Pau, ville dont il est maire depuis 2014, lundi soir. Alors en pleines concertations en vue de constituer son gouvernement et juste avant une réunion de crise, à laquelle il n’a de fait assisté qu’en visioconférence, sur la situation à Mayotte après le passage meurtrier du cyclone Chido, François Bayrou s’est rendu à Pau pour présider le conseil municipal. Le nouveau Premier ministre entend en effet demeurer maire et ainsi cumuler deux mandats.
"Vous n’auriez pas dû vous rendre à Pau pour conserver un mandat, mais à la réunion de crise de l’Élysée pour assumer votre nouveau rôle", a lancé la cheffe des députés La France insoumise, Mathilde Panot, quand son homologue socialiste, Boris Vallaud, a reproché à François Bayrou d’en avoir en outre profité pour faire la promotion malvenue du "cumul des mandats". Le numéro un du Parti socialiste Olivier Faure a estimé sur France 2 que "le Premier ministre s’égare". Le secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel a lui jugé "totalement indécent de parler de cumul des mandats […] alors qu’en ce moment on enterre des enfants, des habitants à Mayotte".
Mardi matin, même la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, appartenant pourtant au camp de François Bayrou, a confié qu’elle aurait "préféré que le Premier ministre, au lieu de prendre un avion pour Pau, prenne l’avion pour Mamoudzou", chef-lieu de Mayotte. "Une séquence...
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18/12 - Prix de l’électricité : gare à l’effet papillon venu d’Allemagne
"Je suis furieuse contre les Allemands. Ils ont pris une décision pour leur pays, qu’ils ont le droit de prendre. Mais celle-ci a eu des conséquences très graves", lâchait, le 12 décembre dernier, la ministre suédoise de l’Energie, Ebba Busch sur la chaîne publique SVT. Mais quelle mouche a donc piqué la responsable de la politique énergétique suédoise ? Une anomalie. Ou plutôt une imperfection dans le marché de l'électricité européen. Quand le vent ne souffle pas suffisamment fort en Allemagne, le fait de prendre une douche chaude dans le sud de la Suède coûte 167 fois plus cher que dans le nord !
Un article publié dans le quotidien Aftonbladet résume la situation : le 11 décembre dernier, les prix de l’électricité dans le sud de la Suède étaient nettement supérieurs à ceux pratiqués dans le centre. Une douche de 10 minutes à Malmö coûtait ainsi plus de 2,65 euros contre 0,01 euros à Sundsvall, dans le centre du pays. Cet écart s'explique en partie par une mauvaise connexion entre le nord de la Suède, où persiste un excédent d’énergie hydroélectrique, et le sud où la demande d’énergie plus élevée et la production locale limitée entraînent de fréquentes pénuries.
Cependant, pour Ebba Bush, le vrai coupable, c'est l'Allemagne. En sortant prématurément du nucléaire, le pays s'est privé de 22 GW de puissance électrique. Sans ce socle, l'Allemagne devient très dépendante des énergies renouvelables. Tout va bien quand le vent souffle suffisamment. Mais lorsqu'il n’alimente plus les éoliennes - un phénomène connu sous le nom...
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18/12 - De la dette à Noël pour François Bayrou, par Eric Chol
A peine nommé, et déjà la petite musique monte. Et si c’était lui ? Si celui qui s’affiche comme le réparateur de la France, celui qui prône depuis trois décennies l’union des modérés, celui qui, dès la campagne présidentielle de 2007, mettait en garde les autres candidats contre le recours à l’argent magique – "ce n’est pas possible qu’ils continuent tous les soirs à signer des chèques qui seront en bois, à promettre à chacune des catégories de Français […] des dizaines de milliards d’euros que nous n’avons plus" –, celui qui a fait de l’autorité sa marque de fabrique – hier en giflant un enfant qui lui faisait les poches, aujourd’hui en s’imposant à Matignon contre la volonté d’Emmanuel Macron –, si finalement François Bayrou était ce fameux homme providentiel, propulsé, à 73 ans, à Matignon mais avec un œil sur la timbale élyséenne de 2027 ?
Le "troisième homme" peut bien sûr rêver de son destin présidentiel, mais pour l’heure, il doit "délivrer". Car la France est toujours en attente d’un budget, et ses finances publiques continuent de déraper. L’agence Moody’s ne s’y est pas trompée, en dégradant le 13 décembre la note de la France, et son commentaire cinglant – elle met en cause la "fragmentation politique plus susceptible d’empêcher une consolidation budgétaire significative" – répond à la médiocrité de nos partis, incapables du sursaut attendu.
Ce mélange entre une absence de vision nationale, la priorité donnée aux carrières des uns et des autres et le désintérêt du chef de l’Etat pour les comptes publics finit par...
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18/12 - Crise en Géorgie : Salomé Zourabichvili critique la "lenteur" de réaction de l’Union européenne
La Géorgie s'enfonce dans la crise, et Salomé Zourabichvili s'impatiente. La présidente géorgienne pro-occidentale a critiqué mercredi 18 décembre la "lenteur" de réaction de l'Europe et l'a appelée à agir "davantage" face à la crise politique dans son pays, devant les eurodéputés réunis en session plénière à Strasbourg. La Géorgie, ex-république soviétique, est traversée par une crise depuis que le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, a revendiqué la victoire aux élections législatives du 26 octobre. Le gouvernement, accusé de dérives autoritaires prorusses, a décidé fin novembre de suspendre jusqu'en 2028 toute négociation d'adhésion à l'UE.
"L'Europe a mis du temps à se réveiller et à réagir", a déclaré Salomé Zourabichvili qui avait annoncé qu'elle refuserait de rendre son mandat comme prévu le 29 décembre, tant que de nouvelles législatives ne seraient pas organisées. "Alors que les drapeaux européens sont interdits à Tbilissi, les Géorgiens attendent toujours des mesures fortes de Bruxelles et de Washington. Et j'espère que nous n'aurons pas à attendre qu'une crise plus profonde survienne pour que l'Europe agisse", a-t-elle ajouté. Elle a appelé l'Europe à "lutter contre les mensonges et la désinformation" et à soutenir "l'appel à de nouvelles élections", après les législatives du 26 octobre qualifiées de truquées par l'opposition.Manifestations tous les soirs
Samedi, un collège électoral dominé par le parti au pouvoir a désigné comme nouveau président de la Géorgie le loyaliste d'extrême droite Mikheïl Kavelachvili,...
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18/12 - "FoSci", l’alliance des "super détectives" derrière les plus grandes révélations sur la fraude scientifique
Le texte leur a donné du fil à retordre. Il a été modifié, encore et encore. Mais le voilà finalement publié. Ce mercredi 18 décembre, les chercheurs et enquêteurs à l’origine des principales révélations sur les plus grandes affaires de fraude scientifique de ces dernières années ont fait vœu d’allégeance : ils se sont ainsi engagés, dans une déclaration commune, à "décontaminer" ensemble la littérature scientifique, polluée par un nombre de plus en plus conséquent d’articles trafiqués.
Les signataires, Lonni Besançon, Dorothy Bishop, Guillaume Cabanac, David Sanders, Nick Wise, Anna Abalkina, une vingtaine de noms pour l’instant, sont des stars dans leur domaine. A eux seuls, ces individus, chercheurs chevronnés ou simples citoyens en quête de vérité, ont fait chuter des icônes, provoqué la suppression de milliers d’articles frauduleux, et causé la fermeture de maisons d’édition toutes entières, infestées par la "désinformation scientifique".
Fruit de longues tractations, concrétisées dans une sorte de "conférence des parties" le 10 décembre dernier à dans les locaux de l’Institut universitaire de France à Paris, ces efforts de structuration n’en sont qu’à leurs prémices. La forme de la collaboration de ces "super-enquêteurs" reste à définir. Mais il s’agit d’une initiative inédite dans la lutte contre les abus en matière de recherche, un phénomène pouvant affecter jusqu’à 2 % de la littérature scientifique, soit des dizaines de milliers d’articles par an, selon les estimations.
A l’instar des réseaux d’enquête comme...
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18/12 - Croissance, chômage… Les prévisions moroses de l’Insee pour début 2025
Après la Banque de France, c’est au tour de l’Insee de dresser un tableau peu favorable pour l’année prochaine. La croissance du PIB français ne devrait pas dépasser 0,2 % au premier et au deuxième trimestre 2025, a estimé mardi 17 décembre l’Insee dans sa note de conjoncture, qui continue de prévoir une croissance nulle au quatrième trimestre de l’année 2024. "Les signaux qui se dégagent des enquêtes sur les ménages et les entreprises dessinent un paysage morose", a affirmé lors d’une conférence de presse Dorian Roucher, chef du département de la conjoncture de l’Institut national de la statistique, sans exclure de meilleurs résultats "si la confiance revient rapidement".
Dorian Roucher a admis qu’arithmétiquement, il faudrait une croissance "tout à fait importante", "élevée pour l’économie française", de 0,8 % à chacun des deux derniers trimestres, pour parvenir à réaliser la prévision de croissance de 1,1 % avancée jusqu’à présent par le gouvernement. Une telle possibilité reste toutefois assez improbable, à moins que "les aléas positifs se manifestent tout de suite, c’est-à-dire que la confiance revienne rapidement, que les ménages se mettent à consommer et que les facteurs qui plombent l’investissement se lèvent un peu", a-t-il poursuivi.
Pour l’instant l’Insee prévoit plutôt, d’ici à mi-2025, que "les deux moteurs de 2024 s’éteindraient" : le commerce extérieur, vigoureux en 2024, "se normaliserait" à la baisse, tandis que la reconduction à l’identique du budget de l’année précédente - hypothèse sur laquelle...
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18/12 - Général russe assassiné à Moscou : un suspect de nationalité ouzbèke arrêté
Le Comité d’enquête russe a annoncé mercredi 18 décembre l’arrestation d’un ressortissant ouzbèke, soupçonné d’être impliqué dans l’assassinat du général russe Igor Kirillov, mort la veille à Moscou dans un attentat à la bombe revendiqué par Kiev. "Un ressortissant d’Ouzbékistan, né en 1995, a été arrêté, soupçonné d’avoir commis l’attentat qui a coûté la vie au commandant des forces russes de défense radiologique, chimique et biologique, Igor Kirillov, et son assistant Ilia Polikarpov", a indiqué le comité dans un communiqué.
Lors d’un interrogatoire, le suspect a affirmé avoir été "recruté par les services spéciaux ukrainiens", selon la même source. A leur demande, il est arrivé à Moscou et s’est vu remettre un engin explosif qu’il a déposé sur une trottinette électrique garée près de l’immeuble où résidait le général Kirillov, affirme le communiqué.
Le suspect a également loué une voiture qui a été garée elle aussi près de l’immeuble et où une caméra de surveillance a été installée, expliquent les enquêteurs. La vidéo filmée par cette caméra était retransmise "en temps réel aux organisateurs de l’attentat, vers la ville de Dnipro", en Ukraine, selon la même source. Dès que le général et son assistant sont sortis de l’immeuble, l’engin explosif a été activé à distance par le suspect, affirme le communiqué.Rémunéré 100 000 dollars
Pour cet attentat, l’exécutant s’est vu promettre "une rémunération de 100 000 dollars américains" et une possibilité de partir s’installer "dans un des pays européens", assure le Comité d’enquête.
Le suspect risque...
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18/12 - "Ici, le marché est saturé" : les banques marocaines à l’assaut du continent africain
"A quand remonte votre dernier séjour au Maroc ?" De passage à Paris, Moulay Hafid Elalamy, le fondateur du conglomérat financier Saham et ancien ministre de l’Industrie, sonde ses interlocuteurs pour témoigner de la mutation spectaculaire de son pays. "Moi-même, qui vis là-bas, cela me donne parfois le tournis." La transformation du port de Tanger. Le chantier de la ligne de TGV qui reliera, d’ici à 2029, la ville blanche à Marrakech en 2 heures 45. Les trémies, creusées en un temps record, pour fluidifier la circulation à Casablanca. En ligne de mire, la Coupe du monde de football 2030. "Cette compétition, coorganisée avec l’Espagne et le Portugal, crée une dynamique incroyable", se réjouit l’homme d’affaires, devenu président en août d’une entreprise du CAC40, le géant de la gestion du service client Teleperformance. Stades, routes, hôtels… Les infrastructures nécessaires vont mobiliser les opérateurs marocains. La production de crédits est attendue en hausse de 6 à 7 % par an en 2025 et 2026, un rythme plus de deux fois supérieur à celui de 2024, selon les estimations de l’agence Fitch.
Moulay Hafid Elalamy, qui vient de boucler le rachat des activités marocaines de Société générale, compte bien profiter de ce coup d’accélérateur. L’entrepreneur a su provoquer sa chance. Alors que SG Maroc ne figurait pas dans la liste des actifs africains mis en vente par la banque française, il a convaincu son directeur général, Slawomir Krupa, de lui céder cette entité, avec l'argument qu'il n’y avait pas d’intérêt à...
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18/12 - Futur gouvernement : François Bayrou convie les forces politiques, hors RN et LFI, jeudi
Critiqué de toutes parts pour avoir choisi d’aller à Pau en pleine crise à Mayotte, François Bayrou a promis mardi face aux députés de ne laisser aucun défi "sans réponse", mais sans s’avancer sur ses solutions en attendant de former un gouvernement "dans quelques jours". Après avoir vu Emmanuel Macron à deux reprises hier, le nouveau Premier ministre a notamment rendez-vous ce mercredi 18 décembre avec Eric Ciotti, ex-patron de LR aujourd’hui allié de Marine Le Pen. Dans une interview au Parisien, cette dernière dit se préparer à une présidentielle anticipée : "Emmanuel Macron, c’est fini ou presque", juge-t-elle. Plus tard dans la journée François Bayrou a lui mis de la distance avec le Rassemblement national et la France Insoumise, en conviant dans un courrier tous les chefs de partis en réunion jeudi à 14h, à l’exception du RN et de LFI.
Les infos à retenir :
⇒ François Bayrou a convoqué les partis à une réunion des forces politiques jeudi à 14H
⇒ Les conditions ne sont "pas réunies" pour une participation de LR au gouvernement, selon Bruno Retailleau
⇒ Sébastien Chenu (RN) agite la menace de censure
18h42Le gouvernement veut réunir les partis hors RN et LFI
François Bayrou a proposé de réunir jeudi à 14h à Matignon les présidents des partis et des groupes politiques, en excluant le RN et LFI, pour les "éclairer et les entendre sur les orientations que nous devrons suivre" dans le futur gouvernement, selon une information de l’AFP.
"Avant de proposer au président de la République une composition de...
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18/12 - Roumanie : face aux ingérences russes, une Europe trop lente et trop timorée
Le crime était presque parfait. Il s’en est fallu d’un cheveu que Calin Georgescu, candidat quasi inconnu à l’élection présidentielle, ne devienne président de la Roumanie, au terme d’une campagne de manipulation massive sur les réseaux sociaux, notamment TikTok. Crédité d’à peine 1 % d’intentions de vote début novembre, ce Roumain prorusse et complotiste est arrivé trois semaines plus tard en tête du premier tour avec… 23 % des voix, sans avoir dépensé le moindre leu pour sa campagne.
Derrière cette opération, un "acteur étatique" qui, selon les services de renseignement roumains, a préparé de longue date - depuis 2016 - cette attaque sophistiquée, qui aurait coûté "des millions d’euros" et impliqué, entre autres, le média russe Sputnik. Sans doute aurait-elle réussi si la Cour constitutionnelle roumaine n’avait fait annuler in extremis le second tour et reporter le scrutin, une décision inédite dans l’histoire du pays.
A Bucarest, on aurait bien aimé que Bruxelles réagisse aussi vite. Mais cela n’a pas été le cas. A croire que l’exécutif européen n’a toujours pas pris la mesure de la guerre hybride de grande ampleur que le Kremlin mène contre l’Occident. Certes, l’UE s’est dotée d’un nouvel outil, un "règlement sur les services numériques" censé lutter contre les manipulations de l’information, via les plates-formes en ligne. "Mais ce dispositif ne permet pas de réagir en temps réel à une attaque comme celle que nous avons subie", relève une source roumaine, proche du dossier.
Ainsi, l’Ancom, l’autorité de régulation...
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18/12 - "Shogun", "The Bear"... Les dix meilleures séries qui ont marqué l’année 2024
Rivals (Disney +)
On avait commencé cette série en se bouchant un peu le nez, angoissés par ses origines – une série de romans érotiques anglais, publiés dans les années 1980. On en est ressortis enchantés par son humour grinçant, son portrait acéré de la Grande-Bretagne de Thatcher, et sa surprenante tendresse pour ses personnages. L’intrigue de la série est simple : dans la douce campagne anglaise, membres de la noblesse et parvenus s’écharpent au sujet d’une chaîne de télévision locale. Au-delà de l’intrigue cathodique, ces rivaux (tout est dans le titre), partagent leur vie entre garden party et… parties de jambes en l’air. Du Bret Easton Ellis au pays de Jane Eyre. Aussi inattendu que jubilatoire. A. S.Industry (Max)
Aux nostalgiques de Succession, on ne saurait trop recommander cette série coproduite par HBO et la BBC, soit ce qui se fait de meilleur des deux côtés de l’Atlantique. Industry suit le quotidien de jeunes financiers londoniens. Si les débuts se complaisent un peu trop dans l’esthétisme sexe, drogues et OPA, le cours de cette fiction a vite bondi. La saison 3 touche des sommets, avec des punchlines d’anthologie, des machinations politico-capitalistes et des antihéros hautement complexes. Industry s’offre même le luxe de consacrer le meilleur épisode de l’année à un personnage secondaire, Rishi, trader accro aux jeux et à la masculinité toxique. T. M.We Are Lady Parts (BrutX)
Punk is not dead - et l’excellente saison 2 de la série britannique, qui raconte les péripéties d’un groupe de...
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18/12 - Abandon du musée-mémorial du terrorisme : les coulisses d’un fiasco
Abandonné un jour, selon des conseillers ministériels démissionnaires. Pas complètement enterré le lendemain, selon la voix très anonyme d’un tout aussi anonyme conseiller élyséen. Depuis le début du mois de décembre, le projet de Musée-Mémorial du terrorisme (MMT) est pris dans la tourmente politico-budgétaire du moment. Il devait ouvrir ses portes à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine, en 2027. Désormais, plus personne n’ose se prononcer sur son futur. Au grand désarroi des associations de victimes, qui ont beaucoup contribué à la naissance de ce lieu hybride, voulu par le président de la République, subtil mélange de mémorial et de centre de réflexion et de pédagogie sur le terrorisme. Manque d’argent ? Rivalités entre mémoires ? Querelles politiques ? A elle seule, aucune de ces explications ne suffit à justifier le soudain abandon du projet. D’autres, plus subtiles et moins visibles, ont contribué à rendre "moins prioritaire" le musée. Jusqu’à son complet – et paradoxal – lâchage à quelques jours du dixième anniversaire des attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher.1/Pour vivre heureux, vivons cachés
Le projet est pourtant né sous les auspices présidentiels. En 2018, Emmanuel Macron, très attaché à la politique mémorielle, annonce plusieurs mesures liées au terrorisme : la création d’une journée d’hommage aux victimes le 11 mars – la première aura lieu en 2019 – et le lancement d’une mission de préfiguration d’un musée du terrorisme. L’idée ? Embrasser les événements de l’année 2015, mais aussi d’autres,...
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18/12 - Economie : en 1979, Margaret Thatcher et Deng Xiaoping bouleversent le système mondial
Alors que le monde semblait dans un relatif équilibre depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’histoire est bousculée en 1979. Avec Brice Couturier, journaliste et essayiste, auteur de 1979, le grand basculement du monde, La Loupe revient sur quatre de ces grands évènements. Dans ce troisième épisode, on s’intéresse aux nouvelles politiques économiques mises en place par Margaret Thatcher et Deng Xiaoping.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation et écriture), Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : INA
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : La Une de L’Express, dont je vais vous parler aujourd’hui, se distingue des autres couvertures de l’année 1979. Le plus souvent dans les archives de cette année-là on trouve des photos, des images fortes qui saisissent un moment réel. Mais au début du mois de mai, le magazine fait un choix un peu différent…
En couverture, un dessin. Le style ressemble aux affiches de films de cette période, comme Star Wars. On y voit une femme, en armure médiévale, brandir une épée étincelante. Cette combattante, c’est Margaret Thatcher. Le titre qui accompagne cette image : l’électrochoc anglais. Depuis quelques jours, elle est la nouvelle Premier ministre britannique. Et celle qu’on...
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17/12 - Médicaments anti-obésité : des études révèlent de graves risques d’effets secondaires de l’Ozempic
De graves effets secondaires. L’Ozempic, médicament anti-diabétique adopté par de nombreuses personnes pour ses facultés amincissantes, comporterait des risques plus importants de cécité que d’autres traitements du même genre. Les résultats de deux nouvelles études menées par des scientifiques au Danemark et en Norvège et publiées le 11 décembre dernier ont conclu que les patients diabétiques qui se soignaient avec l’Ozempic avaient en réalité deux fois plus de chance de contracter une neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique (NAION), c’est-à-dire une grave maladie du nerf optique. Celle-ci se solde souvent par une importante perte de vision.
La prise de sémaglutide, le nom scientifique de la substance présente dans l’Ozempic, serait donc plus dangereuse sur cet aspect qu’un autre médicament équivalent. "Nous avons examiné les données des 424 152 Danois atteints de diabète de type 2. […] Nous avons constaté qu’Ozempic fait plus que doubler le risque de NAION", précise ainsi sur le site web de l’université du Danemark du Sud Jakob Grauslund, professeur spécialiste des maladies oculaires au sein du centre de recherches de l’établissement. "Dans le même temps, nous, à la clinique, avons remarqué que depuis l’arrivée d’Ozempic sur le marché en 2018, le nombre de cas de NAION au Danemark a augmenté."Deux méthodes différentes mais des résultats similaires
Ces recherches interviennent quelques mois après la publication le 3 juillet dernier d’une précédente étude américaine sur la question. Celle-ci avait...
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17/12 - Sachets de nicotine sans tabac : malgré les promesses politiques, toujours pas d’interdiction
En entrant chez ce buraliste normand, on remarque assez vite ces mystérieuses petites boîtes rondes disposées dans une étagère en plexiglas entre les Malabar et un présentoir à sucettes Chupa Chups. A l’intérieur, point de sucreries - bien que les saveurs "fruits rouges" ou "menthe givrée" puissent laisser croire le contraire - mais des sachets de nicotine sans tabac, la dernière invention des industriels du secteur pour conquérir de nouveaux clients.
Ils sont inspirés du snus suédois, une poudre de tabac humide interdite dans la plupart des pays européens depuis 1992 et qui se consomme par voie orale, mais ils ne contiennent que de la nicotine de synthèse. Et d’après leurs producteurs, ils seraient complètement inoffensifs et destinés à des consommateurs adultes. Dans les pays qui les commercialisent depuis longtemps cependant, on remarque qu’ils encouragent plutôt le tabagisme chez les jeunes. Chez notre buraliste et contrairement à ce que demandent les professionnels du secteur, il suffit de tendre le bras pour attraper une boîte de nicopouches, alors que les cigarettes et tous les autres produits dérivés du tabac sont uniquement accessibles sur demande.
Une étude de l’Institut national de la consommation/60 Millions de consommateurs en partenariat avec le Comité national contre le tabagisme (CNCT) publiée le 10 décembre a pointé la dangerosité de ces produits. L’institut a analysé la composition de sept nicopouches différentes en laboratoire et il relève deux problèmes principaux : la teneur en...
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17/12 - Mayotte : pourquoi le recensement des victimes est si complexe
Des habitations réduites à néant, des arbres déracinés, des routes impraticables, un paysage apocalyptique. Après le passage du cyclone Chido à Mayotte, l’heure est à l’évaluation des dégâts. Les rafales de 220 km/h qui ont ravagé l’archipel de l’océan Indien dans la nuit de vendredi 13 à samedi 14 décembre, n’ont rien épargné. Trois jours après la catastrophe, Mayotte est engagée dans une course contre la montre humanitaire, dans l’espoir de retrouver des survivants.
Si à l’heure actuelle le bilan provisoire compte 22 morts et plus de 1 400 blessés, le préfet François-Xavier Bieuville est formel : ce constat est bien en deçà de la réalité. "Je pense qu’il y aura certainement plusieurs centaines [de victimes], peut-être approcherons-nous le millier, voire quelques milliers, a-t-il affirmé dimanche soir sur la chaîne Mayotte la 1ère. Mais pour connaître le véritable bilan, il faudra être patient. D’après le président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF) Jean-Paul Bosland, "la reconnaissance prend du temps. "On découvre les victimes progressivement", a-t-il soutenu sur LCI. Pourquoi le bilan est-il si difficile à établir ? L’Express explique les raisons de ce long recensement.Une communication entravée
Le premier obstacle à l’établissement du bilan est d’ordre logistique. Après le passage de Chido, les routes de Mayotte étaient impraticables, encombrées par les arbres arrachés et les débris d’habitations. L’archipel possédant une superficie totale de 375 km2, le personnel médical s’est trouvé...
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17/12 - Les espions russes au cœur de l’Elysée, nos révélations : comment la DGSI protège les présidents
Journalistes, élus, conseillers, diplomates… Ils ont tous fréquenté assidument l’Elysée. Leur autre point commun ? Ils étaient des espions du Kremlin. Le KGB et ses successeurs ont recruté ces "taupes" en misant sur l’idéologie, l’égo, parfois la compromission, souvent l’argent. Ils devaient rapporter tout ce qu’ils voyaient. Dans les grandes occasions, on les missionnait pour intoxiquer le "Château". Révélations sur la pénétration russe au sein du pouvoir français, jusqu’à la présidence de la République, depuis le général de Gaulle jusqu’à Emmanuel Macron.
EPISODE 2 - "André", l'espion du KGB au journal "Le Monde" : les derniers secrets d’un agent insaisissable
EPISODE 3 - Un espion du KGB aux côtés du général de Gaulle ? Enquête sur l'affaire Pierre Maillard
EPISODE 4 - Un agent du KGB à l'Assemblée : nos révélations sur Jacques Bouchacourt, alias "Nym"
Février 2019. Hervé Berville est convié à l'Elysée. Le député des Côtes-d'Armor ne sait pas du tout pour quel motif. On annonce au parlementaire qu’il fait l’objet d’une approche des services secrets… rwandais, le pays où il est né, relate une source alors proche du dossier. L'intéressé confirme. Le "tamponnage", comme on nomme dans le renseignement ces entrées en contact, a eu lieu sur Facebook. On s'est fait passer pour un membre de sa famille de sang. L’élu a éconduit l'importun. On en reste là.*
Le contre-espionnage français suit de près les diplomates étrangers en ambassade à Paris ou dans les consulats en province. En plus des postes "totems", ces agents de...
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17/12 - Syrie : les trois désastres géopolitiques de Hafez el-Assad
Bachar el-Assad est à la Une des manchettes, son père Hafez beaucoup moins. Pourtant, ce sont bien les trois échecs cuisants du fondateur dynastique que traduisent et incarneront la chute piteuse du calamiteux Bachar.La nation arabe
Hafez el-Assad, "le lion", s’empare du pouvoir en Syrie en 1970. Il prétend d’abord incarner et renforcer al-watan, la patrie, et de faire de la Syrie l’étendard et le leader d’un monde arabe uni. En Syrie dans les années 1990, apparaissaient partout le visage du dictateur en plein culte de la personnalité et une carte figurant tout le monde arabe sous l’ombre d’un gigantesque drapeau syrien planté à Damas ! A la tête du parti nationaliste panarabe laïque Baas, fondé en 1945 au Liban, Assad rejette toute concurrence, notamment celle de l’autre démiurge régional, Saddam Hussein ; il ira ainsi jusqu’à rejoindre la coalition américano-onusienne de 1991 contre l’Irak… Quand Bachar tombe, le Baas n’est plus qu’une coquille vide et le nationalisme arabe un spectre qu’aucune force ne vient soutenir.
Et pour cause : si c’est au nom d’al-watan que Hafez prétend régner, c’est pour masquer son favoritisme pour sa propre communauté confessionnelle alaouite (environ 10 % des Syriens), un collectif issu du chiisme et donc méprisé par la majorité sunnite. Non seulement il place à tous les postes clés des Alaouites, mais ce clanisme effréné se double d’un népotisme absolu illustré par sa succession dynastique (en régime républicain !) en faveur de son puîné Bachar, rappelé d’urgence de Londres...
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17/12 - Bande de Gaza : le Hamas qualifie les discussions sur un accord de trêve de "sérieuses et positives"
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a déclaré mardi 17 décembre que les discussions menées au Qatar en vue d’une trêve dans la bande de Gaza étaient "sérieuses et positives", au lendemain de l’arrivée à Doha d’une délégation israélienne pour rencontrer des médiateurs.
"Le Hamas affirme qu’à la lumière des discussions sérieuses et positives qui ont lieu aujourd’hui à Doha sous les auspices de nos frères qataris et égyptiens, il est possible de parvenir à un accord pour un cessez-le-feu et un échange de prisonniers si l’occupation cesse d’imposer de nouvelles conditions", a indiqué le mouvement dans un communiqué.
Ces discussions font suite à une visite à Doha, le 11 décembre, du chef du Mossad, le service de renseignement extérieur israélien, David Barnea, a indiqué lundi une source proche des négociations. Mais rien n’indique pour le moment que le responsable participe aux pourparlers en cours. Les négociateurs israéliens "n’ont jamais été aussi proches d’un accord" en vue de la libération d’otages dans le territoire palestinien depuis la trêve de novembre 2023, a déclaré lundi le ministre de la Défense israélien, Israël Katz.Une seule trêve depuis le début du conflit, en novembre 2023
La guerre a été déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas. Celle-ci a entraîné la mort de 1208 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens et incluant les otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza. Ce jour-là,...
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17/12 - EXCLUSIF. François Bayrou voulait recruter l’ex-bras droit de Marine Tondelier à Matignon
Fabriquer un cabinet n’est pas mince affaire, encore moins pour un Premier ministre. Encore moins sous Emmanuel Macron, le président de la République qui a toujours mis un point d’honneur à garder un œil sur certaines nominations à Matignon. François Bayrou, qui cherche à démontrer sa liberté vis-à-vis de l’Elysée, s’en occupe depuis quelques jours, en marge des consultations avec les partis politiques et de la constitution de son gouvernement ; et s’entoure avant tout de personnes de confiance. Après Pierre-Emmanuel Portheret, un de ses anciens collaborateurs récemment nommé chef de cabinet, François Bayrou a trouvé son directeur de cabinet en la personne de Nicolas Pernot, un haut fonctionnaire qui l’accompagnait déjà au ministère de l’Education nationale dans les années 1990.
Avec une Assemblée nationale où il lui sera plus que difficile de manœuvrer, le Premier ministre était aussi en quête d’un chef du pôle parlementaire, sorte de conseiller tout particulièrement chargé des relations entre les députés, les sénateurs et Matignon. François Bayrou avait même trouvé la personne idoine pour ce poste : Augustin Augier, ancien de l’UDF et fils de l’ancienne ministre des Affaires européennes Marielle de Sarnez, figure incontournable du parti centriste, fidèle parmi les fidèles de François Bayrou, décédée en 2021. Mais Augustin Augier est surtout l’ancien bras droit de Marine Tondelier. Plus qu’un conseiller, un stratège à part entière de la cheffe des écolos, véritable porte-flingue qu’elle chargeait d’aller bavarder...
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17/12 - Ce que l’on sait de l’assassinat à Moscou d’un général russe revendiqué par l’Ukraine
Un attentat très rare en plein Moscou. Haut gradé de l’armée russe, le général Igor Kirillov, 54 ans, a été tué ce mardi 17 décembre dans une explosion près d’un immeuble résidentiel, dans le sud-est de la ville. "Le commandant des forces russes de défense radiologique, chimique et biologique, Igor Kirillov, et son assistant ont été tués", a ainsi indiqué le Comité d’enquête russe après l’assassinat, qui s’est produit en début de matinée.
Peu de temps après l’opération, l’Ukraine a revendiqué, via ses services secrets du SBU, avoir ordonné la mort du responsable russe. Lundi, Kiev avait déjà accusé ce dernier de "crimes de guerre" pour avoir mis en place l’utilisation d’armes chimiques contre les troupes ukrainiennes. Igor Kirillov était aussi placé depuis octobre sous sanctions par le Royaume-Uni pour les mêmes raisons.Explosion près d’un immeuble résidentiel
Que s’est-il passé exactement ? Selon les enquêteurs russes, l’engin explosif a été déposé sur une trottinette garée près de l’entrée d’un immeuble résidentiel sur l’avenue Riazanski à Moscou. "Le bruit de l’explosion a été très fort", a raconté à l’AFP Mikhaïl Machkov, un étudiant de 19 ans qui réside dans un bâtiment voisin. Plusieurs vitres d’immeubles alentours ont aussi été soufflées par la déflagration. D’importants moyens policiers ont été déployés dans la zone, au sein d’une capitale habituellement ultra-sécurisée.
Svetlana Petrenko, la porte-parole du Comité d’enquête russe, a qualifié l’explosion d'"acte terroriste". "Une cellule d’enquête spéciale a été déployée pour...
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17/12 - "Pourquoi l’archipel est-il aussi mal équipé ?" : le drame à Mayotte vu de l’étranger
"Une situation chaotique", constate le quotidien espagnol El Pais, et de "lourds dégâts", renchérit la BBC. Le drame à Mayotte après le passage dévastateur et meurtrier du cyclone Chido, samedi 14 décembre, résonne dans le monde entier. "Des vents d’au moins 230 km/h ont dévasté le département français d’outre-mer de Mayotte, laissant environ 100 000 personnes sans abri ni eau et des centaines, voire des milliers de morts", résume le Guardian, quotidien britannique. Tous abordent avec prudence le bilan officiel de 21 morts, qui devrait être provisoire.
De son côté, le journal suisse Le Temps pose une succession de questions plus alarmistes les unes que les autres : "Combien de victimes ensevelies dans les amas de tôles, d’équipements électroménagers et de débris de mobilier ? Combien de disparus dans les bidonvilles dévastés par les rafales à plus de 200 km/h ? Le département français n’avait pas connu de cyclone d’une telle violence depuis au moins 90 ans." En parallèle, la chaîne de télévision helvétique RTS souligne qu’une "course contre la montre" pour secourir les habitants de Mayotte a été lancée.
Et sur le plan politique ? Pour nos confrères du Soir, le nouveau Premier ministre "laisse le soin au président et au ministre de l’Intérieur sortant de gérer la crise à Mayotte" tandis que le Corriere della Serra précise qu’il s’agit de la "première crise majeure et inattendue à laquelle il fait face". D’ailleurs, les journalistes italiens notent que les "ravages causés par le cyclone Chido suscitent une...
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17/12 - Syrie : la France demande à HTC de poursuivre la lutte contre le groupe Etat islamique
Huit jours après avoir été renversé, l’ex-président syrien est sorti de son silence lundi, qualifiant les nouveaux dirigeants du pays de "terroristes". Lâché par ses alliés, Bachar el-Assad a fui pour Moscou lorsqu’une coalition de groupes rebelles menée par des islamistes radicaux s’est emparée le 8 décembre de Damas.
L’heure est désormais à "l’aide massive" pour la Syrie, a déclaré le responsable de l’aide humanitaire de l'ONU, en déplacement à Damas. "Sept Syriens sur dix ont besoin d’aide maintenant", a affirmé Tom Fletcher. Une chose est sûre, la Syrie devrait pouvoir compter sur la France, d’après les dires de son envoyé spécial, Jean-François Guillaume.
Les infos à retenir :
⇒ La France est "aux côtés des Syriens", assure son envoyé spécial à Damas
⇒ L'ONU prévoit le retour d’un million de réfugiés entre janvier et juin 2025
⇒ Abou Mohammed al-Joulani demande une levée des sanctionsParis demande au nouveau pouvoir syrien de poursuivre la lutte contre l'EI
L'équipe de diplomates français qui s'est rendue mardi à Damas a demandé aux nouvelles autorités de transition de "poursuivre la lutte contre Daech et les autres groupes terroristes", a indiqué mardi le ministère français des Affaires étrangères.
La France a indiqué qu'elle serait "attentive à ce que soient garantis les intérêts de sécurité collectifs", qui "passent par la poursuite de la lutte contre Daech et les autres groupes terroristes, et la prévention de la dissémination des armes chimiques du régime syrien", a ajouté le ministère. Les diplomates français ont...
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17/12 - La France, une économie émergente ? Les troublantes confidences des banquiers de JP Morgan
Installées à Paris depuis plus de cent cinquante ans, les équipes de JP Morgan ont vu passer leur lot de gouvernements. Que pense la plus grande banque des Etats-Unis du psychodrame français actuel ? Le 12 décembre, entre un Michel Barnier déjà censuré et un François Bayrou pas encore nommé, la fine fleur du bureau tricolore, réunie autour de Kyril Courboin, son président, s’est laissé aller à quelques confidences. Saignantes. "Les Américains qui suivent les débats chez nous ont l’impression d’être au spectacle." "En Europe, seules l’Italie et l’Espagne sont désormais perçues comme des havres de stabilité." "Depuis la dissolution de l’Assemblée, tous les fonds d’investissement ont levé le crayon. Le seul deal à plus de 10 milliards d’euros, celui d’Opella [NDLR : la branche grand public de Sanofi, rachetée par le fonds CD & R], est passé car le ministère de l’Economie était faible à ce moment-là."
Un dernier pour la route ? "Certains groupes sont aussi bien, voire mieux notés aujourd’hui que l’Etat lui-même en matière de dette. C’est ce qu’on constate d’ordinaire… dans les économies émergentes." Créditée d’un AA- par Standard & Poor’s, la France est devancée par L’Oréal et Sanofi (AA). Chez Fitch, ce même AA- est aussi attribué à TotalEnergies. Enfin, en rétrogradant au niveau Aa3 la note tricolore le soir même de l’arrivée à Matignon de François Bayrou, Moody’s l’a alignée sur celle de LVMH. Autant d’entreprises remarquablement gérées, à la différence de nos comptes publics. Les masques changent, la farce...
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17/12 - A Mayotte, une interminable crise accentuée par les ravages du cyclone
Le bilan est terrifiant. A Mayotte, le nombre de victimes du cyclone Chido, qui a éventré l’île samedi 14 décembre, aurait fait des "centaines" voire "des milliers de morts" d’après les déclarations de son préfet, François-Xavier Bieuville. Les scènes de désolation ont été décuplées par la force du cyclone - le plus intense à frapper le territoire depuis plus de quatre-vingt-dix ans - mais aussi par l’omniprésence sur place de l’habitat précaire. Des chiffres vertigineux, mais qui cachent à peine les difficultés que rencontrait Mayotte avant même que Chido ne la traverse.
Voici un conseil pour les amateurs de sueurs froides : penchez-vous sur les indicateurs de ce petit bout de France perdu au milieu de l’océan Indien. La moyenne du PIB par habitant y est trois fois inférieure (11 579 euros) à la moyenne nationale (38 775 euros). Son coût de la vie y est aussi plus conséquent. En un an, le prix des produits alimentaires frais a bondi de 10,7 % ; ceux de l’électricité, de près de 20 %. Ces augmentations s’ajoutent à des prix qui étaient déjà plus élevés de 10 % par rapport à ceux de l’Hexagone. De quoi grever le portefeuille des Mahorais, qui sont, en plus, confrontés à de dramatiques problèmes d’infrastructures.Accumulation d'injustices
Selon le dernier recensement, Mayotte compte 320 000 habitants. Le chiffre pourrait paraître dérisoire, au regard des autres départements français : moins que les Vosges (355 431), ou la Haute-Vienne (370 339). Mais sa trajectoire ne l’est pas : la population de l’île a doublé en...
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17/12 - Cyclone à Mayotte : Bruno Retailleau remet l’immigration sur la table
L’archipel de Mayotte, touché par un cyclone dévastateur, ne pourra pas être reconstruit "sans traiter la question migratoire", a affirmé ce mardi 17 décembre le ministre démissionnaire de l’Intérieur Bruno Retailleau, appelant à "légiférer" sur ce sujet. "L’Etat est mobilisé depuis la première heure pour secourir les victimes et éviter que d’autres crises n’ajoutent encore au malheur mais il faut déjà penser au jour d’après", écrit-il sur son compte X.
"On ne pourra pas reconstruire Mayotte sans traiter, avec la plus grande détermination, la question migratoire", ajoute-t-il, estimant que l’archipel de l’océan Indien est "le symbole de la dérive que les gouvernements ont laissé s’installer sur cette question". "Il faudra légiférer pour qu’à Mayotte, comme partout sur le territoire national, la France reprenne le contrôle de son immigration", conclut-il.
Ce qui attend la France à Mayotte est colossal : l’île est dévastée.
L’État est mobilisé depuis la première heure pour secourir les victimes et éviter que d’autres crises n’ajoutent encore au malheur.
Mais il faut déjà penser au jour d’après. On ne pourra pas reconstruire…— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) December 17, 2024"Un obsessionnel indécent"
Mayotte, département le plus pauvre de France, compte officiellement 320 000 habitants, "mais on estime qu’il y a 100 000 à 200 000 personnes de plus, compte tenu de l’immigration illégale", indiquait lundi à l’AFP une source proche des autorités. Près de la moitié de la population est composée d’immigrés venus des Comores...
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17/12 - EXCLUSIF. Hydroxychloroquine et Covid-19 : l’étude phare du Pr Raoult officiellement invalidée
La toute première étude de IHU de Marseille (IHUm) sur l'hydroxychloroquine, longtemps présenté par Didier Raoult comme un traitement pour traiter le Covid-19, publiée le 20 mars 2020 dans la revue International Journal of Antimicrobial Agents, a été rétractée ce mardi 17 décembre, après plus de quatre ans de controverses. "Des inquiétudes ont été soulevées concernant cet article, liées au respect des politiques d’éthique de publication d’Elsevier et à la conduite appropriée de la recherche impliquant des participants humains, ainsi que des inquiétudes soulevées par trois des auteurs eux-mêmes concernant la méthodologie et les conclusions de l’article", explique Elsevier, l’éditeur de la revue, dans une longue note justifiant sa décision. Avec l’aide d’un "expert impartial agissant en tant que conseiller indépendant en matière d’éthique de l’édition", Elsevier a mené une enquête minutieuse - qu’elle détaille par le menu dans sa note - aboutissant à la découverte d’une très longue liste de malversations : non-respect du droit français en matière de recherche, début de l’essai sans autorisation, non-obtention du consentement éclairé des patients, ajout d’un médicament non prévu dans le protocole de recherche, résultats manipulés et mal interprétés, etc. La revue précise que les auteurs n’ont pas été capables d’apporter des arguments et preuves à l’appui de leur défense.
Ces travaux, signés par 18 auteurs dont les deux principaux sont Philippe Gautret, professeur à l’IHUm, et Didier Raoult, l’ex-directeur de l’IHUm,...
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17/12 - Menacé d’interdiction aux Etats-Unis, TikTok saisit la Cour suprême
Et si l’avenir de TikTok aux Etats-Unis s’éclairait ? La très populaire application a demandé, lundi 16 décembre, à la Cour suprême des Etats-Unis de suspendre l’application d’une loi contraignant sa maison mère chinoise ByteDance à la vendre d’ici un mois, sous peine d’interdiction aux Etats-Unis. Le même jour, selon NBC News, le patron de TikTok Shou Zi Chew devait rencontrer Donald Trump. Le président élu américain a assuré en conférence de presse plus tôt dans la journée avoir un "faible" pour le réseau social. "J’ai gagné le vote des jeunes et certains disent que TikTok n’y est pas pour rien", sourit l’ex magnat de l’immobilier.
Le Congrès a adopté en avril à une large majorité la loi contre TikTok, dans le but de prévenir les risques d’espionnage et de manipulation des utilisateurs de la plateforme par les autorités chinoises. Comme l’expliquait en effet L’Express à l’époque, le groupe ByteDance n’aurait pas la latitude d’opposer des fins de non-recevoir au gouvernement chinois. Aussitôt promulguée par le président Joe Biden, la loi votée au printemps fixe donc à ByteDance la date limite du 19 janvier pour s’exécuter. L’objectif est de passer TikTok sous pavillon américain, et la possible vente forcée aiguise les appétits. L’ancien secrétaire au Trésor américain Steve Mnuchin s’était ainsi montré intéressé par le potentiel rachat du réseau social, tout comme le milliardaire Frank McCourt, rapporte le quotidien américain New York Times.
TikTok, qui revendique 170 millions d’utilisateurs actifs aux Etats-Unis, a...
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17/12 - François Bayrou relance le débat sur le cumul des mandats : ce que dit la loi
Une nouvelle rupture ? Le Premier ministre François Bayrou a confirmé, lundi 16 décembre devant le conseil municipal de Pau, qu’il resterait maire de la ville, ce que la législation autorise. Pour rappel, l’édile est également président de l’agglomération Pau Béarn Pyrénées depuis 2014, président du Modem depuis 2007 ainsi que du Parti démocrate européen depuis 2004. Et ce n’est pas fini : il est toujours haut-commissaire au Plan, conformément à la lettre de mission d’Emmanuel Macron et à sa nomination il y a quatre ans.
Dans la foulée, le septuagénaire s’est dit favorable à une ré-autorisation du cumul des mandats pour les parlementaires, n’hésitant pas à qualifier d'"erreur" la règle établie en 2014 sous la présidence de François Hollande. "Je pense qu’il faut que ce débat soit repris", a assuré le nouveau chef du gouvernement, précisant qu’il poserait cette question dans son discours de politique générale.
Depuis 2014, la législation interdit à un ministre de cumuler la casquette de parlementaire. Il est aussi prohibé à tout député et sénateur d’exercer une fonction exécutive locale. Concrètement, un sénateur ou un député ne peut donc pas cumuler les fonctions suivantes : maire, président ou vice-président de conseil régional ou départemental, président ou vice-président d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, comme une métropole.Pas de mandat parlementaire national et européen
Attention cependant à bien lire entre les lignes de la loi organique de 2014. "Un député ou un sénateur peut...
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17/12 - Volodymyr Zelensky appelle ses alliés à "renforcer urgemment l’Ukraine sur le champ de bataille"
Un haut gradé de l’armée russe a été tué, ce mardi, dans l’explosion près d’un immeuble résidentiel à Moscou. Le général Igor Kirillov était le commandant des troupes de défense radiologique, chimique et biologique au sein des forces russes. L’Ukraine a revendiqué ce rare attentat dans la capitale russe. Par ailleurs, les troupes du Kremlin, ont, selon Kiev, lancé ce mardi une importante contre-offensive dans la région russe de Koursk, en déployant notamment des soldats nord-coréens. Plus tôt dans la journée, Londres a aussi annoncé délivrer à Kiev une nouvelle aide financière, à hauteur de 42 millions d’euros.
Les infos à retenir :
⇒ Un haut responsable de l’armée russe tué dans une explosion à Moscou
⇒ La Russie a lancé une contre-offensive "intense" dans sa région de Koursk
⇒ Donald Trump veut parler à Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky pour arrêter le "carnage"Volodymyr Zelensky appelle les Occidentaux à "renforcer urgemment l'Ukraine sur le champ de bataille"
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté ce mardi ses alliés occidentaux à "renforcer urgemment l'Ukraine sur le champ de bataille". Une déclaration qui intervient alors que les forces de Kiev reculent depuis des mois face à l'armée russe. "La principale chose qui nous unira", lors de la réunion jeudi avec les Européens à Bruxelles, "est de déterminer comment renforcer urgemment l'Ukraine sur le champ de bataille, politiquement, et géopolitiquement" a assuré le dirigeant, en marge d'une rencontre avec le Premier ministre polonais Donald Tusk à...
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17/12 - Devant les députés, François Bayrou assume son déplacement à Pau
François Bayrou passe son premier grand oral ce mardi 17 décembre. Le nouveau Premier ministre va répondre seul aux questions des députés, son gouvernement n'étant pas encore composé. Il doit par ailleurs poursuivre ses consultations des forces politiques pour former une équipe susceptible de durer, en recevant ce mardi les représentants des écologistes, du MoDem, d’Horizons, les indépendants de Liot, les communistes, et l’ex-LR Eric Ciotti désormais allié du RN. Le nouveau Premier ministre devra en parallèle faire face à sa première polémique, au sujet de son déplacement à Pau lundi soir, en pleine tragédie à Mayotte.
Les infos à retenir :
⇒ François Bayrou s'est exprimé devant les députés
⇒ Le déplacement à Pau du Premier ministre lundi soir fait polémique
⇒ Eric Ciotti, Marine Tondelier… Les consultations à Matignon se poursuivent
15h48"L'unité nationale est une condition indispensable pour le redressement", dit François Bayrou
De nombreuses questions adressées par les députés à François Bayrou portent sur la situation à Mayotte. François Bayrou est contraint, à plusieurs reprises, à justifier de nouveau son déplacement à Pau mardi soir, qui l'a poussé à suivre une réunion de crise sur le sujet en visioconférence.
La reconstruction de Mayotte "va nécessiter un effort de réflexion, de programmation et de financement qui implique tous les groupes de cette Assemblée et tous les bancs qui la composent", affirme François Bayrou. "Je suis persuadé que ce type de catastrophe montre que l''unité nationale est une condition...
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17/12 - Lendemain, licorne, tante... Petite histoire des "mots soudés"
C’est le genre d’histoire que j’adore. Savez-vous qu’une licorne s’appelle ainsi à la suite d’une double erreur ? Eh oui ! Cet animal fabuleux se nommait en latin unicornis, autrement dit "doté d’une seule corne". Seulement voilà : au fil du temps, notre "unicorne" a été comprise comme l’article indéfini "une" suivi du nom "icorne" : "une icorne". Dans la foulée, on a donc "logiquement" créé "l’icorne", avec un article défini. Première erreur ! Mais on ne s’en est pas tenu là. Un peu plus tard, on a perdu de vue qu’il s’agissait de deux mots séparés pour les rassembler en un seul : "l’icorne" est alors devenue "licorne", d’où "la licorne" !
Pas mal, non ?
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C’est là une illustration amusante du destin de certains termes que l’on appelle les mots soudés. On les emploie tous les jours sans y prendre garde, en oubliant qu’à l’origine, ils se composaient de deux vocables différents. Et pourtant, ces agglutinations, comme disent aussi les linguistes, se rencontrent fréquemment, vous allez le voir.
Certains présentent tous les dehors de l’évidence. "Bonjour" correspond bien sûr à une composition associant "bon" et "jour". "Bonhomme" à l’union de "bon" et d’"homme". Il en va de même pour "adieu", "entracte", "madame", "portefeuille", etc.
D’autres ont été légèrement déformés par le temps et sont un (tout petit) peu plus difficiles à reconnaître. "Naguère" correspond ainsi à la soudure de l’expression "n’a guère" (il n’y a pas longtemps) ;...
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17/12 - En Europe, les températures négatives en voie de disparition ? Les résultats frappants d’une étude
Les températures négatives deviendront-elles un lointain souvenir ? Le dérèglement climatique, "dû principalement à la combustion du pétrole, du charbon", provoque une augmentation significative du nombre de jours d’hiver avec un minimum des températures au-dessus de zéro, constate un nouveau rapport de Climate Central, un groupe indépendant de scientifiques et de spécialistes de la communication sur le climat, publié ce mardi 17 décembre.
L’étude a été menée dans 123 pays, entre 2014 et 2023, et se concentre sur les mois de décembre à février. Selon les résultats, plus d’un tiers des Etats observés ont connu au moins une semaine supplémentaire où le thermomètre était positif en raison du réchauffement de la planète, causé par les activités humaines. Et l’Europe est le continent le plus impacté, puisqu’il est celui où "le réchauffement est deux fois plus rapide que la moyenne mondiale depuis les années 1980", rappelle le rapport.
D’après les données compilées dans le cadre de cette analyse, le Danemark, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie ont connu pas moins de trois semaines supplémentaires de températures supérieures à zéro degrés sur la dernière décennie en raison du changement climatique. Le Danemark, par exemple, a compté l’hiver dernier 71 jours de températures positives entre décembre et février, dont vingt-un directement dus à une planète qui se réchauffe. La situation est tout aussi saisissante en Lituanie : il n’y aurait que neuf jours au-dessus de zéro degrés sans dérèglement climatique pendant les trois mois...
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17/12 - 1979 : en France, la question européenne fracture les partis politiques
Alors que le monde semblait dans un relatif équilibre depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’histoire est bousculée en 1979. Avec Brice Couturier, journaliste et essayiste, auteur de 1979, le grand basculement du monde, La Loupe revient sur quatre de ces grands évènements. Dans ce deuxième épisode, on s’intéresse aux fractures politiques en France autour de la question de l’Europe.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation et écriture), Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : INA
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : L’une des grandes figures souvent représentée en Une de L’Express s’appelle Simone Veil. La magistrate apparaît à plusieurs reprises sur la couverture du magazine, toujours avec son chignon et ses yeux clairs qui vous sondent. Son visage fermé est accompagné d’un titre "la grande bagarre". En cette fin avril 1979, il n’est pas question de son combat pour l’IVG. Car Simone Veil est candidate aux élections européennes, un vote inédit. Pour la première fois, les députés seront élus au suffrage universel direct. Sa campagne est mouvementée. Comme lorsque des militants du Front National s’invitent à l’un de ses meetings.
Cette scène illustre l’ambiance tendue qui règne autour de cette élection....
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17/12 - En Syrie, les vraies craintes de la diplomatie française face à la transition
Entouré de gardes du corps, on aperçoit sur une vidéo le chef des services de renseignement turcs, Ibrahim Kalin, sortir de la Mosquée des Omeyyades, haut lieu de l’Islam, accueilli par une foule nombreuse. Le puissant dignitaire est arrivé à Damas le jeudi 12 décembre, juste après la nomination du Premier ministre syrien Mohammed al-Bachir, et quatre jours après la chute de Bachar el-Assad. Prenant tout le monde de vitesse, la Turquie a été la première capitale à rouvrir son ambassade dans la capitale syrienne, fermée en mars 2012. A quand une visite de son président, Recep Tayyip Erdogan, qui avait promis, à l’époque, qu’il irait se recueillir dans cette mosquée des Omeyyades, une fois le dictateur syrien déchu ?
La diplomatie turque, qui entend bien récolter les fruits de son soutien aux rebelles islamistes de Hayat Tahrir el-Cham (HTC), les nouveaux hommes forts de la Syrie, est à l’offensive. Elle était d’ailleurs en première ligne, samedi 14 décembre, lors du sommet consacré à la crise syrienne, à Aqaba, qui a accueilli des représentants de Jordanie, d’Arabie saoudite, d’Irak, du Liban, d’Egypte, des Emirats arabes unis, de Bahreïn et du Qatar, ainsi que leurs homologues turcs et américains, et l’envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie. Sans oublier la cheffe de la diplomatie européenne, l’estonienne Kaja Kallas, et le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, seul représentant d’un Etat européen.
Au départ prudentes, les chancelleries se bousculent aujourd’hui à Damas. Outre la Turquie,...
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17/12 - Cannabis, cocaïne concentrée… Ces nouvelles tendances du marché de la drogue pointées dans un rapport
Explosion du taux de THC dans le cannabis, multiplication des drogues de synthèse et en particulier des opioïdes et cannabinoïdes, cocaïne de plus en plus concentrée… Une enquête de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), publiée ce mardi 17 décembre, révèle les nouvelles tendances - et dangers - du marché de la drogue en France. Ce rapport se base sur le Système d’identification national des toxiques et des substances (Sintes), un dispositif d’observation de la composition des produits psychoactifs illicites coordonné par l’OFDT, qui s’appuie sur la récolte de 731 échantillons de produits psychoactifs en 2023.
Ce rapport, riche en informations et données nouvelles, est destiné aux politiques et aux acteurs de la santé mais aussi aux consommateurs de drogues et au grand public. Il détaille notamment les teneurs moyennes et médianes en substance active des différents produits récoltés par le dispositif Sintes. Les échantillons sont cédés par des consommateurs - à la suite d’effets indésirables par exemple - à l’une des 16 coordinations locales en métropole et dans les territoires ultramarins, ainsi qu’à la coordination portée par le forum Psychoactif.org. Ils sont ensuite analysés dans des laboratoires, souvent grâce à des technologies de pointe : chromatographie sur couche mince, chromatographie gazeuse ou liquide à haute pression et spectrométrie de masse. Les analyses sont donc extrêmement fiables et précises.
Avec 731 échantillons seulement, l’OFDT prévient toutefois que ces...
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16/12 - Cyclone Chido : Emmanuel Macron va se rendre à Mayotte "dans les prochains jours"
Emmanuel Macron a annoncé lundi 16 décembre qu’il se rendrait "à Mayotte dans les prochains jours en soutien" aux personnes frappées par le passage meurtrier du cyclone Chido, "aux fonctionnaires et aux forces de secours mobilisées".
"Il s’agit de faire face aux urgences et de commencer à préparer l’avenir", a dit le président sur X après une réunion gouvernementale de crise. "Face à cette tragédie qui bouleverse chacun de nous, je décréterai un deuil national", a-t-il ajouté.
Ce soir, à l’occasion de la réunion de la cellule interministérielle de crise, je me suis assuré que l’ensemble des mesures d’urgence pour venir en aide aux habitants de Mayotte soient prises et que la continuité de l’État puisse être assurée. Je me rendrai à Mayotte…— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) December 16, 2024
Emmanuel Macron a présidé une réunion au centre de crise du ministère de l'Intérieur lundi à 18h. Le Premier ministre François Bayrou, à Pau pour le conseil municipal, a suivi la réunion interministérielle à distance.Assistance des Etats-Unis
Avec des rafales de vent à plus de 220 km/h, le cyclone - le plus intense qu'ait connu Mayotte depuis 90 ans - a ravagé samedi le territoire où environ un tiers de la population vit dans de l'habitat précaire, totalement détruit. Les ministres démissionnaires de l'Intérieur et des Outre-mer Bruno Retailleau et François-Noël Buffet, ainsi que leur collègue mahorais Thani Mohamed Soilihi (Francophonie) se sont rendus lundi à Mayotte, où les autorités redoutent "plusieurs centaines"...
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16/12 - Avant Chido, ces autres catastrophes naturelles qui ont bouleversé les territoires d’outre-mer
L’eau qui commence à manquer, les Mahorais dans un décor apocalyptique et la crainte des "pillages" qui émerge, le tout sur fond de drame sanitaire qui couve… Les habitants de Mayotte subissent dans la sidération les conséquences du cyclone tropical Chido, qui a dévasté l’île de ses vents montant à 226 km/h samedi 14 décembre. Les autorités redoutent "plusieurs centaines" de morts. Elles devront aussi mettre en place une "veille sanitaire forte" pour détecter d’éventuelles "maladies contagieuses émergentes venant de la consommation d’eau polluée ou d’aliments avariés" telles que le choléra, qui a déjà fait plusieurs morts sur l’île cette année.
Cette catastrophe naturelle s’annonce comme l’une des plus grandes tragédies ayant touché les outre-mer français. Mais elle est loin d’être la seule : les territoires d’outre-mer français ont subi des catastrophes naturelles historiques au cours des deux derniers siècles. Avec l’intensification du réchauffement climatique et la hausse de la température des océans, les cyclones et événements climatiques extrêmes se font par ailleurs de plus en plus fréquents et intenses ces dernières décennies.Le séisme de 1839 en Martinique
En 1839 en Martinique, un séisme d’une magnitude de 8,3 secoue la ville de Saint-Pierre. Entre 1 500 et 2 000 personnes perdent la vie, tuées par l’effondrement de centaines de bâtiments. Le séisme détruit une grande partie de la ville, endommage les infrastructures, et provoque des éruptions secondaires et des incendies. Les dégâts sont colossaux, même si la...
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16/12 - "Les rebelles islamistes ont besoin d’un nouvel ennemi" : au Kurdistan, l’autre guerre de Syrie
"Nous sommes les seules forces laïques et démocratiques aujourd’hui", confie Erdelan*, membre des forces combattantes du Kurdistan syrien (FDS). "Les groupes qui ont pris le pouvoir en Syrie sont des islamistes, ils n’aiment pas les Kurdes et veulent détruire notre projet", craint le jeune homme, qui a déjà connu les combats contre les Turcs, à Afrine, en 2018. Le projet, c’est le Rojava, enclave kurde qui se situe sur environ 30 % du territoire syrien, au nord-est du pays. Alors que Mohammed al-Joulani, nouveau leader syrien, descendait vers Damas, les Kurdes se faisaient attaquer à Manbij, à l’ouest de l’Euphrate, par l’Armée nationale syrienne (ANS), un groupe de milices islamistes armées et appuyées par les Turcs, notamment via des drones. Sur ce terrain plat, impossible pour les Kurdes, pourtant des combattants aguerris, de se défendre correctement, regrette Erdelan. Sous l’égide des Américains, un cessez-le-feu a pu se faire entre l’ANS et les FDS, après la chute de Manbij et alors que la ville symbolique de Kobane se faisait encercler. Dans le sud, Deir Ezzor, entourée de champs pétrolifères, a été reprise par les rebelles, ainsi que la ville stratégique de Tall Rifaat. Les combats ont fait jusqu’à 100 000 déplacés.
L’objectif de l’ANS ? Repousser les Kurdes le plus loin possible. Ankara, qui compte 15 millions de Kurdes sur son territoire, voit d’un très mauvais œil l’expérience du Rojava qui se poursuit depuis 2013 pour les quelque 2 millions d’habitants ayant arraché le contrôle de leur...
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16/12 - Budget : le projet de loi spéciale adopté à l’unanimité à l’Assemblée nationale
Une roue de secours en attendant un budget : l'Assemblée nationale a adopté à l'unanimité lundi 16 décembre la "loi spéciale", autorisant l'exécutif à prélever l'impôt et à emprunter pour financer l'Etat et la Sécurité sociale, les députés se projetant déjà sur le bras de fer budgétaire après les fêtes. Déposé en réaction à la censure de Michel Barnier et à l'impasse politique qui a empêché l'adoption d'un budget pour 2025, le texte, qui sera examiné mercredi au Sénat, a été adopté par l'ensemble des 481 députés votants.
Une rare concorde accompagnée d'une polémique. La plupart des oppositions ont déploré que la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet déclare irrecevables les amendements pour indexer sur l'inflation le barème de l'impôt sur le revenu. La titulaire du perchoir s'est notamment appuyée sur un avis du Conseil d'Etat. Pour ce dernier, le texte n'était pas le véhicule adéquat pour cette indexation, qui ferait sortir la loi spéciale de son périmètre de reconduction des impôts existants.
Mais des députés d'opposition le contestent, estimant qu'il valait mieux laisser le Conseil constitutionnel trancher une fois la loi adoptée. "La macronie a décidé de faire payer la censure aux Français", a tancé sur X la vice-présidente de l'Assemblée Clémence Guetté (LFI). "Je décide en droit, pas en fonction de mon intérêt politique vous devriez peut-être y songer", a rétorqué Yaël Braun-Pivet. Car au-delà du juridique se joue une bataille politique sur "la facture de la censure", martelée à la tribune par Véronique Louwagie...
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16/12 - Comment le clan de Donald Trump met déjà la pression sur les sénateurs républicains
Chantage, intimidation, menaces… Le républicain Donald Trump n’en est pas à son coup d’essai. Celui-ci en a même fait sa marque de fabrique. Et cela, les admirateurs du 47e président des Etats-Unis l’ont bien compris. Au point d’eux-mêmes suivre ses pas. Avant le vote du collège électoral (composé de 435 représentants et de 100 sénateurs) qui confirmera la composition du gouvernement américain le 20 janvier prochain, les alliés du magnat de l’immobilier regorgent d’inventivité pour convaincre les sénateurs républicains les plus sceptiques.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette campagne commence à porter ses fruits. Certains sénateurs du Grand Old Party (GOP), comme Joni Ernst de l’Iowa et Lindsey Graham de Caroline du Sud, qui étaient incertains de voter en faveur de la nomination de Pete Hegseth à la tête du Pentagone, sont désormais revenus sur leur décision. Même revirement de situation pour les nominations controversées de l’ancienne représentante démocrate Tulsi Gabbard au poste de cheffe du renseignement américain, et de celle de Kash Patel à la direction du FBI, dont les critiques diminuent au fur et à mesure des rencontres entre candidats et sénateurs.Suivre pour survivre
Coïncidence ? La sénatrice Lisa Murkowski ne le croit pas. La républicaine a déclaré lors d’une conférence jeudi 12 décembre que le message de Donald Trump et de ses admirateurs était clair : si les législateurs souhaitent "survivre" en politique, ils ont "intérêt à prendre la bonne décision". Les coups de projecteurs sur les...
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16/12 - "A Mayotte, l’Etat va devoir éviter le chaos" : le regard du général Jean-Marc Descoux après le cyclone Chido
Le bilan est aussi incertain que cauchemardesque. "Certainement plusieurs centaines de morts", voire peut-être "quelques milliers" selon les déclarations du préfet François-Xavier Bieuville à la chaîne Mayotte la 1re ce dimanche 15 décembre. La veille, le passage du cyclone Chido a ravagé Mayotte, laissant des paysages de désolation sur son passage : hôpital inondé, toits arrachés, bidonvilles rayés de la carte… La situation est si grave que le bilan serait "impossible à dresser", a indiqué au Monde le ministre démissionnaire des Outre-mer, François-Noël Buffet : "Les dégâts matériels extrêmement importants se chiffreront probablement en milliards d’euros."
Environ 100 000 personnes, au bas mot, n’auraient aujourd’hui ni toit ni eau. Le 101e département, le plus pauvre de France, déjà fragilisé par des crises sanitaires, sociales et sécuritaires sans fin, est plus fragilisé que jamais. La priorité est désormais donnée à l’arrivée, difficile, des secours. Mobilisés depuis La Réunion, les premiers renforts sont en train d’arriver sur le territoire. François-Noël Buffet et son homologue démissionnaire de l’Intérieur, Bruno Retailleau, ont atterri à bord d’un A400M ce lundi matin à Mayotte. "La réaction de l’Etat a été anticipée, avec une première réunion de la cellule interministérielle de crise la semaine dernière qui a permis de prépositionner des moyens de secours, a assuré François-Noël Buffet au quotidien du soir. Mais honnêtement, personne ne pouvait prévoir la force et la trajectoire exceptionnelle du cyclone, qui...
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16/12 - Allemagne : Olaf Scholz perd la confiance des députés
Le chancelier allemand Olaf Scholz a perdu lundi 16 décembre un vote de confiance au Bundestag. Un résultat voulu par le chancelier, qui va conduire la première économie européenne à des élections législatives le 23 février. Sans majorité parlementaire depuis plus d'un mois, le chancelier avait posé cette question de confiance au Bundestag dans le but de la perdre et de lancer la procédure officielle pour des élections anticipées. Parmi les députés présents à la chambre basse du parlement, 394 ont voté contre la confiance tandis que 207 ont voté pour, avec 116 abstentions, a annoncé la présidente du Bundestag.
Le chancelier a souri à cette annonce et s'est tourné vers son vice-chancelier, l'écologiste Robert Habeck, pour lui serrer la main. Après le vote perdu, événement rare dans l'histoire politique allemande, Olaf Scholz s'est entretenu avec le chef de l'Etat Frank-Walter Steinmeier pour lui demander de dissoudre le Bundestag, et convoquer ensuite une élection législative à la date convenue du 23 février.Le Bundestag fait le bilan de Scholz
Dans les heures précédant, le débat au Bundestag avait tourné à l'inventaire des trois années passées au pouvoir par le dirigeant social-démocrate. "Vous avez eu votre chance, vous ne l'avez pas saisie", a lancé Friedrich Merz, chef du camp conservateur CDU/CSU et favori pour remplacer Olaf Scholz à la tête du pays. Les questions économiques et sociales ont dominé les échanges, reflétant la campagne électorale déjà largement enclenchée dans le pays. Friedrich Merz a...
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16/12 - Consultations de François Bayrou : le dangereux double jeu du RN
Lundi matin, 10 heures Marine Le Pen est sur le parvis de Matignon, flanquée de Jordan Bardella. C’est elle que François Bayrou a choisi de recevoir en premier dans le cadre de ses consultations pour former un nouveau gouvernement. La discussion avec le nouveau Premier ministre a duré plus d’une heure et elle ne semble pas mécontente du contenu des échanges. La cheffe de file du parti d’extrême droite estime avoir été "écoutée" et ressort avec la certitude que les élus du Rassemblement national seront "traités comme les autres". Un terrain d’entente, la mise en place de la proportionnelle, a même été envisagé -le sujet avait déjà été évoqué au cours d’un entretien téléphonique entre la dirigeante d'extrême droite et François Bayrou comme l’a révélé L’Express. Et si Marine Le Pen assure attendre désormais "des actes", elle semble satisfaite du traitement qui lui a été réservé et entend même renouveler l’expérience.
Mais alors, qui était donc cette femme, ce dimanche à Etrépagny (Eure), montée sur scène pour s’en prendre à ce "système politique qui feint le désaccord alors qu’il unit chaque jour ses forces contre les intérêts des Français" ? Moins de 24 heures avant de se rendre à Matignon, lors d’un meeting de son parti, Marine Le Pen vilipendait encore "ce parti unique, qui était déjà une entente électorale contre nature (...), poussé au bout de sa logique, en construisant une méprisable coalition des contraires, prête à tout pour s’attribuer des postes ministériels."Adoubée par le système qu’elle prétend combattre
Côté...
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16/12 - Espion "H6" : le Royaume-Uni secoué par un scandale d’espionnage impliquant la Chine et le prince Andrew
Cette histoire qui mêle la Chine et la famille royale britannique pourrait être le scénario d’une série d’espionnage rocambolesque. Elle est pourtant bien réelle, et met en jeu d’importants intérêts économiques et de sécurité nationale. Depuis quelques jours se déploie publiquement au sein du Parlement britannique une affaire jusqu’ici restée partiellement secrète, qui envenime depuis 2023 les relations diplomatiques chaotiques entre le Royaume-Uni et la Chine : l’affaire de l’espion "H6".
En février 2023, un homme d’affaires chinois est interdit d’entrée puis banni du territoire britannique pour des raisons de sécurité nationale. Désigné par le nom de code "H6" dans les documents judiciaires consultables (son identité était jusqu'ici protégée), l’homme de 50 ans est soupçonné d’être un espion chinois. H6 a pourtant entretenu durant plusieurs années des liens étroits avec le prince Andrew d’Angleterre, deuxième fils de feu la reine Elisabeth. Il aurait été l’un des "confidents" du duc de York jusqu’à être banni.
L’homme avait depuis fait appel de l’interdiction d’entrée sur le territoire devant la Commission spéciale d’appel de l’immigration (SIAC). Mais la cour a validé sa décision ce jeudi, révélant dans sa décision de justice sa relation avec le prince Andrew. Selon l’institution, des documents ont été découverts sur ses appareils personnels durant l’enquête, et notamment des correspondances avec l’un des conseillers du prince Andrew ainsi que de la correspondance avec le département du travail du Front Uni de Pékin, une...
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16/12 - Bachar el-Assad affirme que la Syrie est désormais "aux mains des terroristes"
Il assure que son départ n’était pas prémédité. Le président syrien renversé, Bachar al-Assad, est sorti de son silence lundi 16 décembre, plus d’une semaine après avoir été destitué, pour affirmer n’avoir fui la Syrie qu’une fois la chute de Damas actée le jour de la prise de la capitale par les rebelles. Plusieurs hauts responsables syriens avaient indiqué à l’AFP que M. Assad avait pris la fuite sans prévenir des membres de sa famille ou ses plus proches collaborateurs dans la nuit du 7 au 8 décembre.
"Mon départ de Syrie n’était pas planifié et n’a pas non plus eu lieu durant les dernières heures de la bataille, contrairement à certaines allégations", a déclaré Bachar al-Assad dans un communiqué sur la chaîne Telegram de la présidence. "Au contraire, je suis resté à Damas, accomplissant mon devoir jusqu’au dimanche 8 décembre à l’aube", a-t-il dit. Selon lui, c’est Moscou qui "a exigé une évacuation immédiate vers la Russie le dimanche 8 décembre au soir", alors que la base russe de Hmeimim sur la côte méditerranéenne dans laquelle il s’était réfugié avait été attaquée par des drones.Prise de contact avec le nouveau pouvoir
L’ancien dirigeant syrien a aussi affirmé que le pays était désormais "aux mains des terroristes". La guerre en Syrie, déclenchée en 2011 par la répression sanglante par le pouvoir d’Assad de manifestations pro démocratiques, a fait plus d’un demi-million de morts, dévasté le pays et poussé à l’exil quelque six millions de Syriens, soit un quart de la population.
Bachar al-Assad a dirigé le pays depuis...
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16/12 - "Il est quand même doué…" : au travail, ces tire-au-flanc qui ne se font jamais prendre
Tout le monde connaît au moins un tire-au-flanc. Il y a ceux qui n’ont pas besoin de tricher : ils assument totalement ce statut de dilettante avec un sans-gêne et un sang-froid qui perturbent le collectif et entravent le travail de leurs collègues. Leur attitude aussi peu impliquée fait grincer des dents ; les voir survivre, durer, s’implanter et parfois même progresser dans la hiérarchie à une allure vertigineuse bluffe les plus aguerris. Leur CV est refait à la machine à café. "Aussi invirable que fainéant" mais, nuance un envieux, "il est quand même doué" - pour parvenir à ses fins. Il possède forcément des dossiers sur ceux qui comptent ou alors il est, de près ou de loin, un proche de ceux qui sont dans les hautes sphères. Mais ce n’est pas toujours le cas et il se pourrait que celui qui fait de ses camarades ses valets soit une personnalité manipulatrice, telle que décrite par François Lelord et Christophe André dans Les nouvelles personnalités difficiles (Odile Jacob, 2021).
Un manager peut observer au sein de son équipe des comportements révélateurs. Certains employés négligent leurs responsabilités : ils se prétendent trop fatigués, surchargés, agitent la menace du burn-out, ou bien ils font faire leurs tâches par d’autres sur le ton agacé de : "voyez le bureau d’à côté". Ainsi, on reconnaît celui aux tendances psychopathiques : "charme, surestimation de soi, facilité à mentir, froideur émotionnelle, dédain des règles établies peuvent se retrouver au sommet de la hiérarchie et parfois aider à y...
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16/12 - Budget : ce que contient la loi spéciale examinée à l’Assemblée
La chute du gouvernement Barnier a plongé la France dans le flou. Faute d’avoir adopté un budget pour 2025, les députés examineront, ce lundi 16 décembre, un projet de loi spéciale, destiné à garantir la continuité de l’Etat et des services publics. Il tient en trois articles, visant principalement à autoriser le gouvernement à lever les impôts et dépenser les crédits sur la base du budget 2024. Ce texte de secours permettra également à l’Etat et la Sécurité sociale d’emprunter. "Le projet de loi de finances spéciale doit être déposé avant le 19 décembre et il est discuté selon la procédure accélérée pour une promulgation avant le 1er janvier", rappelle le site Vie Publique.
Mais cela ne permettra pas de consoler les secteurs qui avaient arraché certaines avancées avec le précédent budget porté par l’ex-Premier ministre Michel Barnier. Les différents engagements favorables aux agriculteurs, au secteur du textile ou aux ministères régaliens ne seront donc pas appliqués sous la loi spéciale. "C’est un texte technique, sans portée politique", disait, mercredi 11 décembre, le ministre démissionnaire de l’Economie, Antoine Armand.
Une grande partie des députés souhaitent aussi que ce projet de loi permette d’indexer sur l’inflation le barème de l’impôt sur le revenu, afin d’éviter des hausses aux contribuables l’an prochain. Des amendements en ce sens ont été déposés, dont notamment un signé par le rapporteur général du Budget, Charles de Courson (Liot), et par le président de la commission des Finances, Éric Coquerel...
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16/12 - Mayotte dévastée par le cyclone Chido : comment l’aide humanitaire s’organise
Une course contre la montre est engagée à Mayotte. Objectif : venir en aide aux sinistrés de cet archipel français de l’océan Indien, dévasté par un cyclone meurtrier, où les autorités craignent "plusieurs centaines" de morts. Les ministres démissionnaires de l’Intérieur et des Outre-mer, Bruno Retailleau et François-Noël Buffet, sont attendus ce lundi 16 décembre en fin de matinée dans le département le plus pauvre de France. Emmanuel Macron présidera, lui, en fin de journée, une réunion consacrée à la situation mahoraise depuis le centre interministériel de crise du ministère de l’Intérieur.
En attendant, l’aide humanitaire s’organise. Un pont aérien et maritime a été mis en place depuis l’île de La Réunion, territoire français distant de 1 400 km à vol d’oiseau, pour envoyer du matériel, des poches de sang et des personnels médicaux et de secours. Près de 800 personnels de la sécurité civile sont envoyés en renfort, avec un hôpital de campagne et du matériel de transmission par satellite. Une centaine de médecins, infirmiers et aides-soignants de la réserve sanitaire "partiront très rapidement" pour renforcer les équipes médicales à Mayotte, où l’hôpital est "très endommagé" et les centres médicaux "inopérants", a annoncé sur France 2 ce lundi Geneviève Darrieussecq, la ministre démissionnaire de la Santé.
Leur tâche sera rude : le cyclone Chido, le plus intense qu’ait connu Mayotte depuis 90 ans, a ravagé samedi le petit archipel où environ un tiers de la population vit dans de l’habitat précaire, totalement détruit. À...
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16/12 - Livres : Sempé et "Fluide Glacial", le meilleur remède à la morosité ambiante ?
Guerres et instabilités rythment notre quotidien mais cela n’a jamais été une bonne raison pour oublier de sourire. Arrêtons-nous sur deux publications idéales pour échapper à la morosité ambiante. A commencer par l’album anniversaire du célèbre "journal d’Umour et Bandessinée" crée par Gotlib (1934-2016) le 1er avril 1975 : Fluide Glacial, 50 ans de couvertures (Fluide Glacial, 34,90 €.). Retracer l’histoire du magazine au travers de cinquante couvertures mettant chacune en lumière un auteur et une nuance d’humour, tel est le pari de Jean-Christophe Delpierre, son ex-rédacteur en chef.
Subversion, décalage, insolence, dérision, absurde… Les maîtres mots de Gotlib ont été respectés par la cohorte de dessinateurs que l’on voit apparaître au fil des ans et dont Delpierre brosse le portrait : Kurtzman, Goossens, Franquin, Edika, Solé, Foerster, Lelong, Binet, Maëster, Dupuy & Berberian, Tronchet, Coyote, Larcenet, Gaudelette, Blutch, Ju/CDM, Ferri, Sattouf, Chauzy, Margerin & Thiriet, Lindingre & Larcenet, Reuzé, L’Abbé, Boucq… A noter la présence de deux seules femmes, Isa et Maud Chalmel, au sein de cette compagnie potache.
Découpé par décennie, le superbe album décline avec bonheur les couvertures les plus suggestives du mensuel, du Superdupont de Solé aux Bidochon de Binet, du Sœur Marie-Thérèse gonflant un Christ en croix de Maëster au "Devine d’où je t’appelle ?" des deux déménageurs nus signé Gaudelette. Avec, en bonus, quelques 4e de couverture à pas piquer des hannetons et le récapitulatif (en...
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16/12 - Syrie : ces pays qui prennent contact avec le nouveau pouvoir
La chute de Bachar el-Assad et de son clan a rebattu les cartes en Syrie. La semaine dernière, les rebelles islamistes du groupe HTC, qui ont mené la coalition ayant chassé le dictateur, ont choisi le nouveau Premier ministre du pays, Mohammed al-Bachir. Il dirigera "un gouvernement chargé d’expédier les affaires courantes" jusqu’au "lancement du processus constitutionnel". Mais il faudra évidemment compter sur Abou Mouhammad al-Jolani, le chef de HTC, ex-membre d’al-Qaïda en Irak, qui aspire à devenir fréquentable sur la scène internationale, même si son groupe reste classé "terroriste" par plusieurs capitales occidentales, dont Washington.
Il a d’ailleurs rencontré dimanche 15 décembre l’envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a annoncé la coalition sur sa chaîne Telegram. "Nous devons veiller à ce que la Syrie reçoive une aide humanitaire immédiate accrue pour la population et pour tous les réfugiés qui souhaitent rentrer", a déclaré Geir Pedersen, dont la visite est la première d’un haut responsable de l'ONU depuis la fuite de Bachar el-Assad en Russie.
Plusieurs pays et organisations avaient salué la chute d’Assad, mais disaient attendre de voir comment les nouvelles autorités, musulmanes sunnites, allaient traiter les minorités du pays multiethnique et multiconfessionnel. Entretemps, plusieurs ont annoncé avoir établi un contact avec elles. Après Washington samedi, le Royaume-Uni, par la voix de son chef de la diplomatie, David Lammy, a annoncé dimanche avoir établi des "contacts...
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16/12 - Menace chinoise : Taïwan reçoit un premier lot de chars de combat américains
Les M1A2 Abrams sont arrivés à Taïwan dimanche 15 décembre en fin de journée, avant d’être transféré dans une base d’entraînement de l’armée à Hsinchu au sud de la capitale Taïpei, a indiqué le ministère taïwanais de la Défense. Ces modèles sont les premiers chars neufs à avoir été livrés à l’île depuis 30 ans, selon l’agence de presse Central News Agency.
Face à la pression croissante de la Chine, le gouvernement a passé la commande de 108 unités en 2019, pour un montant de plus de 1,2 milliard de dollars. Le reste devrait être livré en 2025 et 2026, a précisé à l’AFP un responsable militaire. Washington est depuis longtemps l’allié le plus important de Taïpei et son plus grand fournisseur d’armes, ce qui suscite la colère de Pékin, qui revendique Taïwan comme faisant partie de son territoire.Déjà des livraisons de lance-roquettes américains
L’armée taïwanaise détient actuellement 1 000 chars, produits localement comme le CM Brave Tiger, ou de conception américaine comme le M60A3, dont la technologie tend à devenir obsolète. Début novembre, Taïwan a reçu son premier lot de lance-roquettes multiples américains HIMARS, déjà utilisés par l’Ukraine dans le cadre de son conflit contre la Russie.
Au cours des cinq dernières décennies, les Etats-Unis ont vendu à Taïwan des équipements militaires et des munitions à hauteur de plusieurs milliards de dollars, notamment des avions de chasse F-16 et des navires de guerre. Les Etats-Unis maintiennent historiquement une politique d'"ambiguïté stratégique" à propos d’une éventuelle intervention...
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16/12 - Une réserve de bitcoins aux Etats-Unis ? "Ce serait comme parier contre le dollar"
Peu d’observateurs lui auraient prédit une telle ascension. Début décembre, le prix d’un bitcoin, une cryptomonnaie créée en 2008 par le dénommé Satoshi Nakamoto, a dépassé le cap symbolique des 100 000 dollars. Un homme n’est pas étranger à cette situation : Donald Trump. Le nouveau président des États-Unis a reçu de nombreuses marques de soutien, notamment financières, de l’écosystème tout au long de sa campagne. Ses promesses fiscales et d’allègements régulatoires ont séduit les entrepreneurs du milieu. Sa victoire, comme celle de centaines de candidats pro-crypto au Congrès, a coïncidé avec une explosion du cours du bitcoin, gagnant plus de 50 % en quelques jours. Le secteur espère désormais que Donald Trump acceptera de créer une "réserve stratégique" de bitcoins. Est-ce crédible ? Entretien avec l’économiste Éric Monnet, directeur d’études à la Paris School of Economics (PSE) et à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), auteur de plusieurs ouvrages sur les banques centrales.
L’Express : La communauté bitcoin espère que Donald Trump acceptera de créer une "réserve stratégique" de cette cryptomonnaie dont la valeur a récemment dépassé les 100 000 dollars l’unité. Est-ce envisageable ?
Éric Monnet : J’ai des doutes. D’une part, je vois mal la Banque centrale américaine, la Fed, prendre une décision aussi risquée à propos d’un actif au cours si volatil. Le bitcoin, à l’image des marchés boursiers, réagit fortement à des évènements politiques, comme la récente élection de Donald Trump. L’augmentation de son...
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16/12 - François Bayrou répondra seul mardi à des "questions au Premier ministre"
François Bayrou consulte, ces lundi 16 et mardi 17 décembre, les forces politiques en même temps qu’il compose son gouvernement, en quête d’un chemin étroit qui lui permettrait de faire passer, sans majorité, un budget, après le gel du précédent par la censure. Le Premier ministre reçoit les groupes parlementaires "par leur ordre d’importance" numérique à l’Assemblée nationale. A eux de décider de la composition de leur délégation, avec ou sans chef de parti.
Il a commencé à 9 heures par la présidente du groupe des députés Rassemblement national, Marine Le Pen - qui a fustigé, dimanche, une "méprisable coalition des contraires", mais ne censurera pas "a priori" - accompagnée par le président du parti, Jordan Bardella. Ces derniers avaient déploré ne pas avoir été reçus assez tôt par l’ancien Premier ministre, Michel Barnier.
Les infos à retenir
⇒ Marine Le Pen estime avoir "été écoutée" par François Bayrou
⇒ L’Assemblée nationale se penche ce lundi sur la loi spéciale, en l’absence de budget
⇒ Contactée par Matignon, Mathilde Panot (LFI) ne souhaite pas rencontrer François Bayrou pour l’instantFrançois Bayrou répondra à des "questions au Premier ministre" mardi
François Bayrou participera mardi à l'Assemblée nationale à une séance de "questions au Premier ministre", en lieu et place des traditionnelles "questions au gouvernement", a appris lundi l'AFP de source parlementaire.
L'organisation de cette séance avait été demandée par la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet lors de sa rencontre avec François Bayrou samedi, et...
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16/12 - François Bayrou à Matignon : ce qu’il disait sur les retraites
Faut-il maintenir la réforme des retraites, l’abroger, la geler ou l’aménager ? Le débat agite toujours la classe politique. "Les Français demandent l’abrogation des retraites, nous continuons de la demander", a déclaré ce dimanche 15 décembre Fabien Roussel sur LCI. Le secrétaire national du PCF appelle le président de la République à réussir à réconcilier les Français en trouvant "les moyens" pour abroger cette réforme. Sur France 3, Sophie Binet a également maintenu la pression sur cette réforme emblématique du second quinquennat d’Emmanuel Macron. Elle a répété que l’objectif de la CGT, dont elle est la secrétaire générale, était "l’abrogation" de la réforme : "Il faut bloquer son application immédiatement et l’abroger."
La réforme des retraites est l’un des dossiers épineux sur la table de François Bayrou, qui s’attelle à constituer son gouvernement. Si certains partis politiques, à gauche comme au RN, souhaitent revenir sur l’âge légal de départ à 64 ans, le nouveau Premier ministre n’a jamais plaidé en ce sens. Au moment des débats autour de la dernière réforme des retraites, le nouveau chef du gouvernement s’est plutôt aligné sur la position des macronistes. Il a ainsi jugé nécessaire à plusieurs reprises de repousser l’âge légal de départ, pour le fixer à 64 ans et résoudre le déficit structurel de l’ancien système.Retraite à points
Comme le rappelle TF1 Info, au cours de sa carrière politique, François Bayrou a souvent évoqué un âge de départ flexible, adaptable en fonction des individus. Ce qu’il résumait à travers...
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16/12 - Iran : en 1979, la révolution qui va bouleverser le Moyen-Orient
Alors que le monde semblait dans un relatif équilibre depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’histoire est bousculée en 1979. Avec Brice Couturier, journaliste et essayiste, auteur de 1979, le grand basculement du monde, La Loupe revient sur quatre de ces grands évènements. Dans ce premier épisode, on s’intéresse à l’Iran, et sa révolution islamique.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation et écriture), Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : INA, CNews, France 2, France Inter, Epic Records, Virgin Records, Sugar Hills Records
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
Comment écouter un podcast ? Suivez le guide.
Charlotte Baris : 1979, c’est donc une année de changements et de nouveautés. C’est à ce moment-là que sort le walkman, sur lequel on peut écouter Born to be alive, ou le 1e album solo de Michael Jackson Off the Wall. Nombre de films cultes sortent en 1979, comme Apocalypse Now, Alien, ou les Bronzés font du ski.
C’est aussi l’année de la mort de Mesrine, l’ennemi public numéro 1… De la 1e visite en tant que Pape de Jean-Paul II, dans son pays, la Pologne, provoquant une vague anti-communiste… Et, plus discrètement, c’est en 1979 qu’est remis le 1e rapport de scientifiques sur le climat au président américain Jimmy Carter. Des évènements que L’Express a...
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15/12 - Poutine, Assad, Kim Jong-un… "Etre dictateur est en réalité une situation terrifiante"
La chute de Bachar el-Assad, en Syrie a rappelé la précarité du métier de dictateur. Dans How Tyrants Fall : And How Nations survive (Ed. John Murray), paru récemment en anglais et classé parmi les meilleurs livres de 2024 par The Economist, Marcel Dirsus rappelle que, depuis la Seconde Guerre mondiale, plus de deux autocrates sur trois, après avoir quitté le pouvoir, ont fini leur existence en exil, en prison ou assassinés. "C’est le tapis roulant des dictateurs : une fois que vous montez dessus en prenant le pouvoir, vous êtes obligé de rester, car même en descendre de manière volontaire s’avère très risqué", avertit le politologue allemand. En se basant sur les données et l’Histoire, son essai fournit par ailleurs un véritable vade-mecum de comment une population peut se débarrasser d’un tyran.
A L’Express, Marcel Dirsus explique pourquoi les dictateurs comme Vladimir Poutine ont toutes les raisons de mal dormir la nuit et de se méfier de leur entourage proche plus encore que de leur peuple. Selon lui, l’Histoire prouve également que Bachar el-Assad n’a aucune raison de se sentir en sécurité à Moscou. En revanche, ne soyons pas trop optimistes pour la Syrie : entre 1950 et 2012, seules 20 % des chutes d’autocrates ont débouché sur une démocratie… Entretien.
L’Express : Même les plus puissants autocrates du monde sont condamnés, dites-vous, à vivre dans la peur. Pourquoi ?
Marcel Dirsus : Dans les démocraties, on considère souvent les dictateurs comme étant omnipotents. On les image dans leur palais,...
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15/12 - "Ça va trop loin" : aux Etats-Unis, ces mystérieux survols de drones qui interrogent
Le mystère reste entier. Depuis la mi-novembre, des habitants de la région de New York et du New Jersey signalent des vols de drones dans le ciel. Certains se déplacent tandis que d’autres semblent flotter sur place. Ce phénomène alimente l’inquiétude, d’autant que les autorités locales et nationales n’ont pas apporté de réponse sur leur origine. Ces drones non identifiés ont encore perturbé le ciel du nord-est des Etats-Unis ce week-end, poussant les autorités fédérales à réaffirmer qu’aucune activité criminelle ou d’un pays étranger n’était établie.
Des vidéos d’appareils lumineux volant dans le ciel ont désormais envahi les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines. "Ça va trop loin", a déploré Kathy Hochul, la gouverneure démocrate de l’Etat de New York, le quatrième plus peuplé des Etats-Unis (20 millions d’habitants). Elle a souligné dans un communiqué publié samedi que les pistes d’un petit aéroport de la région avaient dû fermer la veille au soir pendant une heure à cause de l’apparition de "nouveaux drones". Contactée par l’AFP, l’autorité aéroportuaire new-yorkaise a confirmé cette brève fermeture, qui n’a pas eu de conséquences sur les vols.
Last night I went out with local police to spot drone flying over New Jersey, here’s what I saw. We drove to Round Valley Reservoir and the officer pointed to lights moving low over the tree line. Sometimes they were solid white light, others flashed of red and green.THREAD pic.twitter.com/ly7kUUDWDn— Andy Kim (@AndyKimNJ) December 13, 2024"Sinon, abattez-les !"
Vendredi, le...
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15/12 - Corée du Sud : après la destitution du président, quel avenir politique pour le pays ?
Le Parlement de Corée du Sud a destitué samedi 14 décembre le président Yoon Suk-yeol, qui a payé sa tentative ratée d’imposer la loi martiale 11 jours plus tôt. Coup d’oeil sur ce qui attend maintenant cette jeune démocratie, en plein chaos politique.Qui dirige le pays ?
Le Premier ministre Han Duck-soo a hérité de la présidence par intérim et pourra gouverner pendant huit mois au maximum, la Cour constitutionnelle ayant 180 jours pour se prononcer sur la validité de la destitution du président, une nouvelle élection devant, en cas de confirmation, être organisée dans les deux mois suivants. À l’occasion de sa première déclaration en tant que dirigeant temporaire, Han Duck-soo, 75 ans, a promis de faire tout son possible pour "assurer une gouvernance stable".Combien de temps peut prendre la validation de la destitution ?
La motion de destitution contre Yoon Suk-yeol a été adoptée par le Parlement à 204 voix pour et 85 contre. La Cour constitutionnelle a désormais six mois pour la valider ou non. La dernière fois qu’une telle destitution avait été votée, la Cour avait remis son jugement 92 jours après le vote des députés, entérinant en 2017 la destitution de l’ex-présidente Park Geun-hye, tombée pour corruption. Si la Cour fait de même pour Yoon Suk-yeol, une élection présidentielle devra être tenue dans les 60 jours. Le vainqueur entrerait dans ses fonctions le jour suivant, sans l’habituelle période de transition.
Ce dimanche, le chef de l’opposition a appelé la Cour constitutionnelle à sceller rapidement le...
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15/12 - Tensions Paris-Alger : l’ambassadeur français convoqué pour des accusations de déstabilisation
Le ministère algérien des Affaires étrangères a convoqué la semaine passée l’ambassadeur de France à Alger pour adresser "une sévère mise en garde" à Paris, accusée d’avoir mené "des opérations et manœuvres agressives" pour "déstabiliser" le pays, ont rapporté plusieurs journaux dimanche 15 décembre. L’ambassadeur Stéphane Romatet s’est vu "signifier la ferme réprobation des plus hautes autorités algériennes face aux nombreuses provocations et actes hostiles français en direction de l’Algérie", écrit le quotidien gouvernemental El Moudjahid.
Selon Le Soir d’Algérie, la partie algérienne a "tenu de vive voix à désigner clairement l’origine de ces actes malveillants, la DGSE française (Direction générale de la sécurité extérieure)". L’agence de renseignement aurait, selon ce journal, mené un certain nombre d'"opérations et de manœuvres agressives ciblant des institutions de la République algérienne dans le but évident de les déstabiliser et de nuire gravement à notre pays".Un "plan machiavélique"
La convocation de Stéphane Romatet "sonne comme une sévère mise en garde, qui intervient au lendemain de graves révélations sur l’implication (de la) DGSE, dans une campagne de recrutement d’anciens terroristes en Algérie à des fins de déstabilisation" du pays, selon El Moudjahid. La télévision nationale et la chaîne publique d’information en continu AL24 News ont récemment diffusé un documentaire qui affirmait qu’un "plan machiavélique" avait été "brillamment déjoué par les services de sécurité algériens", rappelle le journal....
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15/12 - "Il est parti sans prévenir" : les coulisses du départ précipité de Bachar el-Assad vers Moscou
Des statues de Bachar el-Assad et de son père Hafez détruites dans plusieurs villes, le palais et la résidence de l’ancien président syrien à Damas saccagés… La chute du régime syrien a été marquée par des destructions de symboles pendant plusieurs jours. Une semaine après la prise de pouvoir des rebelles, le déroulé des faits se précise peu à peu. Quelques heures avant la chute de Damas, le dimanche 8 décembre, le président syrien a pris la fuite sans prévenir des membres de sa famille ou ses plus proches collaborateurs, révèlent ainsi à l’AFP plusieurs hauts responsables syriens, ainsi qu’à Reuters quatorze personnes au courant des événements. Ces sources dressent le portrait d’un dirigeant cherchant de l’aide extérieure pour prolonger ses 24 ans de règne avant de recourir à la tromperie et à la discrétion pour préparer son départ de Syrie aux premières heures du jour fatidique.
Le président déchu n’a confié à presque personne son projet de quitter le pays après l’effondrement de son régime. Bachar el-Assad a quitté Damas le 8 décembre en avion, en passant inaperçu et sans transpondeur, ont indiqué à Reuters deux diplomates régionaux, le dictateur échappant ainsi aux griffes des rebelles qui attaquaient la capitale. Cette fuite spectaculaire a mis fin à 24 ans de règne, à un demi-siècle de pouvoir ininterrompu de sa famille et a mis un terme brutal à 13 ans de guerre civile. Bachar el-Assad s’est envolé pour la base aérienne russe de Hmeimim, dans la ville côtière syrienne de Lattaquié, puis pour Moscou. Son épouse et...
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15/12 - Syrie : Israël approuve un projet visant à doubler la population du Golan annexé
C’était il y a une semaine exactement : le 8 décembre, une coalition de factions rebelles emmenées par le groupe radical islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) entrait à Damas et annonçait le renversement du pouvoir, après une offensive surprise et fulgurante qui lui a permis de s’emparer de la grande partie du pays en 11 jours. Samedi 14 décembre, les Etats-Unis ont fait savoir qu’ils avaient établi un "contact direct" avec HTC, tandis que la Turquie a rouvert son ambassade à Damas.
Les infos à retenir :
⇒ Israël approuve un projet visant à doubler la population du Golan annexé
⇒ L'émissaire de l'ONU favorable à la levée des sanctions contre le groupe HTC
⇒ La Turquie "prête" à fournir de l’aide militaire aux nouvelles autorités de SyrieIsraël approuve un projet visant à doubler la population du Golan annexé
Le gouvernement israélien a approuvé ce dimanche un projet du Premier ministre Benyamin Netanyahou visant à doubler la population dans la partie du Golan syrien occupée et annexée par Israël, selon un communiqué du bureau du Premier ministre. "Le gouvernement a approuvé à l'unanimité le projet du Premier ministre Netanyahou de développement démographique des localités du Golan (...). A la lumière de la guerre et du nouveau front en Syrie (après la chute du président Bachar al-Assad, ndlr) et de la volonté de doubler la population du Golan (...), il s'agit d'une décision qui renforce les localités du Golan et l'Etat d'Israël", affirme le communiqué.
L'Arabie saoudite a aussitôt condamné ce projet, dénonçant un...
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15/12 - La Syrie pourra-t-elle vraiment compter sur la Chine pour sa reconstruction ?
En plus de treize ans de guerre civile, Bachar el-Assad a été avare en déplacements à l’étranger. L’une de ses rares visites officielles a eu lieu à Hangzhou, en Chine, en septembre 2023. Accueilli dans une pittoresque demeure au bord d’un lac, l’ex-président syrien a échangé quelques sourires et poignées de main avec son homologue Xi Jinping. L’occasion idéale de réaffirmer les liens qui unissent les deux pays et de nouer un "partenariat stratégique".
Un an plus tard, son renversement ne semble pas déconcerter Pékin. "Les relations amicales entre la Chine et la Syrie concernent l’ensemble du peuple syrien", a assuré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois après la chute du régime.Beaucoup de paroles…
Cette amitié ne date pas d’hier. Avant le début du conflit en 2011, certaines entreprises chinoises, telles que Sinopec, avaient misé sur le secteur pétrolier syrien. Des investissements gelés par la suite. Les champs pétrolifères en question sont désormais contrôlés par les Kurdes. Mais les choses pourraient bientôt changer. "Aujourd’hui, on voit des tensions entre les Kurdes et l’opposition syrienne, explique Benjamin Fève, consultant au cabinet d’analyse Karam Shaar Advisory et spécialiste du pays. Celle-ci pourrait être tentée de repousser l’administration kurde. A ce moment-là, la Chine aurait toute latitude pour récupérer ses actifs, surtout si les sanctions sur le secteur pétrolier syrien sont levées."
Malgré la guerre, la Chine se classe dans le top 3 des exportateurs vers la Syrie. En...
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15/12 - Le MBA, nouveau Graal aux yeux des recruteurs ? Les atouts indéniables de ce diplôme
Le 15 janvier débutent les inscriptions sur Parcoursup, enjeu majeur pour les lycéens et source d’inquiétude pour les parents. Difficile, en effet, d’être sûr de son orientation quand l’enseignement supérieur propose plus de… 23 000 formations. Nos conseils pour bien s'orienter.
Chaque année, plus de 5 000 étudiants sont diplômés d’un MBA (Master of Business Administration). Avec la quasi-certitude d’accéder à des postes à responsabilités dans de grandes entreprises internationales. Autant dire qu’il s’agit d’un diplôme qui, a priori, vaut de l’or. Ce que confirment les employeurs.
Responsable du recrutement chez Allianz France, Cécile Collier a "l’habitude de recevoir ce type de profils en entretien. Ils postulent pour des postes centrés sur notre cœur de métier, bien sûr, mais aussi pour les emplois d’avenir comme l’IA, la data, la vente ou les fonctions support. En fait, ils sont présents partout".
Même constat chez L’Oréal. Le grand groupe de produits cosmétiques a reçu, pour la seule année 2023, pas moins de 27 000 demandes ! Si les diplômés de MBA privilégient les fonctions commerciales, Michael Kienle, vice-président chargé du recrutement, note également un "nombre croissant de candidatures dans le domaine du general management".
Les deux employeurs l’admettent : leur profil de "leader" s’avère un atout indéniable. "Ils savent diriger une équipe, prendre des décisions, endosser des responsabilités. Ce sont des compétences que l’on peut retrouver chez d’autres candidats, mais les MBA disposent d’une plus forte...
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15/12 - Cyclone à Mayotte : le préfet redoute "plusieurs centaines" de morts
Débris de tôle ondulée, de planches, arbres abattus... Mayotte recense ce dimanche 15 décembre les terribles dégâts causés la veille par le cyclone Chido dans le département le plus pauvre de France, où les secours s’organisent. Selon le préfet du département français d'outre-mer, ce cyclone tropical d’une intensité exceptionnelle a fait "certainement plusieurs centaines" de morts, "peut-être" même "quelques milliers". "Je pense qu'il y aura certainement plusieurs centaines, peut-être approcherons-nous le millier, voire quelques milliers" de morts, a déclaré François-Xavier Bieuville sur la chaîne publique Mayotte la 1ère. Il sera "très difficile d'avoir un bilan final" étant donné que la tradition musulmane, très ancrée dans les quartiers d'habitat précaire entièrement détruits, veut que les personnes soient enterrées "dans les 24 heures", a-t-il ajouté. Pour l'heure, un bilan très provisoire dressé en début de journée par une source sécuritaire fait état d'au moins 14 victimes dans le petit archipel de l’océan Indien.
Avec des rafales observées à plus de 220 km/h, le cyclone Chido est le plus intense à frapper Mayotte depuis plus de 90 ans, selon Météo France. Des vents d’une extrême violence ont ravagé l’archipel avec des poteaux électriques à terre, des arbres déracinés et des toits ou cloisons en tôle envolés dans un territoire où l’habitat précaire concerne au moins un tiers de la population.
Nommé la veille à Matignon, François Bayrou a participé samedi soir à une réunion interministérielle de crise qu’il a...
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15/12 - Le pape François en Corse pour une visite éclair mais historique
En fauteuil roulant, avec encore un hématome au visage, résultat d’une chute au saut du lit il y a quelques jours, il est arrivé en Corse peu avant 9 heures, accueilli par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et un petit groupe d’enfants, au son de musique corse, sur le tarmac de l’aéroport d’Ajaccio. Le pape François effectuait ce dimanche 15 décembre une visite historique sur l’île de Beauté. Dans les rues de ville, quelque 12 000 fidèles selon la préfecture ont salué le souverain pontife, qui a béni plusieurs bébés et enfants et une dame de 108 ans lors de sa déambulation en papamobile sur le front de mer.
Je salue, au nom du gouvernement, la venue du Souverain Pontife François. Merci @Pontifex pour cette preuve d’affection pour la France. Vous êtes le bienvenu en Corse pour cette visite historique. pic.twitter.com/3VkSzTmWzn— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) December 15, 2024
S’exprimant en clôture d’un congrès sur "la religiosité populaire en Méditerranée", le pape a ensuite défendu "un concept de laïcité qui ne soit pas statique et figé, mais évolutif et dynamique". Une laïcité "capable de s’adapter à des situations différentes ou imprévues, et de promouvoir une coopération constante entre les autorités civiles et ecclésiastiques pour le bien de l’ensemble de la communauté, chacune restant dans les limites de ses compétences et de son espace", a-t-il dit devant des religieux et théologiens. Il a également mis en garde contre "le risque" que "la piété populaire soit utilisée, instrumentalisée par des...
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15/12 - Impôts : le présent d’usage, ou comment faire plaisir à ses proches à Noël
Vous comptez glisser sous le sapin des cadeaux sonnants et trébuchants pour vos enfants, petits-enfants, neveux, nièces ou amis proches ? Pour offrir des sommes d’argent importantes ou des objets de valeur - sac de marque, montre, bijou, meuble… -, tout en évitant que Bercy n’y voit des donations déguisées et les taxe comme telles, le mécanisme du présent d’usage est idéal. Dès lors qu’il respecte trois règles strictes, votre geste ne sera pas considéré comme une transmission. Les bénéficiaires n’auront donc pas besoin de le signaler le jour de votre succession, ni de le déclarer aux impôts.Le fisc ne donne aucun barème
Pour être valable, un présent d’usage doit coïncider avec une grande occasion. Il peut s’agir, par exemple, d’une fête religieuse, du Nouvel An, d’un anniversaire ou de la réussite à un examen. Deuxième impératif, "il doit être réalisé uniquement à titre exceptionnel, sans récurrence", précise Grégoire Mitry, notaire à Nantes. Impossible, donc, de considérer comme tel le versement, tous les mois, d’un coup de pouce financier à un petit-enfant étudiant pour l’aider à boucler ses fins de mois.
Troisième critère : "Les sommes d’argent données, ou la valeur des biens offerts, ne doivent pas être excessives en comparaison des revenus et du patrimoine de celui qui réalise le présent d’usage", souligne Arlette Darmon, notaire et présidente du Groupe Monassier. La difficulté ? L’administration fiscale n’indique aucune limite précise. L’appréciation est donc subjective et dépend, notamment, de votre train de vie et...
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15/12 - François Bayrou Premier ministre : Marine Le Pen et Jordan Bardella seront reçus lundi matin à Matignon
Au lendemain de sa nomination, François Bayrou a entamé samedi 14 décembre ses consultations en vue de constituer un gouvernement avec les présidents du Parlement et des personnalités du monde économique. Le nouveau Premier ministre recevra en début de semaine à Matignon les chefs de groupes parlementaires, en commençant par Marine Le Pen dès lundi matin. La constitution d’un gouvernement, son premier défi, pourrait bien virer au casse-tête. Les discussions promettent notamment d’être animées autour du cas de Bruno Retailleau : le ministre de l’Intérieur démissionnaire cristallise l’agacement à gauche, tandis que l’influent Gérard Larcher, à droite, souhaite qu’il soit reconduit.
Les infos à retenir :
⇒ François Bayrou va recevoir à Matignon les chefs de groupes parlementaires
⇒ Emmanuel Macron "n'a pas entendu le message des urnes", déplore Fabien Roussel
⇒ Gérard Larcher souhaite que Bruno Retailleau reste ministre de l’IntérieurMarine Le Pen et Jordan Bardella reçus lundi matin par François Bayrou
La présidente du groupe des députés Rassemblement national, Marine Le Pen, et le président du parti, Jordan Bardella, seront reçus lundi à 9h00 par le Premier ministre François Bayrou, a fait savoir le RN dimanche. Le Premier ministre nommé vendredi a engagé un cycle de consultation des différents responsables politiques, avant la formation de son gouvernement et sa déclaration de politique générale devant le Parlement.
Les différents partis seront reçus en fonction de "leur ordre d'importance" numérique à l'Assemblée...
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15/12 - Ces djihadistes français en Syrie qui inquiètent le renseignement après la chute de Bachar el-Assad
Ils ne sont plus qu’une poignée, mais sont toujours surveillés par les services de renseignement français. Entre 2013 et 2016, 1 500 djihadistes français étaient allés en Syrie afin de rejoindre la lutte contre Bachar el-Assad. Aujourd’hui, entre 110 et 120 Français libres sont dénombrés par les services de renseignement dans la zone, répartis entre diverses factions. Plusieurs ont participé à l’assaut de Damas ayant entraîné la chute de l'ex-dictateur. Certains ont rejoint les troupes d’Abou Mohammed Al-Joulani, chef du groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTC). D’autres - la majorité du contingent - sous les ordres d’Omar Diaby, aussi appelé Omar Omsen, un Niçois de nationalité franco-sénégalaise, parti en Syrie dès 2013 -, auraient également participé à la prise de Damas. D’autres, encore, n’ont aucune affiliation, ou participent à des groupes de combat plus minoritaires dans la région.
S’il n’existe pour l’instant pas de risque immédiat concernant l’impact sécuritaire de ces djihadistes sur le territoire national, les autorités surveillent l’évolution de la situation. En fonction du contexte géopolitique, de l’évolution des groupes et des différentes entités qui composent le territoire, les services de renseignement seraient susceptibles de relever l’état de la menace.
La priorité du leader d’HTC est toutefois, pour l’instant, semble-t-il, de se concentrer sur la création d’un nouveau régime en Syrie. Mais la présence de personnalités comme celles de Diaby, au passé de recruteur influent, ainsi que le risque d’un appel...
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15/12 - Comment l’intelligence artificielle révolutionne la prévision météo traditionnelle
C’est ce qu’on appelle voler la vedette. A la surprise générale, le Nobel de physique a récompensé cette année Geoffrey Hinton et John Hopfield. Deux grands noms de l’intelligence artificielle (IA) et plus particulièrement des réseaux de neurones, massivement utilisés dans la science moderne. Un choix quelque peu controversé parmi les chercheurs du cru, mais qui montre une tendance de fond : l’IA s’immisce partout, y compris dans des domaines où la physique brille depuis des siècles, à l’image de la prévision météorologique.
Les dernières percées dans le domaine sont à mettre au compte de grands groupes à l’avant-garde de cette technologie comme Google DeepMind, Nvidia, IBM ou bien Huawei. Le premier cité vient de publier début décembre son nouveau modèle d’intelligence artificielle spécialisé, "GenCast", entraîné à l’aide des quatre dernières décennies (jusqu’en 2018) de données météo. Présenté dans la revue Nature, "GenCast" réalise des prévisions statistiques sur une multitude de variables jusqu’à 15 jours, sur une résolution spatiale de 31 kilomètres, en se montrant dans 97 % des cas plus précis que les meilleurs modèles traditionnels. Cet été, Google DeepMind avait déjà publié un modèle ("GraphCast") anticipant la trajectoire de l’ouragan tropical Beryl vers le Texas, alors que les prévisions le voyaient plutôt s’abattre de plein fouet sur le Mexique. Près de quarante personnes sont finalement mortes, dans l’Etat du sud des Etats-Unis. Aucune, au Mexique.
Cette précision peut sauver des vies. Elle a aussi des intérêts...
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14/12 - Guerre en Ukraine : des soldats nord-coréens participent aux combats dans la région de Koursk, selon Kiev
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé samedi 14 décembre que des troupes nord-coréennes combattant pour la Russie auraient mené des actions offensives dans la partie de la région russe de Koursk occupée par l’armée ukrainienne. "Il y a des informations préliminaires indiquant que les Russes ont commencé à utiliser des soldats de Corée du Nord dans des assauts - dans une quantité notable", a dit Volodymyr Zelensky dans son allocution quotidienne.
"Les Russes les intègrent dans des unités combinées et les utilisent dans les opérations dans la région de Koursk. Pour l’instant, juste à cet endroit. Mais nous avons des informations affirmant qu’ils pourraient être employés dans d’autres parties du front", a-t-il ajouté.
Selon lui, les troupes nord-coréennes subissent "déjà des pertes notables". Il a aussi accusé Moscou d’avoir fait franchir à la guerre "une autre étape". "Si ce n’est pas une escalade, alors qu’est donc l’escalade dont beaucoup parlent ?", a-t-il poursuivi, en référence aux voix réticentes à soutenir Kiev car disant craindre une escalade avec Moscou.10 000 soldats nord-coréens se trouveraient dans la région
L’Ukraine a averti que la Russie avait rassemblé quelque 50 000 soldats, dont plusieurs milliers de soldats nord-coréens, pour reprendre le contrôle des zones de la région de Koursk occupées par l’armée ukrainienne depuis une offensive surprise début août.
Fin novembre, le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, avait estimé que quelque 10 000 membres de l’armée nord-coréenne...
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14/12 - Assistants parlementaires du MoDem : cette affaire qui poursuit François Bayrou depuis sept ans
C’est une épée de Damoclès qui pèse toujours sur la tête de François Bayrou. L’affaire des assistants parlementaires européens du MoDem, pour laquelle le nouveau Premier ministre devra être jugé une nouvelle fois, le poursuit toujours. Le 8 février 2024, le parquet a en effet fait appel de la relaxe prononcée à son égard trois jours plus tôt. La date du procès en appel n’a pas encore été fixée. Mais si François Bayrou était toujours à Matignon au moment de sa tenue, cela serait une première pour un Premier ministre en exercice.
Dans cette affaire, 11 personnes physiques, dont le triple candidat centriste à l’élection présidentielle, ont été jugées à l’automne 2023 devant le tribunal correctionnel de Paris. En cause : des soupçons de détournement de fonds européens, utilisés pour rémunérer des assistants parlementaires qui travaillaient en réalité pour l’UDF puis le MoDem."Bénéfice du doute"
Si le tribunal a bien reconnu le détournement de fonds publics avec la rémunération d’assistants parlementaires sur les fonds du Parlement européen pour effectuer des tâches au profit des partis, il a relaxé le 5 février 2024 François Bayrou "au bénéfice du doute". Le tribunal a en effet souligné qu'"aucun élément ne permet (tait) d’affirmer" qu’il "avait connaissance de la non-exécution des contrats d’assistants parlementaires".
Le tribunal avait relaxé deux autres personnes, mais condamné huit autres à des peines de prison avec sursis et à une inéligibilité de deux ans avec sursis. "Pour moi, c’est un cauchemar de sept années qui vient de...
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14/12 - Javier Milei en Italie : ce geste du gouvernement Meloni qui fait bondir l’opposition
Le gouvernement italien a accordé la nationalité italienne au président argentin ultralibéral Javier Milei, éligible en tant que descendant d’Italiens, a indiqué à l’AFP samedi 14 décembre une source proche du dossier. Libertarien au look échevelé et à la personnalité de rock star, Javier Milei est à Rome pour rencontrer la Première ministre italienne Giorgia Meloni et participer à un festival organisé par son parti d’extrême droite, Fratelli d'Italia.
Les deux dirigeants ont établi une étroite relation. Javier Milei a offert le mois dernier à Giorgia Meloni une statuette de lui-même brandissant une tronçonneuse - un clin d’œil à son geste caractéristique lors de sa campagne présidentielle, où il exhibait une tronçonneuse électrique lors de ses meetings."Discrimination"
La sœur de Milei, Karina, a également reçu la nationalité selon l’agence de presse ANSA, qui a précisé que les demandes avaient été traitées en urgence par Rome. Mais cette décision a suscité la colère de l’opposition qui fait campagne pour faciliter l’accès à la nationalité pour les enfants nés en Italie de parents étrangers. L’octroi de la nationalité à Milei est une "insulte" et un acte de "discrimination intolérable contre de nombreux jeunes qui ne l’obtiendront qu’après de nombreuses années, a ainsi déclaré Riccardo Magi, député du parti d’opposition Europa.
Vivi in Italia da quando sei nato? Frequenti le scuole del Paese? Parli italiano ma i tuoi genitori sono di origine straniera? La cittadinanza, allora, te la puoi sognare.
In Italia non ci hai...
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14/12 - Corée du Sud : de la loi martiale à la destitution du président, récit de 11 jours de chaos
Des danses au son d’une K-pop assourdissante, des embrassades… Quelque 200 000 manifestants massés devant l’Assemblée nationale ont laissé éclater leur joie ce samedi 14 décembre à Séoul. Les députés sud-coréens ont en effet destitué le président Yoon Suk-yeol, après sa tentative ratée d’imposer la loi martiale et de faire museler le Parlement par l’armée le 3 décembre. Les dizaines de milliers de manifestants ont exulté à l’annonce par le président de la chambre Woo Won-shik du résultat du vote : 204 voix pour la destitution, 85 contre, trois abstentions et huit bulletins invalides. La motion de destitution devait recueillir au moins 200 voix sur 300 pour passer. L’opposition, qui dispose de 192 députés, a donc réussi à faire basculer dans son camp 12 des 108 élus du Parti du pouvoir au peuple (PPP), la formation de Yoon Suk-yeol, alors qu’il en fallait 8 du PPP pour qu’elle passe.
Le président est désormais suspendu, dans l’attente de la validation de sa destitution par la Cour constitutionnelle sous 180 jours. Si cette destitution est validée, une élection présidentielle aura lieu sous 60 jours. Le Premier ministre Han Duck-soo assure en attendant la présidence par intérim. "C’est une victoire du peuple et de la démocratie", s’est félicité Park Chan-dae, le chef de file des députés du Parti démocrate, la principale force d’opposition. Au total, la Corée du Sud aura vécu 11 jours de chaos.3 décembre et 4 décembre
Le 3 décembre, à 22h23 heure locale (14h23 heure française), le président Yoon Suk-yeol apparaît pour...
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14/12 - Syrie : comment les rebelles ont minutieusement planifié l’offensive qui a renversé Bachar el-Assad
Unité dédiée aux drones, formation des combattants, élaboration d’une doctrine militaire, regroupement des factions rebelles… De nombreux détails sur l’opération minutieusement planifiée visant à renverser le régime syrien de Bachar el-Assad sont désormais connus. Ils ont été donnés vendredi par Abou Hassan al-Hamwi au journal britannique The Guardian. Le commandant militaire de Hayat Tahrir Al-Cham (HTC), ancien chef de la branche militaire du groupe islamiste, a longuement expliqué les coulisses de cette opération qui a mis fin aux 24 années de règne sans merci de Bachar el-Assad.
Les rebelles islamistes, qui ont pris le monde de court en renversant le président syrien lors d’une offensive éclair, avaient planifié cette opération il y a un an, a révélé ce commandant militaire à l’occasion de sa première interview avec les médias étrangers depuis la chute du régime. Mais si l’élaboration de cette opération baptisée "repousser l’agression" a commencé il y a douze mois, le groupe s’y préparait en réalité depuis des années."L’absence d’un leadership unifié"
Depuis 2019, HTC élabore une doctrine militaire qui lui permet de transformer des combattants issus de groupes d’opposition et djihadistes disparates et désorganisés en une force de combat disciplinée. Ce n’est que fin novembre qu’il a estimé que le moment était venu, notamment en raison du contexte international. Pour ce faire, il a d’abord fallu coaliser les différents groupes rebelles qui opéraient dans le pays. "Le problème fondamental était l’absence d’un...
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14/12 - Crise en Géorgie : qui est Mikheïl Kavelachvili, l’ex-footballeur désigné président ?
Un collège électoral dominé par le parti au pouvoir en Géorgie a désigné samedi 14 décembre comme nouveau président le loyaliste Mikheïl Kavelachvili lors d’un vote boycotté par l’opposition en pleine crise politique et manifestations antigouvernementales dans ce pays du Caucase. Le chef de la commission électorale géorgienne, Giorgi Kalandarichvili, a affirmé que Mikheïl Kavelachvili avait été élu avec 224 voix. L’actuelle cheffe de l’Etat, l’ex-diplomate française Salomé Zourabichvili, en rupture avec le gouvernement, a cependant dénoncé ce vote comme "illégitime" et juré de ne pas quitter ses fonctions à la fin de son mandat, le 29 décembre, si les autorités n’organisent pas de nouvelles législatives.Obscénités et loyauté
Seul candidat officiel pour devenir le prochain président, l’ex-footballeur Mikheïl Kavelachvili est connu pour ses diatribes contre les détracteurs du pouvoir, à l’égard duquel il affiche une loyauté à toute épreuve. Agé de 53 ans, Mikheïl Kavelachvili a fait des discours devant le Parlement de cette nation du Caucase souvent pleins d’obscénités, visant les critiques du parti dirigeant, le Rêve géorgien, ou encore les personnes LGBT +.
Avant de rejoindre le Rêve géorgien, il avait eu une carrière de footballeur dans des clubs géorgiens et européens, notamment celui de Manchester City. En remerciement de sa loyauté, il se retrouve catapulté à la tête de l’Etat, à un moment délicat pour la Géorgie. Il n’y avait personne face à lui car l’opposition a refusé de siéger au Parlement - après les législatives...
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14/12 - François Bayrou sera "sous la surveillance" du Parlement et du RN, prévient Jordan Bardella
Choisi pour succéder à Michel Barnier, François Bayrou a entamé sans perdre de temps ce samedi 14 décembre ses consultations en vue de constituer un gouvernement. Le défi est de taille, puisque le nouveau chef de l’exécutif, âgé de 73 ans, doit composer avec une Assemblée qui peut le faire tomber si les voix de la gauche s’unissent à celles du Rassemblement national, comme lors de la motion qui a mis fin au bail de son prédécesseur. Pour l’heure, la gauche est divisée sur l’attitude à adopter face au maire de Pau. La France insoumise a déjà fait savoir qu’elle déposerait dès que possible une motion de censure.
Les infos à retenir :
⇒ Le nouveau Premier ministre a commencé à consulter à Matignon en vue de composer son gouvernement
⇒ Il sera "sous la surveillance" du Parlement et du RN, prévient Jordan Bardella
⇒ "Bayrou sera censuré, Macron doit s'en aller", affirme Mathilde PanotFrançois Bayrou sera "sous la surveillance" du Parlement et du RN
Le nouveau Premier ministre sera "sous la surveillance" du Parlement et "du premier groupe de députés à l'Assemblée nationale", celui du Rassemblement national, a affirmé ce samedi le président du RN, Jordan Bardella, dans une courte vidéo postée sur X. "Nous souhaitons pouvoir être reçus rapidement par le Premier ministre afin de lui exposer les attentes qui sont celles des millions d'électeurs qui ont voté pour le Rassemblement national", a-t-il ajouté, en rappelant les "lignes rouges" du RN, que ce soit sur le "pouvoir d'achat", la sécurité ou encore la proportionnelle....
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14/12 - Syrie : revoilà les poissons rouges qui croient à l’islamisme "inclusif", par Abnousse Shalmani
Ce sont presque les mêmes commentateurs, journalistes ayant commis un livre habile, historiens aussi dégoûtés par l’Occident que fascinés par l’islamisme, sociologues biberonnés à un Michel Foucault illuminé qui n’en veulent voir que les odieux articles sur la spiritualité de la révolution islamique. Ce sont presque les mêmes qui commentaient le retour des talibans en y voyant une version inclusive et modérée. Sortez le pop-corn, les relativistes sont de retour, les yeux mouillés devant la barbe si bien taillée d’Abou Mohammed al-Joulani - qui enfile même une veste pour causer aux Occidentaux, la mémoire de poisson rouge en majesté, déjà amnésiques de l’arrivée au pouvoir du néosultan Erdogan, que l’on comparait à un chrétien-démocrate version musulmane qui allait combiner avec équilibre et respect la foi et le pragmatisme politique.
Ça s’appelait un Frère musulman, ça s’appelle toujours un Frère musulman, et cela ne donne jamais que censure des médias, mise au pas de la justice, politique homophobe, antisémite et raciste, islamisation à marche forcée, propagande éducative, augmentation spectaculaire des violences contre les femmes, toxicité internationaliste islamiste (Arménie, Chypre, Libye entre autres, en ce qui concerne l’exemple turc), anti-occidentalisme buté et adieu la liberté.
Le Moyen-Orient est un chaudron où mijotent des ethnies, religions, idéologies si disparates qu’il est impossible d’y trouver une cohérence politique, ce qui a pour conséquence de le rendre perméable à des invasions idéologiques...
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14/12 - François Bayrou à Matignon : la constitution d’un gouvernement, son premier défi
Un week-end de consultations. Après sa nomination à Matignon ce vendredi 13 décembre, à l’issue d’un long combat mené dans l’ombre, le nouveau Premier ministre François Bayrou s’attelle à la composition de son gouvernement. Le chef du gouvernement, qui plaidait dès cet été pour une "équipe" de "personnalités" plutôt "expérimentées", devra trouver le bon équilibre entre les forces politiques prêtes à le soutenir.
Le chef de l’État a fixé la feuille de route depuis une semaine. Dès le lendemain de la censure de Michel Barnier, Emmanuel Macron a indiqué dans une allocution télévisée que son successeur serait chargé de "former un gouvernement d’intérêt général" à l’effectif "resserré". Autrement dit, pas comme celui, pléthorique, de son prédécesseur, qui comptait dès le départ une quarantaine de membres. L’idée est sans doute davantage de calquer la première liste de Gabriel Attal, qui s’était d’abord entouré fin janvier d’une quinzaine de ministres, avant cependant d’en ajouter vingt de plus début février.
Il faudra pourvoir un certain nombre de portefeuilles incontournables : Économie, Intérieur, Défense, Justice, Affaires étrangères, Éducation, Agriculture, Affaires sociales, sans oublier le porte-parolat et les relations avec le Parlement.Moscovici, Bertrand…
Pour le casting, le nouveau chef du gouvernement sait déjà quels profils il recherche. Bien avant la nomination de Michel Barnier, François Bayrou plaidait déjà mi-août pour un gouvernement "constitué de personnalités de caractère" et "suffisamment expérimentées", venant "de...
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14/12 - Nucléaire : y a-t-il un problème avec nos start-up ?
C’est une résurrection, mais pas celle qu’on imaginait. Le 6 décembre, Framatome a annoncé avoir signé un accord avec plusieurs entités japonaises pour contribuer au développement d’un démonstrateur de réacteur à neutrons rapides refroidi au sodium (RNR-Na). De quoi raviver quelques vieux souvenirs aux experts de la filière nucléaire française. "Le réacteur que les Japonais veulent, c’est ni plus ni moins Superphénix, celui que la France a abandonné sur décision du gouvernement Jospin", glisse l’un d’entre eux.
Doit-on se réjouir que le savoir-faire français s’exporte ainsi ou déplorer le fait que cette technologie - développée chez nous avant d’être brutalement arrêtée pour des raisons de coût et d’idéologie - trouve finalement un écho si loin de la France ? Sans doute les deux. Le partenariat va permettre à Framatome de maintenir, voire d’enrichir, des compétences. Mais d’un autre côté, il faut sans doute y voir la conséquence du "stop and go" pratiqué par les gouvernements français successifs.
"Il faut bien le reconnaître : certains pays sont plus visionnaires que d’autres. Le Japon a compris que seuls les RnR permettaient de fermer le cycle, c’est-à-dire de puiser dans les stocks de combustibles usés pour fonctionner, renforçant ainsi l’indépendance énergétique tout en réduisant les déchets", constate Jean-Luc Alexandre, fondateur et PDG de Naarea.
"C’est une bonne nouvelle mais il y a là quelque chose d’ironique. Ce projet verra peut-être le jour au Japon, alors qu’au départ il s’agissait d’un programme français",...
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14/12 - Enseignement supérieur : la revanche des métiers manuels
"Jamais je n’aurais imaginé vivre une telle expérience !" Luis Pires, 27 ans, ne cache sa fierté d’avoir participé à la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, réouverte début décembre. Ce jeune apprenti, détenteur d’un CAP ébénisterie obtenu chez Giffard, est venu prêter main-forte aux 2 000 couvreurs, tailleurs de pierre, menuisiers, facteurs d’orgue et autres sculpteurs mobilisés pendant les cinq années de travaux.
Véritable vitrine du savoir-faire artisanal, ce gigantesque chantier a mis en lumière la richesse des emplois manuels, souvent délaissés par les élèves lors de leurs choix d’orientation. "Le regard des jeunes, mais aussi celui de leurs parents, commence à changer, grâce notamment à l’apprentissage", explique Joël Fourny, président de CMA France, le réseau des chambres de métiers et d’artisanat. D’après un baromètre publié en septembre par l’Institut des métiers et la MAAF, 203 000 jeunes ont effet suivi une formation en apprentissage dans l’artisanat en 2023. Soit 36 % de plus en cinq ans !
Cette attractivité s’explique. D’abord parce que ces professions recrutent massivement. Dans le bâtiment, 73 800 postes de chauffagistes, électriciens, couvreurs, plombiers, peintres ou menuisiers sont à pourvoir. Dans les activités dites de fabrication, 36 150 bottiers, vitraillistes, verriers, maroquiniers, graveurs sur pierre… sont activement recherchés par les entreprises. Et que dire des boulangers, des bouchers, des poissonniers mais aussi des carrossiers et des mécaniciens ? "Un jeune qui s’engage...
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14/12 - Bijoux : nos conseils pour réussir une vente aux enchères
Noël approche et la recherche de cadeaux, notamment si l’on souhaite offrir un beau bijou, tourne souvent au casse-tête. Car en contemplant les vitrines des grands joailliers, une dure réalité se fait jour. De nombreux "Pères Noël" auront du mal à concilier impératifs budgétaires et désir de faire plaisir. Une solution existe : les ventes aux enchères. Bien évidemment, on pense aux plus prestigieuses comme celle de l’écrin de la duchesse de Windsor, dispersé en 1987 pour 50 millions de dollars, ou celle des gemmes d’Elizabeth Taylor, en 2011, qui ont trouvé preneur pour 116 millions de dollars. Mais il s’agit là d’un épiphénomène, même si de grandes vacations se tiennent régulièrement à Genève. Tout au long de l’année, avec une nette accélération au moment des fêtes, des ventes de bijoux ont lieu partout en France et sont propices aux bonnes affaires.L’œil des experts est précieux
Ces cessions sont annoncées dans La Gazette Drouot – version papier ou site Internet – et souvent dans les quotidiens nationaux ou régionaux. Comme pour toute vente aux enchères, des expositions préalables ont lieu, parfois pendant plusieurs jours, ou seulement la veille et le matin de la vente. Des experts sont présents et il est possible d’examiner les lots proposés, d’en connaître l’état, les éventuelles réparations et de les essayer. Par exemple, pour un solitaire, le descriptif mentionne toujours les 4 C du diamant, à savoir la taille (cut), la pureté (clarity), la teinte (colour) et le poids (carat). D’autres précisions sont...
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14/12 - Sa proximité avec Mélenchon, ses discussions avec le PS : entre François Bayrou et la gauche, une relation contrariée
La scène se déroule le 8 novembre 2018. La campagne des européennes démarre alors timidement. A Pau ce jour-là, où La France insoumise tient un de ses meetings, Jean-Luc Mélenchon a débarqué un peu plus tôt que prévu pour répondre à l’invitation de François Bayrou. Drôle de compagnonnage, insoumis et populiste d’un côté, démocrate-chrétien et soutien d’Emmanuel Macron de l’autre. Adversaires politiques assumés. Le maire et éphémère garde des Sceaux a mis les petits plats dans les grands pour son accueil républicain. Il récite l’histoire de sa ville depuis le balcon de son immense bureau, vue imprenable sur les Pyrénées embrumées. Un photographe immortalise les scènes : Jean-Luc et François au théâtre Saint-Louis, devant une peinture d’Henri IV, le héros de l’édile palois, l’hôte dédicaçant à son invité un exemplaire de son livre sur le "bon roi Henri". Les fauves politiques, ceux du "monde d’avant Emmanuel Macron", dont ils sont, savent se renifler.
En voilà deux qui se ressemblent tant, Primus inter parum du MoDem et de La France insoumise, "Molière" de la politique, trois présidentielles chacun, toutes perdues. "Il n’est de MoDem que de François Bayrou", sourit un proche du Béarnais. Et il n’est de France insoumise que de Jean-Luc Mélenchon. Alors que Mélenchon prépare son départ du PS en 2008, il déjeune en secret avec Bayrou pour comprendre comment celui-ci a réussi sa rupture avec la droite pour donner naissance au MoDem. Entre les deux hommes, une communauté culturelle et de principes. Il y a les combats partagés comme...
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14/12 - "Une grande victoire du peuple" : en Corée du Sud, le Parlement destitue le président Yoon Suk-yeol
La deuxième fois aura été la bonne : le Parlement sud-coréen a adopté ce samedi 14 décembre une motion de destitution contre le président Yoon Suk-yeol, pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale le 3 décembre. Un total de 204 députés ont voté en faveur de la motion et 85 contre. Trois élus se sont abstenus et huit bulletins ont été déclarés nuls, selon le résultat annoncé par le président de la chambre.
La motion de destitution devait recueillir au moins 200 voix sur 300 pour passer. L'opposition, qui dispose de 192 députés, a donc réussi à faire basculer dans son camp 12 des 108 élus du Parti du pouvoir au peuple (PPP), la formation de Yoon Suk-yeol.
Des dizaines de milliers de manifestants massés à l’extérieur de l’Assemblée nationale en attendant le vote ont explosé de joie à l’annonce du résultat, selon des journalistes de l’AFP sur place. Plusieurs milliers de partisans du président s'étaient également rassemblés dans le centre de Séoul dans l'attente du résultat, brandissant des drapeaux sud-coréens et américains et réclamant l'arrestation des dirigeants d'opposition.Le président déchu "profondément frustré"
Yoon Suk-yeol est désormais suspendu, en attendant que la Cour constitutionnelle valide ou non sa destitution. Elle dispose pour cela de 180 jours. Trois de ses neuf juges ayant pris leur retraite en octobre sans être remplacés à cause du blocage politique, les six restants devront prendre leur décision à l'unanimité. Si la destitution est validée, une élection présidentielle anticipée aura lieu sous 60...
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14/12 - Bill O’Reilly, ex-star de Fox News : "A mon avis, Donald Trump et Vladimir Poutine ont déjà un deal"
Ancienne star de la chaîne Fox News réputée pour son style d’intervieweur féroce, le journaliste conservateur Bill O’Reilly est sans doute l’un de ceux qui comprennent le mieux Donald Trump. New-Yorkais comme lui, il le fréquente depuis trente-cinq ans, appartient à la même génération et parle toujours régulièrement à celui qui entrera en fonction le 20 janvier. Auteur de nombreux best-sellers consacrés aux présidents américains, il présente aujourd’hui une émission politique sur la chaîne conservatrice Newsmax et partage avec L’Express – en exclusivité – ses vues sur les nouvelles ambitions et le "style Trump". Selon O’Reilly, le président élu dirigera les Etats-Unis de manière hypercentralisée, comme le faisait Franklin Delano Roosevelt. "Donald Trump veut absolument réussir son second mandat car il entend passer à la postérité", explique la vedette télé qui considère le sortant Joe Biden comme le deuxième président le plus mauvais de l’histoire des Etats-Unis. "Catastrophique", précise-t-il. Interview choc.
Bill O’Reilly : Quel sera le style de gouvernance de Donald Trump ?
L'Express : Son prochain mandat sera différent du premier. Dans l’histoire, seul un autre président, Grover Cleveland, dans le dernier quart du XIXe siècle, a été élu pour deux mandats non consécutifs. C’est une situation quasi inédite. De 2016 à 2020, Donald Trump ne maîtrisait pas complètement les choses. Issu du monde des affaires, il était inexpérimenté en politique. Il a débarqué à Washington, écoutant plein de conseils différents. Sa...
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14/12 - Dette : l’agence Moody’s dégrade d’un cran la note de la France
François Bayrou a à peine eu le temps de s’installer à Matignon vendredi 13 décembre que l’agence Moody’s a dégradé dans les heures suivantes la note souveraine de la France, au vu de la "fragmentation politique" du pays, peu propice selon elle au rétablissement rapide des finances publiques. Moody’s a abaissé sa note Aa2, qui était assortie d’une "perspective négative" signalant une dégradation probable à plus ou moins brève échéance, à Aa3, avec perspective stable.
L’agence, qui classait la France jusque-là légèrement au-dessus de ses concurrentes, les rejoint : S & P classe la France AA- avec perspective stable, et Fitch AA- avec perspective négative. Le tout reflète encore cependant une bonne, voire haute, qualité de crédit.
L’agence s’est inquiétée à plusieurs reprises de la situation d’incertitude politique qui a saisi la France depuis la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée le 9 juin par le président Emmanuel Macron. La mise sous perspective négative de la précédente note date de fin octobre seulement, et Moody’s avait fait savoir le jour-même de la censure du gouvernement de Michel Barnier, le 4 décembre, que cet évènement ne pouvait être que "négatif" pour la note de crédit de la France. Bercy semblait néanmoins ne pas s’attendre à une nouvelle action aussi rapide, dont le ministre de l’Economie et des Finances Antoine Armand a aussitôt "pris acte".
Pour Moody’s, les finances publiques de la France seront "considérablement plus faibles" dans les trois prochaines années que ce qu’elle prévoyait...
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14/12 - IA : ces recettes que l’Europe doit appliquer pour rester dans la course
C’est le salon où les carrières dans l’intelligence artificielle se font et se défont. L’antichambre du Prix Turing. Jusqu’au 15 décembre, les meilleurs chercheurs du secteur vont défiler à NeurIPS, qui se tient cette année à Vancouver. L’Europe ferait bien d’étudier de près cette édition. Elle mesurerait le fossé alarmant qui se creuse entre elle et les Etats-Unis, dans la course à l’IA. Deux ans après la bombe ChatGPT, tous les indicateurs sont au rouge sur le Vieux Continent.
Le succès d’OpenAI et de son puissant allié Microsoft a incité Google, Meta, Amazon, Anthropic ou encore xA à développer des modèles d’IA toujours plus puissants, les fameux "frontier models". En Europe, la liste est vite dressée. L’allemand Aleph Alpha a jeté l’éponge et se concentre désormais sur le développement d’outils plus classiques. Le français Mistral est donc le seul à jouer dans cette cour. Et s’il a réussi de jolis tours de table - 385 millions d’euros fin 2023, 600 millions d’euros en juin -, ce n’est rien en comparaison des montants qui ont atterri chez ses rivaux américains. Rien qu’en 2024, l’entreprise d’Elon Musk, xAI, a levé 12 milliards de dollars, OpenAI, 6,6 milliards et Anthropic près de 5 milliards. Plus globalement, en 2023, les capitaux-risqueurs intéressés par l’IA ont dirigé 61 % de leurs investissements vers des entreprises américaines, contre un maigre 6 % vers des sociétés européennes.L’alarmant retard de l’Europe dans l’IA
L’Oncle Sam n’est pas le seul à ringardiser l’Europe. Même si les sanctions de la...
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14/12 - Maladies génétiques : il est temps de rouvrir le débat sur la prévention, par le Pr Alain Fischer
La plupart des maladies génétiques connues sont rares mais prises toutes ensemble, elles concernent 2 % à 3 % de la population. De l’ordre de 15 000 à 20 000 nouveaux malades sont recensés chaque année en France. Beaucoup de ces pathologies sont sévères, affectant l’espérance de la vie et la qualité de vie alors que seule une petite minorité dispose aujourd’hui d’un traitement curatif. Le diagnostic inattendu d’une telle maladie est un drame qui vient bouleverser la vie du cercle familial. Pourrait-on envisager de les prévenir ?
Il paraît a priori surprenant de se poser la question dans la mesure où ces maladies sont la conséquence de la transmission d’une anomalie génétique (mutation) portée par chacun des parents dans la majorité des cas ou par un seul, la mère s’il s’agit d’une maladie de transmission liée au chromosome X, comme l’hémophilie par exemple. Lorsque le risque est connu du fait d’antécédents dans la famille, on peut proposer, pour les maladies sévères et si la famille le souhaite, un diagnostic prénatal qui peut aboutir à une interruption de la grossesse si le fœtus est atteint ou bien à un diagnostic préimplantatoire après fécondation in vitro et sélection des embryons non affectés. Mais en l’absence d’antécédents, la majorité des cas, quelles solutions ?
Depuis les années 1970, a été proposée dans des populations où une maladie génétique était fréquente (la thalassémie, une forme d’anémie grave en Sardaigne, Sicile et Chypre ou la maladie de Tay-Sachs, une maladie neurodégénérative chez les juifs...
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14/12 - Cinq ans après, que reste-t-il du Covid-19 ? Découvrez notre série de podcasts
Quelles sont les origines de la pandémie qui a frappé le monde fin 2019 ? Comment le virus a-t-il évolué depuis ? Malgré les contraintes qu’il a fait peser sur nos vies, peut-on en tirer du positif ? En se replongeant dans les archives de ces mois de confinements, on s’est rendu compte à La Loupe que beaucoup de questions restaient encore sans réponse. Avec avec le service santé de L’Express, on s’est donc lancé cette semaine le défi d’y répondre. Bonne écoute !Episode 1 : Wuhan, le pangolin et le laboratoire
Chauve-souris, pangolin… Pendant les premiers mois de la pandémie, les origines du Covid-19 ont fait l’objet d’un cortège de spéculations. Mais en sait-on vraiment davantage aujourd’hui ? La réponse avec notre rédacteur en chef qui a enquêté sur les origines du virus, Yohan Blavignat.Episode 2 : De la pandémie à l’endémie
Bien heureusement, nos vies ne sont plus rythmées par les évolutions du virus. Fini les tests, les masques, la distanciation… Pour preuve, nous ne connaissons plus les noms des variants. Mais alors, qu’est devenu le Covid-19 ?Episode 3 : Après la crise vient le progrès
Distanciation, masque, confinement, couvre-feu… Pendant près d’un an, la crise sanitaire nous a forcé de revoir nos façons de vivre. Malgré ces contraintes, il se pourrait que cette période ait eu quelques effets positifs, notamment sur plan de la recherche scientifique. La rédactrice en chef du service Sciences, Stéphanie Benz, les décrypte.Episode 4 : Covid long, guérison lente
Sept jours. C’est la moyenne de la durée des...
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14/12 - François Bayrou - Marine Le Pen, l’histoire de leur relation : des coups de griffes à la réconciliation
Front national, mode d’emploi. "Ce n’est pas lutter contre le FN que d’en faire le sujet unique des conversations. Le seul moyen de lutter efficacement contre lui, c’est de montrer que les politiques peuvent se comporter différemment et de résoudre précisément et rapidement les problèmes que l’on peut résoudre." Nous sommes en février 2016 et François Bayrou a l’air bien sûr de lui sur le plateau de BFMTV. Marine Le Pen ? N’en parlons pas, agissons.
Le voici, presque neuf ans plus tard, nommé locataire de Matignon. Chargé de débloquer la situation institutionnelle. Chargé, aussi, de désamorcer le pouvoir de nuisance du parti d’extrême droite, dont 121 de ses représentants ont élu domicile au Palais Bourbon, et avec lesquels il faut désormais composer. Dans l’entourage du chef de l’Etat, on l’assure : pour trouver "les conditions de la stabilité", François Bayrou devra dialoguer "avec les partis hors RN et LFI". François Bayrou, lui, jure que "la réconciliation est possible". Mais laquelle, et avec qui ?Coups de griffes et de téléphone
Avec Marine Le Pen, l’allié d’Emmanuel Macron a longtemps entretenu de distantes relations. Quelques coups de griffes pour commencer. En 2015, par exemple. Quand il assure que la fille de Jean-Marie Le Pen a "pété les plombs", "prise dans ce moment de la politique ou la passion l’emporte sur tout autre chose avec le sentiment d’être assiégé", après que Marine Le Pen a posté sur Twitter des images d’exécutions perpétrées par l’État islamique. En 2017, aussi, lorsqu’il qualifie...
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13/12 - François Bayrou à Matignon : la droite ne l’aime pas, mais…
Sous la voûte restaurée de Notre-Dame, l’ambition. Partout. Ce samedi 7 décembre, élus de tous bords viennent célébrer la réouverture de la cathédrale, dévorée par les flammes cinq ans plus tôt. De génie architectural, il n’est guère question dans les échanges. La nomination imminente d’un Premier ministre est sur toutes les lèvres. Le sénateur centriste Hervé Marseille devise avec l’écologiste Yannick Jadot. La ministre de la Décentralisation Catherine Vautrin confesse l’absence de signes d’Emmanuel Macron.
François Bayrou est là. De bonne humeur, il remercie un élu Les Républicains (LR), auteur de propos aimables envers lui à la télévision. Cette semaine-là, il a appelé Laurent Wauquiez pour le sonder sur Matignon. L’ancien ministre n’a pas opposé de veto. A-t-il été surpris par cette indulgence soudaine ? Le Béarnais a plutôt l’habitude des quolibets de la droite, entre accusations de "trahison" et vendetta personnelle de Nicolas Sarkozy. Mais cette dernière songe à participer au gouvernement du futur locataire de Matignon, malgré une histoire tumultueuse.
A l’origine, il y a le mépris. La droite n’aime pas François Bayrou. Elle épingle cet apparatchik manœuvrier et guère courageux, au bilan famélique au ministère de l’Education nationale. Elle égrène la liste de ses "trahisons" à la famille gaulliste. Ce refus de rejoindre l’UMP en 2002. Ce choix de voter François Hollande face à Nicolas Sarkozy en 2012. Ce ralliement à Emmanuel Macron cinq ans plus tard, dernier clou sur le cercueil de François Fillon. Dès octobre...
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13/12 - Meilleures ventes : ces BD et mangas qui tirent leur épingle du jeu avant Noël
Bien sûr, il y a tous ces ouvrages dont nous vous parlons maintenant depuis des semaines, voire des mois. J’entends par là les romans (auréolés d’un prix ou pas) qui cartonnent comme ceux de Kamel Daoud (Houris, Gallimard), de Freida McFadden (La Femme de ménage, J’ai lu), du collectif 13 à table ! (Pocket), de Sandrine Collette (Madelaine avant l’aube, Lattès), de Gaël Faye (Jacaranda, Grasset), de Miguel Bonnefoy (Le Rêve du jaguar, Rivages), d’Olivier Norek (Les Guerriers de l’hiver, Michel Lafon), de Valérie Perrin (Tata, Albin Michel), de Marc Lévy (La Librairie des livres interdits, Robert Laffont/Versilio), de Philippe Collin (Le Barman du Ritz, Albin Michel). Ou encore, du côté des essais, les livres de Salomé Saqué (Résister, Payot), de Philippe de Villiers, de Jordan Bardella, d’Olivier de Kersauson, etc. Autant d’ouvrages que les achats de Noël devraient encore booster.
Mais il y a aussi tous ces livres illustrés, BD, mangas, beaux livres, qui ne sont pas enregistrés dans nos palmarès et qui se retrouvent ces jours-ci en tête des ventes. Jetons-y un coup d’œil. Ainsi du premier manga écrit par Inoxtag, ce jeune vidéaste et streameur fort actif sur YoutTube et Twitch qui s’est fait connaître grâce à ses vidéos de gaming. Titré Instinct tome I (Michel Lafon, 10, 95 €.), cosigné par Basile Monnot et Charles Compain, il s’est vendu comme des petits pains : 215 00 exemplaires en deux semaines et demie ! L’histoire ? Haki, 19 ans, a le don de voir les intentions d’autrui. Au moment où il apprend qu’il...
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13/12 - EXCLUSIF. François Bayrou à Matignon : son échange inouï avec Macron, le choix avorté de Lecornu, le coup de fil à Le Pen
Vendredi, 8h30, Emmanuel Macron à François Bayrou : "Je vais nommer Sébastien Lecornu à Matignon." Vendredi, 12h43, communiqué de l’Elysée: "Le président de la République a nommé M. François Bayrou Premier ministre, et l’a chargé de former un gouvernement."
Emmanuel Macron ne sait pas ce qu’est un président. Il se vit Jupiter, il agit ventre à terre, et c’est à chaque nomination à Matignon, depuis la dissolution, la même histoire. Il promet le surplomb et ses compagnons de jeu, ébaubis, le retrouvent "touillant sa bouillie", selon l’exquise expression de l’un d’entre eux. Effaré de le voir s’empêtrer – encore – dans les consultations du Parti socialiste, des Républicains, des écologistes, des communistes, etc., un ami, de ceux qui le connaissent le mieux, décide, durant le week-end du 7 décembre, d’intervenir. "Il faut que tu arrêtes de t’engluer dans ce merdier des partis, ose gronder le sceptique. La Ve République a été faite contre ça !" Le chef de l’Etat n’apprécie pas et rétorque : "Tu ne comprends rien ! Ce n’est pas vrai, les Français attendent de moi que je trouve la solution." Président guérisseur. Après avoir "rebâti Notre-Dame", le voici qui entend sans doute incarner "l’espérance" en dégageant lui-même le chemin et l’horizon pour celui qu’il installera à Matignon.La conversation de Riyad
Emmanuel Macron ne sait pas ce qu’est un Premier ministre. Sinon, comment a-t-il pu penser nommer au même poste, au même moment politique, presque dans la même heure, François Bayrou, l’homme aux trois candidatures élyséennes...
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13/12 - François Bayrou à Matignon : la "bouée de sauvetage" d’Emmanuel Macron dans la tempête politique
Depuis que ses opposants ont censuré Michel Barnier qu’il avait nommé à Matignon début septembre, Emmanuel Macron phosphore, consulte, teste. Une semaine et une demi-douzaine de noms lâchés dans la presse plus tard, "la solution à la crise, ou la manœuvre pour stopper l’hémorragie dont souffre […] son mandat s’appelle François Bayrou", écrit El País. Le même qui a permis à l’ancien protégé de François Hollande de "remporter l’élection présidentielle de 2017", précise le journal espagnol, qui compare François Bayrou à une "bouée de sauvetage" censée aider le chef de l'Etat "à surmonter la tempête qui fait rage en France".
En Suisse Le Temps tente une façon plus originale de présenter cet "éternel leader centriste". Admirateur du roi Henri IV au point de lui avoir consacré une biographie au début des années 90, "peut-être que François Bayrou voit un signe en ce 13 décembre, jour de l’anniversaire" de l’instigateur de l’Edit de Nantes, élude le quotidien helvétique qui interroge : le triple candidat à l’élection présidentielle et ancien ministre de l’Education nationale du gouvernement de cohabitation d’Edouard Balladur "saura-t-il aussi rassembler dans une France politique morcelée ?"Bayrou, sa ressemblance avec Barnier, et sa proximité avec Macron
À l’étranger, tous s’accordent pour souligner la rudesse de la tâche qui attend le nouveau Premier ministre contraint de composer avec une "chambre basse acariâtre", selon la formule du New York Times. "Former un gouvernement pour François Bayrou et trouver une majorité pour le...
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13/12 - Transition de genre, la réponse de la HAS : "Il ne faut pas tomber dans le piège de..."
Comment prendre en charge les personnes qui souhaitent changer de genre ? Chargée de se prononcer sur cette question, aussi sensible que politisée, la Haute autorité de santé (HAS) a vu une partie de son travail fuiter, jeudi 12 décembre. Un document présentant les recommandations provisoires de l’institution a ainsi été révélé par Le Figaro. Le journal a également rendu public le nom de plusieurs des experts mandatés sur le sujet.
Ce n’est pas une première : en juin 2023, l’identité de plusieurs membres de ce groupe de travail chargé d’éplucher la littérature scientifique avait déjà été dévoilée. L’affaire a entraîné une plainte contre X de la Haute autorité de santé. Il y a quelques mois, l’association Juristes pour l’enfance a elle aussi tenté d’obtenir cette liste. Sans succès : son recours a été rejeté par le Conseil d’État.
Face à ces attaques, la HAS dénonce l’"instrumentalisation à des fins polémiques" d’un document qui ne revêt "aucun caractère définitif" et appelle à la "responsabilité" de chacun. Dans un entretien accordé à L’Express, Claire Compagnon, membre du Collège de la HAS et présidente de la commission recommandations, pertinence, parcours et indicateurs (CRPPI) de l’institution, tente de recadrer les débats, bien éloignés des missions réelles de la HAS selon elle.
L'Express : Quand et dans quelles conditions la Haute autorité de Santé a-t-elle été saisie ?
Claire Compagnon : La HAS a été saisie par le ministère de la Santé, Olivier Véran, en avril 2021. Le ministère de la Santé a cette capacité, au même titre...
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13/12 - François Bayrou Premier ministre : LFI et les écologistes menacent, le PS réclame la fin du 49.3
Emmanuel Macron a nommé, ce vendredi 13 décembre, François Bayrou Premier ministre, un défi immense pour le président du MoDem et premier allié du président, chargé de dénouer la crise politique majeure ouverte par la dissolution et aggravée par la censure de Michel Barnier.
Cette nomination intervient trois jours après une réunion inédite des dirigeants des partis, hors Rassemblement national et La France insoumise, sous l’égide du chef de l’Etat. Où se sont esquissés les contours d’un "accord de coopération démocratique", selon la formule de François Bayrou mardi : le gouvernement s’engagerait à ne pas recourir au 49.3 pour imposer ses lois, les opposants à ne pas le censurer, Emmanuel Macron évoquant de son côté son intention de ne pas dissoudre à nouveau l’Assemblée.
En attendant de possibles nouvelles consultations et la composition du gouvernement de François Bayrou, la gauche se divise face à l’identité du nouveau locataire de Matignon, tandis que le RN veut se donner du temps.LFI votera la censure
La cheffe des députés insoumis Mathilde Panot a annoncé vendredi que sa formation voterait à l’Assemblée nationale la censure de François Bayrou, conformément à ce qu’avait promis LFI en cas de nomination d’un Premier ministre non-issu du Nouveau Front populaire. "Deux choix s’offriront aux députés : le soutien au sauvetage de Macron ou la censure. Nous avons fait le nôtre", a écrit Mathilde Panot sur X. "Nous déposerons une motion de censure", a ajouté le coordinateur du mouvement Manuel Bompard, en dénonçant un...
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13/12 - "Je suis plus jeune que tout le monde" : en 1995, L’Express décryptait le style François Bayrou
Elu député des Pyrénées-Atlantiques en 1986, François Bayrou est nommé ministre de l'Éducation nationale du gouvernement de cohabitation d’Edouard Balladur en 1993, et fut profondément marqué par François Mitterrand. "Un bègue aussi éloquent, un centriste aussi ferme, un catholique aussi laïque, François Bayrou sera un jour un redoutable candidat à l'élection présidentielle", avait déclaré le président socialiste au journaliste Alain Duhamel (Libération, 2012). En 1995, L'Express tentait de percer le style de ce jeune homme qui deviendra, 30 ans plus tard, Premier ministre.
"Il faut qu'un conflit soit utile, qu'il serve de booster. Il y a quinze jours, quand je parlais d'une grande concertation sur les universités, personne ne m'entendait. Maintenant, on m'écoute." Ainsi se confiait François Bayrou, quelques jours avant la manifestation qui vit, le 21 novembre, défiler à Paris les étudiants en colère. La méthode du ministre de l'Education nationale est la même partout où il passe: utiliser une faiblesse ou un revers pour mieux rebondir. Déjà, lors de son échec sur la loi Falloux, il en avait profité pour avancer des propositions qui ont débouché sur le "nouveau contrat pour l'école". Aujourd'hui encore, il espère tirer parti de la grogne universitaire afin de parvenir à réparer les injustices. En mettant l'opinion de son côté. Et en disant la vérité: on n'avait encore jamais vu un ministre rendre publique la carte des universités, des plus riches aux plus pauvres.
Par ces temps de rigueur budgétaire, la marge...
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13/12 - Aux Etats-Unis, l’affaire Luigi Mangione relance le débat sur le système de santé privé
"Je n’ai jamais vu autant d’Américains d’accord sur un sujet qu’en lisant la section commentaire sous les articles sur l’assassinat du PDG d’UnitedHealthcare", s’amuse un tiktokeur. Le meurtre de Brian Thompson, le directeur d’une compagnie privée d’assurance maladie, le 4 décembre dernier, a relancé aux Etats-Unis le débat sur la qualité de la prise en charge de santé, après des révélations sur les motivations du tueur présumé. Luigi Mangione, 26 ans, aurait qualifié dans une lettre d’aveux les mutuelles de "parasites", critiquant le fait que "le pays a le système de santé le plus cher au monde", tandis que "l’espérance de vie [des Américains] ne fait, elle, que diminuer", selon un rapport des forces de l’ordre consulté par Associated Press. Lui-même aurait eu affaire avec des assureurs dans le cadre de graves problèmes de dos.
La frustration accumulée en raison des refus de couverture et des coûts médicaux dans la première puissance mondiale a alimenté une vague de critiques contre les compagnies d’assurance maladie quelques jours après le meurtre. "Désolée, mais j’ai beaucoup de mal à avoir de l’empathie au sujet d’une entreprise qui réalise des milliards, tout en refusant chaque jour l’accès aux soins à des patients", commente quant à elle une autre internaute. En parallèle, une vague de témoignages fait part des difficultés de prises en charge, qu’il s’agisse de traitements lourds contre le cancer, d’une anesthésie pour une opération chirurgicale, voire d’une simple prescription d’un antihistaminique.
L’année...
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13/12 - François Bayrou nommé Premier ministre
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13/12 - "Avec moi la cohabitation serait plus dure" : comment François Bayrou a obtenu Matignon
En janvier 2024, François Bayrou n’est pas content. Gabriel Attal a été nommé Premier ministre et il déteste ce jeune homme trop bien élevé – mais seulement en apparence. Alors il dit au président : "Je ne comprends pas ce choix, pour la première fois, je ne vous comprends pas." A la longue, Emmanuel Macron connaît son Béarnais : "Non, vous m’aviez déjà dit la même chose pour Edouard Philippe." La réplique ne se fait pas attendre : "Et qui avait raison ?"
En décembre 2024, François Bayrou est content. Enfin. Quand le train, une nouvelle fois, lui était passé sous le nez avec Michel Barnier, il avait soupiré : "Il n’a pas fait de politique depuis quinze ans, ça se perd en trois mois." Voilà un reproche qu’on ne pourra lui faire, lui qui a été, est et sera toujours plongé dans la politique jusqu’au cou. C’est un métier ! Il sait parler. "Les caisses sont vides, il faut trouver les mots", confiait-il avant l’été. Il sait parler aux autres – il l’est des rares à le faire avec tout le monde, à l’exception de Nicolas Sarkozy. Avec Bernard Cazeneuve, avec François Hollande, avec Robert Ménard même, le maire de Béziers un temps proche de Marine Le Pen. Il ne lui a pas échappé non plus que certaines de ses phrases ont été utilisées par François Ruffin dans un tract de sa campagne pour les législatives.
A la fin des années 1980, le tout jeune Bayrou se rend rue Bénouville, au domicile de Valéry Giscard d’Estaing. C’est la première fois. Il a donc pris son courage à deux mains : "Monsieur le président, savez-vous pourquoi vous...
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13/12 - François Bayrou Premier ministre : ces dossiers urgents qui l’attendent à Matignon
Fin du suspens pour 68 millions de Français : l'Elysée a annoncé, vendredi 13 décembre, l’identité du nouveau Premier ministre. François Bayrou, 73 ans, est nommé à Matignon, après la censure par l’Assemblée nationale du gouvernement de Michel Barnier, autour du vote du budget 2025, début décembre. Le maire de Pau et président du MoDem doit négocier prochainement avec les partis (hors Rassemblement national et Insoumis) une participation au gouvernement, leur soutien à certains textes, dont le budget, ou, a minima, un accord de "non-censure", avant de composer son équipe. Quels sont les dossiers chauds qui l’attendent ?Construire un budget 2025
Le nouveau Premier ministre aura pour tâche prioritaire de reprendre la difficile rédaction d’un budget pour 2025, laissée en suspens après la censure. La loi spéciale, présentée en Conseil des ministres, n’est en effet composée que de trois articles pour principalement autoriser le gouvernement à lever les impôts et dépenser les crédits sur la base du budget 2024.
Avec un déficit qui risque de dépasser les 6 % du PIB en 2024, "la dette financière est une réalité qui s’imposera à tout gouvernement, quel qu’il soit", avait mis en garde Michel Barnier lors du dernier Conseil des ministres. Selon Laurent Saint-Martin, ministre démissionnaire du Budget, le futur gouvernement pourra soit reprendre les textes budgétaires qui étaient débattus avant la censure, soit "tout réécrire de zéro". Conséquence de l’incapacité à approuver le budget 2025, plusieurs aides visant à soutenir...
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13/12 - "Revenir sur la réforme des retraites serait irresponsable" : l’appel d’universitaires économistes
Comment appauvrir la population tout en exacerbant les inégalités intra et intergénérationnelles ? C’est l’exploit qu’est en passe de réaliser le système de retraite français. Derrière son apparente solidarité intergénérationnelle se cache une réalité plus sombre, où se conjuguent pauvreté et inégalités.
Le système de retraite français repose sur un modèle par répartition, dans lequel les cotisations des actifs financent directement les pensions des retraités. Chaque mois, environ un quart du salaire brut des actifs est prélevé et redistribué aux retraités. Le rendement de ce système, conditionné par son équilibre financier, dépend de la croissance démographique (ratio actifs/retraités) et économique (productivité). Selon une étude récente du Conseil d’orientation des retraites (COR), le rendement réel du système pour les générations partant actuellement à la retraite est inférieur à 1%. À titre de comparaison, une étude de l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF) indique que les actions ont offert un rendement réel annuel moyen de 10,4% au cours des 40 dernières années. Ainsi, un Français investissant 500 € par mois en boursependant 40 ans aurait pu accumuler un capital de plus de 3 millions d’euros (en euros constants). Au lieu de cela, le système de retraite lui versera moins de 300 000 euros. En obligeant les travailleurs à contribuer à un système peu rentable, la France entretient donc la pauvreté.Des inégalité entre et au sein même d'une génération
Outre son maigre rendement, ce système est aussi un puissant...
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13/12 - Champagne : notre sélection de jolis flacons à (s’)offrir
C’est le privilège du chef de caves d’isoler une partie de la vendange en "millésime", s’il considère que sa qualité le mérite. Avec un temps de vieillissement de trois ans minimum (contre quinze mois pour le "brut sans année"), la décision pèse sur les stocks et n’est donc pas neutre économiquement. D’autant plus que l’immense majorité des maisons préfèrent offrir à leurs millésimés de cinq à dix ans de mûrissement. A l’image des cuvées de prestige, fruit également de sélections drastiques et d’un long élevage. Toutefois, la création de valeur qui en découle lève bien des doutes : leur part dans les ventes dans le monde en 2022 (4,1 milliards d’euros) s’élève à 7 % en volume, mais 20 % en valeur…Nicolas Feuillatte Palmes d’Or 2009
Flacon iconique avec ses mille et une facettes nid d’abeille, la cuvée de prestige du premier opérateur de la Champagne constitue la promesse d’un moment privilégié. Ce millésime 2009, qui sort juste des caves, ne déroge pas. Mi chardonnay, mi pinot noir, le vin se montre ample, gourmand et empreint d’une tension rafraîchissante. Notes de noisette, de brioche, de fleurs blanches et de fruits exotiques (ananas, mangue) entraînent les papilles dans un savoureux tourbillon. 130 € (160 €, avec coffret bois).Collery Blanc de Noirs
La cuvée témoigne avec brio de la renaissance de cette maison historique d’Ay. Pionnière de l’œnotourisme en Champagne, elle sélectionne et assemble des pinots noirs exclusivement issus de grands crus (Ambonnay, Bouzy, Tours-sur-Marne, Verzenay). Vinification, élevage...
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13/12 - Grandes écoles : la stratégie des associations d’anciens élèves pour se réinventer
Le 15 janvier débutent les inscriptions sur Parcoursup, enjeu majeur pour les lycéens et source d’inquiétude pour les parents. Difficile, en effet, d’être sûr de son orientation quand l’enseignement supérieur propose plus de… 23 000 formations. Les alumni, réseaux d'anciens élèves de grandes écoles, ne sont pas à négliger dans les choix de formation, puisqu'ils peuvent faciliter l'entrée dans la vie professionnelle.
Aujourd’hui, il suffit d’un clic pour entrer en relation avec un autre diplômé de son école et entamer un échange avec lui. Face à la concurrence des réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn, qui tendent à ringardiser le bon vieil annuaire papier des anciens élèves, les réseaux d’alumni des grandes écoles cherchent à se réinventer. Même si la mise en contact reste, bien sûr, leur vocation première. "Le fait de passer par nos canaux privilégiés génère des taux de réponse bien meilleurs que l’utilisation de ces fameuses applications", soutient Marguerite Gallant, directrice générale d’HEC Alumni. Le but de ses équipes ? Encourager au maximum les interactions pour faire vivre une communauté de 80 000 membres à travers, notamment, la multiplication de clubs spécialisés, regroupés par branches professionnelles, centres d’intérêt, mais aussi régions ou pays.
Certaines thématiques ont suscité un regain d’intérêt ces dernières années. En 2021 naissait ainsi le club HEC Transition, spécialisé dans la transition écologique, qui réunit aujourd’hui plus de 3 000 membres. "Très transversal, il a l’avantage de...
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13/12 - Attaque russe "massive" sur les installations énergétiques de l’Ukraine
Ce sont près de 100 missiles que la Russie a tiré sur l'Ukraine, ce vendredi 13 décembre. Selon le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, sur les 93 tirés, "dont au moins un nord-coréen", 81 ont été abattus, "dont onze abattus par les chasseurs F-16" que l'Ukraine a finalement commencé à recevoir cette année de ses alliés occidentaux, a-t-il déclaré sur X.
"L'ennemi continue avec la terreur. Une fois encore, le secteur énergétique, à travers l'Ukraine, est la cible d'une attaque massive", a indiqué pour sa part le ministère ukrainien de l'Energie ce vendredi. La Russie bombarde régulièrement ces infrastructures et provoquant des coupures de courant à travers le pays en pleine saison hivernale. "Les ingénieurs énergétiques prennent toute les mesures nécessaires pour minimiser les conséquences négatives pour le système énergétique", a-t-il ajouté, précisant que l'étendue des dégâts sera établie une fois que l'alerte aérienne, toujours en cours, aura été levée.
Depuis près de trois ans, la Russie bombarde avec ses missiles et ses drones les installations énergétiques ukrainiennes, particulièrement à l'approche de l'hiver et en hiver, provoquant des pénuries de courant et plongeant dans le noir et le froid des millions d'Ukrainiens.
L'Ukraine réclame que ses alliés occidentaux lui livrent plus de moyens de défense antiaérienne pour protéger ses villes et infrastructures. Vendredi matin, le ministre des Affaires étrangères Andriï Sybiga a une fois encore renouvelé cet appel, alors que Kiev reproche régulièrement à ses...
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13/12 - Espionnage : les autorités israéliennes ont arrêté des dizaines de citoyens ayant coopéré avec l’Iran
Ce sont les activités d’espionnage "parmi les plus sévères qu’Israël ait connu à son encontre", selon un responsable du Shin Bet, les services de renseignements israéliens. L’arrestation ces dernières semaines par Israël d’une trentaine de personnes d’origine israélienne ou juive accusées de travailler pour le compte de l’Iran, au sein de neuf cellules secrètes, suscite l’inquiétude dans le pays. Le signal "que Téhéran déploie, depuis des décennies, les efforts les plus importants pour infiltrer son ennemi juré", estime le Times of Israël.
Ces dizaines de recrutements, parfois permis via les réseaux sociaux en échange de contreparties financières, visaient à accomplir des missions diverses : actions de sabotage, collecte d’informations sur les bases militaires et les défenses aériennes israéliennes ; jusqu’à des tentatives d’assassinat d’anciens responsables militaires et d’un ingénieur nucléaire, a révélé l’agence britannique Reuters, citant des sources israéliennes.
Ainsi, un père et son fils auraient, par exemple, transmis des informations sur les déplacements des forces israéliennes sur le plateau du Golan, où ils vivaient, a indiqué la police israélienne. Selon le Shin Bet, une grande partie des activités des recrues se limitait cependant à taguer des graffitis anti-Netanyahou ou antigouvernementaux."Un phénomène de grande ampleur"
"Jusqu’à présent", Israël serait parvenu à éviter les menaces planant sur ses scientifiques et responsables militaires. Mais les renseignements s’inquiètent d’un phénomène "de grande...
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13/12 - François Bayrou sur les déficits : "Nul plus que moi ne connaît la difficulté de la situation"
Après plusieurs jours d’incertitudes, c’est bien François Bayrou qui a été nommé Premier ministre ce vendredi 13 décembre. Le nouveau locataire de Matignon parvient enfin, à 73 ans, au premier rôle au côté d'Emmanuel Macron, dont il avait grandement contribué à l'élection en 2017.
⇒ François Bayrou a été nommé Premier ministre
⇒ LR conditionne sa participation au gouvernement au "projet" de François Bayrou
⇒ Le RN annonce qu’il ne censurera pas "a priori" le futur gouvernement, LFI votera la censure
19h45François Bayrou à Matignon : la droite ne l’aime pas, mais…
Le nouveau Premier ministre François Bayrou entretient une relation conflictuelle avec la droite. Mais Les Républicains envisagent, sous conditions, de participer au futur gouvernement. L'analyse de notre journaliste Paul Chaulet.
19h15François Bayrou à Matignon, "la bonne personne au bon moment" selon Gabriel Attal
Le chef du parti présidentiel Renaissance, Gabriel Attal, a jugé que François Bayrou, nommé vendredi Premier ministre par Emmanuel Macron, était "la bonne personne au bon moment", lors d'un déplacement à Colmar.
"François Bayrou, c'est la bonne personne au bon moment, au bon endroit, pour répondre aux aspirations des Français, qui aspirent à une forme de sobriété, de tranquillité, et surtout à une unité pour l'intérêt du pays et pour leur vie quotidienne", a déclaré à la presse l'ancien chef du gouvernement. "Je veux croire, parce que c'est le souhait des Français, que les responsables politiques de différents mouvements politiques sauront se...
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13/12 - Syrie : Israël appelle ses troupes à se préparer à stationner tout l’hiver dans le Golan
Plusieurs réunions internationales sur la Syrie doivent se tenir entre ce vendredi 13 décembre et le samedi 14, à commencer par une rencontre virtuelle entre les dirigeants des pays du G7. Un sommet sera aussi organisé samedi en Jordanie, réunissant ministres et haut-diplomates américains, européens, arabes et turcs. Depuis la chute du régime de Bachar el-Assad et la prise du pouvoir par le groupe islamiste rebelle HTC, plus d’un million de personnes ont été déplacées dans le pays, selon l'ONU. Le groupe islamiste promet l’instauration d’un "Etat de droit". Israël, qui occupe de son côté une zone tampon dans le Golan, a appelé ses troupes à se préparer pour y rester tout l'hiver.
Les infos à retenir
⇒ Israël se prépare à occuper le Golan tout l'hiver
⇒ Un million de déplacés en Syrie depuis fin novembre
⇒ Plusieurs réunions internationales sur la crise syrienne prévues vendredi et samediLe Bahreïn prêt à coopérer avec les nouveaux dirigeants de la Syrie
Le roi de Bahreïn, qui préside la session actuelle du sommet arabe, s'est dit prêt vendredi 13 décembre à coopérer avec les nouvelles autorités en Syrie dans une lettre adressée à Abou Mouhammed al-Joulani, publiée vendredi par l'agence de presse officielle.
Dans cette lettre adressée à Ahmed al-Chareh, le vrai nom du chef de la nouvelle coalition au pouvoir à Damas, le roi Hamad ben Issa Al Khalifa a affirmé que son pays était prêt "à poursuivre les consultations et la coordination avec la Syrie", selon l'agence BNA. Israël se prépare à rester dans le Golan tout...
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13/12 - Si je souhaite revenir en Syrie, c’est en tant que Français, par Omar Youssef Souleimane
Le lendemain de la fuite de Bachar el-Assad, partout en Europe, on a commencé à évoquer le sujet de l’immigration. Faut-il craindre un flux de migrants envahissant l’Europe pour échapper aux islamistes ? Les migrants vont-ils au contraire revenir en Syrie avec la fin de la guerre civile ? Le groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) va-t-il doper des migrations djihadistes ? Ou ces craintes sont-elles exagérées alors que la Syrie s’est libérée d’une tyrannie qui a duré plus d’un demi-siècle ?
En 2012, j’ai dû quitter mon pays natal pour fuir le régime d’Assad. J’ai demandé l’asile politique en France, ignorant sa langue et sa culture. J’ai eu besoin de plusieurs années pour m’intégrer dans le pays de Voltaire. Petit à petit, j’ai découvert que j’étais déjà Français avant même de venir en France : la laïcité, l’appartenance aux Lumières, l’engagement pour la démocratie étaient les principes pour lesquels nous nous sommes sacrifiés en Syrie. J’ai été un Français sans papiers jusqu’en 2022, année où j’ai obtenu la nationalité. Cela m’a permis de découvrir, pour la première fois de ma vie, la valeur d’être un vrai citoyen, avec des devoirs et des droits. Je n’aurais jamais imaginé que, deux ans plus tard, mon pays d’origine se débarrasserait de la dictature. Aujourd’hui, le joug du boucher Assad n’existe plus. Pour moi, c’est l’heure du retour. Mais qui va revenir en Syrie : le citoyen français ayant créé une nouvelle vie à Paris, ou le Syrien avec sa mémoire torturée ?Chaque migrant a son histoire
Les 30 000 réfugiés syriens qui...
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13/12 - L’actu à La Loupe : qui sont les gagnants et les perdants de la chute de Bachar el-Assad ?
L’actualité qui a retenu l’attention de La Loupe de la semaine, c’est la fin du régime dictatorial de Bachar el-Assad en Syrie. Un bouleversement politique qui rebat totalement les cartes au Moyen-Orient. Qui sont les gagnants et les perdants de ce bouleversement en Syrie ? La réponse dans cet épisode, avec Charlotte Lalanne, journaliste au service Monde de L’Express.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation et écriture), Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : Le Monde
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : dimanche 8 décembre 2024, après treize ans de guerre civile, plus de 500 000 morts et 12 millions de déplacés, la dictature de Bachar el-Assad en Syrie s’est effondrée. En à peine 10 jours, le groupe islamiste HTC - Hayat Tahrir al-Cham - s’est emparé des plus grandes villes du pays, jusqu’à atteindre Damas la capitale. Et alors que ses membres saisissaient le pouvoir, le président Assad lui fuyait direction la Russie.
Face à des Syriens en liesse, le HTC, auparavant proche d’Al-Qaeda, assure qu’il s’est détourné du terrorisme international et promet une transition des institutions. Mais la chute de la dynastie Assad n’est pas un bouleversement uniquement pour la Syrie. C’est toute la région qui entre dans...
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13/12 - Chute de Bachar el-Assad : "Entre la Turquie et HTC, il n’y a pas de relation patron-client"
La mission d’un maître espion n’aura jamais été si peu discrète. Ce jeudi 12 décembre, le chef des services des renseignements turcs Ibrahim Kalin s’est rendu à Damas, au vu et au su de tous, filmé par les médias locaux et les smartphones des curieux. Le patron des services secrets d’Ankara a prié à la mosquée des Omeyyades. Tout un symbole, moins d’une semaine après la chute de Bachar el-Assad, renversé par l’offensive éclair de plusieurs factions de rebelles appuyées par la Turquie. Une victoire politique pour Recep Tayyip Erdogan, qui place son pays au centre du jeu au Moyen-Orient. "Il est clair que Recep Tayyip Erdogan en sort renforcé, à la fois à l’intérieur et à l’international", estime Alper Coşkun, ancien diplomate turc, chercheur à la Fondation Carnegie pour la paix internationale à Washington. Qui alerte aussi sur les risques à venir pour Ankara. Entretien.
L’Express : Les services de renseignement turcs ont, d'après le Financial Times, contribué à l’avancée des rebelles en partageant la localisation des installations militaires sur la route de Damas. Quel rôle a joué la Turquie dans la chute de Bachar el-Assad ?
Alper Coşkun : L’idée que la Turquie a parrainé les rebelles de Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) est incorrecte à bien des égards. Il serait naïf de supposer que les services de renseignement turcs ne sont pas en contact avec cette organisation et d’autres acteurs sur le terrain, mais il n’y a pas de relation patron-client entre la Turquie et HTC. La preuve ? Tout récemment, quand Erdogan a appelé à...
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12/12 - Droits de douane : le Canada part en guerre contre Donald Trump
Couper l’électricité canadienne qui fournit New York, le Michigan et le Minnesota ? C’est, selon plusieurs médias canadiens, la proposition faite par le Premier ministre de l’Ontario, Doug Ford. Le chef de la deuxième plus grande province du Canada (après le Québec) a menacé de rompre les accords avec les Etats-Unis sur l’énergie, si Donald Trump venait à alourdir les tarifs douaniers sur les produits canadiens. "Nous utiliserons tous les outils à notre disposition, y compris en leur coupant l’énergie que nous leur envoyons, si cela est nécessaire", rapporte le média canadien CBC, citant Doug Ford.
L’annonce a été faite après une réunion entre le Premier ministre Justin Trudeau et ses homologues des provinces canadiennes, visant à discuter des possibles représailles économiques en réponse aux mesures que souhaite mettre en place la future administration américaine. La ministre des Finances, Chrystia Freeland, envisagerait ainsi d’appliquer des taxes sur une liste de produits que le Canada exporte vers les Etats-Unis. Donald Trump, qui accuse le Canada de ne pas suffisamment sécuriser sa frontière, a annoncé qu’il élèverait à 25 % les taxes sur les importations canadiennes si rien n’était fait.60 % du pétrole américain provient du Canada
Selon le Journal de Montréal, Chrystia Freeland a également mentionné que "certains Premiers ministres provinciaux se sont dits prêts à retenir leurs métaux et minéraux critiques dont ont besoin les Américains, comme le nickel, le cobalt et le cuivre". François Legault, Premier...
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12/12 - Donald Trump, personnalité de l’année pour Time, savoure son titre à la bourse de New York
Donald Trump, le président élu pour un deuxième mandat à la tête des Etats-Unis après avoir été condamné par la justice, a été désigné, ce jeudi 12 décembre, personnalité de l’année 2024 par le magazine américain Time, une annonce qu’il a célébré à la bourse de New York, où il a été vivement applaudi.
Le républicain, au centre d’un "come-back politique époustouflant", a écrit le magazine, avait déjà reçu cette distinction en 2016, lors de sa première victoire surprise à la présidentielle contre la démocrate et favorite des sondages Hillary Clinton.
Donald Trump is TIME's Person of the Year https://t.co/IjP5W2otV5 pic.twitter.com/CVHX9o0DB3— TIME (@TIME) December 12, 2024Un retour en force historique
"Aujourd’hui, nous assistons à une résurgence du populisme, à une méfiance croissante à l’égard des institutions qui ont défini le siècle dernier et à une érosion de la croyance que les valeurs progressistes mèneront à une vie meilleure pour la plupart des gens. Trump est à la fois l’agent et le bénéficiaire de tout cela", écrit le rédacteur en chef de Time Sam Jacobs. "Pour avoir mené un retour en force historique, pour avoir provoqué un réalignement politique unique en son genre, pour avoir remodelé la présidence américaine et modifié le rôle de l’Amérique dans le monde, Donald Trump est la personnalité de l’année 2024 du magazine Time", ajoute-t-il.
La distinction, accordée par le magazine new-yorkais depuis 1927, est généralement vouée à souligner le poids et l’influence d’une personnalité sur la scène internationale, pas...
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12/12 - Le coup de foudre entre Bruno Retailleau et Cyril Hanouna, remaniement et pochette surprise
C'est fou comme la dissolution a vraiment tout clarifié ! Ce second quinquennat est décidément à nul autre pareil. Le gouvernement Attal n'avait déjà pas duré longtemps, et voilà que Michel Barnier est renversé par une motion de censure trois mois après sa nomination. La crise n'en finit plus, la vie politique entre dans l'inédit.Le RN, la droite et le dindon
La droite a les oreilles qui sifflent en ce moment. Et le vent vient du Rassemblement national. Cantonné à la marginalité des négociations depuis le vote de la censure, le parti d’extrême droite en a profité pour renouer avec sa fibre populiste. Et les partisans de cette stratégie en profitent pour s’attaquer de nouveau à la droite bourgeoise, plutôt bichonnée ces derniers mois. "La droite bourgeoise, ça ne pèse rien, tranche un député. Je les prends pour la réalité démographique qu’ils sont : c’est-à-dire rien. Le gros bourgeois est à la fois très bruyant et peu nombreux. Il faudrait que je songe à une métaphore animalière, une sorte de gros dindon solitaire…" La comparaison devrait plaire aux membres du Business Chinese Club, où Jordan Bardella est convié ce vendredi 13 décembre.Bruno Retailleau ratisse large...
"Il est carré !" : Bruno Retailleau séduit jusqu’aux ministres Renaissance venus de la gauche, comme Agnès Pannier-Runachier. Les députés EPR apprécient aussi le ministre de l’Intérieur : "Il nous traite très bien, quand on pose une question, il nous répond toujours, c’est loin d’être le cas de tout le monde."… jusqu’à Cyril Hanouna
Le ministre de...
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12/12 - Comment améliorer l’accès à la propriété ? Ces deux mesures prônées par le patron de Fnaim
Alors que la reprise de l’examen du projet de loi de Finances 2025 est imminente, il est essentiel de remettre en avant des propositions sans coût pour l’État, mais susceptibles d’améliorer significativement le pouvoir d’achat des ménages : la portabilité et la transférabilité des crédits immobiliers. Deux solutions peu connues, mais cruciales pour faciliter l’accès à la propriété.
Les banques, qui ont bénéficié du soutien massif de l’État lors de la crise financière de 2008, doivent aujourd’hui faire preuve de responsabilité sociale. Rappelons-nous qu’en pleine débâcle des subprimes, l’État français avait mis en place un plan de 340 milliards d’euros pour soutenir les établissements bancaires, dont 20 milliards d’euros pour leur recapitalisation sous forme de prêts et 320 milliards d’euros de garanties sur les prêts interbancaires.Demander un effort en retour
Ce soutien inconditionnel a permis aux banques de traverser la tempête. Aujourd’hui, alors qu’elles affichent des résultats financiers confortables, il est légitime de leur demander un effort en retour. Pourtant, les banques se montrent réticentes à la mise en œuvre généralisée de la portabilité et de la transférabilité des prêts. Ces dispositifs, qui permettraient aux emprunteurs de conserver les conditions avantageuses de leur crédit en cas de déménagement ou d’achat d’un nouveau bien, restent des options, réservées à quelques initiés. Cette situation est injuste et mérite d’être corrigée.
La portabilité des prêts immobiliers, défendue par la FNAIM, consiste à...
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12/12 - Enseignement supérieur : comment se préparer aux métiers de demain ?
Le 15 janvier débutent les inscriptions sur Parcoursup, enjeu majeur pour les lycéens et source d’inquiétude pour les parents. Difficile, en effet, d’être sûr de son orientation quand l’enseignement supérieur propose plus de… 23 000 formations. Pas de panique ! Dans ce dossier spécial, L’Express vous présente quelques clés pour vous repérer.
Les parcours de formation ne cessent de se diversifier et font de l’orientation une nouvelle source d’anxiété, en particulier pour les parents. Ces derniers, souvent plus stressés que leurs enfants, peinent à accompagner leurs choix. "La disparition des filières classiques leur a fait perdre leurs repères, ce qui a généré une angoisse supplémentaire", explique Hector Balas, fondateur d’Impala, un outil d’accompagnement qui aide les jeunes à mieux se connaître et à se poser cette question essentielle : "Qui suis-je et que veux-je devenir ?" Une incertitude encore amplifiée par la montée en puissance de l’intelligence artificielle : d’ici à 2030, trois métiers sur cinq devraient voir au moins 30 % de leurs activités automatisées…
Pourtant, les étudiants ne seraient pas si inquiets face à l’avenir. "Ils sont impatients, motivés et cherchent avant tout à donner du sens à leur carrière", affirme Léon Laulusa, directeur général de l’ESCP. L’ambition de cette "génération héroïque" ne consisterait pas seulement à réussir, mais aussi à améliorer la société. Pour les accompagner, l’ESCP ne se contente donc pas de transmettre des savoirs techniques. Elle cherche surtout à développer les...
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12/12 - Chute de Bachar el-Assad : comment le dictateur sanguinaire a été lâché par la Russie
L'histoire retiendra que le sort du régime sanguinaire d'Assad a été scellé au Qatar. Lundi, le quotidien syrien al-Jumuriya a affirmé sur X que le départ de Bachar el-Assad, chassé du pouvoir en Syrie le 8 décembre, a été négocié lors d’une réunion tenue à Doha entre la Russie, l’Iran et la Turquie, en accord avec l’Egypte, l’Arabie saoudite, l’Irak, la Jordanie et le Qatar. "Une source syrienne a déclaré à Al-Jumhuriya que le sort d’Assad a été scellé le 7 décembre à Doha, lors de réunions d’Astana avec des partenaires arabes", a écrit le média. "Lors de la réunion, la Russie et l’Iran ont informé Ankara de leur volonté de faciliter une transition politique en Syrie." Le 8 décembre, Bachar el-Assad s’enfuit de Syrie et trouve refuge en Russie après la prise de Damas par les rebelles du groupe islamiste HTC.
A Syrian source told Al-Jumhuriya that Assad’s fate was sealed on December 7 in Doha, during Astana meetings with Arab partners.
During the meeting Russia and Iran informed Ankara of their readiness to facilitate a political transition in Syria. pic.twitter.com/1pc5SVAWUp— Al-Jumhuriya English (@aljumhuriya_eng) December 9, 2024
Cette information aurait été transmise par une source syrienne anonyme, "que le média dit avoir corroborée avec une autre personne bien informée des discussions", précise de son côté le journal libanais L’Orient-Le Jour.Des négociations en marge du forum de Doha
D’après le média, qui reprend une information du quotidien saoudien Asharq al-Awsat, Moscou avait pris contact avec la...
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12/12 - Ukraine : Emmanuel Macron et Donald Tusk ont évoqué la possibilité d’envoyer des troupes en cas de trêve
Emmanuel Macron et le Premier ministre polonais Donald Tusk ont martelé, ce jeudi 12 décembre, à Varsovie que la paix en Ukraine ne pouvait se faire aux dépens des Ukrainiens et discuté d'un potentiel envoi de troupes européennes dans ce pays pour dissuader une nouvelle agression russe, à un mois du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Les infos à retenir :
⇒ Emmanuel Macron et Donald Tusk ont évoqué la possibilité d’envoyer des troupes en cas de trêve
⇒ La menace russe se rapproche de nous "à grande vitesse", met en garde le chef de l'Otan
⇒ Viktor Orban a proposé une trêve de Noël à Vladimir PoutineLa possibilité d’envoyer des troupes en Ukraine abordée lors de l’entretien avec Emmanuel Macron, selon Donald Tusk
Le Premier ministre polonais Donald Tusk a indiqué avoir "discuté" avec Emmanuel Macron de la possibilité d’envoyer des troupes en Ukraine, en cas d’une trêve ou de la paix instaurée dans ce pays.
"Je voudrais […] couper court aux spéculations sur la présence potentielle de troupes d’un pays ou d’un autre en Ukraine une fois le cessez-le-feu ou la paix instaurés. Le président (Macron) en est conscient, nous en avons discuté", a déclaré Donald Tusk lors d’un point de presse commun à Varsovie, tout en indiquant que "pour l’instant" Varsovie "ne prévoit pas de telles actions".
Un peu plus tôt, Emmanuel Macron a déclaré qu’il fallait "trouver un chemin" vers la paix en Ukraine, qui "prenne en compte" les intérêts de Kiev et des Européens. "L’administration Trump a indiqué sa volonté d’essayer...
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12/12 - SNCF, fonctionnaires… Des mobilisations dans toute la France pour sauver emplois et industrie
De Marseille à Rennes, en passant par Paris : près de 120 rassemblements et manifestations "pour l’emploi et l’industrie" sont prévus ce jeudi 12 novembre en France à l’appel de la CGT, rejointe par Solidaires et la FSU, en réponse à une vague de plans sociaux. Jeudi "sera une journée de convergence avec la grève des cheminots contre le démantèlement du fret ferroviaire et celle des fonctionnaires qui demandent un budget à la hauteur des besoins" et exigent "un gouvernement qui réponde enfin à l’urgence sociale !", a déclaré à l’AFP Sophie Binet, la leader de la CGT, deuxième centrale syndicale française.
Côté rail, si un "trafic normal" est prévu pour tous les TGV, de légères perturbations ont été annoncées pour les trains régionaux "avec en moyenne nationale huit trains sur dix". En Ile-de-France, les lignes les plus perturbées sont, comme souvent lors des grèves de cheminots, le RER D (un train sur trois en moyenne) et la ligne R du Transilien (un train sur cinq).Multiplication des plans sociaux
Les annonces de plans sociaux se succèdent tandis que la France se cherche un nouveau Premier ministre, après la censure et la démission du gouvernement de Michel Barnier. Que ce soient dans les grandes entreprises (Auchan, Michelin, Vencorex, PPG…), chez des sous-traitants ou des petites structures, dans de nombreux secteurs (métallurgie, commerce, secteur public et associatif, banques et assurances, chimie…) et un peu partout sur le territoire français, les plans sociaux se multiplient. "Ça fait six mois que la...
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12/12 - Les vins rouges de Provence à inviter à la table des fêtes
Avec les premiers frimas, la litanie des fêtes calendales s’amorce au pays de Pagnol et de Giono. Foires aux santons et marchés de Noël s’enchaînent jusqu’au Gros Souper du 24 décembre, avec ses trois nappes (référence à la Sainte Trinité) et ses treize desserts (La Cène). Malgré les promesses de son intitulé, ce repas maigre se déroule sans libation… A la différence des agapes du lendemain, où viandes et nectars de Provence abondent. L’occasion de (re)découvrir les rouges de la région (5 % de la production), qui souffrent durement de l’omniprésence des rosés sur les linéaires et dans les vitrines des cavistes. Autant de vins de garde, aussi puissants qu’élégants, qui restituent avec brio les dons que les terroirs provençaux ont transmis à la vigne. Nos coups de cœur.Marguerites en Provence 2021
Enzo et Olivier Fayard révèlent toute la richesse des terroirs de La Londe-des-Maures dans ce flacon. 65 €Domaine de Trévallon 2021
Une icône de la région au formidable potentiel de garde. Puissant et complexe, marqué par les fruits rouges. 75 €Château des Sarrins Rouge Secret 2019
Discret domaine à la production impeccable. Bouquet de griotte et de quetsche confites. 25,50 €Château de Pibarnon 2020
Un bandol modèle d’équilibre, à la fois frais, ample et soyeux. Subtile finale de réglisse propre au cru. 42 €.La Chapelle de Sainte-Roseline 2015
La sélection parcellaire de ce très beau domaine du Val d’Argens libère une puissance contenue par l’élégance. 43,40 €Le Clos Peyrassol 2021
Ceinte de murets de pierres sèches, la...
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12/12 - De Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon, ces deux parias qui ont chacun leur stratégie face à Emmanuel Macron
Minuit a sonné, voici donc le carrosse redevenu citrouille. Le Rassemblement national avait failli, pourtant, s’habituer aux dorures de Matignon et de l’Elysée. Mais ce mardi, les représentants du parti d’extrême droite n’étaient pas conviés à la réunion convoquée par le président de la République. Eux qui, voici quelques jours encore, étaient de ceux que l’on traitait avec déférence, que l’on consultait, que l’on ménageait, se retrouvent condamnés, avec La France insoumise, à observer les consultations de loin, à défaut d’y participer. Dans son allocution du 6 décembre, le président de la République a bien fait part de son agacement envers "ces extrêmes" qui ont choisi de faire tomber le gouvernement Barnier en votant la censure. La punition est tombée : ces derniers seront donc mis de côté. A une différence près : le parti mélenchoniste a choisi de ne pas assister à ces consultations. Le RN, lui, l’a subi.
La nouvelle a d’ailleurs fait tout drôle à Jordan Bardella. Le jeune président du RN s’était fait au traitement qui lui était réservé depuis les rencontres de Saint-Denis, en novembre 2023. Sur le plateau de TF1, ce mardi, il fustige un "aveu d’irrespect et d’inélégance" de la part du président de la République, estimant qu’il eut été courtois de le convier aux discussions. Marine Le Pen, elle, tente de faire bonne figure. "Emmanuel Macron a invité l’ensemble des partis qui pourraient potentiellement participer à un gouvernement, en ne nous invitant pas, il nous donne la médaille de l’opposition et je l’en remercie,...
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12/12 - En plein procès pour corruption, ce nouveau scandale qui fragilise Benyamin Netanyahou
En pleine reprise de son procès pour corruption, fraude et abus de confiance commencé en 2020, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, est éclaboussé par un autre scandale impliquant l’un de ses ex-conseillers, accusé de fuite présumée de documents couverts par le secret. Eli Feldstein a été inculpé soupçonné d’avoir divulgué un document classifié concernant les négociations en vue de la libération des otages enlevés lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël et retenus à Gaza, afin d’infléchir en faveur du Premier ministre une couverture médiatique critique à son égard.
Selon les détracteurs de Benyamin Netanyahou, cette affaire met en lumière une corruption profondément enracinée au sein de son cabinet, ainsi que les relations troubles entre des militaires de haut rang et des hommes politiques de la coalition gouvernementale de droite.
Arrêté fin octobre et placé en détention provisoire avant d’être assigné à résidence la semaine dernière, Eli Feldstein aurait reçu des informations classifiées d’un sous-officier de réserve, dont l’identité n’a pas été révélée.
Lors d’une conférence de presse lundi soir, à la veille de la reprise de son procès pour corruption dont il conteste avec véhémence les accusations, Benyamin Netanyahou a été interrogé sur cette affaire. Il a déclaré que les accusations visant son ex-conseiller s’inscrivaient dans le cadre d’une attaque plus large contre lui et ses partisans. Quelques semaines plus tôt, il avait qualifié l’arrestation et l’inculpation de ce dernier de chasse aux...
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12/12 - Grandes écoles : "La question de la mixité sociale fait partie des grands défis à relever"
Le 15 janvier débutent les inscriptions sur Parcoursup, enjeu majeur pour les lycéens et source d’inquiétude pour les parents. Difficile, en effet, d’être sûr de son orientation quand l’enseignement supérieur propose plus de… 23 000 formations. Et cela d’autant plus que les métiers de demain restent encore largement inconnus, a fortiori à l’heure de l’intelligence artificielle. Selon les experts, trois métiers sur cinq devraient voir au moins 30 % de leurs activités automatisées sous son influence d’ici à 2030… Notre grand entretien avec Laurent Champaney, le président de la conférence des grandes écoles.
L'Express : Quelles sont les particularités des grandes écoles et quelle est leur vocation ?
Laurent Champaney : Toutes les grandes écoles ont en commun de proposer des programmes à bac + 5 et de former de futurs cadres. Elles sont calquées sur le modèle de l’entreprise, dans le sens où elles opèrent une sélection à l’entrée, sont de taille assez petite et jouent la carte de l’identité et des valeurs communes. Toutes répondent à des critères très stricts comme l’ouverture à l’international, l’accent mis sur la recherche ou encore les relations entretenues avec les entreprises. Le rôle de la Conférence des grandes écoles, qui regroupe 245 d’entre elles, est de les aider à réfléchir ensemble à la meilleure façon d’accompagner leurs élèves afin que ces derniers soient aptes à répondre aux défis auxquels le monde économique devra faire face comme la numérisation ou la transition environnementale.
Les enjeux sociétaux sont...
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12/12 - Syrie : le nouveau pouvoir va suspendre pour trois mois la Constitution et le Parlement
Les forces israéliennes ont procédé à un "premier retrait" d’une localité du sud du Liban et ont été remplacées par des militaires libanais, a annoncé mercredi soir le Commandement central américain pour le Moyen-Orient (Centcom). Au même moment, l’Assemblée générale de l'ONU a voté à une large majorité une résolution réclamant un cessez-le-feu immédiat à Gaza. En Syrie, le parti Baas du pouvoir déchu annonce la suspension de ses activités, après l’offensive rebelle qui a conduit à la chute du pouvoir de Bachar el-Assad.
Les infos à retenir :
⇒ Syrie : le nouveau pouvoir va suspendre pour trois mois la Constitution et le Parlement
⇒ Premier retrait israélien dans le sud du Liban
⇒ L’Assemblée générale de l'ONU réclame un cessez-le-feu immédiat et "inconditionnel" à Gaza
19h00Antony Blinken est arrivé en Turquie pour entamer des discussions sur la Syrie
Le secrétaire d’Etat américain aux Affaires étrangères Antony Blinken a atterri ce jeudi en fin de journée à Ankara et il s’est immédiatement entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan à l’aéroport, a annoncé un responsable américain.
Il a atterri à 20h14 (17h14 GMT) et s’est directement entretenu "dans le salon VIP" de l’aéroport Esenboga d’Ankara avec Recep Tayyip Erdogan, a précisé le responsable, alors qu'Antony Blinken entame la deuxième étape d’une tournée régionale consécutive à la chute du président syrien Bachar el-Assad. Le secrétaire d’Etat s’était envolé plus tôt de la station balnéaire jordanienne d’Aqaba, sur la mer Rouge, où il a entamé jeudi une tournée...
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12/12 - Elon Musk toujours plus riche : ce seuil historique que sa fortune vient de franchir
Le patron de Tesla et SpaceX, Elon Musk, déjà considéré comme l’homme le plus riche de la planète, a dépassé les 400 milliards de dollars de fortune, une première, rapporte Bloomberg. Le prix de l’action de Tesla a augmenté de plus de 65 % depuis l’élection début novembre de Donald Trump, selon Bloomberg. Par ailleurs, SpaceX et ses investisseurs ont accepté d’acheter jusqu’à 1,25 milliard de dollars d’actions de la société faisant grimper la valeur de l’entreprise spatiale à environ 350 milliards de dollars. Cette transaction a augmenté la fortune personnelle d’Elon Musk d’environ 50 milliards de dollars, la portant à 440 milliards de dollars, toujours selon Bloomberg.
"Ce qui est vraiment incroyable, c’est que presque aucun investisseur n’a voulu vendre ses actions, même à une valeur de 350 milliards de dollars !", a commenté Elon Musk sur X.
What’s really crazy about this is that almost no investors wanted to sell shares even at a $350B valuation!
SpaceX reduced the amount of shares it bought back from employees in order to allow some new investors in.— Elon Musk (@elonmusk) December 11, 2024Bientôt le premier billionnaire de l’histoire ?
Comme le souligne BFMTV, SpaceX vaut maintenant plus que de très puissantes sociétés cotées en Bourse telles que LVMH (335 milliards de dollars), Coca Cola (271 milliards) ou encore Samsung (249 milliards). En septembre dernier, un rapport publié par Informa Connect Academy estimait par ailleurs que la fortune d’Elon Musk pourrait dépasser les 1 000 milliards de dollars en...
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12/12 - Corée du Sud : menacé de destitution, le président s’accroche au pouvoir
Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol, menacé de destitution après sa tentative d’imposer la loi martiale il y a une semaine, a affirmé jeudi 12 décembre qu’il "se battrait jusqu’à la dernière minute", accusant l’opposition de provoquer "une crise nationale". Le Parlement contrôlé par l’opposition, qui a prévu de soumettre samedi au vote une nouvelle motion pour le démettre de ses fonctions, "est devenu un monstre détruisant l’ordre constitutionnel de la démocratie libérale", a fustigé Yoon Suk-yeol dans un discours télévisé. "Je me battrai avec le peuple jusqu’à la dernière minute", a martelé le dirigeant conservateur, dont la cote de popularité a plongé à 13 % après son coup de force.
Depuis son élection en 2022 avec la marge la plus étroite de l’histoire du pays face au chef de file du Parti démocrate, Yoon Suk-yeol n’a jamais disposé de la majorité à l’Assemblée. Invoquant notamment des difficultés à faire passer son budget, il a sidéré le pays en imposant la loi martiale par surprise dans la nuit du 3 au 4 décembre, avant d’être obligé de l’abroger six heures plus tard sous la pression du Parlement et de la rue.
Il a échappé de peu samedi à une motion de destitution par l’Assemblée nationale, sauvé par son parti. Mais le Parti démocrate a fixé à samedi 17h00 locales (09h00 heure française) un deuxième vote en ce sens. Si huit députés du Parti du pouvoir au peuple (PPP) de Yoon Suk-yeol soutiennent cette nouvelle motion, elle pourra être adoptée. A la première tentative le 7 décembre, seuls deux avaient voté pour la...
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12/12 - "La CIA et le FBI tremblent" : les sulfureuses affinités de la future patronne du renseignement Tulsi Gabbard
Il y a de quoi s’inquiéter lorsque la candidate au poste de directrice du renseignement national américain est encensée par les médias russes. Tulsi Gabbard est "notre copine", a déclaré en 2022 un animateur populaire. C’est une "superwoman" a écrit récemment un organe de presse, une "camarade" a renchéri une chaîne de télé. Quant à la Komsomolskaya Pravda, elle a remarqué avec approbation que les Ukrainiens la considéraient "comme un agent de l’Etat russe". "La CIA et le FBI tremblent", a clamé le journal. Et pour une fois, il y a un grain de vérité. Même s’il n’y a aucune preuve qu’elle soit à la solde du Kremlin, la nomination de Tulsi Gabbard, 43 ans, a mis le monde du renseignement en émoi. Elle est "très problématique", résume Christopher McKnight Nichols, professeur à l’université d’Etat de l’Ohio et spécialiste de questions de sécurité.
"Toutes ses positions vont à l’encontre de celles affichées par les organismes qu’elle est censée chapeauter." La fonction de directeur du renseignement (DNI), a été créée en 2004 dans le but de remédier aux erreurs qui ont conduit aux attentats du 11 Septembre, notamment le manque de coopération entre les différentes agences. Son rôle est de coordonner les 18 services de renseignement et de centraliser leurs analyses. Si Tulsi Gabbard est confirmée par le Sénat, elle aura donc accès à tous les secrets d’Etat. Elle sera en charge également de préparer les briefings quotidiens pour la Maison-Blanche et de conseiller le président sur les menaces à la sécurité nationale. D’où une...
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12/12 - Emmanuel Macron reporte encore la nomination du Premier ministre, attendue vendredi matin
Emmanuel Macron devrait nommer un nouveau Premier ministre vendredi matin, a annoncé jeudi soir l’Elysée. Le nouveau locataire de Matignon sera chargé de négocier a minima un accord pour éviter la censure et faire adopter un budget pour 2025. Le président de la République avait initialement promis de nommer le chef du gouvernement jeudi au plus tard.
Les infos à retenir :
⇒ Le Premier ministre sera nommé vendredi matin, selon l’Elysée
⇒ Emmanuel Macron stagne à son niveau de popularité le plus bas, François Bayrou s’envole, d’après un sondage
⇒ Des socialistes, dont François Hollande, poussent Bernard Cazeneuve pour Matignon
19h30Le Premier ministre sera nommé vendredi matin, annonce l’Elysée
Emmanuel Macron ne tiendra pas le délai promis : le nouveau Premier ministre sera nommé vendredi matin, a annoncé ce jeudi soir l’Elysée. "Le communiqué de nomination du Premier ministre sera publié demain (vendredi) matin", a dit l’entourage du président, alors que ce dernier venait d’atterrir près de Paris, de retour d’une visite en Pologne.
Emmanuel Macron avait initialement promis de nommer le chef du gouvernement jeudi au plus tard. "Il conclut ses consultations", a dit à l'AFP son entourage, sans plus d'explications.
17h40Emmanuel Macron a quitté Varsovie, en vol vers Paris
Emmanuel Macron, venu discuter du soutien à l’Ukraine jeudi à Varsovie, a repris en fin d’après-midi la direction de la France où sa décision sur le nom du futur Premier ministre est toujours attendue, a annoncé l’Elysée. L’avion du chef de...
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12/12 - Derrière la chute de Bachar el-Assad, ces bases militaires stratégiques que pourrait perdre Vladimir Poutine
Entre la chute d’Alep aux mains de l’opposition, le 30 novembre, et celle de Hama, le 5 décembre, le port syrien de Tartous a connu une activité inhabituelle. Tous les bâtiments de guerre russes amarrés là ont pris le large les uns après les autres, dont trois frégates et un sous-marin d’attaque de classe Kilo. Le 8 décembre, après un bref retour à quai, ils pliaient à nouveau bagage, comme l’ont montré des satellites civils. Prétendument "en exercices", reviendront-ils un jour ? Rien n’est moins certain : Bachar el-Assad a fui à Moscou, et à Tartous, la statue de son père, Hafez el-Assad, a été brisée par la foule.
Pour Vladimir Poutine, l’effondrement du régime sanguinaire de la famille Assad (500 000 morts au cours de la guerre civile) est une catastrophe. En échange de sa participation à la répression de la révolution née lors du Printemps arabe, il a pu installer, au nord-ouest de la Syrie, deux grandes emprises militaires, dorénavant en sursis, Hmeimim et Tartous – et des dizaines de bases et postes avancés. Elles ont joué, jusqu’à récemment, un rôle crucial dans la politique étrangère russe. Leur perte pourrait mettre mal à mal le dispositif militaire du Kremlin, en Méditerranée, au Moyen-Orient et en Afrique.
Moscou assure que des contacts ont été pris avec les islamistes de Hayat Tahrir al-Cham (HTC), qui contrôlent désormais une grande partie des zones auparavant tenues par les forces loyalistes. Poutine pourrait bien chercher à s’attirer leurs bonnes grâces, en leur offrant de fortes rétributions contre...
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12/12 - Covid long : cinq ans après, peut-on enfin le soigner ?
Cette semaine à La Loupe, on s’est interrogé sur ce qu’il restait du Covid-19 cinq ans après le début de la pandémie qui a bouleversé nos vies. Dans ce dernier épisode, Antoine Beau s’intéresse à ceux qui continuent de vivre avec le virus, à cause du Covid long.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation et écriture), Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : ANRS, France 2, France 5, La Voix du Nord
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
Comment écouter un podcast ? Suivez le guide.
Charlotte Baris : Le 14 octobre, une importante conférence scientifique s’est déroulée à Paris, et pourtant on en a peu entendu parler. Organisée par la Haute autorité de santé, l’ANRS Maladies infectieuses émergentes, et Santé publique France, l’évènement rassemblait des dizaines de chercheurs d’horizons divers, avec pour objectif "d’orienter les voies des recherches futures".
L’ambition est forte, et le programme de la journée chargé. Pendant plusieurs heures, les interventions se succèdent, les présentations d’essais cliniques, de résultats s’enchaînent. Une d’entre elles aborde la question du Covid long. Une énigme pour la communauté scientifique que l’on tente aujourd’hui d’éclaircir avec Antoine Beau, du service Sciences et Santé de L’Express.
Pour aller plus loin :
Covid long : "Arrêtons de dire aux...
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12/12 - "Démissionner ? Son ego est trop grand…" : Emmanuel Macron vu par le chroniqueur Gavin Mortimer
Que dit un Anglais lorsqu’on lui annonce qu’Emmanuel Macron s’apprête à nommer le quatrième Premier ministre de son second mandat – et le sixième depuis son entrée en fonction ? Il rit. C’est en tout cas la situation décrite par Gavin Mortimer, écrivain britannique qui chronique régulièrement la vie politique de la France – où il vit – pour le magazine conservateur The Spectator. Après la censure du gouvernement, votée conjointement par les députés du Rassemblement national et du Nouveau Front populaire, le Britannique pointe la faillite de Michel Barnier à se placer en "négociateur" face à Emmanuel Macron, mais surtout la responsabilité de ce dernier, qui "sombre dans le registre du pain et des jeux" et se trouve "réduit à tenter de duper les Français en leur laissant croire qu’il suffirait d’être fiers pour faire l’unité d’une nation".
Démissionner ? "Son ego est trop grand. Il tiendra contre vents et marées pour aller jusqu’en 2027, à moins que la situation ne devienne vraiment trop chaotique" – il cite l’inquiétude que suscite l’accord sur le Mercosur chez les agriculteurs français, mais aussi l’éventualité d’une "éruption spontanée de colère" de la part d’électeurs du RN, semblable à la crise des gilets jaunes. Et puis démissionner, dans quel but à l’heure où, selon lui, "la France se fait marcher sur les pieds par l’Union européenne" ? "La France doit rester dans l’UE, mais il est urgent qu’elle se détache des traités qui rendent sa souveraineté impossible", juge-t-il.
Pour l’heure, Gavin Mortimer se montre peu...
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11/12 - Le Prix de la presse diplomatique 2024 décerné à Cyrille Pluyette, journaliste à L’Express, pour son reportage à Taïwan
L'association de la presse diplomatique a décerné, ce jeudi 11 décembre, le Prix de la presse diplomatique 2024 à Cyrille Pluyette, rédacteur en chef adjoint au service Monde de L'Express.
Très honoré d’avoir reçu le prix 2024 de l’Association de la presse diplomatique #ADPF. Merci aux jurés, à la direction de @Lexpress pour sa confiance et à son glorieux service Monde😃 pic.twitter.com/7PpvOoMno0— Cyrille Pluyette (@CyrillePluyette) December 11, 2024
Il a été récompensé pour son reportage exclusif aux côtés de l'armée taïwanaise, davantage consciente qu'une attaque chinoise est possible, publié le 27 juin dernier sur le site de L'Express. Cet article, intitulé "Si Xi Jinping décidait d’attaquer..." : Taïwan résisterait-il à une invasion chinoise ? est à retrouver ici.
Cyrille Pluyette avait également consacré un épisode de La Loupe, le podcast de L'Express, à ce reportage. Le voici ce-dessous :
Vous pouvez également retrouver notre long format vidéo sur les conséquences géopolitiques qu'aurait une invasion chinoise de Taïwan :
Ce prix, décerné chaque année, "est destiné à couronner la meilleure couverture de sujets de politique internationale (articles d'éclairage ou d'analyse, enquêtes ou reportages) réalisés par un journaliste titulaire de la carte de presse professionnelle", explique l'association de la presse...
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11/12 - JO de Paris : le budget du Comité d’organisation termine avec un excédent de 27 millions d’euros
A fin décembre 2024, le budget du Comité d’organisation des Jeux de Paris (Cojo) atteint 4,481 milliards d’euros contre 4,397 milliards d’euros fin 2023, a appris l’Agence France Presse ce mercredi 11 décembre auprès des organisateurs des JO-2024. En 2018, il était de 3,8 milliards d’euros, supérieur aux 3,2 milliards inscrits dans le dossier de candidature. Après avoir fait les ultimes calculs portant sur la dernière année à haut risque, les recettes dégagées par le Cojo sont supérieures de 26,8 millions d’euros aux dépenses, notamment en raison du succès de la billetterie.
Ces chiffres seront présentés jeudi lors du conseil d’administration du Cojo. Si ces comptes sont adoptés jeudi, Tony Estanguet a prévu de "terminer sa mission" de président à ce moment-là. Le Cojo en tant que tel sera dissous fin juin 2025.Une billetterie plus importante que prévue, à 1,333 milliard d’euros
Le budget du Cojo est quasi entièrement privé. Il repose sur l’argent des sponsors (1,238 milliard d’euros), du Comité international olympique (1,228 md EUR) et de la billetterie qui a été plus importante que prévu à 1,333 milliard d’euros, soit 88 millions de plus que prévu en décembre 2023. Plus de 12 millions de billets ont été vendus au total.
Quelque 40 millions d’euros sollicités au printemps auprès de l’Etat et des collectivités partenaires (ville de Paris, région Ile-de-France, métropole) ne seront pas activés.60 % de l’excédent pour le sport français
La répartition de l’excédent de 27 millions d’euros n’est pas encore décidée même...
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11/12 - Guerre en Ukraine : Moscou pourrait frapper avec un missile Orechnik "dans les prochains jours"
Dans un communiqué, l’armée russe a affirmé, mercredi 11 décembre, que "six missiles balistiques ATACMS de fabrication américaine" avaient été utilisés pour attaquer mercredi matin l’aérodrome militaire de Taganrog, dans la région russe de Rostov (sud-ouest). La Russie a promis "une réponse" à cette nouvelle attaque présumée de l’Ukraine.
Deux missiles ont été "abattus" et "les autres […] détournés par des équipements de guerre électronique", a assuré l’armée russe. La chute des débris "a fait des blessés parmi le personnel" du site militaire et deux bâtiments ont été notamment "endommagés", sans plus de détails. Plus tôt mercredi, des chaînes Telegram russes avaient publié des vidéos supposées de l’attaque sur Taganrog dans lesquelles on peut entendre des explosions en série. Le gouverneur de la région de Rostov, Iouri Slioussar, a de son côté évoqué "une attaque de missiles" dans la nuit sur Taganrog, tandis que la municipalité a fait état d’une coupure de chauffage dans une trentaine d’immeubles résidentiels.
Les autorités ukrainiennes, pour l’heure, n’ont pas revendiqué ni commenté. Après avoir obtenu en novembre le feu vert de Washington et de Londres pour attaquer la Russie avec des missiles longue portée américains ATACMS et britanniques Storm Shadow, l’Ukraine a mené depuis des frappes sur le sol russe à l’aide de ces armes précises, qui ont à chaque fois provoqué la colère de Moscou.Menace de riposte par missile "Orechnik"
Récemment, en réaction à des frappes similaires, le président Vladimir Poutine avait menacé de...
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11/12 - Censure du gouvernement Barnier : ces deux mauvaises nouvelles pour les salariés
Censure du gouvernement Barnier, projet de loi de finances 2025 laissé en suspens… plusieurs mesures qui ont un impact direct sur les salariés risquent d’être repoussées après le 1er janvier dans l’attente d’une recomposition gouvernementale. Parmi elles, la prolongation du remboursement des frais de transport jusqu’à 75 % et celle de la possibilité d’utiliser ses titres-restaurant dans les supermarchés pour acheter des aliments non directement consommables. Pas sûr, donc, que les salariés bénéficient de ces avantages au 1er janvier 2025. Mais tout n’est pas joué.Tickets-restaurant
En 2022, en raison de l’inflation, le Parlement avait décidé de modifier les règles de paiement des titres-restaurants afin de redonner un peu de pouvoir d’achat aux bénéficiaires, soit plus de cinq millions de personnes. Concrètement, il devenait possible de régler des produits non directement consommables (comme du riz, ou des pâtes) en supermarché, alors que les tickets-restaurant étaient jusque-là limités aux produits directement consommables (comme des plats déjà prêts ou un fruit). La mesure, qui expirait en 2023, avait été prolongée jusqu’au 31 décembre de cette année. Une disposition limitée dans le temps, le temps de faire face à l’inflation. En novembre, l’Assemblée nationale a décidé une nouvelle fois de prolonger cette mesure, via l’adoption d’une proposition de loi. Comme le précise Public Sénat, le Sénat devait "se prononcer à son tour en séance publique ce jeudi 12 décembre". Problème : entre-temps, le gouvernement a été...
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11/12 - "Les Français ne voient pas les réussites d’Emmanuel Macron" : le constat cinglant de la correspondante de The Economist
La crise politique française résumée en un mot : "Merde !". C’est par ce juron typiquement français que le très distingué magazine britannique The Economist décrivait, il y a une semaine, les turbulences de la vie politique de notre pays depuis la dissolution de juin dernier. Nous, qui avions encore récemment l’habitude de moquer le désordre britannique marqué par le Brexit et la succession de cinq Premiers ministres en sept ans… Ironie de l’histoire, "aujourd’hui, il semble que l’instabilité ait traversé la Manche", observe Sophie Pedder, cheffe du bureau parisien et correspondante politique et économique de The Economist. En 2012 déjà, dans son livre Le déni français (JC Lattès), cette passionnée de la France décrivait les Français comme des enfants gâtés de l’Europe, refusant de voir la réalité économique en face, et avertissait : plus la France tardera à réagir, plus son modèle risque de s’effondrer. Douze ans plus tard, le capharnaüm politique et la déroute budgétaire de la France préoccupent nos voisins européens et menacent la stabilité de la zone euro.
Toujours lucide sur l’état des finances publiques françaises, Sophie Pedder met en garde : "À un moment donné, quelqu’un devra s’attaquer à ce problème, car la France pourrait traverser une période budgétaire très difficile." Cependant, elle refuse de sombrer dans le catastrophisme : "La France demeure une nation majeure et continue de financer sa dette à des taux raisonnables, sans subir de pressions excessives." La journaliste britannique se montre toutefois bien...
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11/12 - IA générative : Google annonce l’arrivée de Gemini 2.0
Google a annoncé, ce mercredi 11 décembre, l’arrivée de Gemini 2.0, son modèle d’intelligence artificielle (IA) générative le plus avancé à ce jour, destiné à concurrencer les autres géants de la tech dans un secteur en croissance rapide.
Selon le patron de Google, Sundar Pichai, cette nouvelle version doit ouvrir "une nouvelle ère" de l’IA générative capable de faciliter directement la vie des utilisateurs au quotidien. La nouvelle version de Gemini n’est pour l’instant accessible qu’à certains, développeurs notamment, avant une publication plus large début 2025, a indiqué Google. L’entreprise compte ensuite l’intégrer dans sa gamme de différents produits, comme son moteur de recherche, et en plusieurs langues. "Gemini 2.0, c’est la capacité à rendre l’information bien plus utile", a souligné Sundar Pichai dans une note de blog annonçant Gemini 2.0, en relevant la capacité du nouveau modèle à comprendre un contexte, anticiper et prendre des décisions pour l’utilisateur.
Google, ainsi qu’Open AI, créateur de ChatGPT, et Meta, maison mère de Facebook, ou encore Amazon sont lancés dans une course pour développer à toute vitesse des nouveaux modèles d’IA générative, malgré leurs coûts massifs et les doutes sur leur réelle utilité pour la société à ce stade.
Ce que cherche à faire Google constitue la nouvelle tendance dans la Silicon Valley : faire des outils d’IA des nouveaux majordomes numériques, des secrétaires omniscients accessibles à toute heure et capable d’exécuter de nombreuses tâches au nom de l’utilisateur. Ses...
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11/12 - Comment l’assassin de Samuel Paty s’est jeté dans les bras des islamistes syriens de HTC
Les initiales reviennent en boucle dans le dossier judiciaire examiné dans le cadre du procès Paty : "HTS". HTS, pour l’acronyme anglais de Hayat Tahrir al-Cham (HTC), l’organisation qui a conduit au renversement du régime de Bachar el-Assad en Syrie. Le chef de ce groupe, Mohammed al-Joulani, a pris la direction de la coalition rebelle entrée dans Damas dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 décembre. L’organisation formée il y a sept ans en Syrie est bien connue de certains aspirants djihadistes français : Abdoullakh Anzorov, tueur de Samuel Paty, était en lien avec au moins un de ses membres. Mais pas seulement. C’était aussi le cas de deux de ses amis, Ismaël Gamaev et Louqmane Ingar.
"Il n’y a pas de doute que ce qui se passe à Idlib est le vrai djihad où Allah choisit parmi ses serviteurs les Shuhada [NDLR : les brigades des martyrs de l’islam], et le meilleur groupe actuel à rejoindre, c’est HTC", leur a-t-il écrit au détour d’une conversation sur Snapchat. Gamaev et Ingar comparaissent actuellement pour association de malfaiteurs terroriste devant la cour d’assises spéciale de Paris.
Comment démarre-t-on un engrenage ? Dans l’enchaînement funeste des événements ayant conduit à l’assassinat de Samuel Paty, une date retient l’attention. Le 13 septembre 2020, un mois et trois jours avant l’événement, l’un des membres de l’organisation HTC est soupçonné d’avoir publié une vidéo réagissant à la republication de caricatures de Mahomet dans Charlie Hebdo. Faruq Shami ("Faruq le Syrien"), né au...
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11/12 - Syrie : bunker, voitures de luxe… Les vestiges de la vie de palace de Bachar el-Assad
En Syrie, le palais présidentiel de Bachar el-Assad, interdit d’accès aux habitants sous son régime, est désormais contrôlé par les rebelles du groupe islamiste HTC, dont l’offensive éclair a chassé l’ancien président qui a fui le pays.
Situé sur une colline surplombant l’ouest de Damas, le palais, achevé en 1990, "a une superficie de 31 500 mètres carrés", souligne le journal allemand Der Spiegel. Il a d’abord été pris d’assaut par des habitants et des rebelles, marchant sur des affiches déchirées et les bandes de tapis rouge du sol en marbre toujours présentes. "Syriens et des Syriennes sont désormais assis sur leurs meubles en bois précieux et prennent des selfies", constatait le quotidien en début de semaine. Des meubles et des œuvres d’art ont été emportés. Une salle de réception, où le chef de l’Etat accueillait les visiteurs, a été incendiée, selon un journaliste de l’AFP. Avant que le bâtiment soit à nouveau contrôlé par les nouveaux occupants d’HTC.
Selon le quotidien américain The Wall Street Journal, le calme du palais présidentiel mardi "s’inscrit dans le cadre d’une initiative plus vaste du HTC visant à éviter le chaos lors de la transition vers un nouveau gouvernement." Un reporter du journal américain New York Times constatait mardi que les rebelles gardaient la porte du bâtiment, "empêchant les pillards et les civils curieux d’entrer". Ils "dorment sur des canapés dans une salle de réception caverneuse."Une photo montre une vue d'une pièce à l'intérieur du palais résidentiel du président syrien déchu...
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11/12 - Climat : 4 °C de plus d’ici 2100 ? Voici à quoi ressemblerait la France
Dans un rapport détaillé, Météo-France et le Centre National de Recherche Météorologique (CNRM) se sont penchés sur ce que pourrait être le pays d’ici à 2100, au rythme du réchauffement climatique actuel. En France hexagonale et en Corse, le réchauffement moyen attribué au changement climatique sur la décennie 2013-2022 est de + 1,7 °C, par rapport à 1900-1930, explique d’emblée le document. Dans 80 ans, la réalité climatique française pourrait encore évoluer. "La température moyenne annuelle sur la France pourrait atteindre 14,2 °C avec des pointes à 15 °C sur l’agglomération parisienne", correspondant au "climat actuel de la région de Montpellier", voire "au-delà de 18 °C sur la moitié sud" comme de nos jours en Andalousie, explique Météo-France. Soit un réchauffement de 4 °C.
L’ancien ministre de la Transition écologique Christophe Béchu l’avait anticipé en 2023, expliquant que la France devait s’adapter à une hausse des températures de 4 °C d’ici la fin du siècle. Dans l’étude, plusieurs cartes de la métropole montrent le réchauffement potentiel région par région à l’horizon 2030, 2050 et 2100. Le réchauffement attendu n’est toutefois pas uniforme "entre le sud-est du pays et les Alpes qui se réchauffent plus et le nord-ouest du pays un peu moins", indique l’observatoire météo français.Réchauffement plus marqué en été qu’en hiver
Saison par saison, "le réchauffement est plus marqué en été qu’en hiver, de l’ordre de 1 °C". Sur les précipitations futures, plus fortes ou plus faibles selon les régions, l’incertitude demeure...
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11/12 - Taïwan : ce que l’on sait du déploiement militaire chinois massif autour de l’île
Au deuxième jour d’une démonstration de force, la Chine a renforcé son déploiement militaire autour de Taïwan avec des dizaines de navires et une cinquantaine d’aéronefs, a indiqué ce mercredi 11 décembre le gouvernement taïwanais, qualifiant Pékin de "fauteur de troubles".
La Chine considère l’ancienne colonie japonaise comme une province qu’elle n’a pas encore réussi à unifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949, et n’exclut pas le recours à la force pour y parvenir. Taïwan a indiqué mercredi avoir détecté 53 avions militaires chinois et 19 navires autour de l’île au cours des dernières 24 heures, dans le cadre du plus grand déploiement maritime effectué par Pékin depuis plusieurs années.
"Ces actions injectent de l’incertitude et des risques dans la région, créant des perturbations pour les pays voisins, et confirment que la Chine est un fauteur de troubles qui sape la paix et la stabilité dans la région indo-pacifique", a déclaré dans un communiqué le ministère taïwanais des Affaires étrangères.
Interrogée au sujet de ces manœuvres, la diplomatie chinoise ne les a pas confirmées mais a rejeté la faute pour toute agitation sur les partisans de l’indépendance de l’île. "L’atteinte à la paix et à la stabilité du détroit de Taïwan est le fait des forces séparatistes prônant l’indépendance de Taïwan, avec le soutien d’acteurs extérieurs", a affirmé Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse régulière. "La question de...
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11/12 - Le pari fou de Recep Tayyip Erdogan après la chute de Bachar el-Assad
Il fut un temps, pas si lointain, où Recep Tayyip Erdogan et Bachar el-Assad passaient leurs vacances ensemble, en famille, dans la station balnéaire de Bodrum. Pendant près de dix ans, dans les années 2000, les deux chefs d’Etat ont formé un véritable duo géopolitique, faisant fleurir leurs économies respectives. Mais la révolte syrienne de 2011, devenue révolution, brise leur idylle : indigné par la répression contre les manifestants, Erdogan va jusqu’à qualifier Assad de "terroriste" et demande à Barack Obama de renverser le régime. Dès 2012, le sultan promet de marcher "prochainement" sur Damas.
Douze ans plus tard, ce sont bien les amis de la Turquie qui tiennent la capitale syrienne. Ankara a formé et financé les rebelles dans le nord de la Syrie pendant des années avant de donner son feu vert à l’offensive de novembre. Erdogan l’emporte sur tous les fronts : il est le seul capable d’influencer les nouveaux maîtres de Damas ; plus de 3 millions de Syriens réfugiés en Turquie s’apprêtent à rentrer chez eux ; et les géants turcs du BTP, réputés proches du clan Erdogan, vont empocher les milliards de dollars de la reconstruction du pays voisin. Depuis l’Empire ottoman, la Turquie n’avait jamais bénéficié d’une telle influence régionale.
Mais Ankara risque de pousser ses pions trop loin. Profitant du chaos, les milices proturques attaquent de plus belle les Kurdes de Syrie, pourtant alliés des Etats-Unis dans la lutte contre Daech. Un mois avant le retour de Donald Trump, c’est un autre pari...
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11/12 - Cahier spécial Education : les clés pour bien s’orienter
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11/12 - Friedrich Merz, le conservateur qui sera peut-être calife à la place du calife
Il mesure 1 m 98, ce qui le distingue très nettement d’Iznogoud, le petit vizir méchant et hargneux qui sévit à la cour du calife Haroun El Poussah, dans la bande dessinée de Goscinny et Tabary. Mais il aura comme lui pris le temps de mûrir sa revanche, pour ne pas dire sa vengeance, au nom de cette idée fixe universellement partagée en politique que le héros de la BD se répète à lui-même sans inhibition et en serrant rageusement les poings, devenue une citation célèbre : "Je veux être calife à la place du calife."
Friedrich Merz a longtemps eu affaire à son Haroun El Poussah, Angela Merkel. Plus à droite qu’elle, plus libéral économiquement et plus conservateur, ce catholique au physique austère fut son ennemi intime au sein de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), et ainsi l’une des nombreuses victimes de la "serial killer" qui réussit, pour accéder à la Chancellerie, à tuer tranquillement et sans faire de bruit ceux qui, d’Helmut Kohl à Wolfgang Schäuble, entravaient son ascension.
Depuis qu’elle l’avait écarté du pouvoir en prenant sa place à la tête du groupe des conservateurs CDU/CSU au Bundestag en 2002, alors présidente de la CDU et pas encore chancelière, il lui vouait une détestation connue de tous. Il a quitté la politique pour devenir avocat d’affaires et multimillionnaire, se rendait dans son avion privé à des réunions et au mariage de l’ex-ministre Christian Lindner, jouait de la clarinette avec l’une de ses filles au piano, dans sa Rhénanie-du-Nord-Westphalie natale. Et attendait patiemment son tour.Un...
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11/12 - Perquisition entravée, tentative de suicide… En Corée du Sud, la crise n’en finit plus
Nouveau rebondissement en Corée du Sud. Ce mercredi 11 décembre, la police a affirmé être entravée dans sa perquisition des bureaux du président Yoon Suk-yeol. Depuis une semaine, le président est mis en cause après sa tentative d’imposer la loi martiale.
La police avait déclaré en matinée qu’une "équipe spéciale d’enquête" avait "mené une perquisition au bureau présidentiel, à l’Agence de la police nationale, à l’Agence de la police métropolitaine de Séoul et au Service de sécurité de l’Assemblée nationale". En milieu d’après-midi, un porte-parole a expliqué à l’Agence France Presse que les enquêteurs avaient "accédé au bureau des services civils" du complexe. "Cependant, nous sommes actuellement dans l’impossibilité d’entrer dans le bâtiment principal en raison de restrictions d’accès imposées par les officiers de sécurité présidentiels", a-t-il ajouté. La présidence n’était pas joignable dans l’immédiat mercredi.
Yoon Suk-yeol a sidéré le pays en imposant la loi martiale par surprise dans la nuit du 3 au 4 décembre, avant d’être obligé de l’abroger six heures plus tard sous la pression du Parlement et de la rue. Il a depuis échappé de peu à une motion de destitution soumise au vote de l’Assemblée nationale, sauvé par son parti. Mais la principale force d’opposition, le Parti démocrate, a fixé à samedi 17 heures locales un deuxième vote en ce sens, a indiqué un porte-parole à l’AFP. Si huit députés du Parti du pouvoir au peuple (PPP) de Yoon Suk-yeol soutiennent cette nouvelle motion, elle pourra être adoptée. A la première...
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11/12 - Champagne : les cuvées parcellaires qui nous ont séduits
Différentes démarches concourent à se centrer sur la parcelle, l’élément premier de la production viticole. La Champagne en recense près de 280 000 ! Mais toutes, tant s’en faut, ne présentent pas de caractéristiques de terroir originales. La réhabilitation des cépages oubliés (petit meslier, pinots blanc et gris, arbane) s’inscrit bien dans l’approche parcellaire : survivants du passé viticole de la Champagne ou nouvellement (re) plantés), ils courent sur de très petites surfaces (d’où une faible production), des sous-parcelles de lieux-dits, ces derniers étant l’équivalent des fameux climats de la Bourgogne, progressivement et précisément délimités par l’homme et reconnus par leur nom depuis des siècles.
L’expression pure d’un grand ou premier cru, aussi, est souvent issue d’une parcelle unique ou de l’assemblage de deux d’entre elles d’un même lieu-dit. Là encore le nombre de bouteilles de ces monocrus s’en trouve limité.
Enfin, également à l’image de la Bourgogne, les clos constituent la forme la plus ancienne et la plus aboutie de parcelles de vignes. Physiquement délimitée par une enceinte de murets, de haies ou de grilles, ces espaces intimes sont passés d’une douzaine dans les années 1990, à 39 aujourd’hui, dont la quasi-totalité s’affichent désormais sur une étiquette.
Impossible toutefois de dénombrer l’ensemble des cuvées parcellaires de champagne, car beaucoup ne sont élaborées que les grandes années et (ou) selon des critères propres à chaque exploitation. Petit inventaire des plus renommées cuvées...
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11/12 - Un cadeau de Khrouchtchev, des manuscrits... Les derniers trésors du général de Gaulle
A l’heure où la Ve République semble avoir épuisé ses charmes monarchiques et devoir rejoindre le rang des démocraties parlementaires soumises aux premiers assauts de la guerre totale et comme toujours ultime lancée par le fascisme cryptocommuniste de la Russie éternelle, voici que, lundi 16 décembre, la maison de ventes Artcurial disperse à l’encan, telles ses cendres autobiographiques, un quantum de manuscrits du général de Gaulle. 360 lots contenant lettres, billets, cahiers, brouillons, cartes postales, livres reliés, annotés, carnets de poche, ponctués de quelques rares objets, insignes et médailles, montres et étuis à cigarettes, et surtout un train électrique offert par Nikita Khrouchtchev aux petits-enfants du Général, qui montre la bassesse bolchevique de ce régime d’espions qui ne perd jamais une occasion d’user de vils procédés pour tenter de pervertir les enfants.
Mais, veillant au grain, un soldat de plomb, officier de cavalerie dans son veston bleu clair, usé, ses jambes en culotte garance épousant l’absence de son cheval. L’objet a été trouvé dans une enveloppe sur laquelle l’amiral Philippe de Gaulle, le fils de Charles, avait écrit au crayon : "Petit soldat de plomb ayant appartenu à mon Père (sic) enfant." Estimation : 300-400 euros. Le fils du Général avait hérité de la collection de figurines d’étain de son père et de ses frères, collection qui comptait pas moins de 1 800 pièces, et avec lesquelles les quatre frangins se livraient des batailles épiques pour finalement récupérer l’Alsace et...
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11/12 - La chute de Bachar el-Assad, une leçon à méditer pour Vladimir Poutine
Ce 19 décembre, le "Bilan de l’année" de Vladimir Poutine, cette traditionnelle séance d’autosatisfecit que le président russe exécute devant un parterre de journalistes, risque d’être bien morose. Car les nouvelles qui s’accumulent sur son bureau ne sont guère réjouissantes. Il y a d’abord la Géorgie, au bord de l’insurrection après la décision récente du gouvernement de suspendre le processus d’adhésion à l’Union européenne. Dans la rue depuis deux semaines, les Géorgiens dénoncent également des fraudes massives lors des récentes élections législatives. "Elles portent la signature des services russes", accusait la semaine dernière la présidente Salomé Zourabichvili dans L’Express. Le risque d’un nouveau Maïdan n’a jamais été aussi grand dans cette ancienne république soviétique, que Poutine veut absolument garder dans son giron. Va-t-il organiser une répression pour mettre ce pays au pas, comme il l’a fait en Biélorussie ? Possible, mais pour l’heure, ses manœuvres ont échoué.
Il y a, ensuite, la Roumanie, cible, durant la récente campagne présidentielle, d’une opération massive de désinformation sur les réseaux sociaux. Dans le viseur des services secrets roumains, le Kremlin, qui voulait porter un candidat prorusse au pouvoir. Là encore, l’attaque a failli, le scrutin est reporté à l’an prochain.
Enfin, la chute de Bachar el-Assad constitue un revers d’ampleur pour l’autocrate russe. Concentrée sur l’Ukraine, la Russie n’a pas pu "arrêter cette marche littérale à travers la Syrie, un pays qu’elle protège depuis des...
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11/12 - "Un désastre" : Joe Biden met en garde contre la politique économique de Donald Trump
Dans un discours défendant son bilan, le président américain Joe Biden a vivement critiqué mardi 10 décembre la politique économique que souhaite mettre en place Donald Trump, la qualifiant de "désastre". Dans son viseur, en particulier : la hausse des droits de douane voulue par son successeur. Le milliardaire a d’ores et déjà annoncé qu’il augmenterait, dès son entrée en fonction le 20 janvier, les droits de douane sur tous les produits importés du Canada et du Mexique ainsi que sur des produits venant de Chine, soit les trois plus grands partenaires économiques des Etats-Unis. "Je pense que cette approche est une énorme erreur", a déclaré le président américain lors d’un discours à la Brookings Institution, à Washington.
Lors d’une allocution ponctuée de toussotements (le président affirmant qu’il avait attrapé froid), Joe Biden s’est efforcé de défendre son bilan économique, alors que les Américains ont élu il y a plus d’un mois son rival, jugeant notamment que le coût de la vie était trop élevé sous le démocrate.
Le président a mis en garde contre le retour de Donald Trump et la mise en œuvre de son programme : "Je prie Dieu pour que le président élu rejette le 'Project 2025'. Je pense que c’est un désastre économique pour nous et la région", a-t-il déclaré, en référence au programme ultraconservateur qui pourrait servir de feuille de route au deuxième mandat du républicain."L’économie la plus forte dans l’histoire moderne"
"Le président élu Trump hérite de l’économie la plus forte dans l’histoire moderne, dont...
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11/12 - La nomination du nouveau Premier ministre est attendue pour jeudi
Après avoir présidé, ce mercredi matin, un dernier Conseil des ministres avec Michel Barnier, Emmanuel Macron doit nommer jeudi son successeur, qui pourrait être François Bayrou et sera chargé de négocier a minima un accord pour éviter la censure et faire adopter un budget pour 2025.
Les infos à retenir :
⇒ La nomination du nouveau Premier ministre est attendue pour jeudi
⇒ Les Français favorables à un accord de non-censure, d'après un sondage
⇒ La "loi spéciale" pour le budget a été présentée lors du dernier conseil des ministres du gouvernement Barnier
18h40La nomination du nouveau Premier ministre est attendue pour jeudi
La nomination du nouveau Premier ministre n'aura pas lieu mercredi mais est attendue jeudi, a indiqué à l'AFP une source au sein de l'exécutif. Emmanuel Macron se rend jeudi en Pologne, et la nomination interviendra "plutôt à son retour" en fin de journée, a précisé cette source. Mardi, en marge d'une réunion à l'Elysée avec les chefs de partis, le président s'était engagé à nommer un nouveau chef du gouvernement "dans les 48 heures".
Le président de la République Emmanuel Macron se rend en Pologne et la nomination interviendra "plutôt à son retour" dans la soirée, a précisé à l'AFP une source au sein de l'exécutif.
18h00Les Français favorables à un accord de non-censure, d'après un sondage
Cette attente de l'annonce du nom du nouveau Premier ministre ministre, une semaine après la censure du gouvernement de Michel Barnier, laisse les Français inquiets (32 %), "en colère" (30 %) et lassés (24...
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11/12 - Energie : "En France, les mêmes erreurs se répètent…"
Spécialiste de l’électrification et des énergies renouvelables, Anne Lapierre a pris depuis l’été la tête du bureau parisien de Bracewell, un cabinet d’avocats d’affaires américain spécialisé dans l’énergie. Un nouveau défi pour cette experte qui a siégé douze ans au conseil d’administration de France Renouvelables et qui poursuit ses activités de conseil auprès de la Fondation Solar Impulse de Bertrand Piccard. Alors que la France s’enfonce un peu plus dans le flou politique, Anne Lapierre invite notre pays à revoir sa politique énergétique, incapable pour l’heure de protéger les entreprises d’un prix de l’énergie élevé ou de faire émerger un vrai marché de l’hydrogène.
L'Express : L’énergie préoccupe les entreprises et les ménages. Quel pourrait être l’impact de la situation politique actuelle sur ce sujet majeur ?
Anne Lapierre : Du point de vue de la réglementation, le contexte actuel soulève quelques inquiétudes. Notre pays accuse déjà un retard important par rapport à ce qui se fait à l’étranger, sur les contrats d’approvisionnement en électricité par exemple. Les remous récents ne peuvent qu’accentuer l’écart existant. Par ailleurs, les ménages et les entreprises ont besoin de règles claires qui s’inscrivent dans la durée. Que doivent penser les citoyens aujourd’hui ? Le budget étant tombé, ils peuvent continuer à acheter des chaudières à gaz en profitant d’un taux de TVA réduit. Mais beaucoup ont sans doute déjà compris que les prix de l’électricité allaient augmenter dans les années qui viennent. Certes, le gouvernement...
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11/12 - Abandon du musée-mémorial du terrorisme : "Emmanuel Macron ne peut pas se réfugier dans le silence"
Incompréhension sur les raisons de cette décision, exaspération sur la forme choisie pour la rendre publique. Arthur Dénouveaux, rescapé du Bataclan et président de Life for Paris, reste stupéfait par l’annonce, le 10 décembre, de l’abandon, par le gouvernement, du projet du musée-mémorial du terrorisme dans sa forme initiale. Membre de l’Observatoire d’orientation au titre de son association réunissant des victimes et des familles de victimes des attentats du 13 novembre 2015, il demande des explications à Emmanuel Macron, à l’origine de ce projet de musée qui devait ouvrir en 2027 à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine.
Que vous inspire l’abandon du projet de musée-mémorial du terrorisme auquel votre association et vous étiez associés ?
Arthur Dénouveaux Je différencie l’abandon lui-même de la manière dont le projet est abandonné. Commençons par l’abandon qui, pour moi, est relativement incompréhensible. C’est un projet qui est en discussion et travaillé depuis des années, qui a fait intervenir beaucoup de monde, des chercheurs, des gens au niveau de l’Etat mais aussi la société civile, au travers des associations de victimes, des philosophes, des penseurs. Et tout le monde s’accordait à dire qu’il avait un sens, qu’il y avait une place à la création d’un musée comme celui-là. Il y avait une ambition, certes, énorme, mais qui pouvait rejoindre ce qui se faisait ailleurs dans le monde, au mémorial du 11 Septembre, à Utoya en Norvège.
D’un point de vue intellectuel, ce projet semblait être une nécessité. Il semblait...
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11/12 - Paris appelle Israël à "se retirer" de la zone tampon en Syrie
Le Premier ministre chargé de la transition en Syrie, Mohammad al-Bachir, tout juste nommé, a assuré ce mercredi que la coalition dirigée par les islamistes, qui a chassé du pouvoir Bachar el-Assad, "garantira" les droits de toutes les confessions, et appelé les millions de Syriens exilés à rentrer au pays.
Les infos à retenir :
⇒ Paris appelle Israël à "se retirer" de la zone tampon en Syrie
⇒ Pas d’amnistie pour les coupables de torture de détenus, selon le chef des rebelles
⇒ Le tombeau de l’ancien président Hafez el-Assad incendiéParis appelle Israël à "se retirer" de la zone tampon en Syrie
La France "appelle Israël à se retirer de la zone" tampon instaurée entre l’Etat hébreu et la Syrie, ainsi qu'"au respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Syrie", a rapporté ce mercredi le ministère des Affaires étrangères.
"Tout déploiement militaire dans la zone de séparation entre Israël et la Syrie constitue une violation de l’accord sur le désengagement de 1974, qui doit être respecté par ses signataires, Israël et la Syrie", insiste la Quai d’Orsay après l’incursion de forces israéliennes dans cette zone située à la lisière de la partie du plateau du Golan occupée et annexée par Israël.
Cette zone avait été mise en place après la guerre de 1973 entre les deux pays. Une Force des Nations unies chargée d'observer le désengagement (FNUOD) y est depuis déployée. Dans son communiqué, la diplomatie française rappelle que "la sécurité (de la FNUOD) doit être préservée".Pas d’amnistie pour les coupables de...
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11/12 - Crise politique : les trois scénarios sur la table, par Jean-François Copé
L’image sublime de Notre-Dame ressuscitée grâce au travail de Français courageux et talentueux m’a profondément ému. Mais j’avoue avoir ressenti une gêne en observant le visage tendu de nos responsables politiques assis derrière les personnalités étrangères. Les 3 milliards de téléspectateurs qui ont assisté au spectacle de la plus belle des France savaient-ils que le gouvernement qui accueillait les chefs d’Etat, en fait, n’existait plus ?
D’ailleurs, brillaient par leur absence – sans surprise – les deux extrêmes RN/LFI, qui, trois jours auparavant, n’ont eu aucun état d’âme pour liquider en une après-midi le gouvernement Barnier. Main dans la main et sourires aux lèvres, les deux partis populistes ont donné le coup d’envoi de la descente aux enfers institutionnelle qui attend désormais notre pays. Conséquence immédiate, la France se retrouve sans budget pour 2025, plongeant les ménages, les entreprises et les marchés financiers dans ce qu’ils redoutent le plus : l’inconnu. Marine Le Pen, en choisissant de voter avec Jean-Luc Mélenchon, a brisé le tabou suprême et bénéficie à cet égard d’une incroyable impunité intellectuelle et morale de la part des commentateurs et d’une grande partie de l’opinion. C’est dire à quel point, pour des millions de Français, le rejet d’Emmanuel Macron semble l’emporter sur tout le reste. Désormais, Marine Le Pen, lorsqu’elle le décidera, appuiera une nouvelle fois sans état d’âme sur le bouton de la censure et aura la tête de tout gouvernement, quel...
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11/12 - Cinq ans après, ces progrès permis par le Covid : gestion des épidémies, tests, vaccins ARN…
Port du masque, couvre-feu, confinements successifs… Pour les Français, le Covid-19 a été lourd de conséquences. Mais l’épidémie a également eu du positif, notamment sur le plan scientifique. Les explications de Stéphanie Benz dans ce troisième épisode.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation et écriture), Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : Europe 1
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : Les confinements ont parfois été une source d’inspirations pour de nouvelles technologies ou une manière d’en développer d’autres qui n’arrivaient pas à émerger.
Le Covid a aussi provoqué une révolution dans notre quotidien grâce au télétravail, à la multiplication de plateformes d’échanges par exemple pour discuter entre parents et professeurs, ou bien dans notre façon de regarder des films et des séries.
Mais la pandémie a surtout poussé à l’innovation dans le domaine de la santé. Nous avons eu recours à la téléconsultation, nous avons tous découvert l’ARN messager ou les tests antigéniques… 5 ans plus tard, où en est la révolution sanitaire ?
Pour aller plus loin :
Les vaccins anti-Covid sont-ils responsables de myocardites ? Les conclusions d’une nouvelle étude
Analyse du Covid dans les eaux usées : un étonnant retard...
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11/12 - En mathématiques, les inégalités filles-garçons apparaissent dès le CP : la preuve en chiffres
Tous les quatre ans, le ministère de l’Education nationale reçoit en avant-première les résultats de l’étude Timss (pour "Trends in International Mathematics and Science Study", soit "étude des tendances internationales en mathématiques et sciences") qui fait référence en la matière. Cette année, la rue de Grenelle note "une stabilisation des résultats en mathématiques et en sciences en France entre 2019 et 2023", mais derrière cette affirmation, deux points d’inquiétudes sont à relever.
D’abord, il faut noter que l’étude donne les résultats en fonction d’une moyenne standardisée de 500 points. Autrement dit, tous les résultats sous la barre des 500 sont inférieurs à la moyenne des pays de l’OCDE. Les garçons ont donc obtenu un résultat moyen de 4 points sous la moyenne et les filles… de 27 points.
Là se trouve le second constat alarmant : en France, l’écart entre les filles et les garçons scolarisés en classe de CM1 se creuse en mathématiques et en sciences.
Il en va de même pour les élèves en classe de quatrième : les garçons obtiennent en moyenne 12 points de plus que les filles en mathématiques et 5 points de plus dans les matières scientifiques. Ces chiffres sont à peu près semblables à ceux de la moyenne des pays de l’OCDE, mais la France ne fait pas figure de bon élève pour autant. Ces écarts sont bien moins importants dans les pays scandinaves ou bien même en Turquie, un pays qui n’est pourtant pas souvent cité comme modèle dans les classements éducatifs.
Comment expliquer ce décrochage ? Les réponses sont à...
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10/12 - Ukraine : comment la Russie parvient à se fournir aussi "simplement" en technologies américaines
Les règles et les sanctions occidentales contre Moscou se veulent claires depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. En principe, toute exportation d’un certain nombre de biens vers la Russie est devenue strictement interdite depuis le début de la guerre, allant des technologies de pointe aux produits de luxe en passant évidemment par les armes.
Mais ces sanctions en principe fermes font l’objet de nombreux contournements, que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis. Si l’un des plus cruciaux pour la Russie reste sans aucun doute le détournement de l’embargo sur leurs exportations de pétrole et le gaz par le biais d’une flotte fantôme, un autre produit indispensable à l’armée de Vladimir Poutine pour poursuivre sa guerre continue d’arriver abondamment en Russie depuis les Etats-Unis : les fameux semi-conducteurs.
Si ces derniers sont cruciaux pour faire fonctionner une immense quantité de produits électroniques, ils le sont également pour fabriquer des armes. Et faute de les produire en Russie, selon le média américain Bloomberg, l’industrie militaire russe aurait trouvé "un moyen étonnamment simple" de continuer à s’approvisionner directement aux Etats-Unis. Simple, car le processus d’achat se fait directement… sur le site web des compagnies américaines de semi-conducteurs. Et d’une en particulier, auprès de laquelle Bloomberg a pu éplucher tant les commandes que les destinataires : Texas Instruments. L’entreprise, parmi les dix plus importants producteurs de semi-conducteurs dans le monde, présente...
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10/12 - Chute de Bachar el-Assad : vers un nouveau Daech en Syrie ?
La Syrie s’engage dans une transition après la chute de Bacher al-Assad. A Damas, un nouvel homme fort émerge : Abou Mohammed al-Joulani, leader de Hayat Tahrir Al-Cham (HTC). Cet ancien cadre d’Al-Qaeda, en quête de respectabilité, tente de transformer son image de djihadiste en leader nationaliste. Mais son passé et son administration controversée dans la région d’Idlib soulèvent des interrogations. Par ailleurs, certains redoutent que ce nouveau bouleversement ouvre la porte à un chaos encore plus grand, comme lors de l'avènement de Daech en 2014.
La chute du clan Assad redessine aussi les équilibres géopolitiques. L’Iran et la Russie, alliés de longue date du régime, sont affaiblis, tandis que la Turquie et Israël se réjouissent de voir leurs rivaux perdre du terrain. Mais pour les Syriens eux-mêmes, la fin de cinq décennies de règne autoritaire sera-t-elle synonyme de liberté ou d’une nouvelle forme de répression ?
Enfin les milliers de détenus encore emprisonnés en Syrie posent une question cruciale : que deviendront ces prisonniers politiques et djihadistes dans ce nouvel équilibre ? Alors que des vidéos montrent des libérations dans des lieux emblématiques comme Sednaya, le sort des quelque 12 000 djihadistes détenus dans les prisons kurdes, dont 130 Français, reste incertain. Pour comprendre les enjeux de cet événement historique et ses répercussions potentielles, découvrez notre analyse dans cette vidéo, disponible sur notre site et nos réseaux...
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10/12 - Kaushik Basu : "Pour Vladimir Poutine, les chances de mener une vie paisible se sont évanouies"
Mussolini, Staline, Mugabe, Kadhafi… Combien de chefs autoritaires ont fini par sombrer dans la tyrannie ? Quand Kaushik Basu, professeur d’économie à l’université Cornell (Ithaca, New York) et ancien économiste en chef de la Banque mondiale entre 2012 et 2016, commence à travailler sur la trajectoire des dictateurs, Vladimir Poutine envahit l’Ukraine. Un an après, cet ancien conseiller du gouvernement indien a publié une étude intitulée "The morphing of dictators : why dictators get worse over time" (Oxford Open Economics, 2023).
A l’heure où Bachar el-Assad vient d’être chassé de Syrie après treize ans de guerre civile, l’économiste revient auprès de L’Express sur les raisons pour lesquelles, à mesure qu’un dirigeant autoritaire sombre dans la corruption et la violence pour se maintenir au pouvoir, ses options de sorties en deviennent de plus en plus limitées : "S’il abandonne et redevient un citoyen ordinaire, il y aura probablement des enquêtes sur les mauvaises actions qu’il aura commises pour rester en poste. Afin de contourner ce risque, il devra donc se livrer à davantage de corruption et de criminalité pour rester au pouvoir." Raison pour laquelle, selon Kaushik Basu, en émettant un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine, la Cour pénale internationale (CPI) ne va paradoxalement que renforcer sa mainmise sur le pays. Entretien.
L’Express : Selon vous, n’importe quel leader autoritaire va avoir tendance à se transformer en tyran au fil du temps. Et ce, précisez-vous, "quelles que soient ses...
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10/12 - Face à Sora d’OpenAI et ses fausses vidéos, il existe une parade évidente
Un pélican à bicyclette sur un chemin côtier. La horde de guerriers de Gengis Khan galopant dans la steppe. Une vue aérienne des gratte-ciel de New York. Si les réseaux sociaux se peuplent d’insolites vidéos depuis quelques heures, c’est qu’OpenAI a décidé de frapper un grand coup avant l’ouverture, ce mardi 10 décembre, de la conférence NeurIPS, grand-messe de l’IA qui rassemble le gratin du secteur. Lundi soir, le leader de l’IA générative a donc lancé son très attendu modèle de génération de vidéos IA, Sora. Via les abonnements ChatGPT Plus et Pro (20 dollars et 200 dollars par mois), il est désormais disponible dans de nombreux pays, notamment les Etats-Unis, l’Inde et le Japon - mais pas encore dans l’Union européenne. Sora permet aux internautes de générer de superbes clips de 20 secondes en format paysage ou carré, à partir d’une simple phrase. Le cadeau de Noël dont rêvaient les complotistes ?
Beaucoup redoutent à juste titre, une multiplication des fake news. Le réputé youtubeur tech américain Marques Brownlee a dévoilé sur X un clip entièrement fabriqué par Sora, qui ressemble à s’y méprendre au journal télévisé d’une chaîne américaine à gros budget à quelques détails près. Les textes dans le bandeau "alerte info" n’ont aucun sens mais les visages des faux présentateurs sont criants de vérité. Et le montage qui présente au spectateur des voies de circulation perturbées par le brouillard a le rythme dynamique de vidéos professionnelles.
The rumors are true - SORA, OpenAI's AI video generator, is launching for the...
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10/12 - Syrie : après la chute de Bachar el-Assad, le devenir des armes chimiques en question
C’est l’une des nombreuses interrogations qui planent après le renversement du régime de Bachar el-Assad : que va-t-il advenir des stocks d’armes chimiques qui demeurent vraisemblablement dans le pays ? L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), qui enquête sur l’arsenal syrien depuis 2013, s’est toujours heurtée à des retards et des obstructions de la part de l’ancien pouvoir syrien, alimentant des soupçons selon lesquels Damas ne donne pas une image complète de la situation.
Alors qu’Israël a annoncé avoir mené des frappes pour détruire des "armes chimiques" en Syrie, afin d’éviter que celles-ci ne tombent "aux mains d’extrémistes", le groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC), principale formation rebelle qui a pris le pouvoir dans le pays, s’est engagé à "coopérer avec la communauté internationale" sur ce sujet. Focus sur la situation dans le pays.Quelle est la situation actuelle ?
Le directeur général de l’OIAC, Fernando Arias, a exprimé dès le 25 novembre sa "grave préoccupation" concernant le stock potentiel de la Syrie. Il a déclaré qu’il pourrait rester "de grandes quantités d’agents de guerre chimique et de munitions chimiques potentiellement non déclarés ou non vérifiés" dans ce pays.
Depuis 2014, l’OIAC a signalé 26 sujets non résolus en ce qui concerne le stock d’armes chimiques en Syrie. Depuis, seulement sept ont été résolus, a-t-il indiqué. "Malgré plus d’une décennie de travail intensif, le dossier des armes chimiques de la République arabe syrienne ne peut toujours pas être...
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10/12 - Michel Barnier, ses doutes, ses regrets : de Marine Le Pen à Emmanuel Macron, les coulisses d’une désillusion
Il n’est plus tout à fait Premier ministre, alors pourquoi ne pas goûter, juste un moment, à une vie de chef d’Etat ? Samedi soir, à Notre-Dame, Michel Barnier badine avec Donald Trump sur leur âge respectif : 73 ans pour le premier, 78 pour le second. La jeunesse, disait Jules Romains, c’est le temps que l’on a devant soi.
Lundi, le Premier ministre démissionnaire reçoit un ancien président français pour un rendez-vous privé convenu de longue date. François Hollande et lui s’entendent bien, se tutoient. Il n’empêche, ce n’est pas tous les jours que l’on déjeune avec l’un de ses bourreaux - le Corrézien fait partie des 331 députés à avoir voté la censure mercredi 4 décembre. Les deux hommes s’expliquent sur les deux reproches qui auraient provoqué la fin. Michel Barnier n’est pas de gauche, or le NFP réclame depuis la première heure que l’un des siens soit à la tête du gouvernement. Là-dessus, rien à dire, il est des évidences peu contestables.
C’est le second point qui se révèle politiquement le plus crucial : le Premier ministre aurait été "adoubé" par le Rassemblement national. Voilà un mot qui le fait bondir. Adoubé ? Non, toléré. Certes, il sait qu’Emmanuel Macron, avant de le nommer, a vérifié auprès de Marine Le Pen qu’il ne serait pas immédiatement renversé, mais c’est tout. Michel Barnier ne veut pas tomber du côté de l’extrême droite. Marine Le Pen est pourtant le personnage principal de sa chute. Lui l’a reçue, a donné pour consigne aux ministres de faire de même, a transmis le message qu’elle serait...
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10/12 - Chute de Bachar el-Assad : pour Israël, l’horizon géopolitique se dégage
Dès l’effondrement du régime de Bachar el-Assad, des chars israéliens pénétraient, depuis la partie annexée, dans la "zone tampon" démilitarisée du plateau du Golan, dans le Sud-Ouest syrien. Officiellement, Tsahal craint que des "groupes armés" syriens ne menacent la sécurité de son peuple. Cette mesure de précaution, critiquée par plusieurs pays, s’ajoute aux frappes israéliennes récentes contre les principaux sites militaires, mais aussi des dépôts de missiles, de roquettes et d’armes chimiques sur le territoire syrien "afin qu’ils ne tombent pas aux mains d’extrémistes".
Un peu plus d’un an après les massacres du 7 octobre, les Israéliens redoutent la reproduction de ce scénario cauchemardesque. "Ces attaques préventives traduisent un changement de paradigme, une volonté de tuer dans l’œuf la menace à leur frontière plutôt que d’attendre qu’elle ne se cristallise", souligne David Khalfa, codirecteur de l’Observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès.Couper les routes d’approvisionnement du Hezbollah
S’il reste vigilant face au risque de chaos et de radicalisation islamiste en Syrie, l’Etat hébreu voit l’horizon se dégager sur le plan géopolitique. Le départ du "boucher de Damas" affaiblit un peu plus "l’axe de la résistance" constitué par l’Iran, son ennemi n°1, qui incluait notamment le Hamas, le Hezbollah et la Syrie. "L’Iran a investi des milliards en Syrie, et tout est parti en fumée", a insisté le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, pour qui le départ de Bachar...
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10/12 - Les retraites de base seront revalorisées de 2,2 % au 1er janvier
Les retraites de base seront finalement revalorisées de 2,2% au 1er janvier, a annoncé mardi 10 décembre le ministère de l'Economie, un taux indexé sur l'inflation, faute d'adoption du budget de la Sécurité sociale. La dernière version du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2025, qui a entraîné la censure du gouvernement de Michel Barnier, proposait deux augmentations, d'abord de 0,8 % en janvier puis de 0,8 % supplémentaire en juillet, mais seulement pour les petites retraites, soit 1,6 % au total.Sujet politiquement sensible
Ce calcul était basé sur les anticipations de l'inflation à l'été 2025 et non sur l'inflation moyenne de 2024, a précisé le ministère du Budget et des Comptes publics à l'AFP. Les 2,2% sont "liés à l'indexation mécanique sur la base de l'inflation constatée (en 2024) par l'Institut national de la statistique (Insee)", comme c'est habituellement le cas chaque année, a-t-il ajouté, confirmant une information du quotidien Ouest-France.
Dans le projet de budget initial, le gouvernement de Michel Barnier avait choisi de faire participer les retraités à l'effort de redressement budgétaire à hauteur de 4 milliards d'euros, en reportant de six mois l'indexation des pensions sur l'inflation, un sujet politiquement sensible qui avait provoqué une levée de boucliers.
L'Insee doit publier vendredi le taux d'inflation définitif pour le mois de novembre et publiera en janvier ses estimations pour l'ensemble de l'année...
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10/12 - La France connaîtra-t-elle son "moment Milei" ? La politique du président argentin vue par Nicolas Bouzou
Le président argentin Javier Milei, un an après son élection, suscite moins de mépris qu’il y a douze mois, et plus de considération, comme en témoigne la couverture récente de The Economist où il est en vedette. Même dans la presse française, il n’est plus systématiquement traité de fasciste néolibéral. Cela tombe bien car il ne l’est pas.
Dans le long et passionnant entretien qu’il vient de donner au podcaster américain Lex Fridman, ce professeur d’économie détaille son itinéraire intellectuel, en grande partie fondé sur les économistes de "l’école autrichienne", dont des auteurs quasi inconnus en France comme Carl Menger, Ludwig von Mises ou Murray Rothbard. On peut, comme l’auteur de ces lignes, s’être éloigné de cette école de pensée après l’avoir excessivement révérée, mais ce serait une erreur majeure que de tirer un trait dessus en raison de sa radicalité, surtout dans le contexte argentin, magnifique pays ruiné par l’interventionnisme étatique.Une médication forte
Jusqu’à la Première Guerre mondiale, l’Argentine était l’un des pays les plus prospères au monde. Le niveau de vie y était supérieur à celui de la France et proche de celui de l’Angleterre. Son agriculture, notamment son élevage, était si florissante que des immigrés du monde entier tentaient de gagner le pays pour y faire fortune. C’est cette époque bénie qui a vu naître la ville bourgeoise de Buenos Aires, vestige aujourd’hui d’une grandeur passée. Tout a changé en 1946 quand, après une série de coups d’Etat militaires, Peron a accédé au pouvoir. Son...
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10/12 - Ukraine : les États-Unis débloquent 20 milliards de dollars d’avoirs russes en prêt pour Kiev
Les négociations de paix en Ukraine pourraient "commencer" cet hiver, a déclaré ce mardi 10 décembre le Premier ministre polonais Donald Tusk, alors que Varsovie prendra la présidence tournante de l’UE en janvier. Signe de l’importance de la Pologne sur la scène internationale, notamment depuis le début de l’invasion du territoire ukrainien par la Russie, le président français Emmanuel Macron se rendra ce jeudi en Ukraine pour faire part au chef du gouvernement polonais des résultats des discussions" qui ont eu lieu le week-end dernier à Paris entre Macron, Trump et Zelensky.
Les infos à retenir :
⇒ Avoirs russes : Washington débloque 20 milliards de dollars de prêt à l'Ukraine
⇒ Les négociations de paix en Ukraine pourraient commencer cet hiver, selon Donald Tusk
⇒ Zelensky "reconnaissant" envers Trump pour sa "forte détermination" à arrêter la guerreAvoirs russes : Washington débloque 20 milliards de dollars de prêt à l'Ukraine
Washington a annoncé ce mardi le déblocage de 20 milliards de dollars pour l'Ukraine, dans le cadre d'un prêt de 50 milliards de dollars promis par les pays du G7, et qui sera remboursé par les intérêts des avoirs russes gelés du fait des sanctions.
"Les États-Unis ont donné suite à leur engagement d'octobre (...), en transférant ces fonds" sur le fonds de la Banque mondiale dédié à l'Ukraine, "par l'intermédiaire duquel ils seront mis à la disposition de l'Ukraine", a indiqué le département américain du Trésor dans un communiqué.Au moins deux morts et 16 blessés dans une frappe...
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10/12 - "Une nouvelle ère pour la Syrie" : la chute de Bachar el-Assad vue du monde arabe et d’Israël
C’est un règne de 54 ans qui s’est écroulé en seulement quelques heures, façon château de cartes. Face à l’encerclement de Damas par les rebelles syriens, Bachar el-Assad s’est retrouvé contraint de fuir le pays qu’il dirigeait depuis la mort de son père Hafez el-Assad, en 2000. Ainsi, ce 8 décembre, le régime a comme été "emporté par le vent", écrit le quotidien marocain Medias24. Et tandis qu’au Liban L’Orient Le Jour fait "l’autopsie du royaume de la peur et du silence", Ici Beyrouth proclame "le début d’une nouvelle ère dans l’histoire" de la Syrie. Un pays qui a été "marqué par la barbarie", selon la formule journal hébreu Yedioth Ahronoth.
En l’espace d’une dizaine d'années, des dizaines de milliers de civils ont été enfermées dans les geôles. Le média pan-arabe Daraj se fait le porte-voix de ces millions de Syriens dont la vie a été brisée. A l’instar de celles des détenus de la "triste prison" de Saydnaya, où quelque 30 000 prisonniers ont été torturés à mort ou exécutés entre 2011 et 2018. Parmi les récits rapportés par le quotidien qui se fait le pourfendeur des "abattoirs d’Assad", celui d’un enfant de trois ans "né entre les murs de la prison, ne connaissant rien du monde extérieur - pas d’arbres, pas d’air frais, pas de jeux, juste les limites étouffantes des prisons d’Assad".
Mais de ces prisons, le pure player tunisien Business news craint que ne soient relâchés "par milliers" des terroristes tunisiens détenus par le régime syrien. Le pays risquerait alors d’être submergée par l’arrivée "de vagues de...
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10/12 - Exsangue, isolée, affamée… La Syrie de Bachar el-Assad en chiffres
Lorsqu’il succède à son père en juillet 2000, Bachar el-Assad se positionne avant tout comme un réformateur. D’abord, il modernise l’économie de son pays - le PIB syrien sera multiplié par trois en dix ans - et il laisse brièvement quelques marges de manœuvre à ses opposants qui se réunissent et s’organisent. Un vent de liberté souffle (presque) sur la Syrie : on le surnomme "le Printemps de Damas". Mais moins d’un an après son accession au pouvoir, Bachar el-Assad réprime durement les oppositions et commence à s’imposer comme un tyran ; on l’appellera bientôt "le boucher de Damas". Il aura fallu atteindre vingt-cinq ans pour qu’une offensive rebelle le contraigne à la fuite vers la Russie.
Avant lui, des millions de Syriens ont eux aussi dû s’enfuir de chez eux. A partir de 2011, les premiers à partir veulent échapper à la guerre civile qui oppose le régime d’Assad à divers groupes rebelles ou séparatistes. Les suivants ont subi de plein fouet l’effondrement du système économique local et sont parfois partis chercher de meilleures opportunités ailleurs. Résultat : on compte aujourd’hui 6,5 millions de Syriens réfugiés à l’étranger et plus de 7 millions ont le statut de "déplacés" à l’intérieur même des frontières du pays. Depuis 2015, leur nombre total n’est jamais repassé sous la barre des 12 millions.
Rien d’étonnant donc à ce que les scènes de liesse se soient multipliées, à Damas comme à l’étranger, lorsque Bachar el-Assad a quitté le pouvoir ce dimanche 8 décembre. Parmi les 6,5 millions de réfugiés, la moitié...
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10/12 - Ukraine, Syrie, Notre-Dame… Comment Donald Trump éclipse Joe Biden sur la scène internationale
Il n’est pas encore investi, mais Donald Trump, qui ne sera officiellement président que le 20 janvier 2025, est déjà sur tous les fronts diplomatiques, rompant avec une tradition bien établie selon laquelle il y a un seul président des Etats-Unis à la fois. Mais le prochain locataire de la Maison-Blanche n’en a cure et s’immisce ouvertement dans la politique étrangère du pays, à coups de posts sur sa plateforme Truth Social, plaçant l’administration de Joe Biden sortante dans une position délicate.
Donald Trump a fait son grand retour sur la scène internationale en se rendant ce week-end à Paris, pour assister à la réouverture de la cathédrale de Notre-Dame, son premier déplacement à l’étranger depuis sa victoire à la présidentielle du 5 novembre. Il en a profité pour rencontrer les présidents français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky, qui fait pression sur lui pour qu’il continue d’aider son pays en temps de guerre, comme le note The Wall Street Journal. Alors que Donald Trump s’est adressé à des journalistes pour évoquer l’Ukraine et a écrit en ligne ce qu’il pensait des intérêts américains en Syrie — en disant "ce n’est pas notre combat" —, Joe Biden n’a fait aucune apparition publique samedi et a attendu dimanche pour commenter la situation en Syrie, relève le quotidien économique new yorkais.
Une timidité de l’administration Biden critiquée par certains démocrates. "Nous devrions être moins entravés et plus stimulés. Nous devrions faire entendre notre voix", a déclaré le gouverneur démocrate de...
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10/12 - Javier Milei, un an après : ces prouesses économiques que la gauche refuse de voir, par Rainer Zitelmann
Ce 10 décembre marque le premier anniversaire de l’entrée en fonction de Javier Milei à la présidence de l’Argentine. Ses partisans mettent en avant une baisse de l’inflation, passée de 25 % par mois à moins de 3 % sous son mandat, tandis que ses opposants dénoncent une augmentation significative de la pauvreté dans le pays. Alors qu’en est-il vraiment ? Tout d’abord, en ce qui concerne l’inflation : il est important de se rappeler que l’Argentine a souffert d’une inflation à deux chiffres chaque année depuis 1945, à l’exception des années 1990, lorsque le peso était indexé sur le dollar. Grâce à son programme de réformes, Milei a dégagé un excédent budgétaire pour la première fois en quinze ans, ce qui relève d’une véritable prouesse.
Selon une analyse de l’Institut Juan de Mariana, en Espagne : "Sur le plan monétaire, Milei a combiné deux types d’améliorations : d’une part, l’amélioration qualitative du bilan de la Banque centrale, altéré par de nombreuses années de couverture du déficit public par l’impression monétaire ; d’autre part, l’amélioration quantitative des conditions du peso, en vue de stabiliser la base monétaire, ce qui contribuera à générer une rareté relative de la monnaie nationale, appréciant ainsi sa valeur par rapport au dollar. Lorsque Milei est arrivé au pouvoir, l’écart entre le taux de change officiel et les taux de change réels du peso face au dollar atteignait environ 150 %, mais à la fin de 2024, cet écart n’est plus que de 3 %, ouvrant ainsi la voie à un futur abandon de l’ancrage du taux de...
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10/12 - Sur la vague du désastre politique français surfe Ursula von der Leyen, par Emmanuelle Mignon
En quelques jours, la France a vécu deux événements d’une telle intensité émotionnelle qu’il est difficile de résister à leur comparaison. Le 15 avril 2019, les Français et le monde entier voyaient avec consternation la flèche et la charpente de Notre-Dame s’effondrer et le feu se rapprocher de la façade au risque de faire tomber les cloches et, par contagion, les tours. Un monument multiséculaire, consubstantiel au paysage parisien, partait en cendres.
Son sauvetage et sa spectaculaire réouverture résultent de la conjonction d’un faisceau d’énergies : le courage des pompiers, le savoir-faire des métiers d’art, la générosité de la société civile, l’agilité des fonctionnaires, libérés par une loi dédiée des complexités administratives de droit commun, et l’impulsion présidentielle. Quant à l’Eglise de France, profondément discréditée par les abus et rongée par la chute des vocations et le recul de la foi, elle a livré une liturgie grandiose.
C’est avec la même stupéfaction que les Français ont vu, ce mercredi 4 décembre, vaciller les institutions conçues par le général de Gaulle, et qui nous semblaient, comme Notre-Dame, solides et de nature à nous protéger durablement de l’impuissance et des incohérences du régime des partis. Pourtant, en quelques heures, l’inconcevable est arrivé. Une coalition de contraires a fait tomber le gouvernement et mis la France face à une situation que notre Constitution, pourtant si génialement pensée, n’avait même pas envisagée : l’absence de budget. Si plusieurs mécanismes constitutionnels...
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10/12 - Syrie : ce que l’on sait de l’incursion israélienne dans le Golan
Dimanche 8 décembre, à peine quelques heures après la chute de Bachar el-Assad, le Premier ministre israélien a annoncé avoir ordonné à son armée de "prendre le contrôle" du Golan. Une mesure "limitée et temporaire prise pour des raisons de sécurité", a précisé lundi son ministre des Affaires étrangères Gideon Saar.
"Aujourd’hui, tout le monde comprend l’importance capitale de notre présence sur le Golan, et non au pied du Golan", a déclaré Benyamin Netanyahou lors d’une conférence de presse à Jérusalem. "Notre contrôle sur le plateau du Golan garantit notre sécurité, il garantit notre souveraineté", a-t-il affirmé devant les journalistes. Dans le sud de la Syrie, "Tel-Aviv avance déjà ses pions en vue d’assurer ses intérêts et de prévenir une menace potentielle, un an après le traumatisme collectif du 7 octobre", analyse de fait le quotidien libanais L’Orient-Le Jour.
Selon l’observatoire Syrien pour les Droits de l’Homme (OSDH), Israël a lancé des dizaines de frappes aériennes intensives sur les sites militaires syriens, "détruisant délibérément des dépôts d’armes et de munitions". "Il est important toutefois de souligner qu’Israël n’intervient pas dans le conflit en cours entre les groupes armés syriens ; nos actions sont uniquement centrées sur le maintien de notre sécurité", a justifié lundi dans une lettre adressée au Conseil de sécurité de l'ONU l’ambassadeur israélien Danny Danon."Garantir une sécurité"
L’armée israélienne a affirmé dimanche s’être déployée dans "plusieurs points clés" et ce afin de "défendre et...
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10/12 - Covid-19 : l’échec de la stratégie vaccinale chez les enfants en France
A lire les chiffres de l’Organisation mondiale de la Santé, la France semble faire figure de bon élève, avec 82 % de sa population complètement vaccinée contre le Covid-19 avant le 31 décembre 2023. Mais dans le détail, certains indicateurs sont nettement plus alarmants. Une étude publiée dans le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire de Santé Publique France montre ainsi la très faible vaccination des enfants âgés de 5 à 11 ans depuis le 1er janvier 2021 - soit avant même le troisième confinement.
Le bilan révèle que sur plus de 6 millions d’enfants appartenant à cette cohorte, seulement 320 737 ont reçu au moins une dose de vaccin, soit un peu plus de 5 % de tous les enfants de cette classe d’âge. Cette proportion monte à 7,8 % chez les enfants susceptibles de développer des formes graves de la maladie, avec des différences importantes en fonction des pathologies : 13,9 % des enfants diabétiques ont reçu une dose de vaccin contre seulement 7,4 % de ceux atteints d’une maladie respiratoire chronique. Santé Publique France dénonce donc "un échec de la stratégie vaccinale chez les enfants présentant une comorbidité", soulignant aussi une grande disparité des taux de vaccination sur le territoire français.
Par exemple, le taux de vaccination ressort "nettement plus élevé, tout en restant faible comparé aux adultes", dans l’Ouest (7,8 % en Normandie ou en Bretagne) tandis que les régions du Sud affichent des taux parmi les plus bas du pays (3,7 % en Occitanie et 2,7 % en Provence-Alpes-Côte d'Azur). Les...
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10/12 - "Cela rappelle étrangement la IVe République" : nos lecteurs réagissent à l’actualité
Le retour de la chienlit…
Claude Gisselbrecht, Metz (Moselle)
En mai 1958, le général de Gaulle accède à Matignon et, héritant d’un déficit budgétaire chronique, décide en priorité d’assainir l’économie et les comptes publics… Faisant preuve d’un courage politique exemplaire, il y parviendra finalement, allant même jusqu’à évoquer un "miracle" ! Aujourd’hui, pas de miracle à l’horizon, mais un incroyable imbroglio politique, où le "chacun pour soi" l’emporte haut la main, faisant l’impasse sur une hypothétique "union sacrée" ! Alors que notre pays doit faire face à toutes sortes de difficultés, de nombreux élus, dont l’incompétence et l’irresponsabilité ne sont plus à prouver, hélas, se permettent de mettre en scène leurs divergences et leurs rancœurs, retardant ainsi la mise en œuvre d’avancées nécessaires à tous les niveaux… Pour le moment – mais pour combien de temps encore ? –, cela rappelle étrangement la IVe République, de triste mémoire. (""Je suis prêt à tous les scénarios" : Emmanuel Macron, les secrets d’un président tourmenté", sur lexpress.fr).
Notre-Dame : un article instructif
Jean Paul Delafenêtre, Esclauzels (Lot)
Ces quelques lignes pour remercier Agnès Laurent pour son article très instructif sur les dessous de la réouverture de Notre-Dame de Paris ("Notre-Dame de Paris, les batailles derrière la réouverture", L’Express du 21 novembre.)
Retraite : vive la capitalisation !
Bernard Lipp, Dole (Jura)
Merci, Nicolas Bouzou, pour votre plaidoyer pour la capitalisation partielle des retraites, thème tabou en France....
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10/12 - Mutuelle, intéressement… Ces précieux avantages que vous pourriez perdre en quittant votre travail
Café gratuit de l’entreprise à la main, certains spéculent sur le nom du futur Premier ministre et accessoirement sur l’identité des prochains occupants des magnifiques hôtels particuliers des rues de Varenne et Grenelle transformés en résidences de fonction pour les ministres qui seront désignés. De la même manière, les salariés ont souvent de petits ou gros avantages mais qu’ils ont intégrés comme étant "normaux" : un compte épargne-temps, un quatorzième mois, le remboursement des frais d'électricité, les voyages en avion gratuits… Ces "plus" sont les invisibles utiles. C’est donc avec stupeur qu’on constate leur disparition en changeant de travail ou d’employeur. "Même si la plupart des avantages octroyés dans le cadre d’une relation de travail sont soumis à cotisations sociales et impôts, les salariés restent gagnants sur le plan financier", souligne Alexandra Dabrowiecki, avocate au cabinet Voltaire.
"C’est le cas classique du véhicule de fonction - généralement mentionné dans le contrat de travail - que le salarié peut utiliser dans sa vie privée, le week-end ou pour ses congés. Il peut également bénéficier d’une carte carburant et d’une carte de télépéage. En général, l’ensemble est évalué par forfait, c’est avantageux", détaille l’experte. Autres classiques : l’ordinateur portable ou le téléphone mobile. On peut souvent les utiliser à des fins privées. Il y a aussi le mobilier de bureau confortable et ergonomique, même si cela s’impose à l’employeur dans le cadre de son obligation de sécurité. "Avoir des...
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10/12 - Chute de Bachar el-Assad : Vladimir Poutine, le nouveau parrain boiteux
Vladimir Poutine se serait bien passé de cette leçon de blitzkrieg. Lui qui rêvait de prendre Kiev en quarante-huit heures en une "opération militaire spéciale" éclair vient d’assister, pantois, à la ruée vers Damas de rebelles que son armée a tout fait pour mater en Syrie durant une décennie. Las ! Les insurgés ont fini par déboulonner son protégé, Bachar el-Assad, mettant fin, en douze jours, à une dictature vieille de 53 ans.
A défaut d’avoir empêché la chute du "Boucher de Damas", le chef du Kremlin lui a offert l’asile à Moscou, non loin d’un autre président déchu : l’Ukrainien Viktor Ianoukovitch, destitué par le Parlement le 22 février 2014, sous la pression de la rue. Voilà donc ce que peuvent espérer les "amis chers" de Vladimir Poutine. Nul doute que ses autres Etats-clients regardent la disgrâce de "Bachar" avec une pointe d’appréhension.
"En 2015, l’intervention russe en Syrie symbolisait le retour de la puissance russe au Moyen-Orient, souligne Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie-Eurasie à l’Institut français des relations internationales. Vladimir Poutine adressait alors un message à tout le Sud global : alliez-vous à la Russie et votre régime sera sauf." Message reçu 5 sur 5 par une flopée de leaders africains en mal de légitimité, alléchés par la promesse de ce "bouclier russe". En 2017, le dictateur soudanais Omar el-Bechir se laisse séduire, bientôt imité par le président centrafricain, menacé par une rébellion aux portes de Bangui. Suivront le Mali, le Burkina Faso et le Niger,...
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10/12 - Syrie : cette fois, l’Occident n’a pas le choix, par Eric Chol
Douze jours : c’est le temps qu’il aura fallu à la coalition rebelle d’Abou Mohammed al-Joulani pour mettre en déroute le régime de Bachar el-Assad. Douze jours pour signer la fin d’un demi-siècle de dictature et de treize années de guerre civile ayant fait environ un demi-million de morts. Ahmed Hussein al-Charaa – le nouveau nom du chef du groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham – est un héros. Celui qui redonne espoir aux 5 millions de réfugiés, qui avaient fui leur pays et songent désormais au retour. Celui qui libère la prison de Sednaya, au nord de Damas, où des milliers de personnes ont été enfermées et assassinées. Celui qui s’affiche sur CNN, en prônant la modération et la tolérance religieuse.
Ahmed Hussein al-Charaa, héros ou salaud ? Le passé du libérateur de Damas ressemble à un casier judiciaire déjà bien rempli. Le quadragénaire a beau avoir troqué sa tenue de djihadiste pour une petite barbe noire bien taillée et une chemise kaki, cet ancien d’Al-Qaeda, de l’Etat islamique (EI) en Irak, puis du Front Al-Nosra en Syrie figure en bonne place sur les listes de terroristes, avec sa tête mise à prix pour 10 millions de dollars. Vous avez dit héros ?L'Occident n'a pas le choix
Et s’il disait vrai, quand il affirme avoir changé ? Devrait-on lui faire confiance ? Ces questions, en réalité, n’ont pas de sens. Car l’Occident n’a pas le choix. Nos pays qui ont abandonné le peuple syrien à son propre sort ne sont guère en mesure de faire entendre leur voix. Ou alors eût-il fallu, en 2013, tenir nos...
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10/12 - Alsace, Loire, Bourgogne... Notre sélection des meilleurs crémants pour les fêtes
Jadis synonyme de champagne à la mousse très légère, le terme "crémant" désigne depuis le milieu des années 1970 des vins effervescents produits selon la méthode traditionnelle de double fermentation et vieillis sur lattes (comme pour le champagne). Si l’Alsace, qui se taille la part du lion (un tiers de la production nationale), la Loire (25 %) et la Bourgogne (20 %) furent les pionnières, au milieu des années 1970, elles ont été rejointes, en 1990, par Limoux (Aude) et Bordeaux, puis Die (1993), dans la Drôme, le Jura (1995) et la Savoie (2014).Bestheim Grand Prestige 2019 - Crémant d'Alsace
La coopérative vinifie près de 10 % du vignoble alsacien, dont la moitié est consacré à production de crémants. Un pur pinot blanc, cristallin, élégant et de belle finesse. 16 €.Cave de Ribeauvillé Grande Cuvée - Crémant d'Alsace
Une star de l’appellation issue d’un assemblage de pinot noir et de chardonnay. La bulle crémeuse délivre de savoureuses notes de fleurs blanches, de fruits rouges et de pain grillé. 20,80 €.Domaine Trapet Richovila - Crémant d’Alsace
Élaborée à 100 % à partir de pinot blanc, la dernière création de cette lignée de vignerons offre une fraîcheur florale entremêlée de subtiles notes de fruits à chair blanche. 20 €.Valentin Zusslin Bollenberg - Crémant d’Alsace
Parmi les meilleurs de la région, cette sélection parcellaire, vin savoureux et persistant, illustre la montée des crémants de terroir en Alsace. 38 €.Albert Bichot Pure Blanc de Blancs - Crémant de Bourgogne
Elevage ambitieux sous bois pour...
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10/12 - Offensive de Donald Trump contre la Chine : la mise en garde de Xi Jinping
Le président chinois Xi Jinping a averti mardi 10 décembre qu’une guerre commerciale sino-américaine ne ferait "aucun gagnant", alors que l’offensive douanière promise par Donald Trump incite déjà les entreprises à gonfler leurs stocks, dopant pour l’heure les exportations du géant asiatique.
Pékin se prépare au retour du magnat républicain en janvier à la Maison-Blanche. Son premier mandat avait déjà été marqué par un bras de fer commercial avec la Chine, accusée de vol de propriété intellectuelle et d’autres pratiques "déloyales". Donald Trump promet d’imposer des droits de douane encore plus élevés sur les importations chinoises après son investiture, au risque de gripper un moteur crucial de la croissance de la deuxième économie mondiale, déjà plombée par une crise immobilière persistante et une consommation atone."Aucun gagnant"
"Les guerres de droits de douane, les guerres commerciales et les guerres de technologies vont à l’encontre des tendances historiques et des règles économiques, et il n’y aura aucun gagnant", a réagi Xi Jinping selon la télévision d’Etat CCTV. Il s’exprimait lors d’une rencontre avec les chefs de plusieurs institutions financières multilatérales.
Cette déclaration du président chinois intervient peu après la publication de données officielles témoignant d’une progression continue des exportations chinoises en novembre. Les ventes de produits et services à l’étranger ont gonflé de 6,7 % sur un an, selon les chiffres en dollars publiés par les Douanes chinoises - une hausse toujours solide,...
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10/12 - Emmanuel Macron a dit aux chefs de partis ne pas vouloir dissoudre l’Assemblée nationale d’ici 2027
Le round de consultations politiques s'est achevé mardi 10 décembre à l’Elysée. Emmanuel Macron avait invité les cadres des forces politiques, hors RN et LFI, pour essayer de défricher la route lui permettant de nommer un Premier ministre, et surtout d’éviter une censure. François Bayrou, Jean-Yves Le Drian, Catherine Vautrin, Sébastien Lecornu… Les noms continuent de s’empiler dans les discussions politiques comme dans les articles, dans l’attente du choix d’Emmanuel Macron qui devrait avoir lieu "dans les 48 heures", a affirmé le chef de l'Etat ce mardi.
Les infos à retenir :
⇒ Emmanuel Macron discute de "méthode" avec les partis à l’Elysée, sauf avec le RN et LFI
⇒ Le NFP continue de se diviser sur la stratégie à adopter
⇒ Budget : la "loi spéciale" sera présentée mercredi en conseil des ministresEmmanuel Macron ne dissoudra pas l'Assemblée nationale d'ici 2027, selon son entourage
Emmanuel Macron a dit mardi aux chefs de parti réunis à l'Elysée "sa volonté de ne pas dissoudre l'Assemblée nationale" d'ici la fin de son mandat en 2027, a rapporté son entourage.
Alors que plusieurs responsables politiques ont évoqué l'idée que le futur gouvernement s'engage à ne pas recourir au 49.3 pour faire passer en force des lois à l'Assemblée, le chef de l'Etat a jugé que si cela devait faire consensus et garantir la stabilité, cela irait "dans le bon sens", tout en précisant qu'il ne lui revenait pas de "statuer là-dessus".Fin de la réunion à l'Elysée : Laurent Wauquiez espère un accord de non-censure, Marine Tondelier...
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10/12 - "Moscou a choisi la guerre hybride" : en Géorgie, la rue face aux manoeuvres des forces prorusses
A l’arrière du cortège, sur l’avenue Roustavéli, David distribue à tour de bras des khatchapouri, ces pains géorgiens traditionnels au beurre et au fromage, aux manifestants. "C’est important que les gens restent ici le plus longtemps possible", insiste le jeune homme. Depuis le 28 novembre, des dizaines de milliers de Géorgiens occupent chaque nuit les rues de la capitale, Tbilissi, pour protester contre la décision du gouvernement de suspendre le processus d’adhésion du pays à l’Union européenne "jusqu’en 2028".
Un report que la population de ce pays du Caucase, proeuropéenne à 80 %, a reçu comme un coup de poignard - la Géorgie est officiellement candidate à l’adhésion à l’UE depuis décembre 2023. Chose rare, la contestation s’est étendue à d’autres villes du pays. Dans les cortèges, des slogans insultent les responsables du Rêve géorgien, le parti au pouvoir, dont les décisions émanent en réalité d’un homme de l’ombre : Bidzina Ivanichvili, l’oligarque fondateur du parti, réputé proche de Moscou.
Emmitouflés de drapeaux géorgiens et européens, les manifestants sont équipés de casques de chantier et de masques à gaz pour se protéger des grenades lacrymogènes et canons à eau utilisés par les forces de police postées devant le Parlement. "Nous voulons faire avancer notre pays vers l’Europe, mais le gouvernement nous envoie du gaz dans les yeux et bat les journalistes et les hommes politiques", s’insurge Katerina Sondavidze, étudiante en médecine. Les répressions policières sont montées d’un cran ces derniers jours,...
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10/12 - Syrie : le nouveau Premier ministre promet "stabilité" et "calme"
En Syrie, un peu plus de 48 heures après la chute de Bachar el-Assad, le pouvoir des rebelles du mouvement islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) se dessine. Mohammad al-Bachir a ainsi été nommé ce mardi Premier ministre de transition. Celui qui dirigeait jusqu'à présent le "Gouvernement de salut" du bastion insurgé d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, dirigera "un gouvernement chargé d'expédier les affaires courantes" jusqu'au 1er mars et le "début du lancement du processus constitutionnel".
Les infos à retenir
⇒ Le nouveau Premier ministre syrien promet "stabilité" et "calme" à la population
⇒ Un haut responsable russe confirme que Bachar al-Assad est en Russie
⇒ Le groupe HTC a jusqu'à présent envoyé des "messages positifs" aux Syriens, selon l'ONULe nouveau Premier ministre syrien promet "stabilité" et "calme" à la population
Le nouveau Premier ministre en charge de la transition en Syrie, Mohammad al-Bachir, a promis ce mardi "stabilité" et "calme" au peuple syrien épuisé par plus de 13 ans de guerre, dans une interview à la chaîne al Jazeera.
"Il est temps pour ce peuple de jouir de la stabilité et du calme, d'être pris en charge et de savoir que son gouvernement est là pour lui fournir les services dont il a besoin", a déclaré Mohammad al-Bachir, désigné à son poste par les rebelles islamistes qui ont renversé le pouvoir du président Bachar al-Assad.Un haut responsable russe confirme que Bachar al-Assad est en Russie
"Le président Assad est en Russie", a confirmé le ministre adjoint des Affaires...
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10/12 - Du gaulois au latin, du wallon au français... Petite histoire de la "substitution linguistique"
C’est une question à laquelle il n’est pas si simple de répondre : pourquoi Eduens, les Allobroges et les Arvernes ont-ils abandonné le gaulois ? Parce que les Romains auraient menacé de mort tous ceux qui ne parleraient pas la langue de Cicéron ? Vous n’y êtes pas. A aucun moment, Jules César et ses successeurs n’ont exercé de représailles sur les Gaulois restés fidèles à la culture celte. Non. Ils ont recouru à un moyen bien plus pacifique en apparence, mais d’une efficacité redoutable, en faisant du latin la langue de la citoyenneté. Je ne parierais pas sur la tête de mes enfants qu'il s'agit là des paroles originales, mais, en substance, ils leur ont expliqué ceci : "Vous pouvez parfaitement devenir des citoyens à l’égal de tous les autres, mais il vous faut pour cela maîtriser la langue de l’Empire." Les Gaulois ont bien vite compris le système. Seul le latin permet l’ascension sociale ? Va pour le latin ! Et c’est ainsi que, peu à peu, nos "ancêtres" ont adopté l’idiome de leur envahisseur (en le déformant allègrement au passage, mais c’est un autre sujet).
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C’est d’ailleurs là un processus que l’on retrouve sous toutes les latitudes ou presque. Saviez-vous par exemple que le peuple kamasse, perdu au fin fond de la Sibérie, a changé trois fois de langue en cinquante ans, passant au gré des conquêtes successives dont il a été la victime du kamassien au turc, puis au russe ? C’est là un cas extrême, mais tristement illustratif.
On...
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10/12 - Actifed, Humex… Pourquoi ces traitements anti-rhume vont être interdits à la vente libre
La décision d’interdiction était attendue, la voici enfin : les autorités sanitaires françaises rendent obligatoires à partir du mercredi 11 décembre la présentation d’une ordonnance en pharmacie pour se voir délivrer huit célèbres traitements anti-rhume largement considérés comme dangereux. "Au regard d’une part des très nombreuses contre-indications, précautions d’emploi et des effets indésirables connus de la pseudoéphédrine et d’autre part du caractère bénin du rhume", l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) considère que "la possibilité d’obtenir ces médicaments sans avis médical fait courir un risque trop important aux patients", selon une décision dévoilée ce lundi. "Nous demandons aux médecins prescripteurs de bien évaluer la balance bénéfice/risque pour chaque patient avant de lui prescrire un de ces médicaments", a ajouté l’ANSM.
Sont concernés Actifed Rhume, Actifed Rhume jour et nuit, Dolirhume Paracétamol et Pseudoéphédrine, Dolirhumepro Paracétamol Pseudoéphédrine et Doxylamine, Humex Rhume, Nurofen Rhume, Rhinadvil Rhume, Ibuprofène/Pseudoéphédrine, Rhinadvilcaps Rhume Ibuprofène/Pseudoéphédrine. Ces médicaments ont tous en commun de contenir la molécule pseudoéphédrine. Largement considérés comme dangereux depuis des années, les principaux traitements anti-rhume étaient toujours en vente libre. A l’approche de l’hiver, les autorités sanitaires françaises envisageaient de mettre enfin fin à ce paradoxe.Rebond des ventes malgré les alertes
Disponibles sans ordonnance sous forme de comprimés, ces...
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10/12 - Face à la "malédiction des maths", l’insoluble équation des ministres de l’Education nationale
C’est devenu un rituel. Désormais, à chaque veille de résultats d’enquêtes internationales, la Rue de Grenelle convoque la presse pour tenter de déminer le terrain. "Gardons-nous de tout triomphalisme, mais, après la baisse régulière enregistrée ces dernières années, les résultats se sont stabilisés", déclarait en substance le ministère de l’Education nationale, le 3 décembre dernier, face aux résultats de l’enquête Timss ("Trends in International Mathematics and Science Study") 2023, qui évalue les acquis en mathématiques et en sciences des élèves dans le monde. Difficile pourtant de descendre plus bas ! Les élèves français de CM1 et de quatrième font toujours partie des derniers de la classe au sein de l’Union européenne. Cette "malédiction des maths" est devenue un vrai casse-tête pour les – nombreux – ministres qui ont défilé ces dernières années sous le platane bicentenaire du jardin de l’hôtel de Rochechouart.
La préoccupation des gouvernants confrontés aux résultats inquiétants en maths ne date pas d’hier. "La prise de conscience a vraiment eu lieu il y a une dizaine d’années quand on a réalisé que même le niveau des meilleurs, notre future élite, était concerné", analyse Pierre Mathiot, architecte de la réforme du bac et du lycée. Peu après son arrivée Rue de Grenelle, en 2017, Jean-Michel Blanquer confie une mission sur l’enseignement des mathématiques à Cédric Villani, mathématicien médaillé Fields, alors député LREM, et à Charles Torossian, inspecteur général expert dans cette discipline. En découle un plan...
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10/12 - Cinq ans après la pandémie, à quoi ressemble le Covid aujourd’hui ?
Voilà bientôt cinq ans que les premiers cas de Covid-19 sont apparus. Et pourtant, beaucoup de questions restent sans réponse. D’autant que celui-ci court toujours et qu’il a encore des conséquences, comme l’explique Victor Garcia dans ce deuxième épisode.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation et écriture), Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : Europe 1, CNews, BFMTV, Le HuffPost
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : ) Si vous avez écouté l’épisode d’hier, vous savez que nous nous sommes arrêtés à l’émergence du Covid, au cœur de la ville de Wuhan, au centre de la Chine. Et alors qu’il fait déjà des morts dans ce pays, au moment de s’étendre au monde entier, de nombreux spécialistes estiment qu’il n’y a rien à craindre de ce virus.
Finalement, en peu de temps, les chiffres de contamination explosent, il faut se protéger et même confiner : notre quotidien bascule. Officiellement, 7 millions de personnes sont mortes du Covid 19.
Pourtant, aujourd’hui, nos vies ne sont plus du tout rythmées par l’évolution du virus. Fini les tests, les masques, la distanciation… Pour preuve, nous n’avons pas consacré un épisode au Covid depuis la rentrée 2023. Mais alors qu’est devenu le Covid ? Faut-il s’en inquiéter ? C’est le...
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10/12 - Accord UE-Mercosur : l’Italie et la Pologne, les vrais maîtres du jeu
Une traîtrise, un affront. Pire, un déni de démocratie… Voici quelques-unes des déclarations à l’emporte-pièce prononcées par une grande partie de la classe politique française à l’intention d’Ursula von der Leyen, depuis la signature vendredi 6 décembre de l’accord commercial entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. Du théâtre politique. D’abord parce que la présidente de la Commission avait annoncé de longue date sa volonté de mettre un terme au marathon des négociations avant la fin de l’année, alors même que le président brésilien Lula lui avait mis la pression lors du dernier G20 sur le thème "C’est maintenant ou nous allons voir la Chine". Ensuite, parce que tout reste à faire.
Cette "signature" est en réalité très symbolique puisque le texte doit désormais être voté au Conseil des ministres européens chargé du sujet, puis au Parlement européen. Avant, un long parcours attend cet accord qui doit être transformé en un règlement juridique traduit en 27 langues. Une course de fond qui durera quasiment tout le premier semestre 2025, d’après les pronostics d’un fin connaisseur des arcanes de Bruxelles. Pas de vote, donc, au Conseil ni au Parlement avant l’été prochain, pour une application au mieux à l’hiver 2026.Une minorité de blocage
D‘ici là, la politique va reprendre ses droits. Pour faire capoter l’accord, la France doit réunir derrière elle une minorité de blocage composée au minimum de quatre pays représentant 35 % de la population européenne. Pour l’heure, seules l’Autriche et l’Irlande se sont...
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10/12 - Gilles Kepel : "Au Moyen-Orient, Donald Trump va faire une grande redistribution des prix"
La chute du régime de Bachar el-Assad en Syrie, notamment permise par l’affaiblissement de l’Iran et du Hezbollah, est un nouveau tournant au Moyen-Orient en à peine plus d’un an. Professeur émérite des universités et ancien directeur à l'Ecole Normale supérieure de la chaire Moyen-Orient, Gilles Kepel a, dans le récent Le Bouleversement du monde (Plon), analysé les conséquences vertigineuses du 7 Octobre sur la région et l’ordre du monde. Pour le grand arabisant, ce séisme politique en Syrie représente autant une victoire pour le "sultan" Erdogan qu’une "claque" pour le régime iranien, qui sera selon lui obligé de se réformer pour ne pas disparaître, comme pour la Russie de Vladimir Poutine, aujourd’hui bien moins en position de force. Et ce n’est sans soute qu’un début dans la spectaculaire reconfiguration du Moyen-Orient, en attendant l’arrivée au pouvoir de Donald Trump le 20 janvier, très désireux de faire un "deal". "Tout le monde a aujourd’hui les yeux sur la Syrie, mais des changements importants sont aussi à attendre du côté de Gaza", annonce Gilles Kepel. Entretien.
L’Express : La chute du régime de Bachar el-Assad est une nouvelle conséquence directe du 7 Octobre. A quel point cet événement n’en finit-il pas de reconfigurer le Moyen-Orient ?
Gilles Kepel : Nous sommes en plein bouleversement du monde. Après le 7 Octobre, Israël a mené deux offensives. Le monde entier s’est focalisé sur les bombardements à Gaza, qui ont fait 45 000 morts et entraîné des accusations de génocide contre l’Etat hébreu....
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09/12 - Nouveau gouvernement : Emmanuel Macron va réunir tous les partis à l’Elysée, sauf LFI et le RN
Le tour de table continue. Emmanuel Macron a invité à des discussions à l’Elysée, mardi 10 décembre à 14 heures, l’ensemble des partis "ayant indiqué se placer dans une logique de compromis". Objectif : "constituer un gouvernement d’intérêt général ou de le rendre possible", a indiqué la présidence ce lundi. Le chef d’Etat, qui a ainsi exclu le Rassemblement national et La France insoumise de la réunion, veut "avancer sur un accord concernant une méthode". Emmanuel Macron avait promis en fin de semaine dernière un Premier ministre "dans les prochains jours".
"La solution ne pourrait plus reposer sur un accord avec le Rassemblement national", avait déclaré un peu plus tôt la patronne des Ecologistes, Marine Tondelier, à l’issue d’un échange avec le président de la République. "Il a été très clair sur le fait que le Rassemblement national, pour lui, n’était pas dans le périmètre des partis qui souhaitaient discuter", avait-elle ajouté.
Après une courte trêve consacrée à la réouverture de la cathédrale Notre-Dame, le président a repris ce lundi ses consultations afin de nommer un nouveau Premier ministre, cinq jours après le vote de censure contre Michel Barnier. Il a reçu tour à tour, dans la journée, des députés indépendants du groupe Liot (Libertés, Indépendants, Outre-mer, Territoires), les écologistes et les communistes."Le pays est dans une situation d’urgence"
"On a fait un pas ce matin", a affirmé à la sortie de l’entrevue le patron du PCF, Fabien Roussel, venu avec la "volonté de trouver des solutions" mais sans...
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09/12 - Chute de Bachar el-Assad : ces répercussions pour les réfugiés syriens en Europe
Le président Bachar el-Assad a fui la Syrie dans la nuit de samedi à dimanche, chassé par l’offensive spectaculaire d’une coalition de rebelles, menée par les islamistes du groupe HTC. La fin d’un demi-siècle de règne sans partage du clan familial… Qui fait déjà bouger quelques lignes en Europe. Dans un contexte de forte progression des partis d’extrême droite aux récentes élections sur le continent, les gouvernements allemand, britannique, autrichien, suédois, danois, norvégien et belge ont d’ores et déjà décidé de la suspension des demandes d’asile des ressortissants syriens. La France envisage de faire de même. Ce statut de réfugié, défini par la Convention de Genève de 1951, reconnaît comme tel toute personne craignant d’être persécutée dans son pays d’origine "du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques".
En Allemagne, étant donné "l’incertitude actuelle", l’Office fédéral de l’immigration et des réfugiés a "décrété un gel des décisions pour les procédures d’asile actuellement encore en cours" des migrants syriens, a déclaré ce lundi dans un communiqué la ministre de l’Intérieur allemande, Nancy Faeser. L’Allemagne est le pays de l’Union européenne qui accueille la plus importante diaspora syrienne. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, 974 136 personnes de nationalité syrienne résident actuellement dans le pays. Parmi elles, 5 090 ont été reconnues comme éligibles à l’asile, 321 444 ont obtenu le statut de réfugié et 329 242...
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09/12 - Six mois après, le vrai coût de la dissolution d’Emmanuel Macron pour l’économie française
"Cette décision n’a pas été comprise. Beaucoup me l’ont reproché, et beaucoup continuent de me le reprocher. C’est un fait, et c’est ma responsabilité." Le 5 décembre, au lendemain de la censure du gouvernement Barnier, Emmanuel Macron a esquissé un début de mea culpa au sujet de la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par surprise, et ses soins, six mois plus tôt. Responsabilité politique, à coup sûr : la France s’est révélée ingouvernable au sortir de ces législatives provoquées. Responsabilité économique, aussi : depuis le 9 juin, le pays paie le prix fort de cette fracturation parlementaire que le chef de l’Etat, pourtant garant de sa stabilité, ne parvient pas à colmater. Tensions sur les marchés financiers, déprime des chefs d’entreprise, effets de bord sur la croissance, la charge de la dette, les dépenses publiques… Le précipité de cet "acte impardonnable et destructeur", aux dires d’Alain Minc, n’en finit pas de ronger, tel un acide, nos fondamentaux macroéconomiques. Et son coût ne cesse d’enfler.L’économie tourne au ralenti
En plongeant la France dans la confusion, l’annonce de la dissolution a brutalement brouillé la visibilité des chefs d’entreprise. Petits et grands patrons, français et internationaux, ont dû revoir leurs plans, élaborer des scénarios en fonction de la couleur politique de l’Assemblée nationale, puis de celle du Premier ministre, suivre des discussions parlementaires sans fin, ponctuées d’amendements baroques… De quoi frôler la crise de nerfs. Tout cela pour revenir à la case...
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09/12 - Informatique quantique : quand Google met fin à un problème vieux de trente ans
Les progrès de l’intelligence artificielle monopolisent l’attention. Mais pendant ce temps, une autre technologie de rupture avance à bon pas : l’informatique quantique. Google a dévoilé ce lundi 9 décembre le fruit de ses derniers travaux en la matière : un processeur dernier cri baptisé Willow qui amène "deux progrès majeurs", promet l’entreprise. Le premier ? La réduction "exponentielle du nombre d’erreurs". Une capacité qui peut sembler aller de soi, mais dans ce domaine, il s’agit d’une avancée majeure. Et ce, à cause de la façon même dont les technologies quantiques se comportent. Contrairement à l’informatique classique, qui fonctionne avec des bits, qui ont une valeur de 0 ou de 1, l’informatique quantique utilise des qubits. Ces qubits peuvent avoir plusieurs valeurs simultanément, ce qui permet de réaliser une multitude de calculs en parallèle, et donc de réduire drastiquement le temps passé à résoudre des problèmes ou des équations complexes.La nouvelle puce quantique de Google
Cependant, ces qubits ne sont pas très stables : même des particules de lumière peuvent les perturber, et créer un phénomène appelé décohérence. Cette décohérence les amène à commettre des erreurs difficiles à prévoir. De manière générale, "plus on utilise de qubits, plus il y a d’erreurs", résume Hartmut Neven, chef du laboratoire de recherche de Google dans le quantique. Ce qui posait un problème de taille au secteur : les processeurs ne pouvaient pas grossir, et donc devenir plus puissants, sans faire encore plus d’erreurs. Un cercle...
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09/12 - Musée-mémorial du terrorisme abandonné par le gouvernement : le mail qui explique tout
Le musée-mémorial du terrorisme ne devrait donc pas voir le jour. La menace planait depuis plusieurs semaines, elle a désormais été communiquée aux principaux intéressés de manière officielle. Le vendredi 6 décembre, l’historien Henry Rousso et Elisabeth Pelsez, chargés de la préfiguration de ce musée, ont appris lors d’une rencontre à Matignon, "organisée par le cabinet du Premier ministre" que "pour des contraintes budgétaires" le schéma initialement prévu ne tenait plus. La décision a été prise lors d’une réunion ministérielle qui s’est tenue le 23 novembre 2024 et à laquelle ils n’étaient pas conviés. Le projet avait été annoncé par Emmanuel Macron lui-même en 2018.
Plusieurs décisions ont été annoncées vendredi et communiquées, ce lundi, aux équipes du mémorial par Elisabeth Pelsez et Henry Rousso dans un mail que nous avons pu consulter. Tout d’abord, "le site de Suresnes, une ancienne école de plein-air, où devait s’implanter le Musée-mémorial est abandonné". Une solution de repli est proposée : un Mémorial "articulé avec le jardin de la mémoire que la mairie de Paris a conçu avec les associations de victimes Life for Paris et 13onze15". Aujourd’hui consacré aux victimes des attentats du 13 novembre 2015, il pourrait rendre hommage à un plus grand nombre de victimes. Enfin, il est proposé au GIP constitué pour l’occasion "de concevoir des expositions itinérantes et temporaires dans des lieux que pourraient leur proposer les ministères impliqués dans le projet". A un mois des commémorations de l’attentat de Charlie...
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09/12 - Choix du Premier ministre : entre Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, le soupçon permanent
Entre eux, quelque chose s’est abîmé. Un petit rien en politique : la confiance. Ce samedi 7 décembre, Laurent Wauquiez téléphone à Bruno Retailleau, au lendemain de son rendez-vous à l’Elysée avec une délégation d’élus Les Républicains (LR). Ce compte-rendu ne fera pas de mal au ministre de l’Intérieur. Il a été évincé de ce rendez-vous par le patron des députés La Droite républicaine (LR). Un coup de fil au secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler, une affaire vite réglée. A quel titre le Vendéen devait-il être présent, lui qui a abandonné la présidence du groupe LR au Sénat ? Qu’il serait malvenu d’y voir les prémices d’une guerre des chefs. Un simple respect des statuts, voilà tout. Bruno Retailleau déjeune avec Michel Barnier quand il l’apprend. Le porteur de mauvaises nouvelles s’appelle Jérôme Fournel, directeur de cabinet du Premier ministre démissionnaire.
Le débriefing laisse un goût d’inachevé au ministre, dont la relation avec Laurent Wauquiez s’est brutalement dégradée. Il souhaite que la droite participe au futur gouvernement, son interlocuteur est plus flou. Il s’interroge. Pourquoi donc Laurent Wauquiez n’appelle-t-il jamais à la nomination d’un Premier ministre issu des Républicains (LR) ? Bruno Retailleau suspecte son allié de préparer le retour de la droite dans l’opposition, afin d’incarner l’alternance en 2027. Et tant pis pour le sénateur, populaire locataire de Beauvau."Wauquiez louvoie beaucoup et se livre peu"
Voici Laurent Wauquiez à nouveau renvoyé à son image de manœuvrier, aussi fiable que le...
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09/12 - "La France veut un islam très LGBT" : près de Lyon, le lycée musulman Al-Kindi dans le viseur de l’Etat
Sur sa chaîne YouTube suivie par 24 000 personnes, Shakeel Siddiq est habile. Titres de vidéos accrocheurs - "L’abbé Pierre ira-t-il au paradis ?" –, thématiques calquées sur les goûts des plus jeunes – "Quoi penser du message d’Inoxtag ?", "Maeva Ghennam [NDLR : candidate de téléréalité très populaire] à La Mecque. C’est quoi ce repentir ?"… Le vice-président de l’institut Sira, dédié à l’étude approfondie de la biographie de Mahomet, maîtrise avec brio les codes d’Internet. Pourtant, sur le fond, le discours de Shakeel Siddiq se veut bien moins "moderne". Dans une vidéo du 28 juillet 2022, le youtubeur déplore ainsi l’expulsion du territoire national de Hassan Iquioussen, un imam fiché S, épinglé pour des propos homophobes, sexistes et antisémites. Ce dernier avait notamment accusé les juifs d’être un "peuple ingrat", ayant "besoin d’être rappelé à l’ordre vingt-quatre heures sur vingt-quatre".
"La France a un problème avec cet islam traditionnel [qu’incarnerait Iquioussen], qui se réfère au Coran, aux hadiths, où les référents religieux sont en Egypte ou en Arabie saoudite. Elle veut éradiquer cette pensée-là", développe dans sa vidéo Shakeel Siddiq, pour qui le pays cherche au contraire à imposer un "islam progressiste, très LGBT, où les homosexuels seraient bienvenus et où on dirait que c’est quelque chose de normal, d’humain". "Si on ne s’inscrit pas dans cette vision-là, on est bannis", poursuit-il. Un mois plus tard, une autre vidéo, intitulée "L’expulsion de Hassan Iquioussen validée", est l’occasion pour Siddiq...
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09/12 - Vivendi : les actionnaires valident la scission du groupe en quatre entités
C’est un grand oui. Les actionnaires de Vivendi ont approuvé, ce lundi 9 décembre, le projet de scission en quatre entités du géant français des médias et de l’édition. Les trois résolutions mises aux voix en assemblée générale ont été validées chacune à plus de 97 %.
Cette étape était nécessaire avant la scission effective du conglomérat contrôlé par le milliardaire Vincent Bolloré. Canal + sera, à partir du 16 décembre, coté à la Bourse de Londres ; Havas (communication) à Amsterdam ; Louis Hachette Group à Paris. La holding Vivendi, elle, restera en Bourse à Paris. Selon le président du directoire de Vivendi, Arnaud de Puyfontaine, c’est "un nouveau chapitre de son histoire" qui s’ouvre pour le groupe, "tout en restant fidèle à ce qu’il est".
"Le point de départ" de l’opération, annoncée il y a un an, était "le cours de Bourse de Vivendi", qui "ne reflétait pas la véritable valeur de ses actifs", a rappelé Yannick Bolloré, fils de Vincent Bolloré et président du conseil de surveillance de Vivendi. La décote de conglomérat atteignait 44 %, ce qui constituait "un handicap pour nous actionnaires et pour le développement de nos activités", a-t-il ajouté.
"Ce projet est dans l’intérêt de tous les actionnaires. Il n’y a pas d’autre alternative à part le statu quo", a aussi insisté le dirigeant. La scission fait bondir certains petits actionnaires, très minoritaires, qui craignent d’y perdre et de voir Vincent Bolloré renforcer son contrôle. Yannick Bolloré a assuré que la scission est "la voie qui permet de créer de la valeur...
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09/12 - Chute de Bachar el-Assad en Syrie : ce que renferme la terrible prison de Sednaya
"Fin de la tyrannie à la prison de Sednaya." C’est ce qu’a écrit, ce lundi 8 décembre sur Telegram, le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Cham (HTC), à la tête de la coalition de rebelles en Syrie qui a chassé Bachar el-Assad du pouvoir. "Les portes de la prison de Sednaya, connue comme étant l''abattoir humain', ont été ouvertes pour les milliers de détenus", a confirmé l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
Selon un reporter du Washington Post basé en Irak, des listes de noms censés être ceux des personnes libérées ont été partagées par des militants sur les réseaux sociaux dimanche, et "certaines publications sur Facebook montraient des hommes au crâne rasé, censés avoir été libérés de Sednaya, accompagnés de numéros de téléphone à appeler par leurs proches."
Dans la foulée, le groupe civil de secours des Casques blancs a entamé d’intenses fouilles dans la prison de Sednaya, à la recherche de "cellules souterraines cachées qui contiendraient des détenus". Il a précisé y avoir déployé "des unités de recherche et de sauvetage, des spécialistes de l’abattage des murs, des équipes chargées d’ouvrir les portes en fer, des unités canines entraînées et des intervenants médicaux".
"Il y a des centaines, peut-être des milliers de prisonniers retenus deux ou trois étages sous terre, derrière des verrous électroniques et des portes hermétiques", a prévenu auprès de l’AFP Charles Lister, du Middle East Institute.Un "abattoir humain", selon Amnesty International
Dans un rapport publié en 2017 et basé sur 84...
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09/12 - La vidéosurveillance s’implante en France : les dessous d’un business très lucratif
La petite ville d’Isigny-sur-Mer, dans le Calvados, a tout d’une carte postale, avec son château du XVIIIe siècle et son petit port de plaisance bordé de fleurs. Située non loin des plages du Débarquement, à une trentaine de kilomètres de Saint-Lô, la ville ne connaît pas de graves problèmes de sécurité de l’aveu même de son maire, Éric Barbanchon (sans étiquette). La ville de 3 600 habitants s’est malgré tout équipée d’une douzaine de caméras de sécurité, à la suite d’un "problème d’incivilités dans la commune" : le vandalisme à répétition de la base de loisir et une vague de cambriolages.
"Cela nous semblait être une solution pertinente à notre problème", confie Éric Barbanchon. D’autant que l’installation des caméras était demandée par les habitants. La vidéoprotection a été mise en place dans la ville en 2016. Depuis, "on n’a plus eu aucun problème" assure l’édile. Les caméras auraient même permis à la gendarmerie d’élucider quelques affaires mineures.La vidéosurveillance mieux acceptée par la population
Autrefois cantonnée aux grandes villes et aux zones périurbaines, la vidéosurveillance gagne désormais les petites communes rurales, même les plus calmes. Loin d’effrayer la population, les caméras sont même réclamées. Un sondage réalisé par OpinionWay en septembre 2024 souligne bien cette tendance : 87 % des Français se disent favorables à la présence de caméras dans l’espace public, un chiffre constant à travers l’âge, la classe sociale et l’orientation politique.
Si, par le passé, ces équipements étaient surtout déployés...
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09/12 - SNCF, Eurostar, Trenitalia... La pire compagnie ferroviaire d’Europe n’est pas celle que vous croyez
Personne ne s’intéresse aux trains qui arrivent à l’heure, selon un mantra journalistique. Sauf, peut-être lorsqu’il s’agit de classer les meilleures entreprises ferroviaires d’Europe. Lundi 9 décembre, l’ONG Transport and Environment (T&E) a publié un classement de 27 compagnies. Objectif : proposer un cadre de comparaison complet, mais aussi permettre aux compagnies de s’inspirer des bonnes pratiques pour progresser. S’il s’agit d’établir une feuille de route pour le consommateur, le but est également politique. "Un système ferroviaire performant est l’une des pierres angulaires du système de mobilité zéro émission", écrit T&E.
Alors que seuls 59 % des voyageurs de l’Union européenne sont satisfaits de la ponctualité et de la fiabilité des chemins de fer, il est donc urgent de s’améliorer sur le rail. Au total, huit critères ont été passés au crible, avec des coefficients différents : le prix (compte pour 25 % de la note finale), la fiabilité, les programmes de réduction disponibles, les politiques de compensation, l’expérience voyageurs et l’existence de trains de nuit ou de places pour les vélos. Et le classement va à rebours de certaines idées reçues, sacrant numéro un l’Italienne Trenitalia et reléguant Eurostar en queue de peloton.
Commençons par les bons élèves : si Trenitalia excelle dans quasiment toutes les catégories, à l’exception de l’offre pour les vélos, elle est suivie de la compagnie nationale suisse SBB et de la compagnie RegioJet, qui exploite des trains en République tchèque et vers les...
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09/12 - Maud Bailly, DG de Sofitel : "Pour une femme, le pouvoir ne se demande pas, il se prend"
"Cela reste un monde assez masculin, l’hôtellerie !" lance Maud Bailly, un sourire malicieux aux lèvres. La sémillante directrice générale de Sofitel et MGallery en a fait une croisade personnelle : augmenter le nombre de femmes, mais aussi de profils plus divers, à des postes de top management dans les hôtels qu’elle dirige. "Il y a beaucoup de femmes à la tête des hôtels économiques et moyen de gamme, mais dès qu’il y a une responsabilité opérationnelle, et beaucoup d’argent en jeu, elles sont nettement moins présentes", regrette-t-elle. Si les choses ont progressé sous l’impulsion de Sébastien Bazin, directeur général du groupe, avec un passage de 2 à 8 femmes au Comex (Comité exécutif) en 7 ans, les choses restent plus difficiles dans le segment du luxe pour les femmes, notamment sur les postes de responsabilité opérationnelle.
L’accession des femmes à des postes importants, direction d’hôtels ou comité de direction, nécessite l’activation de leviers "soft" et "hard", assure la quadragénaire à l’énergie communicative. Elle cite l’importance du mentoring, du coaching, des conférences inspirantes, avec des témoignages de terrain : "Il faut faire sauter les verrous plus ou moins intégrés par les femmes, qui n’osent pas prendre le pouvoir, par exemple dans des contextes de pays où l’accès aux responsabilités revient à à penser qu’on doit renoncer à la vie de famille." Parmi les leviers plus structurels, Maud Bailly souligne l’importance des quotas : le groupe Accor vise à se doter de 40 % de femmes en 2025, dont 45...
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09/12 - Ces (fausses) bonnes idées qui circulent pour mettre fin à la crise politique
Lorsque le gouvernement Pompidou est renversé le 5 octobre 1962, Michel Barnier vient de faire sa première rentrée au collège. Lorsque députés de gauche et d’extrême droite mêlent leur voix pour le faire tomber le 4 décembre 2024, il est à quelques semaines de célébrer ses 74 printemps. Entre-temps, six décennies ont défilé sans qu’aucun gouvernement ne soit censuré. Mais alors, sait-on comment gérer une pareille crise ? Depuis quelques jours, élus et responsables politiques cherchent le mode d'emploi.
La tâche s’avère plus ardue que prévu. Le maelström d’aujourd’hui n’est pas un calque de la crise de 1962. Le Premier ministre Georges Pompidou et son gouvernement n’avaient pas été censurés sur un texte budgétaire et le général de Gaulle avait pu dissoudre l’Assemblée nationale, et regagner une majorité. Des options dont ne dispose pas Emmanuel Macron, contraint d’attendre juillet pour convoquer de nouvelles élections législatives. A moins que…L’auto-dissolution, ou l’idée inapplicable
Depuis la censure du gouvernement, un concours Lépine semble avoir été lancé. L’objectif affiché : trouver l’innovation institutionnelle qui permettra à la France de sortir de la crise dans laquelle elle s’est enkystée. Et certaines sont pour le moins originales. A l’image de la proposition du député des Français de l’étranger Stéphane Vojetta. Apparenté à l’ancienne majorité présidentielle, l’élu appelle ses 576 collègues du Palais Bourbon à… démissionner. Une forme "d’autodissolution" qui obligerait l’organisation de 577 législatives...
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09/12 - Syrie : qui est Abou Mohammed al-Joulani, le chef de HTC qui a renversé Bachar el-Assad ?
Son nom est partout : plateaux télévisés, articles d’analyses, portraits fouillés… Abou Mohammad al-Jolani, 42 ans, a réussi à faire tomber le régime répressif et sanguinaire du Parti Baas, au pouvoir depuis un demi-siècle. Physiquement, il n’a pas grand-chose à voir avec celui qu’il a fait fuir jusqu’à Moscou. Au contraire de Bachar-Al Assad, lui est charpenté, arbore une barbe noire fournie et surtout un regard vif. Le leader du groupe rebelle Hayat Tahrir al-Cham (HTC), ex-branche d’Al-Qaïda en Syrie, aspire à devenir le nouvel homme fort en Syrie. "Il est de loin l’acteur le plus important sur le terrain", s’emballe Jérôme Drevon, analyste principal du djihad à l’International Crisis Group, dans le New York Times.
Pour arriver à ses fins, cet ancien membre d’Al-Qaïda sait ce qu’il lui reste à faire : lisser l’image de ses escadrons rebelles, toujours considérés comme des organisations terroristes par les Occidentaux. A coups de discours modérés doublés de la promesse d’une passation de pouvoir "pacifique" en Syrie, Abou Mohammad al-Jolani tente de faire oublier un CV chargé dans le milieu djihadiste. S’il a mis au placard les turbans et les tuniques religieuses pour séduire la communauté internationale, qui est cet homme qui semble déjà avoir eu mille vies ?
Première difficulté : son lieu de naissance est controversé. Les médias arabes oscillent entre Deraa, dans le Sud syrien, Damas, ou encore Riyad, en Arabie saoudite. L'année de sa naissance, 1982, fait cependant l'objet d'un consensus. Ses parents seraient...
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09/12 - Livres : dans les coulisses du Goncourt des détenus
Mardi 5 novembre, au petit matin, prison des femmes de Versailles. Une quinzaine de détenues de tout âge s’apprêtent à rencontrer Abdellah Taïa, l’auteur marocain du Bastion des larmes (Julliard), roman mettant en scène les six sœurs de l’auteur natif de Salé. Comme dans 44 autres établissements pénitentiaires, répartis dans toute la France métropolitaine et en outre-mer, elles se sont portées volontaires (ils sont 600 en cette 3e édition du Goncourt des détenus) pour juger des 16 romans de la première liste du jury de chez Drouant. Elles se présentent les unes après les autres. A l’une d’entre elles, d’origine algérienne, Abdellah rétorque, dans un grand sourire : "Moi, je suis l’ennemi d’à-côté". Le ton est donné, gai, cordial.
Les questions fusent : "C’est vous le personnage de Youssef ?" "J’ai adoré vos sœurs, ce sont des drama queens. Ont-elles lu votre roman ?" "Avez-vous peur du regard homophobe de certains détenus ?" "Vous ne vous êtes pas perdu dans la structure du livre avec tous ces rêves ?" "Le livre a-t-il été une thérapie ?" "Finalement, l’écriture c’est un don de soi ?" Les interrogations sont cash, les réponses longues et sincères. Abdellah Taïa ne joue pas, on le sent ému et vraiment ravi d’être là. Il y va de ses confidences, de ses considérations (pour lui, tous les problèmes viennent du mariage, et notamment des hommes, qui continuent d’esclavagiser les femmes) et de ses conseils d’écriture : "Ne jamais abandonner, même si cela prend du temps de savoir comment commencer, c’est une question...
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09/12 - Comment réduire son impôt sur ses revenus 2024 ? Ces leviers à activer avant la fin de l’année
La fin de l’année approche à grands pas et il reste peu de leviers à activer pour réduire son impôt sur ses revenus 2024. La générosité reste une option puisque les dons à des associations permettent une déduction à hauteur de 66 % des montants versés dans l’année, dans la limite de 20 % des revenus globaux nets imposables. Ce taux grimpe même à 75 % lorsque le bénéficiaire est un organisme venant en aide aux personnes en difficulté, dans la limite de 1 000 euros toutefois.Vérifiez le plafond autorisé
Le délai restant permet aussi de réaliser un versement sur son plan d’épargne retraite ou de souscrire un tel contrat. Mieux vaut anticiper avant Noël, pour éviter toute mauvaise surprise, les assureurs étant généralement débordés par les dossiers en cette période de l’année. Les sommes versées venant réduire les revenus imposables, l’impact fiscal sera proportionnel à votre tranche marginale d’imposition. Ainsi, une personne imposée à 30 % verra son impôt fondre de 1 500 euros pour un versement de 5 000 euros.
Attention à ne pas dépasser le plafond autorisé, qui correspond peu ou prou à 10 % des revenus de l’année passée, avec possibilité de récupérer les plafonds des trois années précédentes s’ils n’ont pas été utilisés. Le plus simple consiste à vérifier sur son dernier avis d’imposition le montant exact. Les salariés bénéficiant également d’un plan d’épargne collectif dans leur entreprise peuvent verser librement sur ce dernier et débloquer ainsi, s’ils ne l’ont pas déjà fait, l’éventuel l’abondement de leur employeur. D’une...
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09/12 - Budget : la loi spéciale pour éviter le "shutdown" est prête, assure le gouvernement
La loi spéciale pour permettre à l'appareil d'Etat de fonctionner en l'absence de budget est "prête", a assuré lundi 9 décembre le ministre du Budget démissionnaire Laurent Saint-Martin, ajoutant qu'il suffirait de réunir un conseil des ministres pour que le texte soit présenté.
"Cela fait cinq jours que je suis au travail depuis la censure de ce gouvernement pour préparer cette loi spéciale qui pourrait être présentée dès le prochain conseil des ministres, il suffit de le réunir pour qu'elle soit présentée", a-t-il déclaré sur TF1.Eviter le "shutdown"
Cette loi spéciale, promise par Emmanuel Macron avant la mi-décembre, pourrait être portée par "le gouvernement démissionnaire ou par un nouveau gouvernement", a précisé M. Saint-Martin. Elle doit permettre d'éviter le "shutdown", à savoir une paralysie administrative, en reconduisant les crédits budgétaires de l'année 2024 pour l'année suivante. Elle servira aussi à prélever l'impôt à partir du 1er janvier 2025.
"La loi spéciale ne peut pas indexer l'impôt sur le revenu à son barème sur l'inflation", a précisé le ministre évoquant une impossibilité constitutionnelle. De leur côté, les retraites seront bien indexées "quoiqu'il arrive" par le code de la sécurité sociale, synonyme de...
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09/12 - Corée du Sud : le président frappé d’une interdiction de quitter le pays
Le ministère de la Justice sud-coréen a imposé lundi une interdiction de quitter le territoire au président Yoon Suk Yeol, sous le coup d’une enquête pour "rébellion" après sa proclamation éphémère de la loi martiale il y a six jours, a indiqué un responsable.
Lors d’une audience, un parlementaire a demandé si M. Yoon avait été frappé par une interdiction de quitter le pays. "Oui, c’est exact", a répondu Bae Sang-up, un responsable des services d’immigration au ministère de la Justice.
L’opposition sud-coréenne a accusé lundi le parti au pouvoir d’être en train de commettre un "deuxième coup d’Etat" en refusant de destituer le président Yoon Suk Yeol, après sa tentative ratée d’imposer la loi martiale, et en se rendant coupable de manoeuvres "illégales et anticonstitutionnelles" pour continuer à gouverner.
La Corée du Sud a plongé dans le chaos politique une semaine plus tôt, quand M. Yoon a proclamé par surprise la loi martiale, avant d’être obligé de l’abroger six heures plus tard, sous la pression du Parlement et de la rue. En proclamant la loi martiale, il avait dit vouloir protéger la Corée du Sud des "forces communistes nord-coréennes" et "éliminer les éléments hostiles à l’Etat". Soldats et policiers avaient été déployés pour mettre le Parlement sous scellés, sans empêcher 190 députés d’y entrer pour voter la levée de cet état d’exception. Devant l’institution, des milliers de personnes s’étaient rassemblées pour exiger la démission de Yoon Suk Yeol. Samedi soir, alors que la motion de destitution contre lui...
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09/12 - La Syrie tourne la page du régime de Bachar el-Assad
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09/12 - Sebastian Gorka, le Hongrois qui peut perturber la "bromance" entre Viktor Orban et Donald Trump
Huit ans ont passé… Le 20 janvier 2017, Sebastian Gorka figure parmi les invités à l’investiture de Donald Trump, dans le froid hivernal de Washington. On le remarque facilement : enfant d’immigrés hongrois élevé à Londres, ce pilier du mouvement MAGA arrivé aux États-Unis en 2008 porte un gilet traditionnel magyar agrémenté d’une médaille. Pas n’importe laquelle ! Il s’agit de l’ordre de Vitéz, fondé par Miklos Horthy, le dirigeant nationaliste et antisémite hongrois de l’Entre-deux-guerres, qui collabora avec le IIIe Reich.
Quelques jours plus tard, Sebastian Gorka, protégé de Steve Bannon, devient l’un des conseillers adjoints du président Donald Trump, sous la houlette de Bannon et de Jared Kushner, le gendre du président. Mais au bout de sept mois, John Kelly, le chef de cabinet de Donald Trump, congédie le personnage, connu pour ses diatribes anti-islam et ses erreurs de jugements. Peu avant l’attaque à la voiture-bélier de Charlottesville (Virginie), perpétrée par un suprémaciste blanc, Gorka estime par exemple que l’extrême droite "ne représente pas une sérieuse menace" aux États-Unis.
Sept ans après son éviction, revoici donc Sebastian Gorka ! Sorti par la porte, il revient par la fenêtre. Nommé conseiller adjoint à la Sécurité nationale et directeur senior de la lutte antiterroriste à la Maison-Blanche, il occupera un poste élevé dans la nouvelle administration Trump. Ce qui n’est pas du goût de tout le monde. Son retour à Washington ulcère l’ancien conseiller sécurité nationale de Trump John Bolton, pour...
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09/12 - Syrie : le chef des rebelles discute du "transfert du pouvoir" avec l’ex-Premier ministre
Fin d’un "régime dictatorial", "opportunité pour les Syriens", appels à éviter le "chaos"… La communauté internationale a les yeux rivés, ce lundi 9 décembre, sur la Syrie après la chute de Bachar el-Assad, au pouvoir depuis vingt-quatre ans. Alors que ce dernier se trouve en Russie, selon les agences de presse du pays, le Kremlin a refusé lundi de confirmer sa présence. Selon le chef de l'ONU Antonio Guterres : "Après 14 ans de guerre brutale et la chute du régime dictatorial, le peuple syrien peut aujourd’hui saisir une occasion historique de construire un avenir stable et pacifique." C’est avec cet espoir en tête que le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence, lundi 9 décembre, pour des discussions à huis clos sur la Syrie. Dans le pays, le chef des rebelles syriens, Abou Mouhammad al-Jolani, s’est entretenu lundi avec l’ex-Premier ministre Mohammed al-Jalali pour "coordonner la transition du pouvoir".
Les infos à retenir
⇒ Le Parlement syrien affirme "respecter la volonté du peuple"
⇒ Le chef des rebelles discute du "transfert du pouvoir" avec l’ex-Premier ministre
⇒ L’UE n’est "pas en contact" avec le groupe islamiste syrien HTS, mais veut une "transition ordonnée"Benyamin Netanyahou affirme que le Golan annexé appartient à Israël "pour l’éternité"
Des troupes israéliennes avancent en Syrie dans la zone tampon à la lisière de la partie du plateau du Golan occupée et annexée par Israël, "une mesure limitée et temporaire", selon le ministre des Affaires étrangères israélien Gideon Saar. Le...
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09/12 - La scission de Vivendi, l’opération qui risque de secouer la Bourse de Paris
A moins d’un coup de théâtre aux Folies Bergère, la dislocation aura bien lieu. C’est dans cette salle mythique du IXe arrondissement de Paris, propriété de Lagardère, que se jouera le destin du groupe Vivendi, lundi 9 décembre, à l’occasion d’une Assemblée générale extraordinaire. A l’ordre du jour, rien de moins que la scission en quatre entités du conglomérat dont le groupe Bolloré est le premier actionnaire. Ambition clamée par la direction : réduire la décote – c’est-à-dire doper le cours de Bourse pour qu’il soit plus en phase avec la valeur réelle des actifs, à savoir Canal +, Havas et Louis Hachette - qui abrite Lagardère et Prisma. Riche idée à première vue.
Sauf que pour la place de Paris, cet éclatement est un coup dur. Car le groupe a fait le choix d’exporter deux de ses sociétés à l’international. Canal +, le gros morceau, sera coté à la bourse de Londres. Le publicitaire Havas, quant à lui, s’envolera pour Amsterdam. Louis Hachette demeurera à Paris, mais sur un segment moins contraignant, Euronext Growth. Ne resteront plus, sur le marché réglementé d’Euronext Paris, que les morceaux résiduels de Vivendi : un portefeuille d’actions estimé entre 6 et 7 milliards d’euros (UMG, Telecom Italia, Banijay…) et l’éditeur de jeux vidéo Gameloft. Adieu le CAC 40. Il est fort probable que le comité scientifique – les sages, indépendants, qui décident de la composition des grands indices d’Euronext – boute Vivendi à l’occasion de sa prochaine revue trimestrielle, le 12 décembre.Le groupe fait son "shopping" dans les...
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09/12 - Covid-19 : cinq ans après, que sait-on des origines du virus ?
Cinq ans après le début de la pandémie qui a bouleversé nos vies, que reste-t-il du Covid-19 ? Cette semaine, La Loupe a décidé de se replonger, avec le service Sciences et Santé de L’Express, dans les archives de ces mois de confinements et de restrictions. Et pour commencer, Yohan Blavignat nous ramène à Wuhan, pour comprendre les origines du Sars-CoV-2.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation et écriture), Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : Radio Canada, Euronews, TV5 Monde, France 24
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
Comment écouter un podcast ? Suivez le guide.
Charlotte Baris : En décembre 2019, un étrange virus est détecté en Chine. En quelques semaines, le Covid-19 se répand à travers le monde, et cause de nombreux morts. Restrictions, masques, confinements… Partout, la pandémie bouleverse nos vies et soulève énormément de questions. Aujourd’hui, que sait-on de cette maladie et qu’en reste-t-il ?
Pour cette série, nous allons nous plonger dans les archives de La Loupe : j’ai donc à côté de moi pour ces quatre podcasts un grand dossier avec des sons prêts à être diffusés. Nous avons notamment préparé des extraits des nombreux épisodes consacrés au Covid – plus de 30 durant les premiers mois de la pandémie. Il y aura aussi des reportages, des témoignages, des...
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09/12 - Quels pays ont le mieux géré la crise du Covid-19 ? Une étude scientifique apporte la réponse
La crise du Covid-19 a beau être terminée, la menace d’une future pandémie n’est pas pourtant autant exclue. Les inquiétudes des épidémiologistes autour des cas de grippe aviaire H5N1 aux Etats-Unis ou des dizaines de morts provoqués par une "maladie inconnue" en République démocratique du Congo nous le rappellent. Et les conséquences peuvent être dramatiques, comme de nombreuses études l’ont démontré. Il a ainsi été estimé que la pandémie de Covid-19 a entraîné, entre 2019 et 2021, une surmortalité de 14,9 millions de décès dans le monde, dont 750 000 en Europe occidentale. La perte de production économique devrait atteindre 12 500 milliards de dollars (11 800 milliards d’euros) d’ici fin 2024. Comment faire face à une future pandémie, quels sont les moyens les plus efficaces pour sauver des vies et nos économies ? Une étude parue ce lundi 9 décembre dans la revue BMC Global and Public Health vise à répondre à ces questions.
Ces travaux, menés par l’Institut Pasteur en association avec une quarantaine de scientifiques européens - tous impliqués dans la gestion de la crise Covid-19 dans leurs pays - comparent l’efficacité des stratégies mises en œuvre dans 13 Etats d’Europe de l’Ouest. Les auteurs en tirent plusieurs leçons : d’abord que plus les gouvernements ont mis en place des mesures tôt - isolements, confinements, déploiement rapide des vaccins pour les plus vulnérables -, plus ils ont sauvé de personnes et mieux ils ont préservé leur économie. Ensuite, qu’il est nécessaire de disposer d’un système de...
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09/12 - En Syrie, le vertige de l’après-Bachar el-Assad : les scénarios après la victoire des rebelles
Tout a commencé par un tag, inscrit par des enfants sur les murs de Deraa en février 2011. Le dictateur Ben Ali vient de tomber en Tunisie, suivi de son alter ego Hosni Moubarak en Egypte. Les adolescents syriens écrivent : "Ya alek el ddor ya doctor", "Ton tour arrive, docteur". Ils sont arrêtés par le régime, torturés pendant des jours. Le peuple syrien se soulève à son tour.
Près de quatorze ans et des centaines de milliers de morts plus tard, le tour du "docteur" Bachar el-Assad est enfin venu. L’ophtalmologue de formation - spécialité qu’il avait choisie parce qu’il ne supportait pas la vue du sang - a fui sa capitale Damas dans la nuit de samedi à dimanche, lâché par ses troupes et encerclé par les groupes rebelles. Destination Moscou pour le dictateur déchu ; destination inconnue pour le pays en miettes qu’il laisse derrière lui. "Le régime d’Assad est tombé comme un fruit mûr, illustre Fabrice Balanche, maître de conférences à l’université Lyon II et spécialiste de la Syrie. Ses alliés, l’Iran et la Russie, n’ont pas jugé utile de le défendre, car ils savaient que la partie était perdue. L’état calamiteux de l’économie syrienne, la corruption généralisée et l’isolement du pays malgré sa réintégration dans la Ligue arabe rendaient le régime extrêmement vulnérable."Une recomposition par les négociations… ou par le sang
Dix jours à peine ont suffi à faire tomber une dynastie tyrannique au pouvoir depuis 1971. Le père, Hafez el-Assad, s’était saisi du pouvoir par un coup d’Etat militaire, puis l’avait renforcé...
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08/12 - Pourquoi les Suédois sont bien plus capitalistes et pro-riches que les Français
C’est un cliché qui a la vie dure. Encore aujourd’hui, beaucoup imaginent la Suède en paradis socialiste, un havre égalitaire à l’imposition heureuse. La preuve, venue du nord, qu’une troisième voie entre capitalisme et communisme serait possible. Une étude Ipsos Mori menée par Rainer Zitelmann prouve pourtant que les habitants du royaume scandinave sont nettement plus ouverts au libre marché et aux riches que les Français. Au niveau international, sur la trentaine de pays sondés par le sociologue allemand, la Suède fait partie d’un petit groupe ayant une vision globalement positive de l’économie de marché, derrière l’Argentine, le Japon, la Corée du Sud, la République tchèque, les Etats-Unis et la Pologne, mais loin devant l’Allemagne, l’Italie ou, bien sûr, la France. Si comme dans de nombreux Etats, le mot "capitalisme" fait figure de repoussoir pour une majorité de personnes, Rainer Zitelmann classe la Suède parmi les nations qui ont une attitude globalement neutre par rapport au capitalisme, au même niveau que le Brésil, l’Ouganda et la Roumanie.
Les Suédois portent également un regard bien plus positif sur les grandes fortunes que la moyenne européenne. Rainer Zitelmann a établi un indice de la perception des riches. Un score supérieur à 1 signifie que celle-ci est majoritairement négative, un score inférieur à 1, positive. La France, avec un indice de 1,2, se distingue par la mauvaise image qu’ont les riches au sein de la population. La Suède obtient, elle, un indice de 0,6, soit le même que celui des...
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08/12 - Arnaud Teyssier : "Cette motion de censure, c’est presque du vandalisme constitutionnel"
Il est de ceux, rares, à pouvoir répondre à la question devenue un "gimmick" de la politique française : "Imagine-t-on le général de Gaulle" faire ci, ou dire ça ? Arnaud Teyssier, historien, compagnon de route de Philippe Séguin, et auteur de plusieurs ouvrages (dont le dernier paru chez Perrin en septembre s’intitule Charles de Gaulle. L’angoisse et la grandeur) analyse pour L'Express la situation inédite où nous nous trouvons.
Selon lui, "dans son absence de clarification et de prise en compte du résultat, la dissolution du 9 juin n’était pas très gaullienne", contrairement à ce qu’Emmanuel Macron a beaucoup répété. L’historien n’épargne pas pour autant les oppositions, rappelant que dans l’esprit de notre Constitution, la motion de censure qui fait suite à l’usage du 49.3 "n’a de sens que si l’opposition est capable d’offrir une alternative". Il met en garde : "A force d’esquinter les institutions de la Ve, et à force de liquider les bons usages établis depuis 1958, on va finir par provoquer une crise de régime."
L’Express : De quoi, principalement, la crise que nous vivons est-elle le symptôme selon vous ?
Arnaud Teyssier : D’une prodigieuse perte de compréhension des institutions, à la fois chez ceux qui gouvernent et dans l’opposition. On a perdu "les codes" de la Ve République, qui est un régime assez complexe mais avec une logique simple et puissante, à savoir qu’une démocratie doit être gouvernée. Parce que la démocratie quand elle est faible, quand elle ne peut pas prendre de décisions, est exposée...
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08/12 - Des touchers vaginaux et rectaux pour un mal de dos : l’inquiétant essor de l’ostéopathie intrapelvienne
Elodie* venait pour ses cervicales. Elsa, c’était pour une entorse récalcitrante. Camille, elle, avait des douleurs au dos et aux tendons. La jeune femme fait partie de celles qui ont pu arrêter la séance à temps, l’ostéopathe commençait à lui écarter les cuisses. Michelle, Coralie, Léa, Christiane, Manon, Emma, Pascale, Lucie, Hélène et les autres n’ont pas bougé. Elles sont restées figées, sidérées, se persuadant que se faire toucher de cette manière, à cet endroit, était le cours normal de la thérapie.
Il a fallu des années à Vinciane, 46 ans, palefrenière dans le Nord pour mettre des mots, comprendre que ces "vingt minutes brutales et douloureuses" n’étaient pas normales, que la thérapie en question, "l’ostéopathie pelvienne", n’en était pas une. Anne-Laure, 38 ans, a, au contraire, la mémoire à vif. Tout y est, intact, brûlant : "Je me souviens des moindres détails, jusqu’à la culotte que je portais quand le praticien a glissé ses doigts", raconte cette orthophoniste, dix ans après la séance.
Les gestes paraissent impensables, impossibles, tant ils sont susceptibles d’être considérés comme des effractions de l’intimité, ou d’être utilisés par des prédateurs. Et pourtant : sous couvert de remédier à toutes sortes de maux, de nombreux ostéopathes proposent d’insérer leurs mains dans le vagin ou le rectum de leurs clients pour une "plus ample" manipulation de leurs os et de leurs organes. Une pratique interdite, ne reposant sur aucun fondement scientifique, mais malgré tout florissante.
L’Express a recueilli les...
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08/12 - Ukraine : Volodymyr Zelensky veut une "paix durable" et Donald Trump un "cessez-le-feu immédiat"
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré, ce dimanche 8 décembre, vouloir une "paix durable" pour son pays, au lendemain d’un entretien à Paris avec le président élu américain Donald Trump, qui a appelé à un "cessez-le-feu immédiat" et à des négociations pour mettre fin à la guerre avec la Russie. De son côté, le Kremlin accuse son homologue ukrainien de "refuser de négocier" avec Vladimir Poutine la fin du conflit en Ukraine, réclamant une nouvelle fois que Kiev prenne en compte "les réalités sur le terrain". "C’est la partie ukrainienne qui a refusé et refuse toujours de négocier. De plus, Zelensky s’est interdit par décret, ainsi qu’à son administration, tout contact avec les dirigeants russes, et cette position n’a pas changé", a soufflé aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Volodymyr Zelensky a en effet longtemps été catégoriquement opposé à toute concession à Vladimir Poutine, mais a adouci cette position ces derniers mois. En cause : les difficultés de son armée sur le front et les craintes d’un affaiblissement de l’aide occidentale. Il a notamment émis l’idée que l’Ukraine renonce temporairement à récupérer les territoires contrôlés par la Russie - près d’un cinquième du pays - en échange de garanties de sécurité de la part de l’Otan et de livraisons d’armements occidentaux. "J’ai déclaré que nous avions besoin d’une paix juste et durable, une paix que les Russes ne pourront pas détruire en quelques années, comme ils l’ont fait à maintes reprises dans le passé", a martelé le...
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08/12 - Myriam Benraad : "La Syrie s’oriente probablement vers un diktat islamiste, voire djihadiste"
La Syrie se réveille sans Bachar el-Assad. Les rebelles, menés par des islamistes radicaux, ont annoncé à la télévision publique la chute du dictateur syrien, au pouvoir depuis 24 ans. Avec la "libération" de Damas, capitale du pays, l’offensive fulgurante a mis fin à plus de cinq décennies de règne de la famille Assad. Alors que des cris de joie retentissent dans la capitale, l’émissaire des Nations unies en Syrie, Geir Pedersen, a appelé, ce dimanche 8 décembre, à garder des "espoirs prudents".
Pour Myriam Benraad, professeure en relations internationales à l’Université internationale Schiller et autrice de Mécaniques des conflits : cycle de violence et résolution (éditions Le Cavalier Bleu), la situation syrienne rappelle celle de l’Irak en 2003. À l’époque, la promesse d’une démocratisation, après la chute du dictateur Saddam Hussein, n’avait jamais vu le jour, laissant place au chaos. Vingt ans plus tard, la victoire des groupes rebelles pourrait orienter ce pays, déjà marqué par une décennie de guerre, vers un "diktat islamiste, voire djihadiste".
L’Express : Alors que le parti Baas - entre les mains du clan Assad - régnait depuis un demi-siècle, peut-on parler d’une libération pour le peuple syrien ?
Myriam Benraad : Cette libération n’en est pas vraiment une. Il n’y a qu’à voir les dizaines de milliers de civils qui sont en train de fuir les territoires conquis, et plus largement toute la Syrie. Il faut faire attention aux images diffusées, car ce sont celles des mouvances djihadistes. Elles ne font pas...
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08/12 - La réouverture de Notre-Dame vue de l’étranger : "C’était comme retourner à l’époque médiévale"
Le New York Times mentionne une cathédrale "ressuscitée". Plus précisément, le critique architecture du célèbre quotidien américain, Michael Kimmelman, évoque une "sorte de miracle". Un parterre de chefs d’État et de personnalités a participé, samedi 7 décembre, à l’inauguration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, reconstruite après l’incendie de 2019. Cinq ans après son anéantissement par les flammes, qui avait ému le monde entier, ce chef-d’œuvre gothique du XIIe siècle a retrouvé son prestige ce week-end lors d’une réouverture historique. Une "façade en pierre calcaire rayonnante" et un intérieur "impeccable", résume le Wall Street Journal.
"C’était comme retourner à l’époque médiévale et revivre l’émerveillement à couper le souffle que la cathédrale Notre-Dame aurait inspiré au XIVe siècle", s’emballe le journal britannique The Guardian. Le quotidien britannique parle d’une "réalisation monumentale" pour le XXIe siècle. Même enthousiasme chez les rédacteurs du Times, quotidien de centre droit : "La première chose qui vous frappe à propos de Notre-Dame, c’est à quel point elle est claire et lumineuse maintenant ; cela et la richesse des couleurs de l’art qui orne ses murs." Le média en profite aussi pour rappeler que cette merveille architecturale a un prix, les 700 millions d’euros injectés dans ce projet de rénovation.
Par ailleurs, "la diplomatie était au centre de la soirée de célébration, en présence de 1 500 dignitaires, dont Donald Trump, Jill Biden et Volodymyr Zelensky", rappelle The Guardian. Pour les médias...
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08/12 - Syrie, Notre-Dame… L’art de n’être jamais au bon endroit au bon moment, par Christophe Donner
Je suis maudit. La grande Histoire m’évite, joue à cache-cache avec moi depuis le début. Alors que je suis né à Paris que j’y habitais pratiquement depuis toujours, quand Notre-Dame a brûlé, j’étais en Syrie. J’ai assisté à l’incendie en regardant la télé depuis ma chambre du Sheraton de Damas. J’avais Dora au téléphone, elle était sur place, elle, dans les cris et la fumée et la stupeur parisienne. J’étais en train de rater cet événement, tout ça pour aller voir à quoi ressemblait la Syrie en guerre, être au cœur de l’actualité, sous prétexte d’assister à "La Fête du cheval" manigancée par le régime pour faire croire au retour de la normalité, de la paix, de la victoire définitive sur les terroristes. Nous étions quatre Français à être reçus en petite pompe, quatre "idiots utiles" au régime prétendument hippophile de Bachar el-Assad. Et moi, le perfide emmerdeur, prenant des notes afin de publier à mon retour Quatre idiots en Syrie, que je voulais ironique et purificateur. J’étais surtout amer d’avoir raté l’incendie du cœur battant de la chrétienté parisienne et du tourisme international. Comme une épreuve céleste. Pas un mort. Que des riches nous bénissent de leurs exonérations fiscales.
Pendant les dix jours passés à visiter ce pays dévasté par la guerre, rongé par le mensonge, à moitié vidé par la peur, et moisi jusqu’à l’os par cinquante années de tortures institutionnalisées, dix jours à rencontrer des caciques locaux nous baratiner de fadaises sur l’éternité du "soleil arabe", pendant ces dix jours d’empapaoutage, on ne...
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08/12 - Et si vous offriez un beau livre à Noël ? Ces 23 incontournables qui nous ont tapé dans l’oeil
La Fabrique du rêve
Par Victor Stoichita.
Hazan, 280 p., 110 €.
Pénétrer l’inconscient : un vieux rêve caressé par nombre d’artistes face à leur chevalet. Dans un bel ouvrage grand format sous coffret, l’auteur explore cette grande machine de l’imaginaire humain par le biais de sa représentation picturale. Comment les maîtres de la Renaissance et de l’âge classique ont-ils tenté d’interpréter l’invisible ? De Raphaël à Vermeer, de Giotto à Bosch, de Dürer à Schongauer, c’est une incomparable galerie d’images où l’art croise le songe dans un défi aussi technique que freudien. L. Da.Pièces iconiques
Par collectif.
Larousse, 304 p., 34,95 €.
Comment sont nés le jean, le Borsalino, le trench, la petite robe noire, la ballerine Repetto, le carré Hermès ou le sac Jacky ? Qui a propulsé la marinière au rang d’icône, de Jean Seberg à Jean-Paul Gauthier, en passant par Picasso ? Photographies, dessins et documents d’archives à la clé, ce beau livre revient sur la genèse, les reprises, les variations de dix-huit pièces emblématiques du chic à la française. Une saga vivante, traversée par des figures de la haute couture, du grand écran et du gotha. L. Da.Amérique, des écrivains en majesté
Par Jean-Luc Bertini et Alexandre Thiltges.
Albin Michel, 335 p. 39,90 €.
Alexandre Thiltges et le virevoltant photographe Jean-Luc Bertini sont restés fidèles à Kerouac : ils prennent la route. Après Amérique, des écrivains en liberté, où ils rendaient visite aux écrivains de l’Ouest, voici Amérique, des écrivains en majesté, où ils vont...
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08/12 - Livres, musique, art... L’IA peut-elle vraiment vous rendre riche et célèbre ?
Peut-on devenir riche en faisant travailler des intelligences artificielles à notre place ? C’est la question qui taraude les internautes depuis la sortie de ChatGPT il y a deux ans. Jackson Fall a tenté d’y répondre. En mars 2023, ce designer américain s’est lancé dans un projet original : allouer 100 dollars à l’interface et lui demander de générer le plus d’argent possible avec cette enveloppe.
Le plan échafaudé par l’IA est relativement simple : créer Green Gadget Guru, un site marchand reposant sur du marketing d’affiliation et proposant des produits respectueux de l’environnement. ChatGPT écrit même pour l’occasion un article détaillant les "10 gadgets de cuisine écologiques indispensables pour une cuisine durable ", et débourse quelques dizaines de dollars pour lancer des campagnes publicitaires sur les réseaux sociaux.
Le site gastro-écolo ne rencontre pas un franc succès, mais les publications de Jackson sur les réseaux sociaux, si. Son tweet racontant l’histoire cumule plus de 23 millions de vues. Des curieux lui versent leur obole. Au bout de quelques jours, il récupère 1 300 dollars de mise supplémentaire. Le début de la fortune ?
Cette expérience a inspiré d’autres internautes. Google Trends montre que la requête how to make money with AI (comment gagner de l’argent avec l’intelligence artificielle) est en constante augmentation depuis 2022. Une simple recherche sur YouTube ou TikTok permet de trouver des vidéos d’influenceurs prodiguant moult conseils pour réaliser des images avec Midjourney ou...
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08/12 - Horlogerie : "Les premières montres avaient une heure de décalage avec la réalité"
Dans un entretien accordé à L’Express, Camille Grandmaison, du musée du temps de Besançon, le rappelle : les êtres humains ont mis des millénaires avant de parvenir à mesurer précisément le temps. Les premiers outils sont apparus vers 1500 avant Jésus Christ avec les cadrans solaires, bien avant l’arrivée de l’horloge mécanique à la fin du XIIe siècle et de la montre de poche en 1510. Cinq siècles plus tard, le monde hérite d’une forme d’universalité des montres-bracelets sur les poignets, qui n’est pas pour autant synonyme d’uniformité. Bien au contraire. Les apparentes contradictions des tendances horlogères cohabitent de fait en harmonie. Pour les uns, retour à la sobriété dans l’affichage des heures et regain des mini-montres féminines. D’autres privilégient le travail sur les cadrans, ce petit disque de métal où se concentre la diversité créative. Autant que du temps, la montre reste un marqueur de style.
L'Express : Depuis quand les êtres humains savent-ils mesurer le temps ?
Camille Grandmaison : Dès le Paléolithique, vers - 40 000 ans avant notre ère, les hommes et les femmes ont observé le caractère cyclique de la nature : l’alternance du jour et de la nuit, le déroulement des saisons, la position des étoiles selon la période de l’année…
Mais c’est vraiment à partir de l’écriture, vers 3000 avant Jésus-Christ, que les premiers calendriers sont apparus, notamment en Mésopotamie avec l’année de 365 jours, la semaine de 7 jours, l’heure découpée en 60 minutes… A noter que la durée d’une heure variait entre...
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08/12 - Quel budget pour la France ? "Face aux incertitudes, certains envisagent de s’expatrier à Monaco"
Alors que le concours Lépine des nouveaux impôts fait rage en France, le voisin monégasque cultive sa clémence fiscale. Les explications d’Audrey Michelot, fiscaliste et counsel chez CMS Monaco.
L'Express : Monaco est-elle une destination prisée actuellement ?
Audrey Michelot : La principauté attire régulièrement de nouveaux résidents, principalement des Anglais et des "UK non-dom", un régime fiscal britannique en voie d’extinction, mais nous constatons un intérêt croissant des Français depuis cet été. Face aux incertitudes budgétaires, certains envisagent de s’expatrier, et Monaco figure souvent sur leur liste, aux côtés de l’Italie, de l’Espagne ou de la Suisse.
Quels en sont les atouts ?
Ils sont nombreux, à commencer par une stabilité juridique et économique, idéale pour la création d’entreprise. Ces dernières années, les nouveaux arrivants sont majoritairement des entrepreneurs, contrairement au passé où il s’agissait davantage d’héritiers ou de retraités. De plus, la sécurité y est excellente, et le climat méditerranéen, très agréable.
La principauté est particulièrement avantageuse sur le plan des successions. Selon les actifs détenus, il est possible de bénéficier des règles monégasques. Contrairement à la France, où seule la transmission entre époux est exonérée mais où les autres cas sont fortement taxés, Monaco n’applique aucun droit de succession entre époux, en ligne directe ou entre grands-parents et petits-enfants.
L’intérêt en matière d’imposition des revenus est moindre pour les Français, en raison de la...
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08/12 - En Belgique, les écoles ciblées par les islamistes : "Les jeunes filles sont désormais en première ligne"
"Lorsque nous avons commencé à recueillir la parole des enseignants qui font face à la pression islamiste dans leurs classes, c’est leur sentiment de solitude qui nous a d’abord frappés". Dès l’avant-propos du livre Allah n’a rien à faire dans ma classe (ed. Racine, 2024), écrit par les journalistes Florence D’Hondt et Jean-Pierre Martin, on apprend qu’en Belgique comme en France, les professeurs doivent parfois faire face à des contestations de certains cours.
Ceux consacrés par exemple à la théorie de l’évolution. Ils sont également confrontés à des stratégies diverses élaborées par des jeunes filles désireuses de porter le voile au sein des établissements scolaires, aux pressions exercées par certaines familles, à la lâcheté de la hiérarchie qui préfère parfois détourner le regard en cas d’incident, aux jugements de collègues prompts à les traiter "d'islamophobes" et à les accuser de faire le jeu des extrêmes… L’idée de cet ouvrage était de libérer la parole sur un sujet jusqu’ici tabou en Belgique. Objectif atteint puisqu’il rencontre aujourd’hui un vif succès, tout en provoquant aussi quelques remous. Entretien.
L'Express : Récemment, vous deviez présenter votre livre dans un magasin Fnac de Woluwe-Saint-Lambert, dans la banlieue de Bruxelles. Or l’événement a été annulé à la suite de menaces. Que s’est-il passé ?
Jean-Pierre Martin : D’après ce que le porte-parole de la Fnac nous a rapporté, un petit groupe d’individus, des étudiants pour la plupart, serait venu à plusieurs reprises dans le magasin pour...
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08/12 - Chute de Bachar el-Assad : le "boucher de Damas" parti, quel avenir pour la Syrie ? Par Omar Youssef Souleimane
C’est inattendu et pourtant cela était prévisible. Aucun dictateur ne reste indéfiniment au pouvoir, mais il est toujours difficile d’imaginer comment il le quittera. C’est le cas de Bachar el-Assad. Après quatorze années de souffrance et de cauchemar, la Syrie est enfin libérée de lui. C’était dans ce but que nous criions "Liberté" dans les rues de Damas en 2011. A l’époque, nous n’envisagions pas qu’il nous faudrait attendre toutes ces années, et que, en seulement dix jours, la Syrie se libérerait entièrement du "boucher de Damas".
En 1986, l’étudiant Ali Hassan Ali a été arrêté sans aucune raison par les milices de Hafez el-Assad, le père de Bachar. Durant les dix années suivantes, sa famille s’est démenée pour avoir de ses nouvelles, en vain. Ils ont ensuite fait le deuil de leur fils, persuadés qu’il avait disparu. Le 5 décembre 2024, Ali a été retrouvé dans la prison de Hama, une ville située dans le centre de la Syrie, tombée aux mains des rebelles opposés à Bachar el-Assad. Il a aujourd’hui 67 ans. Son histoire n’est qu’une parmi des dizaines de milliers d’autres, reflétant l’horreur de vivre en Syrie, un pays transformé en une grande geôle depuis l’arrivée au pouvoir de Hafez el-Assad en 1970. Nous avons grandi dans cet abattoir de l’humanité et de la justice. Nous avons été biberonnés aux photos de Hafez el-Assad affichées partout : dans les rues, dans les centres culturels, et sur nos cahiers d’école. C’était Hafez, le père, le frère, le fidèle, le héros, comme on devait l’appeler dans les années 1990. C’est...
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08/12 - Syrie : Bachar el-Assad et sa famille sont à Moscou, selon les agences de presse russes
Après à peine dix jours d’une offensive éclair, les rebelles syriens, menés par les islamistes de Hayat Tahrir Al-Sham (HTS), se sont emparés des principales villes du pays, dont Damas, et ont fait chuter le président Bachar el-Assad. Ce dernier aurait pris un avion et fui, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Le commandant de Hayat Tahrir al-Sham a appelé, ce dimanche 8 décembre, ses combattants à ne pas s’approcher des institutions publiques de Damas, qui restent sous contrôle de l’ex-Premier ministre jusqu’à une "passation officielle".
Les infos à retenir
⇒ Les rebelles annoncent la chute du "tyran" Bachar el-Assad
⇒ Bachar el-Assad et sa famille sont à Moscou, selon les agences de presse russes
⇒ La France "salue la chute du régime de Bachar el-Assad"Bachar el-Assad et sa famille sont à Moscou, selon les agences russes
Le dirigeant syrien Bachar el-Assad et sa famille se trouvent à Moscou, ont annoncé ce dimanche soir les agences de presse russe, citant une source au Kremlin. "Assad et les membres de sa famille sont arrivés à Moscou. La Russie, sur la base de considérations humanitaires, leur a accordé l’asile", a indiqué cette source aux agences de presse publiques TASS et Ria Novosti.Les rebelles annoncent un couvre-feu à Damas jusqu’à lundi matin
Les rebelles ont annoncé un couvre-feu à Damas de ce dimanche après-midi jusqu’à lundi à l’aube, quelques heures après avoir pris la capitale syrienne aux forces du président Bachar al-Assad. Les factions rebelles emmenées par les...
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08/12 - Karina Milei, la vraie présidente argentine : comment elle influence en coulisses son frère Javier
Ce n’est pas encore une purge stalinienne. Mais à voir les têtes tomber les unes après les autres au ministère des Affaires étrangères, les diplomates argentins sont déjà nombreux à trembler. Ces dernières semaines, une dizaine de "traîtres" ont été sommés de faire leurs cartons. Parmi eux : le représentant de l’Argentine auprès des Nations Unies, le secrétaire aux Relations extérieures, le secrétaire aux Droits humains ou encore la ministre des Affaires étrangères Diana Mondino, limogée fin octobre. Sa faute ? Elle a "désobéi" à la ligne du président Javier Milei en votant à l'ONU avec 186 autres pays contre l’embargo américain visant Cuba (seuls Israël et les Etats-Unis ont voté pour).
"L’exécutif lancera un audit du personnel du ministère des Affaires étrangères dans l’objectif d’identifier les promoteurs des programmes ennemis de la liberté", affirmait un communiqué lors du départ de Diana Mondino. Dix jours plus tôt, une lettre comminatoire avait été adressée aux membres du même ministère, y compris à ceux en poste à l’étranger : "Ceux qui ne sont pas en mesure d’assumer les défis de la défense des idées de la liberté devront faire un pas de côté." Bref, à l’image de ce qui se profile aux Etats-Unis avec Donald Trump à la Maison-Blanche, la "Casa Rosada" (la Maison Rose, siège de la présidence argentine) a lancé sa chasse aux sorcières.
A la manœuvre se trouve Karina Milei, la sœur du président au pouvoir depuis le 10 décembre 2023, voilà un an. Nommée en septembre par son frère pour diriger le parti présidentiel La Libertad...
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08/12 - Survivre grâce à Notre-Dame, l’espérance d’Emmanuel Macron
Des débats interminables sur la séparation de l’Église et de l’État, tranchés en dernière minute par… Météo-France. Les rafales de vent (entre 65 et 80 km/h annoncés) souffleraient-elles dans les voiles d’un président en quête de reconnaissance ? Initialement prévue sur le parvis de Notre-Dame, c’est finalement au pied de l’autel, en plein cœur de la nef, que la prise de parole d’Emmanuel Macron a eu lieu. "Grâce au ciel !", ironisait quelques heures avant le discours le patron de l’UDI, Hervé Marseille. Le changement de dernière minute n’a sans doute pas déplu au chef de l’Etat, désireux depuis le premier jour de s’exprimer entre ces murs, pénétrant en majesté la cathédrale au bras de son épouse et de la maire de Paris, Anne Hidalgo.
C’est ce que l’on appelle une bonne journée. Une heure plus tôt, Emmanuel Macron réussissait son coup, parvenant à réunir le président ukrainien Volodymyr Zelensky et l’Américain Donald Trump dans le salon doré de l’Élysée, sans manquer de poster le cliché des deux chefs d’État l’entourant sur ses réseaux sociaux. De quoi faire oublier la pesante absence du pape, qui a préféré l’Île de Beauté à la capitale. Face à la cathédrale, le couple présidentiel a pris quelques photos avec ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, François Hollande et Julie Gayet. L’air est somme toute léger entre les pierres blondes rénovées : aux premiers rangs, les ministres démissionnaires Rachida Dati et Antoine Armand sont pris de fous rires à la vue du président américain. Emmanuel Macron, lui, reprendra-t-il du...
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08/12 - En mer Baltique, la transition énergétique victime de la guerre hybride du Kremlin
Ça remue en mer Baltique. En l’espace de quelques semaines, deux épisodes ont recentré l’attention sur cette étendue d’eau au froid mordant, devenue le théâtre d’une guerre hybride entre la Russie et le reste des pays riverains. Le dernier, mi-novembre, a eu le plus d’éclat : la section de deux câbles de télécommunications sous-marins, d’une part entre la Finlande et l’Allemagne, d’autre part entre la Suède et la Lituanie, où la connexion Internet a été un temps perturbée. La théorie du sabotage est sérieusement étudiée, un cargo chinois commandé par un officier russe, le Yi Peng 3, ayant été détecté sur les lieux des coupures. Les autorités suédoises et finlandaises ont chacune ouvert une enquête.
L’autre évènement a eu lieu une quinzaine de jours plus tôt. Certes moins spectaculaire, il s’avère tout aussi révélateur des questions militaro-technologiques qui agitent la région, avec toujours l’ombre du Kremlin en toile de fond. La Suède, encore elle, a décidé de retirer les permis de construire de 13 projets de parcs éoliens en mer Baltique pour des raisons de sécurité nationale. Selon le ministre de la Défense, Pal Jonson, ces champs d’éoliennes, s’ils avaient été maintenus, auraient fait passer d’une à deux minutes le délai de détection d’une potentielle attaque de missiles. Les interférences causées par les échos radars des mâts et des pâles auraient pu perturber les capteurs, réduisant leur capacité à détecter de potentiels sous-marins, ou gêner les systèmes de navigation et de communication des avions militaires. "Des...
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07/12 - Réouverture de Notre-Dame : Emmanuel Macron exprime la "gratitude de la Nation française"
L’image est symbolique. A 19 h 20, ce samedi 7 décembre, l’archevêque de Paris Laurent Ulrich a fait ouvrir les portes de la cathédrale Notre-Dame, sur lesquelles il a donné neuf coups de crosse, officialisant la renaissance de ce chef-d’œuvre gothique du XIIe siècle. "Notre-Dame, ouvre tes portes", a-t-il déclaré.
A l’intérieur de l’édifice, en plein cœur de Paris, une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement - dont le président élu des Etats-Unis Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky -, des têtes couronnées mais aussi le milliardaire Elon Musk ont célébré la renaissance de la cathédrale. A son entrée, le président ukrainien a été longuement applaudi. Avec cet évènement en mondovision, Emmanuel Macron, qui avait fixé le "défi insensé" d’une restauration en cinq ans au lendemain de l’incendie du 15 avril 2019, espère créer un "choc d’espérance" dans un pays plongé dans une profonde crise politique depuis la censure du gouvernement jeudi.
Pendant son discours, le président a exprimé la "gratitude de la Nation française" pour la reconstruction de Notre-Dame. "Nous avons redécouvert ce que les grandes Nations pouvaient faire : réaliser l’impossible", a-t-il salué depuis l’intérieur du bâtiment. "Nous avons choisi le sursaut, la volonté, le cap de l’espérance […]. Et pour rendre cela possible, une fraternité inédite", a ajouté le chef d’Etat. "Il nous faudra garder comme un trésor cette leçon de fragilité, d’humilité et de volonté, et n’oubliez jamais combien chacun compte et combien la grandeur de...
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07/12 - En Syrie, l’avancée fulgurante des rebelles face au régime de Bachar al-Assad
"Damas vous attend." C’est par ces mots qu’Ahmed al-Chareh, le leader de HTS, groupe radical islamiste et membre de la coalition rebelle, s’est adressé à ses combattants ce samedi 7 décembre dans un communiqué. Les forces opposées à Bachar al-Assad et son régime continuent leur avancée fulgurante dans le pays. Ils ont ainsi affirmé avoir commencé à encercler la capitale, Damas, et sont également aux portes de Homs, la troisième ville du pays, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Au moins sept civils ont été tués ce samedi dans des frappes russes et syriennes près de la ville, d’après cette ONG basée au Royaume-Uni qui dispose d’un vaste réseau de sources dans le pays.
Le 27 novembre, une coalition de rebelles, menée par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) - considéré comme terroriste par l'ONU, les Etats-Unis et certains pays européens -, a lancé une offensive à partir de son fief à Idleb, au nord-ouest du pays. En quelques jours, elle s’est emparée de dizaines de localités et des villes stratégiques d’Alep, deuxième ville du pays (au nord), et de Hama (au centre). Soit l’avancée la plus spectaculaire en 13 ans de guerre en Syrie.
Les combats ont jusqu’ici fait au moins 826 morts dont une centaine de civils depuis le 27 novembre, et au moins 370 000 personnes ont été déplacées d’après l'ONU. Il est très difficile de vérifier de façon indépendante la situation sur le terrain. Si certains journalistes indépendants collaborant avec l’AFP se trouvent dans des zones tenues par...
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07/12 - Maladie inconnue en République démocratique du Congo : "Ce qu’il faut absolument savoir, c’est si…"
C’est une séquence que l’on voudrait réservée au passé. Depuis quelques semaines, une mystérieuse maladie ne cesse de se répandre en République démocratique du Congo (RDC). Des cas qui flambent, un grand nombre de décès, et aucune information sur le mal en question… Difficile de ne pas tracer un parallèle avec l’émergence du Covid-19. "Les deux situations n’ont pourtant, pour le moment du moins, pas grand-chose en commun", rassure Brigitte Autran, présidente du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars).
L’instance n’a pas de prérogatives internationales. Mais elle suit tout de même de près la situation en RDC, afin de prévenir toute menace pour la santé des Français. L’heure n’est pas à une nouvelle pandémie, rassure la spécialiste, professeur émérite d’immunologie à la Sorbonne, mais il va tout de même falloir surveiller se passe en Afrique centrale, dit-elle. C’est de là que provient la dernière pandémie après le Sars-CoV-2, le Mpox, dont les conséquences, bien que peu discutées en Occident, sont importantes.
L’Express : Les institutions congolaises fournissent chacune un décompte différent du nombre de morts. Si bien qu’une demi-douzaine de bilans circulent en même temps dans la presse. On parle de 27, 79, et même de 131 victimes. A quelle estimation faut-il se fier ?
Brigitte Autran : Le décompte varie fortement en fonction des sources. J’ai dans les mains des documents de l’Institut national de santé publique de RDC. Ils font état de 27 victimes et date de ce jour. Ne nous y trompons pas :...
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07/12 - Face à Vladimir Poutine, comment la France peut-elle "européaniser" sa dissuasion nucléaire ?
Comment adapter la dissuasion française, structurée par la guerre froide, au nouveau contexte stratégique ? La question a occupé plusieurs années l’état-major particulier (EMP) de l’Elysée et les hautes sphères travaillant sur ce domaine, lors du premier mandat présidentiel de Jacques Chirac (1995-2002). L’URSS et son Pacte de Varsovie ont disparu, et avec eux la menace d’une invasion soviétique du continent et de la France. Dans la foulée, l’Otan se donne comme mission principale non plus la défense territoriale, mais la résolution de crises extérieures – ex-Yougoslavie, puis Afghanistan.
Une fois la séquence de la reprise des essais en Polynésie achevée, Jacques Chirac annonce qu’il "faut avoir suffisamment [d’armes nucléaires] pour être respecté, mais pas trop [non plus]". La composante terrestre est démantelée : aussi bien les missiles balistiques stratégiques des silos du plateau d’Albion, que ceux, mobiles, d’une portée de près de 500 kilomètres, de la force Hadès. Si les Forces aériennes stratégiques (FAS) – missiles nucléaires emportés par des avions – est maintenue, le nombre de sous-marins lanceurs d’engins (SNLE) de classe Le Triomphant à construire passe de six à quatre. Reste à ajuster la doctrine.
En poste à l’EMP, l’ancien commandant de sous-marin Edouard Scott de Martinville participe aux travaux. "Des décisions très importantes sont prises, qui ont eu peu d’échos, mais font l’objet d’un consensus", malgré la cohabitation, a raconté, fin novembre, l’amiral (2S), lors du colloque sur la dissuasion...
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07/12 - Corée du Sud : de l’oignon vert à l’omurice, les fautes de goût de Yoon Suk-yeol
Cette chronique raconte la petite et la grande histoire derrière nos aliments, plats ou chefs. Puissante arme de soft power, marqueur sociétal et culturel, l’alimentation est l’élément fondateur de nos civilisations. Conflits, diplomatie, traditions, la cuisine a toujours eu une dimension politique. Car, comme le disait déjà Bossuet au XVIIᵉ siècle, "c’est à table qu’on gouverne".
Mais quelle mouche l’a piqué ? Alors que le Parlement coréen n’a pas validé, ce samedi 7 décembre, la destitution du président conservateur élu en 2022, le déclenchement de la loi martiale demandée par Yoon Suk-yeol a laissé bouche bée beaucoup de chancelleries occidentales. Les nombreux scandales (le sac à main Dior offert à sa femme, des accusations de trafic de sondages) et une popularité en chute libre ne suffisent pas à expliquer pourquoi l’ex-procureur général de Corée a réveillé, pendant quelques heures, le spectre de la dictature dans cette jeune démocratie libérale. Pour Han Dong-hoon, le chef de son propre parti (PPP), il ne fait désormais guère de doute que ce coup de force a servi de prétexte pour arrêter des opposants politiques plutôt que de protéger la patrie contre une menace immédiate nord-coréenne.
A l’heure actuelle, il est encore difficile de mesurer les répercussions de ce poison lent que vient d’injecter le président coréen. Outre les conséquences politiques, les marchés ont peu goûté son dernier coup de menton. Le secteur agroalimentaire, dont les exportations vers le Japon et la Chine sont en forte croissance,...
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07/12 - Corée du Sud : le président Yoon Suk-yeol échappe à la destitution
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a échappé, ce samedi 7 décembre, à la destitution. La motion en ce sens déposée par l’opposition n’a pas recueilli pas le quorum nécessaire en raison du boycott des députés du parti au pouvoir, le PPP. Un total de 200 voix sur 300 était nécessaire pour démettre Yoon Suk Yeol, mais seuls 195 députés ont participé au scrutin. "En conséquence, je déclare que le vote sur cette question est invalide", a déclaré le président de l’Assemblée nationale, Woo Won-shik.
La pression populaire pour voter son départ était pourtant forte. Près de 150 000 manifestants anti-Yoon, selon la police citée par l’agence de presse Yonhap, ont entouré l’Assemblée nationale, bravant le froid glacial. Les organisateurs ont revendiqué pour leur part un million de participants. Des milliers de partisans de Yoon manifestent de leur côté dans le centre de la capitale.
Yoon Suk Yeol avait sidéré la Corée du Sud mardi soir en annonçant l’imposition de la loi martiale - une mesure sans précédent depuis 1980, après le coup d’Etat du dictateur Chun Doo-hwan - et en envoyant l’armée au Parlement dans le but de le museler. Dans des conditions rocambolesques, 190 députés avaient tout de même réussi à tenir une séance d’urgence dans la nuit, pendant que leurs assistants bloquaient les portes de l’hémicycle avec des meubles pour empêcher les soldats armés d’entrer. A l’unanimité, ces députés avaient voté contre la loi martiale, forçant l’impopulaire président conservateur à l’abroger au bout d’à peine six heures."Je ne fuirai...
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07/12 - Nouveau gouvernement : à gauche, tous les partis n’iront pas discuter avec Emmanuel Macron
Après la censure du gouvernement de Michel Barnier, Emmanuel Macron avait donné le sentiment de vouloir aller très vite. Exit les consultations de toutes les forces politiques, les mêmes qui s’étaient multipliées avant la nomination de l’ancien négociateur du Brexit en septembre dernier : le choix du nouveau Premier ministre devait être rapide. Le chef de l’État, finalement, semble de nouveau confronté à la difficulté de trouver ce fameux profil pouvant incarner ce "gouvernement d’intérêt général", tel qu’il l’a appelé ce jeudi lors de son allocution. Il a donc relancé dans une nouvelle salve de discussions pour tenter d’esquisser les contours d’une hypothétique coalition élargie autour du futur Premier ministre, en ayant déjà reçu à l’Elysée les leaders du Parti socialiste, du bloc central et des Républicains.
Une chose est sûre : les lignes bougent deux jours après la démission de Michel Barnier. En particulier à gauche, où le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, s’est dit prêt à discuter du "gouvernement d’intérêt général" souhaité par le chef de l’Etat, mais sur la base "de concessions réciproques". Un signe d’ouverture avant un rendez-vous au palais présidentiel, vendredi, où Emmanuel Macron a d’abord rencontré en début de journée les dirigeants de son propre camp (Renaissance, MoDem, Horizons, Radicaux, UDI), avant d’accueillir à midi Olivier Faure et les chefs des groupes socialistes à l’Assemblée et au Sénat, Boris Vallaud et Patrick Kanner.
"Le président n’a posé aucun préalable sur aucun sujet", a affirmé le...
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07/12 - "J’étais complexée par mon poids" : dans la Nièvre, un concours de beauté loin des clichés de Miss France
Surtout, ne jamais s’arrêter de sourire. Malgré les cris du public, la lumière vive des projecteurs et la musique à suspense diffusée à plein volume, Cassandra et Séverine continuent d’arborer un visage radieux. Face à face dans leur robe de tulle bleue ou rouge, les deux jeunes femmes se tiennent fermement les mains, attendant le verdict final du jury de l’élection Diva France 2025. Après plus de cinq heures de spectacle, l’organisatrice du concours, Taïsse Ludovino Costa, annonce enfin le nom de la grande gagnante. "Il s’agit de… Diva Picardie !", lance-t-elle face aux 200 spectateurs réunis dans l’amphithéâtre de l’Agropôle du Marault, en plein cœur de la Nièvre. Cri de soulagement pour l’heureuse élue, qui remporte, à 30 ans, son 13e titre de Miss - après avoir été successivement élue Miss Côte Picarde, Miss Péronne ou encore Miss Tourism Worldwide France.
Autant d’écharpes alternatives qui font oublier à la mère de famille la légère frustration de n’avoir jamais pu se présenter au concours officiel de Miss France - avec sa taille de 1 mètre 67, Cassandra n’entrait pas dans les critères, drastiques, établis par le comité national. A ses côtés, Séverine, Diva Bourgogne 2024, arbore fièrement ses tatouages aux bras ou à la cuisse - eux aussi interdits par le comité Miss France jusqu’en 2022 -, tandis qu’Alexia, Diva Centre et 2e dauphine, contient son émotion en décrochant son premier titre national. "Pour moi, c’est un défi personnel. Je n’aurais jamais cru redéfiler sur scène un jour", confiait-elle à L’Express...
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07/12 - Chiens au travail : cette nouvelle tendance qui va rendre complètement fous les managers
Il fut un temps, pas si lointain, où emmener son chien au bureau relevait d’un privilège réservé à Michel Drucker et à son célèbre canapé rouge du Studio Gabriel. Vingt ans plus tard, serions-nous tous en passe de devenir des Michel Drucker ? Selon une étude Ipsos publiée en juin 2023, l’essor du télétravail a en effet renforcé les liens entre les propriétaires et leurs animaux de compagnie : "62 % des propriétaires de chiens (contre 41 % en 2022) expriment désormais le souhait d’emmener leur compagnon sur leur lieu de travail", indique l’enquête. Tolérer la présence d’animaux de compagnie au bureau serait même devenu un levier de recrutement, notamment chez les 18-24 ans qui constituent la tranche d’âge comptant le plus de propriétaires de chiens. Voire un argument imparable pour inciter les salariés à revenir sur place. Les chiens, un "attrape" CV et un outil redoutable pour contrer le télétravail ? Comme le révèle un article du Monde publié le 26 novembre, 9 % des entreprises françaises autorisent désormais leurs employés à venir travailler avec leur fidèle compagnon, contre 7 % en 2021.
Loin d’être une exception française, le phénomène du "pet at work" ("animal au travail") ne peut que séduire dans un pays qui compte quelque 7,6 millions de chiens, un chiffre en hausse de 8 % entre 2016 et 2022. Depuis 1976, le nombre total d’animaux de compagnie en France a lui été multiplié par 2,5. Rien de bien étonnant donc à ce que certains salariés souhaitent que leur présence au bureau soit admise. "Le chien, c’est le...
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07/12 - Livres : trois ouvrages de référence pour les amateurs de montres
Dans un entretien accordé à L’Express, Camille Grandmaison, du musée du temps de Besançon, le rappelle : les êtres humains ont mis des millénaires avant de parvenir à mesurer précisément le temps. Les premiers outils sont apparus vers 1500 avant Jésus Christ avec les cadrans solaires, bien avant l’arrivée de l’horloge mécanique à la fin du XIIe siècle et de la montre de poche en 1510. Cinq siècles plus tard, le monde hérite d’une forme d’universalité des montres-bracelets sur les poignets, qui n’est pas pour autant synonyme d’uniformité. Bien au contraire. Les apparentes contradictions des tendances horlogères cohabitent de fait en harmonie. Pour les uns, retour à la sobriété dans l’affichage des heures et regain des mini-montres féminines. D’autres privilégient le travail sur les cadrans, ce petit disque de métal où se concentre la diversité créative. Autant que du temps, la montre reste un marqueur de style.
Sélection d'ouvrages pour les amateurs de montres.Montres de voyage, ouvrage collectif sous la direction de Brice Lechevalier, GMT PublishingFuseaux horaires
Le cinquième tome de la collection Millenium Watch Book consacre 200 pages aux 50 montres de voyage incontournables, qui indiquent plusieurs fuseaux horaires. Cette fonction est la troisième complication préférée des amateurs de belle horlogerie. Douze experts détaillent tout ce qu’il faut savoir sur les montres GMT et worldtimers.
Montres de voyage, ouvrage collectif sous la direction de Brice Lechevalier (GMT Publishing).Vintage de luxe, par Raul...
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07/12 - Notre-Dame : ce grand ballet diplomatique en marge de la réouverture
Après les Jeux olympiques, c’est un événement qui replace de nouveau la France au centre de l’attention mondiale. Dévastée par un incendie en 2019, Notre-Dame de Paris, chef-d’œuvre de l’art gothique, rouvre ses portes ce samedi 7 décembre. Une journée très attendue après plus de cinq années d’un chantier de restauration colossal, financé par un afflux de dons sans précédent.
Et qui dit événement d’ampleur mondiale, dit invités de marque. Ainsi, une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement, ainsi que plusieurs têtes couronnées, sont attendus aux festivités samedi et dimanche. À commencer par le président élu des Etats-Unis, Donald Trump, arrivé peu avant 7 heures ce samedi en avion privé - puisqu’il ne peut pas encore bénéficier de l’aviation présidentielle américaine. Pour son premier déplacement à l’étranger depuis son élection le 5 novembre, marquant donc son grand retour sur la scène internationale, le milliardaire sera reçu à l’Elysée dans l’après-midi par Emmanuel Macron. Sur son réseau social Truth Social, il a loué le "travail remarquable" du président français, qui "a veillé à ce que Notre-Dame soit restaurée de sorte à retrouver toute sa gloire et même plus".
Pour Emmanuel Macron, en pleine tourmente gouvernementale, l’invitation adressée à Donald Trump donne une impression de déjà-vu : le locataire de l’Elysée devrait tenter d’amadouer un président américain à la réputation d’impulsivité et avec lequel il a eu par le passé de profonds désaccords. Ses débuts avec lui avaient pourtant été presque idylliques. Il...
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07/12 - Christian Ingrao : "Le nazisme est un produit stupéfiant, dont il est très difficile de décrocher"
C’est une somme sur le nazisme signée par trois des meilleurs spécialistes d’histoire culturelle. Dans Le Monde nazi (Tallandier), Johann Chapoutot, Christian Ingrao et Nicolas Patin font la synthèse du renouvellement de l’historiographie internationale sur le sujet. Des lendemains de la Première Guerre mondiale aux décombres de 1945, ce pavé montre à quel point le nazisme a représenté un "monde en soi", avec ses croyances, ses paranoïas et son attractivité. Tout juste pourra-t-on regretter qu’un ouvrage destiné au grand public comme à un usage scolaire se conclut par un épilogue si polémique qui établit un parallèle avec… le néolibéralisme, dans la continuation des travaux de Johann Chapoutot sur le nazisme comme "une des matrices du management moderne".
A L’Express, Christian Ingrao, directeur de recherches au CNRS, décrypte une idéologie mortifère, détaille ce qu’on sait sur la chronologie de la prise de décision de la "solution finale", et démonte plusieurs idées reçues sur l’accession au pouvoir d’Hitler.
L’Express : En quoi le nazisme est-il un véritable "monde en soi" ? Vous soulignez qu’il y a eu peu de véritables repentis…
Christian Ingrao : Après la défaite de l’Allemagne, il y a des cadres compromis qui ont payé pour leurs crimes. Mais des nazis sincèrement repentis, qui ont admis qu’ils n’auraient jamais dû faire ça, il y en a eu très peu. Et même quand ils reconnaissaient que la Shoah était une immense tragédie, ce n’était jamais eux les responsables. Cette incapacité à renoncer, voilà qui interroge...
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07/12 - Tech : autopsie de ces innovations qui ont fait pschitt
"Ce sera la prochaine révolution technologique". L’IA, le métavers, les voitures autonomes, les cryptomonnaies… Ces dernières années, on nous promet régulièrement qu’une innovation va bouleverser notre quotidien. Mais nombre d’entre elles n’ont pas (encore) produit l’effet attendu. Dans cette série, le service Tech de L’Express nous raconte l’emballement et la chute de quatre de ces innovations.Episode 1 : Où est passé le métavers ?
En octobre 2021, Facebook change officiellement de nom pour Meta. Le métavers connaît alors un boom. Pléthore d’entreprises suivent le géant des réseaux sociaux, et se mettent alors à mobiliser des moyens gigantesques pour la promesse d’un monde virtuel. Peut-être pour rien…Episode 2 : L’échec des NFT
Présentés tantôt comme des œuvres d’art, tantôt comme d’excellents placements financiers, les NFT promettaient de révolutionner la propriété grâce à leur lien étroit avec la blockchain. Trois ans après leur explosion, force est de constater que les non fongible token n’ont pas eu le succès escompté.Episode 3 : Les objets déconnectés
Dans le salon, la cuisine, la salle de bain, et même parfois dans la chambre… Ces dernières années, les objets connectés ont envahi ces dernières années nos espaces et notre quotidien. Mais sont-ils vraiment utiles ?Episode 4 : Pas de robot dans mon salon
Vous en rêviez ! C’est désormais une réalité : chez vous, le robot humanoïde à domicile prépare votre café, s’occupe des tâches ménagères et vous aide même dans l’administratif. Un rêve que l’on nous vend depuis des...
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07/12 - Corée du Sud : le président Yoon Suk-yeol s’excuse mais ne démissionne pas
Le président sud-coréen a présenté, ce samedi 7 décembre, ses "excuses sincères" pour avoir brièvement imposé la loi martiale mardi, mais n’a pas démissionné, alors qu’aura lieu dans quelques heures un vote sur sa destitution au Parlement. Dans une courte adresse télévisée à la nation, Yoon Suk Yeol a annoncé qu’il confiera à sa formation, le Parti du pouvoir au peuple (PPP), le soin de prendre "des mesures visant à stabiliser la situation politique, y compris concernant mon mandat".
"Je ne fuirai pas mes responsabilités légales et politiques concernant la déclaration de la loi martiale", a-t-il dit. Le chef du PPP, Han Dong-hoon, a aussitôt affirmé qu'"une démission anticipée du président est inévitable", l’exercice normal de ses fonctions étant selon lui "impossible dans ces circonstances". L’Assemblée nationale doit se prononcer à 17 h (locales) sur la motion de destitution. Une majorité qualifiée de 200 députés sur 300 est nécessaire pour démettre le président.
Le PPP de Yoon Suk Yeol dispose de 108 députés et l’opposition de 192. Celle-ci a donc besoin de rallier à sa cause au moins huit députés du camp présidentiel pour l’emporter. Mais alors que Han Dong-hoon avait demandé la "suspension rapide" du président, presque tous les députés du parti au pouvoir ont quitté l’hémicycle ce samedi dans le but de bloquer, faute de quorum, la motion en destitution.
Han Dong-hoon était visé par un des ordres d’arrestation lancés par Yoon Suk Yeol contre des dirigeants politiques la nuit du coup de force, et les soldats qui...
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07/12 - "Les Français croient encore que 2 + 2 = 6" : le regard cash d’un journaliste suisse sur la France
Richard Werly est un observateur avisé de la scène politique française. Il y a deux ans, ce journaliste franco-suisse expérimenté a rejoint le journal Blick en tant que correspondant à Paris. Auparavant, il a été le correspondant historique du quotidien Le Temps à Paris et a écrit plusieurs ouvrages sur la politique française, dont le récent Le Bal des illusions (Grasset), coécrit avec François d’Alançon. Pour L’Express, l’auteur de La Républick - "la newsletter qui bouscule la France"- revient sur la chute du gouvernement Barnier et analyse cette semaine tumultueuse qui a secoué nos institutions.
Le journaliste partage par ailleurs le regard de nos voisins suisses sur ce qui ne tourne pas rond dans notre pays, du point de vue politique et… économique. Avec quelques enseignements à tirer de la manière dont les responsables politiques suisses arrivent à travailler ensemble dans l’intérêt du pays, malgré leurs divergences. Et comment le sérieux budgétaire prime sur le reste. "A quel moment les Français comprendront-ils que l’urgence économique s’impose à la réalité politique ? Comment la France peut-elle persister à croire que "deux et deux font six" ?", questionne Richard Werly. Selon lui, la politique du "quoi qu’il en coûte" a profondément ancré l’idée que "l’argent public était magique".
Soulignant le manque de courage d’une partie de la classe politique française, obsédée par la présidentielle et incapable à ce jour, de travailler ensemble dans l’intérêt du pays, le journaliste croit les Français plus "matures"...
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07/12 - Vendre sa maison aux enchères : la solution pour échapper au marasme immobilier ?
Le marché immobilier tourne au ralenti et de nombreux propriétaires se retrouvent bloqués avec un logement mis en vente qui… ne trouve pas preneur. Pour sortir de cette situation inconfortable, ils peuvent recourir aux enchères immobilières volontaires. Rien à voir avec celles réalisées au tribunal après une saisie, une liquidation ou une sortie d’indivision conflictuelle, où les biens sont cédés avec de fortes décotes. Les enchères volontaires prennent diverses formes, il faut bien en comprendre les rouages avant de se lancer.
Certaines études de notaires utilisent les ventes aux enchères pour céder des biens, majoritairement issus de successions. L’acheteur qui veut y participer, en direct ou par Internet, doit avoir validé en amont son financement à l’étude. Car s’il emporte la mise, il ne bénéficie ni d’un délai de rétractation, ni de condition suspensive, même s’il n’obtient pas son crédit. Une fois la vente terminée, les autres candidats ont dix jours pour surenchérir, d’au moins 10 %, sur le prix d’adjudication. S’ils le font, une nouvelle vente, qui débute au prix de la surenchère, doit avoir lieu. Passé ce délai, l’acheteur a quarante-cinq jours pour régler le prix à l’étude et la vente est définitive.Un marché en reculIl est parfois possible de choisir son acheteur
Simples car moins réglementées, les ventes notariales interactives sont réalisées par beaucoup plus d’études. "Si un vendeur souhaite que nous en organisions une, il doit nous signer un mandat de vente exclusif, explique Anne-Claire Marteau,...
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07/12 - Donald Trump, fervent défenseur des cryptomonnaies : les raisons d’un revirement spectaculaire
Le bitcoin a franchi la barre mythique des 100 000 dollars, atteignant même 104 000 dollars, en hausse de 36 % depuis l’annonce des résultats de l’élection présidentielle américaine. Il entraîne avec lui tout le marché des cryptomonnaies, qui pèse désormais 3 700 milliards de dollars, soit un montrant bien supérieur à son pic de novembre 2021 à 3 100 milliards. La raison de cet emballement ? La victoire de Trump qui a fait de la promotion des cryptomonnaies un axe important de sa campagne.
Un revirement total pour celui qui, en 2021, considérait le bitcoin comme une "arnaque" et détestait l’idée d’une "autre monnaie faisant concurrence au dollar". En 2019, il avait tweeté de manière virulente contre les cryptomonnaies, s’opposant même à son administration. Il était alors en phase avec les opposants les plus vocaux au secteur, les démocrates Elizabeth Warren et Brad Sherman, qui voulaient les interdire.
Lorsque le fondateur de FTX, Sam Bankman-Fried, est devenu l’un des principaux donateurs des démocrates, certains ont cru à un alignement du parti avec cet écosystème. Mais, après la chute de FTX, Gary Gensler, le président de la Securities and Exchange Commission nommé par Biden, a fortement régulé l’industrie des cryptomonnaies. Elizabeth Warren, figure de la frange gauche du Parti démocrate, a promis de "lever une armée anticrypto". La campagne Trump a vu l’opportunité de s’opposer à ce durcissement en mobilisant l’un des piliers de son électorat, les jeunes hommes : 42 % de ceux âgés de 18 à 29 ans...
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07/12 - Turquie : comment Erdogan profite du chaos en Syrie pour mener une offensive contre les Kurdes
Flanqué d’un drapeau turc, le portrait du président islamo-nationaliste Recep Tayyip Erdogan coiffe chacun des poteaux de l’avenue principale de la ville de Batman, 450 000 habitants, en plein pays kurde. Un paysage commun à beaucoup de villes de Turquie si ce n’est qu’ici, dans l’est du pays, le parti du président n’a recueilli que 12 % des voix lors des élections municipales de mars 2024. Qu’à cela ne tienne, il est de nouveau aux manettes depuis le 4 novembre : le préfet de la région, acquis à la cause du pouvoir, a été nommé manu militari en lieu et place de la maire Gülistan Sönük, pourtant élue avec 64 % des voix.
Comme sept autres maires kurdes du pays, l’édile a été démise de ses fonctions et remplacée par les autorités turques, au motif qu’elle serait visée par un procès pour "appartenance à une organisation terroriste", la guérilla kurde du PKK. "Dès qu’ils ont pris possession de la mairie, ils ont enlevé nos pancartes en langue kurde, fermé la crèche en kurde que nous venions d’ouvrir et remplacé les femmes par des hommes", se désole l’ancienne maire, 31 ans. Contrairement à d’autres élus, Gülistan Sönük n’a toutefois pas été jetée en prison.Une répression accentuée contre tous les protestataires
Dès l’annonce de ce remplacement d’autorité, les habitants se sont rassemblés devant la mairie pour protester. "Depuis la nomination, plus de 300 personnes ont été arrêtées pour avoir manifesté, 37 d’entre elles sont en détention provisoire, les autres attendent leurs procès, explique Ahmet Sirray, avocat et membre de...
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06/12 - Les excuses d’Emmanuel Macron, la colère de Jean-Luc Mélenchon… Récit d’une journée débridée au PS
A quoi ça tient, un entretien politique réussi ? Le nombre d’auditeurs ? Le nombre de bavardages sur les réseaux sociaux qui s’ensuivent ? L’écho du message envoyé par l’invité ? Celui d’une petite phrase noyée au milieu d’autres ? Invité de France Info ce vendredi 6 décembre, le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a semé le trouble au sein du Nouveau Front populaire, y compris au sein de sa propre famille politique. Au lendemain de l’allocution d’Emmanuel Macron, il a ouvert la voie à des discussions plus poussée avec le bloc central : "Je suis prêt à commencer à discuter" sur la base "de concession réciproques". Il s’est aussi dit prêt à "des compromis sur tous les sujets". Une main d’autant plus tendue au camp macroniste qu’Olivier Faure laisse penser que l’abrogation de la réforme des retraites n’est plus un préalable inextricable. Il a estimé qu’il était nécessaire de "geler" la réforme qui fixe l’âge de départ à 64 ans pour lancer "une conférence de financement" qui permettrait alors d’abroger le texte décrié à gauche et dans l’opinion.
Une prise de parole à quelques heures de son entretien à l’Elysée avec Emmanuel Macron, qui a provoqué l’émoi au sein du PS où même ses soutiens de premier ordre considèrent la sortie "incompréhensible". "Soit il a été maladroit, n’a rien préparé et ça a donné cette confusion, soit il cherche à se rendre premier ministrable, soit il joue le congrès et profite de la séquence pour mettre de la distance à fond avec La France insoumise, analyse un socialiste. Mon avis, c’est...
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06/12 - Feu sur Marine Le Pen plutôt que sur LFI : après la censure, Laurent Wauquiez change son fusil d’épaule
D’un adversaire à l’autre. Le 1er octobre, Laurent Wauquiez répond à la déclaration de politique générale (DPG) de Michel Barnier. Il a choisi son ennemi. Le patron des députés La Droite républicaine (DR) étrille dans l’hémicycle "l’extrême gauche", accusé d’abandonner la laïcité et de semer le "chaos" dans le pays. Du Rassemblement national, il n’est jamais question dans son intervention. Marine Le Pen est épargnée.
Cette tonalité a évolué. Laurent Wauquiez cible ce mercredi 4 décembre la députée RN avant le vote de la motion de censure contre le Savoyard. "Vous vouliez vous montrer responsable, vous vous apprêtez à être irresponsable. Vous prétendiez incarner le parti de l’ordre, vous allez faire le pari du désordre", lance l’ancien ministre, jugeant les ambitions présidentielles de la présidente de groupe incompatibles avec son "choix de l’instabilité". La veille, le député dénonçait déjà devant ses troupes la "destruction" entreprise par Marine Le Pen et ses mauvaises manières. Au Premier ministre, elle a lancé si un léger "J’ai une bonne et mauvaise nouvelle" lors d’un ultime échange téléphonique."Elle joue son propre avenir à la roulette russe"
La droite juge à l’unisson que Marine Le Pen a commis une erreur stratégique majeure en baissant le pouce. "Elle fait un coup de poker politique et joue l’avenir du pays et son propre avenir à la roulette russe", souligne un ministre LR. "Elle a ruiné dix ans de responsabilisation", note Bruno Retailleau dans Le Figaro.
Le RN tentait de s’institutionnaliser ? Le voilà renvoyé...
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06/12 - Meilleures ventes : le cercle des auteurs primés cet automne (et déjà disparus)
Laissons de côté les cadors de la rentrée, auréolés ou non de prix, comme Kamel Daoud, Gaël Faye, Miguel Bonnefoy, Sandrine Collette (la toute fraîche Goncourt des lycéens), Olivier Norek, Olivier Tournut, Han Kang ou encore Valérie Perrin, Marc Levy, Michel Bussi, Philippe Colin, Maxime Chattam… tous présents dans notre palmarès. Et intéressons-nous, une fois n’est pas coutume, à tous ces primés de la rentrée littéraire qui n’ont pas (ou plus) l’heur d’attirer votre attention. A commencer par le Prix des Deux Magots de Jean-Pierre Montal pour Face Nord (Séguier), un formidable "roman d’amour" qui ne s’est pour le moment écoulé qu’à 1 800 exemplaires (selon Edistat). De même, le Prix Wepler-Fondation de la Poste, Thomas Clerc, auteur de Paris musée du XXIe siècle. Le dix-huitième arrondissement (Editions de Minuit, 4 000 exemplaires), le prix littéraire des Ecrivains de Marine, Arnaud de La Grange, qui publie La Promesse du large (Gallimard, 4 800 exemplaires) et la lauréate du Talent Cultura, Stéphanie Perez, pour La Ballerine de Kiev (Récamier, 5 000 exemplaires) auraient-ils besoin d’un petit coup de pouce.
Restent, côté français, parmi les primés absents de notre palmarès des fictions, Julia Deck (prix Médicis) et son Ann d’Angleterre (Seuil, 6 500 exemplaires), Abdellah Taïa (prix Décembre) pour Le Bastion des larmes (Julliard, 9 000 exemplaires), Thibault de Montaigu (prix Interallié) et son Cœur (Albin Michel, 11 000 exemplaires) et Marie Vingtras (Prix du roman Fnac), auteure des Ames féroces (L’Olivier,...
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06/12 - Nouveau gouvernement : le PS ouvre la porte à un compromis et provoque la fureur des Insoumis
La déclaration a fait l'effet d'une petite bombe à gauche. En s'ouvrant à des négociations pour le prochain gouvernement avec macronistes et LR au nom de la "responsabilité", Olivier Faure a engagé le Parti socialiste sur une étroite ligne de crête, plongeant le Nouveau Front populaire dans la crise. Ce vendredi matin, à quelques heures de sa rencontre à l'Elysée avec Emmanuel Macron, le patron du PS s'est dit prêt à discuter avec le bloc central et la droite sur la base "de concessions réciproques" en vue de la formation d'un nouveau gouvernement qui aurait un "contrat à durée déterminée". Avant de poser des conditions, à son arrivée pour rencontrer le chef de l'Etat : "Un Premier ministre de gauche" et un "changement de cap". Mais il est prêt à de larges discussions. Laurent Wauquiez, le chef de file des LR, "peut venir autour de la table", a-t-il reconnu.
Il y a quelques jours encore, ses proches rejetaient pourtant fermement la proposition de Gabriel Attal d'un accord de non-censure allant des LR au PS. En gage de bonne volonté, le patron du PS a évoqué ce vendredi "un gel" de la réforme des retraites, et non plus une abrogation immédiate - pourtant la principale revendication de la gauche - expliquant la nécessité d'organiser "une conférence de financement". "Quand je veux 100 et que j'obtiens 50, ça s'appelle faire un pas. J'aimerais par exemple qu'on rétablisse un ISF qui rapporte plutôt 15 milliards que trois, mais on verra", a-t-il résumé. En échange de ces concessions, les socialistes...
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06/12 - Afshon Ostovar : "Une victoire des rebelles en Syrie ne bénéficierait ni à Israël, ni aux pays voisins"
L’offensive est aussi soudaine qu’impressionnante : en une poignée de jours, les groupes armés syriens d’opposition et des djihadistes se sont emparé d’une partie conséquente du nord de la Syrie, laissant les troupes loyales à Bachar el-Assad en déroute. Après Alep, deuxième ville du pays tombée en trois jours, les rebelles ont saisi Hama le 5 décembre et fondent désormais sur Homs, plus au sud. L’objectif : couper la seule route entre la capitale Damas et la côte de la Méditerranée à l’ouest, laissant le régime syrien avec ses alliés russes et iraniens dispersés et sur le flanc.
Après le Hezbollah et le Hamas, l’Iran voit un nouvel allié majeur chanceler au Moyen-Orient. La chute de Bachar el-Assad serait aussi l’échec de treize ans d’investissements massifs de Téhéran pour soutenir à bout de bras le régime de Damas. Afshon Ostovar, professeur à la Naval Postgraduate School en Californie, vient de publier Wars of Ambition : The United States, Iran, and the Struggle for the Middle East (Oxford University Press, 2024), dans lequel il décortique la montée en puissance de l’influence iranienne au Moyen-Orient ces dernières années. Selon lui, la série de revers que vient de subir l’Iran met le régime en difficulté, mais Téhéran garde des atouts régionaux dans sa poche. Entretien.
L’Express : La chute d’Alep et l’offensive fulgurante des rebelles contre le régime syrien constituent-elles avant tout un revers majeur pour l’Iran ?
Afshon Ostovar : Il s’agit d’une défaite majeure de Téhéran. L’Iran et ses alliés avaient mis...
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06/12 - Roumanie : la présidentielle annulée sur fond d’ingérences russes
Coup de théâtre ! La Cour constitutionnelle roumaine a annulé, ce vendredi 6 décembre, l’élection présidentielle à deux jours du second tour, dernier rebondissement dans un processus chaotique troublé par des suspicions d’interférence russe en faveur du candidat d’extrême droite.
La juridiction a décidé d'"annuler la totalité" du scrutin afin de "s’assurer de sa validité comme de sa légalité" et demande à ce que "l’intégralité du processus électoral" recommence, selon un communiqué qui a plongé le pays d’Europe orientale sous le choc. "Le gouvernement fixera une nouvelle date" ultérieurement, a précisé la Cour, qui avait pourtant validé les résultats plus tôt dans la semaine après un recomptage des voix du premier tour qui avait conclu à l’absence de fraudes.La Russie dans le viseur
Mais entretemps les autorités ont déclassifié des documents des services de renseignements étayant les accusations sur le rôle "massif" de TikTok dans la campagne, avec la Russie dans le viseur. Au premier tour, le candidat nationaliste Calin Georgescu était arrivé en tête à la surprise générale, balayant les favoris dans les rangs des partis de gouvernement.
Critique de l’UE et de l’Otan, cet ancien haut fonctionnaire de 62 ans s’est encore déclaré vendredi dans les médias en faveur d’un arrêt total de l’aide militaire à l’Ukraine voisine. S’il a par le passé dit son admiration pour le président russe Vladimir Poutine, il a récemment évité de se positionner clairement, indiquant juste qu’il était "proroumain".Appel au "calme"
Sorti de nulle...
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06/12 - L’éducation sexuelle, vue de Suède : "Les Français croient maîtriser le sujet, alors que…"
En voie de finalisation en France, un programme scolaire consacré à l’éducation "à la vie affective, relationnelle et à la sexualité" doit être présenté courant décembre au Conseil supérieur de l’éducation en vue de sa future mise en œuvre dans les écoles, collèges et lycée. Problème : le texte, plutôt consensuel, se heurte à l’hostilité de parents d’élèves catholiques et d’organisations conservatrices qui, à l’instar des activistes trumpistes aux Etats Unis, s’opposent à toute intervention de l’Etat dans ce qui, selon eux, relève de la sphère privée.
En Suède, l’enseignement scolaire visant la connaissance de la sexualité existe depuis 1955 sans jamais avoir fait de vagues. C’est presque un demi-siècle avant l’entrée en vigueur, en 2001, en France, de la loi sur l’éducation à la sexualité… qui n’a jamais été appliquée. Celle-ci prévoyait trois séances par an et par élève du CP à la terminale. En pratique, très peu d’élèves y ont accès.
Conseillère en relation sexuelle pour couples et célibataires, la thérapeute franco-suédoise Delphine Cartier connaît bien les deux pays. Après avoir grandi dans les beaux quartiers de Paris, la trentenaire s’est installée à Stockholm, où elle est devenue sexologue et, depuis peu, experte pour l’émission de télé-réalité Gift vid första ögonkastet (Mariés au premier regard), diffusée sur le service public. Autrice jeunesse, elle intervient aussi dans les établissements scolaires – par exemple au Lycée français de Stockholm – ainsi qu’à l’université, ou encore devant les fonctionnaires de l’office des...
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06/12 - SNCF : deux syndicats retirent leur appel à une grève reconductible
L'Unsa-Ferroviaire et la CFDT-Cheminots, soit deux syndicats sur quatre à la SNCF, ont annoncé vendredi renoncer à appeler à une grève reconductible à partir du 11 décembre, après la signature d'un accord social pour les salariés de Fret SNCF transférés dans des filiales en janvier.
Les deux organisations syndicales ont également validé un accord social concernant les cheminots transférés dans des filiales TER, là où le marché est ouvert à la concurrence. En revanche, la CGT-Cheminots et Sud-Rail maintiennent leur appel à une grève reconductible pour obtenir un moratoire sur le démantèlement de Fret SNCF.
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06/12 - Le Mercosur et l’UE ont conclu un accord de libre-échange
Le Mercosur et l’Union européenne ont conclu "les négociations en vue d’un accord" de libre-échange, a annoncé, vendredi 6 décembre, à Montevideo la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
"Nous avons conclu les négociations pour l’accord UE-Mercosur. C’est le début d’une nouvelle histoire. Je me réjouis maintenant d’en discuter avec les pays européens", a déclaré Ursula von der Leyen à X, lors d’une conférence de presse conjointe avec les présidents de l’Argentine, du Brésil, du Paraguay et de l’Uruguay pour annoncer l’accord conclu après 25 ans de discussions.La France se désengage
L'annonce d'un accord par la Commission européenne entre les pays de l'Union européenne et ceux du Mercosur sur un traité commercial "n'engage qu'elle", a commenté vendredi la ministre déléguée au Commerce extérieur démissionnaire de la France, Sophie Primas.
"Aujourd'hui n'est clairement pas la fin de l'histoire. Ce qu'il se passe à Montevideo n'est pas une signature de l'accord mais simplement la conclusion politique de la négociation. Celle-ci n'engage que la Commission, pas les Etats membres", a affirmé la ministre dans une déclaration transmise à l'AFP, ajoutant que "la Commission prend ses responsabilités de négociatrice, mais cela n'engage...
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06/12 - La surprenante stratégie de Joe Biden pour protéger de futures cibles de Donald Trump
Il s'agirait d'une première dans de telles circonstances. D'après une information de Politico depuis relayée par les principaux titres de la presse américaine, Joe Biden réfléchirait à prononcer des grâces préventives en faveur de plusieurs figures dans le viseur du président élu début novembre, Donald Trump. Visé par de multiples procédures judiciaires ces dernières années, le milliardaire républicain a prévenu tout au long de sa campagne qu'en cas de victoire, "[sa] vengeance serait un succès". Dans son collimateur, selon plusieurs conseillers de la Maison-Blanche ? Toute une série de personnalités qui se sont opposées à lui depuis sa défaite de 2020, tant au tribunal qu'au niveau politique.
La décision d'accorder des grâces préventives n'est pour le moment pas entérinée par Joe Biden et son entourage, mais l'hypothèse est bel et bien sérieusement envisagée. Une annonce qui interviendrait juste après l'annonce d'une autre grâce le 1er décembre dernier : celle de son propre fils, Hunter Biden. Reconnu coupable dans deux affaires de détention illégale d'arme et de fraude fiscale, il a été gracié par son père sur une période de dix ans, c'est-à-dire depuis 2014. Autrement dit, l'ensemble des charges contre lui, mais aussi les possibles poursuites qu'il aurait pu connaître dans le cadre de potentielles autres enquêtes, seront donc abandonnées ou impossibles à mettre en œuvre. Donald Trump a d'ailleurs profité de cette initiative de Joe Biden pour réclamer sa propre grâce dans l'affaire Stormy Daniels, pour laquelle...
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06/12 - "Jamais je n’aurais imaginé subir un tel sectarisme" : la réponse d’Alban du Rostu après sa non-nomination chez Bayard
Rien ne va plus dans le groupe d’édition et de presse Bayard. Nommé début novembre président du directoire de Bayard, le nouveau patron François Morinière embauche, trois semaines plus tard, un numéro 2, Alban du Rostu comme directeur de la stratégie et du développement. Le tollé est immédiat. Le personnel et les syndicats s’émeuvent que le trentenaire, ancien de chez McKinsey, ait travaillé trois ans aux côtés du très conservateur et libéral Pierre-Edouard Stérin. Mobilisation des syndicats, menaces de grève, démission des auteurs, la bronca électrise. Et la direction recule. Une semaine après son recrutement, Alban du Rostu doit renoncer à prendre son poste. À cette occasion, la direction de Bayard annonce revendre la participation qu’elle avait prise dans le rachat de l’Ecole supérieure de journalisme de Paris, aux côtés de Vincent Bolloré, Bernard Arnault, le groupe Dassault et Rodolphe Saadé. Pour la première fois, le directeur écarté revient sur son départ contraint. Entretien.
L’Express : Votre recrutement comme directeur de la stratégie et du développement du groupe Bayard a été annoncé le 25 novembre. Une semaine plus tard, face à la forte mobilisation des syndicats, la direction a renoncé à votre embauche. Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Alban du Rostu : Je n’imaginais pas que ce serait dans un groupe chrétien qu’on me reprocherait d’être chrétien, et dans un groupe qui s’adresse à toute la population qu’on me reprocherait d’avoir travaillé avec un entrepreneur de droite. Être évincé d’un poste contre ma...
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06/12 - Qui pour remplacer Michel Barnier ? L’"équation impossible" d’Emmanuel Macron vue de l’étranger
Une position compliquée, voire intenable. Depuis l’annonce de la motion de censure du gouvernement de Michel Barnier, la presse étrangère se penche ces derniers jours sur le rôle du président de la République, Emmanuel Macron, dans cette situation. L’allocution du chef de l’État, jeudi soir, a été parfois durement commentée par plusieurs titres. Le dirigeant a multiplié les critiques envers "l’irresponsabilité" des groupes qui ont voté pour faire chuter de Matignon l’ex-négociateur du Brexit. Tout en assumant le choix de la dissolution qui a conduit à cette Assemblée nationale fragmentée, Emmanuel Macron n’a pas semblé pour autant entreprendre une véritable remise en question de ses décisions ces derniers mois.
Une posture critiquée par El Pais, qui y voit le signe d’un président "qui passe à l’attaque". "Emmanuel Macron, le maître des horloges, comme il aime être surnommé dans la presse, est revenu à 20 heures chez les Français, dans une allocution télévisée, pour expliquer la situation critique dans laquelle se trouve le pays. Quiconque pouvait espérer du chef de l’État une culpabilisation, des analyses ou des solutions constructives, devra attendre un autre discours", a taclé le quotidien espagnol dans un compte rendu de sa prise de parole. The Guardian estime de son côté que le chef de l’État est aujourd’hui confronté à "la pire crise politique" qu’il ait connue depuis ses débuts au pouvoir à l’Élysée, en 2017."Ce qui a permis à Macron d’accéder aux plus hautes fonctions a aussi conduit à sa chute"
Peu avant...
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06/12 - Cimetière du Père-Lachaise : une déclaration d’amour éternelle à la France, par Abnousse Shalmani
A l’occasion d’un colloque des référents laïcité organisé par la Région Ile-de-France et Pierre-Henri Tavoillot à laquelle j’avais l’honneur d’être conviée en compagnie de Raphaël Enthoven et Omar Youssef Souleimane, aux questions de savoir ce qu’est la laïcité et comment convaincre, comment opposer un narratif plus sexy à celui des islamistes, et ce alors que se poursuit le procès de l’assassinat islamiste de Samuel Paty, j’ai soudain pensé au Père-Lachaise. Allez savoir par quel chemin tortueux de l’esprit, me demandant comment était-il possible de préférer les idées conservatrices et lugubres des islamistes, qui charrient antisémitisme, homophobie, antilibéralisme, et présentent la fin des libertés et l’étroitesse des choix de vie comme un idéal, comment pouvait-on préférer l’enfermement spirituel, la courte vue, l’absence de curiosité par terreur d’une ouverture qui pourrait bouleverser les dogmes au libéralisme hérité des Lumières qui crée la possibilité de l’émancipation intellectuelle, de la liberté de l’esprit et du corps, en suis-je venue au Père-Lachaise ?
Si je devais choisir un lieu qui résume la France, son esprit, son histoire, son passé et son avenir, ce serait le cimetière du Père-Lachaise. C’est sur cette colline parisienne qu’un riche commerçant fit construite une folie au XVe siècle – qui donne son nom à la rue de la Folie-Regnault – qui fut rachetée par les jésuites au XVIIe siècle pour en faire un lieu de repos, et où s’installa le père François d’Aix de La Chaise, confesseur de Louis XIV – qui encore...
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06/12 - Horlogerie : des montres-bijoux toujours plus petites et raffinées
Dans un entretien accordé à L’Express, Camille Grandmaison, du musée du temps de Besançon, le rappelle : les êtres humains ont mis des millénaires avant de parvenir à mesurer précisément le temps. Les premiers outils sont apparus vers 1500 avant Jésus Christ avec les cadrans solaires, bien avant l’arrivée de l’horloge mécanique à la fin du XIIe siècle et de la montre de poche en 1510. Cinq siècles plus tard, le monde hérite d’une forme d’universalité des montres-bracelets sur les poignets, qui n’est pas pour autant synonyme d’uniformité. Bien au contraire. Les apparentes contradictions des tendances horlogères cohabitent de fait en harmonie. Pour les uns, retour à la sobriété dans l’affichage des heures et regain des mini-montres féminines. D’autres privilégient le travail sur les cadrans, ce petit disque de métal où se concentre la diversité créative. Autant que du temps, la montre reste un marqueur de style.
Les montres-bijoux effectuent un véritable retour en force sur le marché de l’horlogerie féminine. Sans doute à la faveur d’une certaine quête d’élégance discrète, à moins que ce ne soit en contrepoint aux diamètres démesurés longtemps en vogue chez les hommes. Cette tendance rappelle les Années folles et les décennies 1940 et 1950, où la lecture de l’heure semblait secondaire, difficilement déchiffrable sur les tout petits cadrans alors à la mode. Précisément, notre siècle, où le temps s’affiche partout, se révèle compatible avec un retour à ces mini-montres.
Le choix est vaste, entre des modèles féminins par...
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06/12 - La Russie prête à se défendre par "tous les moyens" : la dernière menace du Kremlin
Le Kremlin menace une nouvelle fois Kiev et ses alliés. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé jeudi 5 décembre que la Russie comptait "être prise au sérieux" après le tir d’un nouveau missile Orechnik sur l’Ukraine, fin novembre. Les États-Unis et leurs alliés doivent "comprendre que nous serions prêts à utiliser tous les moyens pour ne pas leur permettre de réussir ce qu’ils appellent la défaite stratégique de la Russie", a-t-il dit à l’éditorialiste et animateur controversé Tucker Carlson, qui avait été le premier journaliste américain à interviewer Vladimir Poutine après l’invasion de l’Ukraine.
"Nous envoyons des signaux et nous espérons que le dernier, il y a deux semaines, a été pris au sérieux", a précisé le ministre, en référence à la date du tir de ce puissant missile à moyenne portée. Selon les autorités russes, cette frappe répondait aux bombardements menés par Kiev en Russie à l’aide de missiles américains et britanniques. Tout en insistant sur le fait que la Russie souhaite "éviter tout malentendu" avec Washington et ses partenaires, le responsable a prévenu que la Russie enverrait "des messages supplémentaires s’ils ne tirent pas les conclusions qui s’imposent".Donald Trump ? "Une personne très forte", selon Sergueï Lavrov
Sergueï Lavrov a explicitement évoqué la position russe vis-à-vis de Washington lors de cet échange. "Nous aimerions avoir des relations normales avec tous nos voisins […], avec tous les pays et en particulier avec un grand pays comme les États-Unis", a-t-il...
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06/12 - Emmanuel Macron, l’incorrigible : "J’ai fait bouger les lignes à droite, je vais les faire bouger à gauche !"
Emmanuel Macron pipeaute. C’est, depuis longtemps, ce que murmurent, tantôt hilares tantôt hagards, ses conseillers et amis, tous ayant fait l’expérience de l’affection présidentielle pour les petits mensonges sans conséquences. Un SMS qu’il jure ne pas avoir envoyé, un propos qu’il assure ne pas avoir prononcé, untel qu’il certifie ne pas avoir rencontré… Un jour, l’un de ses intimes, pour le chatouiller, a osé formuler devant lui l’affreux mot de mythomanie. Protestations, ruades… Le chef de l’Etat a joué l’estomaqué : "Je ne mens jamais !", comment ose-t-on ainsi le soupçonner ?
Si seulement il ne s’agissait aujourd’hui que d’un discret arrangement avec la vérité. Depuis le lundi 2 décembre et l’annonce du 49.3, jusqu’au jeudi 5 décembre et l’étonnante allocution télévisée, les interlocuteurs d’Emmanuel Macron ont, avec une touchante crédulité, songé que, pour de bon, ce dernier avait tiré les enseignements de ses erreurs de l’été. Finie l’attente sans cesse prolongée, les consultations politiques épisode 1, puis 2 : "J’irai très très vite, c’est impensable de faire autrement", entonne-t-il dès le début de la semaine. Pour deux raisons, étaye-t-il, l’état des marchés financiers et "l’absolue nécessité d’efficacité politique". Mercredi soir, quelques heures après la censure, le voici qui s’exalte auprès d’un de ses visiteurs : "Je nommerai un Premier ministre vendredi." Connais-toi toi-même, aurait pu répliquer ce dernier mais les hommes changent après tout… Pourquoi pas le président ?François Bayrou est prié d’y croire
Jeudi...
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06/12 - Musée de Notre-Dame de Paris : l’histoire d’un projet qui s’enlise
Les plus anciens diront qu’à plusieurs reprises déjà, par le passé, l’idée d’un musée de Notre-Dame de Paris a été envisagée, puis abandonnée. 2024 aurait dû être l’année où, enfin, elle se réalisait. Le 8 décembre 2023, lors d’une visite du chantier de la reconstruction de la cathédrale, Emmanuel Macron s’était déclaré favorable à la création d’un tel lieu. Charles Personnaz, directeur de l’Institut national du patrimoine, avait été chargé d’en dessiner les contours. Mais alors que les 7 et 8 décembre, le chef de l’Etat célèbre en grand apparat la réouverture de Notre-Dame de Paris, le financement d’un musée attenant paraît moins prioritaire, et l’ambition des pouvoirs publics, plus modeste.
Il y a quelques mois, le projet paraissait pourtant consensuel. A l’Elysée, au diocèse de Paris, au ministère de la Culture ou à l’Hôtel de Ville, tous avaient conscience que lors de sa réouverture, après cinq ans sans visite, la cathédrale attirerait plus de curieux et de croyants que jamais. Déjà, avant l’incendie, elle était le lieu le plus fréquenté de France, loin devant le musée du Louvre et le château de Versailles. Désormais, avec quelque 15 millions de personnes attendues chaque année, un musée à proximité permettrait de mieux réguler les flux. Pour tester l’idée, un premier rapport est commandé à Charles Personnaz mi-2023. Après le feu vert présidentiel, un second suit, au printemps 2024. Mais il n’est jamais rendu public. Le projet suscite des réserves sur au moins trois points.Une impasse géographique
Le premier concerne sa...
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06/12 - EN DIRECT. Nouveau gouvernement : le PS ne participera pas si un "Premier ministre de droite" est nommé
Un chef de l’État face à une équation politique compliquée. Emmanuel Macron espère trouver rapidement une solution pour trouver son futur Premier ministre, deux jours après la censure du gouvernement de Michel Barnier à l’Assemblée nationale. Jeudi 5 décembre, le président de la République a assuré, lors d’une allocution télévisée, qu’il nommerait un nouveau responsable à Matignon "dans les prochains jours". Quelle sera son identité et qui pourra composer la nouvelle équipe qui l’accompagnera ? L’incertitude demeure pour le moment sur toutes ces questions.
Le nouvel "arc gouvernemental", appelé de ses vœux par Emmanuel Macron, aura besoin de trouver de nouveaux compromis à l’Assemblée nationale, profondément divisée. Ce vendredi, plusieurs responsables des Républicains, mais aussi du Parti socialiste, sont attendus à l’Élysée pour rencontrer le chef de l’État.
Les infos à retenir :
⇒ Emmanuel Macron assure qu’il nommera un Premier ministre "dans les prochains jours"
⇒ Olivier Faure refuse de participer à un gouvernement dirigé par un Premier ministre de droite
⇒ Bruno Retailleau exclut tout compromis de la droite avec la gauche
13h
13h31Emmanuel Macron "n'a posé aucun préalable sur aucun sujet", dit Olivier Faure
Emmanuel Macron "n'a posé aucun préalable sur aucun sujet" lors des consultations en vue de la nomination d'un nouveau Premier ministre, et n'a "absolument pas" demandé aux socialistes de se détacher de La France insoumise, a déclaré le patron du PS Olivier Faure.
A l'issue d'une réunion des dirigeants...
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06/12 - Corée du Sud : lâché par son parti, le président sur la sellette
Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol, menacé de destitution samedi pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale, a été lâché vendredi 6 décembre par son propre parti qui a jugé qu’il faisait courir "un grand danger" au pays et a préconisé sa "suspension rapide". Han Dong-hoon, le chef du Parti du pouvoir au peuple (PPP) auquel appartient Yoon Suk-yeol, a reconsidéré sa position, après avoir affirmé la veille que sa formation ferait échec à la motion en destitution déposée par l’opposition au Parlement.
Si Yoon Suk-yeol reste à son poste, "il existe un risque important que des actions extrêmes similaires à la déclaration de la loi martiale soient répétées, ce qui pourrait mettre la République de Corée et ses citoyens en grand danger", a-t-il déclaré lors d’une allocution télévisée. Han Dong-hoon a également dit détenir des "preuves" que le président avait ordonné l’arrestation de dirigeants politiques dans la nuit de mardi à mercredi, lorsqu’il avait déclaré la loi martiale et envoyé l’armée boucler le Parlement, avant d’y renoncer sous la pression des députés et de la rue.
D’après le député d’opposition Jo Seung-lae, les images des caméras de surveillance du Parlement indiquent que les militaires ont cherché à arrêter le chef du Parti démocrate (la principale force d’opposition), Lee Jae-myung, le président de l’Assemblée nationale, Woo Won-shik, et même Han Dong-hoon. Le bureau de Yoon Suk-yeol a assuré que ce dernier n’avait "pas donné l’ordre d’arrêter ni de placer en détention des membres de l’Assemblée nationale",...
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06/12 - Energie et IA : ce scénario catastrophe que craignent les entreprises occidentales
"Je reviens du sommet sur l’énergie et l’intelligence artificielle organisé par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), et les décideurs, les entreprises, sont tous en mode PLS. Ils se demandent comment ils vont répondre aux besoins croissants en énergie". La confidence, recueillie à l’occasion d’un événement organisé début décembre par l’éditeur de logiciels Salesforce, vient de Sasha Luccioni, l’une des 100 personnalités les plus influentes du monde de l’IA selon le magazine américain Time. "Lors du congrès, des experts nous ont dit qu’ils s’étaient trompés dans l’évaluation des besoins en énergie", poursuit la scientifique. Les entreprises du secteur de la tech semblent elles aussi avoir sous-estimé les difficultés. En cinq ans, les émissions de CO2 de Google ont bondi de 48 %, notamment en raison de la hausse de la consommation d’énergie dans les centres de données, qui constituent l’épine dorsale du monde numérique, qu’il s’agisse de la diffusion de films en streaming ou des services de courrier électronique.
Pour assurer l’avenir, le géant de la tech a signé des contrats avec la société Kairos Power. 500 MWh seraient ainsi sécurisés grâce à la construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Mais encore faut-il tenir jusqu’à la livraison de ces nouvelles installations qui fonctionnent à haute température et qui sont refroidies avec des sels fondus. Microsoft est confronté aux mêmes difficultés. Le groupe a récemment signé un contrat avec l’opérateur de la centrale nucléaire - tristement célèbre - de Three Mille...
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06/12 - L’actu à La Loupe : avec la chute de Michel Barnier, la France risque-t-elle le "shutdown" ?
Sans surprise, l’actualité qui a retenu l’attention de La Loupe c’est la chute de Michel Barnier et de son gouvernement. Une première depuis 1962 qui pourrait ne pas être sans conséquences sur le portefeuille des Français. Les explications de Muriel Breiman, rédactrice en chef adjointe du service Economie de L’Express.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation), Agathe Hernier (écriture), Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : LCP
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : Le suspens montait depuis plusieurs semaines… Et la sentence est tombée mercredi soir vers 20h26. Malgré d’âpres négociations, Michel Barnier n’est pas parvenu à convaincre l’Assemblée nationale avec son budget de la sécurité sociale. La petite musique du 49.3, engageant la responsabilité du gouvernement, résonnait à nouveau dans l’hémicycle, après les 23 utilisations d’Elisabeth Borne entre mai 2022 et décembre 2023.
L’issue n’aura cependant pas été la même pour celui qui sera resté Premier ministre trois mois seulement. Le Rassemblement national et la gauche, Parti socialiste compris, ont voté à l’unisson : 331 voix en faveur de la motion de censure. Mais au-delà du désordre politique, c’est tout le budget de 2025 qui est en sursis et donc le...
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06/12 - Réouverture de Notre-Dame : les raisons cachées derrière la présence de Donald Trump
Donald Trump n’est pas encore président – il le deviendra officiellement le 20 janvier – mais samedi, il sera bien à Paris lors de la cérémonie de réouverture de Notre Dame tandis que Joe Biden, absent, sera représenté par sa femme Jill. Une chose est sûre : en prenant l’initiative d’inviter le président élu à Paris ce week-end, Emmanuel Macron a placé les services du protocole dans une situation délicate. Chacun observera quelle solution aura été mise en œuvre pour limiter au maximum les interactions entre l’actuelle première dame et le futur président – qui se détestent cordialement. "Un voyage officiel, c’est toujours compliqué, dit-on du côté de l’ambassade américaine. Alors deux voyages, ça l’est deux fois plus. Mais les préparatifs se passent bien."Il a rencontré le Pape en 2017
Pour Emmanuel Macron, les choses sont plus simples. Il veut restaurer sa relation à Donald Trump, qui a connu des hauts et des bas. Après la présidentielle du 5 novembre, il fut le premier à se précipiter pour féliciter son homologue américain de sa victoire, prenant de vitesse les autres chefs d’Etat européens. Pour cultiver le lien historique entre la France et les Etats-Unis, tous les moyens sont bons. D’autant que – Macron le sait – la France pèse aujourd’hui moins qu’hier sur la scène internationale. Heureusement, pour exister, le président tricolore peut compter sur un allié de poids : le patrimoine français. Que les Américains adorent. Et qui confère à l’hexagone un "soft power" fort utile.Notre-Dame de Paris le 29 novembre 2024...
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05/12 - Futur Premier ministre, démission, loi spéciale... Ce qu’il faut retenir de l’allocution d’Emmanuel Macron
Emmanuel Macron a promis ce jeudi 5 décembre de nommer "dans les prochains jours" un Premier ministre chargé de former un gouvernement "resserré" et "d'intérêt général", après une censure née selon lui de "l'irresponsabilité" d'un "front anti-républicain". Ce futur chef du gouvernement, "je le chargerai de former un gouvernement d'intérêt général représentant toutes les forces politiques d'un arc de gouvernement qui puisse y participer ou, à tout le moins, qui s'engage à ne pas le censurer", a expliqué le président de la République dans une allocution aux Français prononcée au lendemain du renversement du gouvernement de Michel Barnier.
Un Premier ministre sortant remercié pour sa "pugnacité" et son "dévouement", mais victime selon le chef de l'Etat d'un "front anti-républicain", au sein duquel "l'extrême droite et l'extrême gauche se sont unies". Le futur gouvernement aura une "priorité": le budget. Et si un nouveau budget devra être présenté en "tout début d'année prochaine", le président a affirmé qu'une "loi spéciale sera déposée avant la mi-décembre au Parlement", un texte qui permettra "la continuité des services publics et de la vie du pays". Elle appliquera pour 2025 les choix de 2024, a-t-il ajouté. Plusieurs groupes d'opposition ont déjà promis de voter ce texte.
En réaction à la censure, le président de la République a assuré qu'il "n'assumera jamais l’irresponsabilité des autres, et notamment des parlementaires qui ont choisi en conscience de faire tomber le budget et le gouvernement de la France à...
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05/12 - Israël : le rétropédalage du porte-parole de l’armée après une polémique avec le gouvernement
Le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a présenté ses excuses jeudi 5 décembre, après avoir été réprimandé pour une prise de position publique sur un projet de loi actuellement examiné au Parlement. Cet ancien commando de marine, devenu un visage familier des Israéliens en raison de ses fréquents points presse télévisés depuis le 7 octobre, a critiqué mercredi soir un projet de loi visant à empêcher que des soldats ou membres de l’establishment de la Défense soient poursuivis pour avoir transmis, sans autorisation préalable, des documents confidentiels au Premier ministre ou à des responsables de Défense.
Porté par deux députés du parti Likoud de Benjamin Netanyahu, le projet de loi Feldstein, du nom d’Eliezer Feldstein, ancien porte-parole du Premier ministre et principal suspect dans une enquête ouverte pour fuite de documents militaires confidentiels, a été adopté en lecture préliminaire au Parlement. Selon Daniel Hagari, ce projet de loi est "très dangereux, car il pourrait permettre à tout membre subalterne de Tsahal de voler des renseignements de son propre chef […] cela met en danger la vie des gens et la vie des combattants. C’est dangereux pour l’armée et pour la sécurité du pays", a-t-il martelé lors de sa conférence de presse mercredi soir.
Il a par ailleurs précisé, en réaction à la polémique sur la fuite de documents, que ceux-ci avaient « été volés à l’armée et transmis à un journal en Allemagne d’une manière qui a contourné la censure militaire. Ces renseignements...
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05/12 - Pierre-Henri Tavoillot : "Le trader et le zadiste sont le symbole des luttes nombrilistes de notre époque"
A quoi bon vivre encore en commun ? La réponse est loin d'être évidente, à l'heure où les tensions et le repli sur soi semblent imprégner la plupart des champs de nos existences. Nul hasard, donc, si Pierre-Henri Tavoillot, maître de conférence à Sorbonne Université et président du Collège de philosophie, a intitulé son dernier ouvrage Voulons-nous encore vivre ensemble ? (Odile Jacob). A L’Express, le philosophe explique pourquoi, à la différence des sociétés traditionnelles, dont la finalité de la vie en commun était évidente (pour que le passé ne meure pas), nos sociétés démocratiques où l’individu est devenu la valeur suprême peinent à répondre à cette question. Et met en évidence "une forme d’ingratitude post-pubère dans nos sociétés contemporaines, qui suscite, comme à l’adolescence, à la fois le repli et le conflit. Avec cette double tentation de tout plaquer et, ou, de tout casser".
En refermant son livre, on est néanmoins tenté de répondre à la question posée dans le titre par : "plutôt oui". L’auteur prenant pour thermomètre "sept piliers de la convivialité" où se joue quotidiennement la vie commune, et pour lesquels nous sommes encore loin du scénario catastrophe… Entretien.
L’Express : Votre livre s’ouvre sur un constat : "la vie commune ne va plus de soi". A quoi le voyez-vous ?
Pierre-Henri Tavoillot : Avec la pandémie de Covid-19, nous avons tous connu cette étrange expérience de "distanciation sociale". Parce que nous avons su vivre malgré le confinement, le télétravail ou encore les livraisons de courses...
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05/12 - Antoine Levy, économiste : "J’ai longtemps pensé que la France était trop grosse pour tomber..."
On ne compte plus les gouvernements qui, dans l’histoire de la Ve République, se sont cassé les dents sur la question des retraites. Ce mercredi 4 décembre, Michel Barnier en a fait l’amère expérience. Alors que la France fait face à un déficit public incontrôlable, l’ex-Premier ministre espérait venir à bout d’un budget qu’il voulait responsable, fruit de nombreux compromis. Les députés du Nouveau front populaire et du Rassemblement national en ont décidé autrement, et ont rappelé qu’en France, on ne touche pas aux acquis sociaux, encore moins aux retraités. Quitte à plonger le pays dans l’abîme et l’incertitude ?
Pour Antoine Levy, assistant professeur à la Haas School of Business de l’université de Berkeley, ce vote est incompréhensible, d’autant que la décision du RN de censurer le gouvernement "était non pas de lutter contre la désindexation des retraites, mais spécifiquement de lutter contre la désindexation appliquée uniquement à la moitié des retraités les plus riches". L’économiste dénonce, dans L'Express, un "choix économiquement catastrophique", motivé par la seule volonté de protéger un système de retraites "instable, injuste et dangereux" pour la santé économique du pays.
L’Express : Une motion de censure, déposée par le Nouveau front populaire, a été votée grâce aux voix du Rassemblement national, faisant tomber le gouvernement Barnier. Quel sentiment cela vous inspire ?
Antoine Levy : C'est un gâchis de temps et d’énergie. On a passé beaucoup de temps à débattre d’un budget, certes très imparfait, mais...
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05/12 - EN DIRECT. Emmanuel Macron : "J’exercerai mon mandat pleinement, jusqu’au bout"
Au lendemain d’une censure historique, c’est un Emmanuel Macron revenu au coeur de l’attention qui a reçu ce jeudi matin Michel Barnier, démissionnaire, avant de s’adresser aux Français à 20 heures.
A l’issue de cet entretien, Michel Barnier, renversé la veille par 331 députés et qui détient désormais le peu enviable record de brièveté à Matignon sous la Ve République, a été chargé par le chef de l’Etat de gérer les "affaires courantes jusqu’à la nomination d’un nouveau gouvernement". L’identité du successeur de Michel Barnier au poste de Premier ministre ne sera pas dévoilée ce soir par Emmanuel Macron
Les infos à retenir :
⇒ Emmanuel Macron s’adressera aux Français ce jeudi à 20h
⇒ Michel Barnier est chargé par Emmanuel Macron de gérer les "affaires courantes"
⇒ Les consultations tous azimuts d’Emmanuel Macron
20h53Emmanuel Macron est "la cause du problème" et "s'en ira par la force des événements", assure Jean-Luc Mélenchon
Emmanuel Macron est "la cause du problème" politique en France et "s'en ira par la force des événements", a assuré le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, sur TF1.
"C'est lui qui fiche la pagaille c'est lui bloque tout et ne veut entendre personne", a dit Jean-Luc Mélenchon, en estimant que "dans un mois ou dans deux mois peut être, le Rassemblement national finira par se dire qu'il n'y a pas d'autre solution" que le départ d'Emmanuel Macron de l'Elysée, que les Insoumis appellent de leurs voeux depuis l'été.
20h18🎥 Regardez l'allocution aux Français d'Emmanuel Macron
Adresse aux...
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05/12 - Guerre en Ukraine : un sommet de l’OSCE paralysé par les tensions entre Moscou et Kiev
"Un criminel de guerre" : voilà comment a été qualifié le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, par son homologue ukrainien Andriï Sybiga, lors d’une réunion de l’OSCE, ce jeudi 5 décembre. Les ministres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe sont réunis à Malte, donnant lieu à des tensions entre les représentants de Kiev et de Moscou, alors qu’il s’agit du premier déplacement de Sergueï Lavrov dans un pays de l’Union européenne depuis le début de l’invasion de l’Ukraine en 2022.
"L’Ukraine continue de lutter pour son droit à exister. Et le criminel de guerre russe présent à cette table doit le savoir : l’Ukraine gagnera ce droit et la justice prévaudra", a lancé le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga. La Russie "ment" quand elle parle de paix et elle représente "la plus importante menace" pour la sécurité en Europe, a-t-il estimé.
Les chefs des diplomaties polonaise et lettone ont quant à eux quitté la salle lorsque le ministre russe a pris la parole pour accuser les Occidentaux d’instrumentaliser et de marginaliser l’OSCE, suivis par une demi-douzaine de leurs collègues. "Tant que la Russie n’aura pas mis fin à cette guerre brutale, son adhésion à l’OSCE devrait être suspendue", a également déclaré le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski."Mises en garde de Poutine"
Sergueï Lavrov s’est défendu en accusant les Etats-Unis, dont le secrétaire d’Etat Antony Blinken était présent lui aussi à Malte, de "déstabiliser le continent eurasiatique",...
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05/12 - La surprenante entente entre Marine Le Pen et Mathilde Panot, Lucie Castets se fâche
C'est fou comme la dissolution a vraiment tout clarifié ! Ce second quinquennat est décidément à nul autre pareil. Le gouvernement Attal n'avait déjà pas duré longtemps, et voilà que Michel Barnier est renversé par une motion de censure trois mois après sa nomination. La crise n'en finit plus, la vie politique entre dans l'inédit.Antoine Armand, les pieds sur terre
Les ministres du gouvernement Barnier se savaient en situation précaire, même s’ils n’imaginaient pas forcément une fin si rapide. Antoine Armand, propulsé à Bercy à 33 ans, a ainsi voulu éviter de se projeter. Le ministre de l’Economie avait donc décidé de ne pas habiter sur place, un moyen comme un autre de garder les pieds sur terre.Au revoir Lucie Castets, bonjour Jean-Luc Mélenchon
Au sein du NFP, Lucie Castets n’est plus l’alpha et l’omega pour Matignon, ni au PS, ni chez les écologistes qui ne s’en cachent pas. Les Insoumis, eux, jouent encore avec son nom - comme un gage de leur bonne volonté unioniste - pour prendre le poste de Première ministre. Mais l’intéressée en a marre d’être l’objet des tensions au sein du NFP. "Elle ne veut pas être le pigeon dans ce ball trap. Elle n’est pas dans la compétition qu’il y a entre nous", résume un cadre de la gauche. Castets s’est ainsi récemment agacée que les Insoumis usent et abusent de son nom médiatiquement et leur a même demandé d’arrêter. Le message a-t-il été entendu ? À croire que oui, puisque LFI ne croit plus à Matignon mais met tout à l’Élysée. Mardi 4 décembre, jour de censure du gouvernement...
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05/12 - Bachar el-Assad, Hezbollah, Hamas : derrière la déroute de l’axe iranien, l’aube d’un "nouveau Moyen-Orient" ?
L’instant se veut solennel, en ce matin de décembre 2022 à Téhéran. Dans sa résidence à l’angle des rues Azerbaïdjan et Palestine, le Guide suprême, Ali Khamenei, a réuni ses principaux ministres, ses généraux et ses commandants des Gardiens de la révolution. Le chef de l’Etat iranien leur annonce qu’il veut mettre fin à l’isolement régional dans lequel le régime s’embourbe depuis 2018 et la fin de l'accord nucléaire international. Le pays est exsangue, l’inflation explose et les Iraniens ont pris la rue après le meurtre de Mahsa Amini lors d’un contrôle de police, pour un voile mal mis. Il est temps de reprendre langue avec les autres puissances de la région, dont l’Arabie saoudite. Trois mois plus tard, en mars 2023, un accord est signé avec Riyad, sous l’égide de la Chine.
La stratégie d’apaisement de Khamenei prend forme, mais ses alliés du Hamas vont tout changer le 7 octobre de cette même année : en menant leur raid sur Israël, massacrant près de 1 200 personnes et capturant plus de 200 otages, l’organisation terroriste palestinienne, armée et financée par Téhéran mais qui semble avoir agi sans son aval, provoque un séisme au Moyen-Orient. Ses secousses, et la réplique israélienne, balaient aujourd’hui un à un les alliés du régime des mollahs dans la région. "L’Iran ne l’admettra jamais mais il subit de lourds revers stratégiques en cascade, souligne Bilal Saab, du Royal Institute of International Affairs de Londres. Son objectif était de relier tous les champs de bataille sur lesquels il a de l’influence pour...
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05/12 - Pete Hegseth, le protégé de Donald Trump plombé par des scandales
C’est un nouveau scandale qui entache la future administration Trump, moins de deux mois avant l’investiture du futur président des Etats-Unis. Pete Hegseth, visage de la chaîne de télévision conservatrice Fox News et ancien militaire, choisi par Donald Trump pour devenir le prochain ministre de la Défense, connaît une trajectoire semée d’embûches. Le républicain de 44 ans voit ressurgir une accusation d’agression sexuelle datant de 2017, ainsi que des rumeurs sur ses problèmes d’alcool, qui pourraient lui coûter sa place au Pentagone. Des noms circulent dans la presse américaine sur de probables remplaçants, à commencer par le gouverneur de Floride, Ron DeSantis.
Les faits reprochés remonteraient à 2017. Selon un rapport diffusé à la presse américaine, "la police a été alertée après la demande d’une femme qui accusait Pete Hegseth de l’avoir agressée sexuellement, d’être soumise à un examen dans une clinique, quatre jours après l’incident. Elle aurait dit à l’infirmière penser avoir été droguée", détaille le Wall Street Journal (WSJ). L’affaire n’a pas donné lieu à des poursuites judiciaires, le média conservateur expliquant que Pete Hegseth, pour ne pas compromettre sa carrière de présentateur à Fox News, avait à l’époque payé son accusatrice pour garder le silence.Rumeurs sur sa consommation d’alcool
Une rumeur en entraînant une autre, la presse américaine fait état ces derniers jours d’autres casseroles, comme la démission de ses fonctions à la tête de deux organisations à but non lucratif, à la suite d’allégations...
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05/12 - En Allemagne, le modèle institutionnel qui aurait pu sauver Michel Barnier
Il n’est pas tout à fait 20h30 ce mercredi 4 décembre, lorsque la sonnerie du Palais Bourbon retentit. Le "brouhaha" qui résonne à l’Assemblée nationale laisse soudainement place à un silence de cathédrale. Les députés regagnent leur siège. Entouré de ses ministres, Michel Barnier attend. Quelques secondes plus tard, il apprend, comme il s’y était préparé, qu’il devra remettre le lendemain matin les clefs de l’hôtel de Matignon.
En votant la motion de censure déposée par le Nouveau Front populaire (NFP), 331 députés l’y ont contraint. Près de la moitié sous les ordres de leur cheffe, Marine Le Pen qui n’a finalement pas rechigné à mélanger les voix des siens à celles "de la gauche extrémisée", selon sa formule. Une alliance de la carpe et du lapin qui se serait limitée à de la politique-fiction outre-Rhin. À l’instar de la Belgique et de l’Espagne, l’Allemagne fait partie de ces régimes parlementaires qui, marqués par de longues périodes d’instabilité, ont opté pour un durcissement des conditions de censure.Et si une motion de censure pouvait être "constructive" ?
Ainsi, à Berlin, la volonté commune d’une majorité de députés ne saurait suffire à renverser un gouvernement. Pour ce faire, charge aux élus d’accorder leurs violons, de proposer une partition commune et d’accepter de jouer comme un seul et même orchestre. Comprendre, proposer une plateforme programmatique alternative et surtout, trouver un remplaçant au chancelier - ou chef de gouvernement - qu’ils s’apprêtent à déboulonner. On parle alors de motion de censure...
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05/12 - Mercosur : Emmanuel Macron met la pression sur Ursula von der Leyen qui veut conclure l’accord
Emmanuel Macron a "redit", ce jeudi 5 décembre, à Ursula von der Leyen que le projet d’accord commercial entre l’Union européenne et les pays du Mercosur était "inacceptable en l’état", a affirmé l’Elysée alors que la présidente de la Commission européenne est en Amérique du Sud.
"Nous continuerons de défendre sans relâche notre souveraineté agricole", a ajouté la présidence française dans un message publié sur X, alors que Ursula von der Leyen vient d’arriver à Montevideo (Uruguay) pour un sommet clé, où elle pourrait finaliser cet accord malgré la vive opposition de la France.
"Atterrissage en Amérique latine. La ligne d’arrivée de l’accord UE-Mercosur est en vue. Travaillons ensemble, franchissons-la", a écrit sur le même réseau jeudi la présidente de la Commission, annonçant ainsi sa participation au sommet des pays du Mercosur. Cet accord de libre-échange est dénoncé par la France, qui s’inquiète de son impact sur l’environnement et les agriculteurs européens.
Malgré la vive opposition Paris, qui dénonce son impact sur l'environnement et les agriculteurs européens, la Commission veut conclure les négociations entamées il y a plus de 20 ans avec des pays du bloc latino-américain (Brésil, Argentine, Paraguay et Uruguay).
Ursula von der Leyen "prend une responsabilité et un risque" si elle conclut les négociations à Montevideo, a prévenu une source diplomatique française. "Le contenu final de l'accord négocié n'a encore été présenté à aucun Etat membre" de l'Union européenne, a ajouté cette source. La Commission...
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05/12 - Syrie : les rebelles sont entrés dans la ville-clé de Hama
Les rebelles emmenés par des islamistes radicaux sont entrés jeudi 5 décembre dans la ville stratégique de Hama, dans le centre de la Syrie, au prix d’âpres batailles avec l’armée du président Bachar al-Assad qui a reconnu sa défaite. C’est la deuxième ville dont les rebelles emmenés par les islamistes extrémistes de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) s’emparent en l’espace d’une semaine : Alep, deuxième ville du pays, était tombée le 1er décembre. Les rebelles "sont entrés dans plusieurs quartiers de la ville de Hama, et des combats de rue s’y déroulent avec les forces du régime", a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
L’armée syrienne a reconnu avoir perdu le contrôle de la ville et indiqué que ses forces s’étaient "redéployées" à l’extérieur de Hama. "Au cours des dernières heures […], les groupes terroristes ont pu percer plusieurs fronts dans la ville et y entrer", a-t-elle affirmé dans un communiqué.
Hama commande la route vers Homs (centre) et la capitale Damas, désormais les deux seules grandes villes aux mains du pouvoir.Des centaines de détenus libérés
Située à 210 kilomètres au nord de Damas, Hama est une ville stratégique pour le gouvernement de Bachar al-Assad car elle commande la route vers la capitale. L’OSDH avait fait état jeudi matin de combats "acharnés" entre les rebelles emmenés par les islamistes extrémistes de HTS et l’armée syrienne, qui avait acheminé des renforts dans la ville.
Les rebelles étaient parvenus mercredi soir à encercler quasi totalement la quatrième ville de Syrie,...
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05/12 - "Pacte républicain", démission d’Emmanuel Macron… A gauche, l’après-Barnier attise les tensions
Un vote à la quasi-unanimité. Sur les 192 députés membres des différents groupes du Nouveau Front populaire, 190 ont finalement fait le choix de censurer le gouvernement de Michel Barnier ce mercredi après-midi. Seuls la députée socialiste Sophie Pantel et l’élu indépendantiste calédonien Emmanuel Tjibaou n’auront finalement pas apporté leur voix à la motion de censure, réduisant à néant les maigres espoirs du bloc central de voir le Parti socialiste revenir sur sa décision de faire tomber l’exécutif. Mais cette unité d’un après-midi ne suffit pas à effacer les divergences qui s’épaississent entre les principales forces de gauche. A l’aube de l’après-Barnier, les tensions entre la France insoumise et le Parti socialiste semblent de plus en plus marquées.
Du côté des troupes de Jean-Luc Mélenchon, la ligne semble rester fixe : soit Emmanuel Macron nomme comme Première ministre Lucie Castets, la candidate désignée par le Nouveau Front populaire l’été dernier, soit les Insoumis s’opposeront en bloc au prochain locataire de Matignon. "Si Emmanuel Macron ne nomme pas un Premier ministre issu du NFP, on censurera automatiquement le gouvernement", a encore rappelé la présidente du groupe insoumis Mathilde Panot sur LCI ce jeudi matin.
La position n’a pas changé depuis celle affichée par Jean-Luc Mélenchon le soir du second tour des législatives : "rien que le programme, mais tout le programme", s’opposant ainsi à tout accord de principe avec le camp macroniste. Et si Emmanuel Macron refuse leurs revendications, il ne...
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05/12 - Vers un accord de "non-censure" ? Cette hypothèse qui refait surface après la chute de Michel Barnier
Après l’expérience douloureuse du gouvernement Barnier, que le RN a décidé de renverser après l’avoir placé sous "surveillance", des responsables politiques du bloc central et de gauche réfléchissent à l’installation d’un gouvernement échappant à la tutelle de l’extrême droite grâce à un "accord de non-censure". Mais le périmètre et le contenu de cet accord divergent pour les uns et les autres, rendant très incertaine sa concrétisation.
L’hypothèse a été mise sur la table par l’ancien Premier ministre Gabriel Attal lors d’une rencontre avec des journalistes mardi. Le président du principal groupe macroniste à l’Assemblée a évoqué "une forme d’accord de non-censure" allant de LR au PS, qui permette au gouvernement de ne plus être "l’otage" du RN. Ce gouvernement dont la composition serait "négociée avec les différents groupes", et où chacun serait représenté, aurait vocation à mettre en œuvre "trois ou quatre points maximum programmatiques, qui ne sont pas des grands chambardements, qui permettent à un gouvernement de tenir sans être renversé peut-être jusqu’à l’été", a détaillé Gabriel Attal.
Dans l’hémicycle, lors de la séance d’examen des motions de censure contre Michel Barnier, Gabriel Attal a clairement tendu la main aux socialistes, les invitant à se "ressaisir". "Affranchissez-vous" de "l’extrême gauche", leur a-t-il lancé, en fustigeant "le camp du désordre des lepénistes et des mélenchonistes". Le député des Hauts-de-Seine, artisan déterminé du front républicain dans l’entre-deux-tours des législatives, croit déceler une...
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05/12 - Puces électroniques : la stratégie de la Chine pour contourner les sanctions américaines
Comme un air de déjà-vu. Huawei a dévoilé il y a quelques jours ses nouvelles gammes de smartphones Mate 70 et Mate X6. Ces dernières fonctionnent vraisemblablement avec des puces électroniques "Kirin", conçues localement par le fondeur Smic. Et les appareils sont dotés d’un système d’exploitation maison, HarmonyOS Next, et donc non d’Android (Google). Comme à l’automne dernier avec la gamme Mate 60, Huawei envoie un message teinté de patriotisme. La marque souhaite prouver que l’on peut produire un téléphone 5G 100 % chinois (ou presque), compétitif face à l’iPhone. Quelques fonctionnalités d’intelligence artificielle (IA) générative figurent même, cette fois, sur la plaquette de vente du Mate 70, à l’instar de son rival à la pomme. Un miracle, compte tenu des mesures américaines frappant l’industrie des semi-conducteurs en Chine depuis maintenant plus de deux ans. Précisément pour que ce genre de percée technologique n’arrive pas. Ou le plus tard possible.
Les Etats-Unis étendent un peu plus leur toile. Lundi 2 décembre, Washington a de nouveau infligé à Pékin une série de sanctions et de contrôles à l’exportation ciblant 140 entreprises chinoises spécialisées dans la production des puces, notamment celles à large bande passante (HBM), très utiles dans la course à l’IA. L’administration Biden sévit aussi massivement contre les fabricants d’équipements servant à les concevoir. "La notion d’extraterritorialité est renforcée, sous le régime du Foreign Direct Product Rules. Tous produits finis fabriqués à l’étranger,...
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05/12 - "Le macronisme est mort" : la chute du gouvernement Barnier vue par la presse étrangère
C’est sûrement la une étrangère qui résume le mieux la situation en France. "Merde", titre The Economist sur une bouche de métro parisienne plongée dans la nuit, affirmant que "la France fait un pas vers l’inconnu". Car l’immense flou dans lequel est désormais plongée la France après le vote de la censure du gouvernement Barnier n’inquiète pas que dans l’Hexagone. Dans la presse étrangère également, les analyses ne manquent pas pour tenter de décrire le "chaos" politique dans lequel continue de s’enfoncer le pays.
Pour grand nombre de journaux, le premier fautif de cette instabilité n’est pas à chercher bien loin : il se trouve à l’Élysée, et il s’agit d’Emmanuel Macron. "Le président français a trébuché sur sa propre arrogance. Avec les nouvelles élections, il a rendu la France politiquement incapable d’agir. Ainsi, après l’Allemagne, c’est la deuxième puissance dirigeante européenne qui est désormais hors jeu pour une durée indéterminée", affirme le journal conservateur allemand Die Welt dans son éditorial titré "La grave erreur d’Emmanuel Macron".
No budget, no government. It is hard to see how France’s deep political crisis can be resolved https://t.co/sm62ZPox8Z pic.twitter.com/OyuGHmJExa— The Economist (@TheEconomist) December 4, 2024
"Le macronisme est mort. L’année même qui, dans le fantasme de son fondateur, devait être celle de la consécration", écrit de son côté le quotidien italien Corriere della Sierra, soulignant qu’entre le 80e anniversaire du débarquement allié en Normandie, les Jeux olympiques et la...
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05/12 - En cas de guerre contre la Chine, les Etats-Unis feraient vite face à un problème de munitions
Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche a averti mercredi que les Etats-Unis pourraient manquer rapidement de munitions en cas de guerre avec la Chine, et appelé à continuer à renforcer la production d’armes, sur fond de conflit entre la Russie et l’Ukraine. "Si nous finissons, que Dieu nous en préserve, par entrer dans une guerre totale avec la RPC", a commencé Jake Sullivan, utilisant l’acronyme de la République populaire de Chine, avant d’ajouter : "Mais toute guerre avec un pays tel que la RPC, une armée comme celle de la RPC, va impliquer l’épuisement très rapide des stocks de munitions".
Ce proche conseiller de Joe Biden a également exhorté la prochaine administration du président élu Donald Trump à maintenir la montée en puissance de l’industrie de défense américaine, de plus en plus sollicitée pour venir en aide à l’Ukraine en conflit avec la Russie depuis février 2022 et l’invasion des troupes de Moscou. Lundi, Washington a annoncé une aide militaire supplémentaire pour l’Ukraine, évaluée à 725 millions de dollars et comprenant notamment des missiles et des mines antipersonnel.
"Une grande partie de la réponse pour assurer la bonne santé du secteur industriel de la défense à travers le temps se trouve dans la capacité à régénérer, augmenter et fabriquer pendant un conflit" et pas simplement en amont, a poursuivi Jake Sullivan, précisant que la situation sur le terrain en Ukraine avait permis de tirer cette conclusion.100 000 obus par mois en 2026
Le conseiller à la sécurité nationale a...
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05/12 - Grève de la fonction publique : à quoi s’attendre ce jeudi ?
Les agents publics se mobilisent en France jeudi 5 décembre pour une journée d’action et de grève à l’appel des syndicats de la fonction publique afin d’ouvrir un front social en pleine crise politique, au lendemain de la chute du gouvernement de Michel Barnier sur une motion de censure adoptée par la gauche et le Rassemblement national. Après les cheminots et les agriculteurs, l’exécutif se prépare à un nouvel avis de tempête sociale. En face, les syndicats doivent relever le défi de la mobilisation et réunir leurs troupes face à un gouvernement désormais démissionnaire, et face à l’abandon tacite des mesures qu’ils dénoncent.
En dépit de l’inconnue politique, cette journée doit permettre de lancer une "alerte sur la dégradation des conditions de travail et de rémunération en direction du futur gouvernement et des parlementaires qui auront à construire les prochaines lois de finances pour 2025", déclare Mylène Jacquot à l’AFP, secrétaire générale de la CFDT Fonction publique."Au moins 50 % de grévistes dans les collèges et lycées"
Des dizaines de rassemblements sont prévues en France à l’appel d’une intersyndicale large, notamment à Paris, près du ministère de l’Economie et des Finances. Un point presse de l’intersyndicale (CGT, CFDT, UNSA, FSU, CFE-CGC, Solidaires et FA-FP) est prévu sur place à 13h00, en présence notamment de la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet. Un cortège doit ensuite s’élancer vers la place d’Italie.
Le secteur de l’éducation devrait être particulièrement mobilisé, avec des...
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05/12 - Dopé par un "effet Trump", le bitcoin franchit la barre des 100 000 dollars
Le bitcoin toujours plus haut : la reine des cryptomonnaies a franchi jeudi 5 décembre pour la toute première fois la barre des 100 000 dollars un mois pile après l’élection aux Etats-Unis de Donald Trump, fervent promoteur des cryptomonnaies. L'"effet Trump" n’en finit plus de doper la plus importante cryptomonnaie par la capitalisation : vers 04h06 heure française, le bitcoin s’échangeait à 103 800,44 dollars, un record.
Un tel niveau, loin d’être imaginé il y a 16 ans lors de la création de la monnaie, crédibilise un peu plus le secteur des actifs numériques, parfois soumis à des controverses, qui voit comme une aubaine le retour du dirigeant républicain à la Maison-Blanche, surtout avec Elon Musk à ses côtés. Car après avoir qualifié les cryptomonnaies d’escroquerie durant son premier mandat, Donald Trump a changé son fusil d’épaule pendant sa campagne - en partie financée le secteur. Il jure désormais qu’il fera des Etats-Unis "la capitale mondiale du bitcoin et des cryptomonnaies".
Conséquence : le bitcoin, qui oscillait autour de 69 000 dollars le 5 novembre, jour de l’élection, a gonflé de plus de 46 % depuis. Son cours s’est même envolé de plus de 8 % dans la nuit de mercredi à jeudi : à l’origine de cet accès de fièvre, le président élu a annoncé qu’il prévoyait de nommer l’avocat républicain Paul Atkins à la tête l’Autorité américaine de régulation des marchés financiers (SEC). "Cette nomination stratégique a électrisé la communauté des cryptos, confortant l’optimisme quant à un paysage réglementaire...
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05/12 - Donald Trump, la Chine et le fentanyl : derrière le bras de fer à venir, la réalité des chiffres
La transformation du centre-ville de San Francisco a déjà fait couler beaucoup d’encre. Il y a quelques années encore, le quartier d’Union Square abritait de nombreux grands magasins particulièrement prisés des touristes, mais tout a changé depuis la pandémie de Covid-19. Les uns après les autres, les commerces locaux ont baissé le rideau, laissant la place à des hordes d’Américains accros au fentanyl, cette drogue de synthèse à l’origine du plus gros scandale sanitaire auquel l’Amérique fait face depuis des décennies. Désormais, la célèbre place est hantée par de nombreuses personnes droguées, complètement désorientées, errant dans le quartier comme des zombies… Et les overdoses se multiplient.
Le cas d’Union Square est devenu symptomatique d’une Amérique qui ne parvient pas à contrer ce fléau. Depuis 2010, la substance a provoqué la mort de plus de 400 000 personnes dans tout le pays - soit l’équivalent de la population d’une ville comme Minneapolis - dont plus de 70 000 rien qu’en 2023. Pour la première fois, le nombre de décès est en légère baisse, notamment grâce à une décision de l’administration Biden de faciliter l’accès au naloxone, un antidote utilisé pour mettre fin à une overdose d’opioïdes. Mais la circulation de fentanyl est toujours hors de contrôle.
A peine élu et pas encore investi, Donald Trump a déjà fait plusieurs annonces sur le sujet. Dans deux messages diffusés sur son réseau Truth Social, il a ainsi promis la mise en place de nouveaux tarifs douaniers à l’encontre de la Chine, du Mexique et du...
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05/12 - Michel Barnier est chargé par Emmanuel Macron de gérer les "affaires courantes"
Au lendemain d’une censure historique, Michel Barnier s’est entretenu avec Emmanuel Macron à l’Elysée ce jeudi matin. Il a remis sa démission qui a été acceptée par le président de la République. Le chef de l’Etat s’exprimera à 20 heures à la télévision pour tenter de fixer un cap alors que s’ouvre une période politique d’une rare incertitude.
Quand sera nommé le nouveau Premier ministre ? L’entourage du chef de l’Etat n’a fourni aucune précision, mais plusieurs familiers du président ont confié qu’il entendait le faire rapidement, à rebours des presque deux mois nécessaires cet été pour nommer Michel Barnier. "Il n’a pas le choix", s’avance un proche d’Emmanuel Macron auprès de l’AFP.
Les infos à retenir :
⇒ Michel Barnier est chargé par Emmanuel Macron de gérer les "affaires courantes"
⇒ Emmanuel Macron s’adressera aux Français ce jeudi à 20h
⇒ LR "ne fera pas tomber" le futur gouvernement, LFI censurera "bien sûr" tout Premier ministre non issu du NFP
18h00Emmanuel Macron face aux Français à 20 heures
Ce live est désormais fermé. Pour suivre l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron, vous pouvez cliquer sur ce lien.
16h40Les Français partagés sur la censure, six sur dix réclament la démission de Macron, selon un sondage
Les Français sont partagés sur la motion de censure du gouvernement votée par l’Assemblée, mais réclament à 59 % la démission d’Emmanuel Macron, selon un sondage Odoxa Backbone pour Le Figaro paru ce jeudi après-midi.
La censure adoptée mercredi soir est "plutôt une bonne chose" pour 52 % des personnes...
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05/12 - Sa démission, ses conversations nocturnes... Emmanuel Macron, les secrets d’un président tourmenté
Jamais il ne s’est couché de bonne heure. Ce n’est pas parce qu’à Riyad les pendules indiquent 2 heures du matin que le temps est venu pour Emmanuel Macron de fermer l’œil. Allô ? Au téléphone, il est minuit, Paris sommeille, et l’interlocuteur du président prié de ne pas en faire autant. Tourmenté même en Arabie saoudite par le tumulte parlementaire, le chef de l’Etat a besoin de se dégourdir les idées, à quoi ressemblera demain, après-demain et ce mandat tout entier percuté par une dissolution dont les rebonds prennent jour après jour des airs d’apocalypse ? Panique, combien de temps lui restera-t-il pour redresser son quinquennat s’il faut encore changer de Premier ministre ? "Donald Trump est élu pour 48 mois, entonne le stratège somnolent à l’autre bout du fil. Il aura à mi-mandat les midterms qui, vu la réalité électorale, ne pourront être qu’une perte de pouvoir pour lui, il a donc 24 mois devant lui ; vous en avez 30, c’est très long." Qu’il est réconfortant de se noyer dans son reflet.
La nuit s’étire, la conversation aussi ; Emmanuel Macron paraît pressé de ne pas temporiser. Bouillonnant : "J’irai très très vite, c’est impensable de faire autrement." Péremptoire : "Cette fois, je ne concerterai pas." Nommer à la hussarde, histoire de leur montrer, à tous ces chefs de partis, qui c’est Raoul. Une censure et dès le lendemain le choix présidentiel souverain d’un nouveau Premier ministre. Lequel sera prié de recevoir, écouter, tendre la main… "L’anti-Barnier, quoi", raille celui qui attend toujours la...
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05/12 - Les Français, mauvais en mathématiques ? "Nous avons beaucoup à apprendre des pays anglo-saxons"
Faut-il y voir le verre à moitié vide ou à moitié plein ? Voilà des années que la France dégringolait dans les classements internationaux en mathématiques. Il semblerait que la situation se stabilise d’après les résultats de l’enquête Timss 2023, publiée ce mercredi 4 décembre et qui mesure le niveau des élèves en mathématiques et en sciences dans le monde. Pour autant, il n’y a vraiment pas de quoi se réjouir ! Que ce soit dans l’une ou l’autre des deux disciplines, les élèves français de CM1 et de quatrième font toujours partie des derniers de la classe dans l’Union européenne malgré les réformes menées ces dernières années. Les CM1 français affichent, par exemple, un score de 484 points en mathématiques et de 488 points en sciences, alors que la moyenne de l’Union européenne est respectivement de 524 et de 518 points.
Autre enseignement de l’enquête Timss : en CM1, l’écart garçons-filles en mathématiques ne cesse d’augmenter puisqu’il est aujourd’hui de 23 points, contre 13 en 2019 (les premiers progressent de cinq points, tandis que les deuxièmes régressent de cinq points). C’est l’un des scores les plus inquiétants des pays de l’Union européenne et de l’OCDE. Enfin, les écarts s’accroissent aussi entre les élèves les moins performants et les plus performants, alors que la France reste traditionnellement l’un des pays où le poids de l’origine sociale dans la réussite des élèves est le plus fort.
Pour Monica Neagoy, docteure en didactique des mathématiques et membre du Conseil scientifique de l’Education nationale, ces...
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05/12 - Effrayant ou inutile ? Pourquoi le robot à tout faire n’envahit pas nos maisons
L’IA, le métavers, les voitures autonomes, les cryptomonnaies… Dans cette série de La Loupe, le service Tech de L’Express nous raconte l’emballement et la chute de quatre innovations promises au succès. Pour finir, on s’arrête sur un rêve qu’on nous vend depuis des décennies et qui n’est toujours pas arrivé : les robots humanoïdes à domicile.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation et écriture), Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : Canal +, Gaumont, Europe 1, NBC, DPCcars, MetropoleFilms
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : Vous en rêviez ! C’est désormais une réalité : dans votre maison, tout est automatisé, et surtout il y a Bob, le robot à tout faire. Le matin, Bob s’assure que votre café est prêt dès votre réveil. Et surtout, il s’occupe de toutes les tâches ménagères : fini la vaisselle, l’aspirateur, le nettoyage de la salle de bain et le rangement de la chambre des enfants. Il vous aide même parfois avec les documents administratifs. Bob s’adapte aussi en extérieur : il tond, arrose les plantes, répare votre toiture, et nettoie votre véhicule. Désormais, vous avez vraiment du temps pour vous !
Ce scénario, on le connaît, c’est celui de blockbusters comme "I Robot" avec Will Smith, ou encore...
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04/12 - Michel Barnier renversé : ce que vous n’avez pas vu à l’Assemblée
Un pouce de Marine Le Pen en l’air, et tous les espoirs sont permis. Voilà la réflexion d’un ministre ce mercredi matin devant le café et les croissants. "La politique m’a appris à n’être jamais définitif", glisse-t-il, refusant encore de parler de Michel Barnier au passé. Quelques heures plus tard, un député La Droite républicaine (DR) tente son va-tout. Il décide d’envoyer un SMS à Michel Barnier pour l’exhorter à renoncer à la désindexation des pensions de retraite, dernière ligne rouge du Rassemblement national. La stabilité parlementaire est à ce prix. "La raison va-t-elle l’emporter sur le sens de l’honneur ?, s’interroge-t-il. Il doit aller au bout pour assurer la continuité de l’Etat."
Quelques heures avant le vote de la motion de censure, les couloirs fourmillent de combinaisons picrocholines. Ils sont une poignée à être convaincus que Marine Le Pen peut changer son fusil d’épaule dans le temps additionnel : elle n’en serait pas à son coup d’essai. Michel Barnier n’a finalement rien cédé… Et en a payé le prix. 331 députés ont décidé d’adopter la motion de censure déposée par le Nouveau Front populaire. Le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République (89 jours à Matignon) a quitté l’Assemblée sous de maigres applaudissements, désormais contraint de remettre sa démission au président de la République. Ce résultat était attendu. La journée a apporté son lot de surprises.“Il paraît que Ciotti ne la vote pas”
Toute rumeur est bonne à prendre, ce mercredi matin. La dernière en date, largement relayée dans les...
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04/12 - Motion de Censure : le gouvernement Barnier tombe après une séance électrique à l’Assemblée
Il fallait 288 voix pour faire chuter le gouvernement de Michel Barnier. Finalement, 331 députés ont voté "pour" la motion de censure, a annoncé à 20h25 la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun Pivet. À l’issue d’une séance historique, le renversement du gouvernement a été scellé par les voix du Rassemblement national, groupe le plus important en nombre dans l’hémicycle qui estime ses demandes insuffisamment prises en compte dans le vote du Budget 2025, et par le Nouveau Front populaire, qui a lui-même déposé la motion de censure votée ce soir.
Le gouvernement de Michel Barnier avait engagé sa responsabilité pour faire adopter sans vote le budget de la Sécurité sociale pour 2025, après une semaine de débats tendus et stagnants. "Ce n’est pas par plaisir que je n’ai présenté quasiment que des mesures difficiles dans ce budget. J’aurais préféré distribuer de l’argent", avait-il assuré au sujet de son projet de loi de financement, qualifié par la gauche notamment de texte "d’austérité", dans un discours d’adieu durant lequel il a défendu son bilan et celui de ses ministres quelques minutes avant le vote. Pour ses dernières paroles de Premier ministre, il avait appelé chaque député à la "responsabilité" dans un "moment de vérité".
Trois mois seulement après sa nomination - son gouvernement détient le record de durée de vie la plus courte avec 89 jours en place - Michel Barnier, 73 ans, doit donc immédiatement aller présenter sa démission au chef de l’Etat, conformément à la Constitution. Il devient ainsi le premier...
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04/12 - Michel Barnier censuré : ce que peut faire un gouvernement démissionnaire
Renversé par une motion de censure à l’Assemblée nationale, ce mercredi 4 décembre, le gouvernement de Michel Barnier devient de fait démissionnaire et dispose d’un pouvoir restreint pour gérer les affaires courantes. Dans l’impossibilité de défendre le projet de budget, il pourrait toutefois faire voter des mesures financières d’urgence.
Lorsque l’Assemblée nationale adopte une motion de censure, "le Premier ministre doit remettre au président de la République la démission du gouvernement", selon l’article 50 de la Constitution. C’est la première fois de la Ve République que le gouvernement tombe après avoir engagé sa responsabilité sur un texte, en l’occurrence le projet de budget de la Sécurité sociale (PLFSS). Ce texte, issu d’un compromis trouvé entre députés et sénateurs en commission mixte paritaire, est donc rejeté en même temps que le gouvernement censuré.
La censure gèle aussi les textes actuellement débattus en séance au Parlement, dont le projet de budget de l’Etat (PLF) pour 2025 puisque le gouvernement ne peut plus désormais venir au banc les défendre. En revanche, quand un nouveau gouvernement sera nommé, le texte sur le budget de la Sécurité sociale (reste à savoir dans quelle version) pourra reprendre sa navette entre les deux chambres.Les "affaires ordinaires" et les "affaires urgentes"
Une fois démissionnaire, le gouvernement "reste en place, tant qu’il n’est pas remplacé par un nouveau gouvernement, pour assurer, au nom de la continuité, le fonctionnement minimal de l’Etat", explique une note du...
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04/12 - Michel Barnier, le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République
Il avait mis de douloureuses semaines à être formé. 89 jours plus tard, le gouvernement de Michel Barnier chute déjà après la motion de censure votée par le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire. Et gagne au passage le titre de gouvernement le plus court de la Ve République. En comparaison, la durée moyenne d’un gouvernement est d’environ deux ans. À 73 ans, Michel Barnier a été le chef de gouvernement le plus âgé de la Ve République. Son style a incarné un vieux monde qu’il a volontairement cultivé, par opposition au "nouveau monde" des macronistes. Face au chahut des députés mardi, il a regretté que l’Assemblée nationale ait "bien changé".
Michel Barnier détrône ainsi Bernard Cazeneuve et son gouvernement (décembre 2016 à mai 2017), cinquième et dernier nommé sous François Hollande, dont la courte vie - bien que deux fois plus longue que celle du gouvernement Barnier - avec 160 jours d’existence, prit fin en même que la mandature du président socialiste. Pourquoi donc remanier si près de la fin ? La formation de ce gouvernement avait été précipitée par la démission de Manuel Valls, le prédécesseur de Bernard Cazeneuve, qui avait annoncé sa volonté de prendre part à la course présidentielle, peu après que François Hollande ait annoncé ne pas se représenter. Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur, avait été propulsé à la tête d’un gouvernement dont la composition était presque entièrement la même que le précédent.Législatives anticipées et machisme politique
Beaucoup plus récent, c’est le...
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04/12 - Donald Trump recrute pour la Maison-Blanche un fidèle conseiller récemment sorti de prison
Un vétéran du trumpiste et criminel condamné devrait faire son retour dans l’équipe Trump. Le 47e président élu des Etats-Unis a nommé, mercredi 4 décembre, comme conseiller au commerce et à l’industrie Peter Navarro, qui occupait des fonctions similaires lors du premier mandat du républicain. Il a depuis purgé quatre mois de prison pour entrave aux pouvoirs d’enquête du Congrès après l’assaut du Capitole.
"Je suis heureux d’annoncer que Peter Navarro, un homme qui a été horriblement traité par l’Etat profond, ou quel que soit le nom que vous voudriez lui donner, sera mon conseiller principal au commerce et à l’industrie", a félicité Donald Trump dans un message posté sur son réseau Truth Social. L'"Etat profond" est une notion répandue parmi les soutiens de Donald Trump selon laquelle les bureaucrates du gouvernement œuvreraient dans l’ombre contre lui.Condamné pour refus de coopérer dans l’affaire du Capitole
Peter Navarro est un fidèle du milliardaire américain, et l’un des principaux conseillers économiques de la Maison-Blanche lors de son premier mandat. "Au cours de mon premier mandat, rares sont ceux qui ont été plus efficaces ou tenaces que Peter pour faire respecter mes deux règles sacrées : achetez Américain, embauchez Américain", a encore salué Donald Trump. "Il m’a aidé à renégocier des accords commerciaux injustes comme l’Alena et l’accord de libre-échange Corée-Etats-Unis, et a mis en place chacune de mes actions douanières et commerciales RAPIDEMENT", a-t-il ajouté. Donald Trump a d’ores et déjà...
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04/12 - Accord UE-Mercosur : que faut-il concrètement pour bloquer ce projet ?
L’accord de libre échange entre l’Union européenne et le Mercosur semble sur le point d’être signé. Mais la France espère encore le bloquer. Le défi ? Réunir une minorité de blocage : au moins quatre pays, représentant 35% de la population européenne. Aux côtés de la Pologne, Paris mène une bataille serrée, mais d’autres Etats, comme l’Italie ou les Pays-Bas, hésitent encore. Pendant ce temps, la Commission européenne accélère les discussions.
Olivier Costa, politologue spécialiste de l’Union européenne, nous éclaire sur les chances de succès de la France dans cette bagarre diplomatique. Quels arguments pourraient convaincre ? L’opposition a-t-elle une réelle chance de faire pencher la balance ? Retrouvez son analyse dans notre vidéo.
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04/12 - "La SNCF ne coûte rien aux Français" : les vérités de Jean-Pierre Farandou
Aux commandes de la SNCF depuis cinq ans, Jean-Pierre Farandou a mis l’accent depuis son arrivée sur le dialogue social. Une fois de plus, il s’active pour que la menace de grève à compter du 11 décembre ne donne pas lieu à ces scènes que les Français ne connaissent que trop : quais bondés, passagers exaspérés et fêtes de famille gâchées. Son mandat en tant que PDG court jusqu’en mai prochain. D’ici là, ce pur produit de la maison compte bien soigner son bilan, notamment financier, qualifiant déjà la performance du groupe d'"historique", après six semestres bénéficiaires.
L’Express : Un préavis de grève a été déposé pour le 11 décembre. Comment se passent les négociations avec les syndicats ?
Jean-Pierre Farandou : Il y a déjà eu des menaces de grève juste avant les vacances de Noël par le passé, mais nous avons généralement réussi à éviter qu’elles ne se soient mises à exécution. Je suis conscient que, dès lors qu'il y a menace, cela génère une angoisse, largement suffisante pour perturber les Français. Pour ma part, je m’efforce d’éviter qu'elle ne se transforme en grève.
Nous avons à gérer un différend social au sein de l’entreprise qui porte sur deux sujets. Les habituelles négociations annuelles obligatoires (NAO) sur les salaires et une problématique plus spécifique liée aux transformations de l'entreprise dans le sillage de l’ouverture à la concurrence. Dans le cadre des NAO, nous avons proposé d'augmenter la rémunération moyenne des cheminots de 2,2 %, soit 0,7 % au-dessus de l'inflation, que la Banque de France estime...
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04/12 - Médicaments anti-obésité : vers un remboursement du Wegovy
Les autorités de santé ont ouvert la voie au remboursement en France de l’anti-obésité Wegovy uniquement pour des patients atteints d’obésité sévère. Mercredi 4 décembre, la Haute Autorité de Santé (HAS) a maintenu un avis favorable après la prise en compte de nouvelles données, qui réduisent les risques cardiovasculaires. Elle autorise aujourd’hui un remboursement "uniquement chez l’adulte ayant un indice de masse corporelle (IMC) initial ≥ 35 kilos/m²". Cela correspond à une obésité dite sévère. Ce traitement devra être pris "en complément d’un régime hypocalorique et d’une augmentation de l’activité physique pour la gestion du poids, incluant la perte de poids et le maintien du poids", précise l’avis de la HAS.La HAS élargit la population cible
La population cible du Wegovy est estimée entre 1 et 2,1 millions de patients, selon la HAS. "Avec ce nouvel avis, notre objectif est d’obtenir dans les meilleurs délais un remboursement de Wegovy" dans les cas définis par la HAS, a réagi le fabricant danois Novo Nordisk dans un communiqué. Jusqu’ici, l’accès au médicament est réservé aux patients qui peuvent financer eux-mêmes leur traitement, alors même que l’obésité touche surtout les populations les plus précaires. Il s’avère par ailleurs très coûteux : 9 et 12 euros par jour, en fonction des marges appliquées par les grossistes et les pharmaciens, soit entre 274 et 365 euros par mois. Moins qu’aux Etats-Unis (environ 1 300 euros par mois), mais très loin d’être accessible à tous.
Sur le papier, le remboursement était en...
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04/12 - La Syrie encore une fois déchirée par des influences étrangères, par Omar Youssef Souleimane
Un ancien étudiant court vers l’université d’Alep. "C’est ici que j’ai été torturé par le régime", crie-t-il. Comme des milliers de Syriens, depuis que le régime de Bachar el-Assad a repris le contrôle de la ville en 2016, il a vécu des années dans des camps de réfugiés dans la zone de l’opposition, au nord du pays. Il retourne chez lui pour retrouver le reste de sa famille et de sa maison. Mais ce retour ne représente aucune joie : il n’est pas dû à un mouvement syrien démocratique, mais aux milices islamistes, et notamment Hayat Tahrir al-Cham, la branche d’al-Qaïda financée par la Turquie. Ce changement de contrôle des villes entre Assad et les islamistes se répète depuis 2011. La différence aujourd’hui, c’est que cette attaque est massive, modifiant la carte de la Syrie après des années de stabilité relative.
Dès le déclenchement de la révolution de 2011, dans la banlieue de plusieurs villes comme Homs, Alep et Damas, des djihadistes ont commencé à infiltrer les manifestations pacifiques. Ils étaient bien organisés et soutenus par le Qatar et la Turquie. Leur projet se résumait à imposer la charia tout en servant l’agenda des pays qui les soutenaient financièrement. Les révoltes démocratiques se sont retrouvées prises en étau entre eux et la mafia de Bachar el-Assad. Lorsque les djihadistes ont pris le contrôle de l’opposition, cela a arrangé Assad qui voulait se présenter au monde comme étant la principale barrière contre les terroristes, niant ainsi l’existence des manifestations pour un Etat de droit. Pendant...
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04/12 - Guerre en Ukraine : une adolescente de 16 ans soupçonnée d’espionnage pour la Russie
L’arrestation d’un suspect mineur est extrêmement rare en Ukraine. Le service ukrainien de sécurité (SBU) a annoncé, ce mercredi 4 décembre, avoir placé en détention une adolescente de 16 ans soupçonnée d’aider Moscou à "préparer une frappe aérienne" contre sa région de Tcherniguiv (nord), frontalière de la Russie.
Interpellée dans la ville de Tcherniguiv, capitale de ce territoire, la jeune fille a été recrutée par le renseignement militaire russe (GUR) et avait pour tâche de repérer des complexes de défense aérienne et radars défendant la région contre les attaques russes, a affirmé le SBU dans un communiqué.
Depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, Kiev et Moscou ont tous les deux annoncé à plusieurs reprises avoir arrêté des compatriotes accusés d’espionner pour l’autre camp.
Selon le SBU, l’adolescente "commandait un taxi dans lequel elle se déplaçait dans la région" pour photographier "secrètement" des informations sur ces sites et obtenir leur géolocalisation et transmettait ses informations à son "supérieur" au sein du GUR via "un chat anonyme de messagerie". "Le service de contre-espionnage militaire du SBU" a arrêté la jeune fille "en flagrant délit alors qu’elle était en train de prendre des photos d’une installation militaire", a déclaré le SBU, précisant avoir saisi un téléphone portable avec des "preuves d’activités subversives en faveur de la Russie".
Le SBU a publié des photos d’un écran de smartphone avec ces échanges présumés dans lesquels une personne demande en russe à une...
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04/12 - Motion de censure : quelle attitude adopter pour Emmanuel Macron ?
L'étau se resserre pour Michel Barnier, tandis qu'Emmanuel Macron achève sa visite d'Etat en Arabie saoudite, devisant géopolitique et signant plusieurs contrats. Le président de la République sera de retour sur le sol français ce mercredi soir, avec, sauf surprise, un Premier ministre démissionnaire et le spectre d'avoir à revivre une longue séquence de paralysie politique. Et cette fois-ci, pas de Jeux olympiques pour réchauffer les cœurs.
"Emmanuel Macron est protégé par les institutions, mais voilà que les institutions plient. Est-ce qu'elles finiront par rompre ? C'est la question des prochains mois", résume Eric Mandonnet, rédacteur en chef du service Politique de L'Express, dans cette analyse vidéo à retrouver sur tous nos réseaux sociaux.
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04/12 - Iran : la Prix Nobel de la paix Narges Mohammadi temporairement libérée de prison
L’Iranienne Narges Mohammadi, Prix Nobel de la paix et incarcérée depuis novembre 2021, a été libérée de prison mercredi pour trois semaines pour raison médicale, a annoncé sa défense sur X. "Selon l’avis du médecin légiste, le parquet de Téhéran a suspendu l’exécution de la peine de Narges Mohammadi pour trois semaines", a indiqué son avocat, Me Mostafa Nili, précisant que la militante "a été libérée de prison".
Narges Mohammadi, 52 ans, a été maintes fois condamnée et emprisonnée depuis 25 ans pour son engagement contre le voile obligatoire pour les femmes et contre la peine de mort. Elle a passé une large partie de la dernière décennie en prison. "La raison de sa libération est son état physique après l’ablation d’une tumeur et une greffe osseuse, réalisées il y a 21 jours", a souligné Me Nili. "La tumeur retirée était bénigne, mais (Narges Mohammadi) doit être examinée tous les trois mois", a indiqué son avocat.
Cette suspension pour trois semaines est "insuffisante", ont réagi ses proches et soutiens, réclamant sa "libération inconditionnelle" ou "au moins une suspension de trois mois". "Après une décennie d’emprisonnement, Narges a besoin de soins médicaux spécialisés dans un environnement sûr", a déclaré la fondation Narges Mohammadi dans un communiqué.Nouvelle peine en juin
En juin, la militante iranienne a été condamnée à une nouvelle peine d’un an de prison pour "propagande contre l’Etat". Elle avait refusé d’assister à l’audience de son procès après avoir demandé, sans succès, que celui-ci soit ouvert au public....
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04/12 - Le prochain Premier ministre devra enfin faire preuve de courage, par Pierre Bentata
La France défaille. L’Etat est paralysé, embourbé dans une crise institutionnelle qui ne se résorbera pas de sitôt. Blocage politique qui annonce un tangage économique, car l’absence de réformes d’ampleur va inquiéter, à juste titre, les créanciers d’une nation cigale incapable d’équilibrer ses comptes. C’était inévitable. Sur ce point, au moins, il y a consensus. Même si les avis divergent quant à l’identité du responsable.
Les alliés du gouvernement Barnier blâmeront les extrêmes. LFI d’un côté, qui n’a plus que le chaos pour espérer accéder au pouvoir, le RN de l’autre, qui voit dans la censure un moyen de détourner l’attention de ses déboires judiciaires. Et ces deux partis d’opposition – le NFP n’étant que le faux-nez du premier – auront beau jeu d’accuser le gouvernement de s’être refusé à l’exercice des grandes coalitions. D’autres y verront l’échec de la dissolution. La faute à Macron !
Et tous ont sans doute en partie raison. Les grandes crises sont toujours multifactorielles. Pour briser la mécanique démocratique, il faut s’y mettre à plusieurs. Ils ont réussi. Félicitations. Quant aux citoyens qui paieront l’addition, ils n’en sont pas moins coupables. Refusant les réformes qui s’imposent partout ailleurs et choisissant les pires représentants, ils ont joué la partition de la crise avec brio. Un véritable travail d’équipe.Michel Barnier, capitaine d’un navire sans cap
Pourtant, rien n’était écrit d’avance. Le pire eût pu être évité – et pourrait encore l’être - pour peu qu’un seul des acteurs de ce drame eût encore...
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04/12 - Syrie : l’armée lance une contre-offensive pour repousser les rebelles près d’une ville clé
L’armée syrienne a lancé, ce mercredi 4 décembre, une contre-offensive pour tenter de repousser les rebelles menés par des islamistes radicaux qui sont arrivés aux abords de la grande ville de Hama, dans le centre du pays, après une offensive fulgurante menée depuis le nord. Après s’être emparés de dizaines de localités et de la majeure partie d’Alep, la deuxième ville de Syrie, les rebelles sont arrivés mardi, selon une ONG, "aux portes" de Hama, une ville stratégique pour l’armée car sa protection est essentielle pour celle de la capitale Damas, située à environ 220 kilomètres plus au sud.
Hama, la quatrième ville de Syrie, a été le théâtre d’un massacre perpétré en 1982 par l’armée sous le règne du père du président Bachar al-Assad qui réprimait une insurrection des Frères musulmans. Des décennies plus tard, les cicatrices de ce massacre, qui a poussé des milliers de Syriens à l’exil, ne sont toujours pas guéries. C’est aussi dans cette ville que se sont déroulées certaines des plus grandes manifestations au début du soulèvement prodémocratie de 2011, dont la répression a déclenché la guerre civile.
Mercredi, de "violents affrontements" opposaient l’armée aux rebelles au nord-est et au nord-ouest de Hama, selon l’agence de presse officielle Sana. "La nuit dernière, les bruits étaient terrifiants et on entendait clairement le bruit des bombardements incessants", a témoigné un chauffeur de 36 ans, prénommé Wassim, joint par l’AFP. "Je vais rester chez moi parce que je n’ai aucun endroit où aller. Nous sommes fatigués,...
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04/12 - Agriculteurs, retraités… Les gagnants et les perdants en cas de censure
À quelques heures du vote de la motion de censure qui pourrait faire tomber le gouvernement Barnier, une question revient sur tous les plateaux télévisés : la France joue-t-elle gros sur le plan économique ? Car si le projet de loi de finances pour 2025 n’est pas encore enterré, il y a très peu de chances que son examen aboutisse en cas de chute de l’exécutif. Croissance affaiblie, assainissement budgétaire ralenti, incertitude accrue… La censure probable du gouvernement pénalisera l’Hexagone, prédisent des économistes, sans forcément la plonger dans "la tempête" redoutée par l’exécutif. Loi spéciale ou ordonnance, la France dispose de plusieurs moyens d’éviter une paralysie qui empêcherait les fonctionnaires d’être payés par exemple. Cela se traduirait par la reconduction du budget 2024. Reste à savoir qui a le plus à perdre.
À l’aube de la motion de censure, la menace d’un poids de l’impôt sur le revenu plus important est brandie par le gouvernement. "Près de 18 millions de Français verront leur impôt sur le revenu augmenter, d’autres en paieront pour la première fois parce qu’on n’aura pas pu inscrire dans la loi de finances la réindexation qui est prévue […] pour le barème des tranches d’impôt, c’est inéluctable", a affirmé, de façon solennelle, le Premier ministre Michel Barnier, invité par France 2 et TF1 mardi soir. En cas de chute du gouvernement, le barème de l’impôt sur le revenu ne serait donc pas indexé sur l’inflation, ce qui contraindrait 380 000 nouveaux ménages à faire un geste fiscal pour la première...
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04/12 - Education sexuelle à l’école : "Laisser les enfants s’informer par le porno, c’est de la barbarie moderne"
Comment informer les enfants et les adolescents sur la sexualité ? Depuis trente ans, le professeur Israël Nisand se rend dans les collèges et les lycées pour parler aux élèves de leur rapport au sexe, du danger des valeurs et des images véhiculées par la pornographie, des violences sexuelles ou de la notion de consentement. Alors que la pornographie n’a jamais été aussi accessible, sur les sites spécialisés ou les réseaux sociaux, et que les adolescents visionnent, parfois très jeunes, des vidéos d’une "rare violence", le gynécologue se bat pour mettre des mots concrets sur ce que ressentent ces adolescents, définir correctement les pratiques sexuelles, réduire les clichés sexistes ou homophobes qui les entourent, et protéger les jeunes contre les violences sexuelles dont ils pourraient être victimes.
Alors que le nouveau programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) à l’école proposé par le gouvernement est déjà vivement critiqué par l’extrême droite et une partie des milieux conservateurs, ainsi que par le ministre délégué à la réussite scolaire Alexandre Portier, le médecin, auteur de Parler sexe : comment informer nos ados (Grasset, 2024), insiste sur la nécessité "d’informer des enfants et adolescents qui seront, dans le cas contraire, éduqués par la pornographie et les violences sexuelles". Entretien.
L’Express : Le nouveau programme Evars prévoit une intervention sur les sujets de vie affective et sexuelle dès la maternelle, pour apprendre notamment à nommer les parties de son...
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04/12 - Gilles Simeoni et la langue corse : la stratégie de l’homme fort de l’île
On ne peut pas dire que ce soit vraiment une surprise. Comme on pouvait s’y attendre, la Cour d’Appel de Marseille a annulé le 19 novembre le règlement intérieur de l’Assemblée de Corse qui prévoyait la possibilité pour les élus de s’exprimer soit en corse soit en français. Selon les magistrats, cette disposition serait incompatible avec l’article 2 de la Constitution, qui stipule : "La langue de la République est le français". Un arrêt d’autant plus prévisible que la traduction en français n’était pas systématiquement prévue.
Le 9 mars 2023, déjà, le tribunal administratif de Bastia avait pris la même décision. Gilles Simeoni, le président autonomiste du conseil exécutif de l’île, avait aussitôt fait appel. De la même manière, il annonce aujourd’hui qu’il va former un pourvoi devant le Conseil d’Etat, et qu’il entend également contester cette décision devant les juridictions européennes et internationales.
On peut reprocher beaucoup de choses à cet ancien avocat devenu l’homme fort politique de la Corse, mais il connaît parfaitement le droit. Il savait très bien que ses chances de l’emporter devant la Cour d’appel de Marseille étaient nulles. Il a parfaitement conscience aujourd’hui qu’il perdra de nouveau devant le Conseil d’Etat. S’il se lance néanmoins dans ces procédures, c’est donc qu’il a un autre objectif en tête, que voici.
Depuis des années, Gilles Simeoni réclame des mesures pour la langue corse. Depuis des années, les Corses approuvent cette revendication en lui accordant des majorités de plus en plus...
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04/12 - Emmanuel Macron en Arabie saoudite : ces contrats signés par des entreprises françaises
Le président Emmanuel Macron a martelé mardi 3 décembre que la France était un "partenaire fiable" pour accompagner la diversification économique de l’Arabie saoudite, largement dépendante du pétrole, lors d’une visite d’Etat à Riyad. Plusieurs contrats et accords ont été annoncés à cette occasion, qui font la part belle aux énergies renouvelables. Retour sur les principales annonces.Transition écologique
Des contrats pour trois centrales solaires, pour une puissance totale de 1 700 mégawatts, ont été signés mardi, selon un récapitulatif transmis par l’Elysée. EDF Renouvelables en a décroché deux pour la construction de centrales de 1 000 et 400 mégawatts, en consortium avec une entreprise chinoise. Parallèlement, TotalEnergies construira et exploitera une centrale de 300 mégawatts, en consortium avec une entreprise saoudienne. Son raccordement au réseau est prévu pour 2026, a indiqué TotalEnergies.
Ces constructions de centrales solaires font partie du programme national saoudien pour les énergies renouvelables, précise l’Elysée : un programme de diversification économique de l’Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole brut au monde.
TotalEnergies a d’ailleurs signé un accord, annoncé mardi, avec le géant pétrolier saoudien Aramco pour évaluer la faisabilité de la construction d’une usine de production de carburants aériens durables en Arabie saoudite. Ces carburants, d’origine non fossile, pourraient à terme représenter une alternative au kérosène des avions, et diminuer leur empreinte carbone.Traitement...
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04/12 - La peur, l’ego ou le calendrier judiciaire ? Marine Le Pen, les raisons de la censure
C’est l’histoire d’un château de cartes. Il aura fallu des mois pour le construire. Méticuleusement, étage après étage. L’édifice était quasiment terminé, il ne manquait plus que le toit. C’est alors que son architecte, prise d’un accès de colère, décida de l’envoyer valser d’un grand coup de pied. Ce château de cartes portait un nom : l’institutionnalisation. Et l’architecte, un patronyme bien connu : il s’agit de Marine Le Pen. En décidant, lundi 2 décembre, de joindre les voix du RN à celles de la gauche pour censurer le gouvernement Barnier, cette dernière a stoppé net la stratégie du pas-de-vaguisme entamée depuis les élections législatives de juin 2022. La cheffe de file de l’extrême droite aurait-elle eu peur, tout d’un coup, de cette notabilisation tant désirée ?
Elle qui, en quelques semaines, a obtenu du gouvernement plus de gages et de considération que son parti en cinquante ans d’existence. Michel Barnier, dans l’espoir d’arriver à faire voter son budget, a cédé à la frontiste, de façon perlée, sur plusieurs mesures réclamées : l’annulation de la taxe sur l’électricité et le déremboursement des médicaments notamment. Le retrait de cette mesure a même été annoncé, lundi, par un communiqué de presse citant nommément Marine Le Pen. "De nombreuses demandes ont été exprimées sur ce sujet. Mme Marine Le Pen, au nom du Rassemblement national, l’a rappelé au Premier ministre ce matin encore lors d’un échange téléphonique", écrit Matignon. La citation vaut adoubement. Voici donc le RN, extrait de sa quarantaine, devenu un...
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04/12 - Montres : les incroyables techniques de confection des cadrans
A l’intersection entre savoir-faire horloger traditionnel et technologies modernes, la réalisation d’un cadran requiert plusieurs dizaines d’opérations dont la finalité est de décorer ce disque de métal, voire de le transfigurer en une œuvre d’art miniature. Le métier de cadranier, auquel font appel les manufactures, suppose de maîtriser de multiples techniques : la mécanique, bien sûr, mais aussi la galvanoplastie (utilisation de l’électrodéposition pour recouvrir un objet d’une fine couche de métal), le sertissage (pour fixer des pierres précieuses) ou l’émaillage.Ornemental aventurine stone dial on the Oyster Perpetual Day-Date 36, full set dial on the Oyster Perpetual Day-Date 36, Mother-of-pearl dial on the Oyster Perpetual Day-Date 36
Rolex, par exemple, recourt à une large palette de finitions plus ou moins traditionnelles. Pour un cadran soleillé, deux brosses réalisent un balayage et créent d’infimes stries qui courent du centre vers l’extérieur de la surface. La finition satinée, effectuée par sablage, permet d’obtenir une surface uniformément mate. Des décors horlogers peuvent être effectués par guillochage mécanique (gravure en creux par enlèvement de matière) ou par émaillage grand feu, selon la technique du champlevé, qui consiste à retirer un peu de métal pour y incruster de l’émail. D’autres méthodes utilisent le laser. Quant à la coloration des cadrans, elle est obtenue grâce à trois techniques : le laquage pour les couleurs intenses, la galvanoplastie adaptée aux teintes métalliques et le...
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04/12 - Croissance : l’OCDE pessimiste pour la France et l’Allemagne
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a révisé en nette baisse mercredi 4 décembre sa prévision de croissance pour l’Allemagne et la France en 2025, tout en remontant celle concernant la croissance mondiale à la faveur du dynamisme américain. En crise politique, Paris et Berlin devraient enregistrer respectivement 0,9 % et 0,7 % de croissance pour leurs PIB l’an prochain, soit un recul de 0,3 point par rapport aux dernières prévisions publiées par l’institution internationale en septembre. Cela n’empêchera pas la croissance mondiale de s’afficher à 3,3 % en 2025, en progression de 0,1 point à la faveur d’un bond de la croissance américaine, écrit l’institution parisienne dans un rapport publié mercredi.
Pour la France, aux prises avec une incertitude politique grandissante depuis des semaines qui risque d’aboutir mercredi à la chute du gouvernement mais concernant laquelle l’OCDE ne fait pas de commentaire, "les efforts d’assainissement budgétaire qui seront déployés en 2025 et 2026 pèseront sur la croissance et neutraliseront en partie l’effet positif de l’assouplissement de la politique monétaire sur l’investissement résidentiel et celui des entreprises".
Au rang des bonnes nouvelles toutefois, "pour la deuxième année consécutive, la demande extérieure est le principal moteur de la croissance en 2024" et "la demande intérieure, qui a bénéficié d’un soutien temporaire de la consommation privée au troisième trimestre de 2024 en raison des Jeux olympiques, devrait se redresser à...
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04/12 - Education : l’inquiétant décrochage des filles en mathématiques
Sachant que le cerveau des filles est égal à celui des garçons, comment expliquer les différences de résultats en mathématiques dès les petites classes ? Voici un problème que les chercheurs ont bien du mal à résoudre. D’après la dernière enquête internationale Timss 2023, la France affiche le score le plus inquiétant des pays de l’Union européenne et de l’OCDE : En CM1, l’écart garçons-filles en mathématiques est désormais de 23 points, contre 13 en 2019 (les premiers progressent de 5 points, tandis que les deuxièmes régressent de 5 points). Durant les années de maternelle, les professeurs des écoles ne constatent pas de différences notables. C’est à la mi-CP que le phénomène apparaît et, à l’entrée du CE1, la différence est plus nette encore. Sur le plan cérébral, pourtant, rien ne tend à expliquer cet écart. Toutes les études démontrent que les enfants ont les mêmes capacités d’apprentissage et ce quel que soit leur sexe.
Des enquêtes sont en cours pour tenter de percer ce mystère et plusieurs hypothèses circulent : en maternelle, les enfants s’initient aux mathématiques essentiellement sous forme de jeux. Mais à partir de l'élémentaire, le fait que l’apprentissage se déroule de façon plus formelle pourrait engendrer des inhibitions chez les filles qui intègrent peu à peu cette fausse idée qu’elles ne sont "pas faites pour les sciences". L’autre biais pourrait aussi venir de la façon dont les enseignants, potentiellement influencés par des stéréotypes de genre, interagissent avec les élèves et les évaluent. Enfin, les...
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04/12 - Loi martiale en Corée du Sud : le coup de trop d’un président au style "bulldozer"
Il y a des manières plus soft de se suicider politiquement. Le président conservateur sud-coréen, Yoon Suk-yeol l’a fait de façon pour le moins spectaculaire. Sa tentative de coup de force, en déclarant la loi martiale ce mardi 3 décembre, a été balayée par l’Assemblée nationale, quelques heures plus tard. Les députés, y compris de son camp, ont rejeté sa décision, témoignant au passage de la solidité de la démocratie sud-coréenne et du rejet de toute idée d’un retour aux dictatures en place jusqu’en 1987. Les manifestations organisées dans la foulée et le projet de destitution déposé à l’Assemblée nationale pourraient bien avoir raison d’un président élu en 2022 mais qui n’a jamais pleinement convaincu.
Depuis son arrivée au pouvoir, l’ancien procureur peine à imposer ses vues. La faute à une Assemblée dominée par l’opposition démocrate mais aussi à son style "bulldozer". Le bras de fer avec les parlementaires, durci après la défaite de son parti, le PPP (Parti du Pouvoir Populaire) aux législatives d’avril, n’a fait que renforcer l’antagonisme, le président n’hésitant pas à qualifier les voix critiques de "forces pro-nord-coréennes et antiétatique". C’est d’ailleurs cet argument qu’il a utilisé pour justifier sa loi martiale.Accusations de trafic de sondages
Les tensions se sont aussi nourries des multiples scandales impliquant aussi bien lui que son épouse, Kim Keon-hee. Cette dernière a dû s’expliquer en juin devant les procureurs sur le don d’un sac Dior par un pasteur et sur une affaire de manipulation boursière.
Depuis...
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04/12 - Koh-Lanta, la téléréalité sur laquelle le soleil ne se couche (presque) jamais
"A la fin, il n’en restera qu’un !" Ou deux, ou trois… ou 26 ! En 2023, ce sont bien 26 valeureux aventuriers qui ont été couronnés grands gagnants de l’émission télévisée Koh-Lanta à travers le monde. A l’étranger, l’émission est baptisée Survivor (dans les pays anglo-saxons) ou Robinson (dans les pays du nord) mais le principe est toujours plus ou moins le même : des inconnus envoyés sur une île déserte doivent survivre par eux-mêmes, s’affronter dans de nombreuses épreuves et… s’éliminer les uns les autres. Le suspense est maximal - jusqu’à la finale, au cours de laquelle le vainqueur est élu par ses anciens camarades de jeu.
L’idée de départ a germé dans l’esprit de Charlie Parsons, un producteur de télévision britannique, à la fin des années 1980. "A l’origine, personne n’en voulait dans les pays anglo-saxons, se souvient-il, on est allé voir les grandes chaînes américaines mais personne ne savait comment cataloguer le programme… Etait-ce de la comédie ? Du documentaire ? Une série télévisée ? A l’époque, la téléréalité n’existait pas." Finalement, une société de production suédoise, rencontrée dans un salon professionnel à Cannes, va se laisser séduire par le concept. La première saison est diffusée en 1997 sur la chaîne publique nationale, SVT.La naissance du phénomène populaire
Immédiatement, l’émission fait un carton et essaime dans le monde entier, d’abord en Europe, puis aux Etats-Unis. C’est là-bas qu’on assiste à la naissance du phénomène populaire. A la fin du mois d’août 2000, 52 millions de personnes - environ 20 %...
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04/12 - Corée du Sud : après son éphémère loi martiale, le président visé par une motion de destitution
Les partis d’opposition au Parlement de Corée du Sud ont annoncé, mercredi 4 décembre, avoir déposé une motion de destitution contre le président Yoon Suk-yeol, après sa tentative ratée d’imposer la loi martiale. Une décision surprenante pour la presse coréenne qui "jette le doute sur son avenir politique", selon The Korea Times. journal anglophone du pays. Les députés décideront ultérieurement la date du vote de cette motion, qui pourrait intervenir dès vendredi, ont indiqué les six partis d’opposition lors d’une conférence de presse commune. Elle devra réunir une majorité des deux tiers pour être adoptée.
Yoon Sur Yeol, qui avait remporté l"'élection présidentielle la plus serrée de l’histoire coréenne en 2022", contextualise The Korea Times, disposait d’une cote de popularité extrêmement faible. Et cela ne risque pas de s’arranger avec cette loi martiale avortée décidée lors d’une allocution surprise tard mardi où il accusait l’opposition de constituer des "forces hostiles à l’Etat" sur fond de désaccord sur le budget. Dans la foulée, des troupes ont été déployées et des hélicoptères de l’armée ont atterri sur le toit du parlement mais les députés ont pu se réunir en catastrophe pour adopter une résolution exigeant l’abrogation de la mesure, ce à quoi Yoon Suk-yeol a fini par se résoudre après plusieurs heures. Des centaines de manifestants s’étaient parallèlement rassemblés devant le parlement pour exiger le retrait du texte et la démission de Yoon Suk-yeol.
L’imposition de la loi martiale, une première depuis plus de 40...
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04/12 - Les progrès de l’intelligence artificielle générative vont-ils atteindre un mur ?
ChatGPT fête ses 2 ans. Et le modèle GPT derrière cet outil a déjà évolué plusieurs fois. Le dernier lancement en date, o1, n’offre pas réellement une version plus puissante. Plutôt un outil au fonctionnement différent : il décompose les tâches, étape par étape, pour réaliser des opérations de raisonnement plus complexe. Si depuis des mois, le dirigeant d’OpenAI Sam Altman répète à l’envi qu’un nouveau modèle révolutionnaire, dépassant les capacités intellectuelles des humains, va sortir, les dernières nouvelles sont moins réjouissantes.
Le modèle, connu en interne sous le nom d’Orion, n’a pas atteint les performances souhaitées, butant sur des tâches de programmation informatique ou de raisonnement. Les progrès sont réels mais d’une ampleur moindre que les sauts précédents. Les concurrents d’OpenAI font eux aussi face à des rendements décroissants. La prochaine version de Gemini de Google ne répond pas aux attentes internes. Anthropic a dû décaler le calendrier de sortie de son très attendu modèle Claude 3.5 Opus.
Ces difficultés remettent en cause la règle de l’échelle selon laquelle plus de puissance de calcul, plus de données et des modèles plus volumineux ouvriraient inévitablement la voie à de plus grands progrès dans la puissance des intelligences artificielles. Dario Amodei, le fondateur d’Anthropic, a consacré les vingt premières minutes de son intervention de cinq heures dans le podcast de Lex Fridman à ce sujet. La question est cruciale. Contenant des centaines de milliers de puces Nvidia reliées ensemble, les...
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04/12 - Précarité énergétique : enquête sur cette France qui a froid
Depuis la rue calme et ensoleillée, rien n’indique que nous sommes en face d’une passoire thermique. Dans ce quartier tranquille de Noisy-le-Grand, à l’est de Paris, toutes les maisons semblent sorties du même moule : des toits en tuiles bien ordonnées, des murs blancs bordés de haies, des porches accueillants… Une fois que la porte est franchie, pourtant, un léger courant d’air venant de la baie vitrée du salon nous rappelle que l’hiver approche. "Nous sommes dans la pièce la plus chaude", explique Amina Chaalan, la propriétaire des lieux. La température oscille entre 16 et 18 degrés. Pas plus. Un moyen d’économiser sur les factures, car la maison manque d’isolation.
Amina a bien effectué quelques travaux de rénovation ces dernières années - changement de chaudière, installation d’un double vitrage…, mais pas suffisamment pour s’assurer un véritable confort. Au fil de la conversation, elle décrit un parcours du combattant pour trouver les aides financières ou les bons artisans. "J’ai reçu des tonnes de devis, mais aussi des informations contradictoires. Des sociétés insistaient pour que j’installe une pompe à chaleur et que je signe un devis de 23 000 euros", explique-t-elle. Un montant effrayant pour cette citadine qui vit seule et fait partie des ménages les plus modestes.
Elle nous montre une lettre posée sur la table basse. Le document, en provenance des services de l’Etat, lui indique que son dossier MaPrimeRénov’ a été rejeté. Amina n’est pas à l’origine de cette demande. Un artisan a visiblement...
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04/12 - Procès Stormy Daniels : la grâce du fils de Joe Biden fait les affaires de Donald Trump
Invoquant la grâce présidentielle qu’a accordée Joe Biden à son fils Hunter, Donald Trump a réclamé officiellement à la justice new-yorkaise, via ses avocats, l’annulation de sa condamnation pénale historique dans l’affaire Stormy Daniels, selon un document judiciaire mardi 3 décembre. Le 45e et bientôt 47e président des Etats-Unis a été jugé en mai pénalement coupable de paiements dissimulés, avant la présidentielle de 2016, à une actrice de films X pour qu’elle taise un rapport sexuel dix ans plus tôt. Une relation que Donald Trump a toujours niée. Qualifiant l’affaire de "bidon", le républicain a accusé la justice d’être instrumentalisée par ses adversaires démocrates. Le prononcé de sa peine a été maintes fois repoussé et reste en suspens, sa défense usant de tous les recours.
Dans un document judiciaire de 70 pages rendu public mardi, les avocats de Donald Trump, Todd Blanche et Emil Bove, qu’il a par ailleurs nommés futurs numéros deux et trois du prochain ministère de la Justice, exigent que "le tribunal annule immédiatement l’inculpation et le verdict du jury". Dans leur recours daté de lundi, les conseils ne manquent pas d’invoquer un événement politico-juridique survenu la veille au soir : faisant volte-face, le président Joe Biden a gracié dimanche son fils Hunter, reconnu coupable dans deux affaires distinctes de détention illégale d’arme à feu et de fraude fiscale. Cette grâce présidentielle pour une période de dix ans, avant même que ne soient prononcées les peines contre Hunter Biden, a provoqué...
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04/12 - Le gouvernement de Michel Barnier renversé, Emmanuel Macron va s’adresser aux Français
Moins de six mois après le coup de massue de la dissolution, l’Assemblée nationale a adopté, ce mercredi 4 décembre, une motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier, un geste inédit depuis 1962 qui plonge le pays dans une grande incertitude politique et budgétaire. La "réalité" budgétaire ne "disparaîtra pas par l’enchantement d’une motion de censure", a souligné, avant le vote, le Premier ministre sur un ton résigné, dans un hémicycle comble et agité.
Les infos à retenir
⇒ Les députés adoptent la motion de censure contre le gouvernement Barnier
⇒ Le gouvernement de Michel Barnier est renversé
⇒ Emmanuel Macron s’adressera aux Français jeudi à 20 heures
21h52La peur, l’ego ou le calendrier judiciaire ? Marine Le Pen, les raisons de la censureMarine Le Pen à l'Assemblée nationale, à Paris, le 4 décembre 2024
Alors que le parti d’extrême droite n’avait jamais été si proche de l’institutionnalisation, Marine Le Pen a préféré tourner le dos à cette stratégie et censurer le gouvernement de Michel Barnier.
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21h43VIDÉO - Quelle attitude adopter pour Emmanuel Macron ?
Le chef du service Politique de L'Express, Eric Mandonnet, tente de se mettre dans la tête du chef de l'Etat. @lexpress
💬 « Très vite, c’est Emmanuel Macron qu’on va regarder ». Le Premier ministre est plus que jamais menacé par une motion de censure qui devrait être votée ce mercredi à l’Assemblée nationale. Quelle attitude adopter pour Emmanuel Macron ? L’analyse de notre journaliste Eric Mandonnet. #politique...
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04/12 - Budget : une "loi spéciale", ce scénario qui inquiète politiques… et contribuables
L’issue apparaît désormais inéluctable. Sauf retournement de situation, Michel Barnier et son gouvernement tomberont mercredi 4 décembre, à l’occasion de la motion de censure déposée par le Nouveau Front populaire, et à laquelle le Rassemblement national a annoncé se joindre. La France va une nouvelle fois se retrouver sans exécutif. Surtout, elle n’aura toujours pas de budget. Et à moins d’un mois de la date butoir du 31 décembre 2024 fixée par la Constitution, le temps est plus que jamais compté.
"Il est juridiquement, politiquement et constitutionnellement impossible que le prochain Premier ministre, si censure il y a, puisse faire adopter un nouveau projet de loi de finances avant la fin de l’année", affirme Bernard Monassier, vice-président du Cercle des fiscalistes. Il resterait alors peu d’alternatives pour éviter un "shutdown" à l’américaine - lorsque l’administration cesse de fonctionner et que l’Etat ne peut plus percevoir de recettes, ni dépenser ses crédits. L’option la plus probable serait le vote d’une "loi spéciale", prévue par l’article 45 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) de 2001. Elle permettrait de reconduire le budget 2024 pour l’année 2025.L’imprudence de Marine Le Pen
Une fois nommé par Emmanuel Macron, le successeur de Michel Barnier aura jusqu’au 19 décembre pour présenter ce projet de loi, qui devra ensuite être approuvé par le Parlement. Une étape qui devrait, paradoxalement, poser beaucoup moins de problèmes que l’examen du budget 2025 : le RN, premier groupe...
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04/12 - Cinéma : "Marmaille", ou les affres d’une jeunesse réunionnaise
Marmaille est un gentil film avec des méchants à l’intérieur. Différentes sortes de méchants, à commencer par la mère. Tellement méchante qu’on ne la voit pas. On l’entend hurler après son fils Thomas, 15 ans (Maxime Calicharane), quand elle le fout à la porte de chez elle. On aperçoit alors son bras (c’est filmé depuis le palier de l’étage), ou sa jambe, juste avant qu’elle ne claque la porte en traitant son fils de moins que rien. Donc, déjà, au bout de trois minutes de film, je commence à pleurer. Je n’aime pas quand les parents mettent leurs enfants à la porte. Mais j’adore voir ça au cinéma. La dénonciation des parents indignes. Ça me touche. Ça me rappelle des trucs perso. Le cinéma est un art de la vengeance, elle y est structurelle. C’est Alexandre Dumas (Le Comte de Monte-Cristo) qui a inventé sinon le cinéma, le scénario. Le premier film (commercial) des frères Lumière c’est L’arroseur arrosé, histoire d’une vengeance à double-fond. C’est aussi le premier film comique de l’histoire à partir duquel les frères Lumière ont pu faire payer l’entrée.
La rigolade, la peur, l’indignation, le chagrin et même le bonheur (quand ils se retrouvent enfin, s’embrassent, ne cesseront plus jamais de s’aimer jusqu’à la dernière image du film), tout est structuré par la vengeance comme promesse de réparation par laquelle le spectateur parvient à reconnaître son propre désir de meurtre, assouvi à 12 euros la séance. C’est tellement bon que les maniaques dans mon genre prennent une carte d’abonnement.
Thomas se réfugie chez sa sœur...
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04/12 - Intelligence artificielle, cybersécurité… Quel avenir pour les objets connectés ?
L’IA, le métavers, les voitures autonomes, les cryptomonnaies… Combien nous ont promis que ces innovations bouleverseront nos quotidiens. Mais nombre d’entre elles n’ont pas (encore) produit l’effet attendu. Pour ce troisième épisode, on s’intéresse aux objets connectés, qui ont envahi notre vie et ne semblent pourtant pas convaincre les utilisateurs.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation et écriture), Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : Canal +, Gaumont, Europe 1
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : Nous sommes dimanche et vous venez de vous faire réveiller non pas en musique, ni avec une alarme stressante, mais par un simulateur d’aube. Vers 9 heures, après avoir surveillé votre rythme de sommeil, l’appareil éclaire progressivement votre chambre d’une lumière orangée… Depuis votre lit, vous avez pu déclencher la machine à café avec une application. Pendant que vous prenez votre petit déjeuner, votre fils joue avec un robot éducatif. L’enfant répond à des questions, et le petit automate les vérifie.
Le dimanche, c’est aussi le jour où vous aimez aller courir. Pour cela, pas besoin de s’encombrer de son téléphone : une montre connectée suffit. Elle vous permet de suivre votre rythme...
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04/12 - Michel Barnier et la menace de censure : jusqu’au bout, l’ambivalence face au RN
D’un 20 heures avorté à l’autre. Le 18 septembre dernier, Michel Barnier a failli s’inviter à cette grande messe télévisée. Pas pour y dévoiler son gouvernement, mais pour jeter l’éponge. Le Savoyard est alors affligé par les caprices des ses alliés, déjà soupçonnés de privilégier leur boutique à leur pays. Sa lettre de démission est prête. Il faut toute la diplomatie de Gérard Larcher pour éviter le pire. "Prends 24 heures de réflexion", exhorte le président du Sénat. Le négociateur du Brexit suit ce sage conseil et forme son équipe. Il rêve vite de réformes structurelles, sa "ligne d’horizon". Les JT et Michel Barnier, un douloureux compagnonnage. Un homme au bord du gouffre a reçu ce mardi 3 décembre TF1 et France 2, à la veille d’une probable censure.
L’heure est grave, son cabinet a sollicité les deux chaînes pour cet entretien solennel. Avec une demande de délocalisation de l’entretien à Matignon. "Cela l’élève à une fonction plus haute que la sienne", sourit un proche. Un quart d’heure présidentiel, à défaut d’une année rue de Varenne ? Le sort de Michel Barnier semble scellé. Le Rassemblement national a décidé de joindre ses voix à celles de la gauche pour faire tomber le gouvernement, malgré des concessions en cascade sur le budget de la sécurité sociale. Avant l’émission, un fidèle du Premier ministre lui soumet trois interventions possibles. Un simple appel à la responsabilité, sage mais sans chance de succès. Une attaque en règle contre le RN, formation à l’incorrigible populisme. Ou une dernière concession sur...
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03/12 - En Corée du Sud, la loi martiale proclamée… puis levée : le récit de ces folles dernières heures
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a créé la surprise en proclamant mardi 3 décembre, avant de la retirer quelques heures plus tard, la loi martiale. Instaurée pour la première fois dans le pays en plus de 40 ans, elle a suscité l'inquiétude de nombreux pays, dont les Etats-Unis, l'Allemagne et la Russie.
Que s'est-il passé exactement au cours des dernières heures ? L’Express fait le point.Qu'a déclaré le président sud-coréen ?
Lors d'une allocution télévisée nocturne, Yoon Suk Yeol a proclamé ce mardi la loi martiale en Corée du Sud, accusant l'opposition de paralyser le gouvernement. Un décret en six points du nouveau commandant de la loi martiale, le chef de l'armée et général Park An-su, a rapidement suivi, interdisant les activités et les partis politiques, la "fausse propagande", les grèves et les "rassemblements qui incitent à l'agitation sociale".
Le décret place également tous les médias sous l'autorité de la loi martiale et ordonne à tout le personnel médical, y compris les médecins en grève, de reprendre le travail dans les 48 heures. Yoon Suk Yeol a dit avoir proclamé la loi martiale "pour protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes et éliminer les éléments hostiles à l'Etat".
Bien qu'inattendue, cette annonce s'inscrit dans le contexte d'une bataille avec le principal parti d'opposition, le Parti Démocrate, sur le projet de budget de l'année prochaine. Les députés de l'opposition ont approuvé la semaine dernière, à travers une commission, un...
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03/12 - "C’est une déclaration de guerre" : l’alerte de la présidente de Géorgie face à l’influence russe
A Tbilissi, la mobilisation contre le pouvoir reste forte, malgré la brutalité croissante des forces de police. Rassemblés depuis une semaine devant le Parlement, des milliers de manifestants protestent contre la décision gouvernementale de reporter à 2028 les négociations d’adhésion à l’Union européenne. Face à eux, la présidente de Géorgie, Salomé Zourabichvili, refuse de mettre fin à son mandat, qui expire mi-décembre.
Dans le système géorgien, c’est le Parlement qui élit le prochain président. Mais les récentes élections législatives ont été truquées, dénonce cette pro-européenne convaincue. "Tant que nous n’avons pas de Parlement légitime, il ne peut y avoir de président légitime", dit-elle à L’Express. Elle demande un nouveau scrutin.
L'Express : La répression augmente, mais le mouvement ne faiblit pas…
Salomé Zourabichvili : Non. Il est totalement spontané, se répand dans toutes les villes du pays et n’est pas organisé par les partis politiques. Il n’y a jamais eu un tel mouvement de désobéissance civile dans le pays.
Comment la protestation a-t-elle enflé ?
De toute évidence, les élections législatives du 26 octobre ont fait l’objet de fraudes massives et systématiques, selon un système très sophistiqué et préparé longtemps à l’avance qui porte la signature des services russes. Cette guerre hybride électorale constitue une nouvelle stratégie de la Russie, qui l’a également déployée en Moldavie, mais le vote de la diaspora a permis de la déjouer. Ça n’a malheureusement pas été le cas chez nous. A cause de procédures...
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03/12 - Censure de Michel Barnier : comment le discours du Rassemblement national a fluctué
Marine Le Pen aura finalement bien appuyé sur le bouton rouge. La cheffe de file du RN a annoncé ce lundi que son groupe à l’Assemblée nationale votera bien la censure du gouvernement de Michel Barnier à la suite de l’activation de l’article 49.3 sur le budget de la Sécurité sociale par la Premier ministre. "Monsieur Barnier n’a pas souhaité répondre à la demande des onze millions d’électeurs du Rassemblement national, il a dit que chacun assumerait ses responsabilités. Nous assumerons donc les nôtres", a justifié la triple candidate à l’élection présidentielle devant la presse ce lundi.
Cette décision, qui devrait en principe condamner le Premier ministre seulement trois mois après son arrivée à Matignon, aura pourtant été le fruit de nombreuses tergiversations et revirements au sein du parti à la flamme. Et ce, depuis l’élection de ses 141 députés (dont 16 élus autour d’Eric Ciotti) aux dernières élections législatives. Début octobre dernier, au lendemain de la nomination de l’ancien négociateur du Brexit à Matignon, le RN avait ainsi refusé de voter la motion de censure déposée par le Nouveau Front populaire. Jouant par là son rôle autoproclamé d’opposition "constructive", et assurant ne pas vouloir "censurer pour censurer" un gouvernement avant qu’il n’ait pu défendre ses textes.Des conditions qui ont évolué
Le RN attendait notamment l’examen du budget pour peser de tout son poids sur le gouvernement Barnier, avec la menace d’une censure comme épée de Damoclès au-dessus du Premier ministre. Marine Le Pen n’aura...
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03/12 - Michel Barnier en sursis : "Marine Le Pen n’a pas intérêt à laisser un gouvernement qui puisse lui faire de l’ombre"
Le gouvernement Barnier ne tient désormais plus qu’à un fil. Un fil que ses opposants guettent, le ciseau de la censure en main. Quarante-huit heures après leur dépôt, les motions de La France insoumise (LFI) et du Rassemblement national (RN) seront examinées ce mercredi 4 décembre à l’heure du goûter. Et, à moins qu’un "miracle" ne le sauve, Michel Barnier, nommé à Matignon le 5 septembre dernier, pourrait bien arracher à Bernard Cazeneuve le titre de Premier ministre le plus éphémère de la Ve République.
Aussitôt la responsabilité de l’exécutif engagée sur le budget de la sécurité sociale que le parti à la flamme s’est empressé d’annoncer joindre ses voix à celles du NFP sur le texte des Insoumis. Au sein du socle commun, on s’étrangle. On dénonce "l’irresponsabilité" des oppositions, associées dans une "coalition des contraires" selon la formule du locataire de Matignon. On s’étonne également. D’aucuns se confortaient dans l’idée que les menaces de censure de Marine Le Pen n’étaient que fanfaronnades et stratégies pour glaner quelques victoires politiques.
Si la cheffe de file des députés frontistes semble avoir ouvert une fenêtre de tir ce mardi en laissant entendre qu’elle pourrait in fine ne pas voter la motion de censure de la gauche, un tel revirement serait difficile à justifier auprès de son électorat, estime Jean Garrigues. Pour L’Express, le politologue et historien décrypte cette période pétrie d’incertitudes où valsent ambitions personnelles et soif de revanche. Emmanuel Macron a-t-il intérêt à remplacer...
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03/12 - Ouverture à la concurrence : le troublant double jeu de la SNCF
Fin de semaine ordinaire dans le grand hall de la gare de Lyon à Paris. Une horde de cadres pressés de s’évader pour le week-end slaloment entre une foule compacte, bousculant au passage quelques retraités, l’air un peu perdu, le regard fixe sur le gigantesque panneau d’affichage. Plus loin, de jeunes parents, harassés, tirent de lourdes valises, chevauchées par des bambins fatigués. Dans un coin, un homme penché sur le clavier d’un piano en libre-service écorche un vieux tube d’Aznavour. Sur les quais, derrière les barrières de contrôle, trois "nez pointus" bleu, blanc et rouge, collés côte à côte, avalent et recrachent leurs passagers. Des trains à grande vitesse, en langage SNCF : un Ouigo azur serré contre un TGV Inoui blanchâtre qui fait de l’œil à un Frecciarossa carmin de la compagnie italienne Trenitalia. Un condensé de la révolution qui débute tout juste sur le marché ferroviaire français et secoue la SNCF, ses habitudes, ses salariés, son pré carré.
Pour les 150 000 cheminots, l’ouverture à la concurrence a longtemps été synonyme de terra incognita dangereuse. L’énergie, les télécoms, les transports aériens y étaient pourtant passés, permettant dans la plupart des cas l’éclosion de nouveaux services et surtout des baisses de prix spectaculaires. Mais pas le train. La directive européenne détaillant le cadre de l’ouverture du marché européen remonte pourtant à 1991. Quatre paquets ferroviaires, dont le dernier date de 2006, ont détaillé par le menu les contours de cette libéralisation chère à la Commission de...
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03/12 - Les dessous de la "guerre hybride" de l’Algérie contre la France : renseignement, islam, immigration...
Le patron de la DGSI est ennuyé. En ce début d’année 2023, Nicolas Lerner, encore à la tête des renseignements intérieurs - il occupe aujourd’hui le même poste à la DGSE, les services extérieurs -, déjeune avec un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur. "Il m’expliquait qu’il n’avait plus de vrai flux d’information de la part de ses interlocuteurs algériens, se rappelle son convive. Que même ce canal, qui d’habitude subsiste malgré les hauts et les bas de la relation, ne fonctionnait plus tellement." Malgré sa fin annoncée par le ministre de l’Intérieur de l’époque, Gérald Darmanin, les répercussions de la "crise des visas" se font sentir dans le monde du renseignement.
En septembre 2021, la France a décidé de restreindre l’octroi de visas en Tunisie, au Maroc et en Algérie pour les pousser à des efforts en matière de lutte contre l’immigration illégale. Ce refus s’est traduit par une diminution des informations données par les pays concernés, notamment par l’Algérie. Une mauvaise nouvelle au moment où le gouvernement prépare fiévreusement les Jeux olympiques. "Les flux de renseignement sur les poussées terroristes étaient donc essentiels, poursuit notre interlocuteur. Ils le sont toujours : Beauvau a souvent la crainte de la décision française qui entraînerait la fermeture du robinet." Les services secrets ont fini par reprendre langue, mais le soulagement a été de courte durée. Depuis l’été 2024, le canal d’information algérien s’est à nouveau tari. Le symptôme d’une nouvelle brouille, mais aussi du...
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03/12 - Corée du Sud : le président proclame la loi martiale, des manifestants devant le Parlement
Une annonce faite à la surprise d’un pays entier. Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a proclamé, ce mardi 3 décembre, la loi martiale, une décision contestée dans la foulée par un vote de l’Assemblée nationale, où l’opposition est majoritaire et devant laquelle des manifestants se sont rassemblés à son appel. L’armée a cependant prévenu qu’elle ferait appliquer la loi martiale, jusqu’à ce qu’elle soit levée par le président.
"Pour protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes et éliminer les éléments hostiles à l’Etat […], je déclare la loi martiale d’urgence", a déclaré le président en direct dans une allocution télévisée surprise. "Sans se soucier des moyens de subsistance du peuple, le parti d’opposition a paralysé le gouvernement, à des fins de destitutions, d’enquêtes spéciales et pour protéger son leader de poursuites judiciaires", a-t-il poursuivi. La loi martiale n’a plus été instaurée en Corée du Sud depuis le processus de démocratisation enclenché à la fin des années 1980.Une décision "inévitable"
Difficile de ne pas voir derrière cette annonce une offensive contre l’opposition parlementaire, bien plus que la Corée du Nord. Toutes les activités politiques ont ainsi été interdites ce mardi, et les médias sont placés sous la surveillance du gouvernement, a déclaré le chef de l’armée Park An-su dans un communiqué. Des hélicoptères ont atterri sur le toit du parlement à Séoul, d’après des images en direct diffusées par les chaînes de télévision.
Le chef de l’opposition...
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03/12 - Jean Boivin (Blackrock) : "Entre l’IA et la bulle Internet, le parallèle ne tient pas"
Un siège à la table des grands de l'IA coûte cher. Les levées à neuf zéros sont devenues le nouveau standard du secteur. En quinze jours, l'entreprise d'Elon Musk, xAI, a bouclé un nouveau tour de table à 6 milliards de dollars et Anthropic, un de 4 milliards de dollars. Un engouement qui fait redouter à certains économistes qu'une bulle de l'IA soit en train de se former. L'américain BlackRock, le plus gros gestionnaire d'actifs mondial, a étudié la question de près. "La première génération d'applications de l'IA risque d'être surfaite" convient Jean Boivin, ancien sous-gouverneur de la Banque Centrale du Canada qui dirige aujourd'hui le BlackRock Investment Institute (BII). Il identifie cependant de belles opportunités d'investissements dans le secteur, notamment dans les infrastructures de l'IA générative. Et regarde avec optimisme la capacité de l'intelligence artificielle "à nous aider à innover plus vite". Entretien.
L'Express : Des investissements colossaux sont réalisés dans l'IA générative. Sont-ils excessifs ?
Jean Boivin : La situation est en effet inédite. La transformation liée à l’IA est d’une ampleur comparable à celle de la première révolution industrielle. Mais la vitesse à laquelle cette transformation intervient est sans précédent. Pour bénéficier de l’IA, il faut bâtir des infrastructures adéquates, des "usines à intelligence". L'investissement agrégé dans l’IA ne nous semble pas excessif au regard de ce qu’il faut construire. Cela ne veut pas dire qu'individuellement, toutes les entreprises...
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03/12 - "Si la France refuse de s’engager dans des réformes sérieuses…" : le scénario choc d’un économiste irlandais
Le 27 novembre, sur TF1, Michel Barnier avait averti qu’une éventuelle chute de son gouvernement entraînerait "des turbulences graves sur les marchés financiers". Une semaine plus tard, nous y voilà. En confirmant que le RN votera ce 4 décembre la censure contre l’exécutif, Marine Le Pen va-t-elle précipiter la France dans l’inconnu budgétaire et politique et provoquer par la même occasion une onde de choc à l’échelle européenne ? L’économiste irlandais Eoin Drea en a bien peur. "Si Marine Le Pen fait tomber le gouvernement français comme annoncé ou si les marchés venaient à estimer qu’aucun plan réaliste n’existe pour réduire le déficit, cela pourrait déclencher une crise majeure au sein de la zone euro", prévient ce chercheur au Wilfried Martens Centre for European Studies, un think tank de centre droit affilié au Parti populaire européen.
Une crise qui pourrait surpasser en gravité celle qu’a connue la zone euro avec la Grèce en 2010 : "On parle ici de la deuxième plus grande économie d’Europe !", souligne dans un entretien à L’Express Eoin Drea, plus "inquiet" pour la France que pour l’Allemagne, qui elle, bien que mal en point, dispose de réelles marges de manœuvre "pour réorienter rapidement son économie".
L’économiste déplore par ailleurs que l’Union européenne ait négligé ces dernières années les piliers qui ont initialement contribué à son succès économique, en particulier le marché unique. Soulignant "la chance incroyable de vivre sur un continent riche, sûre et prospère", ce spécialiste appelle les...
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03/12 - "Boris Johnson souffre de mémoire sélective" : nos lecteurs réagissent à l’actualité
Retraites : les étranges calculs de M. Wauquiez
Jacques Faletto, Condeissiat (Ain)
M. Wauquiez a annoncé sur TF1, très fier de lui, une mesure lumineuse pour les retraités, soit une hausse de 0,8 % dès le 1er janvier 2025 au lieu de 1,6 % prévu au 1er juillet. Or qu’apporte ce dispositif ? Un étalement d’une même somme sur douze mois au lieu six, maigre plus-value. Quel est en revanche son vice caché ? Une perte de 0,8 % dès le 1er janvier 2026 sur toutes les retraites et ce jusqu’à la fin de vie des retraités. En effet le 1er janvier 2026 le montant de base de la nouvelle revalorisation ne sera pas de 101,6 % mais seulement de 100,8 %. Je propose donc à M. Wauquiez de compléter sa proposition par un ajout de 0,8 % à la revalorisation de 2026 pour la rendre équitable. ("Son bilan sera le nôtre" : Laurent Wauquiez, le faux ami de Michel Barnier", publié le 20 novembre sur lexpress.fr).
Supprimons la garantie de l’emploi des fonctionnaires !
Pierre David, Le Tourne (Gironde)
La diminution du déficit chronique de la France n’a qu’une seule solution : diminuer le nombre de fonctionnaires, toutes catégories confondues, qui représentent une beaucoup trop grande partie de l’emploi en France. C’est assez facile, l’Espagne et le Portugal l’ont fait. La première mesure consiste à ne pas remplacer ceux qui partent à la retraite, et cela dans tous les domaines non régaliens (c’est-à-dire hors justice, police, et armée, et j’y ajoute l’enseignement). Il faut également diminuer l’attractivité de ces professions en...
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03/12 - Ostéopathie chez les bébés : l’alerte de l’Académie de médecine
L’ostéopathie est trop souvent recommandée pour les bébés malgré le manque de preuves quant à ses bénéfices et son absence de risques, a regretté ce mardi 3 décembre l’Académie de médecine, appelant à ne plus promouvoir ces pratiques dans les maternités.
"Les pratiques d’ostéopathie, qualifiées de 'viscérales et crâniennes', sont proposées aux parents pour leur nouveau-né […] pour des symptômes aussi banals que des tétées difficiles, des pleurs nocturnes, une constipation, des coliques, un ballonnement, un ronflement, une anxiété ou des otites", a constaté l’Académie dans un communiqué.
Or, ces pratiques sont "sans fondement scientifique avéré", avec une efficacité et une sécurité "non démontrées", rappelle cette institution dont les avis n’ont pas de statut légal mais ont valeur de référence sur le plan médical.
L’ostéopathie n’est certes pas remboursée par la Sécurité sociale. Mais elle est, dans les faits, intégrée au système de santé car, dans les maternités et les centres de PMI, il est fréquent que les parents se voient recommander de consulter un ostéopathe. L’Académie fait notamment état d’annonces publicitaires dans les maternités, une situation qu’elle juge inacceptable au regard de l’absence d’intérêt démontré pour les bébés."Pratiques alternatives non médicales"
L’institution met à la fois en avant "la population particulièrement fragile des nouveau-nés" et la tendance de nombreux parents à se laisser séduire par des "pratiques alternatives non médicales". Elle appelle donc à éviter ce type d’annonces dans les...
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03/12 - Joaillerie : des célébrations en toutes circonstances
La filière de la bijouterie française doit sa notoriété aussi bien à l’excellence de sa haute joaillerie qu’à l’inventivité du segment fantaisie. Entre les deux, des maisons traditionnelles et une myriade de petits créateurs parviennent à tirer leur épingle du jeu. Le champ des possibles s’élargit ainsi à tous les styles de consommateurs. Les uns accumulent des parures iconiques de grandes marques, comme pour s’identifier à une appartenance sociale qui les rassure. Les autres préfèrent se distinguer en arborant une pièce au design singulier, généralement portée en dissymétrie, voire en solo. D’aucuns encore imaginent de nouvelles manières d’associer matières et formes. S’ils transgressent quelque peu les codes, leur posture conserve néanmoins un certain sens de la dérision. De fait, chacun contribue à redéfinir les standards de l’intemporel.Vhernier
Ligne Abbraccio
Inspiré de la puissante simplicité des sculptures de Constantin Brancusi, Vhernier dessine en 1994 sa bague Abbraccio. Trente ans plus tard, ce ruban d’or qui s’enroule autour du doigt telle une boucle infinie devient emblématique des créations du designer milanais. Au cours du temps, ce bijou a connu de nombreuses variantes : une bague en titane et or, une autre en titane et diamants, des boucles d’oreilles, un bracelet à porter seul ou en duo… Chaque pièce témoigne du style identifiable de Vhernier : son design épuré, des courbes sculpturales qui rendent hommage à celles du corps, ses techniques artisanales mêlées à l’avant-garde de la...
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03/12 - Israël menace de pénétrer "plus en profondeur" au Liban si la guerre reprend
La trêve entre Israël et le Hezbollah va-t-elle durer ? Neuf personnes ont été tuées lundi 2 décembre dans des frappes israéliennes sur des villages du sud du Liban, après qu’Israël a annoncé frapper des dizaines de cibles du Hezbollah en représailles à une attaque revendiquée pour la première fois depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. Auparavant, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, avait qualifié de "violation grave" les tirs du mouvement libanais pro-iranien en direction d’une zone contestée aux confins du Liban et de la partie du Golan syrien occupée et annexée par Israël, promettant de "réagir avec force". "Le cessez-le-feu tient", ont malgré tout affirmé lundi soir les Etats-Unis, principal allié de l’Etat hébreu.
Les infos à retenir
⇒ Israël menace de pénétrer "plus en profondeur" au Liban si la guerre reprend
⇒ Neuf personnes ont été tuées lundi dans des frappes israéliennes sur des villages du sud du Liban
⇒ L'Etat hébreu juge "décevant" un appel de Paris, Londres et Berlin sur l’aide à GazaIsraël menace de pénétrer "plus en profondeur" au Liban si la guerre reprend
Israël va pénétrer "plus en profondeur" au Liban si le fragile accord de cessez-le-feu avec le Hezbollah, en vigueur depuis le 27 novembre, devait être rompu, a menacé ce mardi le ministre israélien de la Défense, Israël Katz. "Si nous repartons en guerre, nous agirons avec plus de force encore et pénétrerons plus en profondeur", et "il n’y aura plus d’immunité pour l’Etat libanais" et Israël ne fera plus de "distinction [entre...
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03/12 - Michel Barnier sur la sellette : quelles sont les prochaines étapes ?
Ambiance de fin de règne au lendemain du déclenchement du 49.3 pour faire adopter le budget de la Sécurité sociale : menacée par une motion de censure, la coalition de Michel Barnier appelle à la responsabilité pour ne pas faire tomber le gouvernement et éviter un "chaos" politique et budgétaire. "C’est le pays qu’on met en danger", s’est inquiété, ce mardi 3 décembre, le ministre de l’Economie Antoine Armand. Baroud d’honneur ou tentative ultime d’éviter la chute ? Ce soir, le locataire de Matignon en sursis sera l’invité des 20H00 de TF1 et France 2, où il répondra aux questions d’Anne-Sophie Lapix et Gilles Bouleau en direct, en attendant une fin de semaine chargée au sommet de l’Etat.Les motions de censure contre le gouvernement Barnier seront débattues mercredi à 16h00
Le débat suivi d’un vote sur les motions de censure déposées par la gauche et la Rassemblement national contre le gouvernement de Michel Barnier aura lieu mercredi à 16h00, a-t-on appris ce mardi de sources parlementaires. La motion de censure déposée par l’alliance de gauche du Nouveau Front populaire a toutes les chances d’être adoptée puisque le Rassemblement national (RN) a annoncé la soutenir. Le texte présenté par le parti de Marine Le Pen ne devrait inversement pas être appuyé par le NFP.
Les deux motions de censure sur le budget de la Sécurité sociale seront discutées coup sur coup, en commençant par celle de la gauche qui doit être défendue par Eric Coquerel, président LFI de la commission des Finances. Sauf retournement de situation...
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03/12 - Télétravail : ces secrets pour inciter vos équipes à revenir au bureau
Après un pic de 18 % en 2021, au plus fort de la crise sanitaire, la pratique intensive du télétravail en France, soit trois jours ou plus par semaine, est retombée à 5 % en 2023. Si les salariés restent toutefois attachés au travail hybride - la pratique au moins occasionnelle du télétravail a progressé entre 2021 et 2023 -, les employeurs souhaitent les voir retrouver le chemin du bureau. Un phénomène qui dépasse les frontières de l'Hexagone. Dès janvier 2025, les salariés d’Amazon devront revenir travailler sur site, comme ceux de Disney. Ubisoft, le géant français des jeux vidéo, a demandé à son personnel d’être "trois jours par semaine au moins au bureau", ce qui a provoqué des piquets de grèves le 15 octobre dernier. Nommés à la tête d’un nouveau ministère de "l’efficacité gouvernementale" par le prochain président des Etats-Unis Donald Trump, Elon Musk et Vivek Ramaswamy (qui a fait fortune dans les biotechnologies) veulent la fin du télétravail pour les fonctionnaires fédéraux américains. "Depuis le Covid, on a tous vécu une révolution brutale du travail. On a dû s’équiper, s’organiser et on y a tous pris goût !", analyse cependant Sylvain Langellier, directeur général du Networking Premium Group (NPG), leader du networking professionnel. "Pourtant, le retour au bureau est le tabou du moment", souligne-t-il.
Or, le retour au bureau offre aux ressources humaines une opportunité précieuse pour repérer un employé qui ne va pas bien. "Difficile de se rendre compte qu’un salarié est à la limite du burn-out quand il...
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03/12 - JO de Paris, Notre-Dame : et si la dérogation devenait la norme ? Par Eric Chol
Lundi 15 avril 2019. Le feu ravage Notre-Dame de Paris. Très vite, les flammes détruisent la flèche, les toitures, la charpente. Stupeur et tristesse. Les pompiers se mobilisent comme jamais. Les donateurs aussi. Cinq ans, dit le président, pour reconstruire. Cinq ans ? C’est demain. On rit. Est-il sérieux ?
Mercredi 13 septembre 2017. Cette fois-ci, c’est la bonne. A Lima, au Pérou, la candidature de la Ville Lumière est (enfin) retenue par le Comité international olympique pour organiser les épreuves de la 33ᵉ olympiade, en 2024, cent ans après les Jeux olympiques de Paris. Anne Hidalgo verse une larme, le compte à rebours démarre : il reste six ans, dix mois et treize jours avant la cérémonie d’ouverture. Le casse-tête est logistique, politique, financier et administratif. Les médias annoncent un scénario catastrophe…
Notre-Dame et les JO : les deux grands triomphes français de l’année, qui feraient (presque) oublier la dissolution et la motion de censure. Deux défis impossibles, et pourtant remportés haut la main, grâce à une volonté politique, à une certaine dose de génie et d’ultraprofessionnalisme (merci à Tony Estanguet et à feu le général Jean-Louis Georgelin), à une mobilisation sans faille du pays, mais aussi grâce à deux lois, essentielles, qui ont permis de déroger aux normes existantes, celle de mars 2018 relative à l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 et celle de juillet 2019 pour la restauration et la conservation de Notre-Dame de Paris.
Les entrepreneurs en rêvent....
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03/12 - Covid-19 : ce rapport américain qui relance la thèse de la fuite d’un laboratoire
Une commission au Congrès américain sur la pandémie de Covid-19 a publié lundi 2 décembre son rapport, dans lequel elle estime que la fuite du virus d’un laboratoire de Wuhan, en Chine, est l’hypothèse "la plus plausible" pour expliquer son origine. La question de l’origine de la pandémie, entre potentielle transmission du virus par un animal ou fuite de laboratoire, a pris depuis plusieurs années aux Etats-Unis une tournure géopolitique, sur fond de rivalité accrue avec la Chine. Donald Trump, récemment élu pour la seconde fois à la Maison-Blanche, a affirmé à plusieurs reprises, sans preuve, que le virus avait fuité d’un laboratoire chinois, ce que conteste fermement Pékin. Sans trancher cette question, le renseignement américain avait assuré dans un rapport de juin 2023 n’avoir aucune preuve indiquant que le Covid-19 avait été créé dans un laboratoire en Chine.
La sous-commission sur la pandémie de coronavirus a été mise en place en février 2023, lorsque les républicains ont repris la majorité à la Chambre des représentants. Après deux ans d’enquête, 38 dépositions ou entretiens, et 25 auditions, la commission a fourni un rapport de plus de 500 pages qui sera officiellement publié mercredi. "Ce travail aidera les Etats-Unis, et le monde, à prédire la prochaine pandémie, à s’y préparer, à nous en protéger, et, espérons-le, à la prévenir", a déclaré le président de cette commission, l’élu républicain et médecin podologue de métier Brad Wenstrup.
Le rapport se targue d’un "consensus" entre membres démocrates et...
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03/12 - Après le pardon accordé à son fils, Joe Biden sous le feu des critiques
"La grâce de Hunter Biden est compréhensible – mais c’est une faute", tance le site américain Bloomberg. Le président Joe Biden avait pourtant répété à l’envi qu’il ne le ferait pas, mais il est revenu sur sa parole, lundi 2 décembre. De quoi provoquer l’indignation des républicains et le malaise jusque dans le camp démocrate. "Aucune personne raisonnable qui examine les faits dans les affaires concernant Hunter ne peut aboutir à une autre conclusion que celle-ci : il a été pointé du doigt uniquement parce qu’il s’agit de mon fils", a indiqué le président de 82 ans dans un communiqué dimanche 1er décembre.
Le démocrate a usé, à quelques semaines de l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, de son pouvoir présidentiel de grâce pour absoudre son fils Hunter, 54 ans, qui attendait de connaître sa peine dans des affaires de détention illégale d’arme à feu et de fraude fiscale. "Il faudrait le contrôle émotionnel surhumain d’un stoïque pour ne pas sauver un fils de prison – et Joe Biden n’est pas Marc Aurèle. Bill Clinton et Jimmy Carter ont chacun gracié leurs frères. Donald Trump a gracié le beau-père de sa fille", tient à rappeler Bloomberg.
Joe Biden avait pourtant affirmé à plusieurs reprises qu’il n’utiliserait pas cette prérogative constitutionnelle pour son fils cadet. Ce qui l’a fait changer d’avis ? "La menace d’une administration Trump axée sur les représailles et les condamnations imminentes de son fils ont incité le président à abandonner sa promesse de ne pas s’impliquer dans les problèmes juridiques de...
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03/12 - Montres, les dernières tendances : chic, simple et élégant
Parmi les tendances de l’industrie observées par les experts de la Fondation de la Haute Horlogerie, on note un engouement croissant pour les montres épurées. "Alliant simplicité et élégance, ces modèles sans complications, connus en Italie sous le nom de solo tempo, se concentrent sur l’essentiel : l’indication des heures, des minutes et des secondes. Ce minimalisme horloger séduit par son raffinement, incarnant une approche sobre et intemporelle de l’art horloger."
Toutes les générations semblent attirées par ces garde-temps aux indications temporaires simples, y compris les millenials, ces générations nées entre 1980 et le milieu des années 1990. Cette tendance correspond au retour à un classicisme horloger, où la lisibilité prime sur l’accumulation de fonctions visibles au cadran. Dans le cas où une complication est ajoutée, son affichage reste sobre, comme la grande date qu’arbore A. Lange & Söhne sur son iconique Lange 1, qui célèbre son trentième anniversaire, ou Mido sur sa référence Multifort TV Big Date, désormais déclinée en or rose et cadran chocolat.
De son côté, la collaboration entre Bucherer 1888 et les maîtres de la haute horlogerie de H. Moser & Cie. a donné naissance au modèle Pioneer Centre Seconds Bucherer Exclusive, au cadran fumé de couleur ambre, avec une texture givrée. Un design qui allie la fonctionnalité et le style, dont l’inspiration a été puisée dans une série de photographies anciennes exposées dans l’ancienne résidence de la famille Moser. Des clichés aux tons sépia,...
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03/12 - Horlogerie : des montres qui se personnalisent... à l’infini
Dans un entretien accordé à L’Express, Camille Grandmaison, du musée du temps de Besançon, le rappelle : les êtres humains ont mis des millénaires avant de parvenir à mesurer précisément le temps. Les premiers outils sont apparus vers 1500 avant Jésus Christ avec les cadrans solaires, bien avant l’arrivée de l’horloge mécanique à la fin du XIIe siècle et de la montre de poche en 1510. Cinq siècles plus tard, le monde hérite d’une forme d’universalité des montres-bracelets sur les poignets, qui n’est pas pour autant synonyme d’uniformité. Bien au contraire. Les apparentes contradictions des tendances horlogères cohabitent de fait en harmonie. Pour les uns, retour à la sobriété dans l’affichage des heures et regain des mini-montres féminines. D’autres privilégient le travail sur les cadrans, ce petit disque de métal où se concentre la diversité créative. Autant que du temps, la montre reste un marqueur de style.
Poiray et Pequignet figuraient parmi les pionniers de la notion d’interchangeabilité des bracelets de montres dès les années 1990. Mais cela ne concernait que les modèles féminins. L’idée consistait alors à assortir le garde-temps à la tenue vestimentaire. L’époque sous-entendait-elle que les femmes se sentiraient plus versatiles que les messieurs ? Toujours est-il qu’au fil du temps, l’offre s’est étendue aux poignets masculins, au point d’être pratiquement devenue la norme dans l’horlogerie, de l’entrée de gamme au luxe.
Plusieurs personnalisations sont envisageables. Le sur-mesure, dès lors que le bracelet est...
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03/12 - Crise politique en France : nos récits et analyses de l’actualité politique
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03/12 - Michel Barnier "au bord du précipice" : la presse étrangère prédit un "chaos politique"
Une nouvelle fois, les Français sont plongés dans le flou. Une habitude depuis la dissolution de l'Assemblée nationale ordonnée par le président Emmanuel Macron après les élections européennes de juin dernier. Alors que le Premier ministre, Michel Barnier, s'est résolu ce lundi 2 décembre à passer en force, via un 49.3, pour faire adopter son budget de la Sécurité sociale, les députés décideront si son gouvernement passera le cap des trois mois. "Le compte à rebours est lancé pour le gouvernement Barnier", titrent nos confrères belges du Soir. Pour eux, tout dépendra de "l'attitude de l’extrême droite, qui fait monter les enchères." Le site américain Politico abonde en ce sens : "Le gouvernement français ne tient qu’à un fil alors que l’extrême droite menace d’appuyer sur la gâchette".
Plus cinglant encore, un éditorial au vitriol du quotidien espagnol El Pais fait référence à un président français "parrainé par Marine Le Pen, cheffe du Rassemblement natonal", parti dont dépend la survie du gouvernement. Malgré les concessions obtenues auprès du Premier ministre, la figure de l'extrême droite votera la motion de censure déposée par la gauche, au risque de "plonger la France dans l'incertitude", toujours selon El Pais. Dans ses pages, y est décrit un Emmanuel Macron "crépusculaire" et "fané depuis les Jeux olympiques". Le ton n'est pas plus flatteur pour le locataire de Matignon, présenté comme étant "au bord du précipice".
Chez les Suisses, on ironise. "Notre-Dame, priez pour la France (et Emmanuel Macron)", titre...
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03/12 - Carlos Tavares quitte Stellantis : les impasses de l’Etat stratège
Encensé en 2023 après des résultats exceptionnels - sur lesquels était indexé son salaire stratosphérique -, Carlos Tavares, le PDG de Stellantis, n’a pas pu rééditer l’exploit cette année. Le voilà débarqué, à l’unanimité de son conseil d’administration, un dimanche soir, avec effet immédiat. Si le cours de Bourse du constructeur multimarques (Peugeot, Fiat, Chrysler…) était déjà en berne depuis des mois, sur fond de difficultés commerciales en Amérique du Nord, son premier marché, l’annonce de ce limogeage a fait plonger l’action de plus de 7 % dès le lundi suivant. L’intérim assuré par John Elkann, héritier de la famille Agnelli et représentant d’Exor, premier actionnaire du groupe, devant durer plusieurs mois, les marchés financiers ont peu goûté le déboulonnage subit de leur ancienne idole. Une sanction boursière, qui ne fait pas les affaires… de l’Etat français.
Troisième actionnaire de Stellantis, Bpifrance, la banque publique d’investissement, détient 6,1 % du capital. Une participation héritée du sauvetage de PSA Peugeot Citroën par les pouvoirs publics en 2013, qui n’a plus aucun sens aujourd’hui. Du haut de ce strapontin, l’Etat n’a pas les moyens de peser sur la stratégie du conglomérat franco-italo-américain, régi par le droit néerlandais et dont le siège est à Amsterdam. "Quand Bruno Le Maire demandait que la 208 électrique, qui était massivement subventionnée, soit fabriquée en France, Carlos Tavares ne réagissait pas", rappelle Bernard Jullien, maître de conférences à l’université de Bordeaux. L’humiliation...
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03/12 - Nominations au Conseil Constitutionnel : le courage qu’il faudrait, par Denys de Béchillon
Jamais la nomination d’un nouveau président et de deux nouveaux membres du Conseil constitutionnel n’aura été plus essentielle. Le mandat de Laurent Fabius, de Corinne Luquiens et de Michel Pinault prend fin à la mi-février. Mais que faudrait-il pour les remplacer au mieux ?
Il n’y a guère de conditions juridiques à remplir pour siéger au Conseil constitutionnel, ne serait celle de ne pas trop déplaire aux instances parlementaires chargées de "confirmer" les nominations ou, plus exactement, de ne pas les repousser à la majorité des trois cinquièmes après avoir un peu cuisiné les impétrants sous l’œil des caméras. La Commission des lois de l’Assemblée nationale statuera sur le choix de sa présidente. Celle du Sénat sur celui du sien. Quant au pressenti par le chef de l’Etat pour présider l’institution, il subira la torture des deux.
Gérard Larcher dispose au Sénat d’un bon appui. Aucun bloc de trois cinquièmes ne se formera pour s’opposer à lui. L’opération se fera sans douleur. Faute de majorité, les choses sont moins fluides du côté de l’Assemblée. Yaël Braun-Pivet devra jouer de subtilité pour éviter l’écueil. Quant à Emmanuel Macron, il est cerné de toutes parts puisque son champion devra ne pas hérisser en même temps le NFP, le RN, LIOT et LR, étant entendu que les résultats des votes au sein des deux assemblées seront additionnés pour déterminer si l’on est parvenu aux trois cinquièmes fatals. Le mouton à cinq pattes devra présenter des traits d’acceptabilité politique de principe mais aussi, le cas échéant, un...
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03/12 - Tesla : la méga-rémunération d’Elon Musk encore rejetée par la justice
Une juge du Delaware, dans l’est des Etats-Unis, a de nouveau rejeté, lundi 2 décembre, un énorme plan de rémunération de 55,8 milliards de dollars attribué par Tesla à son patron Elon Musk, bien que ce montant ait été approuvé par une majorité des actionnaires. Le constructeur automobile a condamné dans la soirée cette décision de justice et annoncé sur X qu’il en ferait appel. "Les actionnaires doivent contrôler les votes des entreprises, pas les juges" a de son côté réagi le multimilliardaire Elon Musk.
La juge Kathaleen McCormick avait déjà retoqué cette enveloppe en janvier, dénonçant son attribution par un comité dont les membres étaient tous des proches de l’entrepreneur, l’homme le plus riche du monde. Elle avait ainsi accédé à la demande d’un actionnaire de Tesla, qui avait saisi la justice pour faire invalider cette rémunération.Un plan approuvé à deux reprises
Malgré cette première annulation, le conseil d’administration avait choisi de soumettre une seconde fois ce plan à l’assemblée générale, les actionnaires l’adoptant à 72 %. Il avait déjà été validé une première fois lors de l’AG de 2018. Après ce vote en juin, Tesla avait proposé "une rencontre entre les parties pour discuter d’une proposition pour la suite" de l’affaire, précisant que les avocats de l’actionnaire à l’origine de la procédure avaient donné son accord.
Le jugement initial "ne disait pas que Musk ne devrait pas être rémunéré pour son travail chez Tesla", a écrit la magistrate dans la décision rendue lundi. "Tesla et Musk auraient pu proposer un...
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03/12 - Menace de censure : Michel Barnier assure ne pas être "dans du marchandage" avec le RN
Michel Barnier, dont le gouvernement est menacé de censure à l’Assemblée après l’activation du 49.3 sur le projet de budget de la Sécurité sociale, a tenté de se défendre ce mardi soir sur TF1 et France 2, mais a refusé toute forme de "marchandage" avec le Rassemblement national. Le Premier ministre est dans l’attente d’une censure inéluctable, après le dépôt ce lundi 2 décembre de deux motions distinctes, l’une par LFI, l’autre par le RN. La première a toutes les chances d’être approuvée, le Rassemblement national ayant annoncé qu’il la voterait. L’adoption par l’Assemblée nationale d’une telle motion serait une première depuis le renversement du gouvernement de Georges Pompidou en 1962. Le gouvernement Barnier deviendrait alors le plus court de l’histoire de la Ve République.
Les infos à retenir
⇒ Michel Barnier assure ne pas être "dans du marchandage" ou "du chantage" avec le Rassemblement national
⇒ Un "réflexe de responsabilité" des députés est "possible", estime Michel Barnier
⇒ Les motions de censure seront soumises au vote des députés mercredi après-midi
20h50Michel Barnier écarte la possibilité d’être renommé à Matignon
Michel Barnier a écarté la possibilité d’être renommé à Matignon si son gouvernement était censuré ce mercredi, s’interrogeant sur "le sens" d’un tel scénario. "J’ai envie de servir. Je vous ai dit que c’est un grand honneur. Mais qu’est-ce que cela (une renomination comme Premier ministre, NDLR) a comme sens ?", a affirmé le chef du gouvernement sur TF1 et France 2.
20h35Michel Barnier prévient que...
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03/12 - Avec son concept Type OO, Jaguar à la conquête d’une nouvelle génération
C’est peu dire que la nouvelle identité de Jaguar suscite l’émoi. A peine un coin du voile avait-il été levé, fin novembre, que les réseaux sociaux s’enflammaient. La signature, d’abord, à la typographie douce, mêlant majuscules et minuscules, alliant géométrie, symétrie et simplicité, se veut l’expression "d’une puissante célébration du modernisme". Le monogramme, ensuite, intègre les lettres "j" et "r" dans un cercle de laiton, en référence aux codes des maisons de haute couture. Cet ornement discret habillera l’habitacle et le cœur des jantes. Le logo, enfin, inscrit l’emblématique félin "bondissant vers l’avenir" sur un graphisme linéaire apposé sur la carrosserie.
"Nous voulons engager une expérience émotionnelle forte", déclare Rowdon Glover, directeur général de la marque. Pari réussi tant les puristes se sont émus d’une telle transformation. "Nous avons opté pour un luxe moderne, sans cesse en mouvement, à la différence du luxe traditionnel qui se définit par un équilibre entre le rationnel et la valeur du premium", poursuit Rowdon Glover. Et pour mieux ancrer sa métamorphose "construite autour du modernisme exubérant, audacieuse et artistique dans chacune de ses expressions", selon Gerry McGovern, directeur de la création du groupe JLR, le constructeur a choisi la Miami Art Week pour dévoiler le concept né de cette nouvelle philosophie. C’est en avant-première de la grand-messe de l’art contemporain que la Type 00 a illustré la vision du design des prochaines Jaguar.
Fidèle au leitmotiv de son fondateur, Sir...
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03/12 - L’arrogance linguistique : quand les mots servent à écraser les autres
Autant le savoir, cet article ne sera pas placé sous le signe de la confraternité. Et pour cause : je vais m’en prendre à un confrère du Monde, ou plutôt m’interroger à son sujet. Le 11 avril 2020, en effet, on pouvait lire ceci dans le quotidien du soir à propos de la crise sanitaire. Celle-ci, était-il écrit, a révélé le "tournant écopolitique de la pensée contemporaine", dessinant "un progressisme, ou plutôt un cosmopolitisme non productiviste", une "politique (polis) du monde (cosmos) émancipatrice, mais affranchie des illusions modernistes".
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Je suis peut-être le dernier des imbéciles, mais, personnellement, je ne comprends pas grand-chose à cette phrase relevée par le sociologue Jean-Pierre Le Goff dans son ouvrage La société malade. Je ne comprends pas non plus pourquoi un journaliste, dont l’objectif premier est théoriquement de transmettre une information, dépense une telle énergie à ne pas écrire lisiblement. Ou plutôt, je crois le comprendre. En l’occurrence, le collègue ne cherche pas à être clair, mais à se distinguer, en montrant qu’il manie un niveau de langue qui le sépare du commun.
On a affaire ici à un phénomène que l’on appelle "l’arrogance linguistique" laquelle peut emprunter de multiples voies. Le recours à une syntaxe tarabiscotée. L’emploi des liaisons facultatives ("Depuis Zun siècle"). La préférence pour un certain registre de vocabulaire (dire d’une situation qu’elle est "délétère" plutôt que "dangereuse",...
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03/12 - Donald Trump sera à Paris pour assister à la réouverture de Notre-Dame
Le président américain élu Donald Trump a annoncé lundi 2 décembre qu’il se rendrait samedi en France afin d’assister à la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, où une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus. "J’ai l’honneur d’annoncer que je me rendrai samedi à Paris, en France, pour assister à la réouverture de la cathédrale magnifique et pleine d’histoire de Notre-Dame, qui a été entièrement restaurée", a écrit le républicain sur son réseau Truth Social.
Le quotidien américain situé à gauche, le New York Times, y voit un "symbole de la rapidité avec laquelle les dirigeants mondiaux tournent la page de la présidence Biden." Il s’agira de son premier déplacement à l’étranger depuis sa victoire retentissante à l’élection présidentielle du 5 novembre. Depuis cette date, il n’a quitté que très rarement son fief de Mar-a-Lago, cette visite étant l’occasion de marquer son retour sur la scène diplomatique. Par ailleurs, ce voyage n’a rien d’étonnant quand on connaît l’amour de l’ex-magnat de l’immobilier pour les chantiers pharaoniques et les cérémonies pompeuses.
La cathédrale Notre-Dame de Paris, chef-d’œuvre de l’art gothique du XIIe siècle, avait été partiellement ravagée par un incendie le 15 avril 2019. Donald Trump, alors président, avait suggéré aux autorités françaises, dans un tweet très commenté, d’envoyer des avions bombardiers d’eau. Cet incendie, dont les causes n’ont pas encore été déterminées, avait soulevé une émotion planétaire et provoqué un afflux de dons pour reconstruire...
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03/12 - Marc Ferracci : "Tant que l’Europe ne sera qu’un grand marché ouvert, nous serons des proies"
Automobile, acier, chimie : dans ces trois filières particulièrement exposées à la concurrence des Etats-Unis et de la Chine, Marc Ferracci, le ministre délégué chargé de l’Industrie, plaide pour la mise en œuvre immédiate de "plans d’urgence" au niveau européen.
L’Express : Vous avez participé le 28 novembre à Bruxelles au Conseil compétitivité de l’Union européenne. Quel en était l’objet ?
Marc Ferracci : Ce Conseil, qui réunissait mes homologues de toute l’Union européenne, avait pour but de tirer les leçons du rapport de Mario Draghi dévoilé début septembre. Ce rapport dresse un constat sévère mais juste : la compétitivité européenne a décroché en vingt ans par rapport à celle des Etats-Unis. Il nous faut sans tarder, et collectivement, porter une politique industrielle européenne qui nous permette de corriger le tir.
Les Américains et les Chinois sont offensifs et articulent leurs politiques commerciales et leurs politiques industrielles. Les premiers, en recourant massivement aux subventions à destination des entreprises installées sur leur sol et en jouant sur les droits de douane pour rendre leurs produits plus compétitifs. Les seconds, en développant des surcapacités industrielles dans différents secteurs clés – les batteries, les véhicules électriques, l’acier… – qui leur permettent d’inonder les marchés mondiaux.
L’Europe doit réagir face à ces déséquilibres commerciaux. Je suis confiant dans la capacité des différents Etats membres à trouver des convergences pour mieux coordonner cette réponse. Nous...
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03/12 - Arnaques, spéculation et prix en berne : le cuisant échec des NFT
Dans cette série, le service Tech de L’Express nous raconte l’emballement et la chute de quatre de ces innovations qui promettaient de bouleverser nos quotidiens. Aujourd’hui, on s’intéresse aux NFT, qui comptaient révolutionner la propriété et surtout l’art, mais qui semblent avoir fait pschitt.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation), Agathe Hernier (écriture), Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : CNN, Canal +, Gaumont, Europe 1
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : Pour commencer cet épisode, je vais vous parler de Babar. Oui, l’éléphant en costume vert, héros d’histoires pour enfants. Sauf que le Babar dont il est question aujourd’hui porte une montre Rolex, qu’il est chromé et qu’il coute très cher.
Babolex, c’est le nom de ces œuvres d’art contemporaines, créées par Vincent Faudemer à la fin des années 2010. Après avoir conquis les galeries d’art, Vincent Faudemer décide de se lancer dans les cryptomonnaies. Acheter un Babolex, c’est peut-être l’occasion de remporter un Bitcoin qui à l’époque vaut 60 000 euros. En 2021, l’artiste ajoute plusieurs collections de NFT. A la clef, des cadeaux et surtout l’accès à un jeu vidéo exclusif rapportant de l’argent ! La promesse séduit, et les acheteurs...
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02/12 - Michel Barnier aux portes de la censure : récit de concessions coûteuses... et inutiles
Michel Barnier n’a pas toujours annoncé de mauvaises nouvelles à l’Assemblée nationale. Avant ce funeste 49.3, déclenché, ce lundi 2 décembre, pour faire adopter le budget de la sécurité sociale, le Premier ministre a été porteur d’offrandes. Le 12 novembre, il répond au patron des députés Droite républicaine (DR) Laurent Wauquiez. Il lui confirme la revalorisation partielle des retraites, à rebours du gel des pensions initialement prévu par l’exécutif. "Votre groupe, le tout premier, a porté ce sujet", lance-t-il.
A l’extrême droite de l’hémicycle, un brouhaha s’esquisse. Le RN ne porte-t-il pas cette doléance ? Quel manque de respect… Michel Barnier se tourne vers ces députés à l’ego fragile. "D’autres groupes l’ont porté : le vôtre, les groupes du socle, les groupes de gauche." Le RN est consolé, mais pas mentionné. Son acronyme, deux simples lettres, sent le soufre.
L’odeur de la censure a libéré le Premier ministre de ses pudeurs. Ce lundi 2 décembre, le nom de "Marine Le Pen" est mentionné dans un communiqué de Matignon annonçant l’absence de déremboursement des médicaments en 2025. Le fond et la forme, voilà Marine Le Pen rassasiée. "Ils veulent nos voix et pas nos têtes, cela fait quarante ans que l’on vit cela !", s’agaçait-elle dans Le Monde le 28 novembre. Ce geste n’a pas suffi. La patronne des députés RN a annoncé son intention de joindre ses voix à celle de la gauche pour censurer le gouvernement.Une ambition balayée
C’est l’histoire d’une ambition balayée. Le Premier ministre le plus âgé de la Ve République...
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02/12 - Elon Musk vs ChatGPT : pourquoi l’allié de Donald Trump est-il en croisade contre OpenAI ?
Cette fois, Elon Musk n’a pas proposé de combat de catch. Mais c’est tout comme. Selon The Information, le milliardaire a de nouveau demandé à la justice américaine d’empêcher OpenAI de se transformer en entreprise à but lucratif. Le patron de SpaceX et de Tesla avait pourtant participé à la création de cette entité pionnière de l’IA générative. Mais il a quitté l’aventure en 2018. Depuis, Elon Musk critique avec férocité l’évolution d’OpenAI.
La première cible de ses critiques ? La "fermeture" progressive de la recherche menée par l’organisme. Comme son nom l’indique, OpenAI s’est construit avec la volonté de mettre l’IA au service de tous. Il mettait initialement beaucoup en avant la volonté de partager ses travaux en "open source". L’entreprise affirme désormais que les recettes de ses modèles les plus avancées sont trop sensibles pour être mises dans les mains de n’importe qui. Une idée qui fait débat dans la communauté tech. Certains pontes du secteur, notamment le prix Turing Yann Le Cun (directeur de l’IA de Meta) estiment que la transparence de l’open-source est la meilleure manière de rendre cette technologie sûre. D’autres chercheurs ont cependant des vues similaires à OpenAI et réprouvent la diffusion des modèles d’IA.
Quoiqu’il en dise, Elon Musk ne s’y est d’ailleurs pas entièrement résolu lorsqu’il a lancé sa propre startup xAI. Comme le français Mistral, il a dévoilé les "poids" de son modèle d’IA Grok, ce qui permet à tout un chacun d’utiliser cette version et de construire des outils adjacents. Mais...
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02/12 - Carlos Tavares quitte Stellantis : "Le voir partir n’est pas un crève-cœur pour l’Etat"
Au mois d'août dernier déjà, Bernard Jullien, maître de conférences à l'université de Bordeaux, s'inquiétait de la "soutenabilité à long terme du système Tavares". L'heure du départ a sonné plus tôt que prévu pour le PDG de Stellantis, à la tête du géant de l’automobile franco-italo-américain depuis 2021. Dimanche 1er décembre, le conseil d'administration du constructeur l'a poussé vers la sortie... Après plusieurs années de solides performances, le groupe a récemment vu ses ventes décliner. Reflet des bouleversements d'un secteur de plus en plus fragilisé, le départ de Carlos Tavares, dont les méthodes de gestion ont souvent été critiquées, ouvre un chapitre d'incertitudes pour le groupe.
L’Express : Carlos Tavares était censé quitter le groupe en 2026. Comment analyser cette soudaine accélération des évènements ?
Bernard Jullien : D’un point de vue managérial, il est compliqué d’exercer les pleins pouvoirs alors même que l’on s’apprête à partir. Parce qu’évidemment, les capacités de résistance des subordonnés sont d’autant plus grandes s’ils savent que vous allez partir... En parallèle, il y a eu des doutes sur la stratégie pour 2025 de Carlos Tavares et sa capacité à continuer de conduire la barque. Avant de se retirer, Tavares voulait rendre une copie un peu plus conforme à ce qu’il avait promis il y a un an, en termes de profitabilité. Et cela coûte que coûte. Il proposait de faire du "Tavares ++", c’est-à-dire de serrer toutes les vis, d’être plus dur encore avec les fournisseurs, de ne plus embaucher dans les usines…...
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02/12 - Cette illusion psychologique qui pourrait expliquer (en partie) la victoire de Donald Trump
Le courrier est adressé à la rédaction en chef du Grand Forks Herald, principal quotidien distribué entre le Dakota du Nord et le Minnesota, et publié sur son site. Il est signé d’une lectrice : "Quelques semaines se sont écoulées depuis l’élection, et je suis profondément triste. L’élection de Donald Trump est emblématique du déclin moral abrupt de notre société. Il fut un temps en Amérique où le caractère et l’intégrité comptaient - ce n’est plus le cas".
"Déclin moral" : sans doute l’un des serpents de mer les plus tenaces du débat public et ce, malgré le succès retentissant de best-sellers tel The Better Angels of Our Nature (2011), dans lequel le psychologue cognitiviste et professeur à Harvard Steven Pinker documentait le déclin de la violence (des guerres aux homicides en passant par le traitement des homosexuels ou des minorités ethniques) à travers l’histoire. Outre-Atlantique, l’enjeu des valeurs morales semble si brûlant que même le célèbre éditorialiste du New York Times, David Brooks, s’y était intéressé l’an dernier à travers l’ouvrage How to Know a Person (2023), dans lequel il déplorait que la société américaine n’ait "pas réussi à enseigner les compétences et à cultiver l’envie de traiter les autres avec gentillesse, générosité et respect". Une enquête menée par l’institut américain Gallup a d’ailleurs montré en 2023 que pas moins de 83 % des Américains considèrent en fait que les valeurs morales se détériorent - républicains (97 %) comme progressistes (73 %). Pis : selon l’institut, l’évaluation par les...
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02/12 - Michel Barnier : le jour où le RN a décidé de faire tomber le gouvernement
Une censure du gouvernement de Michel Barnier semble de plus en plus proche, après l’adoption sans vote du budget de la Sécurité sociale, via l’article 49.3 de la Constitution. Les jours du Premier ministre à Matignon sont désormais comptés, Marine Le Pen scellant son sort au cours d’une journée à rebondissements. L’Express rembobine et retrace le fil de ce lundi 2 décembre.La pression du RN
La journée a débuté avec la confirmation du vote par le RN d’une motion de censure. "Oui, c’est plié […] Je suis contraint aujourd’hui d’annoncer la censure du gouvernement", a annoncé le président du parti Jordan Bardella dès 8 heures au micro de RTL. Le Rassemblement national votera une motion de censure avec la gauche pour faire chuter le gouvernement, "sauf évidemment, miracle de dernière minute, si Michel Barnier venait à revoir sa copie d’ici 15 heures. Mais j’ai peu d’espoir qu’il soit touché par la grâce", a-t-il indiqué.
Après avoir obtenu que le gouvernement abandonne la hausse des taxes sur l’électricité et réduise l’aide médicale d’Etat (AME) pour les sans-papiers, le RN exigeait de nouvelles concessions, notamment sur la revalorisation des pensions de retraite ou un retour en arrière sur la baisse du remboursement de certains médicaments.Le temps des dernières concessions
Quasiment au même moment, alors en interview sur le plateau de CNews, Maud Bregeon, la porte-parole du gouvernement, a tenu à rappeler que l’exécutif est "encore prêt" à négocier. "Le compromis, ça nécessite que chacun accepte de faire un pas vers...
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02/12 - Liban : Benyamin Netanyahou accuse le Hezbollah de "violation grave" de la trêve
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a qualifié, ce lundi 2 décembre, de "violation grave" de la trêve une attaque du Hezbollah vers une zone contestée aux confins du Liban et du Golan syrien annexé par Israël.
"Le tir du Hezbollah vers Har Dov (le nom hébreu du secteur dit des Fermes de Chebaa, NDLR) est une grave violation du cessez-le-feu et Israël va réagir avec force. Nous sommes déterminés à faire respecter le cessez-le-feu et riposter à toute violation par le Hezbollah, de la plus légère à la plus grave", a affirmé Benyamin Netanyahou, selon un communiqué de son bureau.
Le Hezbollah a revendiqué lundi des tirs contre une position militaire israélienne, pour la première fois depuis la trêve avec Israël. Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, allié du Hezbollah et qui a négocié la trêve en son nom, a d’abord affirmé qu’Israël avait violé à "au moins 54 reprises" l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre. Il a appelé le comité chargé de superviser la trêve, qui comprend les Etats-Unis et la France, "à entamer urgemment son action et contraindre Israël à arrêter ses violations et se retirer" du territoire libanais.
Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a insisté lundi auprès de son homologue israélien, Gideon Saar, sur "la nécessité que toutes les parties respectent le cessez-le-feu", a indiqué son ministère. Les Etats-Unis ont assuré, de leur côté, que la trêve tenait toujours, Washington affirmant qu'il examinait les allégations de violations.Une "première...
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02/12 - SNCF, comment en est-on arrivé là ? Le vrai bilan des années Jean-Pierre Farandou
Ces derniers temps, Jean-Pierre Farandou ne quitte pas un journaliste sans lui avoir prestement remis son vade-mecum. Un document de 28 pages sur papier glacé – recyclé, fibre écolo oblige – démontant par le menu tous les présupposés qui, selon le patron de la SNCF, pourrissent la vie de son entreprise. Une opération vérité pour faire la chasse aux "fake news" qui "nuisent à la compréhension des enjeux du mode de transport le plus vertueux pour concilier liberté de déplacement et respect de la planète", peut-on lire en introduction de ce bréviaire. Quelques extraits. Idée reçue n° 1 : "La SNCF est très subventionnée." Balivernes ! Idée reçue n° 3 : "Le TGV coûte cher." Fariboles ! Idée reçue n° 7 : "La SNCF est surendettée." Fadaises !
Curieusement, parmi la dizaine de fausses rumeurs qui courent sur la vénérable maison et sa gestion, aucune ne porte sur le temps de travail des cheminots, ni sur la conflictualité dans l’entreprise. Et pourtant, c’est presque devenu une tradition. Après la Toussaint et avant la bûche de Noël, voici venu le temps des préavis de grève. Un folklore bien établi. Il faut dire que les syndicats maison ne sont jamais en manque de sujets de mécontentement. Le 21 novembre, c’est pour dénoncer la séparation de Fret SNCF en deux entités distinctes – scission imposée par la Commission de Bruxelles - que les syndicats se sont mobilisés. Le 11 décembre, c’est pour faire pression lors des discussions sur les conditions sociales de transfert des personnels de Fret SNCF vers ces deux nouvelles...
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02/12 - De Sam Altman à Mark Zuckerberg, ces rivaux d’Elon Musk qui craignent d’être pris pour cible
Après avoir investi 200 millions de dollars dans la campagne de Donald Trump, Elon Musk a été nommé par ce dernier ministre de l’Efficacité gouvernementale du futur gouvernement américain. Déjà prompt à s’attaquer à ses rivaux sur la place publique depuis qu’il a acquis le réseau social Twitter, renommé X, avec ses 200 millions de followers, l’excentrique patron de Tesla pourrait bien désormais s’attaquer à eux par le biais de ses nouvelles fonctions. C’est en tout cas ce que craignent certains grands patrons de la tech.
Parmi eux, Sam Altman, le directeur général d’OpenAI. En fin de semaine dernière, Elon Musk a de nouveau demandé à la justice américaine d’empêcher la maison mère de ChatGPT de se transformer en une entreprise entièrement à but lucratif, selon des informations publiées samedi 30 novembre sur le site Internet de la chaîne de télévision américaine CNBC. "Les avocats représentant Musk, sa start-up d’IA xAI, et l’ancien membre du conseil d’administration d’OpenAI, Shivon Zilis, ont déposé vendredi une injonction préliminaire contre OpenAI", selon ces informations. "L’injonction empêcherait également OpenAI d’exiger prétendument de ses investisseurs qu’ils s’abstiennent de financer des concurrents, notamment xAI et d’autres", est-il précisé.
Elon Musk n’en est pas à son coup d’essai, puisqu’il avait déposé en mars une première plainte contre OpenAI et ses deux fondateurs, Sam Altman et Greg Brockman, qu’il accusait alors de fraude, conspiration et publicité mensongère. Il avait ensuite retiré cette plainte,...
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02/12 - Guerre en Ukraine : Kiev face à un nombre croissant de déserteurs
L’armée ukrainienne se réduit comme peau de chagrin. Soumises à de lourdes pertes après bientôt trois ans d’invasion russe, les forces bleu et jaune voient leurs rangs se clairsemer petit à petit. En cause, les désertions qui ne cessent d'augmenter. En novembre, l'Associated Press, citant le bureau du procureur général ukrainien, rapportait que plus de 100 000 soldats ont été accusés de désertion depuis février 2022. "Les procureurs ont ouvert 60 000 dossiers contre des soldats ayant abandonné leurs positions en 2024", précise le Financial Times.
Dans une longue enquête du quotidien britannique, on apprend ainsi que le nombre de déserteurs ukrainiens, sur les dix premiers mois de cette année, est "presque deux fois plus" élevé "qu'en 2022 et 2023 réunies". Si les hommes en âge de servir ont interdiction de quitter l’Ukraine, ils profitent de leur déplacement dans des camps d’entraînement à l’étranger pour se volatiliser. "Environ douze personnes s’enfuient en moyenne chaque mois d’un entraînement militaire en Pologne", a compté un responsable de la sécurité polonais interrogé par l’hebdomadaire.
Fin octobre, ce sont des centaines de fantassins servant dans la 123e brigade ukrainienne qui ont abandonné leurs positions dans la ville orientale de Vuhledarn (Oblast de Donestk). Ils sont retournés chez eux dans la région de Mykolaïv où certains ont organisé une rare manifestation publique, exigeant une meilleure préparation et de meilleures armes. "Nous sommes arrivés [à Vuhledar] avec uniquement des fusils...
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02/12 - Joaillerie : des bijoux pour toutes et pour tous
La filière de la bijouterie française doit sa notoriété aussi bien à l’excellence de sa haute joaillerie qu’à l’inventivité du segment fantaisie. Entre les deux, des maisons traditionnelles et une myriade de petits créateurs parviennent à tirer leur épingle du jeu. Le champ des possibles s’élargit ainsi à tous les styles de consommateurs. Les uns accumulent des parures iconiques de grandes marques, comme pour s’identifier à une appartenance sociale qui les rassure. Les autres préfèrent se distinguer en arborant une pièce au design singulier, généralement portée en dissymétrie, voire en solo. D’aucuns encore imaginent de nouvelles manières d’associer matières et formes. S’ils transgressent quelque peu les codes, leur posture conserve néanmoins un certain sens de la dérision. De fait, chacun contribue à redéfinir les standards de l’intemporel.
"Au XVIIe siècle, les hommes portaient des bijoux. Pourquoi ne le feraient-ils plus quatre cents ans plus tard ?" s’interroge Hugo Marchand, danseur étoile à l’Opéra national de Paris et ambassadeur de Mellerio. "Les modes vont et viennent, rappelle-t-il. Aujourd’hui, nous vivons une époque qui redéfinit la notion de masculinité." Pendant que celle-ci tend en effet à s’affirmer de manière de plus en plus libérée, elle se retrouve face à une pluralité de féminités.Collier Chaîne d’Ancre Hermès en or blanc et diamants.
Pour répondre à ce grand écart, les marques disposent de plusieurs solutions. Certaines préfèrent botter en touche et proposent tout simplement des collections non...
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02/12 - SCPI et PER : ces nouveaux produits qui sortent du lot
Les amateurs de fonds immobilier n’ayant pas froid aux yeux pourront diversifier leur portefeuille avec la nouvelle société civile de placement immobilier (SCPI) conçue par Corum l’Epargne. Dénommé Corum USA, ce fonds va acheter de l’immobilier aux Etats-Unis. La société de gestion estime en effet que le contexte est porteur avec des prix actuellement décotés de l’ordre de 20 à 50 % par rapport aux plus hauts de 2019. Accessible à partir de 200 euros, cette SCPI a une autre particularité : les dividendes qu’elle versera ne seront pas traités comme des revenus fonciers mais comme des revenus de capitaux mobiliers, soumis à la flat tax (30 %). Attention, elle supportera en revanche un risque supplémentaire lié à la fluctuation du dollar par rapport à l’euro. Le prix de la part pourrait varier d’une année sur l’autre pour refléter ce mouvement.
Du côté des plans d’épargne retraite (PER), le marché est déjà bien équipé mais le courtier Assurancevie.com vient proposer un nouveau contrat de qualité, assuré par Cardif. Accessible en ligne, Lucya Cardif PER bénéficie d’un fonds en euros solide - 3 % en 2023 -, de frais réduits - 0,5 % sur les unités de compte - et d’un très vaste choix de supports. C’est là son véritable point fort, puisqu’il intègre non seulement une large gamme de fonds cotés et de supports immobiliers mais aussi des titres vifs et des ETF. Deux gestions à horizon retraite, dont le niveau de risque décroît dans le temps, sont proposées. Elles sont pilotées par BNP Paribas AM et Fidelity...
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02/12 - Syrie : Bachar el-Assad dénonce une tentative de "redessiner la carte" de la région
Le président syrien Bachar el-Assad a affirmé, lundi 2 décembre, que l’offensive des rebelles dans le nord de la Syrie visait à "redessiner la carte" du Moyen-Orient, selon un communiqué de la présidence. Dans un entretien téléphonique avec son homologue iranien, Massoud Pezeshkian, Bachar el-Assad a déclaré que "l’escalade terroriste" visait à "tenter de morceler la région, d’effriter ses Etats et de redessiner la carte de la région conformément aux intérêts et aux objectifs de l’Amérique et de l’Occident".
Des avions syriens et russes ont bombardé lundi des secteurs rebelles du nord-ouest de la Syrie, tuant 11 civils dont des enfants, après la perte de la ville d’Alep par le régime lors d’une offensive menée par les insurgés, a indiqué une ONG. C’est la première fois depuis le début de la guerre en Syrie en 2011 que le pouvoir, un allié de l’Iran et de la Russie, perd totalement le contrôle de la ville septentrionale, un revers cinglant infligé par le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS) et des factions rebelles syriennes alliées dont certaines sont appuyées par la Turquie.La Turquie réfute toute "ingérence étrangère"
Cette coalition de combattants antigouvernementaux, présente en force dans la province d’Idleb (nord-ouest), a lancé une offensive fulgurante le 27 novembre, prenant des dizaines de localités et s’emparant de la ville septentrionale d’Alep à l’exception des quartiers nord habités par des Kurdes, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Le président syrien Bachar el-Assad a...
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02/12 - La France sans budget si Michel Barnier tombe ? Ces scénarios sur la table
Et si la France avait plus de chances d’avoir de la neige à Noël qu’un budget pour l’année 2025 ? La petite musique se joue dans les couloirs des palais de la République et se fait plus bruyante depuis ce lundi 2 décembre. Devant les députés, le Premier ministre Michel Barnier a engagé la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) en déclenchant l’article 49.3.
Dans la foulée, le Rassemblement national, qui au premier jour du calendrier de l’avent avait annoncé mettre fin aux discussions avec l’exécutif sur le Budget de la Sécu, a confirmé qu’il voterait - en plus de la sienne - la motion de censure déposée par les Insoumis. Un vote qui donnerait lieu a une situation inédite sous la Ve République : un gouvernement censuré sur l’autel du vote d’un texte budgétaire.Des précédents qui n’en sont pas vraiment
En 1979, Raymond Barre et ses ministres ont bien dû rafistoler une loi de finances d’urgence après une censure du Conseil constitutionnel à l’heure de la dinde de Noël pour non-respect de la procédure. Mais le Premier ministre d’alors n’était pas tombé et disposait bien d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale qui avait voté le Budget 1980. Quant au très souvent cité "précédent" de 1962, la chambre basse ayant été dissoute en octobre après le renversement de Georges Pompidou, le gouvernement démissionnaire était parvenu à doter la France d’un budget en déclenchant l’article 47 de la Constitution. À son alinéa 3, le texte prévoit que "si le Parlement ne s’est...
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02/12 - Management : la bonté vaut bien mille théories, par Julia de Funès
Dans le vaste champ du management, les théories apparaissent et disparaissent comme des petits pains. Chaque époque invente son "-isme", chaque mode son jargon, chaque siècle sa révolution définitive qui n’en est pas une. Il y a eu d’abord le taylorisme, cet ingénieux système qui réduit l’homme au rôle de boulon et le travail à l’art de mourir d’ennui avec méthode. Puis Henri Fayol a élaboré quant à lui la thèse des cinq grandes fonctions du management – "prévoir, organiser, commander, coordonner, contrôler" – et réduit le management à de la logistique humaine. Arrive alors Max Weber avec sa bureaucratie aux règles glaciales et sa hiérarchie d’acier. Les années passent, les modes avec elles. Place aux approches comportementales des années 1930-1960. Abraham Maslow surgit avec sa fameuse pyramide des besoins, merveilleuse invention qui fit comprendre à l’humanité que pour s’accomplir mieux valait ne pas avoir trop faim. Douglas McGregor, autre concepteur, divise l’humanité en deux camps : les fainéants à surveiller et contrôler (théorie X) et les motivés à qui il suffirait de faire confiance pour qu’ils soient performants (théorie Y). La modernité s’essouffle, et avec elle le rêve d’un homme intégralement gérable.
Les années 1960-1980 voient fleurir les théories systémiques, où l’entreprise devient un gigantesque organisme vivant, interconnecté, interdépendant, soumis à son environnement. Leurs théoriciens parlent alors avec emphase d’adaptabilité et d’agilité. Mais, jamais rassasiés, les amateurs de théories importent...
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02/12 - Comment une organisation pilotée par l’Azerbaïdjan tente de déstabiliser la France en outre-mer
Une campagne agressive, issue du sommet de l'Etat, majoritairement dirigée contre la France. C'est ainsi que l'on peut résumer l'action du Baku Initiative Group (BIG), organisation liée au pouvoir azerbaïdjanais, selon Viginum, le service de Matignon chargé de la vigilance et de la protection contre les ingérences étrangères. Dans un rapport publié ce lundi 2 décembre, que L'Express a pu consulter, le service dénonce un acteur "diffusant des contenus à la ligne éditoriale résolument hostile à la France". Pour cela, le BIG entend "délibérément exploiter la situation politique et économique" dans les territoires d'Outre-mer et en Corse, et "instrumentaliser l'histoire de la présence française sur le continent africain pour des finalités malveillantes". Avec peu de succès, toutefois : dans son rapport, Viginum relève que le BIG "n'a pas réussi à obtenir la visibilité probablement escomptée auprès des populations" des territoires visés. Un échec suffisant pour que l'opération soit surnommée "UN-notorious BIG", jeu de mots détournant le nom de Notorious B.I.G. ('Notoirement Grand', en VF), rappeur phare de la scène new-yorkaise dans les années 1990.
Menant plusieurs campagnes numériques de juillet 2023 à octobre 2024 - la période analysée - le BIG a cherché à "remettre en cause l'intégrité territoriale de la France dans ses territoires ultramarins", en utilisant les mouvements et les idées indépendantistes. L'organisation a également tenté de renforcer ses liens avec des influenceurs panafricanistes afin d'accroître...
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02/12 - Visite du président taïwanais à Hawaï : le message de Pékin à Washington
La Chine a appelé lundi 2 décembre les Etats-Unis à "cesser de se mêler de Taïwan" alors que le président taïwanais est en visite à Hawaï, une escale que Pékin "condamne fermement". Dimanche, Lai Ching-te s’est par ailleurs entretenu environ 20 minutes par téléphone avec l’ancienne présidente de la Chambre américaine des représentants Nancy Pelosi. Le président taïwanais et Nancy Pelosi ont notamment "échangé leurs points de vue sur l’industrie des semi-conducteurs, l’intelligence artificielle et les menaces militaires de la Chine à l’encontre de Taïwan", a rapporté la porte-parole de la présidence taïwanaise Karen Kuo. Alors en poste en août 2022, Nancy Pelosi s’était rendue à Taïwan. Pékin avait déclenché dans la foulée des exercices militaires massifs, lors desquels des missiles avaient survolé Taïwan.
"Nous demandons instamment aux Etats-Unis de cesser de se mêler de Taïwan et d’interférer dans les affaires intérieures de la Chine, et de cesser de soutenir et d’encourager les forces séparatistes indépendantistes de Taïwan", a réagi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Lin Jian, en réponse à une question lors d’une conférence de presse.Escale polémique
Le déplacement du dirigeant taïwanais à Hawaï marque la première étape de sa tournée dans plusieurs territoires du Pacifique, un voyage qu’il présente comme l’entrée dans une "nouvelle ère démocratique", mais qui suscite l’ire de Pékin. La Chine estime que Taïwan est l’une de ses provinces, qu’elle n’a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son...
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02/12 - Budget : le RN et le NFP déposent chacun une motion de censure contre Michel Barnier
Le Premier ministre Michel Barnier a déclenché, ce lundi après-midi, l’article 49.3 pour faire adopter le budget de la Sécurité sociale sans vote au risque d’une motion de censure qui devrait le faire tomber. Si la gauche et le RN, premier groupe à l’Assemblée nationale, unissent leurs voix, le gouvernement sera renversé. Ce serait une première depuis la chute de celui de Georges Pompidou en 1962. Le gouvernement Barnier deviendrait alors le plus court de l’histoire de la Ve République.
Les infos à retenir
⇒ Le Rassemblement national annonce qu’il votera la censure du gouvernement de Michel Barnier
⇒ Le RN et le NFP déposent chacun une motion de censure contre Michel Barnier
⇒ Michel Barnier déclenche le 49.3 pour faire adopter le budget de la Sécurité sociale
20h30Michel Barnier rattrapé par la censure : un si coûteux pas de deux avec Marine Le Pen
Le Premier ministre a multiplié, en vain, les concessions budgétaires envers le Rassemblement national. Au risque d’en payer un prix politique lourd. Retrouvez le récit de nos journalistes Paul Chaulet et Eric Mandonnet.Le Premier ministre Michel Barnier s'exprime devant l'Assemblée nationale, à Paris, le 2 décembre 2024
20h20Ce que dit la motion de censure du RN
Comme la gauche, le RN et ses alliés ciottistes du groupe UDR ont déposé une motion de censure, signée selon leur communiqué par les 140 députés composant actuellement leur coalition. Marine Le Pen, Eric Ciotti et les députés de leurs groupes dénoncent notamment "l’absence d’économies structurelles...
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02/12 - Livres : l’ultime trésor d’Alexandre Dumas enfin publié
On n’a jamais fini de parler d’Alexandre Dumas. Alors que les enfants de France se sont mis à lire en masse Le Comte de Monte-Cristo après le carton (plus de 9,3 millions de spectateurs) du film d’Alexandre de la Patellière et de Matthieu Delaporte sorti cet été, voilà qu’un nouvel évènement vient rehausser, s’il le fallait, l’excellence de notre écrivain national : la publication par les éditions du Chêne de La Galerie de Florence racontée par Alexandre Dumas, établie, présentée et annotée par Cristina Farnetti et Jocelyn Fiorina, un travail exceptionnel jamais édité jusqu’à ce jour. Tout est extraordinaire ici, la science de l’auteur tout comme l’histoire de cet ouvrage colossal (coffret en 7 volumes, 1 700 pages et 4,430 kilos, 149 euros). Mais reprenons au début.
En 1840, Alexandre Dumas, à peine arrivé à Florence, est sollicité pour rédiger un guide du musée des Offices. Il en fait une création magistrale, avec d’une part le commentaire de 200 chefs-d’œuvre et d’autre part, une histoire des Médicis, huit siècles de peinture en Italie et des portraits de peintres, le tout étant envoyé mensuellement (et cela durant quatre à cinq ans) aux souscripteurs sous forme de fascicules. C’est sur cet ensemble, relié, que le professeur à CentraleSupélec et président de la société des amis d’Alexandre Dumas Jocelyn Florina est tombé un jour à Florence. Une rareté -il n’en resterait qu’une petite dizaine au monde ou seulement deux selon les experts, dont un niché dans la bibliothèque de l’Institut de France, à la grande...
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02/12 - Michel Barnier en sursis : pourquoi ce lundi sera décisif pour le Premier ministre
Le gouvernement Barnier survivra-t-il à la semaine qui s’ouvre ? "C’est l’heure de jeter ses dernières forces dans la bataille", lance le site américain Politico. L’Assemblée nationale se prononcera, ce lundi 2 décembre, sur le très sensible budget de la Sécurité sociale, avec la possibilité d’un recours au 49.3 et déjà la perspective d’une motion de censure de la part de la gauche et du Rassemblement national. Ce dernier votera la censure du gouvernement "sauf miracle" de dernière minute, a annoncé sur RTL ce matin le président du parti Jordan Bardella. Le PLFSS (projet de loi sur le financement de la sécurité sociale), issu d’un compromis entre une commission de sénateurs et députés, sera examiné à partir de 15h00.
En l’état, il ne devrait être voté ni par la gauche ni par l’extrême droite, dans une Assemblée divisée. Après avoir obtenu que le gouvernement abandonne la hausse des taxes sur l’électricité et réduise l’aide médicale d’Etat (AME) pour les sans-papiers, le RN exige de nouvelles concessions, notamment sur la revalorisation des pensions de retraite ou un retour en arrière sur la baisse du remboursement de certains médicaments. Mais pendant le week-end, le ministre des Comptes publics Laurent Saint-Martin a soutenu le texte tel que validé par la commission mixte paritaire ayant réuni une quinzaine de sénateurs et députés. "Revenir" dessus, "serait s’asseoir sur le Parlement, la démocratie et la délibération dont nous respectons le compromis", a-t-il expliqué.
Une déclaration à laquelle Marine Le Pen n’a...
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02/12 - Budget : la France joue en ce moment son destin, par Nicolas Bouzou
La France est en train de se suicider. Sa classe politique, incapable dans son ensemble de se soucier de l’intérêt général, menace de faire tomber le gouvernement sans aucune solution de rechange crédible. Le gouvernement Barnier n’est pas parfait, loin de là, et, à de notables exceptions comme Guillaume Kasbarian on Bruno Retailleau, on peine à y trouver des figures courageuses et tournées vers l’avenir. Mais que veut-on à la place ?
Le programme de destruction économique et social du Nouveau Front populaire avec, cerise sur le gâteau, des ministres antisémites au gouvernement ? Ou l’aventurisme du Rassemblement national ? Marine Le Pen nous fait tous les jours le coup du sérieux et de la respectabilité mais, quand il s’agit de faire et non plus de parler, l’irresponsabilité est reine. Ainsi, le RN était-il prêt à abroger la réforme des retraites dans le cadre d’une niche parlementaire de LFI. Quant à ceux qui demandent la démission du président de la République, ils ont le goût du risque inconsidéré. Ce ne sont pas Antoine Pinay ou Raymond Poincaré qui peuvent gagner l’élection présidentielle mais Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon. Ajouter du pire au pire n’est pas la meilleure façon de remettre de l’ordre dans le pays.Pour les investisseurs, nous devenons un repoussoir
Il faut que chacun reprenne ses esprits. Nos désordres politiques se paient déjà en espèces sonnantes et trébuchantes. Le spread de nos taux d’intérêt à 10 ans avec ceux de l’Allemagne a plus que doublé depuis la dissolution, de 40 à 85...
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02/12 - Législatives en Roumanie : les sociaux-démocrates en tête, l’extrême droite confirme sa percée
Les sociaux-démocrates pro-européens sont arrivés en tête des législatives dimanche 1er décembre en Roumanie mais l’extrême droite confirme sa forte percée, plongeant dans l’incertitude cet Etat voisin de l’Ukraine, membre de l’UE et de l’Otan. Le PSD - qui gouvernait jusqu’à présent avec les libéraux - a recueilli 22,4 % des voix, devançant les autres formations, selon des résultats quasi complets (plus de 99 % des circonscriptions dépouillées). Toutefois l’ensemble des forces d’extrême droite combinées se situent à plus de 31 %, soit le triple du précédent scrutin de 2020.
Dans une séquence inédite, ces élections interviennent une semaine après le succès surprise du candidat d’extrême droite Calin Georgescu au premier tour de la présidentielle, un résultat qui a suscité des craintes dans l’ouest du continent quant au positionnement stratégique de la Roumanie. Les législatives n’ont pas permis de "clarifier" la situation, estime le politologue Cristian Pirvulescu. "Nous sommes face à un Parlement extraordinairement fragmenté qui pose de nombreux risques" et laisse augurer de difficiles négociations pour former un gouvernement, a-t-il dit à l’AFP.
Si le Premier ministre social-démocrate Marcel Ciolacu, éliminé le 24 novembre de la course à la présidence, s’est félicité de la première place de son parti, il a pris acte de la poussée des nationalistes. "Les Roumains ont lancé un important signal à la classe politique", a-t-il réagi : poursuivre sur la voie européenne "mais aussi protéger notre identité et nos valeurs...
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02/12 - Joe Biden revient sur sa parole et gracie son fils Hunter avant de quitter la Maison-Blanche
Le président américain Joe Biden profite de ses dernières semaines à la Maison-Blanche. L’octogénaire est finalement revenu sur sa parole en graciant dimanche 1er décembre son fils Hunter, qui attendait de connaître sa peine dans des affaires de détention illégale d’arme à feu et de fraude fiscale. "Aucune personne raisonnable qui examine les faits dans les affaires concernant Hunter ne peut aboutir à une autre conclusion que celle-ci : Hunter a été pointé du doigt uniquement parce qu’il s’agit de mon fils - et cela ne va pas", a affirmé le démocrate de 82 ans dans un communiqué, décrivant "une erreur judiciaire".
Le fils cadet de Joe Biden a aussi été reconnu coupable cette année d’avoir menti sur son addiction aux drogues lors de l’achat d’une arme - un délit dans l’Etat du Delaware, fief des Biden. Cet ex-avocat et homme d’affaires, aujourd’hui reconverti dans la peinture, attendait encore de savoir de quelle peine il écoperait dans chacun de ces dossiers. "J’ai dit que je n’interférerai pas avec les prises de décision du ministère de la Justice et j’ai tenu parole même quand j’ai vu mon fils être poursuivi de manière sélective et injuste", a défendu Joe Biden dans son communiqué. "Je crois dans le système judiciaire mais […] je crois aussi (qu’une forme) grossière de la politique a infecté ce processus et (que) cela a conduit à une erreur judiciaire."
Le dirigeant américain avait pourtant assuré à plusieurs reprises qu’il n’accorderait pas la grâce présidentielle à son fils. Encore en septembre, la Maison-Blanche...
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02/12 - Comment les hackers s’infiltrent partout dans le secteur de la finance
La technique s’appelle le "jackpotting", et elle semble tout droit sortie d’un film de braquage. Il suffit d’accéder aux prises USB des distributeurs automatiques de billets, et d’y brancher une clef sur laquelle est installé un logiciel spécialisé. Quelques manipulations plus tard, une fois que le malware a fini d’infecter la machine, le distributeur se met à cracher des billets de banque, sans débiter les comptes des clients. Un surprenant tour de magie qui a permis à un groupe de malfaiteurs de dérober 80 000 euros en Aquitaine, en Poitou-Charentes et en Occitanie avant leur arrestation, en 2023.
Le jackpotting est une méthode impressionnante, mais elle est loin d’être la seule qu’utilisent les hackers et les cybercriminels pour attaquer les institutions financières. Les actions contre les banques sont en hausse : les cyberattaques ont doublé depuis la pandémie, pointe un rapport du FMI paru en avril. En tout, le Fonds monétaire international estime que le secteur bancaire perd chaque année 100 milliards de dollars à cause de la cybercriminalité.Des attaques dopées par l’intelligence artificielle
La tendance n’est pas près de s’arrêter, estime Ivan Fontarensky, le directeur technique des services de cybersécurité chez Thales. Les institutions bancaires représentent en effet des cibles de choix pour les groupes de cybercriminels, attirés par l’importante quantité d’argent qu’elles conservent, et par les données très sensibles qu’elles récupèrent.
"Ces dernières années, nous avons repéré 560 groupes...
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02/12 - Les étoiles filantes de la tech : mais où est donc passé le métavers ?
L’IA, le métavers, les voitures autonomes, les cryptomonnaies… Combien nous ont promis que ces innovations bouleverseront nos quotidiens. Mais nombre d’entre elles n’ont pas (encore) produit l’effet attendu. Dans ce premier épisode, Maxime Recoquillé du service Tech de L’Express, nous raconte l’emballement autour du métavers, dans lequel beaucoup d’entreprises avaient investi. Peut-être pour rien…
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation et écriture), Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : Warner Bros, Meta, Netflix
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : Ces dernières années, on nous promet régulièrement qu’une nouvelle technologie va bouleverser nos vies. On s’imagine alors déjà avec des robots partout dans nos maisons, de minuscules puces à la place des téléphones, et des assistants personnels virtuels.
Force est de constater que nous n’en sommes pas là. Mais surtout, nombre de ces innovations "révolutionnaires" semblent avoir fait long feu. Mais ont-elles pour autant disparu ?
Pour aller plus loin :
Non, le métavers n’est pas mort : voici pourquoi
Art, IA et métavers : YourArt, le dernier projet fou de Maurice...
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02/12 - Emmanuel Macron en Arabie saoudite : comment MBS est redevenu le maître du jeu au Moyen-Orient
Qu’il paraît loin cet hiver 2018, quand Emmanuel Macron pouvait encore sermonner Mohammed ben Salmane. Malgré sa carrure imposante, c’est bien le prince héritier d’Arabie saoudite, alors âgé de 33 ans, qui regarde ses chaussures en plein G20 de Buenos Aires. "Ne vous inquiétez pas", tente l’héritier du trône saoudien. "Ah mais je m’inquiète, je suis très inquiet, répond le Français. Vous ne m’écoutez jamais !" Nous sommes deux mois après l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi dans le consulat saoudien d’Istanbul, et la communauté internationale s’émeut de la parodie de procès qui vient de se dérouler à Riyad. Devant les caméras du monde entier, MBS apparaît isolé physiquement de ses partenaires internationaux, personne n’ose l’approcher, à part Vladimir Poutine…
Six ans plus tard, le prince a perdu tout caractère radioactif. Emmanuel Macron a depuis longtemps brisé l’embargo occidental autour des visites en Arabie saoudite, imité par Joe Biden (malgré sa promesse de le traiter "comme le paria qu’il devrait être") et l’ensemble des dirigeants européens. MBS a même été reçu en grande pompe à Bruxelles, au Conseil européen, le 16 octobre dernier. Au dîner, le prince héritier, malgré sa réputation d’introverti, s’est montré spontané, bavard, curieux, à la grande surprise des leaders politiques autour de la table. Ils ont, pour une fois, lâché leurs écrans de téléphone portable pour boire les paroles du jeune dirigeant et écouter sa vision du monde. En quelques années, le Covid-19, la guerre en Ukraine, celles à Gaza et au...
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01/12 - Stellantis annonce la démission "avec effet immédiat" de Carlos Tavares
Clap de fin pour Carlos Tavares. Le groupe automobile Stellantis a annoncé, ce dimanche 1er décembre, la démission "avec effet immédiat" de son patron, dont le successeur sera nommé au premier semestre 2025. "Le conseil d’administration de la société, réuni ce jour sous la présidence de John Elkann, a accepté la démission de Carlos Tavares", indique le groupe dans un communiqué.
"Le succès de Stellantis depuis sa création repose sur un alignement parfait entre les actionnaires de référence, le conseil d’administration et le CEO. Cependant, au cours des dernières semaines, des points de vue différents sont apparus, ce qui a conduit le conseil d’administration et le CEO à prendre la décision d’aujourd’hui", a commenté Henri de Castries, administrateur de Stellantis.Résultat en forte chute au premier semestre
Le constructeur franco-italo-américain avait indiqué fin septembre avoir lancé un processus de succession pour son directeur général, dont le mandat devait s'achever début 2026. "A un peu plus d'un an de l'échéance d'un contrat de cinq ans signé en janvier 2021, il est tout à fait normal qu'un conseil d'administration se penche sur le sujet avec la nécessaire anticipation au regard de l'importance du poste, sans que ceci présage de discussions futures", avait alors indiqué le groupe dans un bref communiqué adressé à l'AFP.
Stellantis, qui produit aussi bien des Chrysler que des Citroën, Fiat, Jeep, Dodge, Lancia, Opel, Peugeot, Ram ou Vauxhall, a publié en juillet un résultat en forte chute au premier...
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01/12 - "Il n’est pas adapté à l’époque" : Michel Barnier, une attitude trop vintage face au risque de censure
Je vous parle d’un temps… Le lundi 25 novembre, Michel Barnier reçoit Marine Le Pen, accompagnée du député Jean-Philippe Tanguy. Il y a le feu au lac, mais le Premier ministre préfère évoquer la neige sur la montagne. Le voilà qui, comme souvent, déroule son CV, ce qui prend un certain temps : le conseil général de Savoie, sa présidence, puis la Commission européenne, ses portefeuilles ministériels, jusqu’à une parenthèse plus personnelle sur sa famille en Martinique. Le RN n’a pas été impressionné. Dimanche soir, le parti considère que le gouvernement "a mis fin à la discussion" sur le budget de la sécurité sociale. En cas de recours lundi au fameux article 49.3, le chemin de la censure paraît tout tracé.
L’avenir du Premier ministre ne tient qu’à un fil, après tout lui-même se réfugie si souvent dans le passé. Le mardi 26, au 20 heures de TF1, Michel Barnier remet à l’honneur un mot que Raymond Barre utilisait avec jubilation - c’était tout de même il y a près de cinquante ans : haro sur le "microcosme". On a les références de ses artères. Il aime citer Emmanuel d’Astier de la Vigerie, dont il dévorait les écrits dans son lycée d’Albertville – qui lit encore aujourd’hui ce héros de la Résistance qui fut ensuite une figure de ces fameux "gaullistes de gauche" ?
Et qui vibre toujours aux exploits du skieur Jean-Claude Killy, co-organisateur des Jeux olympiques d’hiver de 1992, la grande fierté de Michel Barnier ? Le sportif lui a enseigné l’art de la ponctualité, cette politesse des rois : "Arrivez à l’heure." Le chef du...
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01/12 - Après l’offensive rebelle en Syrie, l’ONU s’inquiète pour la "paix régionale et internationale"
"Ce que nous voyons aujourd’hui en Syrie est le signe d’un échec collectif à mettre en œuvre ce qui est manifestement nécessaire depuis de nombreuses années : un véritable processus politique pour mettre en œuvre la résolution 2254 (2015) du Conseil de sécurité", a affirmé ce dimanche 1er décembre l’envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir O. Pedersen, dans un communiqué. Les combats qui se déroulent actuellement en Syrie entre forces rebelles et armée régulière "ont de graves implications pour la paix régionale et internationale", a-t-il alerté.
Statement @GeirOPedersen "I am closely monitoring the situation...In a country torn by nearly 14 years of war & conflict, the latest developments pose severe risks to civilians & have serious implications for regional & international peace & security... https://t.co/Ir1j1Y2LXT— UN Special Envoy for Syria (@UNEnvoySyria) December 1, 2024
Mercredi 27 novembre, une coalition de groupes rebelles, dominés par le groupe djihadiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), a lancé une offensive fulgurante contre les forces du régime de Bachar al-Assad. Elle s’est emparée de dizaines de localités avant de parvenir jusqu’à Alep samedi, le poumon économique du pays, dont elle a pris le contrôle "sans rencontrer de résistance significative". "Les lignes du régime se sont effondrées à un rythme incroyable, qui a pris tout le monde par surprise", a affirmé auprès de l’AFP Dareen Khalifa, une experte de l’International Crisis Group.Bachar el-Assad promet une réponse...
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01/12 - "Pour Vladimir Poutine, la fin de la guerre sera le début des ennuis" : les prévisions d’un ancien de la CIA
Plus de 1 000 jours de guerre, et les yeux désormais rivés vers Washington. Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky s’activent chacun de leur côté pour faire en sorte que l’entrée en fonction de Donald Trump le 20 janvier prochain et l’approche de possibles négociations de paix ne se fassent à leurs frais. Alors que le nouveau président américain a promis de régler cette guerre en vingt-quatre heures, 2025 marquera-t-elle la fin de la guerre en Ukraine ? Lorsque nous l’interrogions sur cette éventualité il y a quelques mois, Peter Schroeder, ancien analyste de premier plan à la CIA ne semblait pas y croire. "Les deux parties sont trop éloignées pour parvenir à une forme de solution diplomatique et je ne crois pas que l’une ou l’autre des parties soit suffisamment épuisée sur le plan militaire pour cesser le combat", confiait-il. Cet ancien conseiller à l’ambassade des États-Unis à Moscou nuance cependant son analyse aujourd’hui. Selon lui, le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche et "l’évolution des événements sur le terrain, marquée par des revers significatifs pour les Ukrainiens", pourraient rendre ces derniers plus enclins à considérer une éventuelle initiative de paix portée par l’administration Donald Trump.
Selon ce chercheur au Center for a New American Security, un puissant think tank, le maître du Kremlin a lui aussi des raisons de vouloir déposer les armes : "Vladimir Poutine pourrait percevoir en Donald Trump une opportunité de sécuriser certains de ses objectifs majeurs". Estimant que la fin...
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01/12 - Les vins de Bordeaux victimes de bashing : "Essayez d’en commander dans un resto branché..."
Mais où sont passés les bordeaux ? Longtemps considérés comme incontournables, les vins de Gironde seraient passés de mode, jugés trop chers, trop boisés, trop industriels, trop chimiques ou trop complexes par les goûts de l'époque. Dans En défense des vins de Bordeaux, l'éditeur Jean Le Gall, le journaliste spécialisé Jean-Luc Schilling et l'écrivain Jean-Paul Kauffmann partent en résistance et dénoncent un véritable "bordeaux bashing". Selon eux, c'est le film Mondovino de Jonathan Nossiter qui, il y a vingt ans, a donné le coup d'envoi d'une véritable campagne de dénigrement et de désinformation. Les bordeaux et leurs châteaux ont fini par se faire bannir des restaurants branchés et des cavistes urbains qui ne jurent plus que par les vins nature et le fruit. On réalise, à travers ce plaidoyer enivrant, que ce sont bien plus que des évolutions oenologiques qui se jouent là.
Dans L'Express, Jean Le Gall, patron des éditions Cherche midi, romancier et passionné de vin, explique comment la première région viticole de France a pu se faire canceller à ce point, et contredit quelques idées reçues sur les pomerol, saint-émilion, graves ou saint-estèphe. Il donne aussi son point de vue tranché sur les nouveaux snobismes, qui portent aux nues les rosés, les vins "minéraux" ou "sur le fruit".
L'Express : Pourquoi vous portez-vous "en défense" des bordeaux ? Ces vins sont-ils menacés par les goûts du jours?
Jean Le Gall : Si ce n’était qu’une question de goût ! En réalité, la déconsommation du bordeaux vient de loin....
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01/12 - Budget : cette semaine très dangereuse qui s’ouvre pour l’exécutif
D’ultimes manœuvres ont eu lieu ce dimanche 1er décembre entre les différentes forces politiques à propos du budget, à la veille d’une reprise des débats à l’Assemblée qui pourrait s’avérer très dangereuse pour le gouvernement de Michel Barnier. Sans majorité, le Premier ministre pourrait actionner l’article 49.3 de la Constitution qui permet une approbation sans vote, mais il exposerait son gouvernement à une motion de censure dès mercredi. Qui pourrait passer si le Rassemblement national joignait ses voix à celles de la gauche.
Premier groupe politique à l’Assemblée nationale, le parti de Marine Le Pen a exigé de nouvelles concessions du gouvernement sur le budget de la sécurité sociale (PLFSS), qui sera soumis lundi 2 décembre à l’approbation de l’Assemblée. "La censure n’est pas inéluctable, estimait la cheffe de file du RN dans La Tribune dimanche. "Il suffit que Michel Barnier accepte de négocier." Mais elle s’est rendue à l’évidence quelques heures plus tard auprès de l’AFP : "Le gouvernement a exprimé son souhait de ne pas modifier le PLFSS, c’est extrêmement clair et nous avons pris acte de cela."Négociations sur la désindexation des retraites et les médicaments
Après le recul du gouvernement sur la taxe sur l’électricité et les allégements de charges sur les entreprises, Marine Le Pen remettait sur la table deux exigences : en premier lieu, que le gouvernement renonce à la désindexation partielle des retraites sur l’inflation, la "ligne rouge absolue" pour le RN selon le député Jean-Philippe Tanguy. "C’est...
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01/12 - Pollution plastique : échec des négociations en Corée du Sud
La semaine de négociations à Busan, en Corée du Sud, n’a pas permis de parvenir à un accord pour finir la rédaction du premier traité international sur le plastique, a déclaré l’ambassadeur Luis Vayas Valdivieso, qui préside l’évènement. "Nous devons construire sur les progrès qui ont été accomplis" durant la semaine, a-t-il indiqué. Il y a un accord général pour reprendre la session à une date ultérieure".
Plus tôt dans la journée, plusieurs pays avaient demandé l’arrêt des pourparlers sans accord et souhaitaient en convoquer de nouveaux à une date ultérieure. "Nous sommes inquiets de l’obstruction continue" de certains pays producteurs de pétrole, avait ainsi déclaré la ministre française de l’Energie, Olga Givernet. "Une petite minorité" d’Etats "bloquent le processus", a confirmé le délégué des Fidji, Sivendra Michael, au cours d’une conférence de presse qui réunissait les représentants du Mexique, du Rwanda, du Panama et de l’Union européenne. "Si vous ne nous rejoignez pas pour obtenir un traité ambitieux […] alors partez !" a-t-il lancé à l’adresse de cette minorité.Semaine frustrante
"Si nous n’obtenons pas un traité ambitieux à Busan, ce sera une trahison mondiale […] L’histoire ne nous le pardonnera pas. C’est le moment d’agir, ou de partir", avait aussi lancé le chef de la délégation du Panama, Juan Carlos Monterrey. Après deux ans de pourparlers, les plus de 170 pays représentés à la cinquième et en principe dernière réunion du Comité intergouvernemental de négociations pour un traité contre la pollution plastique...
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01/12 - Les nouveaux codes des joailliers qui dessinent leur singularité
La filière de la bijouterie française doit sa notoriété aussi bien à l’excellence de sa haute joaillerie qu’à l’inventivité du segment fantaisie. Entre les deux, des maisons traditionnelles et une myriade de petits créateurs parviennent à tirer leur épingle du jeu. Le champ des possibles s’élargit ainsi à tous les styles de consommateurs. Les uns accumulent des parures iconiques de grandes marques, comme pour s’identifier à une appartenance sociale qui les rassure. Les autres préfèrent se distinguer en arborant une pièce au design singulier, généralement portée en dissymétrie, voire en solo. D’aucuns encore imaginent de nouvelles manières d’associer matières et formes. S’ils transgressent quelque peu les codes, leur posture conserve néanmoins un certain sens de la dérision. De fait, chacun contribue à redéfinir les standards de l’intemporel.
Bijoux d’oreilles, bagues pour deux doigts, accumulation de bracelets fins sur les poignets, de charms avec médailles autour du cou, boucles d’oreilles XXL portées en solitaire ou en asymétrie, chaînes de corps, piercings… jusqu’aux grillz, ces ornements dentaires empruntés à l’univers hip-hop. Née dans la rue ou sur les podiums, la manière de porter la joaillerie évolue en permanence et autorise toutes les libertés.
"On remarque une volonté de transgresser les codes, mais avec fantaisie, en faisant appel à cette forme de 'glumour' - mot-valisé formé à partir de 'glamour' et 'humour' - sans réelle provocation ", décrypte Vincent Grégoire, directeur Consumer Trends & Insights de...
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01/12 - L’effet Proteus : quand la réalité virtuelle défie Bourdieu, par Gérald Bronner
Une certaine tradition intellectuelle - la sociologie bourdieusienne - place au cœur de ses analyses la notion d’habitus : il s’agit du résultat des apprentissages qu’un individu reçoit lors de sa socialisation et qui forgent ses perceptions, ses jugements et ses comportements. Aucun sociologue, quelle que soit sa sensibilité programmatique, ne doute de l’influence que l’environnement social peut avoir sur un individu mais tous n’acceptent pas la vision forte que s’en faisait Pierre Bourdieu pour qui l’habitus représentait les déterminations collectives qui s’inscrivent sous une forme inconsciente et hors d’atteinte de la volonté des sujets. En somme, l’esprit humain serait gouverné par des mécanismes causals aveugles, par "une forme de pouvoir qui s’exerce sur les corps en s’appuyant sur des prédispositions préalablement constituées qu’il déclenche comme des ressorts", comme l’exprime lui-même l’ancien professeur du Collège de France.
Des études sur la réalité virtuelle autorisent à revisiter ce concept clé de la sociologie. Le but des chercheurs qui les ont produites n’était pourtant pas de contrarier les mânes de Bourdieu. La découverte de ce qu’ils ont nommé l’effet Proteus est, cependant, de nature à nous faire réfléchir sur les interprétations sociologisantes trop simplistes. L’effet tire son nom du dieu métamorphe Protée qui a fourni un radical en latin à l’origine du terme protéiforme. De quoi s’agit-il ? Il a été découvert, en 2007, par Nick Yee et Jeremy Bailenson, deux chercheurs de l’université de...
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01/12 - Le conspirationniste Kash Patel bientôt à la tête du FBI… pour purger le FBI ?
Cela sonne comme une ultime vengeance contre la police fédérale américaine, le fameux FBI, décrite par Donald Trump et ses proches comme un organe d’opposition illégale qui comploterait pour le faire tomber. Ce samedi 30 novembre, le président élu a confirmé sur son réseau Truth Social son intention de nommer l’un de ses proches, Kashyap "Kash" Patel, à la tête de l’institution que ce dernier promet de mater depuis des années.
Donald Trump n’a pas attendu que Christopher Wray, l’actuel directeur du FBI, qu’il avait lui même nommé, ne soit plus en service pour annoncer le changement qu’il compte opérer - qui doit toutefois être validé par le Sénat. Christopher Wray était devenu ces dernières années la bête noire du milliardaire et de ses soutiens, pour avoir enquêté sur le rôle du républicain dans l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021, ou encore sur la centaine de documents classifiés qu’il avait dissimulés après avoir quitté la Maison-Blanche. Il est désormais attendu qu’il soit rapidement limogé ou qu’il démissionne sans attendre là fin de son mandat de dix ans, qui court jusqu’en 2027.Figure très appréciée du monde MAGA
Kash Patel, 44 ans, était déjà un proche de Donald Trump durant son premier mandat (2017-2021). Connaissant une ascension fulgurante, ce fils de migrants indiens avait occupé plusieurs postes à responsabilité, comme conseiller à la Sécurité nationale ou chef de cabinet au Pentagone. Selon Le Monde, "Donald Trump envisagea même de le placer à la tête des opérations politiques à la Maison-Blanche, à la...
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01/12 - Réformes : pourquoi la France devrait s’inspirer de Javier Milei
Il y a un an, les électeurs argentins confiaient le pouvoir à un homme particulier et clivant : Javier Milei. En l’espace de seulement trois ans, celui qui vient d'accorder un long entretien dans The Economist est passé du rôle de chroniqueur gueulard à celui de président de la République. Rock, agressif et pédagogue, cet économiste pointu a su convaincre les foules pour se hisser sur la tête de son ennemi juré : l’État. Son élection a rendu possible l’impensable : tester les théories libertariennes. Depuis la révolution russe, jamais une politique économique novatrice n’avait été appliquée de manière aussi brutale. La liberté avant tout, la liberté pour tous, la liberté partout, qu’en résulte-t-il ?
Si le vent rugissant de la liberté souffle sur la Pampa, ce n’est pas un hasard. À la fin de l’année 2023, l’Argentine se trouvait au bord du gouffre, éreintée par des décennies de socialisme. Inflation de 211 %, pauvreté, une criminalité en pleine explosion, corruption et déficits financés par la dette et la planche à billets. La colère gronde, le quotidien devient insupportable. Milei promet des choses simples : moins d’État, plus de liberté. Il oppose "la caste", qui regroupe les élites politiques et bureaucratiques ainsi que les fonctionnaires, les journalistes et les intellectuels, abreuvés d’argent public, à la classe moyenne travailleuse, productrice de richesse et exploitée à travers l’impôt. Son message a touché le cœur des Argentins. L’inflation est leur première préoccupation. Elle détruit le pouvoir d’achat,...
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01/12 - Jean-Pierre Cabestan : "En Chine, on sent aujourd’hui une nostalgie pour Deng Xiaoping"
"Vous voyez le petit homme là-bas, il est très intelligent et il a un très grand avenir devant lui." C’est ainsi que Mao Zedong parlait de Deng Xiaoping, lors d’une conversation en 1957 avec le dirigeant russe Nikita Khrouchtchev. Dans un livre passionnant (Deng Xiaoping. Révolutionnaire et modernisateur de la Chine, éd. Tallandier, 416 p., 23,50 euros), le sinologue Jean-Pierre Cabestan raconte l’incroyable destin du "Petit Timonier" : sa jeunesse dans le Sichuan, ses années de formation politique en France, son séjour en Union soviétique, sa présence aux côtés de Mao pendant la guerre civile, son ascension au sein du Parti communiste chinois, ses disgrâces pendant la Révolution culturelle (il fut purgé deux fois), puis son arrivée au pouvoir à la fin des années 1970. C’est grâce aux réformes économiques menées par Deng Xiaoping que la Chine, sortie exsangue de l’ère maoïste, a pu connaître des décennies de croissance fulgurante.
Aujourd’hui, alors que le pays est étouffé par l’autoritarisme de Xi Jinping, les intellectuels et l’élite réformiste éprouvent de la nostalgie pour cette période de plus grande ouverture. Cependant, "même si Deng Xiaoping était plus ouvert, il était aussi, comme l’actuel leader chinois, fondamentalement antidémocrate", souligne Jean-Pierre Cabestan, directeur de recherche émérite au CNRS et chercheur à Asia Centre Paris. Entretien.
L’Express : De quelle façon Deng Xiaoping a-t-il pesé sur le destin de la Chine ? Ce pays serait-il aujourd’hui la deuxième puissance économique mondiale,...
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01/12 - Quelle imposition pour les cryptomonnaies ? Ce qu’il faut savoir sur ce régime fiscal bien particulier
Peu à peu, les cryptomonnaies s’imposent dans l’univers de la finance comme des produits à part entière. Les lancements, aux Etats-Unis, d’un ETF bitcoin et d’un ETF Ethereum par des géants de la place, tels que BlackRock et Fidelity, ont propulsé ces actifs numériques sur le devant de la scène. L’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis et la nomination d’Elon Musk, fervent défenseur de la cryptosphère, à la tête d’un ministère, ont fait s’envoler bon nombre de cryptomonnaies et notamment le bitcoin, qui caracole à des niveaux historiques proches des 100 000 euros.
L’Europe n’est pas en reste. En mettant en place, fin décembre 2024, la réglementation Mica (Markets in Crypto-Assets) sur les actifs numériques, elle leur offre une respectabilité. Résultat, les cryptomonnaies vont peu à peu intégrer les portefeuilles des investisseurs institutionnels et des particuliers en quête de diversification. Etant donné les progressions enregistrées récemment, bon nombre de portefeuilles existants enregistrent déjà des plus-values. Quel est leur régime de taxation ? Dès lors que le montant cédé sur l’année dépasse 305 euros, elles sont imposées à la flat tax de 30 %. Les gains de chaque année civile sont à déclarer sur un formulaire spécifique. Bref, le mécanisme est le même que pour les profits enregistrés en Bourse, avec toutefois quelques subtilités.La plus-value latente, critère essentiel
Tout d’abord, pour les cryptos, vous n’avez rien à déclarer au Trésor public tant que vous ne les échangez pas contre des euros...
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01/12 - De Turin à la Sardaigne, le renouveau du polar italien en quatre romans haletants
Leurs livres ont la saveur des pasta e fagioli, des sucaï ou des cannoli ; ils nous perdent dans les brumes de Turin ou de la plaine du Pô, dans les ruelles de Parme ou de Cagliari. Longtemps, pour le lecteur hexagonal, le roman policier italien s’est résumé à Giorgio Scerbanenco ou à Andrea Camilleri – l’âge et le goût faisant pencher plutôt d’un côté ou de l’autre. Récemment, quelques auteurs inspirés ont pris la relève sur la scène noire transalpine, désormais plus fréquemment traduite en français. Aux anciens, ils ont emprunté l’ancrage dans les territoires et l’attachement aux contextes sociaux. Mais ils ont su se renouveler en créant une ribambelle de personnages d’enquêteurs, si remarquables qu’on se souvient davantage d’eux que des intrigues qu’ils dénouent.
Parmi les auteurs à (re) découvrir en cet automne 2024 : Piergiorgio Pulixi, dont nous avons déjà parlé dans ces pages. Son premier livre traduit en français, L’Ile des âmes (chez Gallmeister) s’autorisait une fascinante plongée en Sardaigne, dans les croyances et les magies de l’île à la suite de deux enquêtrices, Mara Rais et Eva Croce, également héroïnes de ses trois romans suivants. Le cru 2024 de Pulixi, La Librairie des chats noirs, peut dérouter tant il diffère des précédents. Avec son libraire spécialisé dans le roman policier, ses deux chats nommés Poirot et Miss Marple, et son club de lecture, "les enquêteurs du mardi" avides de résoudre des crimes, il prend la forme d’un exercice de style, façon Agatha Christie en terre sarde. Mais les préventions...
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01/12 - En Géorgie, la présidente pro-européenne ne s’en ira pas avant l’élection d’un "Parlement légitime"
La présidente pro-européenne de Géorgie, Salomé Zourabichvili, a annoncé ce samedi 30 novembre qu’elle refuserait de rendre son mandat, qui se termine cette année, sans l’organisation de nouvelles législatives. "Tant qu’il n’y aura pas de nouvelles élections et un Parlement qui élira un nouveau président selon de nouvelles règles, mon mandat se poursuivra", a-t-elle déclaré dans un entretien à l’AFP.
La Géorgie est déchirée depuis que le parti au pouvoir, Rêve géorgien, a déclaré sa victoire aux législatives du 26 octobre, que les partis d’opposition pro-UE ont dénoncées comme entachées d’irrégularités. Ces derniers boycottent le nouveau Parlement, et Salomé Zourabichvili a cherché à faire annuler les résultats des élections par la Cour constitutionnelle. "Personne en dehors de la Géorgie, parmi nos partenaires démocratiques, n’a reconnu les élections", souligne celle qui se présente comme la "seule institution légitime du pays".
Le Parlement nouvellement élu, qu’elle juge illégitime, a annoncé qu’il élirait le prochain président le 14 décembre et que son investiture pour un mandat de cinq ans aurait lieu le 29 décembre. La semaine dernière, Rêve géorgien a désigné Mikheil Kavelachvili, ex-footballeur entré en politique à l’extrême droite, comme son candidat à ce poste.
En vertu des changements constitutionnels imposés par ce parti en 2017, le président sera pour la première fois choisi par un collège électoral plutôt que par un vote populaire. Rêve géorgien contrôlant le collège électoral, l’élection de Mikheil Kavelachvili est...
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01/12 - Où en est l’épidémie de VIH en France ? Nos infographies pour tout comprendre
"On est dans le dernier kilomètre, remarque Sandrine Fournier, porte-parole du Sidaction, mais pour vaincre cette épidémie, il faut un dernier coup de fouet. On n'a pas le temps de se relâcher." Plus de quarante ans après la découverte du virus, il est aujourd'hui possible de vivre une vie normale quand on est séropositif au VIH, à condition de connaître son statut sérologique et d'être sous traitement. Or en 2023, Santé publique France estime que plus de 10 000 personnes vivent avec le virus en France sans le savoir. Plus que jamais, l'association rappelle donc l'importance du dépistage. Et sur ce plan, les derniers chiffres disponibles sont plutôt encourageants.
Plus de 7,5 millions de recherches sérologiques du VIH ont été réalisées l'an dernier, une très nette augmentation par rapport à l'année 2022, qui avait déjà vu le nombre de dépistages retrouver son niveau d'avant le Covid-19. "Cette hausse est clairement le produit de l'action politique", salue le Sidaction, en référence au décret qui a rendu le dépistage du VIH gratuit, sans rendez-vous et sans ordonnance, dans tous les laboratoires d’analyses médicales de France depuis le 1er janvier 2022. A noter que pour les moins de 26 ans, cette gratuité a été élargie au dépistage de quatre autres infections sexuellement transmissibles (les infections à chlamydia, gonocoque, syphilis ou au virus de l'hépatite B) à partir du 1er septembre 2024.
Mécaniquement, cette hausse des dépistages a entraîné une hausse des cas positifs détectés. Ainsi en 2023, près de...
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01/12 - Face à la Russie de Vladimir Poutine, la tech finlandaise se militarise à marche forcée
D'Angry Birds aux satellites à basse orbite. Ces dix dernières années, la tech finlandaise a brillé dans le domaine du jeu vidéo, des succès du studio Supercell aux célèbres oiseaux revanchards de Rovio. La guerre en Ukraine a tout changé. La crainte d’un conflit direct avec l’agresseur russe frontalier habite désormais toutes les têtes. La Finlande, comme la Suède et la Norvège, ont récemment actualisé les conseils adressés à ses habitants en cas d’attaque future. La semaine dernière, les câbles de télécommunications "C-Lion1" et "Arelion" ont été sectionnés au fond de la mer Baltique. Bien que l’incident n’ait pas encore été formellement attribué à la Russie, il rappelle à tous ces pays que le conflit ne se limite pas au Donbass, mais s’étend aux infrastructures stratégiques et au cyberespace. Et qu’en définitive, les humains sont plus méchants que les cochons virtuels. Dans ce contexte, les start-up finlandaises se tournent de plus en plus vers les technologies à double usage, militaire et civil, à l’exemple des micro-satellites nouvelle génération lancés par Iceye.
Installée dans la deuxième plus grande ville de Finlande, Espoo, voisine d’Helsinki, l’entreprise incarne bien ce changement de priorité. Fondée en 2014, Iceye - l'oeil de glace - se concentre dans un premier temps sur la surveillance terrestre de phénomènes naturels, comme la dérive de la banquise de mer. Mais sa technologie radar à synthèse d’ouverture (SAR) permet bientôt d’aller plus loin en fournissant des images précises du sol dans n’importe quelle...
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01/12 - Ambassadeur des Etats-Unis en France : la nouvelle nomination polémique de Donald Trump
C'est une affaire de famille. Donald Trump a annoncé, ce samedi 30 novembre, nommer Charles Kushner comme ambassadeur des Etats-Unis en France. Rien de moins que le père de son gendre et ex-conseiller, Jared Kushner. Ce magnat de l’immobilier, qui lui aussi a connu des démêlés avec la justice, sera envoyé à Paris pour "renforcer le partenariat entre les Etats-Unis et la France, notre plus ancien allié et l’un de nos plus solides", a expliqué le président américain élu sur son réseau, Truth Social.
Charles Kushner a passé un an dans une prison fédérale pour des malversations fiscales et avait été gracié par Donald Trump vers la fin de son premier mandat à la Maison-Blanche - un passé judiciaire qui interroge pour un diplomate américain. Son fils, Jared Kushner, est le mari d’Ivanka Trump, la fille aînée du président, et a été conseiller auprès de Donald Trump, notamment sur le Moyen-Orient, lors de son premier exercice du pouvoir.
Aujourd’hui âgé de 70 ans, Charles Kushner a un temps passé les rênes à son fils pour diriger l’empire immobilier familial, Kushner Companies, car il a dû purger une peine d’emprisonnement après avoir plaidé coupable en 2004 de fraude fiscale, subornation de témoins et contributions illégales à des campagnes électorales.
L’homme d’affaires a notamment reconnu des actes sordides dans le cadre de cette affaire : il avait engagé une prostituée pour séduire son beau-frère, qui collaborait à une enquête sur des financements de campagne. Charles Kushner avait filmé la rencontre entre eux à sa...
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01/12 - Christianisme : ces étranges croyances qui ont bouleversé notre sexualité
C’est un débat théologique qui, en dépit de son absurdité, a duré plusieurs siècles. Par quel organe ou orifice de Marie le Saint-Esprit est-il passé pour se faire l’agent de l’Incarnation ? En termes plus prosaïques : comment Dieu a-t-il pu mettre une vierge enceinte ? Le vagin de Marie étant bien sûr exclu, des auteurs des premiers siècles du christianisme ont suggéré qu’elle aurait conçu Jésus à la seule vue de l’ange Gabriel, d’autres par son nez ou sa bouche. Mais l’option la plus populaire a été l’oreille. Aujourd’hui, toute personne un tant soit peu familière avec la génétique peut se demander comment Jésus a pu être déclaré de sexe masculin si ses chromosomes terrestres dérivaient entièrement d’une femme…
Dans son monumental essai Lower than the Angels. A History of Sex and Christianity (Allen Lane), salué par la critique anglo-saxonne, Diarmaid MacCulloch, professeur émérite d’histoire de l’Eglise à l’université d’Oxford, rappelle que les origines mêmes du fondateur du christianisme ne pouvaient qu’entraîner un rapport pour le moins complexe de cette religion avec le sexe. On peut certes sourire en parcourant les querelles théologiques autour de l’Immaculée Conception, du péché originel ou du célibat. Mais c’est oublier que le christianisme, sous ses multiples formes, continue à influencer la vie intime de millions de croyants, tout comme les législations de grands Etats. En 2022, la Russie de Vladimir Poutine a voté une loi interdisant la promotion "des relations sexuelles non traditionnelles". Aux Etats-Unis, ce...
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01/12 - Visionnaire ou fou à lier ? Michael Saylor, le Crésus du bitcoin
A Wall Street, les valeurs stars de la tech s’appellent Nvidia, le maître de la puce IA, Microsoft, Apple, Tesla ou Netflix. Pourtant, leurs progressions ne sont en rien comparables avec celle de MicroStrategy. Le cours de cette entreprise a augmenté de près de 600 % cette année ! Sa capitalisation boursière atteint plus de 80 milliards de dollars. Un montant surprenant pour une société inconnue du grand public et dotée d’un chiffre d’affaires pour son activité historique dans le logiciel de "seulement" 500 millions de dollars. Sa réussite, Michael Saylor, son fondateur, la doit en réalité au bitcoin.
En 2020, alors que la valeur de la cryptomonnaie explose, le patron met en place au sein de son entreprise un mécanisme d’achat récurrent. Des émissions d’obligations convertibles à taux zéro lui permettent de lever d’importantes sommes qu’il utilise pour acheter du bitcoin en masse. Si le prix de ce dernier augmente, les actions de MicroStrategy augmentent aussi, étant donné que sa stratégie repose essentiellement là-dessus. Michael Saylor émet alors de nouvelles obligations, ou, plus rarement, revend des actions qui elles-mêmes ont pris énormément de valeur depuis quatre ans, afin d’alimenter la machine. Le média économique Bloomberg a comparé le mécanisme à un "glitch". Une sorte de bug, comme dans un jeu vidéo, grâce auquel il est possible de créer de l’argent indéfiniment. Enfin, tant que le prix du bitcoin gonfle, évidemment. Ce qui a été le cas, jusqu’à présent : malgré des hauts et des bas, l’unité est...
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30/11 - Syrie : "Le régime de Bachar el-Assad n’avait pas de plan B, l’armée est en pleine débandade"
Après trois jours d’une offensive éclair, des rebelles islamistes opposés au régime de Bachar el-Assad, dominés par le groupe djihadiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), ont pris le contrôle de la "majeure partie" d’Alep, deuxième ville du pays. Ces violences sont les premières d’une telle ampleur depuis des années en Syrie, où les belligérants soutenus par différentes puissances régionales et internationales aux intérêts divergents étaient dans une phase de guerre d’usure, avec des bombardements réguliers sur les zones tenues par l’opposition.
Le directeur de l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH) a déclaré à l’AFP que djihadistes et rebelles, dont certains soutenus par la Turquie, avaient rapidement pris de vastes secteurs d’Alep "sans rencontrer de résistance significative". Pour L’Express, Arthur Quesnay, docteur en sciences politiques, affilié à l’université Paris I Panthéon Sorbonne, analyse cette attaque qui relance brutalement le conflit syrien. Entretien.
L’Express : Le groupe djihadiste HTS et ses alliés ont pris le contrôle de la "majeure partie" d’Alep, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Était-ce prévisible ?
Arthur Quesnay : On s’attendait à une attaque du groupe Hayat Tahrir al-Sham, aussi dit HTS, contre le régime syrien. Depuis longtemps, HTS laissait entendre qu’il voulait profiter de l’opportunité du retrait du Hezbollah libanais pour défendre le sud Liban et des frappes israéliennes massives contre les cadres iraniens en Syrie. Convaincus que l’affaiblissement de l’axe de la...
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30/11 - Les aînés d’une fratrie sont-ils vraiment plus intelligents ? Par Franck Ramus
De nombreux parents observent de grandes différences chez leurs enfants. Pourtant, ils estiment qu’ils ont grandi dans le même environnement et n’ont pas été élevés différemment les uns des autres. Bien souvent, ces parents expliquent ce phénomène par l’ordre de naissance, qui façonnerait le développement cognitif et la personnalité de leur progéniture. Ces intuitions ont été reprises, amplifiées et théorisées par de nombreux auteurs et exposées dans quantité de livres.
L’une des intuitions les plus répandues est que les enfants entourés d’une fratrie nombreuse évoluent dans un environnement plus riche et stimulant que les enfants uniques et que les petits derniers en bénéficient forcément plus d’un point de vue cognitif que les premiers nés. Tout aussi populaire, l’idée selon laquelle les aînés, placés en position dominante, se retrouvent à défendre des avantages acquis et développent une personnalité plutôt conservatrice, alors que les cadets sont obligés de contester l’ordre établi et ont ainsi plus de chance de développer une personnalité rebelle, anticonformiste et progressiste. Et pourtant, il s’agit d’un cas d’école de croyances populaires qui s’effondrent lorsqu’elles sont confrontées aux données des études scientifiques.Les différences de QI en fonction de la place dans la fratrie sont faibles
Pour tester de telles hypothèses, on ne peut bien sûr pas se fier aux anecdotes et aux cas particuliers. Il est nécessaire d’analyser de grandes populations pour lesquelles on connaît à la fois la place de chaque individu dans...
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30/11 - Qui pour succéder à Laurent Fabius au Conseil constitutionnel ? Dans la tête d’Emmanuel Macron
Soirée printanière à l’Elysée, remise de décoration à l’avocat d’affaires Jean-Michel Darrois, convives agréables et amis, la dissolution n’a pas encore plissé les fronts… Joli mois de mai 2024, c’est peut-être ça le bonheur, pourrait songer Emmanuel Macron. Mais dans la grise salle des Fêtes, son voisin de nappe, Laurent Fabius, semble en avoir décidé autrement. Le président du Conseil constitutionnel, qui quittera son poste le 7 mars 2025 à minuit et dont le successeur sera nommé par le chef de l’Etat, déjà, s’inquiète : "Il faudra pouvoir résister à des tentatives de subversion de la Constitution, la question de la personnalité appelée à me succéder sera évidemment décisive, peut-être comme elle ne l’a jamais été." Emmanuel Macron a-t-il conscience de la gravité que recouvre cette nomination ? Ce président qui quand il est à l’heure pense qu’il est en avance et préfère donc être en retard pour se croire dans les temps a, comme pour ses rendez-vous, réunions, discours, déplacements, une fâcheuse tendance à faire patienter avant de nommer. "Surtout, ne lui dites pas que le Conseil peut fonctionner sans président, plaisante un de ses amis. Sinon, il prendra deux ans pour choisir un remplaçant !" Mais Laurent Fabius, lui, n’entend pas repousser sa mise en garde et n’attend même pas le dessert pour dresser la liste de ses angoisses, toutes liées à la possible accession au pouvoir de Marine Le Pen en 2027. Jusqu’à ce que le décoré Jean-Michel Darrois intervienne : "La personnalité du nouveau président comptera, mais pas...
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30/11 - Bijoux : "Le goût des Françaises reste traditionnel"
La filière de la bijouterie française doit sa notoriété aussi bien à l’excellence de sa haute joaillerie qu’à l’inventivité du segment fantaisie. Entre les deux, des maisons traditionnelles et une myriade de petits créateurs parviennent à tirer leur épingle du jeu. Le champ des possibles s’élargit ainsi à tous les styles de consommateurs. Les uns accumulent des parures iconiques de grandes marques, comme pour s’identifier à une appartenance sociale qui les rassure. Les autres préfèrent se distinguer en arborant une pièce au design singulier, généralement portée en dissymétrie, voire en solo. D’aucuns encore imaginent de nouvelles manières d’associer matières et formes. S’ils transgressent quelque peu les codes, leur posture conserve néanmoins un certain sens de la dérision. De fait, chacun contribue à redéfinir les standards de l’intemporel.
Elsa Vanier est une spécialiste du bijou contemporain, mis en lumière dans sa galerie ouverte en 2003 à Paris. Aujourd’hui commissaire d’exposition, elle continue de défendre les créateurs.
L'Express : Quelles périodes anciennes se voient réinterprétées dans la joaillerie moderne ?
Elsa Vanier : Les bijoux de certains grands joailliers, inspirés par la faune et la flore, se réfèrent à l’Art nouveau, quand René Lalique incorporait des couleurs et même des éléments comme la pâte de verre, ouvrant la porte à des matériaux moins précieux. Beaucoup s’appuient aussi sur le style Art déco – jamais daté – avec ses lignes géométriques.
Comment définir le goût français ?
D’une manière...
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30/11 - Agriculture : ces mesures de simplification annoncées pour calmer la colère
Pour réduire "les boulets" qui pèsent sur le secteur agricole, et surtout répondre à sa colère, la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, a annoncé ce samedi 30 novembre une série de mesures, lors d’un déplacement dans le Loiret. "Les agriculteurs en ont ras le bol des interdictions, des procédures, des normes, a-t-elle dit à l’AFP. Ce sont véritablement des boulets qui se sont accumulés au point de creuser la compétitivité des exploitations." Cette prise de parole intervient au lendemain d’un rendez-vous au ministère avec la plupart des syndicats du secteur, qui ont exprimé leur satisfaction.
Parmi les mesures phares annoncées : la création d’un "Conseil d’orientation pour la protection des cultures". Créé par décret, ce Conseil, présidé par la ministre et réunissant les parties prenantes dont les agriculteurs, les instituts de recherche et les fabricants de produits phytosanitaires, visera à "prioriser l’instruction" par l’Agence de sécurité sanitaire (Anses) des demandes d’autorisation des intrants, en fonction des besoins des filières agricoles. Autrement dit, il s’agira pour l’Anses de faire passer en haut de la pile des demandes de mises sur le marché de certains produits, afin de répondre à des besoins urgents de certaines cultures.
"On demande à l’Anses de travailler en priorité sur les usages orphelins ou mal pourvus", a dit la ministre. Les entreprises phytopharmaceutiques pourront apporter "une expertise technique car ce sont elles qui mettent au point les produits". Sur le fond des décisions...
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30/11 - Pourquoi Marc Levy est bien plus qu’un auteur de comédies romantiques
Automne 1999 : Marc Levy reçoit le fameux appel de Steven Spielberg lui annonçant qu’il veut acheter les droits d’adaptation d’Et si c’était vrai… – et ce n’est pas un bobard. Le roman n’est même pas encore sorti et voilà que son auteur, un inconnu de 38 ans, devient célèbre du jour au lendemain. Comme souvent dans les contes de fées, le héros est frappé par un mauvais sort. Alors que le livre de Levy démarre en flèche, une certaine critique se bouche d’emblée le nez – et se le bouche encore.
Assis face à nous au bar de l’hôtel parisien où il nous reçoit, l’écrivain aux 50 millions d’exemplaires vendus dans le monde sourit de ce vieux malentendu : "Mon premier roman est une comédie romantique : j’ai donc été estampillé à vie auteur de comédies romantiques. Quand on regarde ce que j’ai fait, c’est cocasse… Où es-tu ? se passe dans l’humanitaire au Honduras. Ça parle de la misère, de la pauvreté, de l’incapacité de sauver, de la difficulté d’aimer, il y a 17 000 morts au bout de deux pages – c’est tout sauf une comédie. Mais toute la presse à l’époque parlait de ma nouvelle comédie romantique. Ce n’était pas très grave, c’était même amusant… Les Enfants de la liberté s’inspire de la vie de mon père, qui a été résistant. L’Etrange Voyage de Monsieur Daldry évoque le génocide arménien. Si c’était à refaire est un roman sur les enfants disparus de la dictature argentine ; il y est question de la torture, avec plein d’atrocités et de scènes insoutenables. Une autre idée du bonheur revient sur le Weather Underground, qui avait fusionné...
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30/11 - IA générale : méfions-nous des annonces péremptoires de Sam Altman, par Sami Biasoni
Anthropic, l’un des concurrents les plus sérieux de l’entreprise OpenAI – créatrice de ChatGPT – a récemment annoncé le recrutement de son premier expert dédié au "bien-être des intelligences artificielles". Ce spécialiste évoluera au sein d’équipes déjà constituées dédiées aux "sciences de l’alignement", disciplines en plein développement, dont l’objet est d’étudier la cohérence des objectifs, des intentions et des actions des IA avec les valeurs, les préférences et les attentes humaines.
La question du bien-être des IA s’articule avec celles, plus larges et ambitieuses, des considérations morales que nous devrions garantir à de nouvelles entités logicielles agissantes, pensantes, voire conscientes. L’expert embauché par Anthropic considère, comme d’autres penseurs ou praticiens de l’IA, que l’évolution technique tend à rendre "réaliste" la possibilité que de tels niveaux de sophistication soient rapidement atteints. D’aucuns évoquent l’horizon 2026, voire 2025 ! En d’autres termes, nous serions à l’aube d’une révolution anthropologique majeure.
Les conséquences d’une telle hypothèse sont vertigineuses du point de vue de la philosophie morale tout entière. L’homme perdrait son privilège ontologique, celui qui fait de lui la seule espèce consciente, privilège qu’il troquerait contre celui, paradoxal, de "créateur" non démiurgique, soumis au risque d’émancipation de sa propre création. Dans le scénario extrême de l’atteinte d’une IA forte (consciente) et même dans le scénario d’une AGI (intelligence artificielle générale) –...
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30/11 - Prêtre TikTok, IA, streaming "vertueux" : Internet, nouveau temple des religieux
Dieu est partout, assurent nombre de croyants. En 2024, l’axiome se vérifie jusque dans les téléphones. "Prenez soin de votre vie spirituelle", conseille YouPray, au-dessus d’une image de Mère Teresa. L’application, téléchargée plus de 130 000 fois, propose aux catholiques des contenus audio pour les accompagner dans la prière. "Entre deux messes dominicales, ils utilisaient déjà des livrets. Le numérique donne à ces supports une nouvelle dimension", explique le fondateur et directeur général Timothée Berthon.
Le fait qu’une partie de l’offre soit payante – 60 euros par an – a fait hausser les sourcils de certains fidèles, reconnaît-il. La prière ne devrait-elle pas demeurer un acte gratuit ? "La plateforme requiert beaucoup de travail. Ce modèle freemium [NDLR : qui mélange accès libre et offre payante] nous donne les moyens de produire nous-même des contenus sérieux, haut de gamme, là où ceux que vous trouverez gratuitement sur Internet sont parfois de qualité variable", souligne-t-il. Il est vrai que leur catalogue maison, enregistré en studio, est vaste. Chaque jour, YouPray met en ligne un nouvel audio de l’Evangile, lu et commenté par un prédicateur. L’application propose également un vaste rayon de musiques chrétiennes et des contenus pédagogiques.
Illustrations soignées, rubriques pratiques, sous-titrage… L’appli a des airs de Spotify ou de Netflix. Jusque dans le prosaïsme déroutant de certains contenus : "Les fins de mois sont difficiles" ou "Je suis anxieux". "L’idée est d’accompagner les gens dans...
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30/11 - Liban : l’armée israélienne dit avoir mené des frappes aériennes contre le Hezbollah
Après presque 14 mois de guerre, une délégation du Hamas doit se rendre ce samedi 30 novembre au Caire, en Egypte, pour des discussions en vue d’une trêve dans la bande de Gaza, selon des informations communiquées par le Hamas. Dans le même temps, un peu plus de 48 heures après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu au Liban entre Israël et le mouvement islamiste Hezbollah, allié du Hamas, la trêve semble déjà fragilisée par de premières tensions. L’armée israélienne a annoncé avoir mené une frappe aérienne sur un site à la frontière entre le Liban et la Syrie, affirmant qu’il était utilisé par le Hezbollah libanais pour acheminer des armes.
Les infos à retenir
⇒ Une délégation du Hamas au Caire ce samedi, en vue de négocier une trêve à Gaza
⇒ Sud du Liban : l’armée israélienne dit avoir mené des frappes aériennes contre le Hezbollah
⇒ À Gaza, trois morts, dont une enfant, dans une bousculade pour acheter du painLa branche armée du Hamas diffuse une vidéo d’un otage retenu à Gaza
La branche armée du Hamas a publiéce samedi une nouvelle vidéo d’un des Israéliens pris en otage le 7 octobre 2023 lors de l’attaque du mouvement islamiste palestinien en Israël à partir de la bande de Gaza. La vidéo, dont la date d’enregistrement ne peut être vérifiée, montre un jeune homme s’exprimant en anglais à l’adresse du président américain élu Donald Trump, et en hébreu à l’adresse du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.Gaza : l’armée israélienne confirme que l’un des humanitaires tués travaillait pour World Central Kitchen...
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30/11 - L’exposition à voir : au Carré d’Art de Nîmes, les courbes utopistes d’Aleksandra Kasuba
Elle est désormais la figure artistique la plus emblématique de son pays natal. Aleksandra Kasuba (1923-2019) a même éclipsé son mari, Vitautas, un sculpteur traditionnel en vue dans la Lituanie des années 1930, depuis longtemps oublié. L’académisme, ce n’était pas la tasse de thé de cette artiste issue de l’aristocratie cultivée d’Europe de l’Est qui, jusqu’à sa mort, à 96 ans, n’a cessé de chercher, d’imaginer et d’expérimenter des habitats du futur. La guerre s’en est mêlée, décidant de son destin : en 1944, à la suite des occupations nazie et soviétique, les Kasuba sont contraints de fuir le territoire lituanien. Après trois ans passés dans un camp de transit en Allemagne, ils s’établissent aux Etats-Unis. Tandis que la carrière de Vitautas Kasuba s’essouffle, celle d’Aleksandra s’envole. Dans son atelier de New York, où le couple s’est fixé au début des années 1960, elle conçoit des environnements spatiaux visionnaires faits de tissus tendus. Les angles droits y sont bannis, les courbes célébrées dans un idéal d’harmonisation humaine autour de la nature.
Au carrefour de l’architecture, du design et de l’installation, le travail d’Aleksandra Kasuba est quasiment inconnu chez nous. Jean-Marc Prévost, le directeur du Carré d’art de Nîmes, en a découvert la singularité à Vilnius et décidé de lui offrir une première rétrospective en Europe occidentale (jusqu’au 23 mars), dans le cadre de la Saison de la Lituanie en France. On y découvre d’abord les premières peintures et mosaïques de l’artiste, dans lesquelles surgit le...
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30/11 - Jérémie Peltier : "La société française est plus résignée que révoltée"
20H00, le 8 juillet 2024. Les résultats du second tour des élections législatives tombent. 182 sièges pour le Nouveau Front populaire (NFP), 143 pour l’alliance Rassemblement national (RN)-Eric Ciotti, 168 pour l’ancienne majorité présidentielle. Jamais sous la Ve République l’hémicycle du Palais Bourbon n’avait autant paru semblable à une mosaïque. Pour Jérémie Peltier, cette Assemblée est un miroir d’une société fracturée sur l’autel du délitement des relations humaines. Un phénomène accentué par les confinements qui ont débouché sur un mal-être social, ainsi qu'une perte de pouvoir d’achat.
À ce télescopage de crises sanitaire, sociale, économique, s’est ajoutée une polarisation idéologique au lendemain du 7 octobre 2023. Soudainement, l’Hexagone s’est retrouvé pris en étau. Le conflit entre Israël et le Hamas "a renforcé la polarisation qui avait déjà commencé à faire son lit dans la société française", souligne Jérémie Peltier, co-auteur avec Adélaïde Zulfikarpasic d’un rapport intitulé "Quels communs dans une société française en tensions".
À l’occasion d’un colloque "Agir pour la société", accessible à tous et organisé le 3 décembre prochain en partenariat avec La Poste et le cabinet d’études BVA Xsight, le co-directeur de la Fondation Jean Jaurès revient pour L’Express, et en exclusivité, sur les lignes de fracture qui traversent le pays et le mal-être qui en découle. Dans une société en proie à la montée des communautarismes religieux, à la résurgence d’un antisémitisme débridé, et à un attrait croissant pour les extrêmes,...
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30/11 - Commercer avec les talibans, le pari risqué de l’Ouzbékistan
Une file de camions chargés de farine patiente devant le poste de frontière de Termez, à l’entrée de l’Afghanistan. Pour rejoindre les villes afghanes de Mazar-e Sharif et Kaboul, puis, enfin, le Pakistan, les marchandises d’Asie centrale passent par le "pont de l’amitié" qui relie l’Ouzbékistan à l’Afghanistan, enjambant les eaux boueuses du fleuve Amou-Daria. Par ce passage, 100 à 150 camions de 25 tonnes transitent quotidiennement. "Les hommes d’affaires afghans avec qui nous travaillons sont les mêmes qu’avant l’arrivée des talibans, en août 2021", confie Nodirbek Djalilov, directeur du centre de marchandises de Termez.
Mais depuis ce 29 août, une nouveauté attire le regard des routiers qui patientent au checkpoint : une vaste zone économique de libre-échange, Airitom, est sortie de terre à la frontière ouzbéko-afghane. "Ce projet est dans les tuyaux depuis 2020. Ensuite, il a fallu discuter avec les talibans, mais ça s’est plutôt bien passé", raconte Kodiz Parpiev, directeur général de la zone Airitom. Le site flambant neuf à 70 millions de dollars devrait accueillir près de 300 commerces - principalement des entreprises ouzbeks - et il abrite un hôtel Hilton, un centre hospitalier dernier cri et un restaurant luxueux aux spécialités turques et ouzbèkes. Le tout pour encourager le commerce avec l’Afghanistan, à 500 mètres de là, ravagé par une profonde crise socio-économique.Tentative de normalisation
"Les commerçants afghans qui viendront développer leur activité profiteront de subventions, explique...
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30/11 - Syrie : les djihadistes et leurs alliés anti-Assad contrôlent la majeure partie d’Alep
En Syrie, les djihadistes et leurs alliés ont pris la "majeure partie" d’Alep après une offensive contre les forces gouvernementales de Bachar el-Assad, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), ce samedi 30 novembre. "Hayat Tahrir al-Sham (HTS) et les factions rebelles alliées ont pris le contrôle de la majeure partie de la ville" située dans le nord de la Syrie, ainsi que "des bâtiments gouvernementaux et des prisons", a fait savoir l’ONG basée au Royaume-Uni et qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie. Dans l’après-midi, elle a ajouté que des factions rebelles ont pris le contrôle de l’aéroport d’Alep et de localités stratégiques dans les provinces voisines d’Idleb et Hamas.
Le bilan de cette offensive, lancée mercredi, a grimpé à 311 morts -183 combattants du HTS et leurs alliés, 100 soldats et membres des forces progouvernementales et 28 civils, selon l’OSDH. Des médias gouvernementaux syriens ont fait état de quatre civils tués dans une résidence d’étudiants à Alep bombardée par le HTS. L’OSDH a ajouté que "le gouverneur d’Alep et les commandants de la police et des services de sécurité se sont retirés du centre-ville". Les frappes aériennes russes de la nuit ont coïncidé avec "l’arrivée d’importants renforts militaires" (rebelles) dans la région, a ajouté l’ONG.Fin d’un calme relatif
Les combattants djihadistes et leurs alliés étaient entrés vendredi à Alep, après deux jours d’une offensive qui met fin à des années de calme relatif dans le nord-ouest syrien. Pendant la guerre civile...
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30/11 - Placements : comment faire fructifier votre argent en soutenant l’économie locale
Avez-vous déjà envisagé de panacher vos investissements en finançant des parcs éoliens ou des fermes à côté de chez vous ? Dans un contexte de volatilité des marchés financiers et d’incertitudes géopolitiques, il existe des alternatives aux placements traditionnels, moins exposées aux fluctuations boursières. Parmi celles-ci, les solutions en "circuit court", notion généralement associée à l’agriculture ou à la distribution, permettent de soutenir l’économie locale.
Ces placements, qui peuvent prendre la forme de livrets, d’actions ou d’obligations, répondent aux attentes d’un grand nombre d’épargnants soucieux de l’impact de leur argent. "La notion de traçabilité est très importante pour les clients qui viennent placer leur argent chez nous, indique Imad Tabet, directeur de la clientèle des particuliers au Crédit coopératif, qui a développé des livrets orientant l’épargne des particuliers vers des entreprises locales et régionales. Ils veulent savoir où et comment leur argent est investi. Ce besoin est d’autant plus fort dans un contexte où le secteur financier est souvent perçu comme opaque."
Un point partagé par Ivan Chaleil, directeur général de La Nef, une banque qui se revendique éthique. "Nous utilisons l’épargne des particuliers pour soutenir des projets sociétaux, locaux, sans passer par les marchés financiers", explique le dirigeant, qui intervient notamment dans les secteurs de l’agriculture biologique, du handicap et du logement social. En plus de son compte à terme et de son livret B actuellement...
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30/11 - Guerre en Ukraine : ces premières concessions évoquées à demi-mot par Volodymyr Zelensky
Près de trois ans après le lancement d’une offensive à grande échelle par Vladimir Poutine, le retour prévu de Donald Trump à la Maison-Blanche en janvier, dans un contexte d’escalade marquée par le tir par Moscou d’un nouveau puissant missile vers l’Ukraine, a relancé les interrogations sur la possibilité d’un cessez-le-feu. Volodymyr Zelensky a laissé entendre qu’il était disposé à attendre avant de récupérer les zones occupées par l’armée russe - près d’un cinquième du pays - si un tel accord pouvait offrir la sécurité au reste de l’Ukraine et mettre fin aux combats.
"Si nous voulons mettre fin à la phase chaude de la guerre, nous devons placer sous l’égide de l’Otan le territoire de l’Ukraine que nous contrôlons", a déclaré le président à la chaîne britannique Sky News, selon une traduction en voix off de ses propos en anglais. "C’est ce que nous devons faire rapidement, et ensuite l’Ukraine pourra récupérer l’autre partie de son territoire par des voies diplomatiques", a-t-il ajouté.
Kiev a jusqu’à présent toujours exclu de céder des territoires en échange de la paix, tandis que Vladimir Poutine exige que l’armée ukrainienne se retire de davantage de territoires et se refuse à toute adhésion de son adversaire à l’Otan. Moscou contrôle environ 18 % du territoire internationalement reconnu de l’Ukraine, y compris la péninsule de Crimée qu’elle a annexée en 2014. La Russie a aussi annexé les régions de Donetsk, Kherson, Louhansk et Zaporijia, même si elle ne les contrôle pas entièrement.
Les forces russes ont engrangé ces...
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30/11 - De gifles en camouflets, l’interminable fin de règne de la France en Afrique
Il y a divorce à l’amiable et rupture sans préavis, avec supplément humiliation. Le Tchad et le Sénégal ont choisi la seconde formule pour en finir avec la présence militaire française sur leur sol. D’abord le timing, fatal. Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot vient d’achever sa visite au Tchad ce 28 novembre quand, dans une déclaration surprise, son homologue tchadien dénonce les accords de défense avec Paris, allié indéfectible de la dynastie Déby qui règne sur le pays depuis des décennies. Le ministre aurait appris la nouvelle dans l’avion en direction de l’Ethiopie, deuxième étape de sa tournée africaine.
Quelques heures plus tôt, le premier coup de tonnerre venait du Sénégal. Dans une interview accordée au Monde, son président Bassirou Diomaye Faye annonçait qu’il n’y aurait "bientôt plus de soldats français" dans son pays, où 350 hommes sont préposés. Emmanuel Macron venait de reconnaître officiellement le massacre de Thiaroye, ce camp militaire où les forces coloniales ouvrirent le feu sur des tirailleurs sénégalais en 1944, faisant des dizaines de morts. Deux déclarations à quelques heures d’intervalle, au moment même où le chef de l’Etat français reçoit un autre président africain, le dirigeant du Nigeria Bola Tinubu. L’opération ressemble à un sabotage.
Les éléments de langage choisis par N’Djamena et Dakar sont sans équivoque. "La France est un partenaire essentiel mais elle doit aussi considérer désormais que le Tchad a grandi, a mûri et que le Tchad est un Etat souverain et très jaloux de sa...
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30/11 - En Dordogne, la route qui rend fou ou l’ubuesque histoire de la déviation de Beynac
C’est reparti pour un tour ? A l’annonce d’un nouvel épisode dans l’interminable feuilleton du contournement de Beynac, les habitants de la vallée de la Dordogne ne savent plus s’ils doivent lever les yeux au ciel de lassitude, pleurer devant tant d’absurdités ou rire de l’aberration de la situation. Voilà des années, en effet, que ce coin du Périgord noir, de 40 kilomètres sur 30, qui voit défiler plus de 2 millions de touristes par an, se déchire autour d’un projet routier de très exactement 3,2 kilomètres. Une guerre qui voit s’opposer un président (socialiste) de conseil départemental, des "châtelains" qui se rêvent en Jacquou le Croquant, une association J’aime Beynac et sa vallée, une autre Pour la sauvegarde de la vallée de la Dordogne (ASVD), un cabinet d’avocats créé par une ancienne ministre de l’Environnement et quelques autres personnages savoureux. Une guerre qui confine à l’absurde depuis que, le 5 novembre, un préfet sur le départ a autorisé un nouveau projet, proche de celui qu’une cour de justice avait interdit. Projet qui va faire l’objet d’un nouveau recours qui lui-même sera contesté…
Pour bien comprendre l’affaire, il faut imaginer Beynac-et-Cazenac, perché sur un piton, dont la seule voie d’accès, la départementale 703, serpente entre la Dordogne d’un côté et des falaises de l’autre. Pour la commune et ses 550 habitants, la desserte est suffisante, mais le village est situé sur l’axe de transit Bordeaux-Aurillac et il est classé parmi les plus beaux de France. A proximité, les châteaux de...
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30/11 - Scandale à l’université d’Aix-Marseille : "J’ai compris que ce n’était pas une erreur, mais un modus operandi"
Il y a encore quelques années, les chasseurs de fraudes scientifiques étaient de parfaits inconnus. Ils sont passés sur le devant de scène durant la crise du Covid-19 à cause de – ou grâce à – l’inflation de publications scientifiques de mauvaise qualité. Ce sont eux qui décortiquent les études, vérifient les méthodologies et leur conformité avec la loi et les principes éthiques. Par passion, par amour de la science ou par certitude que ce sujet d’intérêt public mérite toute leur attention, ils passent des heures à tenter de débusquer les erreurs et les abus. C’est le cas de Fabrice Frank, un ex-biologiste devenu informaticien et, par la force des choses, chercheur indépendant.
Ses premières investigations dans le domaine de l’éthique ont été motivées par les déclarations de Didier Raoult, l’ex-directeur de l’IHU de Marseille, qui avait affirmé début 2020 détenir la solution pour mettre fin à la pandémie en quelques semaines. Sa curiosité initiale s’est rapidement transformée en soupçons et l’a amené à découvrir – avec d’autres "chasseurs" – de potentielles fraudes dans plus de 400 études de l’IHU, mais aussi à publier plusieurs travaux dans des revues pour dénoncer ces dérives. Son travail a même été salué par le magazine Science, l’une des plus prestigieuses publications scientifiques au monde, à deux reprises. La première pour sa contribution à la chute de Didier Raoult, la deuxième, plus récemment, pour avoir obtenu un rapport accablant que l’université d’Aix-Marseille (AMU) a tenté de cacher pendant près de deux ans....
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29/11 - Contre la myopathie de Duchenne, l’espoir est là : les coulisses d’une folle aventure scientifique
L’espoir, contre la myopathie de Duchenne, a désormais un prénom, Sacha. Bouille ronde, cheveux ondulés, gigantesque sourire quand le petit Alsacien accepte de venir s’asseoir à côté de sa maman, devant l’écran à travers lequel nous discutons depuis déjà une heure. Hélène a évoqué la découverte de la maladie de Sacha, par hasard, quand il avait seulement deux ans, sa dégradation dans les années qui ont suivi, les chutes, ses difficultés pour monter des marches, sa faiblesse musculaire, les balades impossibles, la conviction que le seul espoir de le sauver serait une thérapie génique alors que celle-ci n’était encore que de la "science-fiction", le combat pour que Sacha soit inclus dans le premier essai clinique ouvert en France, et son bonheur indescriptible quand le petit garçon, 6 ans à l’époque, a reçu l’injection, le 7 décembre 2022. La suite, c’est Sacha qui la raconte. Avec son "sérum de super soldat, comme dans Captain America", maintenant, il fait tout ce qu’il aime : "Jouer au foot avec Papa, faire du vélo, des grandes promenades à pied. Tout ça, c’est plus facile maintenant". Les petites bêtises aussi, grimper les escaliers en courant, sauter sur le canapé, qui font tellement plaisir à ses parents.
Sacha est le tout premier enfant à avoir reçu une dose thérapeutique d’un produit développé par Généthon, le laboratoire financé par l’Association française contre les myopathies (AFM) grâce aux dons du Téléthon, dont la 38e édition se tiendra les 29 et 30 novembre. Deux ans après l’injection, sa maladie est...
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29/11 - Cessez-le-feu au Liban : le chef du Hezbollah s’engage à coopérer avec l’armée libanaise
Le chef du Hezbollah libanais, Naïm Qassem, a affirmé ce vendredi 29 novembre, dans son premier discours depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu avec Israël, que sa formation avait réalisé "une grande victoire".
"Nous avons vaincu car nous avons empêché l’ennemi de détruire le Hezbollah, et d’annihiler la Résistance ou de l’affaiblir", a lancé Naïm Qassem dans ce discours préenregistré.
Durant son discours, le chef du Hezbollah s’est engagé à "la coopération" avec l’armée libanaise, chargée d’appliquer l’accord de cessez-le-feu avec Israël, qui prévoit le retrait de l’armée israélienne et de sa formation du sud du Liban."Que personne ne mise sur des problèmes" avec l’armée libanaise
"La coordination entre la résistance et l’armée libanaise sera de haut niveau pour appliquer les termes de l’accord", a dit Naïm Qassem. "Que personne ne mise sur des problèmes ou un conflit" avec l’armée, a-t-il ajouté. "Nous allons oeuvrer à renforcer les capacités défensives du Liban […] La résistance sera prête à empêcher l’ennemi de tirer profit de la faiblesse du Liban avec nos partenaires […] et en premier lieu l’armée", a-t-il également affirmé.
Le chef du Hezbollah a par ailleurs assuré que "notre soutien à la Palestine ne s’arrêtera pas et se poursuivra par différents moyens", sans précision.
Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur mercredi au Liban, après plus d’un an d’hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte entre l’armée israélienne et le mouvement armé libanais soutenu par l’Iran. La...
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29/11 - Ventes de livres : l’entrée fracassante de Marc Levy dans notre palmarès
On a rarement vu semaine aussi stable que celle-ci (du 18 au 24 novembre). Peu ou pas de changement en effet, que ce soit dans les palmarès des fictions ou des essais, par rapport à la semaine dernière. On signalera, toutefois, "la" nouveauté : le dernier roman de Marc Levy, La Librairie des livres interdits (Robert Laffont/Versilio) tiré à 243 000 exemplaires, qui surgit à la 3e place. "Cette fable contemporaine, qui met en scène un libraire poursuivi pour avoir distribué sous le manteau des romans prohibés, est une réflexion sur la place de la littérature dans nos sociétés où la liberté a tendance à reculer", écrit notre collaborateur Louis-Henri de La Rochefoucauld qui apprécie l’ouvrage.
Sinon ? Calme plat, on vous dit, si ce n’est, à signaler, l’incroyable longévité de deux de nos auteurs : dans la catégorie des recordwoman et recordman, voici la best-selleuse Morgane Moncomble avec le tome I de Seasons Un automne pour te pardonner (publié le 20 septembre 2023, écoulé à quelque 298 000 exemplaires) présent dans notre Top 20 pour la 53e semaine et le champion des ventes Philippe Collin, dont Le Barman du Ritz (Albin Michel, 195 000 exemplaires), sorti le 24 avril 2024, figure au palmarès depuis vingt-huit semaines.
Quand on est un peu à l’os, question nouveautés, on jette un coup d’œil aux chiffres de vente (grâce à Edistat). Dans le peloton de tête, Kamel Daoud avec Houris (Gallimard), prix Goncourt, qui enregistre quelque 210 000 ventes ; Gaël Faye, et son Jacaranda (Grasset), prix Renaudot, aux...
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29/11 - Dette : le gouvernement Barnier respire (un peu) après la décision de S & P, mais jusqu’à quand ?
C’est à se demander qui est le plus à cran. Le gouvernement de Michel Barnier, qui peine à faire voter son budget pour 2025 ? Ou les investisseurs sur le marché obligataire, qui s’affolent face à toute éventualité de motion de censure ? Dernier emballement en date : le 27 novembre, quand le taux d’emprunt sur la dette française a momentanément surpassé celui de la Grèce, le pays le plus endetté des Vingt-Sept. Tout un symbole.
La conclusion s’impose : détenir de la dette française devient de plus en plus risqué. Pourtant, si l’Hexagone affiche un ratio d’endettement de plus de 100 % de son PIB, ce n’est pas l’indicateur qui inquiète le plus. "D’autres pays ont [un niveau de dette similaire] mais du moins n’ont-ils pas en même temps des déficits primaires [NDLR : recettes moins dépenses, hors charges d’intérêt] gigantesques et chroniques", indique Bruno Cavalier, chef économiste d’Oddo BHF, dans une note.
Cette dérive n’est pas nouvelle. Depuis une vingtaine d’années, le pays dépasse régulièrement le seuil des 3 % de déficit prévus par les critères de Maastricht. Sans pour autant déclencher de panique. Mais depuis la crise des dettes souveraines, "tous les autres pays surendettés ont fait des efforts d’assainissement […] tandis que la France n’a rien fait pour soigner son incontinence budgétaire", observe Bruno Cavalier.Déficit de confiance
Depuis le mois de juin, l’instabilité politique est venue compléter ce tableau déjà sombre. Et éprouver la patience des marchés. "La hausse des taux souverains reflète plus un...
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29/11 - Crise migratoire : Bruno Retailleau menace d’engager un "bras de fer" avec Londres
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a souligné, ce vendredi 29 novembre, dans le Pas-de-Calais que "la relation entre la France et le Royaume-Uni ne peut plus se résumer à la simple sous-traitance" par la France "du gardiennage de la frontière" entre les deux pays.
"Il y a un bras de fer à engager. J'espère que nous n'en arriverons pas là, mais on doit changer cette relation", a-t-il insisté lors d'une conférence de presse sur le littoral français à Ambleteuse (Pas-de-Calais), déplorant que "le Brexit a détruit toutes les relations migratoires que nous avions avec l'outre-Manche, y compris les admissions légales".
Bruno Retailleau a indiqué avoir invité son homologue britannique Yvette Cooper dans le Pas-de-Calais le 9 décembre, avant une réunion le lendemain à Londres dans un format élargi à la Belgique, les Pays-Bas, l'Allemagne et l'Irlande."On dénoncera les accords du Touquet si..."
"La frontière entre la France et le Royaume-Uni, c'est la frontière commune extérieure de l'Europe. Pourquoi la France seule, puisque désormais le Royaume-Uni n'est plus un Etat membre, devrait supporter tout le poids de la défense de cette frontière extérieure ? Cela n'est plus possible", a-t-il justifié. "Si les choses ne progressent pas, on dénoncera les accords du Touquet", qui depuis 2004 fixent sur le sol français les contrôles des personnes souhaitant se rendre au Royaume-Uni, a encore averti Bruno Retailleau.
"On arrive dans un cadre, dans une logique qui est totalement à bout de souffle", a-t-il encore...
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29/11 - Il n’y a qu’une seule solution pour une paix durable au Liban, par Omar Youssef Souleimane
Les images venant du Liban font penser à la fin de la guerre de 2006 : des milliers de civils se réjouissent de leur retour dans leurs villages, leurs maisons, après avoir passé des mois dans des écoles, des foyers, ou même dans la rue. Depuis la Syrie, le nord du Liban ou Beyrouth, les voitures se dirigeant vers le sud ont provoqué d'énormes bouchons. Depuis l’annonce officielle de la trêve le 27 novembre, les Libanais expriment leur soulagement et célèbrent le retour de la stabilité pour la première fois depuis le 8 octobre 2023, quand le Hezbollah a pris la décision de lancer des missiles vers Israël pour soutenir le Hamas. La différence entre aujourd’hui et la fin de la guerre de 2006 ? A l’époque, les réfugiés brandissaient des photos de Nasrallah, leader du Hezbollah, considéré comme un héros victorieux. Aujourd’hui, Nasrallah est mort et la présence de la milice chiite semble presque effacée. Serait-ce le début d’une paix véritable ?
Comme la résolution 1701 qui a mis fin à la guerre de 2006, ce nouvel accord met avant le cessez-le-feu, le rétablissement de la stabilité dans le sud du Liban, et la présence de l’armée libanaise sur l’ensemble du territoire, tout en affirmant que les armes doivent rester exclusivement entre les mains de cette force officielle. Le seul article ajouté stipule que les deux parties conservent le droit de se défendre en cas de violation de la trêve par Israël ou le Liban. Tsahal est autorisée à rester dans certains villages du sud pendant 60 jours. Une situation qui pourrait...
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29/11 - Nucléaire iranien : les pourparlers très secrets entre Téhéran et les Européens au bord du lac Léman
La réunion était entourée de la plus grande discrétion. L’Iran, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont discuté, ce vendredi 29 novembre, à Genève du programme nucléaire de Téhéran, sur fond de tensions exacerbées avant même le retour à la Maison-Blanche de Donald Trump.
La réunion vendredi matin s’est déroulée dans le plus grand secret au bord du Léman. Si l’on n’a pas de détail sur la teneur des discussions, les diplomates des quatre pays sont tombés d’accord pour "continuer le dialogue diplomatique dans un avenir proche", si l’on en croit les messages postés sur le réseau social X.
L’envoyé iranien, Kazem Gharibabadi, adjoint du ministre iranien des Affaires étrangères, a pour sa part évoqué des discussions "franches" pour faire le point sur les récents développements bilatéraux, régionaux et internationaux, en particulier sur les questions nucléaires et la levée des sanctions. Contrairement à ses homologues européens, il a commenté un peu plus avant. "Nous sommes fermement engagés à défendre les intérêts de notre peuple et notre préférence va à la voie du dialogue et de l’engagement", a-t-il écrit.
Une réunion dans un format similaire - dit Iran + E3 - s’était tenue à New York en marge de l’Assemblée générale de l'ONU.
L’enjeu des pourparlers avait été clairement exposé par le chef espion britannique lors d’une visite à Paris ce vendredi matin. Les ambitions nucléaires iraniennes font peser une "menace sécuritaire" majeure sur le monde, a affirmé Richard Moore. "Les milices alliées de l’Iran au Moyen-Orient (Hamas et...
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29/11 - La transmission filiale, au cœur du travail de grands joailliers
La filière de la bijouterie française doit sa notoriété aussi bien à l’excellence de sa haute joaillerie qu’à l’inventivité du segment fantaisie. Entre les deux, des maisons traditionnelles et une myriade de petits créateurs parviennent à tirer leur épingle du jeu. Le champ des possibles s’élargit ainsi à tous les styles de consommateurs. Les uns accumulent des parures iconiques de grandes marques, comme pour s’identifier à une appartenance sociale qui les rassure. Les autres préfèrent se distinguer en arborant une pièce au design singulier, généralement portée en dissymétrie, voire en solo. D’aucuns encore imaginent de nouvelles manières d’associer matières et formes. S’ils transgressent quelque peu les codes, leur posture conserve néanmoins un certain sens de la dérision. De fait, chacun contribue à redéfinir les standards de l’intemporel.
L’héritage artistique ne se résume pas à une simple transmission de biens familiaux. Dès lors que les enfants du fondateur d’une marque baignent dans la joaillerie depuis leur enfance, l’un d’entre eux - souvent la fille - se sent naturellement investi de la mission de pérenniser le nom. Il en résulte une nouvelle forme de beauté créative, synthèse de deux talents aux personnalités proches ou radicalement différentes. Loin de s’entrechoquer, les réalisations du père et de la fille se répondent, se complètent pour finalement se fondre et ainsi perpétuer l’esprit maison.
Depuis la naissance de Buccellati à Milan en 1919, aucun designer étranger à la famille n’a jamais été sollicité....
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29/11 - En Syrie, les djihadistes anti-Assad sont entrés dans la ville d’Alep après une offensive fulgurante
Les djihadistes et leurs alliés sont entrés, ce vendredi 29 novembre, à Alep, la deuxième ville de Syrie, bombardée pour la première fois en quatre ans, après deux jours d’une offensive fulgurante contre le régime.
Ces combats, qui ont fait plus de 277 morts selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, sont les plus violents depuis 2020 dans le nord-ouest de la Syrie, où la province d’Alep, en grande partie aux mains du régime de Bachar al-Assad, jouxte le dernier grand bastion rebelle et djihadiste d’Idleb.
Vendredi, deux témoins ont déclaré à l’AFP avoir vu des hommes armés à Alep et fait état de scènes de panique dans la grande ville du nord de la Syrie. "Ils sont entrés dans les quartiers ouest et sud-ouest", a affirmé à l’AFP le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahman. Les djihadistes ont ensuite pris le contrôle de cinq quartiers de la ville, a-t-il ajouté, alors que les forces du régime "n’ont pas opposé de grande résistance". Entré avec les rebelles dans le quartier de New Aleppo, un correspondant de l'AFP a fait état d'affrontements entre les assaillants et les forces syriennes et des groupes les soutenant.
Selon l'OSDH, basée au Royaume-Uni et qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie, le groupe djihadiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) et des formations alliées, certaines proches de la Turquie, étaient parvenus vendredi aux portes de la ville "après avoir mené deux attentats-suicide avec des voitures piégées".
L’armée syrienne, qui a déployé des renforts à Alep, selon un responsable de la...
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29/11 - Michel Barnier en sursis : "un gâchis politique" qui fragilise l’Europe, déplore la presse étrangère
"Les signaux d’une crise qui pourrait se répercuter dans toute l’Europe se multiplient", analyse le quotidien portugais Público, au sujet de la crise politique en France par les négociations autour du budget 2025. La presse étrangère s’inquiète de l’instabilité institutionnelle et financière de la "seconde économie de la zone euro", et de ses possibles conséquences dans la région.
Face à l’incertitude politique qui se prolonge depuis la dissolution de l’Assemblée nationale en juin, et à la menace d’une censure du gouvernement, les marchés se montrent de plus en plus agités. Le taux d’emprunt de la France est actuellement supérieur à ceux de l’Espagne et du Portugal, et pour la première fois mercredi 27 novembre, il a dépassé brièvement celui de la Grèce, pays qui avait frôlé la faillite après la crise de 2008."Des investisseurs effrayés"
Un signal repéré par le Financial Times, qui se demande : "La France se dirigerait-elle vers une crise de la dette à la grecque ?". Avant de tempérer : "Le scénario paraît exagéré […]. Au cours des récentes turbulences politiques en France, l’écart entre sa dette et celle de l’Allemagne n’a augmenté que de 0,3 point de pourcentage", rassure le quotidien économique. C’est en réalité "la combinaison de la paralysie politique et des finances publiques précaires" qui effraie les investisseurs, et non pas la santé économique du pays - comme cela pouvait être le cas des économies du sud de l’Europe, à la suite de la crise de 2008.
Mais si les causes de l’instabilité sont différentes, la...
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29/11 - Kamel Daoud et Boualem Sansal sont les Lumières d’aujourd’hui, par Abnousse Shalmani
Boualem Sansal, 75 ans, naturalisé français depuis peu, algérien depuis toujours, dort en prison à Alger. Boualem Sansal, ingénieur de formation, chef d’entreprise, haut fonctionnaire dans une première vie, devenu écrivain au cœur des années noires de la guerre civile algérienne, prenant la plume pour contrer l’islamisme qui insidieusement prenait ses aises dans les mentalités, dans les rues, jusqu’au cœur du régime militarisé – qui pensait les contenir en leur servant la soupe du compromis –, est accusé de terrorisme. Boualem Sansal, écrivain, est prisonnier de l’autocratie et de l’islamisme, il est entre des mains de fer de forces résolument hostiles, qui ont décidé, sur fond d’éternelle brouille franco-algérienne, de faire de l’homme de lettres un épouvantail pour imposer un silence de plomb à tous.
Athée, habité par le doute, Boualem Sansal ausculte, du Serment des barbares à Vivre. Le compte à rebours, en passant par Le Village de l’Allemand ou 2084. La fin du monde, le cœur, l’âme et l’intellect de l’homme, suit à la trace, avec la précision du scientifique qu’il est, les lâchetés, les peurs, les forces contradictoires qui habitent l’Occident comme l’Orient, en offrant une œuvre à la hauteur du chaos qui habite le monde depuis que le totalitarisme islamiste y a posé ses griffes.
Boualem Sansal est poursuivi pour crime d’intelligence avec la liberté. Liberté de création, liberté de l’imagination, mais aussi liberté de critiquer un gouvernement autoritaire et militarisé, ou plutôt tous les gouvernements autoritaires...
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29/11 - "C’est sublime" : l’"éclat" retrouvé de Notre-Dame dévoilé lors d’une ultime visite d’Emmanuel Macron
Notre-Dame de Paris a dévoilé ce vendredi 29 novembre au monde son "éclat" retrouvé cinq ans après l’incendie dévastateur d’avril 2019, à la faveur d’une ultime visite de chantier par Emmanuel Macron qui entend se targuer d’avoir tenu son "défi insensé" d’une réouverture en cinq ans. "C’est sublime", s’est exclamé le chef de l’Etat en découvrant la cathédrale reconstruite dans toute sa blancheur et sa longueur, lors d’une déambulation retransmise en direct sur plusieurs chaînes françaises et internationales. "Elle est beaucoup plus hospitalière avec cette pierre blonde", nettoyée de la saleté accumulée au fil des décennies, a-t-il ajouté, assurant aux intervenants qu’ils pouvaient "être fiers".
Emmanuel Macron a prédit un "choc d’espérance" lors de la réouverture de Notre-Dame qui sera "aussi fort que celui de l’incendie" en avril 2019. "Le brasier de Notre-Dame était une blessure nationale et vous avez été son remède par la volonté, par le travail, par l’engagement […] Vous avez réussi ce qu’on pensait impossible", a lancé le président de la République aux artisans présents.
A une grosse semaine de la réouverture en grande pompe et du retour du public, le week-end des 7 et 8 décembre, le président écrit, dans un document distribué aux médias cette semaine, que ce "chantier du siècle" a constitué un "défi que beaucoup jugeaient insensé et que nous allons tenir". En mauvaise posture politiquement, Emmanuel Macron mise beaucoup sur ce rendez-vous, qu’il a érigé au rang des "fiertés françaises" avec les Jeux olympiques réussis...
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29/11 - Rendre aux Français leur liberté : cette vision gaullienne qui manque au pays, par Nicolas Bouzou
Le 16 décembre, Artcurial mettra en vente des centaines d’objets et manuscrits issus de la collection de l’amiral Philippe de Gaulle, le fils du général, décédé il y a quelques mois à plus de 100 ans. Trouvera-t-on, dans ce trésor, de nouvelles indications quant à la pensée économique et sociale de l’homme du 18 juin ? Il y a peu de chances car il semble que les souvenirs en question sont très personnels. Mais toutes les occasions sont bonnes pour réfléchir au legs du fondateur de la Ve République sur ces sujets, surtout au moment où la classe politique ne sait plus comment aborder les défis économiques qui se posent au pays. En témoignent nos débats parlementaires sur la réduction des déficits, au cours desquels les augmentations d’impôts tiennent lieu d’alpha et d’oméga, et la moindre réflexion sur le fonctionnement de l’Etat semble avoir déserté 90 % des esprits.
Pour redonner du carburant à la pensée politique, on pourra se reporter au formidable ouvrage de notre actuel ministre délégué aux Armées, Jean-Louis Thiériot, intitulé De Gaulle, le dernier réformateur (Editions Taillandier, 2018). En outre, quiconque s’intéresse à l’histoire économique de notre pays serait bien inspiré de parcourir les Mémoires du général, chef-d’œuvre d’intelligence, de clarté et d’efficacité. Comme chez Tocqueville, on trouve à chaque page des fulgurances pour aujourd’hui, notamment dans le domaine économique et social – voir en particulier ses Mémoires d’espoir, rédigés après son départ de l’Elysée et malheureusement interrompus par la...
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29/11 - L’Ukraine a obtenu de la Russie les corps de 502 de ses soldats
Jeudi, le président russe Vladimir Poutine a menacé de frapper des centres de décision à Kiev avec son puissant missile "Orechnik" utilisé pour la première fois la semaine dernière, après de nouvelles attaques massives sur le réseau électrique ukrainien. Celles-ci constituent une attaque "scandaleuse", a dénoncé le président américain sortant Joe Biden, en soulignant "l’urgence et l’importance de soutenir le peuple ukrainien".
Ce vendredi 29 novembre, l’armée russe a annoncé avoir abattu dans la nuit 47 drones ukrainiens qui ont visé essentiellement la région de Rostov, frontalière de l’Ukraine, où un important incendie s’est déclaré sur un site industriel. Moscou annonce quasi quotidiennement avoir détruit des drones ukrainiens lancés contre son territoire, mais en nombre en général inférieur. Kiev dit mener ces frappes, qui visent souvent des sites énergétiques, en réponse aux bombardements russes sur son territoire.
Les infos à retenir :
⇒ L'Ukraine a obtenu de la Russie les corps de 502 de ses soldats
⇒ La Russie a lancé une nouvelle attaque de plus de 130 drones
⇒ Joe Biden souligne "l’importance de soutenir le peuple ukrainien"L'Ukraine a obtenu de la Russie les corps de 502 de ses soldats
Les autorités ukrainiennes ont annoncé ce vendredi que la Russie leur avait remis les corps de 502 soldats, tués dans la guerre entre les deux pays, sans dire cependant s'il s'agissait d'un échange. "Les corps de 502 défenseurs tombés au combat ont été rapatriés sur le territoire sous contrôle du gouvernement ukrainien",...
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29/11 - Budget : taxe sur l’électricité, AME… Les concessions de Michel Barnier pour éviter la censure
Concession sur l’électricité, geste sur l’immigration… Michel Barnier a tenté jeudi 28 novembre de convaincre le Rassemblement national de renoncer à le censurer en cédant sur plusieurs points, à quelques jours d’échéances cruciales sur les textes budgétaires à l’Assemblée nationale. Le Premier ministre assure néanmoins que ces "ajustements" ne "remettent (pas) en cause" les "engagements" de la France vis-à-vis de la Commission européenne. "Nous faisons tout pour rester autour de 5 %" de déficit en 2025, a-t-il dit, alors que la France, deuxième économie de la zone euro, est déjà épinglée par Bruxelles pour ses comptes et attend la décision de l’agence de notation S & P sur sa dette vendredi soir. Voici les principaux accommodements concédés par l’exécutif minoritaire.Fiscalité sur l’électricité
Le gouvernement a annoncé jeudi renoncer à augmenter significativement la fiscalité sur l’électricité, nouvelle concession majeure sur son budget pour 2025. S’érigeant en garante du pouvoir d’achat des Français, Marine Le Pen avait notamment exigé du gouvernement qu’il renonce à relever drastiquement une taxe sur l’électricité.
La cheffe de file des députés du RN a obtenu gain de cause : cette taxe (TICFE) augmentera, mais pas au-delà du niveau qui prévalait avant le déploiement du bouclier tarifaire contre l’inflation, désormais assagie. Le gouvernement ne pourra donc pas compter sur les 3,4 milliards d’euros que cette mesure devait rapporter, selon Matignon.
En conséquence, la facture d’électricité pour les quelque 80 % de...
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29/11 - Sahel : au Tchad comme au Sénégal, l’armée française n’est plus la bienvenue
Le Tchad, l’un des derniers pays sahéliens à abriter des forces françaises, a annoncé jeudi 28 novembre au soir mettre fin aux accords de sécurité et de défense avec Paris, quelques heures après une visite du chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot. Le même jour, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a également indiqué dans une interview à l’AFP que la France allait devoir fermer ses bases militaires dans son pays. Des annonces qui viennent parachever la perte d’influence militaire de Paris dans la région du Sahel, après son retrait forcé lié aux coups d’État au Mali, au Niger, et au Burkina Faso.
"Le gouvernement de la République du Tchad informe l’opinion nationale et internationale de sa décision de mettre fin à l’accord de coopération en matière de défense signé avec la République française", a déclaré le ministre des Affaires étrangères tchadien Abderaman Koulamallah sur la page Facebook du ministère. "La France est un partenaire essentiel, mais elle doit aussi considérer désormais que le Tchad a grandi, a mûri et que le Tchad est un Etat souverain et très jaloux de sa souveraineté", avait relevé un peu plus tôt Abderaman Koulamallah à l’issue une rencontre entre le président Mahamat Idriss Déby Itno et Jean-Noël Barrot.
En mai dernier se sont achevées à N’Djamena trois années de transition avec l’élection de Mahamat Idriss Déby Itno, porté au pouvoir par une junte militaire après la mort de son père Idriss Déby tué par des rebelles au front. Menacé par des offensives rebelles, Déby père avait pu...
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29/11 - Géorgie : cette décision du parti au pouvoir qui indigne l’opposition pro-européenne
Le Premier ministre géorgien Irakli Kobakhidzé a assuré jeudi 28 novembre que son gouvernement repoussait à 2028 son ambition d’intégrer l’Union européenne, accusant Bruxelles de "chantage" sur fond de crise politique après les législatives fin octobre. Cette annonce intervient quelques heures après l’adoption par le Parlement européen d’une résolution non contraignante rejetant les résultats des élections législatives en Géorgie qui ont donné la victoire au parti au pouvoir du Rêve géorgien. Le texte, qui dénonce des "irrégularités significatives", exige qu’un nouveau scrutin soit organisé dans un délai d’un an sous supervision internationale et que des sanctions soient prises à l’encontre de hauts responsables géorgiens, dont le Premier ministre Irakli Kobakhidzé.
En réponse, ce dernier a accusé le Parlement européen et "certains politiciens européens" de "chantage". "Nous avons décidé de ne pas mettre à l’ordre du jour la question de l’adhésion à l’Union européenne avant la fin de l’année 2028", a-t-il annoncé. Il s’est toutefois engagé à poursuivre la mise en œuvre des réformes nécessaires, assurant que "d’ici 2028, la Géorgie [serait] mieux préparée que tout autre pays candidat à ouvrir des négociations d’adhésion avec Bruxelles et à devenir un État membre en 2030".
Dans la foulée de cette annonce, des milliers de personnes se sont rassemblées à Tbilissi et dans d’autres villes de Géorgie. Dans la capitale, les manifestants ont agité des drapeaux de l’Union européenne et de la Géorgie et bloqué la circulation devant le...
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29/11 - Derrière la colère des agriculteurs, l’offensive néo-poujadiste de la Coordination rurale
Une nuée de bonnets jaunes pour accueillir Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA. Ce 22 novembre, le président du premier syndicat agricole a été pris à partie et exfiltré par une cinquantaine de militants de la Coordination rurale lors d’un déplacement à Agen (Lot-et-Garonne). "Je rappelle que la FNSEA et les Jeunes agriculteurs sont majoritaires dans 95 % des chambres (d’agriculture) et que, pour ma part, jamais je n’accepterai que la présidente de la Coordination rurale ne puisse pas aller dans un département, qu’elle soit menacée physiquement", a réagi Arnaud Rousseau. Le patron de la FNSEA, qui intervenait au préalable au congrès national des producteurs de légumes, a été escorté par les forces de l’ordre. "Est-ce qu’on l’a menacé physiquement ? Bien sûr que non !, tempête auprès de L’Express Serge Bousquet-Cassagne, président de la Chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne et ancien patron de la branche locale de la Coordination rurale (CR 47). Il a voulu montrer ses petits bras musclés en prouvant qu’il n’avait pas peur de venir. Il était évident qu’on allait le prendre à partie."
En pleine mobilisation agricole contre le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, la CR reproche à Arnaud Rousseau de cumuler "deux casquettes". Celle d’agriculteur, en tant que patron de la FNSEA, et celle de président du groupe Avril, leader français des huiles et protéines végétales ("qui investit largement au Brésil", tonne Bousquet-Cassagne). A quelques semaines des élections professionnelles fin...
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29/11 - Réforme des retraites : la gauche tenue en échec par l’obstruction du camp présidentiel
Majoritaires dans l’hémicycle, la gauche et le RN ont échoué jeudi 29 novembre à faire voter une loi proposant d’abroger la réforme des retraites, face à l’obstruction du camp présidentiel, auquel la France insoumise n’a eu de cesse de promettre la censure la semaine prochaine, dans une atmosphère particulièrement tendue. "La macronie est finie et […] le premier vote pour abroger réellement la réforme de la retraite à 64 ans, il est mercredi prochain, lors de la censure qui permettra à la fois de faire tomber le gouvernement Barnier mais aussi de défaire cette retraite à 64 ans dont personne ne veut", a réagi auprès de la presse la présidente du groupe LFI, Mathilde Panot, à l’issue des débats.
La France insoumise avait placé en tête des textes de sa "niche parlementaire" - la journée annuelle réservée à ses textes -, une proposition de loi visant à abroger la réforme de 2023 qui a reculé l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Mais le texte n’a pu être voté, en raison de centaines d’amendements déposés par la coalition gouvernementale afin de ralentir les travaux qui devaient nécessairement se terminer à minuit, et de débats houleux marqués par de multiples rappels au règlement et suspensions de séance.Victoire symbolique
La cheffe de file du RN, Marine Le Pen, dont le groupe avait proposé un texte similaire lors de sa "niche" le 31 octobre, a dénoncé sur X des "manœuvres d’obstruction" à travers lesquelles "la macronie a fait ce soir un bras d’honneur au débat démocratique". Mais elle s’en est aussi prise à...
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29/11 - Au RN, la guerre de leadership : les muscles de Jordan Bardella, le déni de Marine Le Pen
Ne parlez pas à Marine Le Pen de répercussions politiques ! Le procès des assistants parlementaires du RN, dans lequel elle est mise en cause, a pris fin ce mercredi. Le délibéré sera rendu le 31 mars à 10h. Elle encourt cinq ans de prison, dont deux ans fermes, une peine d’inéligibilité assortie d’une exécution provisoire. Mais croyez-la : "Il n’y a RIEN ! Zéro enjeu, zéro conséquence, ni sur la date, ni sur la décision, ni, et encore moins, sur les décisions que je vais être amenée à prendre comme présidente de groupe. Et je mets un point d’honneur là-dessus !"
Le procès, pourtant, n’a pas pris la tournure attendue. La sévérité des réquisitions a poussé la leader d’extrême droite à opérer un demi-tour stratégique, à renouer avec un discours antisystème en dénonçant un procès politique. Faire corps, vite. Les députés frontistes se sont donc mis à défiler au Tribunal correctionnel de Paris pour soutenir leur cheffe. "Au départ, Marine [NDLR : Le Pen] avait choisi la tactique de défense seule, mais devant la tournure des événements, on ne voulait pas qu’elle apparaisse isolée", justifie un élu.Le Pen et la "Bardellamania"
L’audience est terminée. Désormais, on s’attache à en minimiser les conséquences. D’abord, absolument aucun membre du parti n’envisage le cas de l’exécution provisoire qui pourrait priver Marine Le Pen de se représenter. "L’option n’est pas évoquée", jurent les députés à l’unisson. On cherche, aussi, des preuves de popularité. Tiens, ce sondage Ifop, par exemple, publié le 22 novembre, qui indique que près...
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29/11 - L’actu à La Loupe : le cessez-le-feu au Liban, une victoire pour Donald Trump
Après plus de deux mois d’échanges de tirs quotidiens, le Hezbollah et Israël se sont accordés sur un cessez-le-feu cette semaine. Entré en vigueur mercredi 27 novembre, le texte prévoit un arrêt des combats pour une durée indéterminée. Si la mise en sourdine des armes insuffle un nouvel espoir pour la région, elle constitue également une victoire pour Donald Trump, qui tout juste élu, aurait pesé dans les négociations. Les explications de Corentin Pennarguear, grand reporter au service Monde de L’Express.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation, écriture), Jules Krot (montage et réalisation)
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : Après plus de deux mois d’affrontements, Israël et le Hezbollah se sont accordés sur 60 jours de trêve, durant lesquels les soldats israéliens doivent se retirer du Liban, et les combattants du Hezbollah s’éloigner du sud et de la frontière avec l’Etat hébreu. L’armée libanaise quant à elle doit se redéployer progressivement dans la région, avec l’appui de la Finul, la force de l’ONU.
Une avancée majeure dans le conflit au Proche-Orient, obtenue notamment grâce aux Etats-Unis. Pour tout nous expliquer, j’ai fait appel à Corentin Pennarguear, grand reporter au service Monde.
Pour...
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28/11 - Israël - Hezbollah : au Liban, une trêve déjà fragilisée par de premières tensions
Alors que la trêve n’en est qu’à son deuxième jour, Israël et le Hezbollah se sont mutuellement accusés jeudi 28 novembre de violations du cessez-le-feu au sud du Liban. L’armée libanaise dénonce notamment une frappe aérienne contre un entrepôt de roquettes du Hezbollah près de Baysariyah, et considère que Tsahal a "violé à plusieurs reprises l’accord" entré en vigueur la veille. Aux alentours de 17 heures, l’armée israélienne a admis avoir mené une frappe contre une installation du mouvement chiite dans le sud du pays, la première depuis le début, la veille, d’une trêve encore fragile.
Jeudi soir, Benjamin Netanyahou n’a pas tardé à répondre au Liban par la menace. "Si nécessaire, j’ai donné comme instruction" à l’armée israélienne de mener, "en cas de violation du cessez-le-feu, une guerre intensive" au Hezbollah, a déclaré le Premier ministre israélien dans un entretien accordé au média la Chaîne 14.Des tirs israéliens signalés tout au long de la journée
"Selon des informations de notre correspondant dans le Sud, Mountasser Abdallah, l’armée israélienne a tiré des obus d’artillerie […] à Kfar Kila, afin d’éloigner des personnes qui tentaient d’approcher du village", affirmait dès ce matin à 10h26 le quotidien libanais L’Orient-Le Jour dans son direct en ligne. Quelques minutes après, le journal rapportait que "trois obus d’artillerie israéliens" avaient été lancés sur Rmeich, "endommageant un supermarché" sans faire de victimes, tandis que des tirs d’artillerie israéliens auraient ciblé la périphérie de Halta dans le...
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28/11 - Tom Nichols : "Donald Trump veut être l’unique source de vérité, voici pourquoi c’est dangereux"
En 2017, Tom Nichols, professeur émérite d’affaires de sécurité nationale au Naval War College, décrivait dans un ouvrage intitulé The Death of Expertise : The Campaign Against Established Knowledge and Why it Matters (Oxford University Press) un phénomène étrange touchant les Etats-Unis : celui d’un véritable rejet des experts. A l’époque, la pandémie de Covid-19, marquée par une méfiance d’une partie de la population vis-à-vis de l’expertise scientifique, ne s’est pas encore déclarée. Le Brexit, qui avait vu bon nombre de soutiens faire campagne contre les "sachants", en est à ses balbutiements. Et Donald Trump entame à peine son premier mandat à la Maison-Blanche…
Huit ans plus tard, l’ancien président américain réélu achève la composition de sa future administration : Elon Musk, puissant PDG de X sera chargé de "l’efficacité gouvernementale", Linda McMahon, ex-patronne de la fédération de catch américaine (WWE), de l’Education, et Robert Kennedy Jr, connu pour ses positions complotistes et antivaccin… de la Santé. Signe des temps, Tom Nichols, désormais rédacteur à The Atlantic, vient de publier une deuxième édition de son livre.
Pour L’Express, l’essayiste explique en quoi ces nominations sont symptomatiques "d’une attaque contre le concept même d’expertise. Et ce pour une raison simple : Trump veut être la seule et unique source de vérité". En filigrane, Tom Nichols revient sur les fondements de cette "crise de l’expertise". S’il reconnaît à certains experts, qui se muent en "toutologues", une part de...
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28/11 - Présidentielle en Roumanie : entre TikTok et Bucarest, la guerre est déclarée
Les autorités roumaines se lancent dans une offensive tous azimuts après le résultat choc du candidat d’extrême droite pro-russe Calin Georgescu au premier tour de la présidentielle dimanche. Cet ancien haut fonctionnaire, admirateur du président russe Vladimir Poutine et opposé à l’aide à l’Ukraine, s’est spectaculairement hissé au second tour après une campagne sur TikTok devenue virale.
Après plusieurs jours de suspicions, les autorités ont ouvertement mis en cause ce jeudi 28 novembre la plateforme, propriété du géant chinois ByteDance. Calin Georgescu a bénéficié d’un "traitement préférentiel" de la part de cette application très populaire en Roumanie, a affirmé le Conseil suprême de la défense nationale après une réunion consacrée aux cyber-risques dans les élections. Sans le nommer, le communiqué de la présidence évoque "l’exposition massive" dont il a bénéficié. Suivi par plus de 450 000 personnes sur TikTok, les vidéos du candidat de 62 ans réunissent plus de cinq millions de "likes". Les clips du candidat ont été vus 52 millions de fois en quatre jours.
Le média indépendant G4 Media a de son côté révélé une "machine de propagande" en faveur de Calin Georgescu : des milliers de "volontaires", organisés à travers des groupes Telegram, ont reçu des vidéos prêtes à l’emploi et une série de consignes. Le résultat : une vague de contenus et de commentaires qui ont contribué à propulser dans les algorithmes les messages du candidat d’extrême droite
Cette situation requiert, d’après les autorités, des "mesures d’urgence"...
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28/11 - Derrière le chantage nucléaire de Vladimir Poutine, la Russie va mal, par Thierry Wolton
Une puissance dotée, comme l’on dit d’un pays qui possède l’arme atomique, est-elle invincible ? Vladimir Poutine en est convaincu, ce qui motive ses menaces régulières sur l’usage qu’il pourrait faire de cette arme de destruction massive si jamais la Russie se sentait menacée dans son intégrité. Bluff ou réalité ? Si personne, et surtout pas les Européens en première ligne, n’a envie de tester sa détermination en la matière, il est impérieux d’essayer de comprendre ce que ce chantage révèle de la réalité de la guerre que mène le dictateur russe et d’en mesurer les risques de dérapage.
En premier lieu il convient de rappeler l’objectif initial de l’invasion du 22 février 2022 : chasser le gouvernement élu ukrainien du pouvoir, imposer le désarmement du pays et sa neutralité politique, l’intégrer dans le glacis russe aux côtés de la Biélorussie pour devenir un autre dominion de Moscou. Ce plan a été mis en échec : Volodymyr Zelensky est toujours au pouvoir, un quart seulement du territoire ukrainien a été conquis bien que Poutine ait engagé le gros de ses forces armées pour cette conquête. Faute de succès militaire et nonobstant les centaines de milliers de morts, de part et d’autre, sur le terrain, l’objectif d’une neutralité de l’Ukraine reste d’actualité dans l’esprit de l’ancien kagébiste.
Ce qu’il n’a pas réussi à obtenir par les armes, il espère désormais l’acquérir dans le cadre de négociations à venir. C’est dans cette perspective qu’il convient de comprendre son chantage nucléaire. Son but est d’effrayer les...
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28/11 - Quand Michel Barnier s’isole avec Marine Le Pen, Anne Hidalgo case ses proches avant son départ
C'est fou comme la dissolution a vraiment tout clarifié ! Ce second quinquennat est décidément à nul autre pareil. Le gouvernement Attal est déjà tombé, les élections européennes sont à peine terminées que le président décide de convoquer des élections législatives. Avec le résultat qu’on connaît… Et quelque soixante jours plus tard, voici Michel Barnier à Matignon. Pour combien de temps ?Anne Hidalgo veut (vraiment) la peau de Emmanuel Grégoire
La guerre de succession a commencé. Anne Hidalgo, qui a annoncé au Monde ne pas se représenter pour un troisième mandat de maire de Paris, a désigné son successeur : le sénateur Rémi Féraud, l’un de ses porte-flingues. Hors de question qu’il en soit autrement. Son premier adjoint Emmanuel Grégoire, qui s’est annoncé candidat le 18 novembre, n’a plus les faveurs d’Hidalgo depuis des mois et des mois. Le malheureux avait osé dire en 2020 dans un entretien à M, le magazine du Monde, qu’il avait "envie" de devenir maire de Paris un de ces jours. Un crime qui jamais ne fut pardonné. Lundi 25 novembre, veille du renoncement, lors du déjeuner autour d’Anne Hidalgo qui regroupait ses maires d’arrondissement, celle-ci a mis la pression sur ces derniers pour qu’ils soutiennent son poulain Feraud plutôt que Grégoire. "La consigne était aussi menaçante que claire comme de l’eau de roche. On a le pistolet sur la tempe", raconte un convive qui assure : "Je laisse passer l’orage, puis je soutiendrai Emmanuel comme beaucoup d’autres de mes camarades maires d’arrondissement." Quand le chat...
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28/11 - Guerre en Ukraine : le groupe de défense français DCI bientôt envoyé sur le front ?
La société française privée "Défense Conseil International" (DCI) est en discussion, selon des informations du journal Le Monde, avec le ministère de la Défense pour étudier l’envoi de troupes françaises en Ukraine prochainement. Ces délibérations seraient en cours depuis plusieurs semaines, dans le cadre d’échanges plus larges entre la France et le Royaume-Uni pour envoyer un soutien militaire humain à Kiev, alors que le conflit connaît une nouvelle phrase d’escalade et dans la perspective d’un désengagement américain consécutif à l’élection de Donald Trump, qui promet de "mettre fin à la guerre en 24 heures".
Troupes conventionnelles, sociétés de défense privées… La question de l’envoi de troupes occidentales sur le territoire ukrainien aurait été remise sur la table lors de la visite du Premier ministre britannique Keir Starmer à Paris lors des cérémonies du 11 novembre. Le débat, amorcé par Emmanuel Macron lors d’une réunion des alliés de Kiev en avril dernier, avait pourtant provoqué une levée de boucliers de la part de nombreux pays européens, menés par l’Allemagne. Aujourd’hui encore, "des discussions sont en cours entre le Royaume-Uni et la France concernant la coopération en matière de défense", confie au Monde une source militaire britannique anonyme.
La France explore pourtant plusieurs options. Notamment la proposition de la société DCI, dont l’Etat est actionnaire à 34 %. Il s’agit d’une société internationale française, chargée notamment des grands contrats d’exportation de matériel militaire et d’armement...
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28/11 - Budget 2025 : Michel Barnier lâche du lest, Marine Le Pen lance un ultimatum
Le RN ne relâche pas la pression sur Michel Barnier. Le Premier ministre a "jusqu’à lundi" pour répondre aux "lignes rouges" du Rassemblement national sur les textes budgétaires pour 2025 et éviter ainsi la censure, a prévenu, ce jeudi 28 novembre, Marine Le Pen dans Le Monde.
Malgré les concessions du Premier ministre sur les taxes sur l’électricité, l’Aide médicale d’Etat et les allègements de charges des entreprises, "il y a encore des difficultés", a insisté la cheffe des députés du parti d’extrême droite. Parmi ses revendications encore non satisfaites à ses yeux : la revalorisation des pensions de tous les retraités au 1er janvier, l’annulation des déremboursements de médicaments prévus initialement, et des précisions sur la manière dont l’exécutif entend compenser financièrement les concessions annoncées jeudi. Un peu plus tôt, le président du RN, Jordan Bardella, s’est félicité sur X d’une "victoire" sur l’électricité, mais a ajouté que "des lignes rouges demeurent" pour son parti.
Menacé d’être renversé au Parlement, le gouvernement a pourtant déjà lâché du lest. Le Premier ministre Michel Barnier, a annoncé dans la journée, dans un entretien au Figaro, qu’il n’allait "pas augmenter les taxes sur l’électricité" comme prévu initialement dans le projet de budget pour 2025, accédant à une des demandes du Rassemblement national.
"J’ai décidé de ne pas augmenter les taxes sur l’électricité dans le projet de loi de finances 2025", "cela permettra une baisse des prix de l’électricité de 14 %, qui ira donc bien au-delà de...
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28/11 - Canada, Botswana... Les nouvelles terres de diamants
La filière de la bijouterie française doit sa notoriété aussi bien à l’excellence de sa haute joaillerie qu’à l’inventivité du segment fantaisie. Entre les deux, des maisons traditionnelles et une myriade de petits créateurs parviennent à tirer leur épingle du jeu. Le champ des possibles s’élargit ainsi à tous les styles de consommateurs. Les uns accumulent des parures iconiques de grandes marques, comme pour s’identifier à une appartenance sociale qui les rassure. Les autres préfèrent se distinguer en arborant une pièce au design singulier, généralement portée en dissymétrie, voire en solo. D’aucuns encore imaginent de nouvelles manières d’associer matières et formes. S’ils transgressent quelque peu les codes, leur posture conserve néanmoins un certain sens de la dérision. De fait, chacun contribue à redéfinir les standards de l’intemporel.
Historiquement présent sur le marché mondial, l’Afrique du Sud ne s’impose plus comme le plus grand producteur de diamants. Mais l’une de ses mines, celle de Kimberley, se trouve à l’origine de la réglementation internationale visant à interdire les "diamants de conflits", c’est-à-dire issus du continent africain et qui alimentent les nombreuses guerres livrées par des rebelles aux gouvernements.
Depuis sa mise en place, les cartes ont été largement rebattues : le Botswana et le Canada sont désormais en tête des contrées productrices. Notamment depuis que l’Union européenne et le groupe des sept plus grandes puissances mondiales (G7) ont interdit les diamants en provenance de...
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28/11 - "Immunité" de Benyamin Netanyahou en France : ce que dit la Cour pénale internationale
En invoquant mercredi 27 novembre "l’immunité" dont bénéficierait le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), Paris soulève de nombreuses questions et s’attire de vives critiques de juristes et d’ONG.
La CPI avait créé une onde de choc en annonçant, le 21 novembre, deux mandats d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à l’encontre de Benyamin Netanyahou et de son ex-ministre de la défense Yoav Gallant. Une décision qui a immédiatement suscité la fureur d’Israël, qui a fait appel mercredi de la décision de la Cour. Israël n’est de toute manière pas signataire du Statut de Rome, et ne reconnaît ainsi pas la légitimité de la CPI.
Très vite pressé de questions pour savoir si le dirigeant israélien serait arrêté en cas de présence sur le territoire français, le gouvernement d’Emmanuel Macron est le premier, et pour l’instant le seul des 124 Etats signataires du Statut de Rome à avoir évoqué une "immunité". L’Italie ou le Royaume-Uni eux, ont immédiatement annoncé qu’ils respecteraient leur engagement auprès de la CPI. Paris répète pourtant depuis plusieurs jours que la France "respectera ses obligations internationales", mais le ministère des Affaires étrangères de Jean-Noël Barrot a mis en avant dans un communiqué que le Premier ministre israélien pourrait bénéficier de "l’immunité des Etats non parties à la CPI".Une zone grise introduite par l’article 98
De quelle immunité parle la France ? La diplomatie Française invoque les obligations...
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28/11 - Proche-Orient : l’armée israélienne impose un couvre-feu nocturne dans le sud du Liban
L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir mené une frappe aérienne contre une installation du Hezbollah dans le sud du Liban, la première depuis le début, la veille, d'une trêve encore fragile.
L'armée libanaise a commencé à déployer troupes et blindés dans le sud du Liban, comme prévu par l'accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah, et dont elle doit veiller à la délicate application.
Les infos à retenir
⇒ L’armée libanaise déploie troupes et blindés dans le sud
⇒ L'armée israélienne impose un couvre-feu nocturne dans le sud du Liban
⇒ Le Parlement libanais se réunira le 9 janvier pour élire un présidentL’armée libanaise déploie troupes et blindés dans le sud
L’armée libanaise déploie ce jeudi troupes et blindés dans le sud du pays, au deuxième jour du cessez-le-feu qui a mis fin à deux mois de guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah pro-iranien, et dont elle doit veiller à la délicate application. Elle "poursuit son déploiement au sud du Litani (le fleuve à une trentaine de kilomètres de la frontière, NDLR), mène des patrouilles et installe des barrages de contrôle", a indiqué une source militaire à l’AFP, précisant que les soldats ne "s’avancent pas dans les secteurs où l’armée israélienne se trouve encore".
Dans le village chrétien de Qlaaya, proche de la frontière, des soldats libanais ont été accueillis à leur entrée mercredi soir par des habitants en liesse, qui leur ont lancé fleurs et riz, agitant des drapeaux du Liban. "Nous ne voulons au Liban que l’armée libanaise",...
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28/11 - Education à la sexualité : que contient le programme qui suscite l’ire des conservateurs ?
Connaissance du corps, repérage des situations de harcèlement, santé sexuelle… Annoncé par l’ex-ministre de l’Education Pap Ndiaye, le texte sur l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle à l’école (initialement prévu pour la rentrée 2024) fait en ce moment l’objet de consultations, en vue d’une présentation en décembre. Mais alors que sa version actuelle n’est toujours pas définitive, le programme suscite déjà la fronde des milieux conservateurs… et jusqu’au sein du gouvernement. Mercredi 27 novembre, le ministre (LR) délégué à la Réussite scolaire Alexandre Portier l’a ainsi jugé "inacceptable en l’état", et a assuré que "la théorie du genre ne trouverait pas sa place dans nos écoles". Plusieurs associations militant contre les violences sexistes et sexuelles dénoncent "des informations mensongères" et "dangereuses". L’Express fait le point sur cette controverse, et sur ce que contient réellement le texte.L’apprentissage des émotions et de l’intimité en maternelle
A l’école maternelle et élémentaire, le programme est centré sur la vie affective et relationnelle. En maternelle, il prévoit la prise en considération du corps, des sentiments, émotions, du respect de l’intimité et de l’égalité entre filles et garçons. Avant quatre ans, il s’agit de connaître son corps (nommer ses différentes parties), d’avoir conscience de l’intimité, d’apprendre à accepter et refuser (à travers des situations comme "est-ce que je peux m’asseoir à côté de toi ?"), ou d’être sensibilisé à l’égalité entre filles et garçons...
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28/11 - Affaire Boualem Sansal : la France dans l’impasse face aux "ultras" du régime algérien
Il a fallu onze jours à la diplomatie française pour condamner officiellement l’arrestation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal. Onze jours pour dénoncer, ce 27 novembre, une détention "inacceptable" et "sans fondement", selon les mots du ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. La semaine précédente, l’entourage du président Emmanuel Macron faisait part de son inquiétude face à la "disparition" de l’intellectuel de 75 ans, interpellé le 16 novembre à la sortie de l’aéroport d’Alger. Pendant ce laps de temps, Paris a tout tenté, en coulisses et dans la plus grande confidentialité, pour sortir au plus vite Sansal de la nasse. Peine perdue.
L’auteur de 2084 : la fin du monde, pourfendeur du régime algérien et de l’islamisme, a été entendu le 26 novembre par le parquet antiterroriste d’Alger et emprisonné. Il risque la prison à vie pour "atteinte à l’intégrité du territoire national". En cause, semble-t-il, ses propos au média d’extrême droite Frontières. Membre du comité d’experts de ce site, Sansal y affirmait que le Maroc – rival historique de l’Algérie - n’avait pas été colonisé "parce que c’est un grand Etat". "C’est facile de coloniser des petits trucs qui n’ont pas d’histoire, mais coloniser un Etat, c’est très difficile", ajoutait-il dans cet entretien, avant d’expliquer que la France avait "décidé arbitrairement de rattacher tout l’est du Maroc à l’Algérie" lors de la colonisation.
"Cette arrestation signifie qu’un Algérien va encore en prison aujourd’hui pour avoir remis en question le récit de...
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28/11 - La consommation de drogue est en forte hausse : découvrez les chiffres dans votre département
"L’offre de drogue est partout, l’achat largement banalisé et la consommation n’est plus un marqueur social". C'est le constat réalisé auprès de L'Express par Bertrand Basset, président de l’association Addictions France. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : depuis le début des années 2000, l’usage de tous les types de drogues en France a augmenté, parfois de manière exponentielle. En 25 ans, la proportion des Français ayant consommé de la cocaïne ou de l’ecstasy au cours des douze derniers mois a ainsi été multipliée par neuf.
La tendance est globale, la plupart des départements connaissant le même phénomène - y compris au sein des territoires ruraux. Il existe cependant des disparités. Lorsqu'on observe les données compilées par la police et la gendarmerie, on remarque par exemple que dans les Bouches-du-Rhône, le nombre de faits liés à la consommation de stupéfiants (pour 1 000 habitants) a été multiplié par plus de trois depuis 2016. A l’inverse, cette proportion a légèrement baissé dans une dizaine de départements comme les Yvelines, la Lozère, le Loir-et-Cher ou encore les Pyrénées-Atlantiques.
Cette carte n’a pas vocation à représenter la consommation de drogue par département avec exactitude. D’une part, elle recense en grande majorité des faits liés à l’usage de cannabis, l’usage d’autres drogues étant plus difficile à repérer pour les forces de l’ordre. D’autre part, elle ne se base que sur les chiffres du ministère de l’Intérieur et tend à mettre en valeur des départements dans lesquels les pouvoirs publics...
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28/11 - Taïwan : cette escale américaine qui provoque la colère de Pékin
Le président taïwanais Lai Ching-te profitera de son premier déplacement à l’étranger pour faire escale en territoire américain, à Hawaï et sur l’île de Guam, ont indiqué ses services jeudi 28 novembre, suscitant l’ire de Pékin qui dénonce des "actions séparatistes". Investi en mai, Lai Ching-te décollera samedi pour se rendre aux îles Marshall, à Tuvalu et aux Palaos, les seules îles du Pacifique parmi les 12 alliés restant de Taïwan. Mais des arrêts sont prévus dans son programme à Hawaï, où il passera deux nuits, et à Guam (une nuit).
Aucune rencontre avec les autorités des Etats-Unis, principal soutien de Taipei, n’a été en l’état annoncée. Lai Ching-te, qui a promis de défendre la démocratie de Taïwan face aux menaces chinoises et que Pékin qualifie de "dangereux séparatiste", souhaite en revanche voir de "vieux amis" et "des membres de groupes de réflexion", a précisé une source de l’administration présidentielle à l’AFP sous couvert d’anonymat.
"Nous nous sommes toujours opposés aux échanges officiels entre les Etats-Unis et Taïwan […] et à toute forme d’approbation et de soutien par les Etats-Unis des séparatistes indépendantistes de Taïwan", a déclaré Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse régulière.
Par le passé, d’autres dirigeants taïwanais ont effectué des escales sur le sol américain lors de visite dans des pays d’Amérique du Sud ou du Pacifique, provoquant généralement la colère de Pékin. La Chine et Taïwan sont dirigés séparément depuis 1949, mais...
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28/11 - Pisco : de l’Amérique du Sud à l’Europe, la nouvelle jeunesse d’une eau-de-vie injustement méconnue
Le pisco est-il né au Pérou ou au Chili ? L’esprit du lieu agite le monde du vin et des spiritueux. Partout en France, les vignerons ne se lassent pas d’explorer la richesse et la diversité de leurs terroirs. La connaissance et la compréhension des origines demeurent le meilleur moyen d’être… original.
Une querelle diplomatico-gastronomique déchire toujours le Chili et le Pérou. Tous deux se disputent la paternité du pisco, un peu comme l’Ecosse et l’Irlande celle du whisky. De fait, les premières traces écrites mentionnant cette eau-de-vie de raisin remontent à 1733 au Chili. Le testament de Marcelino Gonzales Guerrero, politicien et entrepreneur dans le village de Pisco Elqui, mentionne dans son inventaire la présence de vignes, d’équipements en cuivre servant à la distillation et de trois jarres pleines. Mais le camp d’en face rétorque que des vignerons basés au sud de Lima exportaient déjà leurs eaux-de-vie depuis le port de Pisco (Pérou) dès le XVIe siècle. Un argument balayé par les Chiliens, qui affirment que, à la même période, les colons espagnols adoptaient le pisco comme une alternative locale à l’orujo, une eau-de-vie d’Espagne…Dans le désert de l’Atacama, des vignes cultivées en haute montagne
Qu’importe l’histoire, pourvu que l’on ait l’ivresse, car au-delà de ce conflit, ce breuvage ne manque pas d’intérêt. Surtout pour les amateurs de distillat de raisin, brandy ou cognac. Celui du Chili cultive d’ailleurs une analogie avec ce dernier. Dans l’ordre chronologique, son AOC créée en 1931, la première...
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28/11 - La démission d’Emmanuel Macron, une solution à la crise politique ? Ces élus qui la réclament
Une démission d’Emmanuel Macron serait-elle la solution pour sortir de la crise politique provoquée par la dissolution de l’Assemblée nationale ? C’est en tout cas ce que croient Charles de Courson, élu centriste et rapporteur général du budget à l’Assemblée, ainsi que le maire LR de Maux, Jean-François Copé. Mercredi 27 novembre, tous deux ont plaidé pour une démission du président de la République.
Le gouvernement, qui ne dispose pas de majorité à l’Assemblée, et pourrait activer lundi prochain l’article 49.3 de la Constitution pour passer en force le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025, craint en retour une censure des députés. Si le Premier ministre Michel Barnier devait jouer le rôle de fusible, la France risquerait néanmoins de demeurer dans une impasse politique, l’hémicycle restant divisé en trois blocs, sans qu'aucune majorité solide ne semble se dégager. Et de nouvelles élections législatives ne peuvent pas être convoquées avant l’été 2025.
"Le problème, c’est le chaos politique qu'[Emmanuel Macron] a déclenché", a affirmé à la presse Charles de Courson, député du groupe Liot (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires). Quel que soit le ministre qui serait nommé "il n’aura pas de majorité. La seule solution, ce serait une démission du président".
Sur BFMTV, Jean-François Copé, ancien patron de la famille politique dont est issu le Premier ministre Michel Barnier, a abondé dans le même sens. "On est tous victimes de cette dissolution qui ne ressemble à rien et dont on paye tous...
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28/11 - Nucléaire : quand l’Allemagne comptait sur les réacteurs français
Le message ne fait que quelques lignes. Mais il pourrait bien faire des vagues au pays de l’Energiewende - la transition énergétique allemande. Alors que l’Allemagne s’interroge, par le biais d’une commission parlementaire, sur le bien-fondé de sa politique de sortie du nucléaire, le média Cicero, farouche opposant des Verts sur ce sujet, publie une lettre confidentielle que le vice-chancelier et ministre allemand de l’Economie Robert Habeck a adressé à la ministre française de l’Energie, Agnès Pannier-Runacher, au cours de l’été 2022.
Selon l’auteur de l’article, Daniel Gräber, Habeck "voulait savoir si les centrales nucléaires françaises seraient remises en service à temps pour l’hiver". Une information clé pour pouvoir fermer les centrales allemandes. Tout sucre tout miel - la lettre démarre par un "Chère Agnès" et se termine par "Ton Robert" -, le ministre allemand écrit : "Tu as dit que l’objectif du gouvernement français était d’avoir 40 gigawatts de puissance nucléaire raccordés au réseau au 1er novembre 2022 et 50 gigawatts au 1er janvier 2023. Peux-tu me confirmer que je m’en souviens bien ?"
Le journal Bild, qui publie également le document, indique : "C’est précisément en août 2022 qu’un test de résistance a été réalisé chez nous afin de déterminer si l’Allemagne pouvait vraiment se passer d’énergie nucléaire - et c’est précisément le 1er janvier 2023 que les trois dernières centrales devaient être déconnectées du réseau. La suspicion : la sortie du nucléaire allemand n’était envisageable qu’avec l’énergie...
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28/11 - Alertes à la bombe, canulars : ce que l’on sait des menaces reçues par l’équipe de Donald Trump
La porte-parole du président élu, Karoline Leavitt, a dénoncé des "attaques antiaméricaines", alors que les menaces se multiplient ces derniers jours à l’égard de la future administration Trump. Plusieurs membres de l’équipe du prochain président ont reçu des menaces, notamment des alertes à la bombe à leur domicile, a communiqué mercredi 27 novembre le FBI. La police fédérale américaine fait également état de faits de swatting, une pratique qui consiste à provoquer des descentes de police chez les victimes en prétextant qu’un crime s’y déroule.
L’ancien parlementaire Lee Zeldin, choisi par Donald Trump pour prendre la tête de l’Agence de protection de l’environnement, a ainsi dit avoir été visé mercredi avec sa famille par "une menace à la bombe" accompagnée d’un "message à thématique propalestinienne". "Ni ma famille ni moi n’étions à notre domicile à ce moment-là et nous sommes en sécurité", a-t-il ajouté sur X. L’élue Elise Stefanik, nommée par Donald Trump pour être ambassadrice américaine à l'ONU, a également affirmé dans un communiqué avoir été "avertie d’une alerte à la bombe à son domicile"."Menaces crédibles"
"Nous prenons toutes les menaces potentielles au sérieux", poursuit le FBI. Au total, ce sont une dizaine de futurs élus qui ont connu des menaces ces derniers jours dans plusieurs Etats, dont la future procureure générale Pam Bondi, le secrétaire au Commerce Howard Lutnick, ou encore le secrétaire à la Défense Pete Hegseth, selon CBS News.
La chaîne américaine indique que parmi ces menaces "au moins deux étaient...
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28/11 - Abrogation de la réforme des retraites : comment le socle commun compte faire échouer la proposition de LFI
La gauche, soutenue par le RN, va tenter ce jeudi 28 novembre à l’Assemblée nationale d’abroger la très décriée réforme des retraites de 2023, mais la droite et les macronistes ont déposé des centaines d’amendements pour essayer d’empêcher un vote sur ce texte avant minuit, heure limite de la "niche" LFI.
Cette proposition de loi présentée par la France insoumise - dans le cadre de la journée parlementaire annuelle réservée à ses textes - prévoit de ramener de 64 à 62 ans l’âge légal de départ à la retraite. "Les gens ont le droit de profiter de la vie après avoir travaillé", soulignait mardi la cheffe des députés LFI Mathilde Panot, qui rêve d’une victoire sur ce texte pour "acter" la "fin de la macronie".
Le texte, approuvé sans encombre la semaine dernière en commission, revient non seulement sur la réforme de 2023 - qui concernait l’âge de départ en retraite - mais également sur celle menée en 2013 par la ministre PS Marisol Touraine - qui avait augmenté la durée de cotisation. Le groupe socialiste tentera de sauver la réforme Touraine via un amendement de son député Arthur Delaporte, mais approuvera la proposition quoi qu’il arrive pour abroger le recul de l’âge, a prévenu son chef Boris Vallaud.
Si le texte était adopté, il pourrait ensuite poursuivre son chemin parlementaire, selon la gauche, qui a prévu de l’inscrire le 23 janvier à l’ordre du jour du Sénat, où il n’a aucune chance d’être adopté par la majorité de droite et du centre, puis le 6 février en deuxième lecture à l’Assemblée. Encore faut-il pour cela...
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28/11 - Fermetures de classes dans les zones rurales : "Pour les ministres, ce n’est rien, mais pour nous…"
Sébastien Gouttebel, vice-président de l’Association des maires ruraux de France (AMRF), garde les yeux rivés sur sa calculette. Entre les effectifs prévisionnels de juin dernier et la rentrée de septembre 2024, son département du Puy-de-Dôme, qui n’échappe pas à la baisse démographique, a "perdu" 500 élèves de primaire. "Comme d’habitude, l’Education nationale va se contenter de faire une règle de trois sans tenir compte des particularités de notre territoire. D’après mes comptes, si l’on divise les 500 élèves en moins par 25 [NDLR : ce qui correspond, selon lui, au nombre d’élèves par classe], on risque d’avoir 20 professeurs en moins et, dans la foulée, d’être obligés de fermer des classes", poursuit l’élu. Partout en France, l’inquiétude est de mise depuis l’annonce, le 10 octobre dernier, de la suppression de 4000 postes d’enseignants prévue dans le projet de loi de finances 2025. En particulier dans les communes rurales, où l’école joue un rôle central. "Pour les ministres, qui sortent de l’ENA et qui sont tous issus des grandes villes, une fermeture de classe, ce n’est rien ! Pour nous, ça risque de supprimer à terme un service public de plus et de provoquer une fuite des familles", prévient Jean-Paul Carteret, premier vice-président de l’AMRF et maire de Lavoncourt, petite commune de moins de 400 âmes en Haute-Saône.
Ce sentiment de ne pas être entendus par les gouvernants parisiens revient en boucle chez les élus territoriaux et les habitants des petites villes. Depuis des années, la presse régionale se fait...
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28/11 - Budget de la Sécu : ce que contient le texte de compromis trouvé entre sénateurs et députés
Sénateurs et députés se sont accordés mercredi 27 novembre sur un compromis concernant le budget de la Sécurité sociale pour 2025, ouvrant la voie à son adoption sans vote via le 49.3, lundi prochain à l’Assemblée nationale.
Le texte issu de la commission mixte paritaire, au terme de plus de sept heures de tractations, prévoit notamment une baisse des allégements de cotisations patronales, à hauteur de 1,6 milliard d’euros, mesure combattue jusqu’au bout par Ensemble pour la République, principale force de la coalition gouvernementale au Palais Bourbon, qui y voyait un renoncement à sept ans de politique de l’offre. Soulignant que ces allègements se sont envolés ces dernières années, tutoyant les 80 milliards d’euros, le gouvernement avait initialement proposé un effort de quatre milliards d’euros sur les employeurs, réduit à trois milliards d’euros dans la version du texte adoptée mardi au Sénat.
Également adoptée en CMP, une mesure de revalorisation des retraites en 2025 inférieure à l’inflation pour plus de la moitié des retraités, à laquelle s’oppose fermement le RN. Le compromis trouvé entre Les Républicains et le gouvernement, acté par les parlementaires, prévoit d’indexer les retraites sur la moitié de l’inflation dès le 1er janvier (+ 0,8 %) - avec un complément au 1er juillet pour atteindre + 1,6 % pour les retraites inférieures à 1 500 euros brut.Les sept heures de plus par an sans rémunération rejetées
Au cours de leurs débats, ils ont rejeté une mesure adoptée au Sénat visant à faire travailler les actifs...
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28/11 - Ukraine : Poutine menace de frapper Kiev avec son puissant missile expérimental "Orechnik"
Le président russe Vladimir Poutine a menacé, ce jeudi 28 novembre, de frapper des centres de décision à Kiev avec son puissant missile "Orechnik" utilisé pour la première fois la semaine dernière, après avoir dit que les attaques massives menées dans la nuit contre l'Ukraine étaient sa "réponse" au tir de missiles américains ATACMS contre son territoire.
Les infos à retenir
⇒ Vladimir Poutine menace de frapper Kiev avec son puissant missile expérimental "Orechnik"
⇒ Les infrastructures énergétiques de l’Ukraine visées par une "attaque massive"
⇒ Volodymyr Zelensky accuse la Russie de larguer des armes "à sous-munitions"Poutine menace de frapper Kiev avec son puissant missile expérimental "Orechnik"
Le président russe Vladimir Poutine a affirmé ce jeudi qu'il n'excluait pas d'ordonner une frappe contre la capitale ukrainienne Kiev avec son missile expérimental hypersonique de portée intermédiaire "Orechnik", décrivant une arme terriblement destructrice. "Nous n'excluons pas l'utilisation d'Orechnik contre des cibles militaires, des installations militaro-industrielles ou des centres de décision, y compris à Kiev", a-t-il dit lors d'une conférence de presse retransmise à la télévision russe en marge d'une visite au Kazakhstan.
A la demande d'un journaliste, il a également vanté de nouveau la puissance de feu de cette arme de portée intermédiaire capable de frapper partout en Europe, même si celle-ci n'est pas équipée d'ogives nucléaires. "Si l'on utilise plusieurs de ces systèmes en une frappe - deux, trois,...
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28/11 - Lettre ouverte à Amin Maalouf : "Défendez aussi les langues régionales !"
Cher Monsieur Amin Maalouf, lorsque, succédant à Madame Carrère d’Encausse, vous avez été élu secrétaire perpétuel de l’Académie française, tous ceux qui en France et au-delà attachent du prix à la culture ont senti souffler comme un vent nouveau venu du Levant. Eminent représentant de la diversité francophone, vous incarnez à la fois l’érudition polyglotte, l’amour des littératures et un humanisme sans frontières.
Le 14 novembre dernier, il vous est revenu, bien sûr, de prendre une part déterminante à ce qui a été considéré par beaucoup comme un "événement historique" : la cérémonie de remise au président de la République du quatrième et dernier tome du dictionnaire de l’Académie. Votre discours a rappelé le prestigieux passé de cette Compagnie, son Histoire ininterrompue depuis quatre siècles, au service de la langue française, des littératures francophones.
De votre part, vous qui avez signé notamment la préface d’un ouvrage intitulé Pour une éducation bilingue, nous aurions attendu cependant des propos un peu différents de ceux que vous avez fait résonner sous la coupole.Une volonté d’anéantissement des langues de France
Votre évocation historique a largement mis en évidence un rôle que l’on doit bien qualifier d’idéologique et politique, un rôle que le pouvoir parisien, depuis bien longtemps, fait jouer à la langue française, un rôle qui, à y bien réfléchir, semble en décalage avec ce que vous incarnez et que nous venons de mentionner. Vous insistez ainsi sur la fonction de la langue française comme ciment de "notre...
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28/11 - Friedrich Merz futur chancelier ? Ces conséquences à prévoir pour l’Allemagne... et la France
En l’écoutant, on a la douce impression d’être de retour dans la "République de Bonn". Costume bleu marine démodé, mouchoir en tissu bien repassé dans la poche, toujours courtois, Friedrich Merz est l’un des derniers spécimens de l’ère Kohl, une époque où la politique se faisait sur les bords du Rhin dans l’ambiance bourgeoise, feutrée et très provinciale, de l’ancienne capitale.
A 69 ans, le président de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) est un "homme du passé", comme ne cesse de l’écrire la presse allemande, encore bloqué dans une vision de la société des années 1990. Après le retrait de ses deux principaux rivaux dans la course à la chancellerie, mi-septembre, il a désormais le champ libre pour prendre le pouvoir à Berlin lors des élections anticipées du 23 février 2025 provoquées par la fin prématurée du gouvernement Scholz. "Cette fois, il a de grandes chances de devenir chancelier", estime Ursula Münch, directrice de l’Académie de sciences politiques de Tutzing.Enterrer l'ère Merkel
Ejecté de la présidence du groupe parlementaire par Angela Merkel en 2002, ce revenant en politique avait disparu des écrans durant près de deux décennies, gérant des fortunes privées dans des cabinets internationaux, ce qui lui a valu le surnom de "requin de la finance". Tout au long de cette traversée du désert, il n’a jamais abandonné l’idée de se venger du "coup de poignard dans le dos" de l’ancienne chancelière, dont il semble encore porter des cicatrices aujourd’hui. "Alors qu’elle a quitté la scène politique, on a l’impression...
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28/11 - Notre grande enquête sur la drogue en France : consommateurs, prix, départements les plus concernés…
Il y a des premières fois que l’on n’oublie pas. Le soir où Grégoire* a goûté sa première ligne de cocaïne, proposée par un ami avec lequel il était "en confiance", l’expérience s’est très mal terminée. Rendu malade par le produit, le jeune homme vomit, s’endort pendant cinq heures, ne garde qu’un souvenir flou de sa soirée. Le lendemain, il se promet qu’il ne recommencera pas. Mais dans son cercle d’amis parisiens, "où ça consomme pas mal", les occasions de "regoûter" sont nombreuses. "C’est comme pour la cigarette : la première est dégoûtante, puis on s’habitue", lâche ce trentenaire, qui cède vite à la tentation d’enregistrer le numéro d’un dealer sur son téléphone, et de commander ses propres produits. Au fil des semaines, il s’habitue à la consommation de poudre blanche, mais aussi d’ecstasy sous formes de "taz" (cachets de MDMA), de 3-MMC (drogue de synthèse de la famille des cathinones), ou encore de GHB, toujours dans des contextes festifs.
Pour trouver ces produits, rien de plus simple : ses dealers livrent directement chez lui, après lui avoir envoyé un "catalogue" des drogues disponibles avec leurs prix, les promotions disponibles, les nouveautés. "C’est aussi réfléchi que le service client de n’importe quelle marque : si tu parraines trois personnes par exemple, tu peux avoir un cadeau offert", explique Grégoire, qui admet que sa consommation a été "largement facilitée et banalisée" par ces livraisons, la disponibilité des livreurs et l’éventail des drogues proposées.
En France, la soudaine consommation du...
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28/11 - La stratégie de Marine Le Pen pour s’implanter en Outre-mer
Dans ce quatrième épisode, Marylou Magal, journaliste au service Politique de L’Express, et Hugues Tertrais, historien et ancien président de la Société française d’histoire des Outre-mer nous aident à décrypter la stratégie du Rassemblement national pour s’implanter en Outre-mer.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation), Agathe Hernier (écriture), Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : LCP, La 1ère, France Info, BFMTV
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : "Les manifestants voient aussi l’octroi de mer comme une survivance coloniale, et ils voudraient qu’elle soit supprimée". Cette phrase, prononcée lors des séances hebdomadaires de questions d’actualité au gouvernement, vient des rangs du RN, plus précisément de Yoann Gillet, député Rassemblement National du Gard.
S’intéresser au pouvoir d’achat des Français, on le sait, c’est une des stratégies du parti d’extrême droite. Mais, notez qu’il est question ici de la Martinique. Un des départements les plus pauvres de France, en tension depuis deux mois à cause de la vie chère. Une hausse des prix qui est liée à une taxe sur les produits importés dans les cinq départements et régions d’Outre-mer. Mais derrière le cri d’alarme du député RN, c’est une...
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28/11 - Guerre en Ukraine : comment Vladimir Poutine s’active avant l’arrivée de Donald Trump
Dans le petit village russe de Darino, à proximité de la frontière avec l’Ukraine, on ne sait plus à quel drapeau se vouer. Prise par les troupes ukrainiennes lors de leur attaque surprise dans la région de Koursk début août, la bourgade, d’une centaine d’âmes, est en passe de repasser sous contrôle russe.
Vague après vague, Moscou y a intensifié ses efforts offensifs ces dernières semaines, en vue de déloger les forces de Kiev implantées dans la zone. Comme en Ukraine, où, malgré l’arrivée de l’automne et de la raspoutitsa -période durant laquelle les terrains deviennent épouvantablement boueux à cause des pluies-, l’armée russe a accéléré le tempo de ses opérations le long de la ligne de front.
"Les Russes continuent de mettre la pression sur l’ensemble du théâtre d’opérations, confirme le général (2S) Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la Revue Défense nationale. Leur objectif est d’aborder en position de force les éventuelles négociations qui se tiendront après l’investiture de Donald Trump." Le républicain, qui s’était fait fort pendant sa campagne de pouvoir mettre fin au conflit en 24 heures, prendra officiellement ses fonctions après sa cérémonie d’investiture le 20 janvier. Si aucun plan de paix n’a filtré pour l’heure, trois de ses conseillers ont évoqué début novembre dans le Wall Street Journal des premières pistes comprenant un gel de la ligne de front et la mise en place d’une zone démilitarisée aux frontières."Le moment de tout donner"
D’ici là, Moscou entend améliorer sa position stratégique. Dans un...
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27/11 - Après le cessez-le-feu au Liban, où en sont les négociations pour un arrêt des combats à Gaza ?
Moins de 24 heures après l’annonce d’un cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël, des milliers de Libanais déplacés par les combats ont commencé à revenir dans leurs régions, notamment du sud. L’accord parrainé par Washington et Paris prévoit un retrait progressif de l’armée israélienne sous 60 jours du sud du Liban, et un recul du Hezbollah vers les secteurs au nord du fleuve Litani. Seuls l’armée libanaise et les casques bleus de l'ONU pourront être stationnés au-delà du fleuve. Le Hezbollah a annoncé, ce mercredi 27 novembre, qu’il allait coopérer avec l’Etat libanais pour renforcer le déploiement de l’armée dans le sud du pays.
Sur le terrain, la situation demeure néanmoins fragile : Israël et l’armée libanaise ont tous deux déconseillé à la population de retourner dans les régions du sud, où les troupes israéliennes gardent toujours certaines positions, tandis que Tsahal a annoncé une restriction, dans la nuit à venir, des mouvements de la population dans la zone."Ouvrir la porte à une trêve à Gaza"
Cette trêve au Liban peut-elle être annonciatrice d’une résolution du conflit, cette fois-ci sur le front gazaoui ? Joe Biden a salué l’annonce du cessez-le-feu et déclaré que "dans les jours à venir, les Etats-Unis allaient mener à nouveau un effort avec la Turquie, l’Egypte, le Qatar, Israël et d’autres pays pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, à la libération des otages et à la fin de la guerre sans le Hamas au pouvoir".
"Cet accord doit ouvrir la voie à un cessez-le-feu trop longtemps attendu face aux...
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27/11 - Ukraine : Keith Kellogg, l’émissaire de Donald Trump chargé de trouver "la paix par la force"
Un fidèle parmi les fidèles. Donald Trump a annoncé, ce mercredi 27 novembre, nommer l’ancien général Keith Kellogg, comme émissaire pour l’Ukraine et la Russie. "Il est avec moi depuis le début ! Ensemble, nous obtiendrons la paix par la force et nous rendrons l’Amérique et le monde sûrs à nouveau !", a écrit le président élu dans une publication sur son réseau Truth Social.
Très critique des milliards de dollars débloqués par les Etats-Unis pour l’Ukraine, Donald Trump a promis de régler la guerre entre Kiev et Moscou avant même de prêter serment en janvier - sans jamais expliquer comment."Convaincre Poutine de participer aux pourparlers de paix"
L'ancien général nommé par le républicain pour piloter cette mission a évoqué la question dans une note publiée en avril. "Toute future aide militaire américaine exigera de l'Ukraine qu'elle participe à des pourparlers de paix avec la Russie", préconise-t-il. Il appelle aussi à "reporter l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan pour une période prolongée" afin de "convaincre (le président russe Vladimir) Poutine de participer aux pourparlers de paix".
Keith Kellogg, peu connu du grand public, a brièvement présidé le Conseil de sécurité nationale, le cabinet de politique étrangère de la Maison-Blanche, lors du premier mandat de Donald Trump.
Dans sa note, co-rédigée avec un autre conservateur, l'ex-général a estimé que "le gouvernement et le peuple ukrainiens auront du mal à accepter une paix négociée qui ne leur restitue pas l'ensemble de leur territoire". "Mais comme l'a dit...
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27/11 - Cessez-le-feu au Liban : déjà un effet Donald Trump ?
Donald Trump n’a pas encore pris ses fonctions, mais son influence se fait déjà sentir au Moyen-Orient. Un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah a été conclu, avec un retrait des troupes israéliennes du Liban dans les 60 prochains jours. Négocié par l'entremise de l'actuelle administration Biden, cet arrêt des combats s'explique aussi par l'ombre du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, à partir du 20 janvier 2025.
Dans cette vidéo, Corentin Pennarguear nous raconte l'influence diplomatique de Donald Trump, mais aussi celle d'Elon Musk, sur les crises en cours au Proche-Orient. C'est à retrouver sur toutes nos plateformes.
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27/11 - Guerre au Moyen-Orient : retrouvez tous nos contenus
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27/11 - La grippe aviaire, ce virus qui se rapproche des humains : ces scénarios que redoutent les scientifiques
Le scénario de la fin d'année 2019, avec l'émergence d'une pandémie en Chine, pourrait-il se reproduire dans les prochaines semaines, depuis les Etats-Unis cette fois, à cause du virus de la grippe aviaire A(H5N1) ? Nous n'en sommes pas encore là, loin de là. Mais les scientifiques le redoutent, le regard tourné vers ce pathogène venu des oiseaux et qui, lentement mais sûrement, fait son nid chez les mammifères, humains compris. La grippe aviaire est apparue pour la première fois en 1996 mais, depuis 2020, le nombre des foyers chez les oiseaux a explosé et de plus en plus d'espèces ont été touchées. Un tournant a eu lieu en mars quand des infections ont été détectées dans plusieurs troupeaux de vaches laitières à travers les Etats-Unis. Dans ce huis clos, le virus a tourné jusqu’à pouvoir contaminer des humains, essentiellement des fermiers. Et à présent l’épidémie semble s’étendre peu à peu. Le 22 novembre dernier, un enfant a été testé positif pour la première fois dans l’Alameda County, dans la baie de San Francisco. A ce jour, 55 cas humains ont été détectés aux Etats-Unis en 2024, dont 29 en Californie, selon les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) américains.
Une autre alerte, plus au nord, dans les plaines de la Colombie-britannique, au Canada, attire l’attention des chercheurs. Le 2 novembre, un adolescent positif à la grippe aviaire de sous-type H5 présente des symptômes inquiétants, et est hospitalisé d’urgence le 8 novembre. Dans un état critique, le mineur souffre de détresse...
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27/11 - Au Brésil, Carrefour contraint de rétropédaler face à la pression du gouvernement Lula
Face à la levée de boucliers au Brésil après l’annonce des magasins Carrefour de ne pas vendre en France de viande en provenance des pays du Mercosur, Alexandre Bompard, le PDG du groupe tricolore, a fait son mea culpa auprès du gouvernement Lula, évoquant des problèmes de "communication". La polémique intervient en pleine bataille en France contre le projet d’accord commercial entre l’Union européenne (UE) et quatre pays du Mercosur - le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay -, sur fond de manifestations d’agriculteurs, qui craignent que cet accord n’ouvre la porte à une concurrence déloyale.
Le PDG de Carrefour avait ainsi écrit au syndicat agricole majoritaire français FNSEA que la chaîne de supermarchés "ne vendrait aucune viande provenant du Mercosur" en France, courrier également publié sur ses réseaux sociaux. Le dirigeant évoquait en effet le "risque de débordement sur le marché français d’une production de viande ne respectant pas ses exigences et ses normes".Boycott de l'enseigne
Les propos tenus par Alexandre Bompard mercredi dernier avaient provoqué l’indignation au Brésil, où le gouverneur de l’Etat du Mato Grosso - une région agricole - avait lancé un appel au boycott des magasins Carrefour sur le territoire brésilien. Plusieurs fournisseurs, à l’image du géant brésilien JBS, numéro un mondial de la viande, avaient également annoncé suspendre leurs approvisionnements, avec l’assentiment du gouvernement. Lundi, le ministre de l’Agriculture Carlos Favaro s’était en effet félicité de la...
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27/11 - Israël demande la suspension de l’exécution du mandat d’arrêt contre Benyamin Netanyahou
Israël a notifié, ce mercredi 27 novembre, la Cour pénale internationale (CPI) de son intention de faire appel des mandats d’arrêt visant le Premier ministre Benyamin Netanyahou et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre.
Dans l’attente d’une décision sur le fond, Israël a aussi demandé à la CPI la suspension de l’exécution de ces deux mandats d’arrêt, ont précisé les services du Premier ministre israélien dans un communiqué.
La Cour, qui siège à La Haye, avait émis le 21 novembre des mandats d’arrêt contre Benyamin Netanyahou et Yoav Gallant pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre à Gaza, où Israël conduit une opération militaire en représailles à l’attaque sans précédent perpétrée sur son sol le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas. Un mandat d’arrêt pour les mêmes motifs avait aussi été émis à l’encontre du chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, que l’armée israélienne a annoncé avoir tué, ce qui n’a jamais été confirmé par le mouvement."L’Etat d’Israël conteste la compétence de la CPI"
Le mandat d’arrêt visant Benyamin Netanyahou a soulevé, notamment en France, la question de son immunité. Un article du Statut de Rome de 1998 instituant la CPI aborde la question de l’immunité de dirigeants de pays ne reconnaissant pas la cour, même s’il peut rester ouvert à diverses interprétations.
"L’Etat d’Israël conteste la compétence de la CPI et la légitimité des mandats d’arrêt délivrés contre le Premier ministre et l’ex-ministre de la Défense", précise aussi le...
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27/11 - Quand la fonction publique fait fuir les candidats : "Il serait temps de s’inspirer du privé"
L’Etat et les collectivités publiques sont-ils devenus des employeurs comme les autres ? Pas vraiment, à en croire une étude sur l’attractivité de l’emploi public publiée le 18 novembre par l’EM Normandie et Actual groupe : "Les candidats intéressés par l’emploi public s’y trouvent déjà. Réciproquement, l’emploi public ne semble pas faire partie des options souhaitables ou même envisagées par la majorité des actifs." Et pourtant, souligne l’étude, "près d’un tiers des agents est en CDI (1,2 million d’agents publics sur 5,67 millions au total) ce qui met la fonction publique en concurrence directe avec le secteur privé pour attirer et fidéliser les talents". Conséquence de ce manque d’attractivité : le nombre de candidats par poste fond comme neige au soleil, le turnover monte en flèche et "faute de postulants, certains services sont contraints de baisser leurs exigences".
Jean Pralong, enseignant-chercheur spécialiste des questions de gestion des ressources humaines à l’EM Normandie analyse pour L’Express cette crise d’attractivité dans le secteur public et propose plusieurs pistes pour attirer un vivier plus important de futurs postulants dans le giron de l’Etat. "Dès lors que la fonction publique s’ouvre à des CDI, c’est-à-dire qu’elle se positionne comme un recruteur privé, il faut qu’elle aille jusqu’au bout de l’équation et qu’elle calque ses pratiques de recrutement sur celles du privé", prévient le chercheur. Qui appelle à désacraliser la voie du concours : "Les agents contractuels sont vus comme une espèce...
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27/11 - Joaillerie : notre sélection de bijoux à mettre sous le sapin
La filière de la bijouterie française doit sa notoriété aussi bien à l’excellence de sa haute joaillerie qu’à l’inventivité du segment fantaisie. Entre les deux, des maisons traditionnelles et une myriade de petits créateurs parviennent à tirer leur épingle du jeu. Le champ des possibles s’élargit ainsi à tous les styles de consommateurs. Les uns accumulent des parures iconiques de grandes marques, comme pour s’identifier à une appartenance sociale qui les rassure. Les autres préfèrent se distinguer en arborant une pièce au design singulier, généralement portée en dissymétrie, voire en solo. D’aucuns encore imaginent de nouvelles manières d’associer matières et formes. S’ils transgressent quelque peu les codes, leur posture conserve néanmoins un certain sens de la dérision. De fait, chacun contribue à redéfinir les standards de l’intemporel.Maillon
La collection Bvlgari Tubogas marie deux signatures de la maison romaine : l’or jaune, à l’honneur depuis les années 1950, et le maillon Tubogas, devenu culte vers 1970. La technique consiste à imbriquer des bandes d’or les unes dans les autres sans aucune soudure. Bvlgari l’a d’abord utilisée en 1948 sur le bracelet flexible de sa première montre joaillière Serpenti. Le nom Tubogas a été emprunté aux conduites utilisées pour acheminer le gaz sous pression dans les années 1920. Pendant la période d’essor du design industriel en Europe, ce processus associant fonctionnalité et esthétique a connu un certain succès. Aujourd’hui, la collection Bvlgari Tubogas 2024 dévoile...
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27/11 - "Au Trésor, Scott Bessent pourrait être forcé à durcir sa politique" : les prédictions d’un économiste
Le nom de Scott Bessent est venu s’ajouter au trombinoscope de l’administration Trump, dévoilé au compte-goutte ces dernières semaines. Ce dirigeant de fonds spéculatif, qui a par le passé travaillé avec le milliardaire George Soros, succèdera à Janet Yellen au poste stratégique de secrétaire au Trésor. Sa mission ? Ni plus ni moins qu’aider Donald Trump à "lancer un nouvel âge d’or pour les Etats-Unis", selon les mots du président élu.
Plus concrètement, Scott Bessent résume sa doctrine par un "plan 3-3-3" : il ambitionne de réduire le déficit public à 3 % du PIB, d’atteindre 3 % de croissance et d’augmenter de la production de pétrole de 3 millions de barils par jour. Il plaide aussi pour une approche plus modérée sur les barrières douanières, ce qui l’obligera à composer avec une vision plus agressive, notamment envers la Chine, d’une partie de l’administration. En fin de compte, sa nomination témoigne d’une volonté de Donald Trump d’être pragmatique sur le volet économique, explique à l’Express Samy Chaar, chef économiste chez Lombard Odier.
L’Express : Selon vous, qu’est ce qui a fait pencher la balance en faveur de Scott Bessent pour ce poste convoité ?
Samy Chaar : La priorité de Donald Trump était de nommer quelqu’un qui serait bien reçu par les marchés. Scott Bessent est une personnalité publique, connue des investisseurs, et qui a souvent émis ses avis sur la situation financière. Sa nomination paraît donc être un choix plutôt raisonnable. D’autant plus que pour mettre en œuvre sa politique, Donald Trump...
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27/11 - Ursula von der Leyen : les chantiers des cent premiers jours de la nouvelle Commission européenne
Le Parlement européen a adoubé, ce mercredi 27 novembre, à Strasbourg la nouvelle équipe de la Commission européenne, qui va entrer en fonction début décembre. Pacte pour une industrie propre, livre blanc sur la défense : la présidente Ursula von der Leyen a promis d’ouvrir une série de chantiers dès le début de son second mandat, un agenda percuté par l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis. Voici les principaux dossiers des cent premiers jours.Le compte à rebours Trump
La nouvelle équipe présidée par Ursula von der Leyen prendra officiellement ses fonctions début décembre, 50 jours avant l’intronisation de Donald Trump. Le premier défi de l’exécutif européen sera de faire face à cette nouvelle donne sur le plan géopolitique. Les dirigeants européens doivent notamment préparer, financièrement et militairement, un éventuel désengagement des Etats-Unis en Ukraine.
Côté commerce, ils doivent aussi trouver la parade si l’imprévisible président américain augmente significativement les droits de douane sur les produits européens comme il l’a promis.Priorité à l’économie
Dans le sillage du rapport de Mario Draghi, Ursula von der Leyen veut placer son second mandat sous le signe de la compétitivité économique. L’Allemande a promis de mettre sur la table un "pacte pour une industrie propre" que devront mettre en musique deux de ses six vice-présidents ; l’Espagnole Teresa Ribera (Transition écologique et concurrence) et le Français Stéphane Séjourné (Stratégie industrielle). La Commission veut aider les entreprises à...
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27/11 - Donald Trump augmente les droits de douane : la guerre commerciale est déjà déclarée
Donald Trump a annoncé sa première grande mesure économique : des droits de douane de 25 % sur les importations du Mexique et du Canada, et une hausse de 10 % pour les produits chinois. Dans un post sur Truth Social, il a justifié ces taxes en dénonçant l’immigration illégale et le trafic de fentanyl, déclarant : "Il est temps pour eux de payer le prix fort !"
Cette déclaration a déjà fait réagir. Pékin met en garde contre les effets dévastateurs d’une guerre commerciale, tandis qu’en Allemagne, un ministre appelle déjà à l’unité face à cette menace. Avec ces annonces, le futur pensionnaire de la Maison-Blanche semble en tout cas décidé à relancer les tensions internationales.
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27/11 - Retraites : le modèle suédois qui pourrait révolutionner le système français
Le fatalisme, un travers bien de chez nous : un Français sur trois considère le déclin du pays comme irréversible, selon l’étude Fractures françaises de la fondation Jean-Jaurès publiée en octobre 2023. Quoi de surprenant dans une société où le président de la République en personne, à l’époque François Mitterrand, prétendait en juillet 1993 que "dans la lutte contre le chômage, on a tout essayé" ? L’idée que la politique ne peut peser sur le réel a continué à se diffuser, comme un venin paralysant l’action publique. Et pourtant, à quelques kilomètres de chez nous, des peuples d’irréductibles réformateurs résistent encore et toujours à l’impuissance.
L’effort suppose d’abord un diagnostic clair, à long terme : en Italie, en Suède ou au Canada, c’est au bord du gouffre que les gouvernants ont élaboré des réformes d’ampleur, appelées à faire passer leur pays de malade à modèle. Surtout, il implique une volonté politique sans faille, outre la bureaucratie, les lobbys et ceux qui pensent que tout changement des pratiques est impossible. A l’heure où le nouveau gouvernement dirigé par Michel Barnier met en avant, jusque dans les intitulés de ses ministres, la "simplification", le "partenariat avec les territoires", la "souveraineté alimentaire" ou la "réussite scolaire", comme autant de promesses, on ne peut que leur conseiller d’aller jeter un œil à ce qui marche ailleurs.
C’est un secret de Polichinelle : la dernière réforme des retraites, adoptée au forceps à l’Assemblée nationale en 2023 et qui porte l’âge de départ à 64...
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27/11 - En Chine, la corruption dans l’armée n’en finit pas d’embarrasser Xi Jinping
"Des spéculations", a répondu mercredi 27 novembre la porte-parole du Ministère des affaires étrangères chinoise, Mao Ning, aux informations du Financial Times, selon lesquelles le ministre de la Défense chinois ferait l’objet d’une enquête pour corruption. Le journal britannique cite des responsables américains actuels et plus anciens, tous familiers de l’affaire, et affirme que le ministre Dong Jun "fait l’objet d’une investigation plus large pour exposer la corruption dans l’Armée populaire de libération (APL)". Si l’information est confirmée, Dong Jun serait le troisième ministre chinois de la Défense consécutif à tomber sous le coup d’une enquête pour corruption.
Ancien commandant au sein de la marine, Dong Jun a été nommé ministre de la Défense en décembre 2023 après l’éviction soudaine de son prédécesseur Li Shangfu, sept mois seulement après son entrée en fonction. À l’époque déjà, c’est le Financial Times qui rapportait que "les responsables américains soupçonnaient Li de faire l’objet d’une enquête pour corruption". Li Shangfu a par la suite été exclu du Parti communiste chinois, et accusé d’avoir "reçu d’énormes sommes d’argent", selon la télévision d’Etat. Il n’a depuis plus été aperçu en public. Son propre prédécesseur, Wei Fenghe, lui aussi soupçonné de corruption, a également été écarté du parti.Vaste enquête au sein de l’Armée populaire de Libération
Aujourd’hui, les sources du Financial Times affirment que Xi Jinping a ordonné "une vague d’enquêtes au sein de l’APL", qui aurait conduit à l’inculpation de...
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27/11 - Budget : les leçons de la thérapie de choc version de Gaulle
C’est un début de bonne nouvelle. Dans le "Baromètre des décideurs" Viavoice-HEC Paris-BFM Business-L’Express, une majorité de Français (53 %) privilégient les coupes budgétaires pour assainir les comptes publics plutôt que les augmentations d’impôts. Enfin, un peu de bon sens, dans un pays asphyxié par les dépenses publiques et médaille d’or des prélèvements obligatoires. Mais le Premier ministre aurait tort de se réjouir trop vite. Car un autre sondage, signé Ipsos-La Tribune Dimanche, révèle qu’autant de Français sont prêts à censurer le gouvernement, signe du climat frondeur de cette fin d’année.
Tenu en joue par Marine Le Pen et ses troupes, soumis au chantage d’une gauche gagnée par l’irresponsabilité et soutenu du bout des lèvres par les ténors du socle commun, tous ayant les yeux rivés sur 2027, Michel Barnier a conscience que ses jours à Matignon sont comptés. Parviendra-t-il à faire adopter son budget ? Tiendra-t-il jusqu’à Noël ?Sortir par le haut d’une impasse encore plus béante
Engluée dans une crise politique sans précédent depuis plus de soixante ans, la France ne devrait pas oublier qu’elle est parvenue, dans le passé, à sortir par le haut d’une impasse encore plus béante. C’était en juin 1958. La IVe république agonisait, le climat insurrectionnel en Algérie s’étendait et la faillite économique menaçait. Appelé à la rescousse, de Gaulle prend la tête du dernier gouvernement de la IVe république le 1er juin et obtient des pouvoirs étendus jusqu’à la fin de l’année. Ceux-là mêmes qui manquent à Michel...
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27/11 - Une "immunité" de Benyamin Netanyahou ? La mise au point de Paris
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou bénéficie d’une "immunité" qui "devra être prise en considération" en dépit du mandat d’arrêt émis contre lui par la Cour pénale internationale, a estimé mercredi 27 novembre le ministère français des Affaires étrangères. Dans un communiqué, le ministère invoque les obligations prévues dans le droit international liées aux "immunités des Etats non parties à la CPI", ce qui est le cas d’Israël. Il ajoute que "de telles immunités s’appliquent au Premier ministre Benyamin Netanyahou et autres ministres concernés" par un mandat d’arrêt de la Cour. Ces immunités "devront être prises en considération si la CPI devait nous demander leur arrestation et remise", poursuit le ministère dans un communiqué.
Outre Benyamin Netanyahou, la Cour pénale internationale a lancé la semaine dernière un mandat d’arrêt à l’encontre de l’ex-ministre israélien de la Défense Yoav Gallant - ainsi que contre le chef de la branche armée du Hamas palestinien Mohammed Deif - pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.Flou sur la position française
Un article du Statut de Rome de 1998 instituant la CPI aborde la question de l’immunité de dirigeants de pays ne reconnaissant pas la cour, même s’il peut rester ouvert à diverses interprétations. "La France entend continuer à travailler en étroite collaboration avec le Premier ministre Benyamin Netanyahou et les autres autorités israéliennes pour parvenir à la paix et à la sécurité pour tous au Moyen-Orient", conclut le communiqué du ministère français...
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27/11 - Procès Mazan : "Il y a une exigence de sévérité plus marquée dans cette affaire"
Dans la nuit du 26 janvier 2020, Boris M., 37 ans, s’est rendu au domicile de Dominique et Gisèle Pelicot, à Mazan, dans le Vaucluse. Préalablement droguée par son époux, la sexagénaire est alors agressée sexuellement par ce salarié d’une entreprise de transports privés, devant la caméra de Dominique Pelicot. Quatre ans plus tard, devant la cour criminelle départementale d’Avignon, l’homme assure "avoir été victime, comme madame Pelicot, de Dominique Pelicot", a retracé ce mardi 26 novembre l’un des deux avocats généraux, Jean-François Mayet. "En réalité, il s’est contenté de la situation telle que présentée par Dominique Pelicot, et n’a, à aucun moment, sollicité ou obtenu le consentement de Madame Pelicot eu égard à son état", a précisé le magistrat, avant de requérir douze ans de prison contre le trentenaire pour viol aggravé. La même peine de réclusion a ensuite été requise contre Cyril B., 47 ans, chauffeur de poids lourds, qui "avait bien conscience qu’il ne fallait pas réveiller madame Pelicot" alors qu’il la pénétrait, et contre Thierry P., 54 ans, selon qui Dominique Pelicot "serait le seul responsable des faits".
La veille, la peine maximale de vingt ans de réclusion criminelle avait été requise par Jean-François Mayet et sa consoeur Laure Chabaud à l’encontre de Dominique Pelicot, que le ministère public souhaite voir "déclaré coupable de tous les faits qui lui sont reprochés". Une peine d’emprisonnement de 17 ans a également été demandée à l’encontre de Jean-Pierre M., seul accusé à ne pas être poursuivi...
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27/11 - Budget de la Sécu : cotisations patronales, retraites… Les points chauds toujours en suspens
"Ça sera une longue CMP. Peut-être jusque dans la nuit", a prévenu un parlementaire LR : sept députés et sept sénateurs sont chargés ce mercredi 27 novembre de trouver une version de compromis sur le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2025, lors d’une commission mixte paritaire (CMP). La coalition gouvernementale dispose d’une courte majorité (huit voix contre six), mais le texte, largement adopté mardi soir par le Sénat, est truffé de mesures très sensibles sur les allègements de cotisations patronales, la revalorisation des retraites, le remboursement des médicaments comme la fiscalité sur les sodas ou le tabac. Passage en revue.Cotisations patronales
Soucieux de faire participer les entreprises à l’effort collectif de redressement des comptes, le gouvernement s’attaque à un dossier inflammable, celui des allègements de cotisations patronales. Considérant que ceux-ci se sont envolés ces dernières années, tutoyant les 80 milliards d’euros, il proposait un effort de quatre milliards d’euros sur les employeurs, ramené à trois milliards par le Sénat.
Mais le camp macroniste, comme le patronat, refusait cette mesure. Finalement, les sénateurs et députés ont approuvé mercredi après-midi une baisse des exonérations de cotisations patronales à hauteur de 1,6 milliard d’euros pour 2025. Pour parvenir à un compromis sur le budget de la Sécurité sociale, selon des sources parlementaires. Cette baisse, qui revient à augmenter le coût du travail, est une des mesures les plus inflammables de ce projet de budget,...
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27/11 - Santé mentale : face à la "génération psy", le management va devoir se mettre à jour
Aux temps "pré-psychologiques" évoqués par le psychiatre Christophe André, l’existence s’arpentait bien souvent sans explorer ses états d’âme, exprimer ses émotions ou chercher à préserver son équilibre intérieur. La vie se traversait en serrant les dents. Consulter, c’était prendre le risque d’être pris pour un fou. Nous vivons la fin de cette ère. Dévoiler publiquement ses ressentis n’est plus le tabou qu’il était, l’usage de la psychologie se démocratise et la santé mentale se hisse au rang de grande cause nationale en 2025. Non seulement on consulte des spécialistes, mais on en parle à son entourage, sur les réseaux sociaux, dans le débat public. La quête du bien-être mental se banalise et marque ainsi un profond changement d’époque. Toute la société est concernée, y compris l’entreprise. Une "génération psy" émerge : quand 17 % des salariés français disent consulter, la proportion grimpe à 37 % chez les 18-24 ans, contre 9 % chez les 50-64 ans. Plus largement, 81 % des salariés estiment que la santé mentale est un "enjeu préoccupant" ("Les salariés et la santé mentale", enquête OpinionWay, 2023) et ils la lient évidemment à la qualité de leur vie professionnelle.
Faut-il s’en désoler ou s’en réjouir ? Certains verront dans cette universalisation de la psychologie un affaiblissement, la marque d’une société fragile et incapable d’affronter l’adversité. D’autres y percevront au contraire un renforcement, une capacité à prendre soin de l’autre et à devenir plus résilient. En toute hypothèse, sauf à vouloir affronter...
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27/11 - Poutine : sa nouvelle manipulation historique qui fait bondir la Belgique
Il y a ceux qui aiment l’Histoire telle qu’elle est et ceux qui la préfèrent avec quelques amendements. C’est le cas de Vladimir Poutine, qui a décidé, ce mercredi 6 mars, d’enjamber de plusieurs mètres la réalité historique. A l’occasion du Festival mondial de la jeunesse, organisé à Sotchi, au bord de la mer Noire, le président russe a lâché, comme une évidence : "La Belgique est largement apparue sur la carte du monde comme un Etat indépendant, en grande partie grâce à la Russie et à la position de la Russie." CQFD.
Sauf que l’Histoire, la vraie, lui donne tort. "Une réécriture de l’Histoire", dénonce immédiatement le quotidien Le Soir. Plusieurs personnalités belges n’ont pas tardé non plus à réagir en administrant au chef du Kremlin un petit cours de rattrapage : "La Russie a offert une aide militaire aux Pays-Bas pour écraser la révolution belge. C’est l’insurrection en Pologne qui empêche l’envoi de troupes. On peut lire ça comme ’On vous aurait bien pulvérisés, mais on a dû s’occuper des Polonais d’abord'", raille l’historien belge Jonathan Piron, sur le réseau social X (ex-Twitter).Une tentative d’aide avortée
En effet, si l’on remonte le fil du passé, on comprend rapidement que les assertions de Vladimir Poutine confinent à la fantaisie. Avant la proclamation de son indépendance, le 3 octobre 1830, et depuis le congrès de Vienne de 1815, la Belgique appartient au royaume des Pays-Bas, sous la couronne de Guillaume d’Orange. Sur le Vieux Continent règne alors un climat de tension propice aux révoltes. Ainsi, dans...
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27/11 - Cessez-le-feu au Liban : une "victoire majeure" pour la Maison-Blanche et une menace pour Gaza ?
"C’est le moment pour chacun de faire un premier constat des pertes et profits", juge amèrement le journal libanais L’Orient Le Jour, à l’aube d’un fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, âprement négocié au cours des dernières semaines par les États-Unis et soutenu par la France. Consenti mardi soir par Benyamin Netanyahou, l’arrêt des combats est finalement entré en vigueur autour de 4 heures ce mercredi 27 novembre, suivi d’un soupir de soulagement de la communauté internationale. L’annonce du Premier ministre israélien a été confirmée dans la foulée par les présidents Joe Biden et Emmanuel Macron, qui ont promis quelques heures plus tard dans un communiqué conjoint de travailler avec le Liban et Israël pour veiller à ce que cet arrangement soit "mis en œuvre dans son intégralité et appliqué". Des milliers de Libanais, ainsi que près de 90 000 Israéliens pourront désormais regagner leurs foyers au sud du Liban et au nord d’Israël.
Les États-Unis ont rapidement salué "un nouveau départ" pour le Liban et une "bonne nouvelle", après une série de négociations la semaine dernière entre l’envoyé spécial américain Amos Hochstein et les responsables libanais et israéliens. L’accord comprend une fenêtre de mise en œuvre de 60 jours au cours de laquelle l’armée libanaise se déploiera dans le sud du pays et les troupes israéliennes se retireront. Durant cette période en théorie, "aucune troupe de combat américaine ne sera déployée au Liban", même si les États-Unis et la France fourniront à l’armée libanaise...
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27/11 - Projet de coup d’Etat, plan d’assassinat… Ce rapport de police qui accable Jair Bolsonaro
C’est un rapport de 884 pages à charge contre l’ex-président d’extrême droite : d’après la police brésilienne, Jair Bolsonaro a "participé activement" à un projet de coup d’Etat pour se maintenir au pouvoir en 2022. Selon cette même source, il avait également "pleinement conscience" d’un plan d’assassinat de son successeur Lula. Ce rapport a été envoyé mardi 26 novembre au bureau du procureur de la République Paulo Gonet, qui doit à présent décider s’il donne suite à la demande d’inculpation de la Police fédérale visant Jair Bolsonaro et 36 autres personnes, notamment des militaires.
"Les éléments de preuve obtenus tout au long des investigations ont montré sans équivoque que Jair Bolsonaro a planifié […] et a pris part de façon directe et effective aux actes d’une organisation criminelle qui avait pour objectif un coup d’Etat qui n’a pas eu lieu en raison de circonstances allant contre sa volonté", détaille le rapport de police. Selon les enquêteurs, le plan de coup d’Etat aurait "avorté" en raison du manque de soutien de la part des principaux commandants de l’armée brésilienne.
Jair Bolsonaro, 69 ans, a toujours clamé son innocence et s’est dit à plusieurs reprises victime de "persécution politique". "Le terme 'coup d’Etat' n’a jamais fait partie de mon lexique", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse lundi. Mais les enquêteurs assurent que l’ex-dirigeant avait "pleinement conscience" et avait "participé activement" aux "actes clandestins visant à abolir l’Etat de droit démocratique".Opération "Poignard vert...
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27/11 - De l’Ecosse à la France, l’incroyable succès mondial du whisky
Qui de l’Irlande ou de l’Ecosse mérite le titre de berceau du whisky ? Le pisco est-il né au Pérou ou au Chili ? Et le rhum, à La Barbade ? L’esprit du lieu agite le monde du vin et des spiritueux. Partout en France, les vignerons ne se lassent pas d’explorer la richesse et la diversité de leurs terroirs. La connaissance et la compréhension des origines demeurent le meilleur moyen d’être… original.Ecosse et Irlande, là où tout a commencé
A qui revient la paternité du whisky ? Ce vrai sujet de discorde entre l’Ecosse et l’Irlande n’est toujours pas réglé, même si les historiens tombent généralement d’accord pour dire que tout a commencé sur l’île verte pour se développer dans l’ancienne Calédonie. Mais si la première trace écrite mentionnant une technique de distillation de l’uicge beatha (eau-de-vie en gaélique irlandais) remonte à 1324, rien n’indique qu’elle servait à la fabrication d’un lointain ancêtre du whisky. En revanche, en 1494, le Chancelier de l’Échiquier du royaume d’Ecosse accorda le droit de distiller 1 225 kilos d’orge à un moine de l’abbaye de Lindores, à Fife, pour produire de l’aqua vitae qui, non vieillie, ne devait guère ressembler à un single malt !
Un siècle plus tard, la production de l’eau-de-vie n’est plus un privilège monastique ; elle passe dans les mains de la confrérie des chirurgiens-barbiers d’Edimbourg. Des évolutions techniques (la double distillation notamment) améliorent la qualité et la demande va croissant. Des fûts ne tardent pas à partir à l’international depuis le port de...
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27/11 - Budget 2025 : un premier revers au Sénat pour le gouvernement Barnier
Le Sénat s'est opposé dans la soirée du mardi 26 novembre à une disposition phare du budget 2025 du gouvernement autorisant ce dernier à relever la fiscalité de l'électricité pour la taxer à un niveau supérieur à la période d'avant-crise énergétique. Un vote très large à main levée, avec des voix de droite comme de gauche, a permis à la chambre haute de repousser cette mesure du projet de loi de finances, pour laquelle le gouvernement espérait obtenir plus de trois milliards d'euros. Les sénateurs ont notamment compensé cette mesure par un relèvement de la taxe sur le gaz, pour un gain estimé à 1,2 milliard d'euros.
C'est un premier revers d'importance pour le gouvernement de Michel Barnier sur ce budget dans l'hémicycle du Sénat, une chambre qui le soutient, alors que les menaces de censure visant le Premier ministre se font de plus en plus pressantes. "Le gouvernement a choisi la facilité pour trouver de nouvelles recettes : taxer à nouveau l'électricité. Cette mesure est socialement injuste", s'est notamment agacé le socialiste Thierry Cozic.
Le rapporteur général Les Républicains Jean-François Husson défendait la même suppression, tout en l'assortissant en contrepartie d'une augmentation de la taxe sur le gaz, notamment pour privilégier l'énergie décarbonée qu'est l'électricité. Selon lui, la facture des ménages chauffés au gaz augmenterait "d'environ 60 euros par an" pour une maison de 100 mètres carrés, alors que "pour une même maison chauffée à l'électricité", le manque à gagner atteindrait "200 à 300...
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27/11 - Le Hezbollah va coopérer avec l’armée libanaise pour son déploiement dans le Sud
Des dizaines de milliers de Libanais chassés par les hostilités entre le Hezbollah et Israël ont pris le chemin du retour mercredi 27 novembre, après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu qui met fin à deux mois de guerre ouverte entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste libanais.
La trêve, qui a débuté à 4 heures du matin, met un terme au conflit enclenché il y a plus de 13 mois, qui a fait des milliers de morts et 900 000 déplacés au Liban, chassant également quelque 60 000 habitants du nord d'Israël.
Les infos à retenir :
⇒ Un cessez-le-feu entre le Hezbollah et l’armée israélienne est entré en vigueur
⇒ Le Hezbollah va coopérer avec l’armée libanaise pour son déploiement dans le Sud
⇒ Le Hamas se dit "prêt" lui aussi à une trêve à GazaDébut du cessez-le-feu au Liban la nuit dernière
Le Premier ministre libanais Najib Mikati a indiqué ce mercredi 27 novembre que l’armée allait "renforcer son déploiement" dans le sud du pays, frontalier d’Israël, dans le cadre de l’application de l’accord ayant mis fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah. Dans un discours aux Libanais, il a demandé à Israël de "respecter" le cessez-le-feu et de se retirer des zones frontalières. Najib Mikati a exprimé l’espoir que l’accord ouvre "une nouvelle page" dans l’histoire du Liban et appelé à élire rapidement un président de la République, dont le Liban est privé depuis plus de deux ans.
Le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah annoncé hier soir par Benyamin Netanyahou est entré en vigueur tôt ce matin au Liban, après plus...
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27/11 - Un bouton pour stopper une IA qui s’emballe ? Les "kill switch" attisent craintes et fantasmes
La Californie a agacé les géants de l’intelligence artificielle ces derniers mois. Son projet de régulation avait mis en lumière l'idée de kill switch, sortes de disjoncteurs théoriquement capables d’arrêter une intelligence artificielle qui se mettrait à dérailler. Le gouverneur californien a finalement mis son véto. Mais l’idée du kill switch, elle, reste vivace. Elle flotte plus que jamais dans l’air alors que s'accélèrent les préparatifs du Sommet mondial pour l'action sur l'IA qui se tiendra à Paris en février 2025.
Mettre en place un tel dispositif n’aurait pourtant rien d’évident. Le définir est un exercice délicat, sur lequel tous les acteurs ne s’accordent pas. Avant le projet de loi californien, les grandes entreprises du secteur avaient accepté de signer des garanties de sécurité. Elles s’étaient ainsi engagées à "ne pas développer ou déployer un modèle si des mesures d’atténuation ne pouvaient être appliquées pour maintenir les risques en deçà des seuils". Mais sans définir ces seuils de danger, ni mettre en place ces fameux boutons d’arrêt d’urgence. Autrement dit "des fonctions permettant d’arrêter ou de suspendre le fonctionnement d’un logiciel lorsque les données deviennent trop mauvaises ou dévient trop de leur but", résume Camille Salinesi, professeur d’informatique et coresponsable de l’Observatoire de l’IA de l’université Panthéon Sorbonne.
Ces instruments ne seraient pas aisés à déployer. Pour Charles Letaillieur, senior manager et expert en intelligence artificielle au sein du cabinet de conseil...
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27/11 - Près de 250 plans sociaux en préparation : l’alerte de la CGT sur la "saignée industrielle"
La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a alerté sur une "accélération très forte de la dégradation de la situation" en matière de plans sociaux, dans l’industrie principalement mais également dans d’autres secteurs, évoquant jusqu’à 200 000 emplois menacés, dans une interview aux Echos à paraître ce mercredi 27 novembre. Alors qu’elle parlait en mai de 130 plans sociaux représentant 33 021 emplois directs supprimés ou "fortement menacés" (60 000 en comptant la sous-traitance et l’intérim), puis début novembre de près de 200 plans sociaux et 150 000 emplois menacés par une "violente saignée industrielle", Sophie Binet évoque désormais "près de 250 plans de licenciements en préparation, concernant entre 170 000 et 200 000 emplois", dans cet entretien en amont d’une conférence de presse sur l’industrie, qu’elle doit tenir mercredi après-midi.
Ce décompte, réalisé à partir des remontées des militants du syndicat ouvrier, concerne sans surprise des secteurs en crise comme l’automobile et l’aérospatial, mais aussi la grande distribution, selon la cheffe de la centrale syndicale. Elle craint "un raz-de-marée" dans les mois à venir, redoutant des plans en cascade : "Ces plans ont lieu surtout dans les grandes entreprises, les restructurations risquent d’avoir des conséquences sur les petits sous-traitants, beaucoup plus nombreux", avertit la cheffe de file de la CGT."Naufrage politique"
Pour expliquer cette montée en puissance, Sophie Binet pointe "la responsabilité des grandes entreprises", qui selon elle "ont fait...
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27/11 - Gouvernement Trump : le plan caché du président élu pour contourner le Sénat
Iconoclaste, imprévisible… Donald Trump serait-il également lucide ? Dès la mi-novembre, le leader républicain admet en comité resserré que son choix pour le secrétaire d’Etat à la Justice risque de coincer au Sénat - aux Etats-Unis, les membres nommés au gouvernement doivent être validés par cette instance avant d’entrer en fonction. Malgré une série d’intenses tractations téléguidées par le vice-président élu, J.D Vance, ses troupes à la chambre haute refusent de s’aligner sur la nomination du sulfureux Matt Gaetz. L’ancien procureur de Floride de 42 ans est accusé - entre autres - de consommation illégale de stupéfiants et de relations sexuelles avec une prostituée mineure.
Donald Trump a préféré ne pas prendre le risque de devenir le premier locataire de la Maison-Blanche en un siècle à se voir retoquer une nomination. Dans l’histoire des Etats-Unis, seules 12 nominations ont été rejetées, la dernière remontant à 1925, avec la censure de Charles B. Warren, nommé au poste… d’Attorney General (ministre de la Justice). Ainsi, le 21 novembre à l’heure du breakfast - soit une semaine après sa nomination - Matt Gaetz reçoit un appel. À l’autre bout du fil, Donald Trump. Quelques heures plus tard, l’ancien avocat renonce au portefeuille de la Justice. Dans une publication sur ses réseaux sociaux, le magnat de l’immobilier élude sobrement. "Il se débrouillait très bien, mais il ne voulait pas perturber une administration pour laquelle il a beaucoup de respect".Les "tests de loyauté" sauce Donald Trump
Dare-dare, un...
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27/11 - La guerre commerciale de Donald Trump : trois infographies pour comprendre ses menaces douanières
215 millions de dollars. C’est le montant des échanges que les Etats-Unis ont réalisés avec leurs trois principaux partenaires en 2023, à savoir le Mexique, le Canada et la Chine (importations et exportations confondues). Cela correspond à 42,5 % de leurs échanges globaux. Dans le détail, ils ont importé plus de 1 300 milliards de dollars de marchandises depuis ces pays et y a exporté environ 1 000 milliards, ce qui rend leur balance commerciale extrêmement déficitaire. Lors de la campagne présidentielle qui vient de s’achever, Donald Trump a régulièrement promis de réduire ce déséquilibre, en imposant notamment de lourdes taxes douanières sur les produits importés aux Etats-Unis. Le Canada, le Mexique et la Chine sont en première ligne.
Lundi 25 novembre, le nouveau président a détaillé comment il comptait exécuter ces mesures dans un message publié sur Truth Social. "Pour l’un de mes nombreux premiers décrets, a-t-il ainsi annoncé, je signerai tous les documents nécessaires pour imposer au Mexique et au Canada des droits de douane de 25 % sur TOUS les produits entrant aux Etats-Unis". En échange de la levée de ces taxes, Donald Trump demande à ses partenaires plus de sévérité dans le contrôle des flux migratoires à la frontière.
Ces déclarations ont suscité beaucoup d’inquiétudes de chaque côté des frontières américaines. Les trois pays sont en effet liés par un accord de libre-échange depuis 1994 : l’Alena, devenu l’Aceum, pour "Accord Canada-Etats-Unis-Mexique en 2018. A cette époque, lors de la précédente...
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27/11 - Cinéma : ces deux films sur des adolescents vulnérables à voir absolument
Au carrefour des tendances extrêmes se croisent en cette fin d’année cinématographique deux adolescents que tout oppose, dans deux films que tout sépare, et qui montrent les qualités extensibles du cinéma français non commercial actuel. Je résume. Totone (Clément Faveau) a 18 ans, un caractère de chien et une moto de 70 cm3. Pas grand-chose de plus. Son père vient de mourir dans un accident de voiture dont il peut se sentir, lui Totone, en partie responsable : il n’aurait pas dû aider son père, dans un état d’ivresse très avancé, à monter dans sa voiture pour rentrer chez lui. Il faut dire que Totone n’était pas clair non plus. Ne me demandez pas où est la mère, on n’en sait rien.
Ça se passe à la montagne, dans le Jura, un pays magnifique où on fabrique un excellent fromage, le comté. Totone se retrouve donc héritier d’une ferme en déroute et d’une petite sœur de 7 ans. Tout le monde compatit : "Qu’est-ce que je peux faire pour toi, Totone ? – Tu pourrais me prêter un peu d’argent ? – C’est que, en ce moment, c’est difficile. – Pourquoi tu me demandes, alors ?" Et ainsi de suite. Il est seul, et d’autant plus seul qu’il doit aller accompagner sa sœur à l’école. La seule issue raisonnable à tout ça : vendre le tracteur de son père et aller travailler à la fabrique de comté.
L’amour, cette saleté, va tordre le tracé d’une vie trop ordinaire pour ce blondinet impulsif. Pour le sexe, Marie-Lise (Maïwène Barthélémy) est vraiment accommodante. Patiente avec ce puceau, car ça ne marche pas terrible. Elle ne se demande pas...
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27/11 - Ministre des Outre-mer : une politique difficile à appliquer
Saviez-vous que le poste de ministre des Outre-mer est réputé comme l’une des fonctions les plus compliquées à exercer au sein d’un gouvernement ? Dans ce troisième épisode, Alexandra Saviana, journaliste au service Société de L’Express, et Hugues Tertrais, historien et ancien président de la Société française d’histoire des Outre-mer, décryptent pour La Loupe les enjeux et les difficultés qui se cachent derrière ce ministère.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation), Agathe Hernier (écriture), Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : France 5, outremer news, INA, Outre-mer la 1ère
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : À chaque remaniement, la nomination du ministre des Outre-mer est scrutée avec attention dans les territoires ultramarins. Aujourd’hui, leurs yeux sont rivés sur François-Noël Buffet. En septembre, avec l’arrivée du nouveau gouvernement, Marie Guévenoux l’ancienne députée Renaissance a fait ses cartons. Et c’est le sénateur Les Républicains qui a pris sa place.
Avec ses 12 territoires répartis aux quatre coins du monde, le ministre des Outre-mer hérite d’une multitude de dossiers brûlants : Nouvelle-Calédonie, Mayotte, Martinique… Et pourtant, ce poste a vu une succession effrénée de...
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27/11 - Cessez-le-feu au Liban : la première paix de Donald Trump
Donald Trump n’a pas encore repris ses quartiers à la Maison-Blanche, mais son influence se fait déjà sentir aux confins du Proche-Orient. Le cabinet du Premier ministre Israélien Benyamin Netanyahou a validé, ce mardi 26 novembre, un accord de cessez-le-feu au Liban, après une guerre de basse intensité de plus d’un an contre le Hezbollah et une offensive de deux mois de Tsahal au Liban.
Les soldats israéliens vont se retirer du territoire libanais au cours des soixante prochains jours, en échange de la liberté d’intervenir de nouveau dans le Sud-Liban si des membres du Hezbollah sont aperçus près de la frontière israélienne. L’accord reconnaît explicitement l’importance de l’armée libanaise et de l'ONU dans le maintien de la paix entre les deux pays.
Un accord négocié par l’administration Biden et annoncé par le président en personne mardi soir, mais qui porte déjà le sceau de son successeur républicain. "Donald Trump se présente comme un homme de paix et peut déjà imposer un cessez-le-feu à Benyamin Netanyahou, qui se fichait éperdument de ce que lui racontait Joe Biden, perçu comme un président en sursis, expose l’ancien ambassadeur français Bertrand Besancenot. En revanche, Benyamin Netanyahou sait qu’il n’a pas le choix avec ce nouveau président américain, très favorable à Israël mais qui exige que la guerre soit arrêtée au moment de sa prise de fonction."Pour Israël, des buts de guerre atteints
Les rumeurs d’un arrêt des combats au Liban bruissaient depuis plusieurs jours déjà. Israël estime avoir atteint...
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26/11 - Mercosur : les députés valident l’opposition du gouvernement au traité de libre-échange
Alors que les agriculteurs poursuivent leur mobilisation dans toute la France, les députés ont voté, ce mardi 26 novembre, contre le traité de libre-échange entre l’UE et des pays du Mercosur, à l’issue d’un débat à l’Assemblée nationale. Il s’agit d’un refus "en l’état" de cet accord considéré comme néfaste à l’agriculture française.
Par 484 voix contre 70, les députés ont approuvé, à travers un vote non contraignant, la position du gouvernement dans ces négociations. Ce résultat est "un mandat démocratique renforçant notre légitimité pour défendre la voix du ’non’ auprès de la Commission et du Conseil européen", avait souligné par avance la ministre déléguée chargée du Commerce extérieur, Sophie Primas.
🔴🏛️ Mercosur : l'Assemblée nationale approuve, par 484 voix contre 70, la déclaration du gouvernement "contre la signature de cet accord tel que la Commission européenne l'envisage", selon les mots de la ministre de l'Agriculture, @AnnieGenevard. #DirectAN pic.twitter.com/ZWphFCL2im— LCP (@LCP) November 26, 2024Une lutte d'influence au sein de l'UE
"Dans les conditions actuelles", ce projet d’accord entre l’UE et des pays du Mercosur ne garantit pas des "conditions de concurrence loyales pour nos agriculteurs", a déclaré avant le vote la ministre de l’Agriculture Annie Genevard. Cependant il serait "irresponsable pour la France de s’opposer par anticipation et par principe à tout accord de libre-échange", a lancé l’ancienne vice-présidente de l’Assemblée nationale.
La France espère rallier d’autres...
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26/11 - Michel Barnier met en garde contre des "turbulences graves sur les marchés financiers" en cas de censure
Le Premier ministre Michel Barnier a confirmé, ce mardi 26 novembre, au journal de 20 heures de TF1, qu’il allait "probablement" recourir au 49.3 pour faire adopter le budget 2025 à l'Assemblée nationale.
Le locataire de Matignon a estimé que le "moment est très grave". Si son gouvernement tombe, "il y aura une tempête probablement assez grave et des turbulences graves sur les marchés financiers", a-t-il prévenu, assurant que les Français avaient envie de "stabilité".
🗣️ "Le moment est très grave"
▶️ Alors que la menace d'une motion de censure votée à l'Assemblée nationale se fait de plus en plus pressante sur son gouvernement, le Premier ministre @MichelBarnier est l'invité du #20H de @GillesBouleau pic.twitter.com/dqf18Yu4Oj— TF1Info (@TF1Info) November 26, 2024
"Nous empruntons déjà très haut nos taux d'intérêt, les taux d'intérêt que nous sommes obligés de respecter pour financer notre dette avec des investisseurs chinois ou américains. Ils sont actuellement presque au niveau de la Grèce", a ajouté le Premier ministre, nommé en septembre à Matignon par Emmanuel Macron pour sortir le pays de la crise politique consécutive à la dissolution de l'Assemblée nationale. L'écart entre les taux d'intérêt de l'emprunt de référence sur dix ans entre la France et l'Allemagne a atteint son plus haut niveau depuis 2012.
Michel Barnier, 73 ans, a écarté la possibilité d'une démission de sa part. "Pourquoi voulez-vous que je démissionne?", a-t-il demandé. "J'espère être là" en 2025, a-t-il ajouté....
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26/11 - Cessez-le-feu Israël-Hezbollah : ce que contient l’accord approuvé par Benyamin Netanyahou
En début de soirée, ce mardi 26 novembre, des frappes ont de nouveau ciblé le centre de Beyrouth, peu après des appels israéliens à évacuer quatre zones de la capitale libanaise. Dans le même temps, à 18 heures (19 heures en France), le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, a annoncé dans une allocution télévisée que son pays, via le cabinet de sécurité, a adopté un cessez-le-feu au Liban, qui doit mettre fin à plus d’un an d’hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte au Liban. Il doit débuter à 4 heures (heure locale) mercredi matin. Peu après cette annonce, l'armée israélienne a fait état de tirs de projectiles visant le territoire national en provenance du Liban.
Le chef de l’Etat hébreu a donné trois raisons à la mise en œuvre d’une trêve aujourd’hui. "La première, il nous faut nous focaliser sur la menace iranienne. La deuxième, il faut tout simplement permettre aux troupes de se reposer et il faut acquérir de nouvelles munitions pour protéger les soldats. La troisième est l’isolement du Hamas", a-t-il expliqué dans un discours télévisé d’une vingtaine de minutes.Une trêve de 60 jours
"Nous avons ramené le Hezbollah une dizaine d’années en arrière […] Il y a trois mois, tout cela aurait semblé relever de la science-fiction. Mais nous l’avons fait. Le Hezbollah n’est plus le même", s’est félicité Benyamin Netanyahou. Il a averti toutefois que son pays "répondra" si le Hezbollah viole la trêve et conservera une liberté d’action "totale" au Liban. Il n'a cependant pas annoncé à quelle date les...
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26/11 - Budget 2025 de la France : le satisfecit de la Commission européenne
D’après la Commission européenne la trajectoire française concernant son budget 2025 est "crédible". Avec un effort budgétaire de 60 milliards d’euros, réparties entre 40 milliards de coupes budgétaires et 20 milliards de recettes nouvelles, les économies proposées par le gouvernement Barnier promettent de revenir à un déficit public de 5 % du PIB pour 2025. De quoi ravir la Commission européenne.
Si en France, la formule de réductions des dépenses et d’impôts nouveaux proposée par Michel Barnier, passe mal, elle semble en revanche bien convenir à la Commission européenne. L’institution a publié ce mardi 26 novembre son évaluation des plans budgétaires des pays de la zone euro pour 2025 et celle des plans à moyen terme des pays de l’UE, y compris la trajectoire de retour sous les 3 % de déficit pour les pays ayant franchi cette limite (c’est le cas de la France avec un déficit public en net dérapage attendu cette année à 6,2 % du produit intérieur brut). Sur les 21 plans, la Commission a estimé que 20 d’entre eux, dont la France, "répondaient aux exigences du nouveau cadre et établissaient une trajectoire budgétaire crédible pour garantir que le niveau d’endettement des Etats membres concernés soit orienté vers une baisse durable ou maintenu à des niveaux prudents".Validation du retour à un déficit à 2,8 % en 2029
Bruxelles a globalement donné un satisfecit au gouvernement français. L’exécutif européen a validé le scénario proposé par Paris d’une réduction du déficit à 5 % du PIB en 2025, avant un retour "dans les...
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26/11 - Algérie : Boualem Sansal placé en détention par le parquet antiterroriste
L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, arrêté mi-novembre en Algérie, a été entendu par le parquet antiterroriste d’Alger et a été placé sous mandat de dépôt, a annoncé ce mardi 26 novembre son avocat François Zimeray dans un communiqué envoyé à l’AFP.
Boualem Sansal, "qui s’était rendu à Alger en confiance, est aujourd’hui placé en détention en vertu de l’article 87 bis du code pénal algérien qui réprime l’ensemble des atteintes à la sûreté de l’Etat", a écrit Me Zimeray. "La privation de liberté d’un écrivain de 80 ans à raison de ses écrits est un acte grave", a observé l’avocat. "Quelles que soient les blessures invoquées et les sensibilités heurtées, elles sont indissociables de l’idée même de liberté, chèrement conquise en Algérie ; il y a là une disproportion manifeste dont les auteurs n’ont vraisemblablement pas mesuré la portée", a-t-il encore ajouté. "S’il doit y avoir enquête, celle-ci ne justifie nullement que soit prolongée la détention de Boualem Sansal", a encore commenté François Zimeray.
Boualem Sansal, qui a critiqué les dirigeants algériens à de nombreuses reprises, a été arrêté mi-novembre alors qu’il arrivait dans son pays natal depuis la France. L’agence gouvernementale algérienne APS confirmait vendredi, sans préciser à quelle date ni pour quels motifs, "l’arrestation" à l’aéroport d’Alger de l’auteur de "2084: la fin du monde". Selon plusieurs médias, elle a eu lieu le 16 novembre.
La ministre déléguée chargée des Français de l’étranger Sophie Primas, interrogée mardi à l’Assemblée nationale sur la possibilité...
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26/11 - Entre dîners clandestins et deals politiques, le RN tisse sa toile pour intégrer les cercles de pouvoir
Sébastien Chenu est à son aise. Le très sélect Cercle de l’Union interalliée, rue du Faubourg Saint-Honoré, reçoit du beau monde, ce soir de novembre. Coupe de champagne à la main, il badine avec l’ancien président du Medef Pierre Gattaz, salue l’ex-ministre macroniste Muriel Pénicaud, aperçoit Denis Ranque l'ancien patron de Thales. On remet, ce jour, les insignes de commandeur de la Légion d’honneur à Ross McInnes, le président du conseil d’administration de Safran, et "vieil ami" de Sébastien Chenu, qui l'a naturellement convié.
Les deux hommes se sont rencontrés il y a plus de vingt ans, au moment de la création du mouvement de défense des droits des homosexuels Gaylib. Le député du Nord se fend tout de même d'une grimace pendant le discours, lorsque Ross McInnes, qui a plusieurs fois pris position publiquement contre le parti lepéniste, fait l'éloge du "vivre-ensemble" ou assure que l'immigration était "une chance pour la France". L’élu est le seul représentant du Rassemblement national, mais sa présence ne défrise pas l’assemblée, qui réunit ce que Paris produit de mieux dans le monde politique et entrepreneurial. C’est peut-être un détail pour vous. Mais le lieutenant de Marine Le Pen à l’Assemblée nationale le note : c’est la première fois qu’il est invité à un tel événement.
Ce n’est pourtant pas la première fois que le Cercle, temple de l’élite parisienne, accueille des élus du parti d’extrême droite. Janvier 2022, Marine Le Pen est reçue dans les salons dorés pour y présenter son programme économique....
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26/11 - Accord UE-Mercosur : le traité qui suscite la colère du monde agricole
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26/11 - Au Nouveau Front populaire, autopsie d’une crise : apologie du terrorisme, présidentielle, censure…
Jean-Luc Mélenchon n’avance pas toujours masqué. Ses intentions n’ont parfois rien d’une surprise tant elles le mettent, lui, au centre du jeu. Depuis la dissolution décidée par Emmanuel Macron au lendemain des élections européennes, la stratégie du paterfamilias de La France insoumise (LFI) n’a pas évolué : il souhaite la démission du chef de l’Etat, qu’une élection présidentielle soit organisée avant 2027 à laquelle il serait candidat. Lui-même l’a avoué, avec une pudeur de gazelle, le 17 novembre dernier sur le plateau de Dimanche en politique sur France 3 : "Si c’est une élection qui a lieu là tout de suite, sans doute que je peux être incité à y aller." Il est en "campagne permanente", dit-il, et c’est à l’aune de cela qu’il fallait comprendre cet été son jusqu’au-boutisme programmatique – "le programme du NFP, rien que le programme du NFP" – quand bien même l’union de la gauche ne disposait pas des forces numériques nécessaires pour faire passer ses textes. C’est toujours pour la même raison qu’il fallait observer l’insistance des Insoumis à déposer (unilatéralement) une procédure en destitution du président à la rentrée – opération rejetée à l’Assemblée qui revient par la petite porte lors de la niche parlementaire de LFI ce jeudi 28 novembre. Et c’est à l’aune de cette ambition présidentielle du chef insoumis qu’il faut analyser les coups de boutoirs de LFI ces jours passés…
Le dernier en date n’est pas le plus innocent. Le député du Nord, Ugo Bernalicis a déposé une proposition de loi visant à "abroger le délit...
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26/11 - Brigitte Macron
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26/11 - Emirats arabes unis : l’ombre de l’Iran derrière l’assassinat d’un rabbin
Dimanche 24 novembre, Tzvi Kogan, un rabbin moldavo-israélien a été retrouvé assassiné. L’homme, âgé de 28 ans, était porté disparu depuis jeudi aux Emirats arabes unis, où il était installé depuis 2020. Lundi, les autorités émiraties ont révélé l’identité des trois suspects arrêtés : Olimboy Tohirovich (28 ans), Makhmudjon Abdurakhim (28 ans) et Azizbek Kamilovich (33 ans), tous trois de nationalité ouzbèke. Les services de sécurité cherchent désormais à "élucider les détails, les circonstances et les motivations du crime", a indiqué l’agence officielle émiratie WAM, citant un communiqué du ministère de l’Intérieur.
De son côté, le gouvernement israélien a affirmé détenir des informations indiquant que cet assassinat était un acte de terrorisme. Israël n’a pas précisé qui pourrait être à l’origine d’une telle attaque dans l’Etat du Golfe arabe, mais il a accusé à plusieurs reprises l’Iran et ses alliés de chercher à cibler des Israéliens à l’étranger. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a qualifié le meurtre du rabbin Kogan d'"attaque terroriste antisémite abjecte". Dans des remarques enregistrées devant des ministres de son cabinet, il a déclaré qu’Israël "rendrait justice" à quiconque en serait responsable, rapporte The New York Times.
Des médias israéliens ont par ailleurs suggéré qu’une cellule indirectement gérée par l’Iran était responsable de l’enlèvement et de l’assassinat de Kogan. Le journal Haaretz a rapporté que des sources de sécurité israéliennes avaient déclaré que les membres de la cellule responsable de...
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26/11 - Budget de la Sécu : le texte largement adopté au Sénat, malgré l’abstention des macronistes
Le Sénat a largement adopté, ce mardi 26 novembre, le budget de la Sécurité sociale pour 2025, malgré l’abstention des macronistes qui continuent d’engager un bras de fer avec le gouvernement sur les efforts demandés aux entreprises dans ce projet à haut risque pour Michel Barnier.
Sans surprise, les troupes du camp gouvernemental, largement majoritaires dans l’hémicycle, ont approuvé le texte à 202 voix contre 109, avec les voix de la droite et des centristes. Mais le petit groupe macroniste, qui compte une vingtaine de sénateurs, s’est majoritairement abstenu, adressant un signal d’alerte en direction du gouvernement, à la veille d’une réunion cruciale, mercredi à 14 heures, entre députés et sénateurs, chargés d’aboutir à une version de compromis lors d’une commission mixte paritaire (CMP). "Notre groupe ne peut se satisfaire des mesures d’économies sur le travail retenues par le gouvernement", a lancé Dominique Théophile, le représentant de ce groupe à la Haute assemblée.
Car une divergence majeure persiste sur une mesure phare, la réduction des allègements de cotisations patronales. Le gouvernement proposait un effort de quatre milliards d’euros sur les entreprises, le Sénat l’a réduit à trois milliards… Mais les parlementaires Renaissance continuent de demander la suppression totale de la mesure. Les négociations pourraient donc s’étirer jusqu’à la CMP, où les troupes de la coalition seront majoritaires. Avec une menace des députés Ensemble pour la République (EPR) : pourraient-ils bloquer tout accord...
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26/11 - Budget 2025, notre baromètre exclusif : "Les Français sont clairement devenus allergiques aux taxes"
L’Express s’associe à l’institut de sondages Viavoice, à HEC Paris et à BFM Business, pour questionner régulièrement un panel représentatif de Français et de cadres sur un sujet d’actualité. Yann Algan, professeur d’économie et doyen des programmes pré-expérience à HEC, décrypte les résultats de ce Baromètre des décideurs consacré au budget 2025.
L’Express : Pour réduire le déficit, les Français interrogés, plus encore que les décideurs, préconisent de tailler prioritairement dans les dépenses publiques. Or, les discussions parlementaires actuelles tournent quasi exclusivement autour de la création de nouveaux impôts… Comment sortir de ce dialogue de sourds ?
Yann Algan : Les Français sont clairement devenus allergiques aux taxes. L’incertitude politique et l’ampleur des économies annoncées - 60 milliards d’euros, dont 40 milliards sur les dépenses publiques - créent beaucoup d’inquiétude chez eux. Leur préférence affichée pour la baisse de ces dernières n’est pas surprenante : elles représentent en France 57 % du PIB, le score le plus élevé au monde, avec une efficacité qui n’est pas toujours au rendez-vous. Pour autant, à l’exception de la période Covid, ce taux n’a pas augmenté ces quinze dernières années. A mon sens, il aurait été plus judicieux que le Premier ministre centre le débat sur le déficit primaire, c’est-à-dire la différence entre les recettes et les dépenses, sans la charge des intérêts de la dette.
Le vrai défi, c’est de stabiliser notre ratio dette/PIB, ce qui veut dire retrouver un déficit primaire nul. A...
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26/11 - Michel Barnier en sursis : quels scénarios en cas de motion de censure ?
La France bientôt de nouveau ingouvernable ? Le risque d’une censure du gouvernement sur le projet de loi Finances 2025 fait peser de nouvelles incertitudes sur le pays, moins de trois mois après la nomination de l’exécutif. Lundi 25 novembre, le Sénat, à majorité républicain, s’est saisi du projet de budget du gouvernement de Michel Barnier. S’il pourrait s’opposer à certaines mesures, comme la baisse des subventions destinées aux collectivités territoriales, toujours choyées dans cet hémicycle, il devrait en revanche valider les axes majeurs du texte. Après cela, sept députés et sept sénateurs tenteront ensuite de trouver un compromis lors d’une commission mixte paritaire (CMP). S’ils y parviennent, la version finale du budget devra néanmoins revenir devant l’Assemblée, où Michel Barnier ne dispose pas d’une majorité de députés.
Visant à faire 60 milliards d’euros d’économies afin de ramener le déficit à 5 % en 2025, le projet de loi suscite de nombreuses oppositions. Marine Le Pen a ainsi annoncé, après un rendez-vous à Matignon lundi, qu’elle n’hésiterait pas à censurer le gouvernement si le texte demeurait "en l’état". La cheffe de file des députés LFI, Mathilde Panot, a également dit rester fermement opposée à ce budget, "le plus violent socialement et écologiquement" de la Vᵉ République. Le Premier ministre pourrait donc chercher à passer en force, via l’article 49.3 - s’exposant par la même occasion à une motion de censure, qui serait examinée autour du 20 décembre. Que se passerait-il si elle était adoptée ?...
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26/11 - "La fin du miracle" : pourquoi le modèle économique allemand vit ses dernières heures
Réputée pour sa prudence, voire son indécision quand elle était au pouvoir, Angela Merkel aurait sans doute dû se dépêcher de rédiger ses Mémoires. Les 700 pages de Liberté (Albin Michel), qui tentent de défendre le bilan d’une ex-chancelière ayant dirigé l’Allemagne pendant seize ans, paraissent au pire des moments. Son pays est en train de réaliser que ses tourments sont loin de se résumer à la seule guerre en Ukraine, ou à l’éclatement de la coalition d’Olaf Scholz, provoquant des élections législatives anticipées en février 2025. Depuis cinq ans, le PIB de la troisième économie mondiale n’a progressé que de 0,1 %. Volkswagen, premier employeur industriel et symbole de la prospérité allemande, envisage la fermeture de trois usines en Allemagne, une première. En 2023, la part du charbon dans la production d’électricité représentait encore plus de 25 %.
Ancien chroniqueur du Financial Times et fondateur d’Eurointelligence, Wolfgang Münchau a été lucide sur celle qu’on a longtemps dépeinte en "leader du monde libre". En 2021, au moment des adieux d’une Angela Merkel encore auréolée de 80 % d’opinions positives, il la qualifiait déjà de "dirigeant politique le plus surestimé de notre époque". Dans Kaput (Swift Press), qui vient d’être publié en anglais, Wolfgang Münchau analyse la "fin du miracle allemand". Pour le journaliste, au-delà du cas Merkel, c’est un tout un système, qu’il qualifie de "néo-mercantiliste", qui est aujourd’hui à bout de souffle. Ce qui a fait la force du modèle allemand - l’industrie et...
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26/11 - Réforme des retraites : le gouvernement se dit prêt à des "aménagements"
Vers la reprise des débats sur les retraites ? C’est en tout cas la direction que semble vouloir prendre le gouvernement. Les partenaires sociaux ont ainsi été invités à une concertation dans "les prochaines semaines" sur les aménagements à la réforme de 2023, selon un courrier de la ministre du Travail consulté ce mardi 26 novembre par l’AFP.
"Nous souhaitons inviter les organisations syndicales et patronales représentatives au niveau national et interprofessionnel à des discussions sur les aménagements justes que nous pouvons apporter à la réforme des retraites de 2023", écrit la ministre Astrid Panosyan-Bouvet dans cette lettre. Elle rappelle que le gouvernement, notamment le Premier ministre Michel Barnier lors de sa déclaration de politique générale, avait émis le souhait "d’une reprise du dialogue sur le sujet des retraites".
"Il s’agit à la fois d’apporter des améliorations au fonctionnement de notre régime de retraites, de le rendre plus équitable, et de préserver son équilibre financier", poursuit le courrier, en soulignant que "cet équilibre financier est une dimension fondamentale, parce qu’il garantit la pérennité de notre système". "Tout aussi fondamentales sont la justice et l’équité de notre système de retraite", ajoute la ministre.Un "contexte budgétaire contraint"
"Plusieurs éléments semblent pouvoir faire l’objet d’évolutions dans l’intérêt de nos concitoyens, notamment la problématique de l’usure professionnelle, la prise en compte de l’égalité entre les femmes et les hommes à travers les...
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26/11 - Guerre en Ukraine : ce "trafic" de Yéménites envoyés combattre pour la Russie
Après des soldats nord-coréens, indiens ou encore népalais envoyés sur le front en Ukraine par la Russie, voici désormais des preuves et des témoignages quasi irréfutables que des Yéménites combattraient dans les rangs russes. Le Financial Times a révélé ce dimanche 24 novembre que plusieurs centaines d’hommes venant du Yémen avaient été recrutés contre leur gré pour rejoindre l’armée russe, et servir de chair à canon pour l’invasion de l’Ukraine lancée par Vladimir Poutine.
Cette opération, que le Financial Times n’hésite pas à qualifier de "trafic d’être humains", se base sur un "mensonge", profitant de la misère de très nombreux Yéménites. Le quotidien britannique a ainsi récolté le témoignage de plusieurs recrues venues du Yémen et ayant servi dans les rangs russes. Alors qu’on leur promettait dans leur pays un emploi bien rémunéré dans la "sécurité" ou "l’ingénierie", et même la citoyenneté russe, la réalité devient tout autre une fois le pied posé sur le sol russe. Avec un enrôlement de force dans l’armée de Vladimir Poutine, par des méthodes particulièrement brutales."J’ai signé parce que j’avais peur"
Un homme, arrivé en Russie le 18 septembre dernier, raconte ainsi auprès du FT comment il s’est retrouvé pistolet braqué sur sa tempe alors qu’il refusait de signer le contrat d’enrôlement auprès de l’armée de Moscou, écrit en russe et qu’il ne pouvait évidemment pas lire. "J’ai signé parce que j’avais peur", raconte-t-il, affirmant ensuite avoir été transféré dans une base militaire près de Rostov, tout proche de la...
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26/11 - La chute de Michel Barnier ne pourrait qu’entraîner celle d’Emmanuel Macron, par Jean-François Copé
Deux mois après la nomination du Premier ministre, les discussions autour du projet de loi de finances ont mis en exergue ce que les éditorialistes ont appelé le "style Barnier" : écoute, humilité et responsabilité. Trois qualités qui tranchent avec le spectacle qu’offre une Assemblée nationale tiraillée entre folie fiscale et hystérie dépensière. Mais on aurait tort de croire que Michel Barnier s’inscrit dans la posture traditionnelle de simple fusible, prêt à absorber les crises pour protéger le président. Au contraire, il incarne plus que jamais un Premier ministre aux prérogatives étendues et le garant de la stabilité du pays.
Certes, il doit d’abord, dans un contexte parlementaire objectivement ingérable, préserver la crédibilité de la France. Avec un déficit public attendu à plus de 6 % du PIB en 2024, la maîtrise des dépenses publiques est devenue une nécessité. Le chef du gouvernement a la lourde tâche de désintoxiquer cette classe politique dopée à "l’argent magique" depuis de trop nombreuses années. Un sevrage qui ne peut passer que par l’usage du 49.3 face à une Assemblée nationale qui n’aura jamais eu tout au long des débats le courage de réduire la moindre dépense publique en dehors des petits coups démagogiques habituels sur la réduction de l’aide au développement ou de la contribution à l’Union européenne.
Mais, en réalité, ce rôle de garant dépasse largement la gestion budgétaire : le président feint d’ignorer que son sort est en fait totalement lié a celui de son Premier ministre, véritable...
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26/11 - Managers : comment un simple e-mail peut ruiner votre carrière
Le carcan des messageries professionnelles a encore de beaux jours devant lui. En effet, la vie d’un manager français, c’est en moyenne : 205 mails reçus chaque semaine, 64 envoyés (74 % vers l’interne) et une interaction avec au moins 52 personnes différentes. En outre, une réponse sur deux est envoyée dans l’heure suivant la réception du mail, 18 % dans les cinq minutes. Les chiffres explosent à l’étage du dirigeant : 342 mails reçus, 100 envoyés, 81 contacts et si 56 % des réponses sont faites en moins d’une heure, une sur cinq l’est en moins de cinq minutes. Enfin, un manager sur quatre se reconnecte entre 50 et 150 soirs par an (Infobésité et Collaboration Numérique-ICN, octobre 2024). Cette exposition à l’hyperconnexion entraîne un risque d’erreur : 46 % des salariés ont déjà envoyé un mail professionnel à la mauvaise personne avec des conséquences très embarrassantes pour les émetteurs dans 16 % des cas, selon une enquête Flashs pour Hostinger publiée en novembre 2024.
Cette hyperconnexion cache aussi une réalité plus inquiétante, pour les femmes surtout : 20 % des salariées et 40 % des dirigeantes ont déjà reçu des mails professionnels dont le contenu relevait de l’intimité ou de la séduction (Flashs/Hostinger). Cela touche notamment les 18-24 ans (45 %) et les 25-34 ans (41 %). Elles sont 39 % à dire que ces courriels contenaient des demandes d’informations personnelles ou intimes et 38 % des propositions de rendez-vous en dehors du cadre du travail (une femme sur deux âgée de 18 à 24 ans).
"L’intrusion de...
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26/11 - Northvolt ou le rêve brisé de la souveraineté européenne : la Chine a-t-elle déjà gagné la bataille ?
C’est un retour au réel brutal. Implacable. Le groupe suédois Northvolt ambitionnait d’être le géant européen de la batterie. Un maillon essentiel dans la bataille du véhicule électrique. Du rêve initial, il ne reste plus que des monceaux de dettes, près de 15 milliards d’euros partis en fumée et une entreprise en quasi-faillite. Fondée en Suède en 2016 par deux anciens de Tesla, Northvolt était la plus avancée sur le segment de la batterie. Des choix technologiques contestables, et surtout des problèmes de qualité à répétition et des délais de livraison à rallonge ont eu raison de la patience des grands donneurs d’ordre, dont BMW qui a finalement jeté l’éponge cet été. Le gouvernement suédois a déjà annoncé qu’il ne remettrait plus une couronne dans l’entreprise.
Cette affaire n’est pas la énième sortie de route d’une start-up un peu trop ambitieuse. Elle illustre aussi le chemin périlleux de l’industrie européenne pour créer de toutes pièces une filière désormais stratégique. Chez ACC, le consortium créé par Stellantis, TotalEnergies et Mercedes, les choses avancent aussi plus lentement que prévu. Et le trio a annoncé avoir mis sur pause le projet de gigafactory en Allemagne et en Italie. Pendant ce temps, les concurrents chinois, gavés de subventions publiques, perfectionnent leur technologie sur un marché, pour eux, déjà mature. Reste une question : la bataille serait-elle déjà gagnée par Pékin...
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26/11 - La Russie dit préparer une "réponse" aux récentes frappes ukrainiennes de missiles ATACMS
Le ministère russe de la Défense a affirmé, ce mardi 26 novembre, préparer une "réponse" aux récentes frappes ukrainiennes utilisant des missiles américains ATACMS contre son territoire, le président Vladimir Poutine ayant prévenu la semaine dernière qu'il n'excluait pas de frapper l'Occident. "Le ministère de la Défense de la Fédération de Russie surveille la situation et prépare une réponse", a-t-il indiqué dans un communiqué.
Ces attaques, que Kiev n'a pas commentées, se produisent en pleine nouvelle escalade des tensions entre le Kremlin et les pays occidentaux, après bientôt trois ans de guerre en Ukraine.
Les infos à retenir
⇒ La Russie rapporte deux nouvelles frappes ukrainiennes à l'aide de missiles américains ATACMS
⇒ L’Ukraine visée par une attaque de drones record
⇒ Kiev dit ne pas pouvoir respecter son engagement à détruire les mines antipersonnelLa Russie rapporte deux nouvelles frappes ukrainiennes à l'aide de missiles américains ATACMS
Selon le ministère russe de la Défense, les forces ukrainiennes ont frappé des "installations" dans la région russe frontalière de Koursk partiellement occupée par l'armée ukrainienne depuis août.
Elles ont eu lieu le 23 novembre près du village de Lotarevka, à 37 kilomètres au nord-ouest de la ville de Koursk, et le 25 novembre contre l'aérodrome de Koursk-Vostochny, d'après cette même source. Il a reconnu, fait rare, que plusieurs missiles avaient "atteint leurs cibles" et fait état de deux militaires russes blessés et d'un radar endommagé dans ces tirs. Selon lui,...
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26/11 - "Drogue : quand condamnera-t-on les consommateurs ?" Nos lecteurs réagissent à l’actualité
Drogue : condamnons les consommateurs !
Madeleine Gibon, Saumur (Maine-et-Loire)
Au nord de Cholet, "une entreprise" de stupéfiants a été démantelée. Dans ma petite sous-préfecture de Saumur, des trafics sont aussi observés… Quand prendra-t-on la décision de condamner les consommateurs ? ("Le narcotrafic gagne les campagnes françaises", L’Express du 14 novembre.)
La honte et la guerre
Jean-Michel Bénard, Châtillon (Hauts-de-Seine)
Bravo à Marion Van Renterghem pour sa chronique, juste et un peu terrifiante. Allons-nous enfin nous réveiller ? Je veux l’espérer. Il semble d’ailleurs que ce soit le cas au niveau des instances politiques européennes. Le président Macron, sans lui délivrer un blanc-seing général, a quand même tout compris sur l’Europe et depuis longtemps. Espérons que le futur dirigeant allemand aura la même vision. Il nous faut donc soutenir l’Ukraine, ce qui signifie fabriquer une défense européenne commune ; sortir de notre égoïsme national, ce qui n’est pas gagné vu le comportement de notre classe politique actuelle. Churchill avait averti que nous aurions la honte et la guerre. Ne lui donnons pas raison. ("Quand les autruches lèvent la tête, elles voient le vide autour d’elle, et un éléphant", L’Express du 14 novembre.)
Les citoyens sauveront le couple franco-allemand
Gilbert Schuh, Morsbach (Moselle)
Peut-on réduire le couple franco-allemand aux rapports entre notre président et le chancelier ? Ce serait méconnaître les relations transfrontalières tissées depuis la réconciliation entre nos...
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26/11 - Accord avec le Mercosur : trois questions sur le vote à l’Assemblée nationale ce mardi
C’est un vote qui intervient à un moment déterminant de la mobilisation contre l’accord avec le Mercosur. Alors que les agriculteurs français entament ce mardi 26 novembre une nouvelle journée de manifestations à travers le pays, l’Assemblée nationale va se prononcer cet après-midi sur ce traité de libre-échange avec les pays d’Amérique latine. Un vote qui s’annonce presque unanime, tant la classe politique française se rejoint - une fois n’est pas coutume - dans son opposition avec cet accord poussé par Bruxelles. Pourtant, ce vote devrait plus être symbolique qu’un réel tournant. Explication des enjeux de ce scrutin.Pourquoi ce vote ?
C’est le gouvernement qui est à l’initiative de ce vote à l’Assemblée nationale. Selon l’article 50-1 de la Constitution, l’exécutif "peut, de sa propre initiative ou à la demande d’un groupe parlementaire, faire, sur un sujet déterminé, une déclaration qui donne lieu à débat et peut, s’il le décide, faire l’objet d’un vote sans engager sa responsabilité".
Le Premier ministre Michel Barnier avait ainsi annoncé mardi 19 novembre vouloir solliciter un débat et un vote à l’Assemblée nationale sur ce traité. "J’entends la colère, les tensions, l’incompréhension des agriculteurs sur le projet d’accord UE-Mercosur. La France y est fermement opposée", avait-il déclaré sur son compte X. Et alors que la conférence des présidents de l’Assemblée l’avait d’abord inscrit à l’ordre du jour pour le 10 décembre, la date a finalement été avancée à ce mardi 26 novembre. Le signe de tractations qui...
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26/11 - A La Barbade, le rhum d’Alexandre Gabriel que les collectionneurs s’arrachent
Qui de l’Irlande ou de l’Ecosse mérite le titre de berceau du whisky ? Le pisco est-il né au Pérou ou au Chili ? Et le rhum, à La Barbade ? L’esprit du lieu agite le monde du vin et des spiritueux. Partout en France, les vignerons ne se lassent pas d’explorer la richesse et la diversité de leurs terroirs. La connaissance et la compréhension des origines demeurent le meilleur moyen d’être… original.
Qui veut connaître la Barbade doit impérativement traîner ses guêtres dans les rums shops, ces bars que l’on trouve un peu partout, même dans des maisons particulières. Les clients y jouent aux dominos, s’y sustentent d’une cuisine simple mais relevée, tout en buvant des petites gorgées de rhum, l’une des passions locales ; l’autre étant Rihanna, native d’un faubourg de Georgetown, la capitale. Une star omniprésente sur l’île, des restaurateurs montrent même avec fierté la table où elle se serait sustentée… un jour. La chanteuse n’est malheureusement pas passée le soir de notre visite. En revanche, le rhum Stade’s, la référence barbadienne, coulait dans tous les verres.
Lancée sur l’île et aux Etats-Unis depuis 2021, cette eau-de-vie de canne à sucre rend hommage à George Stade, un ingénieur arrivé à la Barbade au XIXe siècle après un détour par Trinidad. A une époque où le rhum se vend essentiellement en vrac, ce distillateur de génie, détenteur de plusieurs brevets dans l’industrie sucrière, souhaite produire un alcool riche en saveurs et pauvre en impuretés. Il imagine une unité de distillation révolutionnaire qu’il érige...
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26/11 - Arrestation de Boualem Sansal : l’avocat de l’écrivain dit n’avoir "aucune nouvelle précise"
L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, arrêté en Algérie "il y a plus d’une semaine" dans des conditions obscures, n’a pas encore été auditionné par un procureur, a annoncé lundi 25 novembre son avocat François Zimeray, mandaté par les éditions Gallimard. "Il n’y a pas eu de comparution aujourd’hui", a déclaré dans la soirée sur BFMTV Me Zimeray qui comptait pourtant sur une audience dans l’après-midi. "On en saura plus demain", a-t-il ajouté au même micro, expliquant recevoir des "informations contradictoires".
L’avocat avait indiqué sur RTL, plus tôt dans la journée, n’avoir "aucune nouvelle précise" sur l’état ou les conditions de détention de l’écrivain de 75 ans, en lutte contre le fondamentalisme religieux et l’autoritarisme. "La meilleure façon de confirmer ce qu’il dit, c’est de le maintenir en prison. Donc, si l’Algérie n’est pas une dictature, libérez-le", a lancé Me Zimeray sur BFMTV, estimant que "le risque de perpétuité est réel pour (le) type d’infraction" qui lui serait reproché.
Selon Le Monde, les autorités algériennes pourraient avoir mal pris les déclarations de Boualem Sansal au média français Frontières, réputé d’extrême droite, qui reprennent la position marocaine selon laquelle le territoire du pays aurait été tronqué sous la colonisation française au profit de l’Algérie. Il s’agirait d’une "ligne rouge" pour Alger qui pourrait valoir à l’auteur des accusations d'"atteinte à l’intégrité nationale". "J’attends avec impatience qu’une équipe de défense algérienne de confrères, avec qui je pourrai me...
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26/11 - Mémoires d’Angela Merkel : ses vérités face au jugement de l’histoire, par Marion van Renterghem
Freiheit. Liberté. Freedom. Libertad. Ce ne sont que quelques-uns des titres des Mémoires d’Angela Merkel, dont la fabrication en plusieurs langues fut entourée du plus grand secret, avec gardes du corps autour des photocopieuses dans les maisons d’édition - et une déclaration de confidentialité à signer en échange d’un jeu d’épreuves, quelques jours avant leur parution simultanément dans 30 pays, ce mardi 26 novembre. De l’Allemagne à l’Ukraine, leur accueil promet d’être brutal. La chancelière, qui a quitté le pouvoir le 8 décembre 2021 avec une popularité au sommet, après quatre élections et seize années à la tête du gouvernement allemand, a chuté de son piédestal à grande vitesse le 24 février 2022. C’était il y a un peu plus de mille jours. L’armée russe franchissait la frontière de l’Ukraine, Poutine lançait sa guerre d’invasion en violation du droit international et des textes reconnaissant l’intégrité territoriale de l’Ukraine dont la Russie était signataire. Les Ukrainiens, depuis, résistent avec le courage que l’on sait et les alliés limités que l’on connaît.
L’Allemagne, elle, s’est retrouvée toute nue. Le chancelier Olaf Scholz a été obligé d’acter devant le Bundestag un "changement d’époque" ("Zeitenwende"), de renoncer à la mise en service du pipeline Nord Stream 2 reliant la Russie à l’Allemagne, d’investir comme jamais dans sa défense. La première puissance économique européenne est désormais privée du gaz russe bon marché, l’un des trois piliers sur lesquels elle avait fondé son modèle. Les deux autres...
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26/11 - Israël va approuver l’accord de cessez-le-feu avec le Liban
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a validé, ce mardi 26 novembre, un accord de cessez-le-feu au Liban. Le cabinet de sécurité va adopter le plan "ce soir", a-t-il précisé.
Le Hezbollah a ouvert le front du sud du Liban contre Israël en octobre 2023 au lendemain du déclenchement de la guerre à Gaza, pour soutenir son allié palestinien, le Hamas. En septembre, les affrontements ont tourné à la guerre ouverte, Israël lançant une campagne de bombardements massifs au Liban et tuant le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et plusieurs hauts responsables.
Les infos à retenir :
⇒ Israël va approuver l’accord de cessez-le-feu avec le Liban, annonce Benyamin Netanyahou
⇒ Nouvelles frappes israéliennes sur le centre de Beyrouth
⇒ "Profonde inquiétude" de la Finul après les attaques contre l’armée libanaise imputées à IsraëlIsraël va approuver l’accord de cessez-le-feu avec le Liban, annonce Benyamin Netanyahou
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a annoncé ce mardi que son cabinet de sécurité allait adopter "dans la soirée" un cessez-le-feu dans la guerre avec le Hezbollah libanais, qui doit mettre fin à plus d’un an d’hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte au Liban. Il a averti toutefois que son pays "répondra" si le Hezbollah viole la trêve et conservera une liberté d’action "totale" au Liban.
Une trêve au Liban permettra à Israël de "se concentrer sur la menace iranienne", a-t-il encore dit. Il s’exprimait à l’issue d’une journée marquée par les plus violents raids...
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26/11 - Minitel, machisme, RTT : quand les mots disent leur époque
C’est fou comme il suffit de prononcer un mot pour renvoyer à une décennie passée, avec ses modes vestimentaires, ses musiques, ses films emblématiques… Dites "yéyé", par exemple, et aussitôt surgissent Johnny Halliday, Eddy Mitchell ou Dick Rivers, patronymes révélateurs de l’engouement des bien nommées sixties pour la musique venue des Etats-Unis. Pensez aussi au Minitel, aux patins à roulettes ou encore à la disquette ! Car c’est un fait : depuis toujours, la langue varie dans le temps et dit à sa manière la société dans laquelle elle s’inscrit.
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C’est à ce thème formidable que le linguiste Mathieu Avanzi, spécialiste de la variation du français*, consacre aux éditions le Robert dans un livre richement illustré : Le Fabuleux destin des mots**. Centré sur les soixante dernières années, il nous offre un étonnant panorama des évolutions de la France. En voici quelques exemples :
Les revendications féministes. Les mouvements de libération de la femme ont apporté plusieurs termes nouveaux à notre langue commune, à commencer par ceux désignant l’adversaire. "Machisme" est apparu en 1971 via l’espagnol macho (du latin masculus, "mâle"), "sexiste" en 1970 (forgé sur le modèle de "raciste"). "Sororité" (lien de solidarité entre les femmes), un terme quasi oublié venu du moyen français, a été relancé avec un certain succès à partir de 1970. Il en est de même de "féminicide", attesté dès 1855, mais dont l’usage ne se répandra véritablement qu’à...
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26/11 - Droits de douane : la première grande offensive de Donald Trump
C’était l’une des promesses majeures de la campagne de Donald Trump, et il semble bien prêt à la tenir au plus vite. Le futur président américain a confirmé ce lundi 25 novembre que ses premières mesures économiques après son investiture en janvier seraient d’augmenter les droits de douane sur les produits venant de Chine mais aussi du Canada et du Mexique, décisions qu’il justifie par les crises liées aux opiacés et à l’immigration.
"Le 20 janvier, pour l’un de mes nombreux premiers décrets, je signerai tous les documents nécessaires pour imposer au Mexique et au Canada des droits de douane de 25 % sur TOUS les produits entrant aux Etats-Unis", a écrit le président élu dans une publication sur son réseau Truth Social. "Cette taxe restera en vigueur jusqu’à ce que les drogues, en particulier le fentanyl, et tous les immigrants illégaux arrêtent cette invasion de notre pays !", a-t-il ajouté.
Dans un post séparé, il a annoncé une augmentation des taxes douanières de 10 %, qui vient s’ajouter à celles existant déjà et à celles supplémentaires qu’il pourrait encore décider, sur "tous les nombreux produits arrivant de Chine aux Etats-Unis"."Personne ne gagnera une guerre commerciale"
Donald Trump a expliqué avoir souvent évoqué le problème de l’afflux de drogues, notamment de fentanyl, un des principaux responsables de la crise des opiacés aux Etats-Unis, avec des dirigeants chinois qui lui ont promis de punir sévèrement, "jusqu’à la peine de mort", les "trafiquants". "Mais ils ne sont jamais allés au bout des choses."...
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26/11 - Allemagne : "La France pose un gros problème en raison de sa situation financière"
Il se lance dans la bataille. Le chancelier allemand Olaf Scholz a été investi chef de file de son parti de centre gauche aux élections de février, lundi 25 novembre, dans une campagne électorale qui s’annonce périlleuse étant donné son impopularité.
"Nous voulons arriver en tête, être le premier parti" à l’issue du scrutin législatif du 23 février, a déclaré lors d’une conférence de presse l’imperturbable dirigeant de 66 ans. Les délégués devront encore valider la candidature lors d’un congrès le 11 janvier. Face à lui, Friedrich Merz (CDU) est le grand favori. Pour le spécialiste de l’Allemagne Eric-André Martin, la prochaine configuration politique pourrait être davantage favorable à la France. Jusqu’à un certain point…
L’Express : En septembre 2005, le social-démocrate Gerhard Schröder avait provoqué des élections anticipées après plusieurs revers électoraux. Son calcul, perdant, avait entraîné l’arrivée au pouvoir d’Angela Merkel (conservateurs). Ce scénario est bien parti pour se reproduire…
Eric-André Martin : Tout dépendra de la capacité d’Olaf Scholz à orienter sa campagne sur des thèmes qui le détachent du bilan de la coalition sortante, très largement décriée dans l’opinion allemande. Il faut créer une dynamique sur des sujets clivants. Olaf Scholz pourrait faire campagne sur le thème de la paix, en disant qu’il faut sortir du conflit en Ukraine et prendre des initiatives en ce sens. Il pourrait aussi annoncer des mesures de soutien aux catégories sociales les plus touchées par la récession et renouer avec l’électorat...
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26/11 - Mairie de Paris : Anne Hidalgo ne se représentera pas en 2026
Anne Hidalgo ne sera pas candidate en 2026 à un troisième mandat de maire de Paris et a choisi le sénateur PS Rémi Féraud pour préparer sa succession, annonce-t-elle dans un entretien au quotidien Le Monde publié ce mardi 26 novembre.
"Je ne me présenterai pas à un troisième mandat. C’est une décision que j’ai prise depuis longtemps", déclare l’édile socialiste, aux commandes de la capitale depuis 2014, mettant fin à un suspense de plusieurs mois sur sa candidature. "Je me suis toujours inscrite dans l'idée que deux mandats étaient suffisants pour mener à bien de profonds changements", ajoute la maire sortante, 65 ans, dont le second mandat aura été marqué par le succès populaire des Jeux olympiques en cœur de ville l'été dernier."Pas du tout candidate" en 2027
A moins d'un an et demi des municipales, Anne Hidalgo assure qu'elle sera "maire jusqu'au dernier jour, avec la même énergie" qu'à son arrivée à l'Hôtel de ville où elle a succédé au socialiste Bertrand Delanoë, en mars 2014, devenant la première femme à diriger Paris. Elle dit avoir voulu annoncer sa décision "suffisamment tôt" par "respect" pour les Parisiens et pour préparer "une transmission sereine" portée par le sénateur socialiste Rémi Féraud, l'un de ses grands fidèles. A 53 ans, l'ancien maire du Xe arrondissement qui préside le groupe de la majorité municipale au Conseil de Paris, "a la solidité, le sérieux et la capacité de rassemblement nécessaires", selon Anne Hidalgo.
Son annonce intervient une semaine après que son ex-premier adjoint Emmanuel...
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26/11 - Mayotte, un laboratoire des politiques gouvernementales
Dans cet épisode, La Loupe s’est penchée sur le cas de Mayotte, où l’Etat peine à répondre aux signaux de détresse. Pour nous aider à y voir plus clair, Alexandra Saviana, journaliste du service Société de L’Express, et Hugues Tertrais, historien et ancien président de la Société française d’histoire des Outre-mer, nous expliquent la situation sur place, et nous racontent comment cet archipel sert de laboratoire aux politiques de gouvernement…
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation), Agathe Hernier (écriture), Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : Mayotte la 1ère, INA, France Info, France 24, TV5 Monde
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : 70 kilomètres. C’est la distance qui sépare Mayotte des Comores. Une route migratoire qui, chaque année, se transforme en cimetière pour des centaines de vies. En septembre, un naufrage a fait 12 victimes. En août, huit autres corps ont été retrouvés. Des tragédies dues aux mauvaises conditions de navigation ou à certaines pratiques criminelles.
Outre cette mer dangereuse, les politiques publiques n’arrivent pas toujours à répondre à l’urgence. Depuis plus de 15 ans, la question de l’immigration sature le débat public à Mayotte. Le Visa Balladur, la révision...
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26/11 - Flécher l’épargne des Français pour relancer l’économie : la tentation du gouvernement
La ritournelle est connue. Dans son discours de politique générale, début octobre, le Premier ministre Michel Barnier a évoqué la création d’un nouveau livret afin d’encourager "une meilleure mobilisation de l’épargne des Français" en direction de l’industrie du pays. Une nouveauté qui n’en est pas une : en 1983, déjà, la naissance du Codevi - devenu le livret de développement durable et solidaire (LDDS) - visait à assurer le financement et la modernisation des usines tricolores !
Depuis des siècles, l’Etat cherche à faire coïncider le bas de laine des citoyens avec les besoins collectifs. "Flécher l’épargne pour financer l’économie réelle est une vieille idée : en 1894 la loi Siegfried a orienté la collecte du livret A vers le logement social, en 1918 et 1944 on a soutenu l’effort de guerre avec de grands emprunts nationaux, puis on a créé le fonds en euros de l’assurance-vie dans les années 1980 pour combler le déficit public", rappelle Cyril Blesson, des Cahiers de l’épargne de Pair Conseil. Ces dernières années, les initiatives se multiplient… avec plus ou moins de succès. A l’image du plan d’épargne avenir climat, une enveloppe de long terme affectée aux investissements verts et créée par la loi Industrie verte d’octobre 2023 à destination des jeunes. Faute de réseaux de distribution intéressés pour commercialiser ce produit de niche, il reste pour le moment dans les tiroirs. Autre échec : le financement du secteur de la défense par le livret A, encore lui. Introduite dans le projet de loi de finances 2024,...
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25/11 - Donald Trump : deux victoires judiciaires pour le président élu
Le procureur spécial, Jack Smith, a recommandé ce lundi 25 novembre l’arrêt des poursuites contre Donald Trump, dans deux dossiers - celui de la rétention de documents classifiés après son départ de la Maison-Blanche en 2021 et celui des tentatives illégales d’inverser les résultats de l’élection de 2020, au motif qu’il était désormais le président élu.
L’équipe de campagne de Donald Trump s’est aussitôt félicitée d’une "victoire majeure pour l’Etat de droit".
Concernant la rétention de documents classifiés, Jack Smith avait fait appel de la décision de la juge fédérale Aileen Cannon, en Floride, annulant la procédure en juillet au motif que la nomination du procureur spécial dans cette affaire était inconstitutionnelle. Jack Smith se conforme ainsi à une politique adoptée il y a plus de 50 ans par le ministère de la Justice, consistant à ne pas poursuivre un président en exercice.Une situation "sans précédent"
Même constat pour les tentatives illégales d’inverser les résultats de l’élection de 2020. Bien que le cas d’un candidat poursuivi pénalement puis élu président soit "sans précédent", le ministère a conclu lors des délibérations avec le bureau du procureur spécial, que cette politique "s’applique à cette situation", explique Jack Smith dans sa demande à la juge Tanya Chutkan. Mais il a demandé à la juge la fin des poursuites sans préjuger de la suite des événements, ce qui laisse ouverte la possibilité qu’elles puissent être relancées au terme du mandat de Donald Trump.
Jack Smith s’était déjà engagé dans cette voie en...
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25/11 - Face à la menace russe, l’Allemagne lance son plan "d’offensive bunker"
L'Allemagne se prépare-t-elle au pire ? Les autorités ont annoncé, ce lundi 25 novembre, qu'elles étaient en train de répertorier bunkers et abris où la population pourrait trouver refuge en cas d'attaque, souhaitant augmenter leur nombre, dans un contexte de tensions accrues avec la Russie.
"Tous les bâtiments - propriétés privées comprises - qui pourraient servir d'abri, tels que les caves, les garages et les stations de métro" sont en train d'être inventoriés, a déclaré un porte-parole du ministère allemand de l'Intérieur, lors d'un point presse régulier à Berlin. "Un répertoire numérique de tous les bunkers sera établi afin que les gens puissent les trouver rapidement à l'aide de leur téléphone portable", a-t-il ajouté.
Les citoyens seront également encouragés à créer des abris à leur domicile, en aménageant leur cave ou leur garage, a-t-il continué.
Le quotidien allemand Bild a qualifié ce plan "d'offensive bunker" dans un pays de plus en plus inquiet d'une potentielle menace russe. L'inventaire en cours "prendra du temps", a précisé le porte-parole, qui n'a pas donné de calendrier.579 bunkers de la Seconde Guerre mondiale
Actuellement, l'Allemagne, qui compte 83 millions d'habitants, dispose de 579 bunkers, datant pour la plupart de la Seconde Guerre mondiale et de l'époque de la Guerre froide, qui peuvent abriter 480 000 personnes. Depuis le début de la guerre en Ukraine en février 2022, les autorités allemandes ont stoppé les mises en vente des ouvrages fortifiés en leur possession. Plus de 300...
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25/11 - Après la victoire de Donald Trump, Elon Musk devient l’homme le plus riche de l’Histoire
348 milliards de dollars : c’est le montant de la fortune d’Elon Musk, estimé par le site américain Bloomberg. Une richesse si colossale que le milliardaire sud-africain est parvenu à battre son propre record de 338 milliards de dollars en 2021, devenant ainsi l’homme le plus riche de toute l’Histoire. Selon l’indice Bloomberg, le patron de Tesla et Space X se trouve actuellement devant Jeff Bezos (219 milliards de dollars), Larry Ellison d’Oracle (206 milliards) et Mark Zuckerberg (198 milliards). Il est même deux fois plus riche que le Français Bernard Arnault, PDG du groupe de luxe LVMH, en 5e position et dont le patrimoine s’élève à 163 milliards.
Si l’évaluation des plus grandes fortunes de l’Histoire est difficile à mesurer et comparer en fonction des époques, Elon Musk semblerait en tout cas avoir dépassé le patrimoine de John Rockfeller, industriel américain et magnat du pétrole ayant créé à la fin du XIXᵉ siècle la Standard Oil (qui devriendra Esso, ExxonMobil et Chevron). Estimé à un milliard de dollars au début du XXe siècle, son patrimoine équivaudrait à 336 milliards rapportés à nos jours, jusqu’ici la plus grande fortune de l’Histoire, mais désormais inférieure d’une dizaine de milliards de dollars à celle d’Elon Musk.Nouveau ministre de "l’efficacité gouvernementale"
Un succès financier qui intervient trois semaines après la nomination de Donald Trump à la Maison-Blanche, faisant d’Elon Musk en quelque sorte le second gagnant des élections américaines. Le patron du réseau social X, et père de onze...
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25/11 - "Pour lui, je suis une nazie" : Marine Le Pen - Emmanuel Macron, nos révélations sur leurs échanges
Quand un stratège d’Emmanuel Macron lui téléphone fin août, Marine Le Pen est encore furieuse. "Je suis une nazie ! Même mon père avait un ou deux secrétaires au bureau de l’Assemblée en 1986 !" La patronne des députés RN n’en revient toujours pas : 125 députés élus en juillet 2024 et rien, pas un poste, pas même un minuscule poste au bureau de l'Assemblée nationale.
Comment diable est-il possible qu’Emmanuel Macron, alors qu’il aurait tant besoin d’amadouer ses adversaires s’il veut survivre à la fin de son mandat, n’ait rien fait, rien tenté, pour l’aider ? Il sait pourtant passer des messages, infléchir des positions. N’est-il pas président de la République ? Et voilà que maintenant, il la prie de se rendre à l’Elysée pour réfléchir avec lui au Premier ministre idéal. L’excommunication quand ça l’arrange. Le chef de l’Etat veut pouvoir compter sur elle mais elle n’a pas pu compter sur lui, jamais !
Tout juste Marine Le Pen oublie-t-elle qu’en 2022, l’un de ses coups de colère a porté ses fruits. Secret bien gardé. Quelques jours après les législatives post présidentielle, découvrant que la majorité macroniste entend passer un accord avec LR pour composer la Cour de justice de la République et ainsi empêcher que les élus RN y fassent leur entrée, elle décroche son téléphone pour crier au scandale dans les oreilles de Thierry Solère, devenu depuis 2021 courroie de transmission entre Emmanuel Macron et elle. Le soir même, le chef de l’Etat réélu se rend à l’évidence : "La CJR est déjà une juridiction d’exception, si en...
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25/11 - EXCLUSIF. Alzheimer : l’alerte des pharmacologues sur un nouveau traitement controversé
C’est un retournement qui n’en finit pas de faire couler de l’encre. L’Agence européenne du médicament a finalement délivré une autorisation de mise sur le marché il y a quelques jours pour le lecanemab (Leqembi de son nom commercial), un traitement contre la maladie d’Alzheimer auquel elle avait d’abord opposé une fin de non-recevoir en juillet. Cette décision réjouit une partie au moins des spécialistes de cette redoutable pathologie, autant qu’elle suscite l’inquiétude des pharmacologues, qui lancent aujourd’hui une alerte à ce sujet par la voie de la Société française de pharmacologie thérapeutique, comme le révèle L’Express.
Le débat ne fait que commencer, car l’autorisation de mise sur le marché européenne n’est qu’une première étape avant que le médicament n’arrive aux patients français. La Haute autorité de santé (HAS) va maintenant devoir se prononcer sur l’opportunité de rembourser ou non ce traitement, et les uns et les autres affûtent leurs arguments en vue de cette décision…Chef du service de pharmacologie médicale au Centre hospitalo universitaire de Lille et professeur à l’Université de Lille. Pr Dominique Deplanque* : "Les pharmacologues ne recommandent pas l’utilisation de ce médicament"
Après un premier avis négatif en juillet 2024, l’EMA, l’agence européenne des médicaments, a finalement accordé le 14 novembre une autorisation de mise sur le marché pour le lecanemab (nom commercial : leqembi) dans la maladie d’Alzheimer. Ce médicament est destiné au traitement des patients adultes présentant des...
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25/11 - Violences faites aux femmes : le plan du gouvernement après les viols de Mazan
Dispositif de dépôt de plainte dans les hôpitaux élargi, kits de détection de soumission chimique remboursés, aide universelle d’urgence renforcée : le gouvernement a annoncé, ce lundi 25 novembre, de nouvelles mesures contre les violences faites aux femmes, réaffirmant faire de ce combat "sa priorité" en plein procès Mazan.
Deux jours après une journée de mobilisation dans la rue à l’appel d’associations dénonçant des "effets de manche" et une action "insuffisante" du gouvernement, le Premier ministre Michel Barnier, qui a visité la maison des femmes de l’Hôtel-Dieu à Paris, a notamment annoncé que des kits de détection de soumission chimique seront remboursés par l’Assurance maladie "dans plusieurs départements", à titre expérimental et selon un calendrier encore à définir.
La soumission chimique consiste en l'administration de substances psychoactives à un individu, souvent une femme, à son insu, à des fins notamment d'agression et de viol.
La lutte contre les violences faites aux femmes est un "chemin très long", a souligné Michel Barnier. "On doit aller plus loin parce que ce chemin n'est pas fini". Le procès des viols de Mazan, où une cinquantaine d'hommes sont accusés d'avoir violé une femme, Gisèle Pelicot, droguée par son époux, "marquera un avant et un après", a estimé à cette occasion le Premier ministre.Elargir la possibilité de porter plainte à l’ensemble des hôpitaux
Le dispositif permettant à des femmes victimes de violences sexuelles de déposer plainte dans un hôpital doté d’un service d’urgences...
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25/11 - Les vignerons bourguignons à la conquête du Languedoc
L’esprit du lieu agite le monde du vin et des spiritueux. Partout en France, les vignerons ne se lassent pas d’explorer la richesse et la diversité de leurs terroirs. A l’instar des Champenois qui s’émancipent du dogme de l’assemblage pour glorifier leurs parcelles, quand les élaborateurs de crémant appuient leur succès sur la typicité de leurs appellations reconnues dans l’Hexagone. La connaissance et la compréhension des origines demeurent le meilleur moyen d’être… original.
Contrairement à une idée reçue, les vignerons bourguignons ne s’arc-boutent pas sur leurs climats millénaires : ils aiment bien changer de paysages viticoles lorsqu’ils en ont l’occasion. Ils se sont ainsi implantés dans le Beaujolais, en Ardèche, dans le Jura, en Afrique du Sud, ou encore par-delà l’Atlantique – en Oregon ou au Chili… Certains ont traversé la France d’est en ouest et ont trouvé leur bonheur dans le Languedoc, une terre où de nombreux terroirs restent encore à défricher, et où la multitude de cépages – on en compte près de 60 autorisés – offre un terrain de jeu inédit pour nos forçats du pinot noir et du chardonnay.Laroche, le précurseur
Michel Laroche fut sans doute l’un des premiers Bourguignons à s’intéresser de près à ce vignoble sudiste. Alors propriétaire d’une maison de négoce à Chablis, il cherchait à étendre son savoir-faire pour produire des vins à la fois fins et charnus. Au milieu des années 1980, il penche pour le Languedoc, l’une des plus vastes régions viticoles mondiales avec ses quelque 230 000 hectares de vignes,...
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25/11 - Liban : un accord de cessez-le-feu est "proche", assurent les Etats-Unis
Le cabinet de sécurité israélien doit se prononcer ce mardi sur un accord de cessez-le-feu dans la guerre contre le Hezbollah libanais, a indiqué lundi 25 novembre un responsable, les Etats-Unis affirmant qu’un tel accord était "proche".
La présidence française, également très impliquée dans ce dossier, a exhorté Israël et le Hezbollah à se saisir "au plus vite de cette opportunité", considérant que les discussions pour un cessez-le-feu ont "avancé significativement".
Les infos à retenir
⇒ Un accord de cessez-le-feu au Liban est "proche", assurent les Etats-Unis
⇒ 12 morts dans des frappes israéliennes sur la région de Tyr dans le sud du Liban
⇒ La frappe israélienne ayant tué trois journalistes au Liban est un "crime de guerre apparent", selon HRWUn accord de cessez-le-feu au Liban est "proche", assurent les Etats-Unis
"Nous pensons être arrivés au point où nous sommes proches" d’un tel accord, a déclaré ce lundi John Kirby, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, lors d’un point de presse, tout en soulignant que rien n’était encore acquis. "Nous pensons que les discussions vont dans une direction très positive. Mais rien n’est conclu tant que tout n’est pas conclu", a-t-il prévenu, appelant à la prudence et expliquant qu’il serait "irresponsable" de sa part de commenter les informations sur le contenu de l’accord.
Le cabinet de sécurité israélien "se prononcera mardi soir" sur un accord de cessez-le-feu, a indiqué un responsable israélien à l’AFP sous couvert de l’anonymat, sans...
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25/11 - Aidé par l’Iran, le Hezbollah aurait cloné un missile israélien
Au Proche-Orient, le secteur de l’armement voit double. Le Hezbollah, groupe paramilitaire libanais en conflit avec Israël, aurait utilisé une copie d’un missile antichar appartenant à Tsahal, la force de défense israélienne. C’est en tout cas ce qu’affirment les renseignements de l’Etat hébreu. Pour comprendre comment cela est possible, il faut rembobiner presque vingt ans en arrière. Lors de la guerre contre Israël au Liban en 2006, les combattants de la milice chiite auraient saisi les premiers missiles antichars israéliens Spike, rapporte le New York Times.
Une fois dérobées, ces armes de pointes auraient été expédiées au principal bailleur de fonds du Hezbollah, l’Iran, qui se serait chargé du clonage en procédant à une ingénierie inversée. Une méthode qui consiste à démonter un système pour le comprendre et éventuellement le reproduire sans connaissance initiale de la manière dont il a été conçu.
Pour rappel, l’Iran finance et arme "le parti de Dieu" depuis des décennies, et le groupe s’est joint aux attaques contre Israël pour soutenir son allié à Gaza, le Hamas, peu après que celui-ci a mené une attaque en Israël le 7 octobre 2023. A noter que Téhéran a l’habitude de copier des systèmes d’armes conçus par ses adversaires, pour les retourner ensuite contre ces derniers. Un exemple parmi les plus marquants : les Gardiens de la Révolution avaient annoncé, en 2014, avoir recréé un drone-espion identique à celui qu’ils avaient capturé en 2011, et qui appartenait aux Américains.Une quatrième génération d’Almas ?
Grâce...
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25/11 - De Northvolt à Ynsect, la fin de l’âge d’or de la "deep tech" européenne ?
Un vent violent souffle sur la deep tech européenne. Ces dernières semaines, le fabricant suédois de batteries pour véhicules électriques Northvolt et le constructeur allemand de véhicules à décollage vertical Lilium, créés en 2015, ainsi que le producteur français de protéines et engrais naturels à base d’insectes Ynsect, né en 2011, se sont mis en sauvegarde pour se protéger de leurs créanciers. Ces entreprises, arrivées à maturité entre 2018 et 2022, lorsque l’argent coulait à flots dans le secteur tech, sont les enfants de la période des taux d’intérêt zéro.
Ainsi, au cours de leur jeune histoire, elles ont respectivement levé pas moins de 10, 1,5 et 0,7 milliards d’euros en dette et capital. A cela s’ajoutent des subventions directes. Au plus haut de la bulle, en septembre 2021, Lilium, basée à Munich, est entrée au Nasdaq par le biais d’une fusion inversée avec Qell Acquisition Corp. pour une valeur de 3,3 milliards de dollars. Cette parenthèse a pris fin avec la remontée des taux directeurs la plus brutale de l’histoire économique moderne. Elle emporte avec elle de nombreuses entreprises à forte croissance mais avec des horizons de rentabilité incertains.
La tentation est grande, dans ces moments de difficulté, de se tourner vers les Etats et de déplorer que l’Europe se montre, ici, moins interventionniste que l’Oncle Sam. Lilium a cherché en vain ces dernières semaines à obtenir un prêt de 100 millions d’euros de la part du gouvernement allemand, à grand renfort de lobbying de ses investisseurs et autres...
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25/11 - La disparition des tickets-restaurant menacerait 40 000 emplois
L’utilisation accrue des titres-restaurant pour faire ses courses fait craindre la disparition du dispositif à l’organisme qui le supervise, la CNTR estimant que près de 100 000 emplois directs en dépendent, selon une étude publiée ce lundi 25 novembre. L’Assemblée nationale a adopté mercredi dernier dans l’urgence la prolongation jusqu’à fin 2026 de la dérogation qui permet d’utiliser les titres-restaurant pour acheter tous les produits alimentaires, une adoption qui doit encore être confirmée par un vote au Sénat.
"Si le titre-restaurant est un peu dévoyé de son objet, il y a le risque que la Cour des comptes revienne sur l’exonération" de charges, accordée spécifiquement pour financer le déjeuner de la pause méridienne du salarié, a expliqué à l’AFP Jean-Michel Rousseau, vice-président de la CNTR. La Commission nationale des titres-restaurant (CNTR) associe l’ensemble des parties prenantes au dispositif (employeurs, salariés, commerçants, émetteurs) et assure à la fois un rôle d’information, de décision et de contrôle. L’organisme a fait appel à C-Ways, société de conseil en marketing spécialisée dans les données, pour évaluer l’impact économique et social du titre-restaurant en s’appuyant sur les chiffres de la CNTR et de l’Insee pour 2024 et 2023.
Selon cette étude, le dispositif est "un pilier pour l’emploi", soutenant 76 000 emplois directs dans le secteur de la restauration et moins de 7 500 dans le secteur de la distribution alimentaire. En cas de suppression du dispositif, C-Ways a calculé que 40 000 emplois...
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25/11 - Sophie Primas : "Sur l’accord avec le Mercosur, il faut créer un rapport de force auprès de la Commission"
Pas question de baisser les bras. Sophie Primas entend bien continuer à se battre contre le traité de libre-échange avec les pays du Mercosur, "inacceptable" pour la France en l’état, et qui inquiète tant les agriculteurs. La ministre chargée du Commerce extérieur et des Français de l’étranger a profité de la réunion de ses homologues à Bruxelles il y a quelques jours pour tenter de convaincre d’autres Etats membres, de la Pologne à l’Autriche, en passant par les Pays-Bas ou l’Espagne, de rejoindre le camp tricolore. Objectif : obtenir assez d’alliés pour former une minorité de blocage et faire reculer la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. Au cœur du débat, un complément à l’accord dont le contenu est tenu secret, au grand dam de la ministre.
L’Express : Vous revenez de Bruxelles, où vous souhaitiez convaincre plusieurs pays de l’Union européenne de se rallier à la cause de la France, celle de l’opposition à l’accord avec le Mercosur. Notre pays n’est-il pas isolé sur ce dossier ?
Sophie Primas : Ce n’était pas le seul motif de mon déplacement. Il se trouve que la dernière réunion des ministres du Commerce sous la présidence hongroise contenait plusieurs points à l’ordre du jour, dont le premier était justement de discuter de la nouvelle politique commerciale européenne, sujet majeur dans le contexte géopolitique actuel. Cela comprenait la position sur le Mercosur. Contrairement à ce qu’on lit, la France n’est pas isolée sur ce sujet. Plusieurs pays européens partagent les mêmes préoccupations, que...
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25/11 - Taïwan : un déploiement militaire au Japon ? Ce scénario que les Etats-Unis étudient en cas de crise
Les Etats-Unis planchent sur des scénarios prévoyant des déploiements militaires au Japon et aux Philippines en cas de crise liée à Taïwan, a rapporté l’agence de presse japonaise Kyodo. Ces scénarios seront intégrés dans un premier plan d’opération conjoint devant être élaboré en décembre, selon des sources familières des relations américano-japonaises, a indiqué dans la soirée du dimanche 24 novembre Kyodo.
Un régiment de Marines américains possédant un système de roquettes d’artillerie à haute mobilité et à lancement multiple serait déployé le long des îles Nansei, une chaîne d’îles japonaises s’étendant de la pointe sud de Kyushu jusqu’à Yonaguni, près de Taïwan. Dès lors que l’éventualité d’une crise concernant Taïwan deviendra imminente, des bases temporaires seront installées sur des îles habitées, ajoute l’agence. L’armée japonaise devrait principalement s’engager dans du soutien logistique, notamment en fournissant du carburant et des munitions, selon la même source. Kyodo a ajouté que l’armée américaine déploierait aux Philippines des unités de tir à longue portée d’un détachement spécialisé dans les opérations "multi-domaines".
Les ministères de la Défense japonais et philippin n’étaient pas immédiatement disponibles pour commenter ces informations. L’ambassade des Etats-Unis à Manille s’est refusée à tout commentaire. Interrogée lundi lors d’un point presse régulier sur ce plan supposé des Etats-Unis, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a affirmé que "Taïwan est une partie inaliénable du...
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25/11 - "La femme de ménage", de Freida McFadden : les recettes de ce phénomène littéraire
Il est des phénomènes qui vous échappent de prime abord. On avait bien vu cet été, d’un œil distrait, que La Femme de ménage (J’ai lu) d’une certaine Freida McFadden triomphait dans le palmarès Edistat des meilleures ventes, tous genres et formats confondus. Mais lorsque les trois titres de cette mini-série s’y sont confortablement installés cet automne, les deux premiers en poche, le troisième, La femme de ménage voit tout, chez City Editions, son éditeur indépendant en grand format, on a fini par s’interroger et par enquêter sur cette inconnue venue d’outre-Atlantique. Qui a eu les honneurs du New York Times, en juin 2024, décryptant l’épopée de cette femme de 44 ans, avec ce titre "Comment un médecin de Boston a conquis le genre thriller" - après une décennie d’autoédition, cette spécialiste des lésions cérébrales et mère de famille est actuellement l’auteur de thrillers le plus vendu aux Etats-Unis, battant James Patterson, David Baldacci ou encore John Grisham ! A tel point que les lecteurs insatiables de McFadden se font appeler "McFans".
Son registre ? Au choix, le suspense psychologique ou le thriller domestique. En France aussi, la sauce a donc pris. Commentaire d’Hélène Fiamma, la patronne de J’ai lu, et d’Anne Maizeret, l’éditrice qui s’est empressé d’acheter les droits auprès du "découvreur", Frédéric Thibaut chez City Editions. "C’est de la très bonne littérature populaire avec des ressorts narratifs géniaux, ainsi de la femme qui se venge de son tortionnaire en employant les mêmes moyens que lui....
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25/11 - Colère des agriculteurs : quelles actions prévues cette semaine ?
Mercosur, les "entraves", les "normes"… Autant de sujets susceptibles de mettre le feu aux poudres. C’est dans un climat tendu, à l’approche de leurs élections professionnelles, que les agriculteurs s’apprêtent à entrer dans une deuxième semaine de mobilisation. S’ils protestent en ordre dispersé, ils sont déterminés à maintenir la pression sur le gouvernement. Moins d’un an après une mobilisation historique et après un "été pourri" marqué par de mauvaises récoltes et une flambée de maladies animales émergentes, les syndicats agricoles ont ressorti les tracteurs, estimant n’avoir pas obtenu suffisamment d’avancées concrètes dans les cours de ferme.
Après une première semaine de mobilisation contre le traité de libre-échange que l’Union européenne négocie avec des pays latino-américains du Mercosur, les actions devraient s’élargir à la dénonciation des "entraves" à la production dénoncées par l’alliance majoritaire FNSEA-Jeunes agriculteurs (JA) comme par son concurrent de la Coordination rurale (CR), 2e syndicat agricole. Le président de la FNSEA Arnaud Rousseau a annoncé de nouvelles actions avec les JA "mardi, mercredi et jeudi" pour "dénoncer les entraves à l’agriculture et tout ce qui aujourd’hui contraint notre activité".
Après des actions symboliques - feux de la colère, rassemblements - revendiquées dans 85 départements, les actions viseront par exemple des préfectures, agences de l’eau ou bureau de l’Office français de la biodiversité (OFB). "La quasi-totalité des départements prévoit d’entrer en action d’ici...
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25/11 - Sur le marché de l’art, les porcelaines de Chine font flamber les enchères
La céramique ancienne est un secteur du marché de l’art intéressant car on y trouve facilement de belles pièces sans avoir à se ruiner. Seules les porcelaines chinoises impériales dérogent à cette règle. La preuve en a encore été donnée chez Sotheby’s Londres, le 6 novembre dernier.
La maison de vente proposait une paire de jarres aux motifs de poissons d’époque Ming conçues pour l’empereur Jiajing (1507-1567). Elles étaient estimées entre 600 000 et 1 million de livres. Mais les enchères ont fait voler en éclats ces montants. Des collectionneurs chinois se sont disputé ces potiches jusqu’à 9,6 millions de livres, soit 11,5 millions d’euros environ. Les prix stratosphériques ne sont pas rares pour ces objets et les experts avouent qu’il leur est difficile de fixer des estimations, tant l’émulation entre acheteurs est grande.Vestiges des pillages occidentaux
Ces riches Chinois veulent rapatrier dans leur pays les trésors pillés par les Occidentaux dans les dernières décennies de la dynastie Qing (1644-1911) et ce, à n’importe quel prix. Bien des merveilles dorment encore dans les greniers et les salons de la bourgeoisie européenne. C’est pourquoi, avant de vous débarrasser dans un vide-grenier du vase ou du plat rapporté de Chine par vos aïeux à la fin du XIXe siècle, ou dans le premier tiers du XXe siècle, vous avez tout intérêt à le présenter à un expert. Vous pouvez, sans le savoir, détenir une porcelaine impériale de grande valeur qui pourrait à son tour faire flamber les enchères...
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25/11 - La Russie et la Chine échouent (pour l’instant) à influencer les Français sur l’Ukraine et Taïwan
Et si la propagande et la désinformation provenant de régimes autoritaires comme la Russie ou la Chine étaient moins efficaces qu’on ne le craint bien souvent ? Une étude de la Fondation Descartes a analysé la pénétration en France des récits élaborés par les protagonistes respectifs de l’invasion russe en Ukraine, du conflit Israël-Hamas, de la crise entre la Chine et Taïwan et des tensions entre la junte malienne et la France suite aux opérations Serval et Barkhane. Elle montre que les Français sont très peu sensibles au narratif russe qui affirme que l’attaque de l’Ukraine visait en réalité à se défendre contre l’élargissement de l’Otan, à protéger les populations russophones de l’Est de l’Ukraine et à lutter contre un gouvernement néonazi.
De la même façon, nos compatriotes sont très majoritairement réfractaires à la ligne chinoise qui affirme que Taïwan constitue une partie intégrante du territoire chinois, que seul Pékin est légitime pour décider de l’avenir de l’île et que tout soutien occidental au gouvernement taïwanais constituerait une ingérence dans les affaires intérieures chinoises. Le conflit au Proche-Orient comme les tensions entre la France et le Mali sont des sujets plus clivants, même si les Français se montrent plus sensibles au récit israélien qu’à celui du Hamas qui présente les attaques du 7 octobre 2023 comme un acte de résistance n’ayant pas volontairement ciblé des civils.
L’étude de la Fondation Descartes a été réalisée en août 2024 sur 4 000 personnes composant un panel représentatif de la...
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25/11 - Atos et l’Etat entrent en négociations exclusives pour la cession d’activités stratégiques
Le groupe informatique Atos, en pleine restructuration financière, est entré en négociations exclusives avec l’Etat français en vue de lui céder les activités stratégiques de sa branche "Advanced Computing", qui comprennent notamment des supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire, a-t-il annoncé ce lundi 25 novembre. L’opération envisagée, qui concerne également des serveurs participant aux activités d’intelligence artificielle, porte sur la totalité de cette branche, pour une valeur d’entreprise comprise entre 500 et 625 millions d’euros, précise un communiqué.
L’offre de l’Etat français prévoit que les discussions aient lieu jusqu’au 31 mai 2025 au plus tard pour "Advanced Computing", qui regroupe quelque 2 500 salariés et a généré un chiffre d’affaires de 570 millions d’euros en 2023. "L’ouverture des discussions exclusives entre l’État et Atos constitue une première étape cruciale, non seulement pour le redressement et la restructuration du groupe mais aussi pour la sécurisation de l’activité stratégique des supercalculateurs", a réagi le ministre de l’Economie, Antoine Armand, dans un communiqué séparé.150 millions d’euros à la signature de l’accord
Début novembre, Atos avait déjà annoncé l’émission d’une action de préférence au profit de la France, lui octroyant des droits particuliers au niveau de Bull SA, la filiale qui construit les supercalculateurs utilisés notamment pour simuler les essais de dissuasion nucléaire. En cas de conclusion positive des négociations exclusives annoncées ce lundi, il est...
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25/11 - Budget, motion de censure…. Pourquoi Michel Barnier reçoit-il les chefs de groupes parlementaires ?
Michel Barnier va-t-il rater la marche du budget ? Hôte cette semaine des chefs de groupes parlementaires, le Premier ministre a entamé ses consultations avec Marine Le Pen à 8h30, ce lundi 25 novembre, à Matignon, alors que le Rassemblement national, avec ses 123 députés, menace de plus en plus ouvertement de censurer le gouvernement. Seront reçus le même jour, Stéphane Lenormand (Liot), Eric Ciotti (UDR) puis Mathilde Panot (LFI), qui entend lui répéter "qu’il n’a pas de légitimité démocratique". Le Premier ministre accueillera aussi les socialistes Boris Vallaud et Patrick Kanner et les écologistes Cyrielle Chatelain et Guillaume Gontard mercredi, puis les communistes André Chassaigne et Cécile Cukierman jeudi. Les responsables du "socle commun" (LR, Renaissance/EPR, MoDem, Horizons) seront reçus ensemble mardi matin, comme chaque semaine.
Les textes budgétaires pour 2025 seront au menu des échanges, a fait savoir la semaine dernière l’entourage du Premier ministre. "Ces discussions permettent d’identifier les priorités des différents groupes parlementaires afin de garantir que les textes financiers répondent aux attentes des citoyens tout en assurant la soutenabilité budgétaire", a-t-on assuré à Matignon, précisant que "l’objectif est d’arriver à un équilibre entre les ambitions des groupes parlementaires et les impératifs de rigueur" budgétaire.
La semaine s’annonce donc chargée pour le gouvernement. Mardi 26 novembre, l’Assemblée débattra et votera sur le traité de libre-échange Mercosur, sur fond de...
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25/11 - Le remboursement des PGE, grand impensé du débat sur le budget
"Un optimisme béat". Voilà à quoi Marc Sanchez avait le sentiment d’être confronté, lorsqu’il alertait Bercy, il y a encore quelques mois, sur les difficultés des petites et moyennes entreprises à rembourser leurs prêts garantis par l’Etat (PGE). "On nous expliquait que tout allait bien", se souvient le secrétaire général du Syndicat des indépendants et des TPE (SDI). Depuis, Bruno Le Maire a fait ses bagages et une nouvelle équipe a pris ses quartiers. Le budget, au vu de la dégradation annoncée du déficit public à plus de 6 % du PIB d’ici la fin de l’année, s’est imposé comme la préoccupation numéro une. Alors que le projet de loi de finances pour 2025 continue son parcours chaotique au Parlement - dont l’issue sous forme de 49.3 ne fait désormais plus aucun doute - le remboursement des PGE reste un impensé du débat budgétaire. Pourtant, d’après les dernières données récoltées par Bercy, confirmées auprès de L’Express, il reste encore près de 36 milliards d’euros à rembourser sur les 143 milliards octroyés à 650 836 bénéficiaires, d’ici fin 2026. Un élément déterminant à prendre en compte dans la trajectoire de redressement des finances publiques, l’Etat étant garant à 90 % pour la majorité des prêts accordés.
Jusqu’à présent, la perte nette pour l’Etat, du fait des appels en garantie des emprunteurs qui ne pouvaient plus honorer leurs paiements s’élève à environ 4,3 milliards d’euros, soit 3 % du total des encours. "Il n’est pas exclu que l’on se situe entre 4,5 et 5 % à l’arrivée. Cela reste dans des marges tout à fait...
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25/11 - Surprise en Roumanie : un candidat prorusse en tête au premier tour de la présidentielle
Séisme électoral en Roumanie. Le quotidien britannique The Guardian parle même d’un "choc". Le candidat prorusse Calin Georgescu s’est hissé en tête du premier tour de l’élection présidentielle, dimanche 24 novembre. Alors que personne ne l’attendait, ce candidat "arrivé de nulle part", selon le site Politico, a damné le pion au Premier ministre pro-européen Marcel Ciolacu. Favori du scrutin, ce dernier est en passe d'être éliminé, selon les résultats quasi finaux publiés ce lundi matin par la Commission électorale. Après le dépouillement de plus de 99 % des bulletins, il a été rétrogradé en troisième position avec 19,16 % des suffrages exprimés, juste derrière Elena Lasconi, maire centre-droit d'une petite ville, avec quelque 700 voix d'écart. Calin Georgescu est lui crédité de 22,94 % des voix.
Donné favori à l’extrême droite avant le scrutin, George Simion du parti AUR (Alliance pour l’unité des Roumains) doit pour sa part se contenter de la quatrième place, à 13,94 %. Ce dernier a félicité son adversaire, se réjouissant qu’un "souverainiste" se retrouve au second tour. Avec son discours passionné teinté de conspirationnisme, George Simion, 38 ans, grand fan du futur président américain Donald Trump, n’a pas su capitaliser sur la détresse d’une partie de la population appauvrie par la forte inflation.
À l’inverse, Calin Georgescu, très religieux et nationaliste, a séduit dans les derniers jours avec une campagne TikTok devenue virale, focalisée sur la nécessité de stopper l’aide à l’Ukraine et la nécessité de...
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25/11 - Guerre en Ukraine : ce que mijote Donald Trump pour mettre fin au conflit
Quelques heures à peine après l’annonce de sa victoire dans la course à la Maison-Blanche, le 6 novembre, Donald Trump, retiré dans sa luxueuse villa de Mar-a-Lago, en Floride, reçoit un appel de Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien, comme c’est l’usage, le félicite chaleureusement, avant qu’un invité surprise ne se greffe à la conversation : Elon Musk, patron de Tesla et soutien très actif de Trump, à qui le républicain passe brièvement le téléphone. Si peu de détails filtrent sur la discussion, celle-ci s’achève au bout de vingt-cinq minutes sur une note d’optimisme – le président ukrainien saluera d’ailleurs un "excellent échange" sur X, le réseau social de Musk. Rapidement, pourtant, le ton est devenu moins cordial.
Dix jours plus tard, alors que Zelensky explique dans une interview que ses alliés, dont les Etats-Unis, ne peuvent obliger son pays à "s’asseoir et écouter" à la table de négociations en vue d’un règlement du conflit, Elon Musk perd ses nerfs. "Son sens de l’humour est excellent", lâche-t-il sur X, dédaigneux. Le président ukrainien, aux prises avec une effroyable guerre depuis bientôt trois ans, appréciera. D’autant que cette pique n’est pas la première du genre. La semaine précédente, Donald Trump Jr., le fils aîné de l’ex et futur président américain, avait déjà partagé une publication mettant en garde Volodymyr Zelensky sur la fin prochaine de "son argent de poche" – allusion à une possible coupure du soutien américain à Kiev…
Un avant-goût de la politique qu’entend mener, vis-à-vis de...
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25/11 - Boualem Sansal, Kamel Daoud : ne touchez pas à nos cordes vocales !
Ne faites pas parler un muet, il vous insultera. C’est la leçon que l’on pourrait retenir de la mésaventure littéraire de Kamel Daoud, suite au succès de son roman Houris, Goncourt 2024, et la polémique dont il fait l’objet depuis. Admettons d’entrée que les écrivains sont machiavéliques, sans scrupule et assoiffés de mots, et qu’ils ne reculent devant rien, au nom de leur art, pour bâtir leurs œuvres en papier. Mais s’il y a des guerres que l’on dit "saintes" ou "justes", que dire d’un roman ?
Les deux hommes de lettres ne sont pas célébrés dans leur pays pour leurs diatribes contre le système algérien et le monde arabo-musulman
Daoud, qui revendique sur les plateaux télévisés être un affamé de succès et de visibilité, serait ainsi prêt à tout ? L’écrivain algérien, naturalisé français, aurait "volé" l’histoire de son roman primé à une survivante de la "décennie noire" dont il est interdit de parler en Algérie. L’anti-muse de Daoud s’appelle en réalité Saâda (Félicité en arabe.) Rien à voir donc avec Fajr (Aube), l’héroïne de Houris. Daoud pourrait se défendre : " Fajr - sinon Aube - c’est moi ! " mais l’auteur a laissé trop d’ADN qui identifie Saâda, négligeant peut-être d’assurer ses arrières. Et voilà que, pour ainsi dire, le personnage devient personne et sort pour de bon du silence ; Saâda acquiert une renommée soudaine en tant que victime, non du terrible massacre qui lui a coûté les cordes vocales et décimé toute sa famille, mais d’un livre qui s’inspire de son histoire. Derrière elle, toute une armada de rancuniers qui...
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25/11 - En Nouvelle-Calédonie, deux quinquennats d’échec de la politique d’Emmanuel Macron
Pour ce premier épisode, Alexandra Saviana journaliste du service Société de L’Express, et Hugues Tertrais, historien et ancien président de la Société française d’histoire des Outre-mer, reviennent sur l’échec des quinquennats d’Emmanuel Macron et sur la rupture de sa politique dans la gestion de la crise en Nouvelle-Calédonie.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation), Agathe Hernier (écriture), Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : LCP, Gouvernement, France Info, Public Sénat, RMC, Elysée
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : Ces derniers mois, la Nouvelle-Calédonie est sur toutes les lèvres, et particulièrement celles de Michel Barnier. Le 1er octobre, le nouveau Premier ministre prend la parole devant l’Assemblée nationale pendant plus d’une heure pour détailler ses priorités dans ce qu’on appelle une déclaration de politique générale. Il revient sur les enjeux ultramarins, et aborde en particulier la crise qui secoue l’archipel du Pacifique-Sud depuis plusieurs mois.
Quelques mois plus tôt, en janvier dernier, son prédécesseur, Gabriel Attal, n’avait consacré qu’à peine une minute de son discours aux Outre-mer. Aujourd’hui, le sujet semble en bonne place dans l’agenda politique. D’autant que...
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25/11 - "Notre situation est plus inquiétante que celle de la France" : le constat sans appel d’un économiste allemand
Alors que la coalition allemande a récemment explosé sur des questions budgétaires avec le limogeage du ministre des Finances, le libéral Christian Lindner, les nouvelles sur le front de l’économie sont mauvaises. Sur les cinq dernières années, le produit intérieur brut n’a progressé que de 0,1 % et les plans sociaux s’enchaînent, notamment dans l’automobile, provoquant un séisme social dans certains länder peu habitués à de telles annonces. Le durcissement du protectionnisme américain en 2025 pourrait freiner par ailleurs le léger redémarrage attendu. Dans leur dernière projection, le Conseil des experts économiques allemands table sur une maigre croissance de 0,4 % l’an prochain. Et si l’Allemagne était le vrai maillon faible de l’Europe ? Une thèse défendue par l’un des plus influents économistes allemands, le professeur Achim Wambach, président du think tank ZEW à Mannheim.
L’Express : L’Allemagne et la France traversent une crise politique et économique mais les ressemblances s’arrêtent là. Selon vous, lequel de ces deux pays pourrait être qualifié "d’homme malade de l’Europe" ?
Achim Wambach : Sur un strict plan économique, la situation de l’Allemagne est franchement plus inquiétante que celle de la France. Car c’est le modèle même du pays qui est en danger. Sur les deux dernières années, la croissance allemande a été proche de zéro, la production industrielle a chuté de 18 %, l’activité des constructeurs automobiles a, elle, dégringolé de 25 %. L’investissement industriel est au point mort. Si vous regardez la...
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24/11 - L’Université Aix-Marseille prend des mesures contre les dérives de ses chercheurs après nos révélations
La patience d’Eric Berton, président de l’Université d’Aix-Marseille (AMU), semble avoir atteint ses limites. Après les dérives de certains de ses collaborateurs aux prises de position complotistes ou vaccino-sceptiques, parmi lesquels d’ex-collègues de Didier Raoult, l’AMU a indiqué à L’Express qu'elle avait "saisi sa commission de déontologie concernant l’expression de ses agents sur les réseaux sociaux".
L’université, dont l’IHU Méditerranée infection de Marseille (IHUm) dépend, a fait cette annonce quelques jours après la publication, le 16 novembre, d’un article de L’Express pointant son manque de transparence. L'AMU n’avait en effet jamais diffusé le contenu d’une enquête interne révélant des failles éthiques majeures dans des travaux de recherche menés sous la direction de Didier Raoult, l’ex-président de l'IHUm, récemment interdit d’exercer la médecine pendant deux ans. Notre article soulignait aussi les publications problématiques d’Audrey Calvo, la coordinatrice du comité d’éthique de l’AMU. Chargée des questions "éthique et recherche", elle relaie des articles vaccino-sceptiques sur les réseaux sociaux et traite de "pseudo-chercheurs" et de "pseudo-lanceurs d’alerte" les scientifiques dénonçant les dérives de l’IHUm ou de l’AMU.
Nous révélions également qu’Eric Chabrière, professeur à l’IHUm connu pour l’extrême virulence de ses propos sur les réseaux sociaux contre toutes les personnes émettant des critiques contre l’IHUm, avait publié plusieurs messages attaquant violemment un chercheur indépendant qui...
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24/11 - Procès des viols de Mazan : n’occultons pas la responsabilité de chacun, par Sophie Galabru
Dans l’affaire Mazan, procès de viols collectifs par soumission chimique, les énigmes se succèdent. Comment expliquer qu’un homme, époux le jour, devienne ennemi la nuit ? Comment tous ces hommes qui comparaissent à ses côtés peuvent-ils être décrits comme de bons conjoints, de bons frères et de bons pères de famille par leur entourage ?
La question du mal cherche depuis toujours ses réponses. Socrate expliquait que ceux qui commettent l’injustice ignorent où se situe le bien, sinon le confondent avec leur intérêt propre. La psychiatrie et la psychanalyse ont pris le relais pour sonder l’esprit humain. Elles le comprennent au prisme de l’histoire infantile : la façon dont un enfant a été élevé est déterminante pour son développement. L’OMS estime que "les enfants maltraités, devenus adultes, sont davantage exposés à divers problèmes comportementaux, physiques ou psychiques". Cette observation cruciale permet de nuancer le volontarisme naïf. Pour autant, rien ne peut préjuger de la trajectoire d’un être : ses facultés innées, alliées à d’autres facteurs salutaires (la rencontre d’adultes prompts à aider), peuvent influer sur l’évolution de chacun. Le libre arbitre n’est pas aboli, auquel cas il serait impossible de maintenir l’institution judiciaire.
Cependant, à partir du XIXe siècle, la tâche du juge est complexifiée : il lui faut juger un crime tout en évaluant le degré de responsabilité de l’accusé. Pour cela, le juge sollicite le médecin qui l’aidera à établir le discernement et les motivations de l’accusé, qui...
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24/11 - Boualem Sansal arrêté en Algérie : "Le chant du cygne d’un régime qui n’a plus rien à dire"
Que fallait-il entendre, entre les lignes du communiqué confirmant l’arrestation à Alger de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, publié par l’agence Algérie Presse Service (APS) le 22 novembre ? Y avait-il, dans les attaques formulées par cet organe (dépendant du ministère algérien de l’Information) contre l’écrivain, qualifié de "pseudo intellectuel", et contre la France, "macronito-sioniste", une adresse au président de la République Emmanuel Macron, qui a réaffirmé la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental en octobre dernier ?
"Son arrestation n’est hélas qu’une illustration de plus d’un pouvoir en voie de poutinisation accélérée depuis la répression du Hirak il y a trois ans", juge pour sa part Jean-Louis Levet, ancien haut responsable à la coopération technologique et industrielle franco-algérienne missionné à partir de 2013 dans le cadre de la Déclaration de coopération et d’amitié entre les deux pays signée par François Hollande et le président algérien Abdelaziz Bouteflika. Auprès de L’Express, ce fin connaisseur de l’Algérie, reconduit dans sa mission par Emmanuel Macron en 2017 (jusqu’en 2019), et co-auteur avec Paul Tolila du Mal algérien (Bouquins), explique pourquoi, plus qu’un signal envoyé à Paris, l’arrestation de l’écrivain trahit surtout, selon lui, "une façon pour les autorités algériennes de se prouver à elles-mêmes qu’elles existent encore".
En filigrane, Jean-Louis Levet fait ainsi l’autopsie d’un régime prétorien "qui n’a plus rien à dire", cherchant à entretenir le récit d’une...
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24/11 - Qu’est-ce que le "délit d’apologie du terrorisme", que LFI veut supprimer du Code pénal ?
C’est un nouveau pavé dans la mare. Dimanche 24 novembre, la patronne des députés La France Insoumise, Mathilde Panot, a déclaré vouloir "supprimer "le délit d’apologie du terrorisme "du Code pénal. Pour le groupe politique situé à gauche sur l’échiquier politique, l’objectif est de le "remettre" à sa place : "Il se trouve qu’avant 2014, avant la loi qui a mis dans le Code pénal l’apologie du terrorisme, c’était dans le droit de presse. Et ce que nous dénonçons, c’est justement que ce soit dans le Code pénal et non plus dans le droit de presse", a-t-elle expliqué sur BFMTV.
L’apologie du terrorisme "consiste à présenter ou commenter favorablement soit le terrorisme en général, soit des actes terroristes déjà commis (par exemple : une personne qui porte un tee-shirt affichant l’inscription "né le 11 septembre, je suis une bombe" peut être condamnée pour apologie du terrorisme)", rappelle le site service-public.fr. Par ailleurs, le fait de soutenir l’auteur d’un acte terroriste revient également à faire l’apologie du terrorisme. Même chose si un individu dispose d’une "égale considération" pour les victimes et les auteurs d’actes terroristes. Autre élément qui doit être pris en compte : l’auteur de ses propos doit s’exprimer dans un lieu public ou lors d’une réunion publique. Par exemple, lors d’un discours, dans des tracts, sur les réseaux sociaux…
Le déplacement dans le Code pénal du délit d’apologie du terrorisme avait été acté dans l’article 4 d’une loi promulguée en novembre 2014 et décidé par le ministre de...
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24/11 - Immigration : ces entreprises qui s’engagent pour favoriser l’intégration des réfugiés
"L’Etat ne peut pas tout". Soufflée par Lionel Jospin alors Premier ministre de cohabitation, la formule aux airs de résignation fête cette année son quart de siècle. Pourtant, à l’heure où les défaillances de l’Etat sont sans cesse pointées du doigt, l’aphorisme n’a jamais semblé en pareille résonance avec l’actualité. Dégradation des services publics, difficile maintien de l’ordre… Les griefs sont légion. Mais ces dernières années, les débats les plus vifs se sont cristallisés autour de la question de la gestion des flux migratoires. La loi immigration de 2024 prévoit notamment un durcissement des critères de langue, entre autres. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, a d’ores et déjà annoncé une nouvelle loi immigration pour début 2025.
Malgré un raidissement sur la question, la France continue à se montrer ouverte sur les demandes qui rentrent dans le cadre du droit d’asile. L’an dernier, plus de 60 800 demandeurs d’asiles ont obtenu le statut de réfugiés (sur 167 056, en hausse de 7,22 % par rapport à 2022), même si selon les informations obtenues par L’Express auprès de l’Office français de l’immigration et l’intégration (Ofii), pour 2024, les demandes seront plutôt à la baisse par rapport aux années précédentes. Le nombre total de réfugiés dans l’Hexagone s’élève aujourd’hui à 660 000. C’est près de six fois plus qu’en 2007.
Un véritable enjeu pour les pouvoirs publics qui peinent à trouver la martingale pour intégrer ces nouveaux arrivants. "On a immédiatement compris que l’Etat seul ne parviendrait pas à...
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24/11 - "Un défilé de cinglés…" : la nouvelle administration Trump vue par David Frum, l’ex-plume de Bush
Dans un entretien qu'il nous avait accordé en juillet dernier et plébiscité par nos lecteurs, David Frum, ancienne plume du président George W. Bush, et fervent anti-Trump alertait sur le danger d'un éventuel retour du milliardaire à la Maison-Blanche : "En cas de second mandat, il sera toujours aussi paresseux, mais il saura ce qu’il veut faire : se venger. Et il sera entouré de personnes qui voudront l’aider", prévenait-il. Quatre mois plus tard, Donald Trump s'apprête à nouveau à prendre les manettes de la première puissance mondiale. David Frum, lui, a rendu sa carte du Parti républicain et contemple avec consternation et inquiétude les premières nominations au sein de la future administration Trump. "C'est un scénario très sombre qui s'annonce pour la suite", prédit l’auteur de Trumpocalypse (Harper, 2020).
La pire des nominations ? Celle de Tulsi Gabbard à la tête du Renseignement national. Une personnalité non seulement "médiocre" mais dont la loyauté envers son pays peut être mise en question au regard de ses agissements passés. Le type de profil qui "pourrait divulguer des documents secrets à des puissances étrangères". Explications.
L'Express : Comment avez-vous réagi à l'annonce des premières nominations de la future administration Trump ?
David Frum : Je dois admettre que dans le domaine de la politique internationale, ses toutes premières nominations ont été quelque peu rassurantes : Marco Rubio (futur secrétaire d'Etat) et Michael Waltz (futur conseiller à la sécurité nationale)...
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24/11 - Crémant : l’impressionnant succès de ce vin qui monte en gamme
L’esprit du lieu agite le monde du vin et des spiritueux. Partout en France, les vignerons ne se lassent pas d’explorer la richesse et la diversité de leurs terroirs. A l’instar des Champenois qui s’émancipent du dogme de l’assemblage pour glorifier leurs parcelles, quand les élaborateurs de crémant appuient leur succès sur la typicité de leurs appellations reconnues dans l’Hexagone. La connaissance et la compréhension des origines demeurent le meilleur moyen d’être… original.
Il est de rigueur de sortir les bulles pour un anniversaire. Champagne ? Mais non, crémant ! Cet effervescent, cousin du vin des sacres, fête le cinquantenaire de sa reconnaissance en appellation d’origine contrôlée (AOC). Il rassemble huit appellations dont les pionnières, en Loire et en Bourgogne, remontent à 1975. A l’aube de son demi-siècle, le crémant bat des records de vente (+ 19 % en cinq ans), à l’inverse des champagnes en perte de vitesse dans l’Hexagone. En 2022, les huit AOC régionales avaient franchi la barre symbolique des 100 millions de bouteilles, une performance confirmée en 2023 à 108 millions.
"Les Champenois ont réussi une superbe conquête internationale qui laisse de la place pour les crémants en France", estime Guillaume de Laforcade, directeur général de Jaillance, la coopérative de Die, également productrice à Bordeaux. La comparaison, bien que hasardeuse entre deux produits qui ne jouent pas dans la même catégorie de prix, s’impose néanmoins puisque les crémants sont élaborés comme des champagnes, avec une...
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24/11 - "Une sophistication stupéfiante" : nouveaux éléments sur le hacking des opérateurs télécoms aux Etats-Unis
Réunion de crise. Les dirigeants des plus grandes sociétés de télécommunications ont été convoqués à la Maison-Blanche, vendredi 22 novembre. Au menu des discussions : comment expulser les pirates informatiques chinois des recoins les plus cachés des réseaux de communication du pays ? Cette réunion fait écho au hacking de Pékin qui avait ciblé, entre autres, les données des téléphones utilisés par l’ancien président et alors candidat républicain Donald Trump et son colistier, le sénateur de l’Ohio J.D. Vance, à la fin du mois d’octobre. Alors que l’étendue de ce piratage restait encore floue, les services de renseignement américains ont découvert de nouveaux éléments, révélés dans la presse américaine.
Tout d’abord, les pirates ont infiltré les réseaux de "plusieurs entreprises de télécommunications" et ont volé des enregistrements d’appels de clients américains ainsi que des communications d'"un nombre limité d’individus principalement impliqués dans des activités gouvernementales ou politiques", ont déclaré le FBI et l’agence américaine de cybersurveillance CISA le 13 novembre. Le FBI a notifié moins de 150 victimes, "mais toutes ces victimes ont probablement appelé ou envoyé des SMS à de nombreuses personnes, ce qui signifie que le nombre d’enregistrements consultés par les pirates est probablement bien plus important", tient à souligner la chaîne américaine CNN.
Le sénateur démocrate Mark Warner, président de la commission sénatoriale du renseignement, n’a pas eu de mots assez forts pour désigner "le pire piratage de...
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24/11 - "Ils n’auront pas ma joie" : François Bégaudeau, l’électron libre de la gauche radicale
Si Robert Louis Stevenson se penchait sur l’étrange cas de François Bégaudeau, il distinguerait deux personnes : celui qui parle et celui qui écrit. Sur YouTube, on trouve plein de longues interviews de l’auteur d’Entre les murs. Une des dernières en date, un débat l’opposant à Geoffroy Lejeune (le directeur de la rédaction du JDD), a déjà été vue plus de 150 000 fois. Quand il endosse le rôle du "gladiateur goguenard" de gauche, son aisance rhétorique vaut à Bégaudeau des admirateurs béats (qui le trouvent brillant) et des ennemis farouches (qui le jugent tête à claques). A l’écrit, c’est autre chose. Alternant romans et essais, gros succès et sorties plus confidentielles, Bégaudeau a tendance à déconcerter même ses fans. Avec son nouveau livre, Comme une mule, il brouille encore plus les pistes en brocardant un certain féminisme militant.
Le point de départ est une fâcherie qui l’a mené jusqu’au tribunal. En 2020, répondant à une question sur le forum de son site Internet, Bégaudeau écrit ceci au sujet de l’historienne Ludivine Bantigny : "Dans le milieu radical parisien, Ludivine est connue pour être jamais la dernière. Tous les auteurs de La Fabrique lui sont passés dessus, même Lagasnerie." Geoffroy de Lagasnerie étant homosexuel (et même pas publié par La Fabrique), c’est une plaisanterie. Pas très fine, certes, mais dérisoire. Ces deux phrases provoquent un tollé sur Twitter et Bantigny attaque Bégaudeau pour diffamation, demandant plus de 8 000 euros de dommages et intérêts. En 2024, l’accusé est relaxé....
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24/11 - Cancer : "Une part significative des malades ne se voient pas offrir les soins dont ils auraient besoin"
Tous les patients souffrant de cancer ont-ils les mêmes chances d’accéder à des soins de qualité, quel que soit leur lieu de résidence, en France, en 2024 ? A cette question, la réponse est à l’évidence négative. C’est en tout cas à cette conclusion que sont parvenus les experts de l’Académie de médecine, qui publiaient ces jours-ci un rapport sur l’offre de soins en cancérologie adulte. Malgré les progrès réalisés ces vingt dernières années, grâce aux différents plans cancer et maintenant à la stratégie décennale, "il existe des difficultés et des inégalités territoriales de prise en charge tout au long du parcours de soins", constatent-ils. Des inégalités qui touchent tout particulièrement, bien entendu, les malades résidant en dehors des plus grandes agglomérations. Pour tous ces patients, les soins de pointe – qu’ils seraient pourtant en droit d’attendre – demeurent d’un accès aléatoire. Membre du groupe de travail de l’Académie, le Pr Eric Lartigau, directeur général du Centre de lutte contre le cancer Oscar-Lambret à Lille explique pourquoi la situation reste inquiétante, et comment y remédier. Entretien.
L’Express : Plus de vingt ans après l’adoption du premier plan cancer, quel bilan faites-vous des réorganisations qui ont modifié la prise en charge des malades en France ?
Pr Eric Lartigau : Beaucoup a été fait, et nous avons énormément progressé. Mais pour l’Académie, un certain nombre de sujets méritent d’être approfondis. Nous constatons qu’il peut parfois être compliqué pour les patients de bien appréhender les...
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24/11 - Roberta Metsola juge "légitimes" les inquiétudes autour de l’accord UE-Mercosur
Roberta Metsola juge "crucial de prendre le temps" de répondre aux inquiétudes autour de l’accord UE-Mercosur en préparation. La présidente du Parlement européen estime que ces préoccupations, notamment des agriculteurs français, sont "légitimes", dans un entretien à La Tribune dimanche publié en ligne samedi 23 novembre.
"J’ai l’espoir que l’on parvienne à une solution équilibrée qui à la fois protège les intérêts de nos agriculteurs, en particulier dans les branches les plus exposées, et débloque de nouvelles opportunités pour nos entreprises", explique-t-elle. "Nous désengager du commerce international nous priverait d’une occasion d’exporter nos valeurs et nos normes. Si nous ne nous impliquons pas, d’autres le feront à notre place", justifie-t-elle.Relance de la mobilisation agricole en France
La France, opposée au projet de texte, s’efforce de convaincre d’autres pays de l’Union européenne de parvenir à une minorité de blocage pour s’opposer à son adoption.
Pour la présidente du Parlement européen, "que l’accord soit scindé ou non, qu’il y ait ou pas un vote à la majorité sur le texte, on ne doit pas isoler des Etats membres. Parce qu’on ne peut pas dire à un pays désemparé par le déclin d’un secteur et qui se sent abandonné : 'Désolé, mais on ne vous écoutera pas !'".
Les agriculteurs ont relancé en France leur mobilisation, moins d’un an après une fronde historique, pour protester notamment contre l’accord de libre-échange avec le Mercosur que la Commission européenne, poussée par des pays comme l’Allemagne et...
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24/11 - Ce qu’il faut retenir de l’accord vivement critiqué dont a accouché la COP29 à Bakou
C’est la fin d’une saga douloureuse : dimanche 24 novembre, la COP29 arrache un compromis après d’épuisantes tractations et rebondissements. Les pays développés s’engagent à Bakou à financer davantage les pays pauvres menacés par le changement climatique à hauteur de 300 milliards de dollars par an, dans dix ans. Mais derrière les applaudissements, la déception des représentants des pays en développement s’est faite entendre dans l’hémicycle. A commencer par celle du Kényan Ali Mohamed, parlant au nom du groupe africain, qui juge ce montant "trop faible, trop tardif et trop ambigu".Les pays en développement déçus
Un accord qui n’est "pas ambitieux", affirme Evans Njewa, du Malawi, représentant les 45 pays les plus pauvres de la planète. "Le montant proposé est lamentablement faible. C’est dérisoire", a fustigé la déléguée indienne Chandni Raina en éreintant la présidence azerbaïdjanaise de la COP29.
Les petits Etats insulaires ont déploré "le manque de volonté de répondre aux besoins des pays en développement vulnérables", par la voix de son chef de groupe, Samoan Cedric Schuster, une nouvelle fois déçu d’un processus multilatéral auquel il s’est toutefois dit attaché. Les pays les plus pauvres de la planète et les îles du Pacifique, des Caraïbes ou d’Afrique demandaient le double ou plus.Les Occidentaux dans une impasse budgétaire
Cet engagement financier de pays européens, des Etats-Unis, du Canada, de l’Australie, du Japon et de la Nouvelle-Zélande, sous l’égide de l'ONU, est d’augmenter de 100 milliards aujourd’hui...
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24/11 - Le Hezbollah dit avoir tiré des missiles près de Tel-Aviv
Ce dimanche 24 novembre, le Hezbollah, en guerre contre Israël, poursuit ses attaques en tirant des missiles sur une base de renseignement de l'armée israélienne dans la banlieue de Tel-Aviv. Le groupe paramilitaire, financé par l'Iran, a indiqué avoir lancé une "salve de missiles et un essaim de drones explosifs" vers une cible militaire de la capitale israélienne. Une attaque qui intervient au lendemain de frappes israéliennes ayant fait au moins 50 morts au Liban.
Les infos à retenir
⇒ Le Hezbollah dit avoir tiré des missiles vers une base près de Tel-Aviv
⇒ Le chef de la diplomatie de l'UE à un "cessez-le-feu immédiat" au Liban
⇒ Un homme tué à Amman (Jordanie) après avoir ouvert le feu dans le quartier de l’ambassade d’IsraëlDeux frappes israéliennes touchent la banlieue sud de Beyrouth
Deux frappes israéliennes ont touché dimanche la banlieue sud de Beyrouth, a affirmé un média d'Etat libanais, après un appel de l'armée israélienne à évacuer certaines zones de ce bastion du Hezbollah, mouvement pro-iranien en guerre ouverte avec Israël depuis deux mois. "Des avions de combat israéliens ont lancé deux frappes violentes sur la banlieue sud de Beyrouth, dans le secteur de Kafaat", a déclaré l'Agence nationale d'information libanaise (Ani). Les raids ont "causé des destructions massives dans une vaste zone géographique" du district de Kafaat, a ajouté l'Ani.Israël: au moins 160 projectiles ont été lancés depuis le Liban, selon l'armée
Les sirènes d'alerte anti-aériennes ont été déclenchées dimanche dans de...
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24/11 - Pour l’imposition de vos dividendes, privilégiez les entreprises françaises
Un montant de 72 milliards d’euros. C’est la somme cumulée des dividendes versés aux actionnaires par les entreprises du CAC 40 pour l’année 2024. Cette belle "cagnotte" est liée aux résultats financiers affichés par ces groupes en 2023. Une entreprise qui enregistre des bénéfices dispose de plusieurs options pour les mobiliser. Elle peut investir dans du matériel, se désendetter, accorder des augmentations de salaires ou récompenser la fidélité de ses actionnaires via la distribution d’un dividende. La plupart du temps, elle réalise un panachage de ces différentes solutions.
Avec l’appréciation du cours de Bourse, le versement du dividende participe à la performance annuelle perçue par le détenteur d’une action. Il se matérialise sous la forme de liquidités versées sur votre compte-titres ou sur votre plan d’épargne en actions (PEA). Au même titre que la plus-value, le dividende perçu est taxé. Cette imposition sera différente selon la nationalité de la société qui l’a distribuée et selon l’enveloppe dans laquelle sont logées vos actions.
Si la firme est française, vous percevez, dans un premier temps, l’intégralité du dividende. Si la société est étrangère, vous subissez en revanche une taxation à la source, d’un montant variable d’un pays à l’autre. Par exemple, si vous détenez des titres Pirelli, le pneumaticien italien, vous ne toucherez que 75 % du dividende versé par celle-ci, car l’Italie va prélever à la source une taxe de 25 %. Celle-ci s’élève à 15 % aux Etats-Unis et aux Pays-Bas, et à 26,375 % en...
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24/11 - Ministre des Outre-mer, pire poste du gouvernement ? Le calvaire raconté par ceux qui l’ont vécu
Accepte-t-on de devenir ministre quand on connaît peu le sujet ? A l’Outre-mer, oui. Philippe Vigier, député Modem d’Eure-et-Loir, prend "un quart d’heure" pour réfléchir, en juillet 2023. Le temps de passer un coup de fil à un ami. Ou plutôt, au patron de son parti, François Bayrou. De demander si lui, biologiste de formation, jamais particulièrement investi auprès de ces territoires, était qualifié pour le poste. "François m’a dit : 'Tu as la chance de bien connaître les échelons de l’action locale, maire, député… Tu te débrouilleras !', se souvient-il. Alors j’ai accepté."
Philippe Vigier s’installe Hôtel de Montmorin, vaste propriété classée aux monuments historiques, située au carrefour de la rue Oudinot et du boulevard des Invalides. Comme ses prédécesseurs, il découvre le bureau du ministre aux douze horloges, une pour chaque horaire des territoires ultramarins. "Un petit Matignon", prétend l’adage politique, une flatterie pour apaiser les déçus. Philippe Vigier en fait partie. Six mois plus tard, il est remercié. Au suivant. Sous la Ve République, la durée de vie d’un ministre des Outre-mer est en moyenne de dix-huit mois.L’enfer d’Oudinot
Ecartelés entre les crises, dédaignés par les autres membres du gouvernement, dotés d’un budget étriqué et d’une administration riquiqui, ces ministres qui défilent s’accordent à décrire l’enfer d’Oudinot. "Ce n’est pas un bon marchepied. Il n’y a que des coups à prendre", témoigne Yves Jégo, secrétaire d’Etat chargé de l’Outre-mer de 2008 à 2009. "Le sujet est ingrat car en...
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24/11 - Donald Trump : son impitoyable projet de vendetta qui fait trembler généraux et hauts fonctionnaires
Le général Mark Milley s'est constitué un véritable camp retranché. Cet ancien chef d’état-major des Armées, nommé par le président Trump en 2019, a fortifié sa maison contre un éventuel attentat en installant des vitres à l’épreuve des balles et des rideaux conçus pour bloquer une explosion. Depuis qu’il a pris sa retraite l’an dernier, il a reçu "un barrage non-stop de menaces de mort", qu’il attribue aux attaques violentes de Donald Trump contre lui, témoigne-t-il dans le dernier livre de Bob Woodward, l’illustre journaliste du Washington Post. D’où les mesures de sécurité. La réélection du républicain l’inquiète beaucoup. Il craint qu’une fois au pouvoir, Trump ne se venge de lui en le traduisant devant une cour martiale pour "déloyauté".
Les deux hommes ont entretenu des rapports tendus pendant les un peu plus d’un an de leur coexistence. Dans les derniers mois, alarmé par l’instabilité croissante du président américain, le général Milley a appelé deux fois son homologue chinois pour le rassurer et lui promettre que les Etats-Unis ne déclareraient pas la guerre à Pékin. Donald Trump, furieux, l’a accusé d’avoir outrepassé son autorité (alors que les coups de fil avaient été coordonnés par le ministre de la Défense). Il a qualifié son acte de "trahison" et a suggéré qu’il méritait le peloton d’exécution. Cette discussion est "si scandaleuse", a-t-il écrit sur son réseau social "que, dans le temps, la punition aurait été la MORT !" Les relations se sont encore envenimées depuis la publication du livre de Bob Woodward...
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23/11 - L’armée israélienne tente de s’emparer d’une localité "stratégique" au Liban
Les frappes israéliennes sur le Liban se poursuivent, ce samedi 23 novembre, entraînant la mort d’au moins 30 personnes, tandis que des combats acharnés opposent au sol l’armée israélienne au Hezbollah dans le sud du Liban. Dans la bande de Gaza, la branche armée du Hamas annonce la mort d’une otageLes infos à retenir
⇒ Porte stratégique du Sud Liban, la ville de Khiam concentre les combats depuis plusieurs jours
⇒ Plusieurs frappes israéliennes à Beyrouth et à l’Est Liban ont fait au moins 30 morts ce samedi
⇒ Le Hamas annonce la mort d'une otage dans la bande de GazaCombats acharnés entre le Hezbollah et l’armée israélienne pour une "porte stratégique" dans le sud du Liban
Des combats acharnés entre le Hezbollah libanais et l’armée israélienne font rage dans la bourgade frontalière de Khiam, une "porte stratégique" dans le sud du Liban dont Israël tente de s’emparer depuis plusieurs jours, a indiqué samedi l’Agence nationale d’information (ANI). "Israël a poursuivi ses attaques nocturnes contre la ville de Khiam jusqu’au matin, utilisant tout type d’armes pour parvenir à prendre le contrôle de la localité" selon l’ANI. Des chars israéliens sont stationnés à l’est de Khiam, à 6 km de la frontière, depuis plus de trois semaines. Mardi, des mouvements de chars au nord de la localité ont aussi été enregistrés, selon l’agence qui indique que l’armée israélienne cherche "à encercler la ville de tous côtés", aidée d’une couverture aérienne et terrestre massive dans et aux abords de la localité, où elle dynamite bâtiments...
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23/11 - Le pape va se rendre en Corse : que sait-on de cette visite historique et hautement symbolique ?
Après des semaines de suspens et d’imbroglio, le Vatican a finalement confirmé la visite du pape François à Ajaccio le 15 décembre prochain. C’est le troisième déplacement du souverain pontife sur le territoire français - après Strasbourg en 2014 et Marseille en 2023 - et une grande première pour la Corse, qui n’a jamais reçu la visite d’un pape.
Sur le papier, il se rend à Ajaccio pour assister à un colloque sur "la religiosité populaire en Méditerranée". Dans les faits, le choix du pape François est comme toujours lourd de sens, alors qu’il ne se rendra pas à la cérémonie de réouverture de Notre-Dame de Paris le week-end des 7 et 8 décembre. Il avait pourtant été invité par Emmanuel Macron lui-même à venir assister à cet événement historique, cinq ans et une rénovation colossale après la catastrophe. Une annonce d’abord interprétée comme un camouflet par l’Etat français.
Mais l’invitation était davantage symbolique, a depuis dédramatisé le président de la Conférence des Evêques de France, Monseigneur Eric Moulin de Beaufort, qui a assuré le 10 novembre, lors de la clôture de l’assemblée plénière à Lourdes, qu’il n’avait "jamais vraiment été question" que le pape soit présent, le projecteur de la cérémonie risquant d’être détourné de Notre-Dame par sa venue. Le chef de l’Eglise sera tout de même accueilli par le chef de l’Etat, qui se rendra sur l’île de beauté pour le rencontrer le 15 décembre en fin d’après-midi.Les choix politiques du pape François
Depuis le début de son règne, le pape Jorge Mario Bergoglio favorise largement...
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23/11 - L’alerte de Joel Kotkin sur la crise du logement : "Une société de locataires à vie menace nos démocraties"
La crise du logement a-t-elle emporté Kamala Harris sur son chemin et porté Donald Trump au pouvoir pour la deuxième fois ? C’est ce que pense Joel Kotkin, géographe et chercheur en urbanologie à l’université Chapman de Californie, qui voit dans la défaite de l’ancienne procureure un rejet massif du modèle californien qu’elle incarne : "San Francisco est souvent perçue par les Américains comme un exemple de ce qui ne fonctionne pas en Californie : une crise du logement, un nombre de sans-abri en augmentation, des inégalités flagrantes, et des politiques jugées inefficaces ou déconnectées des réalités". Mais il y a encore plus grave, selon l’auteur du livre The Coming of Neo-Feudalism : A Warning to the Global Middle Class (L’Avènement du néo-féodalisme : Un avertissement à la classe moyenne mondiale), qui a récemment expliqué dans le journal conservateur britannique The Spectator pourquoi, et surtout comment la crise du logement menace de saper la démocratie libérale. Aux Etats-Unis, mais également dans d’autres pays occidentaux comme le Canada ou le Royaume-Uni, où l’on rencontre les mêmes symptômes : "L’accession à la propriété, qui a longtemps été la clé de la mobilité sociale, est en déclin, en particulier parmi les jeunes générations et les minorités."
Une crise du logement bien différente des précédentes : "Celle-ci n’est pas principalement causée par des déplacements massifs dus à des guerres, des catastrophes naturelles ou une croissance démographique. Elle résulte en grande partie d’une blessure...
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23/11 - Le champagne se convertit à l’approche de terroir : les raisons d’un changement de paradigme
Qui de l’Irlande ou de l’Ecosse mérite le titre de berceau du whisky ? Le pisco est-il né au Pérou ou au Chili ? Et le rhum, à La Barbade ? L’esprit du lieu agite le monde du vin et des spiritueux. Partout en France, les vignerons ne se lassent pas d’explorer la richesse et la diversité de leurs terroirs. A l’instar des Champenois qui s’émancipent du dogme de l’assemblage pour glorifier leurs parcelles, quand les élaborateurs de crémant appuient leur succès sur la typicité de leurs appellations reconnues dans l’Hexagone. La connaissance et la compréhension des origines demeurent le meilleur moyen d’être… original.
Vendanges moroses cet automne en Champagne. Au-delà des aléas climatiques et sanitaires d’une année viticole compliquée, les nouvelles des expéditions dans le monde sont alarmantes. Oubliés les chiffres records de 2022, les ventes de l’exercice en cours marquent un solide coup d’arrêt, après une première alerte l’an dernier. Confinés à un marché français en déprime, beaucoup de vignerons indépendants se trouvent particulièrement affectés par la concurrence des crémants et autres proseccos. La nécessité de se singulariser au milieu d’une production champenoise trop standardisée reste prégnante. Une voie se dégage depuis quelque temps : élaborer des vins qui portent l’empreinte de leur origine, qui libèrent le goût du sol.Mieux comprendre les vignes
Le royaume de l’assemblage et du style "maison" reproduit d’année en année se convertit donc doucement à une approche de terroir. Convaincus que la musique d’un vin...
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23/11 - L’historien et résistant Marc Bloch va être panthéonisé, annonce Emmanuel Macron
"Pour son œuvre, son enseignement et son courage, nous décidons que Marc Bloch entrera au Panthéon", a déclaré ce samedi 23 novembre Emmanuel Macron à Strasbourg. Le président a loué la "lucidité" de l’historien et résistant, à l’occasion des 80 ans de la libération de la capitale alsacienne.
Dans un discours à l’université de Strasbourg, où Marc Bloch a enseigné, Emmanuel Macron a mis en avant sa "lucidité cinglante qui nous frappe aujourd’hui encore", son "audace des mots et des idées qui se doubla du courage physique" et sa "volonté française jusqu’à son dernier souffle, jusqu’à l’assassinat par la Gestapo". Emmanuel Macron a aussi remis la Légion d’honneur à son fils Daniel Bloch.
Professeur d’histoire du Moyen-Age à l’université de Strasbourg de 1919 à 1936, Marc Bloch a renouvelé en profondeur le champ de la recherche historique en l’étendant à la sociologie, la géographie, la psychologie et l’économie. En 1929, il a notamment fondé avec Lucien Febvre la revue des "Annales d’histoire économique et sociale", qui a eu une résonance universitaire dans le monde entier.
Capitaine et Croix de guerre en 1914-1918, de nouveau mobilisé en 1939, Marc Bloch s’engage dans la résistance au tournant des années 1942/43. L’auteur de L’étrange défaite, écrit en 1940 et publié après la guerre, est arrêté à Lyon le 8 mars 1944, emprisonné et torturé à la prison de Montluc, puis fusillé le 16 juin avec 29 de ses camarades."Malgré-nous"
Lors de son discours au Palais universitaire de Strasbourg, Emmanuel Macron a aussi évoqué les...
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23/11 - Livres : le vrai visage de Victor Hugo, Honoré de Balzac ou George Sand dévoilé
Au XIXe siècle, on ne s’embarrassait pas de politiquement correct, si l’on en croit ce mauvais trait d’esprit de Balzac, inimaginable aujourd’hui : "J’ai travaillé comme un nègre, ou comme un Dumas." Le génie stakhanoviste imbibé de caféine n’était pas plus tendre envers Sainte-Beuve : "Les poésies de M. Sainte-Beuve m’ont toujours paru être traduites d’une langue étrangère par quelqu’un qui ne connaîtrait cette langue qu’imparfaitement." Encore plus cocasse, sa brouille avec son ex-ami Eugène Sue. Balzac ne se remet pas que ce dandy frivole et dispendieux, membre du Jockey Club, se soit recyclé en icône de la gauche grâce au succès des Mystères de Paris. La presse se met à payer Sue trois fois mieux que Balzac ! L’auteur de La Comédie humaine ne décolère pas contre le "pioupiou littéraire" aux "romans d’épicier". Il est vrai qu’il se fait une haute idée de lui-même, comme en témoigne cette lettre à Mme Hanska : "Il n’y a en France que trois hommes qui sachent écrire notre langue : moi, Théophile Gautier et Victor Hugo." Et d’enfoncer le clou : "Il faudra bien qu’un jour, on finisse par compter avec moi. Coûte que coûte, je m’imposerai à cette société qui fait la fine bouche devant ma silhouette épaisse et mes manières de rustre." La postérité lui donnera raison.
Toutes ces citations incroyables sont à retrouver dans Romantismes, le premier tome du Roman des artistes, une tétralogie que Dan Franck commence en fanfare avec ce volume qui va de 1815 (Waterloo) à 1847 (fin de la construction du château de Monte-Cristo...
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23/11 - Face aux désaccords sur le financement des pays pauvres, le succès "incertain" de la COP29
Le succès de la COP29 de Bakou reste "incertain", a jugé samedi 23 novembre le commissaire européen chargé des négociations sur le climat, Wopke Hoekstra. "On fait tout ce qu’on peut pour construire des ponts sur tous les axes et faire de tout cela un succès. Mais est-ce qu’on va réussir ? C’est incertain", a-t-il dit à des journalistes face à une COP dont la conclusion ne vient pas.
Alors que la COP s’étend déjà plus tard que sa fin prévue, les négociations plus que fastidieuses tardent à aboutir à un compromis ce samedi : la présidence azerbaïdjanaise devait initialement publier vers 14 heures sur place (11 heures en France) son ultime proposition, avant de le soumettre à l’approbation des près de 200 pays réunis ici vers 18 heures (15 heures en France), vingt-quatre heures après la fin théorique de la conférence.L’UE pousse pour 300 milliards de financement par an
Le désaccord porte sur le montant du support financier donné par les pays développés aux pays en développement pour faire face au changement climatique. Ce samedi au matin, l’Union européenne, premier bailleur mondial pour le climat, a finalement annoncé soutenir le relèvement à 300 milliards par an d’ici 2035 de l’engagement financier des pays développés envers les pays plus pauvres, selon l’AFP. Cette offre révise celle de la veille à 250 milliards par an, qui avait été rejetée par les pays du Sud et jugé "inacceptable" par les pays africains au regard des catastrophes qu’ils subissent et de leurs énormes besoins d’investissement en énergies bas...
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23/11 - Crédit immobilier : ces astuces pour économiser sur l’assurance de votre emprunt
Le coût d’un crédit immobilier ne se limite pas aux intérêts réglés à la banque. Il faut aussi tenir compte des frais de dossier, de garantie et surtout, de l’assurance du prêt. Celle-ci couvre l’emprunteur face à un accident de la vie – décès, invalidité, perte d’autonomie – en prenant en charge le remboursement du crédit. Elle n’est pas obligatoire du point de vue réglementaire, mais dans les faits, les banques l’exigent. Elle coûte en moyenne 0,36 % du capital emprunté, ce qui représente actuellement autour de 15 % du coût total du crédit. Une facture qu’il est possible de réduire.
Rien n’oblige en effet l’emprunteur à accepter l’assurance de la banque lui accordant le prêt. Il est possible de la souscrire auprès d’une autre compagnie, à des taux généralement compris entre 0,08 % et 0,20 % pour les emprunteurs de moins de 45 ans. Les courtiers évaluent à 15 000 euros en moyenne les économies réalisées en déléguant l’assurance. « Les contrats proposés par les banques sont davantage mutualisés, il y a moins d’écart de taux entre les profils », explique Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux. A l’inverse, les contrats externes sont beaucoup plus individualisés : "Le tarif varie en fonction de l’âge, de l’état de santé, de la profession…", ajoute l’experte. D’où les écarts entre les deux, notamment pour les acheteurs les plus jeunes.Si la banque tique, temporisez
Le courtier en assurances Magnolia.fr calcule qu’un emprunteur de 32 ans, non-fumeur, souscrivant un crédit de 250 000 euros sur 25 ans peut passer d’une...
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23/11 - De la Chine aux Etats-Unis, quatre livres pour tout comprendre à la géopolitique actuelle
Un fou à la Maison-Blanche
Un fou à la Maison-Blanche ? Oui, mais ce n’est pas celui que l’on croit. Président de 1913 à 1921 – pendant la Première guerre mondiale, donc –, Woodrow Wilson est passé à la postérité comme l’homme venu au secours de la France en 1917, le promoteur de la réconciliation en 1918 et le lauréat du prix Nobel de la paix 1919. De fait, le diplômé de Princeton posa les principes de la Société des Nations (SDN), censée garantir au monde une tranquillité perpétuelle. Un homme de raison ? Pas sûr.
Dans un livre enquête ébouriffant, l’historien Patrick Weil évoque la personnalité borderline et contradictoire du président démocrate, qui termina son mandat par une volte-face : ce "déséquilibré" torpilla l’adhésion des Etats-Unis à la SDN, l’ancêtre de l'ONU. Ce faisant, il détruisit aussi le "traité de garanties" qui aurait dû être la première alliance transatlantique de l’Histoire – il s’était engagé à secourir la France en cas d’agression allemande, avant de renoncer. Le cas Wilson inspira une étude au fondateur de la psychanalyse, Sigmund Freud. Longtemps oublié, ce travail a été retrouvé en 2014 dans les archives de l’université de Yale par Patrick Weil et sert de base à ce thriller intellectuel. Réédité en format de poche (et augmenté d’une préface), l’ouvrage est sorti en librairie juste avant la présidentielle américaine 2024. Toute ressemblance entre le héros du livre et un lointain successeur… Axel Gyldén
Un fou à la Maison Blanche, par Patrick Weil. Odile Jacob (Poches), 512 p., 12,50 €.
L’Empereur et...
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23/11 - Scott Bessent, le discret secrétaire au Trésor choisi par Donald Trump pour déréguler l’économie
Pour bâtir une stratégie économique qu’on attend autour de l’augmentation des droits de douane et de la réduction des impôts, le 47e président élu Donald Trump a choisi vendredi 22 novembre le milliardaire et gestionnaire de fonds spéculatif Scott Bessent. Le prochain secrétaire au Trésor est un ardent promoteur du contrôle politique sur la Réserve fédérale, la banque centrale américaine, et appelle notamment à la suppression des subventions publiques, à la dérégulation de l’économie et à l’augmentation de la production nationale d’énergie.
Cité depuis longtemps parmi les favoris à ce poste, Scott Bessent, 62 ans, est un proche de la première heure de Donald Trump, dont il a été l’un des donateurs principaux pour sa campagne de 2024. "Il m’aidera à lancer un nouvel âge d’or pour les Etats-Unis, en solidifiant notre rôle de première économie mondiale, centre d’innovation et de création d’entreprises, destination des capitaux, tout en s’assurant que le dollar reste, sans conteste, la monnaie de réserve du monde", a déclaré le Président élu dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.
Selon l’agence de presse américaine Associated Press, s’il est confirmé dans ses fonctions, Scott Bessent sera également le premier ministre ouvertement LGBT+ confirmé par le Sénat dans une administration républicaine. Il est marié, et a eu deux enfants par mère porteuse. Actuellement, Pete Buttigieg est le premier ministre LGBT+ confirmé par le Sénat sous administration démocrate, nommé par le président Joe Biden pour diriger le ministère...
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23/11 - Le bistrot français bientôt classé à l’Unesco ? "C’est aussi important que le Louvre ou Notre-Dame"
Taverne, gargote, rade, boui-boui, estaminet, limonadier… La langue française regorge de variations pour désigner le bistrot français. "Un endroit où chaque Français, dans toutes les classes sociales, a une histoire", souligne Alain Fontaine, chef restaurateur à Paris et président de l’association qui a déposé, vendredi 15 novembre, le dossier d’inscription des bistrots et cafés français au patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco. Il se donne quatre ans pour que l’institution internationale y grave dans le marbre les "pratiques sociales et culturelles dans les bistrots et cafés en France", après avoir déjà bataillé pour faire inscrire en juin ces établissements au patrimoine immatériel français. Un bien "unique au monde", plaide Alain Fontaine, également patron de l’Association française des maîtres restaurateurs.
L’enjeu est très important à l’heure où cet art de vivre à la française reste un vecteur de soft power extrêmement puissant dans le monde. L’association espère monter d’ici juin 2025 un premier dossier pour le ministère de la Culture, qui présentera à son tour les candidats de son choix à l’Unesco. Entretien.Bistrotier et président de cette association, il a déjà œuvré à faire inscrire en juin les bistrots et les cafés au patrimoine immatériel français.
L’Express : Après avoir été retoqué deux fois par le ministère de la Culture, vous avez obtenu gain de cause pour faire entrer les bistrots et cafés au patrimoine immatériel français. A quoi cela est dû ?
Alain Fontaine : Ce classement va mettre un coup de...
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23/11 - Au Mac Val de Vitry-sur-Seine, les artistes à l’épreuve du fait divers
"Une hypothèse en 26 lettres, 5 équations et aucune réponse" : son sous-titre nous prévient d’emblée, l’exposition présentée au Mac Val de Vitry-sur-Seine ne résout rien. Ça tombe bien puisqu’il est ici question de faits divers. Meurtres, sang, disparitions, suicides, enquêtes… Autant d’ingrédients convoqués par les artistes pour appréhender ces événements qui bousculent le quotidien, ce "grain de sable qui grippe la morne routine des choses", selon les termes de Nicolas Surlapierre et Vincent Lavoie, les hommes orchestre d’un parcours riche de plus d’une centaine d’œuvres pluridisciplinaires. En dépit de l’appétit grandissant du public pour le genre, aucune exposition en France n’avait été jusqu’alors consacrée à son analyse artistique. On se souvient de Crime et châtiment au musée d’Orsay en 2010, mais la démonstration, brillante, restait circonscrite à la sphère criminelle.
Au Mac Val, en guise de préambule, une enfilade de monotypes signés Didier Paquignon pour son ouvrage Le Coup du lapin, qui illustrent des brèves extravagantes glanées dans la presse sur le thème du bestiaire – comme en écho à l’ancestrale rubrique des "chiens écrasés" –, vient nous rappeler que le fait divers est d’abord ce "frère bâtard de l’information" disséqué en son temps par Roland Barthes. Dans la lignée du Dictionnaire amoureux des faits divers commis par Didier Decoin (Plon, 2022), les commissaires proposent un abécédaire, de A (Assassinat) à Z (Zoom), en passant par H (Hémoglobine), I (Indice), R (Reconstitution) ou encore U (Usurpation),...
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23/11 - Boualem Sansal, Kamel Daoud… ou la "prise d’otage" de Paris par Alger
Depuis des mois, le téléphone sonne dans le vide à Alger. Sur la rive sud de la Méditerranée, plus personne n’ose décrocher quand le nom d’un journaliste français s’affiche sur l’écran. Et si les services secrets écoutaient ? Et si on leur passait les menottes un beau matin pour en avoir trop dit ? Se taire pour survivre, ne pas croupir, comme tant d’autres, dans les geôles du régime.
Au téléphone, Boualem Sansal ne répond plus depuis le 16 novembre, date à laquelle l’écrivain algérien - récemment naturalisé français - a atterri à Alger… et perdu sa liberté chérie. D’après le correspondant de RFI, des agents de sécurité en civil l’ont arrêté à quelques kilomètres de l’aéroport. L’auteur de 75 ans, infatigable pourfendeur du pouvoir algérien et de l’islamisme, risque la prison pour "atteinte à l’unité nationale". Ses propos au média d’extrême droite Livre noir pourraient être en cause. "Quand la France a colonisé l’Algérie, toute la partie ouest faisait partie du Maroc", déclare-t-il dans cet entretien du 2 octobre dernier.
La même semaine, on apprenait que son ami Kamel Daoud, autre grande voix de la dissidence, était la cible de deux plaintes dans son pays d’origine, au sujet de son dernier roman tout juste lauréat du prix Goncourt : Houris, plongée dans la vie d’une victime de la guerre civile qui ravagea l’Algérie dans les années 1990. Une rescapée de cette "décennie noire" accuse l’écrivain d’avoir tiré son récit des confidences faites à son épouse, psychiatre, violant ainsi le secret médical. Kamel Daoud est aussi visé par...
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23/11 - Prix de l’électricité : cet argument qui pourrait vous convaincre d’habiter à côté d’une éolienne
Les branches volent et les feuilles tourbillonnent. À peine le temps de retomber sur le sol humide qu’elles s’élèvent de nouveau, dans une valse répétitive orchestrée par Caetano, la tempête qui a traversé la France ce jeudi 21 novembre. La campagne nantaise n’a pas été épargnée par l’épisode hivernal précoce. Des rafales de vent y ont dépassé les 120 km/h. Si elle a semé la pagaille dans de nombreux secteurs, la tempête a fait quelques heureux. Ceux qui comptent sur l’activité éolienne, que la météo du jour a placé dans des conditions optimales. Et surtout les premiers clients du "Fan club" d’Octopus Energy, fournisseur d’électricité à l’origine de cette offre inédite sur le territoire : livrer des électrons à prix réduit pour les foyers situés à proximité du parc éolien des Touches II, en Loire-Atlantique.
Une bonne affaire par gros temps. André Lambert, résident de Teillé, l’une des dix communes où le service est accessible, ne dira pas le contraire. Sur le tableau de bord de son compte client, l’aiguille affiche -50 %. À ce moment précis du début d’après-midi, le prix du kilowattheure (KWh) lui est facturé moitié moins, puisque l’éolienne dépasse de très loin le palier des 3 000 kW fixé pour bénéficier de cette réduction. Un autre tarif préférentiel existe, quand le temps est plus clément : -20 % sur la facture si l’éolienne produit plus de 100 kW.
Le suivi par tranche de 30 minutes de la production du parc, implanté à une dizaine de kilomètres, permet au retraité d’optimiser sa consommation pour profiter des créneaux où les...
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23/11 - Bientôt des Verts-Insoumis ? Comment Marine Tondelier risque de diluer son parti dans LFI
Réunis le mercredi 20 novembre au Congrès des maires pour un petit-déjeuner, les édiles socialistes ont exprimé une préoccupation au sujet de l’un de leurs alliés. "La tendance de Marine Tondelier est plutôt LFI-compatible", s’est inquiété un baron nordique. Et un édile d’une grande ville de leur adresser une mise en garde : "Si les écologistes se mettent à vouloir changer d’alliance dans nos villes, les socialistes prendront leurs responsabilités dans les leurs." Les roses ont des épines, et voilà tendue la classique corde de rappel entre ces deux formations, partenaires dans la plupart des métropoles gouvernées par la gauche et les Verts, alors que Jean-Luc Mélenchon - mettant en scène ses ambitions pour 2026 - menace de présenter des listes LFI partout. Tentant ainsi de s’asseoir de force à la table des négociations à gauche. A deux ans des échéances, les édiles socialistes ont déjà cru percevoir quelques signaux faibles, redoutant l’ouverture de ce nouveau pôle d’attractivité à bâbord. In municipium veritas ?"Il y a une aspiration interne au front LFI-EELV"
Le PS observe le cas très particulier de Montpellier dirigée par Michaël Delafosse, où l’un des ambitieux adjoints écolos, Manu Reynaud, jugé trop proche du maire, a été exclu des Verts. Où Julia Mignacca - également présidente du parlement interne du parti et membre du courant de Marine Tondelier - appelle à constituer une "opposition unifiée et résolue" pour lutter contre les politiques "antisociales et anti-écologiques" de l’édile montpelliérain. Les...
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23/11 - Au moins onze morts dans une frappe israélienne ayant visé un immeuble du centre de Beyrouth
Les secouriste continuent de déblayer les décombres à la recherche d’autres victimes ou d’éventuels survivants. Selon le ministère libanais de la Santé, une frappe israélienne qui a visé samedi 23 novembre à l’aube un immeuble dans le coeur de la capitale libanaise Beyrouth a fait au moins onze morts et 63 blessés, a annoncé le ministère libanais de la Santé dans un nouveau bilan. Un chiffre qui pourrait continuer d'augmenter. Dans un communiqué, le ministère a précisé que le bilan final serait déterminé "après les analyses ADN de restes humains trouvés sur place". Un bilan précédent faisait état de de quatre morts.
De multiples frappes israéliennes ont touché Beyrouth dans la nuit de vendredi à samedi, dont une série à l’aube a complètement détruit un immeuble résidentiel au cœur de la capitale libanaise, alors que la guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah entre dans son troisième mois.
Les secouristes cités par l’Ani ont fait état d’un "grand nombre de morts et de blessés", sans plus de précisions dans l’immédiat. "La capitale Beyrouth s’est réveillée sur un massacre terrifiant, l’aviation israélienne ayant complètement détruit un immeuble résidentiel de huit étages à l’aide de cinq missiles, rue Maamoun, dans le quartier de Basta", a indiqué l’Agence nationale d’information Ani.
Des journalistes de l’AFP à travers Beyrouth et ses environs ont entendu au moins trois fortes explosions, suivies d’une odeur âcre, après une journée d’intenses bombardements dans la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah...
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23/11 - L’Ouzbékistan et "l’or blanc" du coton : son habile stratégie pour peser sur le marché textile mondial
Sous un soleil de plomb début septembre, dans la région de Samarcande, ce champ de 16 000 hectares de fleurs jaunes a donné naissance à une multitude de petites boules blanches de coton, fin prêtes à être cueillies aux creux de leur gousse. Un million d’hectares de champs de coton tapissent le territoire d’Ouzbékistan, pour qui la fin de l’été est toujours une échéance capitale : l’Etat y produit ses 1,3 million de tonnes de coton annuelles, le plaçant à la huitième place des plus grands producteurs de cette fibre textile, soit 3 % de la production mondiale.
Autant dire qu’on ne plaisante pas avec l'"or blanc" dans ce pays d’Asie centrale – un épi de coton figure d’ailleurs sur l’emblème national. Sur lui repose toute l’industrie du textile, employant 570 000 personnes sur une population de près de 40 millions d’habitants à travers les 6 000 entreprises nationales, et 9 % du PIB en 2023. Mais il est aussi l’héritage du sombre passé communiste de cette ancienne république soviétique.Du boycott au "come-back" sur la scène internationale
Sous l’URSS, l’Etat satellite a été désigné centre de production de coton de l’empire communiste. Pour intensifier les rendements, un système collectivisé a été mis en place, et maintenu durant le quart de siècle de la présidence d’Islam Karimov, après l’indépendance du pays en 1991. Il y a encore une décennie, des millions d’Ouzbeks, dont des enfants, étaient réduits à l’esclavage pour cueillir les petites boules blanches, tandis que les agriculteurs étaient obligés de faire pousser du...
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23/11 - Le bitcoin, grand gagnant du retour de Donald Trump ? Pourquoi ce n’est pas si simple
88 000 dollars. 90 000. 94 000. Depuis la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine, on n’arrête plus le bitcoin. La célèbre cryptomonnaie enchaîne les records et atteint ce 22 novembre un pic historique. Donald Trump est perçu comme le catalyseur de cet emballement. Il a, de fait, mené une campagne très favorable aux cryptomonnaies, promettant entre autres de remplacer Gary Gensler - figure honnie des fans de bitcoins - à la tête de l’organisme de contrôle des marchés financiers (la SEC), et de créer une réserve stratégique de bitcoins.
Le président américain réélu n’est en réalité pas le seul moteur de ce boom. L’année 2024 était déjà un millésime exceptionnel pour le bitcoin, explique Claire Balva, vice-présidente de Deblock : "Il y a eu l’autorisation des ETF Bitcoin en janvier, puis la baisse des taux d’intérêt. Cela a poussé les investisseurs à diversifier leurs actifs et à aller sur le bitcoin". En mars, la plus célèbre des cryptomonnaie battait ainsi un record vieux de quatre ans, en dépassant pour la première fois les 69 000 dollars.
La hausse a continué en avril avec le halving, un évènement se déroulant tous les quatre ans, qui accélère la raréfaction du bitcoin et qui augmente mécaniquement son prix. Il est donc "réducteur de dire que Donald Trump a changé la donne pour le bitcoin", estime Stanislas Barthelemi, senior manager crypto chez KPMG France.
Ministres, directeurs d’agence… les nominations décidées par le président américain auront évidemment de l’influence sur les perspectives de...
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22/11 - Donald Trump : la victoire judiciaire du président élu dans l’affaire Stormy Daniels
C’est une victoire judiciaire pour Donald Trump dans un dossier explosif. La justice new-yorkaise, qui a jugé au pénal le président élu coupable de paiements dissimulés à l'actrice de films X Stormy Daniels, a annulé ce vendredi 22 novembre le prononcé de sa peine
Le juge Juan Merchan a décidé d’autoriser les avocats du 45e et bientôt 47e président américain, qui entrera à la Maison-Blanche le 20 janvier, de présenter avant le 2 décembre un recours pour faire annuler toute la procédure et le procès qui s’est tenu à New York au printemps dernier.
Le magistrat rendra sa décision sur ce point de procédure le 9 décembre, selon un document judiciaire rendu public vendredi, ce qui rend encore possible, selon l’analyse du Washington Post, une très hypothétique sentence avant le 20 janvier. En attendant, le prononcé de la peine - possiblement de la prison -, prévu le 26 novembre après avoir été repoussé deux fois depuis juillet, a été "ajourné".
Le porte-parole de Donald Trump et futur directeur de la communication de la Maison-Blanche, Steven Cheung, a salué auprès du site de la chaîne conservatrice Fox news une "victoire décisive" pour le président élu. "Toutes les attaques contre le président Trump sont maintenant détruites et nous sommes désormais concentrés pour’Rendre l’Amérique à nouveau grande' (Make America Great Again, MAGA, NDLR)", a-t-il lancé.
Donald Trump a été reconnu coupable le 30 mai dans cette affaire de "falsification comptable aggravée pour dissimuler un complot visant à pervertir l’élection de...
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22/11 - Livre de Jordan Bardella : ce petit détail que cachent ses chiffres de ventes
Plus de 60 000 exemplaires (au 17 novembre) en une semaine plus un samedi, c’est pas mal, même si les préventes sur les plateformes commencent à se tarir… Sans conteste, le Ce que je cherche (Fayard) de Jordan Bardella a réussi son décollage. A noter que le livre autobiographique du président du Rassemblement national se vend majoritairement (à 61 %) dans les GSS (Grandes Surfaces Spécialisées, soit la Fnac, les Espaces Leclerc, Cultura, etc.) tandis que les librairies (16 %) ne semblent pas en faire un produit d’appel. A comparer avec Mémoricide (Fayard), l’ouvrage de Philippe de Villiers, son challenger dans notre palmarès Edistat, qui se vend un peu plus dans les librairies (27 %) et qui, trois semaines après sa sortie, s’est écoulé à quelque 73 000 exemplaires. Rien à voir évidemment avec le 3e du classement, Résister (Payot), de la journaliste Salomé Saqué, dont les ventes (plus de 30 000 exemplaires au compteur) s’effectuent à 70 % dans les librairies.
Dans ce palmarès des essais, on note en cette semaine du 11 au 17 novembre trois entrées : à la 11e place, celle de Raphaëlle Bacqué et Vanessa Schneider, qui publient chez Albin Michel le tome II de Successions. Secrets de famille (leur premier tome a paru en 2023). Où il est question, sous la plume des deux journalistes du Monde, de quelques grandes fortunes, telles les Rothschild, les Ricard, les Wertheimer (Chanel), les Barrière (Casino), les Leclerc, les Dassault ou les Saadé (armateurs)…NEW3830_TABLEAUX-PALMARES
A leur suite, Matthias Baccino,...
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22/11 - La nouvelle doctrine nucléaire russe, une menace pour l’Occident ?
Vladimir Poutine a signé le mardi 19 novembre un décret redéfinissant la doctrine nucléaire de la Russie. Le texte élargit les critères d’utilisation de l’arme atomique. Désormais, une menace contre l’intégrité territoriale de la Russie ou celle de ses alliés, comme la Biélorussie, pourrait justifier une frappe nucléaire. Ce document, scruté à la virgule près, marque-t-il un tournant ?
Alors que la guerre en Ukraine s’enlise, la Russie tente de dissuader les Occidentaux de poursuivre leur soutien militaire à Kiev en agitant le spectre d’une escalade nucléaire. Mais pour beaucoup d’experts, ce seuil reste plus élevé que redouté, malgré les provocations russes. Dans cette vidéo, Clément Daniez, journaliste au service Monde de L'Express, analyse les enjeux de ce texte.
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22/11 - Censurer ou ne pas censurer Michel Barnier ? Quand tous tentent de sonder l’âme de Marine Le Pen
Quelle est la stratégie d’un député du Rassemblement national (RN) ? Celle de Marine Le Pen. Ces élus ne sont pas à l’Assemblée pour fomenter des coups tactiques, mais pour exécuter les ordres de leur patronne. A quoi songe-t-elle ? Elus de tous bords se perdent en hypothèses pour cerner les intentions de l’ex-candidate à l’élection présidentielle envers Michel Barnier. La cheffe des députés RN menace de censurer le jeune gouvernement à l’issue des débats budgétaires. Elle égrène un chapelet de griefs contre le Savoyard, aussitôt relayés par ses ouailles. Sa formation ne serait ni respectée, ni écoutée. Marine Le Pen a théorisé sa doctrine nucléaire. Elle baissera le pouce si "le pouvoir d’achat des Français est amputé". Il le sera par essence, au vu des soixante milliards d’euros d’économies cherchés par le gouvernement.
Personne ne dissèque le projet de loi de finances pour saisir le jeu de Marine Le Pen. On tente plutôt d’identifier son intérêt à joindre ses voix à la gauche contre le négociateur du Brexit. "C’est dur de savoir ce qu’il se passe dans la tête d’une personne", sourit un député de La Droite républicaine (DR). Et quand cette personne est menacée d’inéligibilité, la mission devient impossible.Dans la tête de Marine Le Pen
Alors, ça phosphore. Ministres et députés déroulent à l’envie les mêmes démonstrations, toutes réversibles. Caméras et micros tendus sont autant d’injonctions à se transformer en pronostiqueurs. Les médias font l'exégèse de chaque menace frontiste, contribuant à solenniser le choix de Marine Le...
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22/11 - Assassinat de Samuel Paty : nos contenus sur le procès
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22/11 - Traitements antirhume : comment le gendarme du médicament envisage de faire le ménage
Ils sont encore une fois mis en cause. Les médicaments antirhume, prisés avec l’arrivée de l’hiver, sont considérés de longue date comme dangereux par les autorités sanitaires. Pourtant, ils sont toujours actuellement en vente libre dans les rayons des pharmacies. Et les produits disponibles sur le marché sont encore nombreux : Actifed Rhume, Dolirhume, Humex Rhume, Nurofen Rhume, Rhinadvil Rhume… Mais cela pourrait bientôt changer. Après deux alertes en 2021 puis en 2023, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dit envisager le "listage" de ces traitements. Autrement dit : elle pourrait décider de placer sur la liste des traitements uniquement disponibles sur prescription médicale les produits antirhume.Des mises en garde répétées
"La délivrance de ces médicaments sans prescription médicale n’apparaît aujourd’hui plus adaptée", a justifié le gendarme du médicament, jeudi 21 novembre, dans un mail transmis à l’Agence France Presse. Concrètement, ce "listage" constituerait une mesure à l’effet immédiat et aboutirait dès sa mise en place à interdire la vente libre des médicaments antirhume en pharmacie. "En France, les médicaments sont classés sur différentes listes en fonction de leurs conditions de prescription et de délivrance", rappelle l’ANSM sur son site web. La liste 1 compile tous les produits ne pouvant être délivrés que pour un temps donné par une ordonnance, tandis que ceux placés sur la liste 2 peuvent être obtenus plusieurs fois pendant un an à partir de la même ordonnance, "sauf indication...
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22/11 - Dix ans après Charlie, ces caricatures bientôt distribuées dans les lycées d’Ile-de-France
Un enseignant transpercé de sept couteaux, soutenu par une poignée de citoyens qui se servent de son corps comme d’un bouclier en proclamant : "On est tous derrière vous". Ce dessin, signé Riss et publié en Une de Charlie Hebdo quelques jours après l’assassinat de Dominique Bernard à Arras par un terroriste islamiste, en octobre 2023, fait partie des douze caricatures retenues par l’association Dessinez Créez Liberté (DCL), dans le cadre d’un vaste projet sur le dessin de presse mené en collaboration avec la région Ile-de-France.
Profs, on est tous derrière vous !
Retrouvez :
👉5 pages spéciales sur l'attentat d'Arras 👉Un entretien avec Maître Virginie Le Roy, avocate de la famille Paty 👉Comment des jeunes sombrent dans le terrorisme
En vente mercredi ! pic.twitter.com/Pxbn9Yfr2Z— Charlie Hebdo (@Charlie_Hebdo_) October 17, 2023
Dix ans après l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo, et quatre ans après l’assassinat de Samuel Paty - tué pour avoir montré à ses élèves une caricature de Mahomet -, l’association et la région ont travaillé sur un "outil pédagogique" permettant aux professeurs d’aborder avec leurs classes les sujets de liberté d’expression, de laïcité et de caricature, et qui sera distribué dans les établissements de la région à partir de janvier prochain.
Après avoir précisé sur RMC et BFMTV, le 13 novembre dernier, que ni les caricatures du prophète, ni des caricatures de "Jésus ou du Pape" ne seront présentées "dans le cadre de ce programme", la présidente de la région Ile-de-France...
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22/11 - Russie : l’effondrement démographique qui inquiète Vladimir Poutine
Une natalité en berne qui préoccupe Vladimir Poutine. La Russie s’inquiète d’une "situation démographique très tendue", a affirmé ce vendredi 22 novembre le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, dans une interview relayée par l’agence d’Etat Ria Novosti. "Les migrants, c’est un besoin, a ajouté le responsable. Nous vivons dans le plus grand pays du monde, mais nous sommes peu nombreux." Estimée à 143,8 millions d’habitants l’an dernier, la population russe connaît un recul important depuis les années 80. À l’époque, l’URSS comptait au moins 10 millions d’habitants supplémentaires, avant que le déclin du régime soviétique ne fasse poursuivre la tendance à la baisse jusqu’au début du nouveau millénaire.Un léger rebond de la natalité, puis une nouvelle diminution
Malgré un léger rebond jusqu’à la fin des années 2010, la diminution de la population s’est de nouveau accentuée ces dernières années. Surtout, les projections pour les prochaines décennies montrent que la Russie devrait connaître une réduction continue du nombre de ses habitants. D’après les projections du Département des affaires économiques et sociales de l'ONU, le pays pourrait perdre 15 % de ce chiffre d’ici à 2100, soit un peu moins de 20 millions d’habitants. Une perspective qui a de quoi faire frémir les autorités russes, tant l’enjeu démographique représente un défi majeur pour permettre à la Russie de continuer d’exister sur la scène internationale sur le long terme.
"Pour que nous puissions nous développer de manière dynamique, réaliser tous les projets...
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22/11 - Du Daghestan à Amsterdam, une chasse aux juifs d’aujourd’hui, par Abnousse Shalmani
Ce n’était pas un pogrom. Ce n’était pas une contre-attaque aux immondes propos racistes de supporters israéliens – aussi bas du front que tous les autres supporters du monde – ce n’était pas non plus des représailles contre des Israéliens, soudain tous devenus des représentants coupables du gouvernement de Benyamin Netanyahou. C’était une chasse aux juifs.
Une chasse aux juifs organisée en amont du match qui opposait le Maccabi Tel-Aviv à l’Ajax Amsterdam - selon une enquête sérieuse menée par des journalistes néerlandais qui prouvent la préméditation.
Ce n’était pas non plus une chasse aux juifs qui rappelle "les heures les plus sombres de l’histoire européenne" – selon la formule consacrée et tant répétée par tant de politiciens à n’importe quel déluge d’antisémitisme qu’elle perd jusqu’à sa consistance historique. C’était une chasse aux juifs d’aujourd’hui, de maintenant, qui dit l’expression d’un antisémitisme deux fois millénaire renouvelé à la faveur de la guerre Israël-Hamas, mais pas seulement.Les poncifs antisémites d’hier
L’antisémitisme d’aujourd’hui charrie tous les poncifs antisémites d’hier, du juif ennemi de l’humanité qui empoisonne les puits et boit le sang des enfants – tout comme il tue dans un but génocidaire des enfants gazaouis et libanais et n’est motivé que par la destruction totale de Gaza et du Liban – jusqu’au juif surpuissant, un marionnettiste de génie qui tire toutes les ficelles, de l’industrie pharmaceutique à la haute technologie, des élections occidentales à la mainmise sur les médias.
Mais cet...
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22/11 - Depuis l’élection de Donald Trump, de plus en plus d’Américains veulent un "visa doré" pour émigrer
L’intérêt pour les "golden visas" a explosé parmi les citoyens américains les plus aisés depuis l’élection présidentielle du 5 novembre, rapporte la chaîne d’information CNN. Ces visas dits "dorés" permettent à des Américains d’acheter une citoyenneté ou une résidence à l’étranger grâce à des investissements importants, notamment dans l’immobilier, les obligations d’Etat ou les start-up.
Henley & Partners, qui se définit comme leader mondial de la planification de la résidence et de la citoyenneté, et prétend avoir inventé le concept de citoyenneté par investissement dans les années 1990, a déclaré auprès de la chaîne américaine que les demandes de renseignement des ressortissants américains via son site Web avaient augmenté de près de 400 % la semaine de l’élection par rapport à la semaine précédente. Arton Capital, un autre cabinet de conseil en migration d’investissement, a déclaré auprès de CNN avoir reçu plus de 100 demandes le lendemain de l’annonce de la victoire décisive de Donald Trump, soit cinq fois la moyenne quotidienne habituelle.
Au total, les demandes de visas dorés de la part des Américains ont augmenté de 33 % depuis le début de l’année par rapport à la même période l’année dernière, les programmes européens étant les plus recherchés. Mais la plupart des demandeurs n’envisagent pas de s’installer définitivement dans un nouveau pays : "Pour beaucoup d’Américains, l’objectif principal est simplement d’avoir la possibilité de le faire… comme une police d’assurance", a déclaré Dominic Volek, responsable des...
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22/11 - Arrestation de Boualem Sansal en Algérie : des inquiétudes et des questions
L’inquiétude règne jusqu’à l’Elysée après l’arrestation en Algérie de Boualem Sansal, en lutte contre le fondamentalisme religieux et l’autoritarisme. L’agence de presse publique, "Algérie Presse Service", a confirmé ce vendredi 22 novembre le placement en détention de l’écrivain franco-algérien.Qui est Boualem Sansal ?
Sansal est l’une des grandes voix de la littérature francophone contemporaine, auteur d’une œuvre engagée contre l’obscurantisme et pour la démocratie. Né en 1949 à Theniet El Had, en Algérie, d’un père d’origine marocaine et d’une mère qui a reçu une éducation à la française, il commence à écrire à 48 ans et publie son premier roman, "Le Serment des Barbares", deux ans plus tard. Il y raconte la montée en puissance des intégristes qui a contribué à faire plonger l’Algérie dans une décennie de guerre civile ayant fait 200 000 morts.
Après une carrière d’enseignant, de chef d’entreprise et de haut fonctionnaire, il est limogé en 2003 du ministère de l’Industrie algérien pour sa position critique contre le pouvoir, en particulier sur l’arabisation de l’enseignement. En 2019, il participe à Alger aux manifestations contre le pouvoir algérien qui conduisent à la démission du président Abdelaziz Bouteflika.Que lui est-il arrivé ?
Dans un billet au ton très violent, l’agence de presse publique, "Algérie Presse Service", a confirmé ce vendredi l’arrestation de l’auteur, étrillant au passage la "France Macronito-sioniste (sic)".
Selon plusieurs médias, dont l’hebdomadaire Marianne, l’écrivain a été arrêté samedi à...
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22/11 - Viktor Orban "défie" la CPI en invitant Benyamin Netanyahou en Hongrie
Benyamin Netanyahou a réagi en saluant la "clarté morale" de son homologue : le Premier ministre hongrois Viktor Orban, dont le pays occupe la présidence tournante de l’Union européen, a annoncé ce vendredi 22 novembre inviter le Premier ministre israélien pour protester contre le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) à son encontre. "Nous n’avons pas d’autre choix que de défier cette décision. Plus tard dans la journée, je vais convier" Benyamin Netanyahou "à venir en Hongrie, où je peux lui garantir que le jugement de la CPI n’aura pas d’effet", a-t-il déclaré dans une interview sur la radio d’Etat.
Selon le dirigeant nationaliste, inconditionnel soutien du dirigeant israélien, il s’agit d’une "décision éhontée, déguisée à des fins juridiques" conduisant à "un discrédit du droit international". "Face à la faiblesse honteuse de ceux qui ont soutenu la décision scandaleuse [qui remet en cause, ndlr] le droit de l’Etat d’Israël à se défendre, la Hongrie - comme nos amis, les Etats-Unis - fait preuve de clarté morale et se place du côté de la justice et de la vérité", a répondu Benyamin Netanyahou, selon un communiqué de ses services.
Après plus d’un an de conflit à Gaza, la Cour a délivré jeudi des mandats d’arrêt contre lui et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, provoquant la fureur d’Israël. Qualifiée de "scandaleuse" par Joe Biden, cette décision limite les déplacements des deux responsables israéliens puisque en principe, n’importe lequel des 124...
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22/11 - "Un brutal retour à la réalité pour Donald Trump" : le retrait de Matt Gaetz vu par la presse américaine
Outre-Atlantique, sa nomination avait été commentée, mais son retrait l’est aujourd’hui encore plus. Matt Gaetz, sulfureux élu républicain de Floride à la Chambre des représentants, avait été nommé le 13 novembre dernier comme futur ministre de la Justice par Donald Trump, de nouveau élu président des États-Unis au début du mois. Jeudi, le responsable a fait savoir qu’il renonçait à ce poste, quelques jours seulement après cette annonce. La raison ? De fortes critiques, y compris au sein du camp républicain, sur la pertinence de son profil pour occuper une telle fonction. Ces derniers jours, de nombreuses voix se sont élevées pour critiquer son manque d’expérience dans le domaine judiciaire. Surtout, les allégations de faits présumés d’infractions sexuelles et de consommation de stupéfiants à son encontre, notamment l’accusation d’avoir eu un rapport sexuel avec une jeune fille de 17 ans, ont encore plus fragilisé sa place.
"Malgré une forte dynamique, il est clair que la confirmation de ma nomination était injustement en train de devenir une diversion par rapport à la tâche cruciale de l’équipe de transition Trump/Vance", a-t-il donc déclaré sur le réseau social X jeudi. La veille, il avait passé la journée en réunion à tenter de convaincre les sénateurs républicains de confirmer sa désignation comme futur Attorney General, en compagnie du vice-président élu, J.D. Vance. Sans succès. "Durant ses quatre mandats à la Chambre des représentants, les tactiques politiciennes explosives de Matt Gaetz ont rendu fou de...
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22/11 - Ce que l’on sait du missile balistique "expérimental" russe tiré vers l’Ukraine
Il s’agit d’une démonstration de force de Vladimir Poutine. Jeudi 21 novembre, l’Ukraine a dénoncé une frappe russe sur la ville de Dnipro. Les autorités ukrainiennes ont d’abord suggéré qu’elle provenait d’un "missile balistique intercontinental sans charge nucléaire". Une information corrigée par un haut responsable américain, qui a ensuite décrit un missile "expérimental de moyenne portée". Tandis que plus tard dans la journée, le président russe Vladimir Poutine a revendiqué le tir d’un nouveau missile moyenne portée. "Nos ingénieurs l’ont appelé 'Orechnik'". L’Express fait le point sur les dernières informations à propos de ce "nouveau" missile.Une nouvelle version du RS-26 Rubezh ?
Le nouveau missile était expérimental et la Russie n’en possédait probablement qu’une poignée, ont déclaré des responsables américains, rapporte The Guardian. Selon les premières observations des experts, le missile a été tiré avec une ogive conventionnelle, mais il semblerait que Moscou puisse le modifier. "Il pourrait être réaménagé pour transporter différents types d’ogives conventionnelles ou nucléaires", a déclaré la porte-parole du Pentagone, Sabrina Singh. Ce type de missile, régulièrement testé par la Russie, est plus connu sous le nom de MIRV (Multiple Independently-targetable Reentry Vehicle). L’arme transporte une série d’ogives pouvant chacune cibler un emplacement spécifique, permettant à un missile balistique de lancer une attaque plus importante.
L’armée américaine a par ailleurs déclaré que la conception du missile russe...
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22/11 - Ukraine : Vladimir Poutine ordonne de produire en série le missile balistique "Orechnik"
L’Ukraine a reconnu, ce vendredi 22 novembre, que les troupes russes progressaient rapidement près de Kourakhové, point chaud de l’est du pays, en pleine escalade des tensions au lendemain du tir par Moscou d’un nouveau missile balistique et de menaces à l’adresse de l’Occident.
Vladimir Poutine a fait porter, jeudi soir dans un discours à la nation, la responsabilité de cette escalade sur les Occidentaux. Il a estimé que la guerre en Ukraine avait pris désormais un "caractère mondial" et a menacé de frapper les pays fournissant des armes à Kiev.
Les infos à retenir
⇒ Moscou continuera à mener des "essais" du missile Orechnik "en situation de combat"
⇒ L’armée russe avance de "200-300 mètres par jour" près de Kourakhové, selon Kiev
⇒ La Russie a fourni des missiles antiaériens à Pyongyang, d’après la Corée du SudMoscou continuera à mener des "essais" du missile Orechnik "en situation de combat"
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné ce vendredi de produire en série et de continuer à tester au combat le nouveau missile balistique hypersonique Orechnik, utilisé la veille pour frapper l’Ukraine. "Nous poursuivrons ces essais, notamment dans des situations de combat, en fonction de la situation et de la nature des menaces visant la sécurité de la Russie", a-t-il déclaré lors d’une réunion avec des responsables militaires diffusée à la télévision.L’Ukraine demande de nouveaux systèmes de défense antiaérienne après les dernières frappes russes
L’Ukraine demande à ses alliés occidentaux de lui fournir de...
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22/11 - La très dangereuse surenchère nucléaire de Vladimir Poutine
Le bombardement russe sur la cité ukrainienne Dnipro, le 21 novembre, avant l’aube, tranche avec ceux des dernières semaines. Pour la première fois depuis le début du conflit, la Russie a "testé" un missile balistique de portée intermédiaire. Ce type de vecteur, prétendument inarrêtable pour des défenses antiaériennes, est spécifiquement conçu pour porter des charges atomiques. Pour éviter toute mésinterprétation, Moscou a donc prévenu Washington, une demi-heure avant, que le tir que les Occidentaux s’apprêtaient à détecter ne serait pas nucléaire, mais conventionnel.
Mille jours après l’invasion de l’Ukraine par ses troupes, le président russe a décidé de hausser la menace en agitant avec force son chiffon rouge nucléaire. Le tir du 21, en tant que signalement stratégique, se veut l’expression de sa détermination à user, si nécessaire, de tous les moyens à sa disposition. Il suit – et ce n’est pas un hasard – la signature, deux jours plus tôt, d’un décret présidentiel établissant la nouvelle doctrine nucléaire russe, avec plusieurs changements par rapport à la précédente, qui remontait à 2020.Une dangereuse surenchère rhétorique
Comme critères d’utilisation, le Kremlin évoque les atteintes à son intégrité territoriale et non plus seulement une menace contre l’existence même de l’État russe. Autres nouveautés : l’élargissement de ce principe à son alliée, la Biélorussie, hôte d’armes nucléaires russes sur son sol ; et le fait d’écrire, noir sur blanc, qu’elle pourra utiliser l’arme atomique contre un État non-nucléaire...
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22/11 - Qui est Pam Bondi, choisie par Donald Trump pour remplacer Matt Gaetz à la Justice ?
Matt Gaetz ne deviendra finalement pas ministre de la Justice des États-Unis. Dans la série de nominations fracassantes annoncées par le président élu Donald Trump pour sa future administration, celle de Matt Gaetz apparaissait comme l’une des plus controversées. Le républicain a finalement renoncé à sa candidature, qui devait encore être validée par le Sénat, "dans un contexte de flambée d’accusations de consommation de drogue et de comportement sexuel inapproprié", notamment sur une mineure, comme l'indique The Wall Street Journal.
Jeudi 21 novembre, en début de soirée, le nouveau président élu a donc annoncé sur son réseau Truth Social la nomination de l’ex-procureure générale de Floride, Pam Bondi, au ministre de la Justice. "Je suis fier d’annoncer que l’ancienne procureure générale du grand État de Floride, Pam Bondi, sera notre prochaine procureure générale des États-Unis. Pam a été procureure pendant près de 20 ans, où elle a été très dure envers les criminels violents", a-t-il déclaré. Si Pam Bondi a été la première femme procureure générale de Floride entre 2011 et 2019, elle est peut-être plus connue ces dernières années comme une fidèle de l’ancien président, rapporte The Guardian.
Elle a ainsi fait de nombreuses apparitions lors de certains rassemblements de Donald Trump au cours des derniers jours de la campagne du milliardaire. Pam Bondi est également proche de l’entourage du nouveau président. Elle a notamment été associée chez Ballard Partners, un cabinet de lobbying dirigé par la nouvelle cheffe de...
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22/11 - "Ils sont complètement cons" : Haïti s’indigne après les propos d’Emmanuel Macron
Emmanuel Macron s’est attiré les foudres d’Haïti en jugeant les responsables locaux "complètement cons" d’avoir limogé il y a dix jours leur Premier ministre. Port-au-Prince a protesté auprès du chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot et convoqué son ambassadeur. Tout est parti d’une vidéo tournée mercredi 20 novembre en marge du sommet du G20 à Rio, en dehors de la présence de la presse, et qui a circulé sur les réseaux sociaux.
Emmanuel Macron quittait alors le Brésil pour le Chili. Dans cette vidéo, le chef de l’État répond, selon son entourage, à un Haïtien qui l’interpelle "de manière insistante" en l’accusant lui et la France "d’être responsables de la situation en Haïti". "Là franchement, c’est les Haïtiens qui ont tué Haïti, en laissant le narcotrafic", lui répond Emmanuel Macron. "Et là, ce qu’ils ont fait, le Premier ministre était super, je l’ai défendu, ils l’ont viré !", ajoute-t-il en référence au limogeage le 10 novembre du chef du gouvernement Garry Conille, nommé cinq mois plus tôt, par le Conseil présidentiel de transition haïtien (CPT). "C’est terrible. C’est terrible. Et moi, je ne peux pas le remplacer. Ils sont complètement cons, ils n’auraient jamais dû le sortir, le Premier ministre était formidable", poursuit-il avant que la vidéo s’interrompe.
Ce sont les Haïtiens qui ont tué Haïti selon le président français Emmanuel Macron qui qualifie de « complètement cons » ceux qui ont révoqué Gary Conille. L’ex Premier ministre faisait un travail formidable et il n’aurait pas dû être viré a-t-il jugé...
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22/11 - "Une vraie bêtise" : à Bruxelles, ce manque de pragmatisme qui agace Emmanuel Macron
Ce 13 novembre, au Collège de France, Emmanuel Macron ne cache pas son agacement. "Je me fiche de savoir que l’électron qui m’aide à […] produire de l’hydrogène vert soit à base d’éolien offshore au Danemark, de solaire en Espagne ou de nucléaire en France", déclare-t-il lors d’une table ronde consacrée à la compétitivité européenne, en présence de Mario Draghi. Derrière cette offensive, l’idée que porte le président n’est pas nouvelle. Il s’agit de "la neutralité technologique" - un concept devenu le cheval de bataille de la France face à Bruxelles en matière d’énergie.
Le principe est simple : ne pas privilégier une technologie et laisser le choix de la méthode aux industriels pour atteindre la neutralité carbone en Europe d’ici 2050. "Elle favorise la concurrence, remarque Paul Lehmann, professeur d’économie de l’énergie à l’université de Leipzig. Il est parfois difficile de savoir quelle technologie est la meilleure ou comment va évoluer le progrès".Théorie et pratique
Mentionnée dans le rapport phare de Mario Draghi publié en septembre, la neutralité technologique est inscrite dans la lettre de mission du nouveau commissaire de l’énergie. Elle n’a pourtant pas toujours été prise en compte. Lors des débats autour de la taxonomie européenne, qui classifie les activités dites "durables", Paris souhaitait que le nucléaire puisse bénéficier de l’étiquette "verte", au même titre que les énergies renouvelables, en raison de son caractère décarboné. Les négociations en vue de convaincre la Commission européenne ont été rudes....
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22/11 - Boualem Sansal : Emmanuel Macron "très préoccupé" par la "disparition" de l’écrivain
Emmanuel Macron est "très préoccupé par la disparition" de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal qui, selon plusieurs médias, a été arrêté en Algérie, a indiqué jeudi 21 novembre l’entourage du chef de l’Etat. "Les services de l’État sont mobilisés pour clarifier sa situation", a-t-on précisé, ajoutant que "le président de la République exprime son attachement indéfectible à la liberté d’un grand écrivain et intellectuel".
L’auteur de 75 ans, qui a obtenu cette année la nationalité française, a été arrêté samedi à l’aéroport d’Alger, en provenance de France, ont rapporté plusieurs médias français. Les raisons de son arrestation ne sont pas connues. Selon l’hebdomadaire Marianne, il "ne donnait plus de nouvelles à ses proches depuis son arrivée à Alger".
Plusieurs responsables politiques français, appartenant surtout à la droite et au centre-droit, ont aussi exprimé leur inquiétude et leur soutien envers l’écrivain, connu pour sa liberté de pensée, que ce soit contre le pouvoir algérien ou l’intégrisme religieux, depuis qu’il s’est lancé en littérature en 1999. "Il incarne tout ce que nous chérissons : l’appel à la raison, à la liberté et à l’humanisme contre la censure, la corruption et l’islamisme", a lancé l’ex-Premier ministre Edouard Philippe sur X, en appelant aux "autorités françaises et européennes pour obtenir des informations précises et faire en sorte qu’il puisse circuler librement et revenir quand il le souhaitera en France".
Profondément inquiet de la disparition de Boualem Sansal depuis six jours, en Algérie....
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22/11 - Stabilité et équilibre : ce que veulent vraiment les jeunes au travail
Un travail bien rémunéré, mais aussi équilibré, épanouissant et qui offre des opportunités d’évolution. Voici ce qu’attendent les jeunes de leur travail en 2024, selon une étude de la Fondation Jean Jaurès en partenariat avec la Macif et BVA Xsight, publiée ce vendredi 22 novembre. Menée auprès de 1 000 jeunes femmes et hommes issus de régions et de catégories socioprofessionnelles différentes, cette étude a pour but de comprendre les attentes professionnelles des jeunes âgés de 18 à 24 ans, mais aussi leur perception du monde de l’entreprise et la manière dont ils s’engagent et se projettent dans le monde professionnel.
Dans un contexte économique de plus en plus tendu, avoir une bonne rémunération, quel que soit le millier socioprofessionnel sondé, reste la priorité numéro 1 pour 40 % des jeunes. Un résultat constant parmi les études ces dernières années. Cette priorité va de pair avec une inquiétude persistante : près d’un jeune sur deux exprime la crainte de ne pas gagner assez d’argent pour se projeter dans l’avenir.La sécurité financière, mais aussi l’assurance d’avancer
Des chiffres qui traduisent selon l’enquête un besoin de stabilité. "Toujours attachés aux repères traditionnels (propriété immobilière, vie de famille), ils cherchent à concilier stabilité et mobilité professionnelle", détaille l’étude. 67 % souhaitent ainsi devenir propriétaires ou construire une maison, et 59 % envisagent un projet familial.
Si la sécurité et le confort financiers demeurent en tête de liste, ils ne sont plus les seuls critères à...
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22/11 - L’actu à La Loupe : les syndicats peuvent-ils faire basculer la mobilisation des agriculteurs ?
Moins d’un an après les manifestations du monde agricole qui avaient conduit le gouvernement à prendre des mesures, les revendications restent les mêmes : contre l’accord de libre-échange du Mercosur et pour une plus juste rémunération des agriculteurs. Dans cet épisode de L’actu à La Loupe, Agnès Laurent, grand reporter à L’Express, décrypte les enjeux qui se cachent derrière ce nouveau soulèvement des campagnes.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation, écriture), Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : TF1
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : Dans toute la France, des tracteurs qui bloquent les routes, des bottes de foin en feu, du fumier déversé devant les préfectures… Ces images ne datent pas de janvier dernier mais bien d’il y a quelques jours. Les agriculteurs ont démarré l’acte II de leur mobilisation. Et pour cause, moins d’un an après d’immenses manifestations, la colère ne redescend pas.
Les revendications sont les mêmes : une plus juste rémunération, une baisse des normes et une opposition aux traités de libre-échange, notamment le Mercosur. Sauf que de nouveaux enjeux moins connus sont venus se greffer à la grogne des campagnes…
Pour aller plus loin
UE-Mercosur, l’accord qui enflamme...
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22/11 - Michel Barnier - Marine Le Pen : une promesse de déjeuner, un avertissement, un numéro inconnu…
La phrase s’est perdue dans les limbes, prononcée au moment où le Premier ministre s’apprête à quitter la pièce. "Ne vous inquiétez pas, je vais vous inviter à déjeuner" : le 24 septembre, Michel Barnier, tout à son ode au respect qui accompagne son arrivée à Matignon, pousse le bouchon le plus loin qu’il peut, même avec sa voisine de l’instant, Marine Le Pen, lors de la conférence des présidents à l’Assemblée nationale.
Le propos ne débouchera sur aucune proposition, un simple coup de fil de 35 secondes à la présidente du groupe RN à l’Assemblée, quelques minutes plus tard, mettra le feu aux poudres et divisera jusqu’à ses proches : certains trouveront que c’est bien joué, que la marque de Michel Barnier est précisément de pouvoir parler aussi bien au RN qu’aux socialistes. D’autres s’en émouvront, qui ont été élus contre un candidat du RN après la dissolution. De son côté, Marine Le Pen lâchera en guise de commentaire : "Les insultes publiques et les excuses privées, ça ne m’intéresse pas."
Lundi, la députée RN ne viendra pas à Matignon pour le déjeuner. Et quand il fera entrer Marine Le Pen dans son bureau – elle devrait être la première des responsables de l’opposition à être reçue, "un hasard de calendrier" dit-on à Matignon -, le Premier ministre ne dira pas à l’huissier : "Faites entrer la Folie, bannissez la Raison !" La citation, tirée du Roi Lear de Shakespeare, sert d’exergue à La grande illusion, Journal secret du Brexit écrit par Michel Barnier. Il se contentera de le penser.L'avertissement qui ouvre son livre
Dans...
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21/11 - Gouvernement Trump : le controversé Matt Gaetz renonce à devenir ministre de la Justice
L'ancien élu républicain de Floride accusé notamment de trafic sexuel et choisi par Donald Trump comme ministre de la Justice, Matt Gaetz, a annoncé ce jeudi 21 novembre renoncer à ce poste, après une semaine de controverse suscitée par ce choix. "Malgré une forte dynamique, il est clair que la confirmation de ma nomination était injustement en train de devenir une diversion par rapport à la tâche cruciale de l'équipe de transition Trump/Vance", a-t-il expliqué sur le réseau social X au lendemain d'une rencontre avec des sénateurs, en vue des auditions du Sénat l'année prochaine pour confirmer sa nomination.
Matt Gaetz est accusé d'avoir eu une relation sexuelle avec une jeune fille de 17 ans, ce qu'il dément, et a été visé par une enquête fédérale qui a été classée sans suite. L'enquête de la commission d'éthique lancée en 2021 porte en particulier sur des accusations de comportement sexuel inapproprié - la prostitution étant notamment illégale en Floride - et de consommation de stupéfiants.
I had excellent meetings with Senators yesterday. I appreciate their thoughtful feedback - and the incredible support of so many. While the momentum was strong, it is clear that my confirmation was unfairly becoming a distraction to the critical work of the Trump/Vance…— Matt Gaetz (@mattgaetz) November 21, 2024Donald Trump lui promet un "bel avenir"
"Il n'y a pas de temps à perdre dans une bagarre inutilement prolongée à Washington, c'est pourquoi je vais me retirer du processus de nomination comme ministre de la...
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21/11 - Netanyahou visé par un mandat d’arrêt de la CPI : l’onde de choc en Israël et aux Etats-Unis
L’annonce retentissante de l’émission d’un mandat d’arrêt par la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, pour "crimes de guerre et crimes contre l’humanité" dans la bande de Gaza, a suscité une vague de réactions chez les médias et les dirigeants du monde entier. Une "bombe juridique massive", estime le journal Times of Israël. Qui souligne que "c’est la première fois que la Cour émet de tels mandats d’arrêt contre les dirigeants d’un pays démocratique". Les deux responsables israéliens sont désormais menacés d’être arrêtés s’ils posent le pied sur le sol de l’un des 124 pays signataires du Statut de Rome qui a instauré la CPI en 1998.
Dans le détail, le tribunal de La Haye a déclaré que les deux responsables israéliens portaient "chacun une responsabilité pénale" pour "le crime de guerre que constitue la famine en tant que méthode de guerre, et les crimes contre l’humanité que sont le meurtre, la persécution et d’autres actes inhumains", ainsi que pour avoir "dirigé intentionnellement une attaque contre la population civile", précise le site d’information européen Politico."La Cour pénale internationale n’a aucune légitimité"
En Israël, la décision a été largement dénoncée. Premier concerné, Benjamin Netanyahou a qualifié le mandat de "décision antisémite", s’estimant victime d’un nouveau "procès Dreyfus". Tandis que son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, a dénoncé un "dangereux précédent" qui "encourage le...
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21/11 - De Boualem Sansal à Kamel Daoud, ceux qui disent "non" pour nous tous (et qu’on devrait soutenir davantage)
Dimanche 17 novembre, Hossein Ronaghi, un blogueur, journaliste et militant iranien a posté une photo de lui sur les réseaux sociaux, lèvres cousues. Littéralement. Un fil bleu traversant ses muqueuses encore tuméfiées. "J’irai m’asseoir ainsi devant le tribunal révolutionnaire islamique, écrivait-il dans son message. Lèvres cousues, car je n’ai qu’un mot à leur dire : 'non'." Depuis, les réseaux sociaux rapportent que Hossein Ronaghi – qui a déjà passé six ans en prison depuis 2009 - aurait été arrêté et incarcéré par le régime des mollahs.
"Non". Le petit mot qui roule du fond des âges ; qui se dit vite et se paye si cher. Dans un entretien filmé en 1970, André Malraux résumait ainsi : "Rien n’est plus important dans l’histoire du monde que de faire partie des gens qui ont été capables de dire "non". Le plus grand personnage de l’histoire, c’est Antigone." A travers la jeune fille qui s’opposa aux lois de Créon pour offrir une sépulture à son frère, on sait à quels terribles cortèges Malraux rendait ainsi hommage.
Ils sont fascinants, ceux qui sont "capables de dire non". Comme Antigone. Comme Hossein Ronaghi. Comme Ahou Daryaei, cette jeune étudiante de Téhéran qui, après avoir été harcelée sur son campus par la police des mœurs, s’est dévêtue sur le parvis de son université. "Non", disaient ses cheveux au vent ; "non", insistaient son soutien-gorge et sa culotte, au milieu de ses congénères estomaqués. Le symbole fut si fort, l’émotion si grande qu’après l’avoir internée plusieurs semaines en hôpital psychiatrique,...
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21/11 - Vladimir Poutine confirme que la Russie a frappé l’Ukraine avec un nouveau missile balistique
Vladimir Poutine a prononcé, ce jeudi 21 novembre, un discours surprise à la nation de moins de 10 minutes. A cette occasion, le président russe a confirmé que ses forces avaient frappé l’Ukraine avec un nouveau missile balistique de moyenne portée, après un tir sur la ville de Dnipro qui ne portait pas de charge nucléaire.
"Nos ingénieurs l’ont appelé 'Orechnik'", a déclaré Vladimir Poutine lors de cette adresse retransmise à la télévision. Selon lui, cette frappe a visé "un site du complexe militaro-industriel ukrainien" dans la ville de Dnipro, "qui produit (...) des équipements de missiles et d'autres armements". Cette cité du centre de l'Ukraine abrite le groupe Pivdenmach, appelé en russe Ioujmach et datant de l'époque soviétique.
Selon Vladimir Poutine, ce missile hypersonique est invincible. "Il n'existe aujourd'hui aucun moyen de contrer de telles armes. Les missiles attaquent des cibles à une vitesse de Mach 10, soit 2,5 à 3 kilomètres par seconde. Les systèmes de défense aérienne actuellement disponibles dans le monde et les systèmes de défense antimissile créés par les Américains en Europe n'interceptent pas ces missiles. Ceci est exclu", a-t-il martelé. D'après le président russe, le tir de jeudi était un succès.Le conflit a pris un caractère "mondial"
Vladimir Poutine a également estimé que le conflit en Ukraine avait pris un "caractère mondial", en rendant responsable les Occidentaux qui ont autorisé l’usage de missiles américains et européens sur le sol russe.
"A partir du moment où (ces...
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21/11 - Michel Barnier défié jusque dans son gouvernement : l’épisode qui en dit long sur cette fragile coalition
La dissolution de l’Assemblée nationale a transformé la Ve République. En caverne d’Ali Baba ou musée des horreurs ? En tout cas, on y trouve de tout. Un président de groupe parlementaire, Laurent Wauquiez, s’invite au 20 heures de TF1 pour annoncer une revalorisation partielle des retraites. Le ministre de l’Economie Antoine Armand s’oppose dans un entretien au Parisien à Michel Barnier sur les suppressions d’allègements de cotisations patronales dans le budget de la sécurité sociale, censées dégager quatre milliards d’euros d’économies. Le tout sans avertir Matignon de son initiative : le cabinet du Premier ministre n'a été informé ni de la prise de parole, ni de son contenu, contrairement à ses instructions données lors de la constitution du gouvernement.
Le calendrier fait bien les choses. Le Premier ministre rencontre ce jeudi soir l’élu de Haute-Savoie lors d’une réunion budgétaire. Il compte lui dire tout le bien qu’il pense de sa démarche. Du fond comme de la forme...
La coalition bouleverse les pratiques. Un ministre, ça ouvre sa "gueule" et ne démissionne même plus. Elle trouble les identités, aussi. "Je suis ministre de Michel Barnier et surtout j’appartiens à la famille Ensemble pour la République", assume Antoine Armand. Un conflit de loyauté habite ce participant régulier aux réunions hebdomadaires du groupe EPR. Il l’a tranché. "Il sent que tout cela sent le pâté, il préfère coller à ses copains", sourit un pilier du socle commun. Ainsi, le ministre se pose en porte-parole de son camp. Après...
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21/11 - La dette, un défi pour Donald Trump : la périlleuse équation budgétaire du futur président
"Le prix de la liberté". C’est ainsi que le secrétaire au Trésor Alexander Hamilton définissait la dette des Etats-Unis, en janvier 1790, à l’occasion du premier rapport sur le crédit public. Plus de deux siècles plus tard, la facture donne le vertige : la dette américaine dépasse les 35 000 milliards de dollars. A ce stade, sans dommages... Ce montant a beau avoir été multiplié par cinq en une vingtaine d’années, il n’effraie pas les investisseurs. "La dette américaine arrive à se placer grâce au statut unique du dollar et à un taux marginalement plus élevé", remarque Vincent Mortier, directeur des investissements d’Amundi, le numéro un européen de la gestion d’actifs.
Pendant la campagne présidentielle, la question de la dette n’a pas été au cœur des débats, éclipsée par des préoccupations sur l’inflation ou la croissance. Pourtant, d’après le think tank Committee for a Responsible Federal Budget (CRFB) les programmes des candidats amenaient tous les deux à une nouvelle dégradation. Donald Trump, en droite ligne de son précédent mandat, a mis l’accent sur la baisse de la fiscalité. Au menu : la prolongation des dispositions temporaires comprises dans le Tax Cuts and Jobs Act (TCJA) – une réforme fiscale majeure de 2017 - qui étaient censées expirer fin 2025. En parallèle, le président élu a prévu une réduction de l’impôt sur les sociétés produisant aux Etats-Unis, qui passerait de 21 % à 15 %. Dans sa hotte, le père Noël républicain porte aussi la défiscalisation des heures supplémentaires et des pourboires ou...
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21/11 - Guerre en Ukraine : Donald Trump mettra-t-il fin au conflit ?
Dans l’univers trumpiste, la diplomatie est une affaire de coups de fil et de négociations viriles. "A peine élu, ma première action sera d’appeler Zelensky et Poutine pour leur dire de passer un accord", lançait-il encore à quelques jours de l’élection présidentielle américaine, triomphalement remportée le 5 novembre contre Kamala Harris. Un conflit, a-t-il juré, qui ne lui prendrait pas plus d’une journée de travail à solutionner.
L’esbroufe d’une telle promesse ne devrait pourtant pas occulter le renversement stratégique qui pourrait bien s’opérer à Washington concernant la poursuite du soutien à l’Ukraine. Son colistier, J.D. Vance, laissait entrevoir dans une récente interview les grandes lignes du "deal" que l’administration Trump soutiendrait auprès de Kiev et Moscou. C’est l’objet de notre nouveau long format vidéo.
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21/11 - La purge au RN, le conseil de Jack Lang à Gabriel Attal, la bonne surprise de Michel Barnier
C’est fou comme la dissolution a vraiment tout clarifié ! Ce second quinquennat est décidément à nul autre pareil. Le gouvernement Attal est déjà tombé, les élections européennes sont à peine terminées que le président décide de convoquer des élections législatives. Avec le résultat qu’on connaît… Et quelque soixante jours plus tard, voici Michel Barnier à Matignon. Pour combien de temps ?Olivier Faure sera-t-il candidat à sa succession au PS ?
C’est la question à 1 000 euros, que plus d’un se pose au Parti socialiste ces temps-ci – y compris autour d’Olivier Faure – et alors que le congrès doit se tenir avant l’été prochain. Critiqué y compris dans son propre camp (et allègrement par ses opposants, dont François Hollande), l’actuel premier secrétaire pourrait bien ne pas se représenter à la tête du PS. C’est en tout cas un scénario que les huiles socialistes envisagent très sérieusement. Une solution "pour le meilleur", disent-ils. "Partout dans les fédérations, personne ne veut revivre et refaire la guerre du dernier congrès de Marseille", explique un grand élu rose, plutôt fauriste que hollandais. A l’époque, des tricheries et des coups de billard à trois bandes avaient provoqué une crise historique sur fond de désaccord quant à la stratégie d’union avec Jean-Luc Mélenchon.
"Refaire un tel congrès avant les élections municipales serait un hara-kiri", poursuit notre élu PS, qui craint un congrès "d’autodestruction" dans un duel entre le clan Faure et les amis de François Hollande. Alors, au PS, on espère donc une...
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21/11 - Les bienfaits trop méconnus de la luminothérapie pour combattre la dépression
Trois petites heures à Dijon, quatre à Rennes, neuf à Strasbourg, à peine dix à Paris… Entre le 1er et le 13 novembre, la lumière du Soleil s’est faite rare, très rare, dans certaines villes, indique Météo France. Cette année, l’automne est particulièrement éprouvant, notamment dans les régions de la moitié nord du pays, qui traversent une période inhabituellement grise. Ce manque de luminosité n’est pas sans conséquences. Il peut notamment avoir un impact sur la santé mentale, allant d’une chute de moral à une dépression saisonnière.
Pour contrer ces effets délétères, des industriels ont développé des lampes de luminothérapie, qui produisent une lumière blanche, bleue ou cyan censée reproduire, en partie, la lumière du Soleil. Les effets positifs de ces dispositifs restent pourtant méconnus et leur succès commercial tout relatif. Ces lampes sont souvent considérées comme des placebos, voire des arnaques. Mais lorsqu’on se plonge dans les études scientifiques, on découvre que non seulement leur efficacité contre la dépression saisonnière est avérée depuis longtemps, mais que de récents travaux démontrent aussi leur utilité pour traiter les dépressions classiques et les phases dépressives chez les personnes bipolaires. Synchronisation des cycles de sommeil, augmentation de l’énergie et de la concentration… Les bénéfices semblent multiples et poussent les chercheurs à explorer leur intérêt dans d’autres applications, comme l’apnée du sommeil ou même… Le sevrage des addicts à la cocaïne.De solides preuves scientifiques...
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21/11 - Management : les salaires des cadres ont-ils augmenté en 2024 ?
Depuis 2019, la rémunération médiane des cadres a progressé moins vite que l’inflation et plus de six cadres sur dix ont le sentiment que leur pouvoir d’achat s’est dégradé depuis la crise Covid, selon une étude publiée ce jeudi 21 novembre par l’Apec.
A l’heure où nombre d’entreprises entament leurs négociations annuelles obligatoires (NAO), le baromètre de l’Association pour l’emploi des cadres montre que la rémunération annuelle brute médiane (fixe plus variable) des cadres s’établit en juin 2024 à 54 000 euros (+ 1,9 % sur un an). Depuis 2019, "elle a progressé moins vite que l’inflation", souligne l’étude. La rémunération moyenne a progressé dans le même temps de 1,6 % (passant de 59 700 euros à 60 700 en 2024).
L'étude montre "un niveau record" du pourcentage de cadres ayant bénéficié d’une augmentation en 2024 à 60 % (contre 59 % en 2023 et 46 % en 2021), a relevé le directeur général de l’Apec Gilles Gateau lors d’une présentation à la presse. Ce taux, qui comprend les augmentations individuelles et/ou générales, est "habituellement" plutôt sous les 50 %, a-t-il souligné.
Les moins de 30 ans sont davantage augmentés (74 %) et la rémunération médiane a stagné pour les seniors de 50 ans et plus ces quatre dernières années, ce qui classe cette catégorie dans "les perdants" dans "une période d’inflation assez vigoureuse", selon Gilles Gateau.Toujours un écart entre les femmes et les hommes
L’étude montre aussi que si 63 % de cadres déclarent être satisfaits de leur rémunération, 61 % considèrent que leur pouvoir d’achat...
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21/11 - Guerre en Ukraine : ce mystérieux général à la tête des troupes nord-coréennes en Russie
La présence de troupes nord coréennes en Russie ne fait plus de doute. Selon des estimations du Service national de renseignement de la Corée du Sud, ils seraient 10 000 soldats stationnés à la lisière de la frontière est de l’Ukraine, dans la région de Koursk. Ces militaires "ont été assignés aux brigades de l’air et à la marine de la Russie pour une formation tactique et d’intervention. Il est estimé que certains ont engagé le combat" dans la région frontalière de Koursk, expliquait le 20 novembre Lee Seong-kweun, membre d’une commission parlementaire dédiée au renseignement après un briefing des services de renseignement sud-coréens.
Selon des informations du Wall Street Journal, ces milliers de soldats répondraient aux ordres d’un homme : le général trois étoiles Kim Yong-bok. Très peu connu du grand public jusqu’à son en Russie pour combattre l’Ukraine, il est le plus haut responsable militaire nord-coréen présent sur le territoire russe et fait partie des dix plus importantes figures militaires de la Corée du Nord. Les services de renseignement de Kiev et de Séoul ont récemment confirmé sa présence près du front russe, rapporte le quotidien américain. Officiellement, le colonel Kim Yong-bok est chargé d’intégrer les troupes nord-coréennes avec les Russes, d’absorber des informations sur le champ de bataille et d’établir la conduite à suivre pour les futurs déploiements.
Jusqu’à récemment, l’identité de cet homme, dont l’âge est inconnu selon l’agence NKNews spécialiste de la Corée du Nord, était relativement...
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21/11 - Israël : la Cour pénale internationale émet un mandat d’arrêt contre Benyamin Netanyahou
Dans un premier communiqué, publié ce jeudi 21 novembre, la Cour pénale internationale (CPI) a indiqué avoir "émis des mandats d’arrêt contre deux individus, M. Benyamin Netanyahou et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu’au 20 mai 2024 au moins, jour où l’accusation a déposé les demandes de mandats d’arrêt".
Cette décision de la Chambre qui siège à La Haye fait suite au rejet de deux contestations auprès de la CPI par l’Etat d’Israël. "Dans la première demande, Israël a contesté la compétence de la Cour sur la situation dans l’Etat de Palestine en général, et sur les ressortissants israéliens plus spécifiquement", et une autre demandant "d’arrêter toute procédure devant la Cour dans la situation pertinente" avant d’avoir fourni "une nouvelle notification de l’ouverture d’une enquête à ses autorités".
Les mandats d’arrêt ont été classés "secrets", afin de protéger les témoins et de garantir la conduite des enquêtes, a déclaré la Cour. Mais "la chambre considère qu’il est dans l’intérêt des victimes et de leurs familles qu’elles soient informées de l’existence des mandats", a-t-elle expliqué.Un nouveau "procès Dreyfus"
La Cour pénale internationale a "perdu toute légitimité" en émettant des "ordonnances absurdes", a réagi dans la foulée, sur le réseau social X, le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, évoquant "un jour noir pour [la CPI]". Benyamin Netanyahou est allé plus loin en comparant les mandats d’arrêt de la Cour à un nouveau...
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21/11 - Inculpé pour corruption aux Etats-Unis, le magnat indien Gautam Adani dans la tourmente
Le chef de l’opposition indienne Rahul Gandhi a exigé jeudi 21 novembre l’arrestation du magnat de l’énergie Gautam Adani, inculpé pour corruption aux Etats-Unis et dont le conglomérat a chuté en Bourse. Réputé proche du Premier ministre indien Narendra Modi, Gautam Adani, 62 ans, est soupçonné d’être impliqué dans le versement de pots-de-vin à des fonctionnaires indiens pour obtenir des marchés dans l’énergie solaire en Inde, au détriment d’investisseurs aux Etats-Unis. "Nous demandons qu’Adani soit immédiatement arrêté. Mais nous savons que cela n’arrivera pas car Modi est en train de le protéger", a déclaré Rahul Gandhi lors d’une conférence de presse à New Delhi.
A la Bourse de Bombay, le cours de la holding Adani Enterprises a perdu 23,4 % jeudi. Le titre de sa filiale Adani Energy Solutions, directement visée par la justice américaine, a chuté de 20 %. Adany Energy Solutions a décidé d’annuler une émission prévue sur les marchés financiers d’obligations libellées en dollars américains.
Dans un communiqué, le groupe Adani a démenti les accusations du parquet américain, qualifiant l’inculpation de son patron et fondateur de "sans fondement". Selon le procureur fédéral de Brooklyn, Breon Peace, le multimilliardaire est accusé, avec sept coinculpés, d’avoir participé de 2020 et 2024 à un système de versements de pots-de-vin de plus de 250 millions de dollars. Gautam Adani, l’un de ses neveux à la tête de la filiale Adani Green Energy, Sagar Adani, et un troisième responsable sont également poursuivis pour avoir caché...
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21/11 - L’Ayurvéda contre le cancer de Charles III : ce que dit la science de cette étrange passion, par le Pr Ernst
Le roi Charles, qui est toujours traité pour un cancer, s’est rendu en Inde pour recevoir des soins ayurvédiques dans sa retraite préférée. Il est arrivé à Bengaluru le 27 octobre pour passer quelques jours au "Soukya International Holistic Health Centre" (SIHHC), où il a également été rejoint par son épouse. La visite a d’abord été tenue secrète, mais après que plusieurs journaux britanniques l’ont rapportée, le palais de Buckingham a confirmé qu’elle avait bien eu lieu. Dans le flot de nouvelles un peu folles en provenance ces derniers jours du monde anglo-saxon (avec notamment le souhait de Donald Trump de nommer Robert Kennedy Jr. pour diriger le ministère de la Santé américain et le Dr Oz pour piloter le programme public d’assurance maladie), celle-ci avait peut-être échappé aux lecteurs français. Elle n’en est pas moins révélatrice de l’ampleur de la diffusion des pratiques thérapeutiques non fondées sur la science.
En Inde, la journée du couple royal a commencé par une séance de yoga le matin, suivie d’un petit-déjeuner et d’un "traitement de rajeunissement" avant le déjeuner. Après un bref repos, une deuxième série de thérapies a suivi, se terminant par une séance de méditation avant le dîner et l’extinction des feux à 21 heures. Charles est un grand fan de la médecine ayurvédique et a déjà visité le centre à neuf reprises. Le directeur du SIHHC, le Dr Mathai, a même été invité à assister à son couronnement : "Un honneur remarquable de faire partie d’un tel événement historique et reconnaissant du soutien du roi...
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21/11 - Mines antipersonnel américaines : le signe d’une Ukraine aux abois face à l’avancée russe
Les images prises par des drones sont glaçantes. Évoluant dans de hautes herbes, des soldats ukrainiens voient le sol exploser sous leurs pieds, qui s’en trouvent arrachés, avant d’être visés par des tirs d’artillerie. A l’été 2023, les millions de mines antipersonnel déployées par les Russes sur leurs lignes de défenses ont eu raison de la tentative de percée ukrainienne dans la région de Zaporijia. Cette séquence avait démontré combien le minage restait une tactique terriblement efficace pour freiner une offensive terrestre.
C’est connu, les mines antipersonnel sont parmi les armes les plus abjectes, capables de tuer des civils des années après la fin d’un conflit. Pour preuve, un traité portant sur leur interdiction, la Convention d’Ottawa, adopté en 1997, a été signé par plus de 130 pays. Elles restent cependant un outil militaire indispensable pour une guerre d’infanterie telle qu’elle est menée en Ukraine, aux yeux des Russes, mais également de Kiev, et à présent de Washington.
Aux abois face au grignotage inexorable ces derniers temps du Donbass, les Ukrainiens estiment avoir besoin, plus jamais, de ces petites mines faites pour tuer ou estropier. Ils se félicitent donc de la livraison prochaine – et pour la première fois – de cette arme par les Etats-Unis. Le président Volodymyr Zelensky a fait valoir qu’elles étaient "très importantes […] pour stopper les assauts russes", tandis que le secrétaire à la défense américain, Lloyd Austin a déclaré que les Ukrainiens "ont besoin de choses qui peuvent aider...
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21/11 - Management : plongée dans les coulisses hallucinantes des salons RH
La visite d’un salon RH est une expérience étonnante. Les directions et responsables des ressources humaines s’y rendent avec l’idée de repartir avec une ou plusieurs solutions à leurs problèmes, "inspirées" par des approches innovantes. Entre les stands traditionnels et autres conférences consacrées aux méthodes RH, au recrutement ou aux applications de gestion de système d’information RH (SIRH), on trouve quelques perles qui nous propulsent directement dans le huitième cercle de l’Enfer décrit par Dante, celui qui accueille les "ruffians et séducteurs, adulateurs et flatteurs, fraudeurs et simoniaques, devins et ensorceleurs, concussionnaires, hypocrites, voleurs, conseillers fourbes". Ce Malebolge est peuplé de solutionnistes numériques, de (neu) neurocoachs et autres charlatans "new age". Visite guidée du meilleur du pire des salons RH.L’IA pour "voir au-delà du CV"
Le recrutement, cela prend du temps. Pourquoi alors ne pas confier cela à une intelligence artificielle qui fera le travail à votre place, qui plus est bien plus sérieusement que vous, pauvre humain rempli de biais ? Telle est la solution proposée par le stand d’une société d’analyse prédictive qui promet de "voir au-delà du CV". Celle-ci prétend s’appuyer sur la science des comportements et sur une technologie IA qui élimine les biais pour vous permettre de prendre les meilleures décisions de recrutement, de management et de développement des personnes, avec une triple promesse : "une approche scientifique solide, une obsession de...
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21/11 - Volodymyr Zelensky : le "voisin fou" russe utilise l’Ukraine comme "un terrain d’essai"
Alors que le cap du 1000e jour de guerre a été dépassé mardi, la tension continue de monter entre l’Ukraine et la Russie. Kiev a accusé ce jeudi 21 novembre Moscou d’avoir tiré un missile intercontinental sur la ville de Dnipro, une première depuis le début des combats en février 2022. Si l’usage de ce type d’armement, vecteur de la dissuasion nucléaire russe, est confirmé, il marque une nouvelle escalade. Le "voisin fou" russe utilise l'Ukraine comme "un terrain d'essai", a dénoncé le président Volodymyr Zelensky. La Russie avait dit préparer une réponse "appropriée" au recours par l’Ukraine à des missiles occidentaux en territoire russe, ce que Moscou avait qualifié de ligne rouge.
Les infos à retenir
⇒ La Russie aurait tiré pour la première fois un missile intercontinental sur l’Ukraine
⇒ Moscou assure faire "le maximum d’efforts pour éviter" une guerre nucléaire
⇒ L’Ukraine a frappé la Russie avec des missiles longue portée britanniquesL'Ukraine accuse Moscou de l'avoir frappée avec un missile stratégique sans charge nucléaire, une première
La Russie a tiré jeudi un missile balistique intercontinental lors d’une attaque sur la ville de Dnipro dans le centre-est de l’Ukraine, pour la première fois depuis le début son invasion en 2022, a accusé l’armée de l’air ukrainienne. "Un missile balistique intercontinental a été lancé depuis la région russe d’Astrakhan", a indiqué l’armée de l’air dans un communiqué. "C’est la première fois. Nous n’avons jamais eu ce genre de missiles avant", a précisé à l’AFP une source au...
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21/11 - Avec un bénéfice plus que doublé sur un an, Nvidia dépasse largement les attentes
Le champion américain des semi-conducteurs Nvidia a de nouveau largement dépassé les attentes pour son troisième trimestre décalé et assuré que la demande pour ses puces dédiées à l’intelligence artificielle ne ralentissait pas. Le bénéfice net ressort à 19,3 milliards de dollars, selon un communiqué de l’entreprise publié mercredi 20 novembre, un chiffre plus que doublé sur un an (+ 109 %) et très au-dessus des 17,4 milliards projetés par les analystes, selon un consensus établi par FactSet.
Ces résultats étaient très attendus par Wall Street, car le groupe californien est considéré comme le porte-étendard de la révolution de l’intelligence artificielle (IA) générative. Nvidia est, en effet, de très loin le plus gros producteur de puces dites GPU (Graphics Processing Unit), aussi appelées cartes graphiques, qui sont considérées comme indispensables au développement de l’IA générative.
"L’ère de l’IA bat son plein et entraîne un mouvement mondial vers les produits de Nvidia", a commenté le directeur général Jensen Huang, cité dans le communiqué. "La demande est incroyable pour le Hopper et l’attente du Blackwell, dont la production est en rythme de croisière", a-t-il ajouté. "L’IA transforme toutes les industries, les sociétés et les pays.""Une entreprise comme il n’en existe qu’une par génération"
Le Hopper est une famille de microprocesseurs qui comprend le H100, produit vedette de la firme, de loin le plus demandé du secteur et qui vaut plusieurs dizaines de milliers de dollars pièce. Mi-mars, Nvidia a présenté le...
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21/11 - En Ukraine, des missiles longue portée britanniques pour frapper la Russie
Est-ce un tournant dans la guerre en Ukraine ? D'après plusieurs médias, Kiev a utilisé pour la première fois des missiles longue portée Storm Shadow britanniques contre la Russie, après avoir obtenu l’autorisation de Londres. Kiev réclamait de longue date l’autorisation d’utiliser ces armements mais les Occidentaux craignaient la réaction de Moscou, qui présentait cela comme une ligne rouge.
Selon le journal britannique The Guardian, la décision d’approuver les frappes a été prise en réponse au déploiement de plus de 10 000 soldats nord-coréens à la frontière entre la Russie et l’Ukraine, ce qui, selon les responsables britanniques, constitue une escalade significative du conflit qui dure depuis près de trois ans. Plusieurs missiles Storm Shadow ont ainsi été lancés par l’Ukraine sur au moins une cible militaire russe, rapporte le Financial Times, citant trois sources anonymes dont un responsable occidental informé de la frappe. Les missiles Storm Shadow sont des missiles de croisière anglo-français d’une portée maximale d’environ 250 kilomètres, qui ont jusqu’à présent été utilisés pour frapper des cibles russes en Crimée occupée, notamment le quartier général de la flotte russe de la mer Noire. Ils sont généralement utilisés pour cibler avec précision les bunkers et les dépôts de munitions.Des missiles américains utilisés la veille
Mercredi, des vidéos postées sur les réseaux sociaux et diffusées par des blogueurs pro-guerre russes ont montré que jusqu’à 12 missiles ont frappé une cible, présumée être un quartier...
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21/11 - Face au changement climatique, Montpellier fait le pari de l’eau à tarif éco-solidaire
Et si c’était la solution ? Depuis 2023, Montpellier applique un tarif éco-solidaire sur l’eau pour tenter de préserver cette ressource qui se tarit. Dans les 14 communes de la métropole livrées en eau par une régie publique, les 15 premiers mètres cubes sont gratuits, le prix est ensuite de 0,95 euro le mètre cube entre 15 et 120 mètres cubes ; il passe à 1,40 euro jusqu’à 240 mètres cubes et à 2,70 euros au-delà.
Résultat : Sophie Santos a vu sa facture légèrement grimper dans sa maison avec piscine de Jacou, près de Montpellier, où elle dit pourtant faire "attention" au gaspillage. Chrystelle Faure, elle, malgré sa piscine, son jacuzzi et son jardin de Murviel-lès-Montpellier, a eu droit au contraire à "une quinzaine d’euros" de remboursement l’an dernier. Mais avec trois personnes à la maison, contre cinq pour la famille Santos, la consommation n’est pas la même.
Selon le Conseil économique social et environnemental (Cese), la tarification progressive peut d’ailleurs s’avérer "injuste" pour les familles nombreuses. Un argument balayé par René Revol, président de la Régie des eaux de Montpellier. "Ce ne sont pas elles qui consomment le plus d’eau, mais les grandes propriétés", assure l’élu. Une aide basée sur le quotient familial est d’ailleurs prévue pour les particuliers. "Nous attendons le décret d’application pour utiliser les données de la CAF, mais d’ores et déjà, la tarification progressive de l’eau s’est traduite par une baisse de la facture en 2023 pour 70 % de la population."Des pelouses arrosées en...
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21/11 - Santé : les dépenses des Français ont augmenté de plus de 5 % en 2023
Les dépenses liées aux soins et biens médicaux ont "accéléré" pour atteindre 249 milliards d’euros en 2023 (+ 5,2 %), soit une dépense moyenne de 3 660 euros par habitant, selon le rapport annuel sur les comptes de la santé de la Drees, publié ce jeudi 21 novembre. Cette consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) est "plus dynamique qu’avant la crise", tirée par la consommation de soins hospitaliers (+ 5,7 %), de soins de ville (+ 5,7 %) et de médicaments (+ 3,1 %), précisent les services statistiques des ministères sociaux (Drees). La part de ces dépenses dans le PIB diminue légèrement pour s’établir à 8,8 %, un niveau proche d’avant l’épidémie de Covid-19. Entre 2010 et 2019, la croissance de ces dépenses était d’environ 2,0 % par an.
La CSBM recouvre les soins hospitaliers, honoraires des médecins, dentistes ou laboratoires d’analyses, les soins paramédicaux, les transports de malades, les médicaments et dispositifs médicaux… En revanche, son périmètre ne comprend pas les soins de longue durée ou la prévention, comme la vaccination.
Dans le détail, les dépenses liées aux soins hospitaliers atteignent 122 milliards d’euros (49 % du total), portées par les salaires à l’hôpital et la hausse des prix de l’énergie. Les prix ont augmenté davantage dans le secteur public, conséquence d’une "hausse marquée des rémunérations à l’hôpital", dont l’augmentation des indemnités de gardes de nuit et de week-end, décidée à l’été 2023. Les soins de ville ont, eux, coûté 72 milliards d’euros (+ 5,7 %). La hausse est surtout...
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21/11 - Retraites : la capitalisation, un vrai rêve marxiste ! Par Nicolas Bouzou
Pure folie que de prétendre que l’on va revenir sur la courageuse réforme des retraites menée par Olivier Dussopt il y a dix-huit mois. Si l’on veut trouver un seul défaut à cette réforme, c’est d’avoir accordé, pour des raisons politiques, trop de concessions sur les dispositifs concernant les carrières longues, dispositifs qui coûtent cher. De fait, le régime de base pourrait être déficitaire dès cette année et il faudra remettre le couvert de la réforme d’ici quelques années. Encore une fois, il faudra trouver le moyen d’allonger la durée moyenne de cotisation. Encore une fois, la France sera bloquée plusieurs semaines. Encore une fois, le gouvernement sortira essoré de cette séquence, sans capacité à mener d’autres réformes. Et surtout, après la prochaine réforme, il faudra prévoir une autre prochaine réforme. Et oui, dans un pays où les gens vivent de plus en plus vieux et font de moins en moins d’enfants, un régime de retraite par répartition est amené à être réformé quasiment en continu pour décaler toujours plus tard l’âge moyen de départ en retraite à taux plein. Le mur de la démographie nous fait toucher du doigt les limites d’un système de pure répartition.Un système qui creuse les inégalités patrimoniales
C’est la raison pour laquelle l’amendement présenté au projet de loi de financement de la sécurité sociale par le sénateur des Hauts-de-France, Franck Dhersin (Horizons), qui introduit une dose de capitalisation dans notre système, arrive à point nommé. Pour bien comprendre l’enjeu, on lira la note que Bertrand...
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21/11 - Travailler sans être payé 7 heures de plus par an : cette mesure choc votée par le Sénat
Pour tous les actifs, travailler sans rémunération 7 heures de plus par an. C’est une proposition qui a fait son chemin dans le débat parlementaire sur le budget de la sécurité sociale 2025, avant d’être adoptée par le Sénat tard dans la soirée, ce mercredi 20 novembre. Après des échanges nourris, la chambre haute a finalement approuvé à 216 voix contre 119 cette mesure, qui viendrait s’ajouter à la "journée de solidarité" déjà pratiquée et fléchée vers le grand âge et le handicap. Le gouvernement s’est dit défavorable à cette proposition "à ce stade" mais ouvert pour la "retravailler" avec les partenaires sociaux.
La mesure n’est pas définitive, elle sera débattue la semaine prochaine lors d’une commission mixte paritaire réunissant députés et sénateurs, chargés de trouver un compromis sur ce texte promis au 49.3 lors de son ultime passage à l’Assemblée nationale. Mais la Haute assemblée et son alliage majoritaire de droite et du centre, soutien précieux du gouvernement de Michel Barnier, a voulu imprimer sa marque sur les débats budgétaires inflammables de l’automne, alors que le gouvernement est en quête de 60 milliards d’euros pour combler le déficit. "Nous ne faisons pas cette proposition de gaieté de cœur", mais "aujourd’hui, il nous faut trouver des moyens" pour "financer le mur du grand âge, le virage domiciliaire et la transformation de nos Ehpad", a insisté la sénatrice centriste Élisabeth Doineau.Des modalités plus "souples"
Le texte du Sénat fait écho au débat sur la suppression d’un jour férié, une...
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21/11 - Gouvernement Trump : les très mauvais conseils du Dr. Oz, le magicien des pseudosciences
Prescripteur d’endive pour guérir le cancer, promoteur de la naturopathie, de l’homéopathie et de la théorie de la mémoire de l’eau, persuadé que "les signes astrologiques peuvent nous donner de précieuses informations sur notre santé", fan de la pratique du Reiki dans sa salle d’opération chirurgicale… En interview, sur son site web ou dans son émission, le docteur Mehmet Oz multiplie les déclarations pseudoscientifiques. Il vient, pourtant, d’être nommé par Donald Trump pour piloter le programme public d’assurance maladie et notamment le "Centers for Medicare and Medicaid Services", la puissante agence chargée des programmes qui prennent en charge la santé de plus de 150 millions d’Américains. "Les Etats-Unis sont plongés dans une crise de la santé publique et il n’y a pas de médecin plus qualifié que le Dr. Oz pour rendre sa santé à l’Amérique", a déclaré Donald Trump.
La santé américaine va-t-elle droit dans le mur ? Donald Trump accumule en tout cas les décisions inquiétantes, après avoir nommé le vaccino-sceptique Robert F. Kennedy Junior au poste de secrétaire à la Santé et aux services sociaux. Ces deux nominations doivent normalement être approuvées par le Sénat avant d’être officielles. Mais le futur président des Etats-Unis a déjà indiqué vouloir contourner cette règle démocratique. Ces annonces ont donc provoqué des ondes de choc dans la communauté scientifique et sanitaire américaine. Car le Dr. Oz n’est pas moins controversé que "Bobby" Kennedy. Ce brillant chirurgien, fils d’immigrés turcs aujourd’hui...
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21/11 - Derrière Donald Trump, l’inquiétant déluge de messages anti-science de ses futurs ministres
Ce 22 avril 2022, Pete Hegseth n’est pas encore pressenti pour prendre les rênes du Pentagone. Quelques semaines avant la sortie de son livre Bataille pour l’esprit américain, qui dénonce "l’endoctrinement des élèves de la maternelle à la terminale", il coanime avec le chroniqueur texan Will Cain une émission sur Fox News consacrée au changement climatique. L’idée de ce show bien rodé n’est pas d’alerter les Américains sur les conséquences néfastes liées à la montée des températures. Au contraire, le but du programme consiste à se moquer des "bobards" racontés par les démocrates à ce sujet.
Sur l’écran géant installé derrière les présentateurs, de courtes vidéos de personnalités et des captures d’écran d’articles de presse se succèdent. Des contenus soigneusement choisis et présentés de manière caricaturale. Pas de place ici pour une analyse fine et détaillée des scientifiques du GIEC. En guise d’information, une citation annonçant la fin du monde dans neuf ans, un extrait d’article anticipant la montée du cannibalisme dans le futur en raison de la crise climatique, un autre faisant le lien, sans trop y croire, entre montée des températures et troubles cardiaques…
Pete Hegseth se lâche : le changement climatique est l’ennemi parfait. "Il est partout mais on ne le voit jamais. Et on devrait faire tout ce qui est en notre pouvoir pour s’attaquer à ce problème ? Quand il fait trop chaud, trop froid ou qu’il pleut trop, c’est la faute du climat. C’est même notre faute car - selon les démocrates - nous sommes des dieux qui...
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21/11 - "Si ça arrivait dans mon lycée..." : au procès Paty, le regard des élèves venus observer la justice faire son travail
Les conversations se sont tues, les téléphones portables ont été placés sur le mode silencieux. Au coeur du palais de justice de Paris, l’excitation d’une trentaine de lycéens, ravis de découvrir la grandeur du lieu et de se prendre en selfie devant les bâtiments, s’est transformée en une concentration studieuse à l’entrée de l’immense cour d’assises spéciale où sont notamment jugées les affaires de terrorisme. En cet après-midi du mardi 19 novembre, ces élèves de terminale sont bien conscients de l’enjeu : ils assistent, avec leur professeure d’histoire-géographie et l’Association française des victimes de terrorisme (AFVT), à la troisième semaine d’audiences dans le cadre du procès de l’assassinat de Samuel Paty. À l’entrée du président de la Cour, Franck Zientara, les étudiants se lèvent simultanément, cahier en main, prêts à prendre des notes. La plupart n’ont jamais mis les pieds dans une cour d’assises, et encore moins assisté à un procès pour terrorisme. "On sait que ça va faire bizarre de voir les accusés à quelques mètres de nous. Ça fait un peu froid dans le dos", confie Delia, 17 ans, quelques secondes avant le début de l’audience.
Lorsque Samuel Paty a été décapité à la sortie de son collège de Conflans-Sainte-Honorine, le 16 octobre 2020, pour avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet, Delia avait 13 ans. Elle-même était scolarisée en classe de quatrième, dans un collège de région parisienne situé à quelques dizaines de kilomètres de celui du Bois d’Aulne, où exerçait le professeur d’histoire-géographie....
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21/11 - "Les Russes planifient toujours un nouveau conflit" : la mise en garde de l’Estonie aux Européens
Pour avoir eu raison avant tout le monde (en alertant les Européens du danger russe), l’Estonie, les autres pays baltes et les Etats scandinaves sont aujourd’hui des voix écoutées en Europe. Il faut donc tendre l’oreille lorsque, avec un train d’avance, le ministre des Affaires étrangères estonien incite les Européens à se préparer à envoyer des troupes en Ukraine pour garantir la paix au cas où celle-ci adviendrait plus tôt qu’on ne le pense. "Pour l’Ukraine, la meilleure garantie de sécurité serait d’intégrer l’Otan, explique Margus Tsahkna au Financial Times. Mais si les Etats-Unis s’y opposent, les armées de l’UE devraient y déployer des soldats immédiatement après un éventuel cessez-le-feu afin de dissuader la Russie d’attaquer à nouveau", explique l’Estonien.NEW3830_GEOPOLITIQUE-ESTONNIE-SABOTAGE-BALTIQUE
En attendant, les Baltes et les Nordiques se préparent à tous les scénarios. Car les événements s’accélèrent sur le front russo-ukrainien, mais aussi en mer Baltique. En Ukraine, Joe Biden vient d’autoriser l’utilisation de missiles américains à longue portée (ATACMS) et de mines antipersonnel en réponse à l’envoi de soldats nord-coréens en Russie. En Europe du Nord, la guerre – hybride – s’intensifie aussi. Deux câbles de télécommunication sous-marins ont été sectionnés en mer Baltique à quelques heures d’intervalle au moment exact où un cargo chinois, le Yi Peng 3, commandé par un officier russe, passait par-là. La Navy danoise a arraisonné le navire. L’un des câbles de fibre optique concerné reliait l’Allemagne...
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21/11 - Dépression, idées suicidaires... L’inquiétante dégradation de la santé mentale des jeunes en 2024
Le chiffre est particulièrement alarmant : en 2024, la proportion de jeunes ayant déjà eu des pensées suicidaires atteint 23 %, soit quasiment un jeune sur quatre, révèle une enquête de l’Ifop, publiée ce jeudi 21 novembre. Sur la tranche plus précise des jeunes adultes (18-24 ans) c’est 13 %, contre 3,3 % selon une étude de Santé publique France en 2014. Commandée par l’entreprise de coaching en santé mentale pour les jeunes "IAMSTRONG", cette étude par questionnaire auto-administré a été réalisée du 1er au 9 octobre 2024 auprès d’un échantillon de 1 303 jeunes, représentatif de la population vivant en France métropolitaine.
Ces pensées suicidaires sont souvent liées à une dépression. Ils sont en effet presque un jeune sur deux âgés de 11 à 24 ans à avoir vécu un épisode dépressif d’au moins deux semaines, "confirmant par-là l’explosion des épisodes dépressifs caractérisés observée chez les 18-24 ans en 2021 par Santé Publique France", souligne IAMSTRONG. Conséquence de l’aggravation de leur état psychologique, 16 % des jeunes ont déjà pris des antidépresseurs au cours de leur vie, et 7 % au cours de la dernière année.Les jeunes femmes plus touchées
On constate un écart conséquent entre la santé mentale des jeunes femmes et celles des garçons. 27 % des filles interrogées déclarent ainsi avoir eu des pensées suicidaires, contre 18 % des garçons. Elles sont donc plus vulnérables, "les marques de détresse psychologique allant souvent de pair avec un regard très négatif sur soi-même", précise l’étude. Les jeunes femmes sont aussi...
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20/11 - Elon Musk : les détails de son projet "radical" de réforme de l’Etat fédéral américain
Elon Musk, nommé conseiller spécial de Donald Trump, détaille pour la première fois ce mercredi 20 novembre dans le Wall Street Journal son projet "radical" de réforme de l’Etat fédéral, entre renvois massifs de fonctionnaires, suppressions de subventions et dérégulation.
"Le 5 novembre, les électeurs ont donné à Donald Trump un mandat clair pour un changement radical, et ils y ont droit", écrit le multi-milliardaire dans cet article co-signé avec l’homme d’affaires Vivek Ramaswamy, avec lequel il va diriger une toute nouvelle "commission à l’efficacité gouvernementale".
Le patron de Tesla, SpaceX et X, lui-même bénéficiaire de gros contrats fédéraux, s’appuie sur de récentes jurisprudences de la Cour suprême américaine, à laquelle le président élu républicain avait donné une majorité durable de juges conservateurs pendant son premier mandat (2017-2021).
Les décisions de la plus haute juridiction "suggèrent qu’une foule de régulations fédérales existantes" ne sont pas fondées légalement, car elles n’ont pas été explicitement validées par le Congrès, et qu’elles pourront être "immédiatement suspendues" par décret présidentiel, écrit Elon Musk.Des "réductions massives d’effectifs dans la bureaucratie fédérale"
Le multimilliardaire promet des "réductions massives d’effectifs dans la bureaucratie fédérale", en assurant que les fonctionnaires limogés seront "soutenus dans leur transition vers le secteur privé" ou bénéficieront de conditions de départ "décentes".
Il suggère de revenir sur le principe du télétravail, ce qui...
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20/11 - Israël - Hezbollah : pourquoi les discussions autour d’un cessez-le-feu patinent
Israël "ne peut pas nous imposer ses conditions", a prévenu le chef du Hezbollah libanais Naïm Qassem dans un discours préenregistré. Il a affirmé ce mercredi 20 novembre qu’il n’accepterait aucun accord de cessez-le-feu tant qu’Israël viole "la souveraineté" du Liban, alors que l’envoyé américain Amos Hochstein mène actuellement des négociations sur place.
Les Etats-Unis et la France multiplient depuis quelques semaines les efforts, visant à obtenir une trêve dans ce conflit entre le puissant mouvement pro-iranien et Israël. Le mouvement islamiste libanais (soutien du Hamas à Gaza) et l’armée israélienne sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre, et Tsahal mène des incursions dans le sud du Liban depuis le 30 septembre.La fermeté des dirigeants du Hezbollah et d’Israël
Arrivé mardi à Beyrouth, le diplomate américain Amos Hochstein a fait état mercredi de "progrès supplémentaires" après des discussions avec le président du Parlement libanais, Nabih Berri, qui fait la liaison avec le Hezbollah. Il était attendu plus tard dans la journée en Israël. Mais les négociations semblent mal engagées. Pour parvenir à tout cessez-le-feu, le Hezbollah exige "l’arrêt total de l’agression" au Liban. "L’ennemi israélien ne peut pas pénétrer quand il le veut" en territoire libanais en cas de cessez-le-feu, a-t-il encore dit.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, avait averti lundi qu’Israël "mènera des opérations" militaires contre le Hezbollah même en cas de trêve. Et le ministre israélien des Affaires étrangères,...
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20/11 - Parlement européen : accord politique autour de la Commission von der Leyen II
La droite, le centre et les sociaux-démocrates ont trouvé un accord politique ce mercredi soir afin d'approuver la nouvelle équipe de la Commission européenne, ont indiqué des sources au sein des trois groupes du Parlement européen.
Les chefs du PPE, de Renew et du groupe social-démocrate soutiennent l'ensemble des commissaires proposés, y compris l'Italien Raffaele Fitto, membre du parti d'extrême droite Fratelli d'Italia. Le Parlement européen se prononcera lors d'un vote le 27 novembre à Strasbourg, pour une entrée en fonction du nouvel exécutif européen, présidé par Ursula von der Leyen, le 1er décembre.
Les tractations ont été difficiles à Bruxelles. Le Parlement avait auditionné du 4 au 12 novembre les potentiels commissaires européens, mais les eurodéputés tardaient à évaluer les prestations des têtes d'affiche de la nouvelle équipe d'Ursula von der Leyen.Des tensions politiques
Trois noms suscitaient un blocage : l'Espagnole Teresa Ribera (Transition écologique et concurrence), l'Italien Raffaele Fitto (Cohésion), tous deux vice-présidents potentiels de la future Commission, et le Hongrois Oliver Varhelyi, commissaire européen à la santé et au bien-être animal.
La droite pointait du doigt la socialiste Ribera, actuelle ministre de Pedro Sanchez, l'accusant d'avoir mal géré les inondations meurtrières qui ont frappé son pays. Le PPE a attendu les explications de Teresa Ribera devant le Parlement espagnol ce mercredi, avant de sceller un accord au Parlement européen. La gauche et le centre...
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20/11 - Johan Norberg : "Vu de Suède, la position de la France sur le Mercosur est très déroutante"
C'est un psychodrame bien français qui se répète à chaque traité de libre-échange. Alors que des agriculteurs français sont dans la rue pour protester contre un supposé "grand-remplacement" de la viande française par des boeufs brésiliens ou de la volaille argentine, l'ensemble de la classe politique s'oppose à l'accord UE-Mercosur, devenu le bouc émissaire de tous nos maux. Au niveau européen, Emmanuel Macron, pourtant dépeint comme un "néolibéral" par ses détracteurs, mène la fronde pour faire capoter un accord négocié par la Commission.
Pour l'économiste et essayiste suédois Johan Norberg, cette attitude de la France est très "déconcertante". Selon l'auteur du récent The Capital manifesto (Atlantic Books), notre pays aime alimenter de grands discours sur la puissance européenne, mais "dès qu’il y a un accord négocié permettant de manière concrète d’augmenter cette puissance européenne, la France s’y oppose". Comme si les Français manquaient de confiance dans leurs propres atouts. Pourtant, ce partisan du libéralisme assure que l'Europe doit plus que jamais défendre le libre-échange, alors même que la Chine et les Etats-Unis risquent de nous entrainer dans une guerre commerciale dévastatrice, et qu'il s'agit de trouver à l'étranger des partenaires désireux de continuer à collaborer avec nous.
L'Express : Toute la classe politique française, y compris Emmanuel Macron et Michel Barnier, s’opposent à l’accord de libre-échange avec le Mercosur. Le comprenez-vous ?
Johan Norberg : Non, c’est très triste. Le commerce...
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20/11 - Les secrets de la réouverture de Notre-Dame de Paris : Rachida Dati et l’affaire des vitraux, ces millions en suspens
A quoi songeront-ils, le 7 décembre, au moment de franchir l’un des trois portails, de fouler enfin les carreaux noirs et blancs de la nef, de lever les yeux vers la pierre, claire comme elle ne l’a jamais été ? Se remémoreront-ils ce soir du 15 avril 2019 quand, depuis le parvis, ils regardaient Notre-Dame de Paris brûler ? Auront-ils une pensée pour le général Georgelin, décédé à l’été 2023 après avoir impulsé la restauration de la cathédrale en un temps record ? Ou se laisseront-ils simplement porter par le moment, unique dans leur vie de président de la République, d’archevêque de Paris ou de responsable de chantier ? Certains, déjà, se projetteront sur l’après, sur les travaux non terminés, sur les querelles non résolues.
Car il ne suffit pas d’avoir tranché les derniers réglages de la cérémonie de réouverture, en particulier le lieu de la prise de parole présidentielle, ni d’avoir garanti l’accès du public à la cathédrale, plusieurs questions agitent encore les couloirs de l’Elysée et les bureaux de la rue de Valois, les dîners de mécènes et les réunions d’amoureux du patrimoine. Pour que l’image de la réouverture de Notre-Dame soit belle, ils ont mis temporairement leurs différends en sourdine. Mais le sujet des vitraux contemporains, des sommes à trouver encore alors que 840 millions d’euros ont déjà été dépensés n’en ressurgiront qu’avec plus de fracas après le week-end de festivités. La suite de notre enquête dans les coulisses de la réouverture de Notre-Dame de Paris.3. "Il ne reste plus qu’à espérer que ce...
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20/11 - Robert Kennedy Jr. : les folles théories du futur ministre de la Santé de Donald Trump
Opposant notoire aux vaccins et promoteur de théories complotistes, Robert F. Kennedy Jr. est sur le point de diriger le ministère de la Santé aux Etats-Unis. "Le Covid-19 est conçu pour attaquer les personnes caucasiennes et noires. Les personnes les plus résistantes seraient les juifs ashkénazes et les Chinois", avait-il notamment déclaré récemment.
Sa nomination, qui doit encore être confirmée par le Sénat, inquiète les experts : remise en question des politiques vaccinales, retrait du fluor de l’eau potable, licenciement massives de cadres des agences fédérales… Les annonces de Robert F. Kennedy Jr. divisent. Dans cette vidéo, notre journaliste Stéphanie Benz analyse les conséquences possibles de ce choix controversé. C’est à découvrir sur tous nos supports.
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20/11 - Rupture de câbles en mer Baltique : le navire chinois qui intrigue le Danemark
La marine danoise s’intéresse, ce mercredi 19 novembre, à un bateau chinois, le Yi Peng 3, immobilisé à proximité des côtes du Danemark, après la rupture de deux câbles de télécommunications dans la mer Baltique, les dirigeants des pays nordiques n’excluant pas l’hypothèse d’un sabotage.
Le vraquier, construit en 2001 et propriété de l’entreprise chinoise Ningbo Yipeng Shipping Co, était proche de la zone où le câble "C-Lion1" reliant la Finlande à l’Allemagne a été endommagé lundi, montre le site internet spécialisé Marinetraffic. La rupture du câble a été localisée au sud de l’île d’Öland dans les eaux suédoises, à quelque 700 kilomètres d’Helsinki.
Current location of bulk carrier Yi Peng 3 🇨🇳
Vessel boarded after possibly damaging two sea telecom cables in the Baltic Sea🚢⚓️
🗺️ by @MarineTraffic 🚢 https://t.co/uFFXZbhNWk pic.twitter.com/ngIX2QsUR8— Troels Christensen (@tc_thrane) November 20, 2024
La Défense danoise a annoncé mercredi qu’elle surveillait le bateau chinois, qui est à l’arrêt depuis mardi soir dans le Kattegat, entre le Danemark et la côte ouest de la Suède, selon Marinetraffic.Dans le sillage du Yi Peng 3
"Nous sommes présents dans la zone proche du navire chinois Yi Peng 3", a déclaré la Défense danoise dans un message à l’AFP. Le navire chinois se trouve actuellement entre 10 et 12 milles des côtes danoises, d'après les calculs de l'AFP. Jusqu'à 12 milles du rivage, n’importe quel navire peut être interpellé par la marine nationale du pays concerné. Le Yi Peng 3 avait quitté le port russe d’Oust Louga, à...
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20/11 - Matthew Parris (The Spectator) : "Les libéraux n’ont pas à s’excuser pour la victoire de Donald Trump"
"A chaque flambée populiste, c’est la même histoire", soupire Matthew Parris, ex-député conservateur britannique et chroniqueur régulier du magazine conservateur The Spectator. Le Britannique veut parler de ce qu’il qualifie d’élans "d’auto-flagellation", qui fleurissent de la part de voix libérales dans la presse anglo-saxonne, après la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine. "On n’en finit plus de lire des tribunes postulant plus ou moins ouvertement que nous, libéraux, serions 'coupables'. Coupables de n’avoir pas su voir la frustration de ceux qui ont voté pour Donald Trump. Coupables de ne pas avoir entendu leur colère. Coupables d’avoir fait les mauvais choix politiques, d’avoir présenté la mauvaise candidate…"
Auprès de L’Express, cet ancien collaborateur de Margaret Thatcher juge que blâmer "l’élite libérale" quand le populisme embrase les urnes (aux Etats-Unis, mais aussi en France ou en Allemagne) est non seulement contreproductif, mais "condescendant" et "insultant" pour les électeurs, considérés comme des enfants incapables de prendre des décisions éclairées. Selon lui, les libéraux devraient cesser de vouloir "rivaliser" avec les voix populistes en promettant de "répondre aux préoccupations" (il déteste cette expression) des gens… "Le problème n’est pas ici : certaines des problématiques qui ont poussé un grand nombre d’Américains à voter pour Trump n’ont tout simplement pas de solution. S’il y a une leçon à tirer de cette élection pour les libéraux, ça n’est donc pas que...
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20/11 - Budget de la Sécu : la volte-face du gouvernement autour d’une franchise sur les dispositifs médicaux
Valse hésitation du gouvernement au Sénat qui a déposé, ce mercredi 20 novembre, un amendement au projet de budget 2025 de la Sécurité sociale créant une franchise sur les dispositifs de santé (pansements, orthèses et prothèses, stimulateurs cardiaques…) avant de le retirer, sur fond de recherches d’économies tous azimuts.
Aujourd’hui, il n’existe pas de franchise sur les dispositifs médicaux, mais des franchises sur les médicaments et actes paramédicaux (1 euro par boîte ou acte) et sur les transports sanitaires (quatre euros par transport). Mesures politiquement inflammables, celles-ci avaient doublé au printemps provoquant une levée de boucliers.
Dans l’amendement initialement déposé par le gouvernement, le montant de cette nouvelle franchise n’était pas précisé, celui-ci étant à déterminer par voie réglementaire. "Les dépenses totales de dispositifs médicaux représentent un champ important des dépenses de santé", soit "20,5 milliards d’euros, dont 11 milliards d’euros remboursés par l’Assurance maladie", justifiait le gouvernement dans l’amendement.Une économie de 259 millions d’euros
Interrogé sur le dépôt de cette proposition, le ministère de la Santé a seulement indiqué que l’amendement avait été retiré, sans plus de précisions. Le Sénat, qui aurait pu examiner la proposition en fin de semaine dans le cadre du projet de budget de la Sécurité sociale, se serait sauf surprise opposé à cette nouvelle franchise : la rapporteure LR de la branche maladie, Corinne Imbert, a en effet indiqué à l’AFP y être défavorable.
Dans...
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20/11 - Guerre Israël-Hezbollah : ces armes russes aux mains de la milice chiite
Israël en était convaincu depuis l’entrée de son armée sur le territoire libanais. Tsahal le confirme désormais : une quantité importante d’armes russes sophistiquées sont utilisées dans les combats du sud Liban, renforçant considérablement la capacité militaire du Hezbollah.
Parmi elles, "des missiles antichars modernes Kornet fabriqués pas plus tard qu’en 2020, ont été envoyées au Sud Liban ces dernières années à partir de stocks russes situés dans la Syrie voisine, selon des responsables syriens de la sécurité et un responsable arabe", annonce le Wall Street Journal ce mardi 19 novembre, quotidien américain dont les reporters sur place ont pu avoir accès aux armes, marquées pour certaines d’étiquettes de suivi russes.Des armes très modernes
Celles-ci seraient donc issues de stocks militaires russes en Syrie, dont l’armée est elle-même fournie de longue date par la Russie, conservée dans des entrepôts sous contrôle russe. Ni Moscou, ni le gouvernement syrien n’ont pour l’heure confirmé ce partage de technologie militaire. L’armée israélienne soupçonnait depuis le début de sa guerre contre le Hezbollah en 2006 l’utilisation d’armes russes, mais moins sophistiquées, datant majoritairement de l’ère soviétique. Désormais présente sur le territoire sud libanais, Tsahal a découvert des armes plus avancées, et plus nombreuses.
Selon un major israélien, d’autres systèmes de missiles antichars guidés russes plus anciens, dont les Metis, Konkurs, Fagots et Saggers auraient également été trouvés à moins d’un kilomètre à...
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20/11 - Climat, taxation des riches, alliance contre la faim : ce qu’il faut retenir du G20 de Rio
Entre crise climatique et menace nucléaire, le sommet du G20 s’est achevé mardi 19 novembre à Rio de Janeiro au Brésil, dans un climat particulièrement sombre, à quelques semaines du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Politique climatique, lutte contre la faim et les inégalités, guerres… Voici ce qu’il faut retenir des principales prises de position adoptées lors de cette réunion des plus grandes puissances économiques mondiales.Déclarations timides sur le climat
Un "combat pour la survie". C’est ainsi que le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a posé l’un des grands enjeux de ce sommet de deux jours : la sauvegarde du climat. Las, le conclave des dirigeants des principales économies de la planète n’a pas permis de donner une impulsion décisive dans ce domaine, alors que la conférence de l'ONU sur le climat, la COP29, est entrée dans sa dernière ligne droite à Bakou, en Azerbaïdjan.
Or, les attentes étaient grandes à Rio, le G20 (19 pays, ainsi que l’Union européenne et l’Union africaine) pesant 85 % du PIB mondial et 80 % des émissions de gaz à effet de serre. Au terme d’un an de présidence brésilienne du forum, et avant d’accueillir l’an prochain la COP30 à Belem, au cœur de l’Amazonie, Lula a exhorté à l’action. "Nous ne pouvons pas repousser à Belem la tâche de Bakou", a-t-il averti durant la dernière session plénière du sommet mardi matin.
Mais ces appels ne peuvent pas cacher les limites de la déclaration conjointe adoptée lundi soir par les dirigeants du G20. Le texte évoque "le besoin...
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20/11 - Réforme des retraites : les députés approuvent l’abrogation en commission
La gauche a remporté mercredi 20 novembre une première victoire dans son offensive pour abroger la très décriée réforme des retraites : sa proposition de ramener l’âge de départ de 64 à 62 ans a été adoptée en commission des affaires sociales, avant son arrivée dans l’hémicycle la semaine prochaine. Le texte, présenté par le groupe LFI dans le cadre de sa "niche" parlementaire, a été approuvé par 35 voix (celles de la gauche et du Rassemblement national), contre 16 (venues des rangs du centre et de la droite).
La réforme adoptée en 2023 sous le gouvernement d’Elisabeth Borne était "injuste démocratiquement et socialement, et inefficace économiquement", a plaidé le rapporteur (LFI) du texte, Ugo Bernalicis. Le Rassemblement national, qui avait présenté fin octobre une proposition similaire, mais que la gauche n’avait pas soutenue, a voté pour le texte de La France insoumise. "C’est "le même que le nôtre, et nous, nous ne sommes pas sectaires", a argumenté le député Thomas Ménagé.De 43 à 42 annuités
La proposition de loi approuvée mercredi touche non seulement à l’âge de départ (c’est-à-dire à la réforme Borne), mais également à la durée de cotisation : celle-ci est ramenée de 43 à 42 annuités, ce qui revient à abroger également la réforme portée en 2013 par la ministre socialiste Marisol Touraine pendant le quinquennat de François Hollande. Un amendement, présenté par les centristes du groupe Liot pour préserver la réforme Touraine, a été rejeté. Les socialistes, qui auraient préféré conserver cette réforme de 2013, ont décidé...
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20/11 - Câbles sous-marins endommagés en mer Baltique : la Russie balaie les accusations
Sans grande surprise, le Kremlin a jugé mercredi 10 novembre "risible" et "absurde" d’accuser la Russie, après que deux câbles de télécommunications ont été abîmés en mer Baltique ces derniers jours, ravivant en Europe les soupçons de sabotage, en particulier à l’égard de Moscou. "C’est risible étant donné l’absence de réaction face aux activités de sabotage de l’Ukraine dans la mer Baltique", a raillé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, faisant référence au sabotage des gazoducs Nord Stream en septembre 2022 pour lequel Moscou a accusé Kiev.
L’Ukraine a toujours nié sa participation, mais la justice allemande a émis un mandat d’arrêt européen contre un moniteur de plongée ukrainien, soupçonné d’être impliqué dans le sabotage. L’implication de l’Etat ukrainien n’a, lui, pas été confirmée à ce stade par les multiples enquêtes en cours.
Au sujet des deux câbles de télécommunications abîmés en 48 heures en mer Baltique entre la Finlande et l’Allemagne d’une part, la Suède et la Lituanie d’autre part, Dmitri Peskov a affirmé mercredi que "c’est assez absurde de continuer à accuser la Russie de tout, sans aucun fondement"."Guerre hybride"
Le "C-Lion1", câble sous-marin de 1 172 kilomètres reliant Helsinki à Rostock, port de la mer Baltique du nord-est de l’Allemagne, a été rompu lundi, selon son opérateur, le groupe technologique finlandais Cinia. Dimanche matin, un autre câble de télécommunication, le "Arelion", reliant l’île suédoise de Gotland à la Lituanie, avait aussi été endommagé. Les yeux des Européens se...
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20/11 - Avec Donald Trump, la "revanche" de la tech texane sur la Silicon Valley
La Silicon Valley est-elle toujours le lieu de pouvoir de la tech américaine ? Le vent tourne depuis la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle. Son choix de nommer Brendan Carr à la tête de la puissante FCC, le régulateur des télécoms américains, en est un signe sans équivoque. Ce républicain qui a contribué à la rédaction d’un chapitre du polémique "Projet 2025" n’a de cesse d’étriller les stars californiennes.
"Facebook, Google, Apple, Microsoft et d’autres sont des piliers du cartel de la censure", déclarait-il avant sa nomination officielle, visant agressivement les outils de modération que les plateformes n’ont pourtant que lentement accepté afin de limiter les contenus haineux et la désinformation. Du miel aux oreilles du président qui ne digère pas que les réseaux sociaux de la "Valley" l’aient banni en 2021, après les émeutes du Capitole. A ses yeux, Brendan Carr est un "guerrier de la liberté d’expression".La "woke-tech" face à la "bro-tech"
Un fossé se creuse au sein de la tech américaine, jusqu’alors un des rares sujets transpartisans aux Etats-Unis. "D’un côté ce que Donald Trump considère comme la woke-tech californienne, explique Gilles Babinet, co-président du Conseil National du Numérique (CNnum). De l’autre la bro-tech libertarienne au Texas qui prend aujourd’hui sa revanche".
Si Donald Trump malmène la Silicon Valley, il a en effet donné un rôle de premier plan à Elon Musk, le nouveau magnat du Lone Star State. Ce dernier a pourtant, comme les autres, démarré sa carrière sous le ciel...
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20/11 - Colère des agriculteurs : la Coordination rurale hausse le ton pour le troisième jour de mobilisation
Des agriculteurs manifestent ce mercredi 20 novembre pour le troisième jour consécutif en France, avec la Coordination rurale à la manœuvre, le gouvernement condamnant des dégradations et des blocages "pas acceptables" dans six départements mardi soir.
Au péage du Boulou, tout près de la frontière franco-espagnole entre Barcelone et Perpignan, le blocage installé mardi midi dans le sens Espagne-France sur l’A9 tient toujours. "On est toujours bien accroché à notre action, on a le renfort de gens qui n’étaient pas là hier", a expliqué à l’AFP Philippe Maydat, président de la Coordination rurale (CR) des Pyrénées-Orientales. Pour le deuxième syndicat agricole, qui a lancé une vague d’actions mardi, le but est de bloquer "dans la durée" le trafic de poids lourds allant de l’Espagne vers la France. Selon les autorités françaises, en lien avec leurs homologues espagnoles, "des déviations ont été mises en place pour limiter les perturbations".
D’autres actions de la CR sont attendues mercredi en Occitanie, où un autre blocage est annoncé au niveau de la frontière espagnole à Fos, en Haute-Garonne. A l’autre bout de la France, à Charleville-Mézières, des agriculteurs ont passé la nuit devant la préfecture des Ardennes, à l’appel également de la CR. Ils ont installé de la paille dans des bétaillères et dormi dans des sacs de couchage, selon le responsable syndical Thierry Lebègue. Ils comptent encore rester sur place une partie de la journée et ensuite "sans doute aller bloquer les frontières et on espère que ça suive un...
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20/11 - Linda McMahon, de patronne du catch à future ministre de l’Education de Donald Trump
Après le milliardaire Elon Musk au département de "l’efficacité gouvernementale", ou bien le vaccinosceptique Robert Kennedy Jr, nommé secrétaire à la Santé, le président américain récemment élu Donald Trump, qui sera investi le 20 janvier 2025, poursuit les nominations parfois surprenantes en vue de constituer un gouvernement. Mardi 19 novembre, il a ainsi annoncé avoir choisi Linda McMahon pour prendre la tête du ministère de l’Éducation - une institution fédérale que le président élu a promis de mettre à mal, sur fond de fortes divisions aux États-Unis entre progressistes et conservateurs.
Le profil de Linda McMahon fait couler beaucoup d’encre : elle est en effet l’ancienne patronne de la fédération de catch WWE. Mariée à Vince McMahon, l’héritier de la WWE, elle en deviendra la présidente en 1993 et la directrice générale en 1997, avant de démissionner en 2009 pour tenter sa chance en politique. Son mari restera à la tête de l’entreprise jusqu’en janvier dernier, finalement poussé à la démission après le dépôt par une ancienne employée d’une plainte contre lui pour agressions sexuelles.
Femme d’affaires de 76 ans, Linda McMahon avait été entre 2017 et 2019 ministre chargée des petites entreprises lors du premier mandat du républicain. Elle fait partie de sa garde rapprochée, étant l’une des co-dirigeantes, avec le milliardaire Howard Lutnick, de l’équipe de transition du pouvoir. Celui-ci a été nommé lundi secrétaire au Commerce.Une "amie" de Donald Trump
"Avec Linda McMahon, 76 ans, Donald Trump a nommé une...
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20/11 - Budget 2025 : cette "ligne rouge" qui pousserait le RN à censurer Michel Barnier
Le Rassemblement national votera, avec la gauche, une motion de censure d’ici fin décembre contre le gouvernement Barnier "si le pouvoir d’achat des Français est amputé" par le budget, a déclaré ce mercredi 20 novembre Marine Le Pen. "Nous n’accepterons pas que le pouvoir d’achat des Français soit encore amputé. C’est une ligne rouge. Et si cette ligne rouge est dépassée, nous voterons la censure", a affirmé la cheffe de file des députés RN sur RTL.
Le RN votera la censure "si le pouvoir d'achat des Français est amputé" par le budget @MLP_officiel invitée de @ThomasSotto dans #RTLMatin pic.twitter.com/k9H8zNnz9A— RTL France (@RTLFrance) November 20, 2024
Les demandes du RN, "c’était de ne pas alourdir la fiscalité sur les particuliers, de ne pas alourdir sur les entrepreneurs, de ne pas faire payer les retraités, de faire des économies structurelles sur les dépenses de fonctionnement de l’Etat", a récapitulé la candidate malheureuse à la présidentielle. "Or, nous n’avons pas été entendus, nous n’avons même pas été écoutés", a-t-elle déploré.
Le RN n’entend pas déposer ou voter de motion de censure sur les autres textes (fin de gestion de 2024 et budget de la Sécurité sociale) qui pourraient être adoptés par le 49.3 avant le projet de loi de finances de l’Etat pour 2025, a-t-elle précisé."Nous n’avons pas été entendus"
Marine Le Pen, qui sera reçue lundi par Michel Barnier comme chaque chef de groupe parlementaire pour discuter du budget, a en particulier jugé "inadmissible" la hausse envisagée par le...
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20/11 - Photovoltaïque : Bordeaux et le doux rêve d’une rocade routière solaire
"Même un sinistre héritage peut devenir un gisement d’avenir." Pierre Hurmic voit de la lumière à la base sous-marine construite pendant l’occupation allemande. Ce noir vestige de la Seconde Guerre mondiale sera bientôt couvert de 13 200 mètres carrés de panneaux photovoltaïques. Une étape décisive pour atteindre l’objectif fixé par le maire écologiste de Bordeaux : équiper 60 000 mètres carrés de toitures municipales d’ici à 2026, afin de produire une énergie verte couvrant 41 % des besoins de la Ville.
"En 2020, l’autonomie énergétique ne dépassait pas 3 %", rappelle celui qui multiplie les poses de panneaux à l’occasion de rénovations ou de constructions neuves, sur les écoles, les gymnases ou les piscines. Quelques dizaines de mètres carrés par-ci par-là, jusqu’à cette annonce majeure concernant la base sous-marine, en septembre. Les travaux débuteront en février.
Suivront le dépôt de bus (1 000 mètres carrés), un pan de tribune du parc Lescure (1 200 mètres carrés) et des préaux solaires (1 600 mètres carrés) construits au-dessus des cours de tennis de l’enceinte sportive. "Les villes constituent une formidable ressource de foncier déjà artificialisé pour produire de l’énergie décarbonée et locale", prône Pierre Hurmic. Selon les services municipaux, la capitale girondine offre 588 600 mètres carrés de surface solarisable – y compris les parkings et les bâtiments privés. C’est pourquoi le maire a lancé au printemps l’Alliance de Bordeaux pour l’énergie solaire associant les collectivités locales, l’Etat et une...
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20/11 - Agathe Demarais : "Le Mercosur est un bouc émissaire facile pour occulter les vrais problèmes de l’agriculture française"
Alors que la colère gagne les campagnes, Emmanuel Macron ne cesse de répéter que la France ne signera pas le Mercosur, l’accord commercial actuellement en discussion entre l’UE et les pays d’Amérique du Sud. Reste que le président français n’a pas vraiment les soutiens suffisants au sein du Conseil européen pour faire capoter ce traité de libre-échange. Surtout, loin d’être une catastrophe annoncée pour l’Europe, il pourrait être globalement positif pour l’économie du Vieux Continent. Pour L’Express, l’économiste et chercheur au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR) à Londres, Agathe Demarais, décortique les idées reçues et dissipe les fantasmes entourant cet accord.
L’Express : L’accord de libre-échange entre l’UE et les pays du Mercosur suscite une vive opposition en France. Cette inquiétude est-elle réellement justifiée ?
Agathe Demarais : On peut toujours pointer les insuffisances – réelles, surtout sur le volet environnemental – de ce type d’accords. Mais posons-nous une question : pourquoi la quasi-totalité de nos voisins européens de l’Allemagne, en passant par l’Italie, l’Espagne ou les Pays-Bas, sont prêts à le signer ? Pourquoi ce sujet ne fait l’objet d’aucune polémique dans les autres pays européens ? Dans tout accord, il y a toujours des gagnants et des perdants mais le résultat en net pour l’économie européenne sera positif, comme le démontrent à peu près toutes les études d’impacts qui ont été réalisées.
C’est le cas aussi dans de nombreux secteurs agricoles comme la filière porcine,...
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20/11 - Ukraine : Zelensky juge les mines antipersonnel "très importantes" pour stopper l’avancée russe
Alors que le tir de missiles américains ATACMs sur le territoire russe dans la nuit de lundi à mardi fait craindre une nouvelle escalade entre Moscou et Kiev, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a mis en garde, mardi 19 novembre, contre le risque d’une défaite face à la Russie en cas de fin de l’aide américaine, mesure promise par le président américain prochainement investi Donald Trump.
Moscou a pour sa part accusé les Occidentaux de vouloir l’escalade, et promis une réponse "appropriée" après l’attaque ukrainienne, annonçant que les possibilités de recours à l’arme nucléaire étaient élargies. De son côté, le président français Emmanuel Macron a dénoncé mardi une posture "escalatoire" de la Russie en Ukraine, invitant Vladimir Poutine "à la raison", tandis que l’Ukraine a appelé à "garder la tête froide" face à ces menaces.
Les infos à retenir
⇒ Menace de frappes massives mercredi : l'Ukraine évoque une opération de guerre "psychologique" russe
⇒ Les Etats-Unis vont fournir des mines antipersonnel à l’Ukraine
⇒ Zelensky inquiet d’une défaite de l’Ukraine en cas d’arrêt des subventions militaires américainesZelensky juge les mines antipersonnel "très importantes" pour stopper l'avancée russe
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé mercredi que les mines antipersonnel, que Washington a décidé de fournir à Kiev en s'attirant des critiques d'ONG, étaient "très importantes" pour stopper l'avancée de l'armée russe dans l'est du pays.
Le dirigeant s'est félicité du versement d'une nouvelle tranche d'aide...
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20/11 - "Son bilan sera le nôtre" : Laurent Wauquiez, le faux ami de Michel Barnier
Annecy. Son lac, son château et… ses braqueurs. Ce 12 septembre, les députés de la Droite républicaine (DR) célèbrent dans la cité savoyarde leur retour aux affaires, quelques jours après la nomination de Michel Barnier à Matignon. Une télévision locale est venue couvrir le hold-up de la droite, auréolée de gloire malgré une énième débâcle électorale. Olivier Marleix est d’humeur taquine. Il se penche vers Laurent Wauquiez. "C’est sur cette chaîne que tu as soutenu la réforme des retraites ?"
Sa discrétion lors des débats parlementaires lui avait été reprochée en 2023. Lui ne souhaitait pas s’abîmer dans un débat éruptif. Et puis, il n’était pas député et n’a jamais considéré l’Assemblée comme une rampe de lancement présidentielle. "Personne ne regarde ce qui s’y passe", glisse-t-il avant la dissolution à un député LR. Une décision d’Emmanuel Macron et tout s’ébranle. La droite retrouve des couleurs, Bruno Retailleau sature l’espace médiatique. Et si l’Assemblée s’invitait dans les foyers ?
Chapeau l’artiste ! Le 11 novembre, Brice Hortefeux se fend d’un SMS élogieux à Laurent Wauquiez. "Je ne sais pas comment tu as fait, mais bien joué." Le patron du groupe DR vient d’annoncer au 20 Heures de TF1 une revalorisation partielle des retraites au 1er janvier 2025, à rebours du gel des pensions prévue par le projet de loi de finances. Un chèque de 500 de millions d’euros signé par un simple député, la chose n’est pas banale. La Ve République est décidément souple. L’élu a négocié cet accord avec le ministre du Budget Laurent...
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20/11 - Sous les yeux de Donald Trump, le premier étage de la fusée Starship finit en mer
Sous les yeux de Donald Trump, SpaceX a fait décoller mardi 19 novembre sa mégafusée Starship mais a dû renoncer à rattraper son premier étage avec des bras mécaniques, échouant dans cette manœuvre complexe qu’elle avait pourtant réussie le mois dernier. Le décollage du sixième vol d’essai de cette fusée géante a eu lieu à 16 heures locales (23 heures en France) depuis la base Starbase de l’entreprise, à Boca Chica au Texas.
Le président élu est arrivé coiffé de son emblématique casquette rouge, et Elon Musk s’est dit "honoré" de sa présence. Les deux milliardaires ont ainsi affiché leur proximité nouvelle - et leur intérêt pour la conquête spatiale. SpaceX ambitionne d’utiliser Starship, la plus grande et plus puissante fusée du monde, pour coloniser Mars. Le développement du vaisseau est également suivi de près par la Nasa, qui compte sur lui pour ramener ses astronautes sur la Lune.
Les objectifs de ce nouveau vol d’essai étaient en grande partie similaires au précédent, en octobre. La fusée est composée du premier étage Super Heavy (70 mètres de haut) et, au-dessus, du vaisseau Starship (50 m), qui donne par extension son nom au lanceur entier. Après avoir propulsé le vaisseau, Super Heavy s’en détache et entame sa redescente. En octobre, plutôt que de finir sa course dans la mer, il avait réussi une manoeuvre inédite. Ralenti à l’aide de rétrofusées, il était revenu sur son pas de tir et, juste avant de toucher le sol, des bras mécaniques installés sur la tour de lancement -surnommés "baguettes"- s’étaient...
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20/11 - En Corée du Sud, le retour de Donald Trump alimente le désir de l’arme nucléaire
Avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, bien des tabous pourraient sauter tant en Amérique que dans le reste du monde. A 11 000 kilomètres de Washington, les Sud-Coréens, inquiets que le prochain président américain ne les laisse tomber face à un Kim Jong-un de plus en plus belliqueux, sont désormais quelque 70 % à vouloir se doter de l’arme atomique, d'après un sondage de l'Asan institute for policy studies.
Le président Yoon Suk-yeol et son homologue Joe Biden ont certes signé en 2023 un accord confirmant à Séoul la protection du parapluie nucléaire américain en cas d’attaque par Pyongyang. Mais le pays du Matin-Calme a été échaudé par le premier mandat Trump. Estimant que les Sud-Coréens n’investissaient pas assez dans leur défense, il avait mis fin aux grands exercices militaires communs et menacé de retirer ses soldats de la péninsule. Le milliardaire, alors candidat à la présidence, s’était même dit ouvert en 2016 à ce que le Japon et la Corée du Sud acquièrent la bombe.Une possibilité déjà évoquée par le président sud-coréen
Les élites sud-coréennes sont longtemps restées prudentes face à une telle révolution. Mais le chantage nucléaire russe en Ukraine et le fait que la Corée du Nord agite à présent le spectre de recourir à l’arme atomique dans un conflit avec son ennemi du Sud ont fait changer les mentalités des décideurs, a expliqué le chercheur sud-coréen Tongfi Kim, lors d’une intervention à l’Institut français des relations internationales (Ifri).
"Bien qu’encore faible, la probabilité que Séoul...
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20/11 - Culte, un making of de Loft story délicieusement scandaleux, par Christophe Donner
Au chapitre "Distribution" de la page Wikipédia consacrée à la série Culte, le nom des acteurs est suivi de celui du personnage qu’il incarne dans la série mais aussi, entre parenthèses, du nom de la personne qui a inspiré le rôle. Par exemple, pour le rôle principal : "Anaïde Rozam, dans le rôle d’Isabelle de Rochechouart, productrice de Loft Story (personnage inspiré d’Alexia Laroche-Joubert)". On trouve ainsi d’autres célébrités comme Patrick Le Lay (le patron de TF1), Nicolas de Tavernost (le patron de M6), Stéphane Courbit (le producteur de Loft story), Axel Duroux (patron de RTL), John de Mol (fondateur d’Endemol), que du beau monde !
On note aussi avec surprise que Jacques Essebag, autrement dit Arthur (le célèbre présentateur), aurait inspiré deux personnages (un honneur ?). Ces précisions quant aux sources inspirantes des personnages ne figurent pas au générique de Culte, elles seraient inutiles puisque tout au long de la série, le logo de Loft Story apparaît à maintes reprises, comme le nom des chaînes concurrentes, sans parler des extraits de Loft story – avec la vraie Loana et le vrai Jean-Edouard – et des nombreux reportages d’actualité suscités par l’événement national que fut cette téléréalité diffusée presque H24 pendant plus de deux mois, les émeutes anti-loft, les audiences de folie, les procès, les débats, la vraie vie sortant enfin du petit écran dans tous les sens du terme, toute une ambiance insurrectionnelle que la série Culte rend assez bien.Une sorte de reconstitution d’un making of
Ces...
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20/11 - IA, "Big Tech" et régulation : la périlleuse mission de l’ambassadeur européen dans la Silicon Valley
Même Tom Cruise ne l’aurait peut-être pas acceptée. Gerard de Graaf a été envoyé il y a un peu plus de deux ans par l’Union européenne (UE) dans la Silicon Valley avec une mission épineuse. Expliquer aux entreprises technologiques américaines comment se mettre en conformité avec les lois sur le numérique promulguées par le Vieux continent, du règlement sur les données personnelles (RGPD) jusqu’au Digital Services Act (DSA), en passant par le récent IA Act. Une fonction inédite, à la fois technique - une connaissance parfaite de ces règlements est requise - et hautement diplomatique. Gerard de Graaf échange le plus souvent avec des firmes comme Meta, Apple ou Amazon, qui dépensent des millions de dollars en lobbying et en avocats afin d’édulcorer ces textes et échapper aux sanctions prévues en cas de manquements. Fair-play, il reconnaît leur droit à défendre leurs intérêts : "La rapidité est essentielle dans le numérique. Avec les effets de réseau, il n’y a toujours qu’un grand gagnant. Forcément, tout cela se fait au détriment du contrôle et de la sécurité."
Mais Gerard de Graaf avait jusqu’ici un puissant atout dans sa manche : une administration Biden avec qui il entretenait "une bonne relation", reconnaît le diplomate d’origine néerlandaise. Celle-ci a notamment promulgué un décret ambitieux visant à réguler le secteur de l’intelligence artificielle (IA). Tout en poursuivant, en parallèle, une politique antitrust offensive face aux "Big Tech", main dans la main avec l’UE. La Vallée s’en accommodait tant bien que...
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20/11 - Bluesky : ce réseau social qui m’a fait rajeunir de dix ans
C’est un petit coin de ciel bleu inespéré pour tous les internautes "modérés" du monde entier. Depuis l’élection de Donald Trump le 6 novembre, le réseau social Bluesky semble être devenu le refuge des nostalgiques de ce temps où Twitter – devenu X - n’était pas encore un ramassis d’invectives, fake news et vulgarités. Ces derniers jours, Bluesky a atteint le sommet des classements sur l’App Store d’Apple et le Play Store de Google, dépassant ce 19 novembre les 20 millions d’inscrits. Contre 4,9 millions en février dernier lorsqu’il est devenu accessible à tous. Avec un pic d’un million de nouveaux utilisateurs – dont un paquet venus des rangs de la gauche et une poignée de célébrités - enregistrés en 24 heures, a annoncé la plateforme le 14 novembre, soit le lendemain de la nomination d’Elon Musk comme "ministre de l’efficacité gouvernementale". Même si bien sûr, le dernier-né des réseaux sociaux est encore loin de ses rivaux X (plus de 600 millions d’utilisateurs) et Threads (plus de 275 millions, dont 15 millions de nouvelles inscriptions pour le seul mois de novembre), le premier ayant perdu quelque 115 000 abonnés américains le lendemain de la victoire de Donald Trump.
La majorité des nouveaux inscrits sur Bluesky ? Des Américains, des Canadiens et des Anglais. Pensé comme une alternative à X, Bluesky, - co-fondé par l’ancien patron de Twitter Jack Dorsey - qui l’a quitté en mai dernier- et dirigé depuis 2021 par la discrète Jay Graber, dont on sait peu de choses outre son expérience d’ingénieure en...
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19/11 - Guerre en Ukraine : les premiers missiles américains tirés par Kiev sur le sol russe
Deux jours à peine après avoir reçu le feu vert de Washington, attendu depuis des mois, Kiev a lancé lundi les premiers missiles de longue portée américains ATACMS en direction du territoire russe. Ce que le Kremlin avait présenté comme une ligne rouge. "À 03 h 25, l’ennemi a frappé un site de la région de Briansk", non loin de la frontière ukrainienne, a communiqué ce mardi 19 novembre au matin l’armée russe. Cinq projectiles ont été détruits et un autre endommagé par la défense anti-aérienne russe, selon le Kremlin. Selon CNN, néanmoins, un arsenal d’armes russes aurait été touché par ces missiles.
Les tirs ont finalement été confirmés par un responsable ukrainien s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, selon l’AFP. En conférence de presse ce mardi, Volodymyr Zelensky n’a ni confirmé ni infirmé les tirs, réitérant que son pays disposait désormais des armes longue portée et était déterminé à utiliser son arsenal.Bientôt l’utilisation de missiles à longue portée franco-britanniques ?
La décision d’autoriser l’utilisation des systèmes de missiles tactiques de l’armée américaine, ou ATACMS, à l’intérieur de la Russie a été examinée pendant des mois par les Etats-Unis, certains responsables de l’armée craignant une escalade. Avant d’être accordée ce dimanche 17 novembre. La résolution a été adoptée à un moment crucial de la guerre qui dure depuis quasiment trois ans : ces dernières semaines, les forces armées de la fédération de Russie n’ont cessé de repousser la ligne de front face à une armée ukrainienne épuisée, en bombardant...
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19/11 - Peter Wohlleben, auteur de "La Vie secrète des arbres" : "Le chauffage au bois est pire que le charbon !"
Il est le forestier le plus célèbre de la planète. En 2015, Peter Wohlleben publiait La Vie secrète des arbres (Les Arènes), qui a dépassé le million d’exemplaires vendus en France. L’auteur y popularisait notamment les travaux de la biologiste canadienne Suzanne Sismard sur le "Wood-Wide-Web" : des réseaux mycorhiziens à base de champignons filamentaires qui permettraient aux arbres de communiquer et s’entraider. Sans doute trop belle, la thèse fait l’objet de plus en plus de critiques de la part de la communauté scientifique.
Près de dix ans après le phénomène, Peter Wohlleben est de retour avec Notre héritage sauvage (Les Arènes), un essai qui prend de la hauteur en surplombant l’histoire de l’humanité. L’auteur entend y rappeler notre part d’animalité, mais prend aussi à rebours certains dogmes de l’écologie politique. Pour L’Express, il défend une approche plus positive de la préservation de l’environnement, déplore le tabou sur le chauffage au bois, énergie très polluante, et s’amuse au passage des tentatives françaises de retourner à une retraite à 60 ans…
L’Express : Vous soulignez dans ce livre qu’il faut qu’on renoue avec notre animalité pour faire face au réchauffement climatique. Pourquoi ?
Peter Wohlleben : On voit que trop peu d’efforts sont faits face au réchauffement climatique. Les émissions de gaz à effet de serre atteignent de nouveaux records en 2024. Alors que selon les objectifs de l’Accord de Paris, il faudra réduire les émissions de 45 % d’ici 2030. Nous disposons de toute l’information...
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19/11 - Gaza : Israël offre une prime de 5 millions de dollars par otage libéré
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a annoncé, ce mardi 19 novembre, qu'Israël offrait une prime de cinq millions de dollars à toute personne qui ramènerait un otage détenu à Gaza.
"Toute personne qui nous ramènera un otage trouvera chez nous un moyen sûr, pour lui et sa famille, de sortir (de Gaza). Nous donnerons également une récompense de cinq millions de dollars pour chaque otage", a déclaré Benyamin Netanyahou dans une vidéo filmée à l'intérieur de la bande de Gaza, selon un communiqué de son bureau.
Portant casque militaire et gilet pare-balles, Benyamin Netanyahou s'est exprimé dos à la mer dans le corridor de Netzarim, contrôlé par l'armée israélienne dans le nord de la bande de Gaza. "Quiconque ose faire du mal à nos otages est considéré comme mort. Nous vous poursuivrons et nous vous attraperons", a-t-il dit."Nous n'y renonçons pas"
Accompagné de son ministre de la Défense, Israël Katz, le Premier ministre israélien a réaffirmé que l'un des objectifs de la guerre est que "le Hamas ne gouverne pas dans Gaza". "Nous faisons également des efforts pour localiser les otages et les ramener. Nous n'y renonçons pas. Nous continuerons à le faire jusqu'à ce que nous les ayons tous trouvés: les vivants et les morts", a-t-il ajouté.
Depuis le début de la guerre à Gaza, une seule et unique trêve a vu le jour en novembre 2023 et permis la libération de plus de 100 otages, emmenés à Gaza lors de l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, en échange de prisonniers palestiniens détenus...
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19/11 - Donald Trump : ce que l’on sait de son plan d’expulsion massive de migrants
C’était l’une de ses promesses de campagne les plus retentissantes : Donald Trump a promis à plusieurs reprises qu’il déclarerait, dès son investiture, l’Etat d’urgence aux Etats-Unis pour mener à bien son projet d’expulsions massives de migrants sans-papiers. Sa réponse au post du dirigeant du groupe conservateur Judicial Watch, Tom Fiston, sur le réseau Truth Social lundi 18 novembre, confirme son ambition. Le président élu "déclarera une urgence nationale et utilisera les moyens militaires pour lutter contre l’immigration illégale "par le biais d’un programme d’expulsion massive", pouvait-on lire sur le post de ce dernier. "VRAI !!!", a répondu autour de quatre heures du matin le 47e président élu des Etats-Unis.
Pas encore investi, le milliardaire a déjà rendu ce plan palpable en nommant la semaine dernière Thomas Homan, son "Tsar des frontières", à la direction du contrôle des frontières. Lors de son premier mandat, ce dernier avait été un fervent défenseur de la politique de séparation des familles pour dissuader les migrants de rester sur le territoire. En plus de lancer ce qu’il appelle "la plus grande opération d’expulsion" de l’histoire du pays, le prochain président des Etats-Unis s’est engagé à rétablir et à étendre son interdiction controversée des personnes venant de certains pays à majorité musulmane dans le cadre de sa politique d’immigration.Construire des "centres de transit"
Que sait-on exactement du plan de Donald Trump pour expulser des millions d’immigrés sans-papiers ? Dans une interview...
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19/11 - Câbles sous-marins endommagés en mer Baltique : "Le but de la guerre hybride est de semer le doute"
Le deuxième en deux jours. Un câble sous-marin de télécommunication reliant la Suède à la Lituanie a été endommagé au nord de l’Europe. "Il est essentiel de clarifier les raisons pour lesquelles deux câbles ne fonctionnent pas en mer Baltique", a déclaré ce 19 novembre le ministre suédois Carl-Oskar Bohlin dans un message à l’AFP. Cette annonce fait suite à la déclaration, la veille, selon laquelle un autre câble - cette fois reliant la Finlande et l’Allemagne - avait également été abîmé dans la zone. "Nous pouvons confirmer que l’interruption du trafic Internet n’a pas été causée par un défaut d’équipement mais par un dommage matériel sur le câble de fibre optique, a déclaré Audrius Stasiulaitis", porte-parole de la filiale lituanienne de l’opérateur suédois Telia. Le trafic Internet du câble sous-marin suédois, endommagé depuis dimanche matin, a été conduit vers d’autres liaisons internationales.
Si l’origine précise de ces dégâts reste encore à déterminer, le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a déclaré ce mardi qu’un "sabotage" était probablement à l’origine des dégâts constatés sur les deux câbles de télécommunication. "Personne ne croit que ces câbles ont été coupés par accident […] Je ne crois pas aux versions des ancres (de bateaux) qui auraient par hasard provoqué des dommages sur ces câbles". L’opérateur du second câble - reliant la Finlande à l’Allemagne -, le finlandais Cinia, a également pointé que "ce type de rupture ne se produit pas dans ces eaux sans impact extérieur". Dès lors, à qui la faute ?
Pour...
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19/11 - Notre-Dame de Paris, nos révélations sur la réouverture : le refus du pape, la bataille entre Emmanuel Macron et le clergé
Depuis peu, ils taisent leurs différends pour ne pas gâcher la fête de la réouverture de Notre-Dame de Paris, les 7 et 8 décembre prochains. Ce week-end-là, le monde entier applaudira à la renaissance d’une cathédrale qui a failli être réduite en cendres un soir d’avril 2019. L’image sera belle, le symbole fort et l’entente affichée par les pouvoirs laïcs et religieux parfaite. Oubliés les longs mois d’âpres négociations, de réunions agitées, de fâcheries d’anthologie qui ont marqué l’année 2024. Tous voulaient être au cœur de la cérémonie et ne cédaient rien. Un temps, Emmanuel Macron a rêvé d’être le premier chef d’Etat français à s’exprimer dans la cathédrale, l’archevêque de Paris a tout fait pour l’en dissuader. Un temps, le chef de l’Etat a rêvé d’accueillir le pape, François a décliné, lui préférant la Corse. Pour préparer les festivités, les équipes de l’Elysée et du diocèse ont discuté (beaucoup), se sont fâchées (souvent), ont bluffé ou menti (parfois).
Premier épisode de notre récit sur les coulisses de ce moment singulier dans la vie d’une nation.1. La nouvelle bataille entre l’Eglise et l’Etat
Longtemps, la question ne fut pas tranchée : pour la réouverture, le président parlera-t-il à l’extérieur ou à l’intérieur de la cathédrale ? A l’Elysée, l’entourage d’Emmanuel Macron est divisé. Certains ne voient rien d’inconvenant à une prise de parole dans la nef. Après tout, le chef de l’Etat n’a-t-il pas prononcé un éloge funèbre dans la cathédrale Saint-Jean à Lyon pour les obsèques de Gérard Collomb ? Les plus madrés...
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19/11 - Colère agricole : comment le gouvernement Barnier tente de sortir du bourbier
L’exécutif tente de déminer le terrain face à la colère agricole. Un débat suivi d’un vote sur le traité de libre-échange entre l’UE et des pays du Mercosur, que la France rejette en l’état, va se tenir à l’Assemblée nationale le 26 novembre, a annoncé ce mardi 19 novembre la présidente de la Chambre basse, Yaël Braun-Pivet.
"J’entends la colère, les tensions, l’incompréhension des agriculteurs sur le projet d’accord UE-Mercosur. La France y est fermement opposée", a rappelé sur X le Premier ministre Michel Barnier, en annonçant son intention de faire une déclaration à l’Assemblée nationale suivie d’un débat sur ce traité commercial. Michel Barnier avait consulté au préalable les présidents des groupes qui soutiennent son gouvernement, réunis comme chaque semaine à Matignon mardi matin.
En vertu de l’article 50-1 de la Constitution, le gouvernement peut, de sa propre initiative ou à la demande d’un groupe parlementaire, faire sur un sujet déterminé une déclaration donnant lieu à un débat, voire à un vote, sans engager sa responsabilité. La conférence des présidents de l’Assemblée a acté le principe de ce débat mardi matin, en l’inscrivant à l’ordre du jour pour le 10 décembre. Mais le débat a finalement été avancé au 26 novembre, a annoncé lors des Questions au gouvernement Yaël Braun-Pivet.L’alliance FNSEA-JA salue "une première victoire"
Les deux syndicats agricoles FNSEA et Jeunes Agriculteurs, engagés dans une mobilisation nationale depuis lundi, ont salué ce mardi "une première victoire". Dans un communiqué commun, sans...
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19/11 - "La Russie n’aura jamais l’esprit indomptable des Ukrainiens" : l’appel à la résistance de l’ambassadeur d’Ukraine en France
Mille jours depuis le début de l'invasion russe à grande échelle en Ukraine. Mille jours de souffrances, mille jours de combat contre l'ennemi, mille jours de résilience. Le principal résultat est que, durant ces mille jours de résistance face à un ennemi qui, soyons réalistes, dispose de la supériorité dans toutes les ressources possibles, le peuple ukrainien a tenu bon. Il a défendu sa souveraineté nationale, préservé son identité, affirmé son désir de liberté et surtout – protégé la vie de ses citoyens.
Nous nous souvenons bien de ce que Poutine avait prévu pour l’Ukraine. Grâce au courage de nos défenseurs et défenseuses, nous avons réussi à déjouer ses plans diaboliques. Nous avons poursuivi notre résistance grâce à l’aide concrète de nos partenaires. Le principal avantage cynique et pervers du régime de Poutine sur le plan militaire réside dans son mépris total pour la vie humaine. Cet avantage repose sur des assauts meurtriers, une mobilisation appuyée par des primes financières – alimentées, malheureusement, par des fonds contournant les sanctions, notamment via la vente de ressources énergétiques. Il est renforcé par le soutien d’autres régimes autoritaires qui nourrissent la machine de guerre russe.Le but de Poutine reste d'anéantir l'Ukraine
Mais Poutine ne disposera jamais de deux éléments essentiels : l’esprit indomptable des Ukrainiens et des alliés et partenaires solidaires et déterminés, comme nous en trouvons, par exemple, dans le peuple français. Croyez-moi, aucun peuple au monde ne souhaite autant...
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19/11 - "Donald Trump a tout d’un roi" : la Cour suprême, un garde-fou sous influence
Lors de sa confirmation au Sénat en 2005, John Roberts s’était lancé dans une analogie restée célèbre : "Les juges sont comme des arbitres. Les arbitres ne font pas les règles, ils les appliquent" et "s"assurent que tout le monde les suit", avait déclaré le juge en chef des Etats-Unis, insistant sur le fait que ce serait "sa tâche" à la tête de la Cour suprême. Ces derniers mois, pourtant, ce (presque) septuagénaire affable n’a pas tenu sa promesse et a pris avec ses collègues des décisions qui ont eu un impact retentissant sur le pays. Et facilité le retour à la Maison-Blanche de Donald Trump.
John Roberts, considéré comme un des juristes les plus brillants de sa génération, a longtemps mené une carrière sans faute. Il a travaillé dans les administrations de Ronald Reagan et de George Bush père, a siégé comme magistrat dans un tribunal fédéral avant d’être nommé en 2005, à 50 ans, président de la plus haute juridiction par le président George W. Bush. Depuis vingt ans, ce catholique père de deux enfants adoptés a affiché des positions conservatrices sans toutefois jouer les idéologues intransigeants. Sa "grande priorité", a-t-il assuré dans une interview au magazine The Atlantic, est de maintenir l’institution "en dehors de toutes divisions partisanes" et d’encourager ses collègues à rendre des arrêts consensuels, obtenus par le compromis et la modération afin de "protéger la légitimité institutionnelle" de la Cour.Une institution de plus en plus politisée.
Sous sa houlette, cependant, les neuf sages ont donné de...
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19/11 - Guerre en Ukraine : les points chauds du front après 1000 jours d’invasion russe
"L’Ukraine ne se soumettra jamais aux occupants" jure encore et encore Kiev, au millième jour de l’invasion des forces armées de Vladimir Poutine sur son territoire. Le pays voit pourtant la ligne de front s’enfoncer dans ses terres, grignotant village par village les Oblast de l’Est, du Nord jusqu’au Sud. Dans une volonté de maintenir la détermination de ses troupes épuisées, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est lui-même rendu lundi 18 novembre sur certains des points chauds du front, à Pokrovsk (Est) et Koupiansk (Nord). "Nous devons rester forts. Nous ne pouvons nous écrouler maintenant", a-t-il martelé devant le Parlement ukrainien ce mardi, au lendemain du feu vert tant attendu des Etats-Unis, qui autorise désormais l’Ukraine à frapper le territoire russe avec des missiles à longue portée américains.
Exalté par la "libération" de nombreux villages de l’Oblast ces dernières semaines, Moscou répond aujourd’hui par la voix de son porte-parole Dmitri Peskov que "l’opération militaire se poursuivra" jusqu’à la réalisation "des objectifs fixés". C’est-à-dire jusqu’à une reddition ukrainienne, et la cession des territoires aujourd’hui occupés, et la promesse que Kiev ne rejoindra pas l’Otan. Le Kremlin assure que son armée vaincra les forces de Kiev, en difficulté dans plusieurs secteurs du front face à des troupes russes qui avancent depuis des mois.À l’Est, de nombreuses prises de villages dans le Donetsk
Octobre a marqué le mois le plus prolifique pour Moscou, dont les troupes ont progressé de 478...
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19/11 - Dérapage budgétaire : le rapport accablant du Sénat contre les macronistes
Le constat est sans appel. Une mission du Sénat sur le dérapage budgétaire a égratigné, ce mardi 19 novembre, les précédents gouvernements, coupables selon elle d’une "inaction" et d’un "attentisme dommageables" face à l’explosion du déficit, attendu à 6,1 % du PIB en 2024, contre 4,4 % prévus initialement.
Bruno Le Maire, Gabriel Attal, Elisabeth Borne, Emmanuel Macron… Après plusieurs auditions, la commission des finances du Sénat n’a épargné personne au moment d’attribuer des responsabilités au dérapage budgétaire majeur que connaît la France depuis plusieurs mois.
"Au sentiment général du déni collectif sur la situation des finances publiques, s’ajoute désormais un sentiment d’irresponsabilité de ceux qui étaient alors au gouvernement", a lancé lors d’une conférence de presse le rapporteur de cette mission "flash", Jean-François Husson (Les Républicains). "Le gouvernement connaissait en réalité l’état critique de nos finances publiques dès le mois de décembre 2023. Il aurait dû, selon nous, réagir vigoureusement. Mais il ne l’a pas fait", a repris le président socialiste de la commission des Finances Claude Raynal."Calculs à courte vue"
Les deux sénateurs estiment aussi que de nombreux mois ont été "perdus" dans le rétablissement des comptes, en raison des remaniements et surtout de la dissolution, prémisse d’une "trop longue attente dans la désignation du nouveau Premier ministre". Ils regrettent aussi l’absence de budget rectificatif au printemps, décidée selon eux par des "calculs à courte vue" sur fonds...
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19/11 - La colère des agriculteurs français vue de l’étranger : "Ils sont à la tête de la révolte européenne"
"Feux de la colère", barrages… Près d’un an après une très forte mobilisation, les agriculteurs français mènent de nouveau des actions depuis ce lundi 18 novembre, notamment contre le projet d’accord de libre-échange avec des pays latino-américains du Mercosur. La presse étrangère constate que, si la France s’y oppose toujours, le projet de la Commission européenne est bien parti pour être signé.
"La France a encore en mémoire les dernières mobilisations des agriculteurs, qui ont marché jusqu’à Paris et ont bloqué les entrées de la capitale", se souvient le quotidien espagnol El Pais. Les syndicats avaient alors réussi à négocier diverses promesses de la part du gouvernement, comme la suppression de la surtaxe sur les carburants ou encore l"'arrêt du plan Ecophyto, qui visait à réduire l’utilisation des produits pharmaceutiques dans l’agriculture", rappelle le journal.
Mais cette fois-ci, c’est, au-delà des mauvaises récoltes et conditions de travail difficiles, surtout l’accord de libre-échange avec les pays du Mercosur qui cristallise la colère des agriculteurs. "Les agriculteurs sont de nouveau sur le pied de guerre", relate le quotidien italien de gauche Il Manifesto. "Les Français sont à la tête de la révolte européenne, la France étant le premier producteur agricole et le premier bénéficiaire de la PAC."Opposition au "très mauvais" traité de libre-échange avec le Mercosur
"La raison en est l’imminence de la signature du traité de libre-échange agricole UE-Mercosur, conclusion d’une négociation entamée il y a...
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19/11 - Crise politique en Allemagne : Olaf Scholz de plus en plus contesté dans son camp
Le chancelier Olaf Scholz subit une pression accrue au sein de son parti social-démocrate (SPD) pour abandonner la course à sa réélection au scrutin anticipé de février en raison de son impopularité inédite et l’existence d’un candidat plus prometteur. Ce mardi 19 novembre, l’ancien chef du SPD Norbert Walter-Borjans a pris ses distances vis-à-vis du chancelier, actuellement au Brésil où il participe à un sommet du G20, réclamant "une clarification rapide" de la question de la candidature du SPD à la chancellerie, dans un entretien au quotidien Rheinische Post.
Sa voix s’ajoute à celles de deux députés sociaux-démocrates très influents de Rhénanie du Nord-Westphalie (ouest), Wiebke Esdar et Dirk Wiese. Dans un texte relayé par les médias allemands, ces derniers constatent que "l’image" d’Olaf Scholz "est étroitement liée" à celle de son impopulaire coalition avec les Verts et les libéraux, qui a volé en éclat le 6 novembre après des mois de disputes ouvertes sur le budget et l’économie.
Le chancelier, désormais à la tête d’un gouvernement minoritaire avec les écologistes, va se soumettre le 16 décembre à un vote de confiance au Bundestag qu’il devrait perdre, ce qui ouvrira la voie à des élections le 23 février 2025. Même si les deux députés sociaux-démocrates jugent que son bilan sera sans doute jugé "plus positivement" avec le recul, ils soulignent : "Nous entendons beaucoup d’approbation" au sein du parti en faveur de Boris Pistorius, le ministre de la Défense.Remplacé par Boris Pistorius ?
Jusqu’ici, les...
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19/11 - Après la dissolution, la France perd en séduction, par Eric Chol
La scène se déroule début juin 2024, en marge des cérémonies du 80e anniversaire du Débarquement en Normandie. L’amitié transatlantique bat son plein : Emmanuel Macron profite d’une réunion de grands patrons français et américains pour célébrer l’attractivité française, dans la droite ligne du 7e sommet Choose France organisé quelques semaines plus tôt à Versailles. Sourires, applaudissements nourris : quand il s’agit de vendre les mérites de la France, le chef de l’Etat sait faire le job. Et même parfois un peu trop. Car la réunion à peine achevée, il revient devant le même auditoire, pour un ultime message. "Vous pouvez compter sur moi : on ne touchera pas à la fiscalité !" Trois jours plus tard, la liste de la majorité emmenée par Valérie Hayer se prend une claque aux élections européennes, et le président annonce le soir même la dissolution. "Plus jamais, on ne pourra faire confiance à la France", soupirent les entrepreneurs américains.
Depuis, Emmanuel Macron tente par tous les moyens de justifier son pari risqué : le 25 juillet, il organisait un mini-sommet Choose France à Paris pour rassurer les patrons étrangers en amont des Jeux olympiques. Mais rien n’y fait : la confiance qu’il avait réussi à réinstiller depuis sept ans auprès de la communauté d’affaires dans le pays des 35 heures s’est en partie évaporée, comme le montre le dernier baromètre EY. Incertitude politique, fiscalité mouvante, dépenses publiques non contrôlées : les investisseurs se demandent chaque jour un peu plus de quel côté la pièce...
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19/11 - Guerre en Ukraine : "Les missiles à longue portée redeviennent un outil de compétition stratégique"
Cela faisait des mois que les Ukrainiens attendaient cela. La Maison-Blanche les a enfin autorisés à utiliser un missile longue portée américain, l’ATACMS, pour frapper des positions en profondeur dans le territoire russe. Mais avec un bémol : cela devra se limiter, dans un premier temps, à la zone où l’armée ukrainienne a traversé la frontière, dans la région de Koursk. L’épisode vient rappeler que l’utilisation d’armes à longue portée est une clé du conflit pour les belligérants.
Dans un rapport publié ce mardi 19 novembre, dont L’Express a eu la primeur, deux chercheurs de l’Institut français des relations internationales (IFRI), Héloïse Fayet et Léo Péria-Peigné, expliquent l’importance croissante de ces frappes en profondeur, à plusieurs dizaines de kilomètres de la ligne de front, pour lesquelles l’Europe, et en particulier la France, accumule des retards capacitaires. "[Elles] redeviennent un outil de compétition stratégique, expliquent-ils, comme à la fin de la guerre froide."
L'Express : Joe Biden vient d’autoriser l’Ukraine à utiliser des missiles américains à longue portée ATACMS pour frapper la Russie en profondeur. Quels sont ces missiles ?
Léo Péria-Peigné : L’ATACMS est un missile semi-balistique sol-sol. Il peut être lancé par un lance-roquettes multiple à roue comme le Himars ou à chenille comme le MLRS, des modèles fournis par les Occidentaux à l’Ukraine. Celle-ci a reçu des ATACMS d’une portée de 150 kilomètres avec une charge à sous-munitions et peut-être aussi une version qui porte encore plus...
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19/11 - Baisse du remboursement sur les médicaments : la mesure fait l’unanimité… contre elle
Un effort moindre qu’attendu demandé aux complémentaires santé et aux patients, mais un effort tout de même : la ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq a présenté lundi, en ouverture des débats sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 au Sénat, la nouvelle équation budgétaire du gouvernement pour répondre au dérapage des dépenses de santé. Sans obtenir la satisfaction ni des usagers, ni des mutuelles, ni de l’industrie pharmaceutique.
Les consultations médicales seront remboursées à l’avenir à 65 % au lieu de 70 %. Le projet initial du gouvernement prévoyait de diminuer à 60 % leur prise en charge par l’Assurance maladie. Pour les 96 % de patients qui bénéficient d’une complémentaire santé, celle-ci prend en charge le reste de la consultation à l’exception de la "franchise" (deux euros sur chaque consultation). Le médicament sera également mis à contribution : les trois taux de remboursement existants (65 %, 30 % et 15 %) seront a priori abaissés dans la même proportion, de 5 points chacun. Le montant du transfert de charges vers les complémentaires a été ainsi ramené "de 1,1 milliard à 900 millions d’euros", a précisé la ministre.Insatisfaction des mutuelles et des patients
Les complémentaires avaient déjà prévenu que ces transferts se traduiraient par une augmentation des cotisations demandées aux assurés. Ces transferts vont menacer "l’équilibre économique de tout un secteur" et "peser avant tout sur les personnes âgées", très consommatrices de médicaments, critique dans un...
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19/11 - L’Ukraine tire des ATACMS contre la Russie, Moscou promet une réponse
La Russie a promis, ce mardi 19 novembre, une réponse "appropriée" à l’attaque sur son territoire menée par Kiev avec des missiles américains ATACMS, estimant que le conflit basculait dans "une nouvelle phase" et annonçant que les possibilités de recours à l’arme nucléaire étaient ainsi élargies.
Au 1000e jour de l’invasion de l’Ukraine, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a accusé les Américains d’avoir aidé l’armée ukrainienne dans ces frappes sur la région frontalière russe de Briansk. Elles sont intervenues après le feu vert de Washington à Kiev dimanche pour tirer sur le sol russe avec ces missiles de longue portée, ce que le Kremlin avait présenté comme une ligne rouge.
Les infos à retenir
⇒ La Russie dit que l’Ukraine a frappé son territoire avec des missiles ATACMS américains
⇒ Vladimir Poutine a signé le décret élargissant les possibilités de recours à l’arme nucléaire
⇒ 2025 décidera de l’issue de la guerre, selon Volodymyr ZelenskyLa Russie dit que l’Ukraine a frappé son territoire avec des missiles ATACMS américains
Moscou a accusé l’Ukraine d’avoir tiré dans la nuit de lundi à mardi six missiles américains ATACMS de longue portée contre un site militaire de la région frontalière russe de Briansk.
"A 03h25, l’ennemi a frappé un site de la région de Briansk" avec des "missiles tactiques ATACMS", selon un communiqué du ministère de la Défense, qui assure que cinq missiles ont été détruits et un autre a été endommagé par la défense anti-aérienne russe.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï...
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19/11 - Missiles pour l’Ukraine : les fidèles de Donald Trump accusent Joe Biden "d’escalade"
La garde rapprochée de Donald Trump a vivement dénoncé lundi 18 novembre la décision de Joe Biden d’autoriser l’Ukraine à frapper le territoire russe avec des missiles à longue portée de fabrication américaine. Le président démocrate a en effet accédé à une demande de longue date de Kiev, un revirement audacieux dans les dernières semaines de son mandat.
Cette décision, que l’administration Biden n’a pas publiquement confirmé, et la promesse du président sortant d’accélérer l’aide militaire à l’Ukraine, interviennent en pleine transition du pouvoir aux Etats-Unis et alors que Donald Trump et ses alliés critiquent l’aide américaine à Kiev.
Elle survient surtout alors que se murmure de plus en plus le mot négociation pour tenter de mettre fin au conflit, provoqué par l’invasion russe en février 2022. L’Ukraine redoute d’être contrainte à des négociations qui lui seraient défavorables, sur fond d’avancées de Moscou sur le terrain."Tout cela pour la politique"
En écho du Kremlin, qui a promis une réponse "appropriée" en cas de tirs de ces missiles ATACMS contre la Russie, l’entourage de Donald Trump a accusé Joe Biden de risquer une escalade "à des fins politiques". "Il s’agit d’une nouvelle étape dans l’escalade et personne ne sait où cela va nous mener", a dénoncé sur la chaîne Fox l’élu de Floride, Mike Waltz, prochain conseiller à la Sécurité nationale de Donald Trump, un poste clé. "Personne n’avait anticipé que Joe Biden serait responsable de l’escalade de la guerre en Ukraine pendant la période de transition. C’est...
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19/11 - "Donald Trump ? Un éléphant dans un magasin de porcelaine" : nos lecteurs réagissent à l’actualité
Palestine : ne nous trompons pas d’ennemi
Jean-Claude Bjaï, Plan-de-Cuques (Bouches-du-Rhône)
La paix s’instaurera en Palestine quand le régime iranien islamiste cessera de considérer Israël et plus généralement l’Occident comme un ennemi civilisationnel. Accuser Israël de sauvagerie et de nettoyage sanguinaire, alors qu’il ne cherche qu’à défendre ses habitants et à récupérer ses otages, c’est conforter le régime des mollahs et ses affidés dans leur volonté d’éradiquer le seul état démocratique de la région et mettre une cible dans le dos des juifs où qu’ils soient dans le monde. L’attentat contre la synagogue de la Grande-Motte et le pogrom d’Amsterdam n’en sont, malheureusement, que deux exemples récents. ("Courrier des lecteurs", L’Express du 7 novembre.)Un trumpisme ravageur
Michel Le Grand, Thiais (Val-de-Marne)
"Aux Etats-Unis, les démocrates englués dans la panique anti-Trump". Je trouve la formule d’Abnousse Shalmani pertinente et sa chronique sur la campagne démocrate plutôt juste, quoique sévère. Cependant, ne faudrait-il pas l’élargir et dire que c’est la démocratie états-unienne dans son ensemble qui se trouve potentiellement engluée, piégée par un trumpisme ravageur ? Quant à la campagne de Kamala Harris, certes imparfaite et trop faible en termes d’incarnation et de propositions, je n’ai pas envie de l’accabler. Sa tâche relevait à peu près de l’insurmontable dans la conjoncture actuelle. ("Aux Etats-Unis, les démocrates englués dans la panique anti-Trump", par Abnousse Shalmani, L’Express du 7...
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19/11 - Quimper, "la ville qui s’amuse" : sa stratégie novatrice pour conserver son image de "reine de la nuit"
Il n’y a pas que Barcelone et Istanbul qui savent hypnotiser les fêtards. A Quimper, aussi, on se réapproprie la nuit. Les municipalités "ont pris conscience de la nécessité de développer une politique globale, notamment depuis le Covid", explique le géographe Luc Gwiazdzinski* qui a été associé à cette réflexion à Quimper. "On peut regretter les conflits entre "la ville qui dort" et "la ville qui s’amuse", mais rien ne sert de faire l’autruche, poursuit-il. Mieux vaut coconstruire des solutions intelligentes et définir ensemble "jusqu’où ne pas aller". "
Reste que concilier dynamisme et tranquillité n’est pas une mince affaire. Pour y parvenir, la ville a chargé le collectif Culture Bar-Bars de réaliser un diagnostic avec les différents acteurs de la nuit. 29 actions ont été retenues par le conseil de la nuit, Kemper Noz, lancé en 2022, pour une mise en application d’ici à 2026.
La priorité consiste à régler les conflits d’usages, notamment dans le centre historique. Sonomètres à l’appui, la municipalité a multiplié les médiations entre riverains et établissements et créé une commission extra-municipale sur les débits de boissons en 2023, les réunissant avec la préfecture et les forces de police. Un moyen de régler les conflits, mais également de les prévenir. Avec un premier succès dans le quartier de Locmaria, où le bar La Baleine déshydratée était en désaccord avec une vingtaine de riverains excédés par le tapage nocturne. "En réduisant le nombre de concerts et en programmant des animations théâtrales, la...
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19/11 - Pourquoi le gouvernement américain veut que Google se sépare de Chrome
Le gouvernement américain va demander à un juge d’obliger Google à céder son navigateur Chrome, selon Bloomberg. Une telle sanction contre le géant des technologies, reconnu coupable de pratiques anticoncurrentielles dans la gestion de son célèbre moteur de recherche, serait historique. Le ministère de la Justice compte également exiger des mesures concernant les nouveaux outils d’intelligence artificielle (IA) générative et son système d’exploitation mobile Android, d’après des sources proches du dossier anonymes citées lundi par l’agence de presse.
Google a été jugé coupable l’été dernier de pratiques illégales pour établir et maintenir son monopole dans la recherche en ligne par Amit Mehta, un juge fédéral de Washington. Ce dernier pourrait se prononcer sur la peine en août 2025, après avoir reçu la requête officielle des autorités en novembre et entendu les deux parties lors d’une audition spéciale en avril.
La possibilité d’exiger une scission de Google marque un changement profond de la part des autorités américaines de la concurrence qui ont largement laissé tranquilles les géants des technologies depuis leur échec à démanteler Microsoft il y a vingt ans.90 % du marché mondial de la recherche en ligne
Le ministère veut que Google se sépare de Chrome, le navigateur internet le plus utilisé au monde, parce qu’il constitue un point d’accès majeur au moteur de recherche, sapant ainsi les chances de potentiels concurrents. Selon le site StatCounter, Google pesait, en septembre, 90 % du marché mondial de la...
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19/11 - 50 ans, toujours l’âge critique en entreprise ? Ces motifs d’espoirs pour les seniors
Compter ses trimestres en rêvant de croisières ou s’imaginer reprendre une boutique pour continuer une activité ? Ces deux attitudes sont respectables mais, si dans le passé on pouvait imaginer des préretraites précoces, l’heure de la retraite ne cesse de reculer depuis 2010 après plusieurs réformes. Le paysage des pensionnés a été modifié. Ainsi, le taux d’emploi des seniors a progressé en dix ans en France de 38 % au début de 2008 à près de 54 % fin 2019 - contre 66 % pour l’ensemble de la population active. Toutefois, s’il était comparable à celui de nos voisins européens fin 2019 pour les 55-59 ans (73 %), il reste inférieur pour les 60-64 ans : 34 % dans l'Hexagone, contre 47 % au niveau de la zone euro, 56 % au Royaume-Uni et 63 % en Allemagne (Trésor Eco, février 2022). Et parfois, le choix ne se fait pas entre exotisme et boutique à reprendre : entre 55 et 61 ans, 21 % des seniors (16 % des 55-69 ans) ne sont ni en emploi, ni à la retraite : "cette situation est souvent subie, notamment pour des raisons de santé ou de handicap" (Insee, 2023 et 2024).
Plus le temps s’égrène, plus les salariés redoutent le passage à la séniorité professionnelle et, surtout, ses conséquences. "On ne se réveille pas un matin en se disant "je suis senior". On se dit plutôt : "qu’est-ce que je vais faire aujourd’hui ?", analyse Sibylle Le Maire, fondatrice et dirigeante du Club Landoy (fondé en 2019 à l’initiative du groupe Bayard et qui réfléchit aux enjeux de la démographie dans les entreprises). D’ailleurs, cette notion de...
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19/11 - Gouvernement Trump : les regrets de la communauté musulmane face à certaines nominations
De nombreuses figures musulmanes aux Etats-Unis ont soutenu publiquement Donald Trump durant sa campagne. Une manière de protester contre le soutien de l’administration Biden à Israël, à sa guerre à Gaza et aux bombardements qui détruisent le Liban, tandis que Donald Trump répète à envi qu’il mettra fin au conflit au Moyen-Orient, sans véritablement expliquer comment. Ces mêmes dirigeants musulmans sont désormais profondément déçus du choix des secrétaires d’Etat qui composeront le futur gouvernement Trump.
"Trump a gagné grâce à nous, et nous ne sommes pas satisfaits de son choix des secrétaires d’Etat", a ainsi déclaré Rabiul Chowdhury, un investisseur de Philadelphie et cofondateur de Muslims for Trump, à l’agence de presse britannique Reuters.Des profils pro-israéliens
Alors que le vote musulman a, selon des analystes politiques, aidé le président élu à remporter certains swing states (ces Etats clés qui font basculer l’élection) comme le Michigan, Donald Trump a choisi le sénateur républicain Marco Rubio, un fervent partisan d’Israël qui s’est opposé à un cessez-le-feu au Proche-Orient, pour le poste de secrétaire d’Etat.
Parmi les nominations qui provoquent l’indignation de la communauté musulmane, on compte aussi Mike Huckabee, nommé ambassadeur de Donald Trump en Israël. L’ancien gouverneur de l’Arkansas est un fervent conservateur qui soutient l’occupation israélienne de la Cisjordanie et rejette depuis toujours l’idée d’un Etat palestinien ; il s’oppose également à une solution à deux Etats, affirmant...
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19/11 - Energie : face à Donald Trump, l’Europe doit éviter le scénario catastrophe
"Ne vous demandez pas ce que les Etats-Unis peuvent faire pour vous, demandez-vous ce que l’Europe peut faire pour elle-même." C’est sans doute Giorgia Meloni qui, dans une référence ouverte à Kennedy, a le mieux saisi l’air du temps après l’élection de Donald Trump. L’Europe aborde les quatre années du mandat Trump dans une situation économique préoccupante : production industrielle en chute libre, plombée par le double choc de coûts de l’énergie – électricité et gaz – beaucoup plus élevés que pour ses concurrents, et d’une Chine qui inonde les marchés internationaux de ses surcapacités industrielles. C’est peu dire qu’elle n’est pas préparée au nouveau choc qui s’annonce avec les droits de douane massifs que les Etats-Unis vont imposer aux entreprises européennes pour rééquilibrer les termes d’un échange bilatéral qui leur est structurellement défavorable.
D’ores et déjà, les Européens savent que, s’ils veulent préserver la garantie de sécurité américaine pour ne pas se retrouver seuls face à Moscou, ils vont devoir payer au bas mot 1 % de PIB supplémentaire pour leur défense. C’est le prix minimal à payer pour ne pas couper la ligne de communication avec Washington. Le reste se négociera au niveau des droits de douane.
Que peut mettre l’Europe dans le panier de négociation ? A l’évidence, l’énergie jouera un rôle central. D’abord parce que l’Europe a besoin du gaz naturel liquéfié (GNL) américain – et elle en aura d’autant plus besoin si Trump fait pression pour qu’elle renonce totalement au gaz russe qu’elle importe...
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19/11 - Proche-Orient : plus de 200 enfants tués au Liban en moins de deux mois
Alors que les frappes israéliennes au Liban se poursuivent, et que les échanges de tirs avec le Hezbollah continuent, un responsable libanais a déclaré lundi soir à l’AFP que le Liban était "très positif" face à la proposition américaine de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah. Les pays du G20, réunis au Brésil, soutiennent un cessez-le-feu à Gaza et au Liban, ont-ils déclaré dans leur déclaration conjointe publiée lundi soir.
Les infos à retenir
⇒ Une solution au conflit entre Hezbollah et Israël est "à portée de main" selon un émissaire américain
⇒ Le Liban "très positif" au sujet du plan américain de cessez-le-feu
⇒ Plus de 200 enfants tués au Liban en moins de deux mois, selon l’UnicefLe Hezbollah "reporte" sine die le discours de son chef Naïm Qassem
Le Hezbollah a annoncé mardi reporter sine die une allocution de son chef Naïm Qassem qu'il venait pourtant tout juste d'annoncer, le mouvement libanais étant depuis près de deux mois en guerre ouverte avec Israël. "Le discours du secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naim Qassem, a été reporté à une date qui sera décidée ultérieurement", selon un communiqué laconique du mouvement pro-iranien, alors que l'émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, était mardi à Beyrouth pour rencontrer les dirigeants du pays et négocier une fin du conflit.
Plus tôt dans la journée, Amos Hochstein a assuré depuis Beyrouth qu'il existait une "réelle opportunité" de mettre fin au conflit. "Je suis revenu (au Liban, ndlr) car nous avons une réelle opportunité de mettre...
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19/11 - Langue française : les bourdes à répétition d’Emmanuel Macron
Il y avait du beau monde sous l’auguste Coupole de l’Académie française, en cette fraîche journée automnale. La garde républicaine en grand apparat ; les Immortels en habits verts et jusqu’au président de la République qui, en tant que "protecteur" de la Compagnie, était présent es-qualités. L’événement, il est vrai, le méritait. Ce 14 novembre, la Compagnie lui remettait le dernier tome de la dernière édition de son célèbre dictionnaire. Sachant que la précédente parution remontait à… 1935, la journée pouvait légitimement être qualifiée d’historique.
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Pour bien mesurer la portée de cette publication, je renvoie les lecteurs à l’analyse, plutôt bienveillante, qu’a livrée à L’Express le linguiste Jean Pruvost et à celle, bien plus critique, de ses confrères du "tract des linguistes" (voir la rubrique "A lire ailleurs"). Pour ma part, c’est à quelques énormités proférées au fil des discours que j’ai décidé de consacrer cette infolettre.
A tout seigneur, tout honneur : commençons par le chef de l’Etat, qui a affirmé : "[La langue française] a été la fabrique d’une nation qui, sinon, s’échappait entre ses langues vernaculaires, ses patois, ses différentes langues régionales qui, pour nombre d’entre elles, existent encore, mais étaient un instrument, au fond, de division de la nation" (vers 55’45). Les langues régionales "instrument de division de la nation" ? Personne n’a vraiment compris pourquoi Emmanuel Macron avait décidé de se lancer dans cet...
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19/11 - Jusqu’où Donald Trump est-il prêt à aller pour soutenir Israël ? Par Frédéric Encel
L’élection de Donald Trump a été applaudie par le gouvernement Netanyahou et ses soutiens. Pourtant, si ce premier est (devenu) très favorable à Israël, en particulier depuis la première de ses trois campagnes présidentielles, c’est d’abord à cause du poids électoral, politique et financier sans cesse croissant des évangéliques aux Etats-Unis (40 millions de personnes en 1993, 98 millions trente ans plus tard, dont l’ancien vice-président ou l’actuel président du groupe républicain à la Chambre des représentants), ensuite du fait de la montée en puissance économique et technologique fulgurante de l’Etat juif depuis deux décennies. D’aucuns ajoutent la place de son gendre Jared Kushner, mais sans preuve tangible que cela constitue une variable explicative primordiale. Or, avant son premier mandat, c’est en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis et dans d’autres pétromonarchies du Golfe que l’homme d’affaires Donald Trump avait investi, absolument pas en Israël !
Par ailleurs, qu’ont coûté concrètement aux Etats-Unis ses gestes symboliques comme le transfert de (la plaque de) l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem, et la reconnaissance de la souveraineté sur le plateau du Golan ? Rien. Qu’ont coûté à Washington les accords d’Abraham de 2020 entre Israël et quatre Etats arabes ? Ce fut certes un beau cadeau diplomatique et économique pour l’Etat hébreu – d’autant que ces accords se maintiennent en dépit de la longue et destructrice guerre contre le Hamas et le Hezbollah – mais aussi un vrai plus pour...
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19/11 - Ursula von der Leyen : ses manoeuvres pour régner sur la Commission européenne
Le temps n’a pas la même durée des deux côtés de l’Atlantique. A peine élu et alors qu’il n’a pas encore regagné le bureau Ovale de la Maison-Blanche, Donald Trump a déjà dévoilé le casting de la future administration aux manettes du pays pour les quatre prochaines années. A Bruxelles, plus de six mois se sont écoulés depuis les élections européennes du printemps dernier et les contours de la future Commission ne sont pas encore totalement figés. A tel point que la date butoir du 1er décembre fixée par Ursula von der Leyen, sa présidente, pour une prise de fonction effective de la nouvelle équipe pourrait bien être repoussée. En cause, les chamailleries entre chancelleries et les calculs politiques entre les différentes fractions du Parlement, lequel n’a d’ailleurs jamais été aussi éclaté.
Reste que pour son deuxième mandat à Bruxelles, Ursula von der Leyen a sélectionné une équipe à sa main. Exit les fortes têtes comme Thierry Breton ou Margrethe Vestager, trop vocales ou visibles. Finis les silos, place à la collégialité, plaide-t-on dans l’entourage de la présidente. Une façon habile, en réalité, pour von der Leyen de renforcer son pouvoir. L’ancienne ministre d’Angela Merkel a volontairement entretenu le flou sur les intitulés exacts des postes et fait se chevaucher les missions des différents commissaires pour être en mesure d’arbitrer seule en bout de course. Dilution parfaite des responsabilités : plus aucun commissaire - y compris les vice-présidents exécutifs - ne contrôle un dossier donné.
Un exemple ? Le...
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19/11 - L’attractivité de la France plonge… Et Londres pourrait en profiter
Dans un tweet orgueilleux, Emmanuel Macron publiait, jeudi dernier, son échange avec ChatGPT. "OpenAI, tes créateurs ouvrent un bureau à Paris aujourd’hui. Bienvenue ! En un mot, pourquoi avoir choisi la France ?". "L’excellence", a répondu, un brin flagorneur, l’agent conversationnel. Pas sûr que les 200 dirigeants internationaux interrogés par EY auraient choisi le même vocable. La dissolution du mois de juin, et le flou politique qui s’est ensuivi, ont ébranlé leur confiance. Pour évaluer les dégâts, le cabinet de conseil EY a exceptionnellement mené cet automne une nouvelle enquête sur l’attractivité de la France, anticipant celle conduite d’ordinaire au printemps.
Le message est cinglant. Loin de louer l’excellence française, les dirigeants sondés évoquent surtout les incertitudes législatives et réglementaires. Lors du sommet Choose France de mai dernier - il y a une éternité-, le président de la République vantait le bilan de ce 7e rendez-vous des investisseurs internationaux à Versailles : 56 projets dévoilés, 15 milliards d’euros d’investissements et 10 000 emplois créés. Le "fruit des réformes opérées en 2017", avec en tête de gondole la baisse de l’impôt sur les sociétés et des impôts de production. "Ce résultat, nous le devons à la stabilité de la politique économique", renchérissait alors le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire.Les projets d'investissement en baisse
Aujourd’hui, quand le chef de l’Etat déroule le tapis rouge au champion américain de l’intelligence artificielle, d’autres craignent de se...
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18/11 - Frappes israéliennes sur l’Iran : Netanyahou dit que le "programme nucléaire a été touché"
Les frappes aériennes menées par Israël fin octobre contre l’Iran ont touché "un élément du programme nucléaire" de la République islamique, a déclaré ce lundi 18 novembre le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou.
"Ce n’est pas un secret, ça été publié, un élément du plan nucléaire a été touché dans cette attaque mais le programme en soi et sa capacité à fonctionner n’ont pas encore été éliminés", a dit à la Knesset (Parlement) Benyamin Netanyahou, dont le pays est considéré par les experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient.Un centre de recherches secret sur les armes nucléaires
Vendredi, le site d'information américain Axios avait rapporté en citant des responsables américains et israéliens non identifiés que "l'attaque israélienne du 26 octobre contre l'Iran avait "détruit un centre de recherches secret sur les armes nucléaires à Parchin", à une trentaine de kilomètres au sud-est de Téhéran.
"Malgré toutes les actions que nous avons menées, tant sur le plan opérationnel que sur le plan politique, [l'Iran] a progressé dans l'enrichissement [de l'uranium]", et même s'"il a encore un long chemin à parcourir [...] nous sommes mis au défi d'agir, nous gouvernement de l'Etat d'Israël, et nos amis américains", a-t-il ajouté.
Le 26 octobre, des avions de combat israéliens ont mené des frappes sur des sites militaires en Iran, en représailles aux tirs de missiles iraniens contre Israël le 1er octobre.
En 2015, l’Iran et plusieurs pays dont les Etats-Unis avaient conclu à Vienne un accord, après 21 mois...
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18/11 - Management, leadership, carrière : nos infos, conseils, entretiens et analyses
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18/11 - Guerre en Ukraine : Olaf Scholz au centre de la colère de Kiev
Une nouvelle pique a été envoyée en direction du chancelier allemand sur le compte Telegram de Volodymyr Zelensky, ce lundi 18 novembre. Dans un message, le président ukrainien a évoqué la frappe russe sur Odessa, qui a fait au moins dix morts trois jours à peine après la conversation téléphonique entre le chef du gouvernement allemand Olaf Scholz, et Vladimir Poutine. "Il ne s’agit pas de frappes au hasard, mais de frappes démonstratives", a écrit le président ukrainien. "Après les appels […] avec Poutine […], la Russie montre ce qui l’intéresse vraiment : la guerre. Et ce message devrait être entendu dans toutes les parties du monde, des salles où se réunissent les membres du G20 jusqu’à toutes les capitales du monde".Olaf Scholz se justifie
Dimanche, le chancelier avait défendu son entretien controversé avec Vladimir Poutine sans dissiper l’impression qu’il tentait une manœuvre électorale pour se présenter en tant que "chancelier de la paix" avant des élections périlleuses. "L’Ukraine peut compter sur nous" et "aucune décision ne sera prise par-dessus la tête de l’Ukraine", a déclaré Olaf Scholz avant de partir pour le sommet du G20 à Rio de Janeiro, auquel participent les principaux dirigeants de la planète mais pas Vladimir Poutine, ni Volodymyr Zelensky.
Une mise au point motivée par les critiques qui ont suivi sa conversation téléphonique d’une heure, vendredi, avec le chef de l’Etat russe, la première entre les deux hommes en près de deux ans. Cet échange était nécessaire pour "lui dire qu’il ne doit...
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18/11 - Manifestations d’agriculteurs : les élections syndicales, enjeu caché de la colère
En matière sociale, l’évolution d’un conflit tient parfois moins aux revendications officielles qu’aux surenchères entre organisations syndicales. La mobilisation agricole lancée ce lundi 18 novembre risque fort de ne pas déroger à cette règle. Certes, elle vise avant tout à mettre en garde le gouvernement Barnier contre l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur. Et à lui exprimer toute l’inquiétude du monde paysan un an après les manifestations et blocages du début de 2024, alors que les promesses faites par le pouvoir n’ont pas toutes été tenues et que la situation s’est encore dégradée en raison des mauvaises récoltes et des différentes maladies qui touchent les élevages. Mais l’ampleur de la "colère paysanne" sera aussi fonction d’une autre échéance passée inaperçue mais déterminante : les élections professionnelles pour les chambres d’agriculture qui doivent se tenir d’ici à la fin du mois de janvier 2025.
Ce scrutin, qui se tient tous les six ans, dessine les équilibres politiques entre les différentes organisations syndicales. Il détermine qui seront les interlocuteurs privilégiés des pouvoirs publics à tous les niveaux, à l’échelon local comme national. Il définit aussi le montant des subventions versées aux uns et aux autres. Autant d’enjeux qui conduisent la FNSEA, les Jeunes agriculteurs (JA), la Coordination rurale et la Confédération paysanne à être particulièrement attentives aux desiderata de leurs adhérents et aux colères venues du terrain. Pas question, en effet, dans ce contexte,...
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18/11 - Budget de la Sécu : les médicaments et les consultations seront moins remboursés en 2025
L’annonce était redoutée par les patients : la ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq a annoncé ce lundi 18 novembre au Sénat que le taux de remboursement des médicaments par la Sécurité sociale baissera de 5 % l’an prochain, tout comme la prise en charge des consultations médicales.
Le "ticket modérateur", le plus souvent à la charge des complémentaires santé, "n’évoluera que de 5 %" pour les consultations médicales alors "qu’il était potentiellement envisageable de l’augmenter de 10 %", mais "en complément, celui sur les médicaments augmentera de 5 %", a dit la ministre en ouverture des débats sur le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2025.
Ces déremboursements, qui ne figurent pas dans le texte mais seront actés par arrêté ministériel, entraineront un "transfert vers les complémentaires santé" dont le montant "a été ramené de 1,1 milliard à 900 millions d’euros" a-t-elle précisé.
Le projet initial du gouvernement consistait à diminuer de 70 % à 60 % la prise en charge des consultations médicales, qui seront donc à l’avenir remboursées à 65 %. Pour les médicaments, les trois taux de remboursement existants (65 %, 30 % et 15 %) seraient a priori abaissés dans la même proportion.
En outre, pour atteindre un objectif d’économies "à hauteur de 5 milliards d’euros" sur les dépenses de santé, "nous envisageons aussi des baisses de prix des produits de santé pour 1,2 milliard d’euros", ainsi que "des mesures d’efficience à l’hôpital" pour 600 millions et également sur les soins de ville pour 600 millions, a...
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18/11 - Traité UE-Mercosur : ce que pensent nos voisins européens du traité
L’acte II des manifestations de la colère paysanne a débuté en France ce lundi 18 novembre. Au Cannet-des-Maures dans le Var, quelque 300 agriculteurs ont déposé de la terre sur la route et planté des croix symbolisant la mort de l’agriculture française, qu’ils jugent menacée par l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays latino-américains du Mercosur. Environ 80 actions symboliques du genre sont menées par l’alliance syndicale majoritaire FNSEA-JA sur le territoire, prélude d’un nouveau cycle de mobilisation qui pourrait s’avérer aussi mouvementé que celui qui a secoué la France en février dernier sur fond de crise générale dans l’agriculture. Négocié depuis 25 ans par l’UE, cet accord pourrait être ratifié d’ici décembre, et déclenché une guerre froide entre Paris et Berlin.
Partout dans les grands pays producteurs, les organisations agricoles dénoncent elles aussi le projet d’accord. L’inquiétude est vive concernant ces produits agricoles qui seraient exportés d’Amérique du Sud - comme la viande bovine, la volaille, le porc, le miel ou le sucre. Selon les agriculteurs, ces importations vers l’UE créeraient des conditions de concurrence jugée déloyales, ces denrées ne répondant pas aux mêmes normes environnementales, sociales qu’en Europe, voire sanitaires en cas de contrôles défaillants.
Mais la réponse des gouvernements européens est plus nuancée. Pour parvenir à bloquer l’accord, la France doit rallier au moins quatre Etats membres représentant plus de 35 % de la population européenne. Depuis...
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18/11 - Placements : les atouts cachés de l’épargne solidaire
C’est un fait connu : les Français épargnent beaucoup. Et plus le contexte est anxiogène, plus cet effort s’accroît. Mais que visent-ils d’abord ? "Dans un contexte économique incertain, la volonté des Français d’épargner de façon sécurisée prime largement sur leur recherche d’impact positif sur la société et l’environnement", concluent France Active et Fair, dans leur dernier baromètre sur l’épargne solidaire. Les premières attentes portent sur la disponibilité de l’épargne pour 33 % des répondants, la sécurité du capital (29 %) et le rendement financier (22 %). L’impact social et écologique de leur investissement est évoqué comme critère prioritaire par seulement 12 % des personnes interrogées.Avec les foncières, des réductions d’impôt
L’épargne solidaire permet pourtant de répondre à plusieurs de ces souhaits. S’il est possible d’opter pour des livrets dont une partie des gains sont versés à un organisme solidaire, leurs taux sont rarement compétitifs. Mais vous pouvez aussi vous tourner vers des fonds, dotés de différents profils de risque, dont 5 à 10 % des encours servent à financer des entreprises sociales et solidaires.
Autre option : les foncières solidaires, comme Habitat et Humanisme ou Terre de Liens. Chaque structure a sa propre rémunération : les unes versent un rendement annuel, les autres revalorisent régulièrement la valeur de la part. Surtout, certaines de ces foncières ouvrent droit à un avantage fiscal : l’épargnant peut alors déduire 25 % des sommes placées de son impôt sur le revenu, dans la limite de...
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18/11 - Dominique Reynié : "Les maires font face à une effrayante bureaucratisation"
Dénigrement de l'action communale, délitement des moyens... Alors que le congrès des maires se tient du 19 au 21 novembre à Paris, les griefs sont nombreux. A tel point que l'événement risque d'être celui "de la colère" et des élus qui pourraient être "les prochains gilets jaunes", ont récemment alerté les représentants de l'Association des maires de France (AMF).
A l'occasion du congrès, L’Express publie un dossier spécial consacré aux 35 000 communes de France dans lequel le politologue Dominique Reynié met en garde contre l’effarante "bureaucratisation" par laquelle l’Etat bride et décourage ceux qui restent les plus populaires de nos élus. Entretien.
L’Express : Le maire est-il toujours l’élu le plus apprécié de la population ?
Dominique Reynié : Globalement, oui, et cela s’explique. Encore aujourd’hui, l’image politique que la France a d’elle-même passe par la petite communauté de base qu’est la commune, que l’on associe à un ensemble de représentations : les mairies, les panneaux indicateurs, les monuments aux morts… Comme les penseurs de l’Antiquité grecque l’avaient compris, la politique est une activité de tisserands et le maire est précisément celui qui tisse les liens de mille façons et fait ainsi tenir la cité.
L’autre atout du maire, c’est sa proximité avec les citoyens. Il est connu, il est accessible, on voit le résultat de ses décisions : il incarne la politique à l’œil nu, en quelque sorte. Face à lui, chacun d’entre nous est certes le gouverné, mais aussi l’interlocuteur et le témoin de l’action du...
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18/11 - Missiles à longue portée pour l’Ukraine : Joe Biden a encore une fois un train de retard
Que de temps perdu ! Une fois de plus, Joe Biden a fini par prendre la bonne décision, mais avec un temps de retard dramatiquement préjudiciable aux Ukrainiens, qui ploient depuis plus de deux ans et demi sous des nuées de missiles russes. A deux mois de la fin de son mandat, le président américain vient de répondre à une requête de longue date des Ukrainiens : ils ont enfin l’autorisation d’utiliser des missiles à longue portée ATACMS pour frapper des cibles clés sur le territoire russe, de façon à freiner les attaques du Kremlin.
Cette nouvelle volte-face, annoncée à la presse par des responsables américains, répond à l’internationalisation du conflit par Moscou : quelque 12 000 soldats nord-coréens ont été envoyés aux côtés des Russes pour repousser l’incursion ukrainienne dans la région de Koursk. L’objectif est d’aider Kiev à conserver ce territoire conquis en août, pour aborder d’éventuelles négociations avec Moscou en meilleure posture. L’urgence est également dictée par le retour prochain à la Maison-Blanche de Donald Trump, dont les intentions concernant le soutien à l’Ukraine restent floues.
Certes, l’administration Biden a accordé à l’Ukraine une aide militaire considérable depuis le 24 février 2022 (plus de 56 milliards de dollars). Mais en livrant systématiquement des matériels essentiels avec un temps de retard, Washington n’a jamais permis aux Ukrainiens de se battre à armes égales. Tandis qu’en face, profitant de ces tergiversations, Vladimir Poutine ne cessait de pousser son avantage.Sa peur de...
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18/11 - Budget : ce nouveau dérapage que le gouvernement n’avait pas anticipé
Le gouvernement a alerté d’un risque de dérapage à hauteur de 1,2 milliard d’euros sur les dépenses de médicaments initialement prévues pour 2024, ont indiqué des sources parlementaires ce lundi 18 novembre. Une annonce qui a provoqué la colère de l’industrie pharmaceutique susceptible d’être mise à contribution pour corriger cette sortie de piste budgétaire.
Selon un amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2025 déposé lundi, le gouvernement entend rectifier son objectif de dépenses de l’assurance maladie (Ondam) pour lequel il constate un écart de 1,2 milliard par rapport à sa prévision initiale comme l’avaient révélé Les Echos dimanche soir. Ces dépenses supplémentaires sont attribuées à un montant des remises sur les médicaments "nettement plus bas que prévu", précise le texte de l’amendement.
Les remises permettent de payer les médicaments moins cher que le prix officiel. En fin d’année, les laboratoires remettent ensuite à l’Etat la différence entre le prix officiel et le prix qui a été négocié."C’est de l’enfumage"
Le dérapage est aussi attribué à une "erreur d’appréciation" sur la dynamique des dépenses de médicaments, liée au vieillissement de la population et à la consommation de médicaments innovants, plus chers, a précisé à l’AFP Elisabeth Doineau, rapporteure du budget de la sécurité sociale au Sénat.
"Tout d’un coup tombe du ciel une erreur prévisionnelle majeure dans les comptes qui ont été présentés au Parlement et un dérapage des comptes du médicament ?", s’irrite le président...
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18/11 - Traité UE-Mercosur : derrière un accord décrié, ces chiffres qui montrent l’importance des enjeux
Cela fait plus de vingt ans que l’Union européenne travaille sur ce projet de rapprochement avec le Mercosur ("Mercado Comun del sur" en espagnol), une alliance économique qui réunit cinq Etats d’Amérique du Sud. La signature de ce traité n’a jamais été aussi proche - Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne espère le faire aboutir avant la fin de l’année - mais les agriculteurs français n’en veulent pas. Ce lundi, les principaux syndicats agricoles ont donc appelé à la mobilisation contre le projet, moins d’un an après des manifestations qui avaient vu des milliers d’engins agricoles déferler sur Bruxelles. Ils s’inquiètent de l’introduction d’une concurrence déloyale sur le marché européen.
Souvent, l’accord a été résumé par la formule "Cows versus Cars", des vaches contre des voitures. Son principe est simple : les pays d’Amérique du Sud lèveraient leurs taxes sur une partie des produits manufacturés européens, à commencer par les voitures, et en échange, les pays de l’Union retireraient leurs tarifs douaniers sur une partie des produits alimentaires brésiliens ou argentins, par exemple. Pour ses défenseurs, cet accord représente donc une opportunité d’étendre le marché commun européen ; pour ses détracteurs, il permettrait surtout à des agriculteurs extra-européens, de vendre en Europe, des produits qui ne seraient pas soumis aux mêmes standards de qualité. Lors d’un audit européen publié en juin dernier, le Brésil a expliqué qu’il était incapable de retracer l’utilisation de certaines hormones...
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18/11 - Face à la menace russe, la Suède incite ses habitants à se préparer à une possible guerre
La Suède est sur le pied de guerre. Le pays nordique a commencé, ce lundi 18 novembre, à envoyer quelque cinq millions de brochures à ses habitants, les encourageant à se préparer face à l'éventualité d'un conflit. Stockholm a abandonné plusieurs décennies de non-alignement militaire et a intégré l'Otan après l'invasion par la Russie de l'Ukraine en 2022.
Depuis le début de cette guerre, la Suède n'a cessé d'exhorter sa population à se préparer, aussi bien mentalement que d'un point de vue logistique, à la possibilité d'une guerre, étant donné la proximité de la Russie. Le livret, nommé "Om krisen eller kriget kommer" ("En cas de crise ou de guerre"), envoyée par l'agence suédoise des contingences civiles (MSB) contient des conseils pratiques pour faire face à des crises telles que la guerre, les catastrophes naturelles ou les cyberattaques. Avec cette version actualisée, il a été envoyé à cinq reprises depuis la Seconde Guerre mondiale.
La version précédente, envoyée en 2018 aux ménages, avait fait les gros titres: c'était la première fois qu'elle était envoyée aux résidents de Suède depuis 1961, au plus fort de la guerre froide. "La situation sécuritaire est grave et nous avons tous besoin de renforcer notre résilience afin de pouvoir faire face à des crises, et, en fin de compte, à une guerre", a fait valoir Mikael Frisell, directeur de MSB, dans un communiqué.Carte des Etats membres de l'Otan en Europe de l'EstDes conseils pratiques
Le document de 32 pages décrit, à l'aide d'illustrations simples, les menaces...
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18/11 - Etats-Unis : qui est Brendan Carr, choisi par Donald Trump pour s’attaquer aux géants de la tech ?
C'est "un guerrier de la Liberté d'Expression", a affirmé Donald Trump dimanche, dans un communiqué annonçant la nomination de Brendan Carr, 45 ans, pour diriger le régulateur américain des télécoms, la FCC. Ancien avocat, Brendan Carr en était déjà l'un des commissaires depuis sept ans. S'il souhaite s'attaquer aux géants de la tech, il est aussi soutenu par Elon Musk.
Brendan Carr a sans tarder réagi sur X : "Nous devons démanteler le cartel de la censure", imposé selon lui par les géants de la tech que sont Facebook, Google, Apple ou encore Microsoft, "et restaurer le droit à la liberté d'expression des Américains", a-t-il écrit. Comme le rappelle toutefois le quotidien américain New York Times, c'est le Congrès qui gère le budget de la FCC, et il "faudrait probablement une nouvelle législation pour étendre la surveillance réglementaire de l'agence à des entreprises comme Google et Meta, qui ne sont pas définies comme des services de communication", selon des experts juridiques cités par le quotidien.Pourfendeur du "cartel de la censure"
Brendan Carr travaille à la FCC depuis 2012, et en est l'un des commissaires depuis 2017, nommé à ce poste par Donald Trump au cours de son premier mandat. Comme le rappelle l'agence de presse Associated Press, il a été confirmé à l'unanimité par le Sénat à trois reprises et a été nommé "à la fois par Donald Trump et par le président Joe Biden". Diplômé en droit de l'université catholique de Washington, il avait, auparavant, travaillé comme avocat spécialisé notamment...
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18/11 - Comment tenez-vous un micro ? Ces gestes qui vous trahissent…, par Julia de Funès
Si Roland Barthes vivait encore, de nouvelles Mythologies auraient assurément vu le jour. Le micro aurait pu en faire partie, cet objet si singulier, porteur d’un langage en soi, reflétant les personnalités qu’il fait parler. Sans nous prendre pour l’indétrônable sémiologue, observons qu’il y a d’abord ceux qui s’agrippent au micro avec une ferveur presque obstinée, une poigne si ferme, si rigide que leur main transpire sous l’effort, enserrant l’objet jusqu’à l’engourdissement.
Et lorsque le hasard nous place dans la fâcheuse situation de devoir reprendre ce micro poisseux laissé par un tel acharné, il nous faut déployer un éventail de stratégies pour le récupérer. Certains, dans l’urgence, adoptent le même geste que celui qu’ils font machinalement pour une barre de métro : ils s’en emparent résolument, à pleine main, acceptant microbes et aléas de la vie avec une certaine virilité. D’autres, moins intrépides – dont je fais partie –, préfèrent le saisir du bout des doigts, paume ouverte, espérant ainsi l’assécher, comme pour effacer cette moiteur d’énergie obstinée.
A l’opposé des agrippés, il y a les étourdis. Ceux-là commencent leur discours avec le micro sagement tenu à bonne distance de la bouche, mais, peu à peu, leur bras s’abandonne, glisse lentement au gré de l’exposé. Un collègue bienveillant tente de leur rappeler, en remontant gentiment leur coude, qu’il faut (oh surprise !) parler dans le micro, mais cette évidence se dissipe malgré tout. Le bras redescend comme un pont-levis, le public, agacé, peine à saisir...
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18/11 - Procès de Marine Le Pen et affaire Crépol : quand la justice est prise en otage
Peut-on encore faire confiance à la justice ? Et sinon, dès lors que les responsables politiques aussi échappent à la bienveillance de leurs concitoyens, à quelle branche se raccrocher pour que notre société trouve les moyens de rester cohérente ? Le procès de Marine Le Pen n’en est qu’au stade des réquisitions et déjà la lecture idéologique balaie tout sur son passage, provoquant chez ses partisans comme chez ses adversaires une avalanche de mauvaise foi.
Il est impossible de reprocher au parquet de réclamer l’inéligibilité puisque c’est le législateur, désormais prompt par faiblesse à suivre l’opinion dans la moindre de ses embardées, qui l’a voulu ainsi ; il est légitime de s’interroger sur "l’exécution provisoire" d’une peine, contre laquelle il n’existe pas de recours possible sur le plan pénal (seulement sur le plan civil, et la question ne s’est jamais posée pour un élu).
La lecture idéologique au détriment de la réalité des faits : à Crépol, un an après le meurtre de Thomas, l’heure en est encore à l’enquête, pas à la justice. Mais déjà s’est mis en place un mécanisme comparable, qui conduit à vouloir imposer sa vérité en fonction des combats que l’on mène, quelles que soient les investigations entreprises par les gendarmes pour les deux juges d’instruction. On n’a pas juridiquement tort parce qu’on est politiquement minoritaire, pas plus qu’on n’a juridiquement raison parce qu’on serait politiquement majoritaire. C’est l’un des maîtres de L’Express, Raymond Aron, qui l’a dit : "Objectivité ne signifie pas...
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18/11 - Le gouvernement Barnier bientôt censuré ? L’avertissement du RN au Premier ministre
Michel Barnier "crée toutes les conditions de la censure" du gouvernement d’ici la fin de l’année, a estimé le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu qui plaide en ce sens, même si c’est Marine Le Pen qui prendra la décision finale. Le Premier ministre "crée toutes les conditions de la censure et les additionne jour après jour", a déclaré Sébastien Chenu sur Europe 1 ce lundi 18 novembre.
Le vote de cette motion de cette censure pourrait intervenir avant les vacances de Noël quand le gouvernement décidera probablement de recourir au 49-3 pour tenter de faire adopter son budget. Si le RN et la gauche la votaient ensemble, celle-ci serait adoptée.
"Ce budget va impacter les Français, on ne va rien résoudre et donc c’est un très mauvais budget", a jugé Sébastien Chenu. "Les habitants, ils nous disent ça suffit, ça suffit de nous faire les poches ! Faites passer le message. Le message, c’est quoi ? C’est la censure", a-t-il affirmé.
Budget : "c'est un très mauvais budget (...) il se posera la question du dépôt d'une motion de censure par le RN" déclare @sebchenu #LaGrandeITW #Europe1 pic.twitter.com/2diBgfxpIn— Europe 1 (@Europe1) November 18, 2024
"Nous avons dit qu’il faut faire des économies, non pas sur le dos des Français mais sur des politiques publiques qui sont menées, l’immigration, etc... Il n’y a rien qui a bougé, il n’y a rien qui a été retenu", a encore expliqué Sébastien Chenu. "Moi, je plaide pour qu’on puisse censurer", a-t-il insisté, tout en renvoyant la...
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18/11 - Colère des agriculteurs : à quoi faut-il s’attendre cette semaine ?
Moins d’un an après un ample mouvement de colère dans les campagnes, qui avait abouti en janvier à des blocages de sections d’autoroutes dans le pays, les syndicats agricoles appellent à nouveau leurs troupes à manifester mais en ordre dispersé, à l’approche de leurs élections professionnelles qui se tiennent en janvier. La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et son allié Jeunes agriculteurs (JA) ont choisi de relancer la mobilisation ces lundi 18 et mardi 19 novembre.
Percutés par les mauvaises récoltes et les maladies animales émergentes, les syndicats regrettent le retard pris dans la concrétisation des 70 engagements pris l’an dernier par le gouvernement Attal, et jugent les normes toujours aussi complexes et les revenus insuffisants. Si les taxes sur le carburant agricole (GNR) avaient été un des ferments de la mobilisation l’an dernier, c’est l’aboutissement du projet d’accord de libre-échange de l’Union européenne avec les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay), que la Commission européenne souhaite signer avant la fin de l’année, qui pourrait mettre le feu aux poudres cette année. Cet accord permettrait notamment aux pays latino-américains d’écouler plus de bœuf, poulet ou sucre sans droits de douane en Europe. "Nous allons continuer de nous opposer" à l’accord, a assuré ce dimanche Emmanuel Macron, en déplacement en Argentine avant le G20, cherchant à "rassurer les agriculteurs".
Je veux rassurer tous nos agriculteurs :
Nous ne renoncerons pas à notre...
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18/11 - La Méditerranée victime du réchauffement climatique : "La région a été chanceuse, mais c’est terminé"
Les images des rues boueuses et dévastées de plusieurs villes de l’agglomération de Valence, en Espagne, ont fortement marqué les esprits après les violentes inondations du 29 octobre qui ont tué 210 personnes, selon un bilan toujours provisoire. L’ampleur de la catastrophe pourrait cependant s’avérer minime face aux menaces futures qui guettent le bassin méditerranéen en raison du changement climatique. Alors que la COP29 organisée à Bakou, en Azerbaïdjan, entame sa deuxième semaine, 55 experts du réseau MedECC, venant de 17 pays, publient ce lundi 18 novembre un état des lieux des risques climatiques et environnementaux affectant les zones côtières en Méditerranée.
Vagues de chaleur marine en augmentation, pollution plastique, élévation du niveau de la mer encore trop négligée… Les risques courus par les Etats riverains de cette mer intercontinentale sont nombreux et toujours plus intenses. "À mesure que le réchauffement global progresse, les écosystèmes côtiers, terrestres et d’eau douce atteindront leurs limites d’adaptation, particulièrement dans les scénarios à 3 °C au nord, et encore plus tôt au Sud et à l’Est", préviennent les auteurs. Le diplomate italien Grammenos Mastrojeni, secrétaire général adjoint de l’Union pour la Méditerranée (UpM), met lui aussi en garde : "Nous sommes au début d’un cycle qui risque de connaître une accélération exponentielle, non seulement dans la violence des événements, mais surtout dans leur imprévisibilité." Entretien.
L’Express : La Méditerranée est un point chaud du...
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18/11 - L’inépuisable influence artistique des "Misérables" de Victor Hugo
"Ma conviction est que ce livre sera un des principaux sommets, sinon le principal, de mon œuvre", écrivait Victor Hugo à son éditeur en 1862. Le fait est que Les Misérables, devenue histoire universelle, a traversé le temps, les frontières et les arts. Comme la comédie musicale d’Alain Boublil et Claude-Michel Schönberg créée en 1980, et vue par plus de 130 millions de spectateurs dans 53 pays et dans 27 langues. C’est ce spectacle, dans une nouvelle mise en scène de Ladislas Chollat, qui est repris aujourd’hui au théâtre du Châtelet jusqu’au 2 janvier. Las ! Les meilleures places sont parties comme des petits pains. Les déçus peuvent se reporter sur l’ouvrage J’avais rêvé… Une amitié en musique par Alain Boublil et Claude-Michel Schönberg en conversation avec Rémy Batteault (Edition du Rocher), dans lequel les deux créateurs reviennent sur leurs parcours et l’histoire de cette comédie musicale mythique.
Ou sur le Folio classique, reprenant en couverture l’affiche de la comédie, publié ces jours-ci. Un Folio qui a connu fin août un de ces mélis-mélos dont la toile se repaît. En effet, est apparue sur les sites de vente une première couverture indiquant Les Misérables d’après la comédie musicale. Et les internautes de s’enflammer. Florilège : "Que Victor Hugo s’estime heureux que les producteurs de la comédie musicale ne l’attaquent pas pour plagiat !" "Waow. Victor Hugo aurait donc écrit Les Misérables en s’inspirant de la comédie musicale Les Misérables […]" Ajoutez à cela quelques illustrations de grands...
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18/11 - Face à la déferlante des fast-foods, la stratégie de Lyon pour sauver ses commerces de proximité
La rue de la République est la grande artère commerciale de Lyon. Autant dire que les élus n’ont pas caché leur inquiétude lorsqu’un KFC a failli s’installer à la place du restaurant L’Entrecôte, véritable institution du lieu. Une catastrophe, aux yeux de Camille Augey, l’adjointe chargée de l’emploi et de l’économie durable. Et pour cause : dans les alentours immédiats du vénérable établissement trônent déjà un McDo, un Quick, sans oublier Les Burgers de papa. En termes de diversité, on a déjà vu mieux… "Heureusement, se félicite l’élue écologiste, nous sommes intervenus auprès du bailleur et avons pu négocier un accord concernant le loyer, qui a permis de maintenir L’Entrecôte."
Les Français le proclament sondage après sondage : ils plébiscitent les petits commerces de proximité. Seulement voilà : en raison de la hausse du foncier, les meilleurs emplacements sont souvent récupérés par les grandes marques. De surcroît, la restauration rapide se rapproche des centres-villes pour capter l’énorme marché de la livraison à domicile. L’évolution de la rue de la République ces dernières décennies en témoigne. L’ancien Pierre Cardin est aujourd’hui dévolu à un Prêt à manger. Le magasin de sport Sporama a été remplacé par un Starbucks ; l’ancienne pâtisserie-chocolaterie-glacerie Debeaux a laissé place à un Quick…
Il ne s’agit pas de s’opposer par principe à ces magasins. "Un centre-ville qui fonctionne a besoin à la fois de commerces locaux et de grandes enseignes, rappelle Emmanuel Le Roch, le délégué général de Procos, la Fédération du...
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18/11 - Budget de la Sécu : les mesures qui pourraient enflammer les débats au Sénat
L’examen du budget de la Sécurité sociale au Sénat, à partir de ce lundi 18 novembre, promet des passes d’armes importantes sur plusieurs mesures clé, entre revalorisation des retraites, création d’une deuxième journée de solidarité ou allègements de charges patronales.Cotisations patronales
Soucieux de faire participer les entreprises à l’effort collectif de redressement des comptes, le gouvernement s’attaque à un dossier ultrasensible, celui des allègements de charges patronales. Il propose ainsi de limiter et répartir différemment ces exonérations, notamment pour les salaires au niveau du Smic. L’exécutif, qui voulait initialement retirer 4 milliards d’euros de cette mesure, a finalement proposé dimanche de diminuer de moitié l’effort demandé, à deux milliards.
Le Sénat, lui, a proposé en commission une voie intermédiaire, chiffrée à trois milliards, qui passerait par un rééquilibrage en faveur des allègements sur les salaires proches du Smic. La mesure ulcère en tout cas le patronat, qui craint des dizaines de milliers de suppressions d’emploi, ainsi que le camp macroniste, bien déterminé à obtenir sa suppression. Matignon, pour sa part, a fait savoir que les choses restaient "ouvertes" sur ce dossier.Retraites
Le compromis trouvé entre Les Républicains et le gouvernement pour indexer les retraites sur la moitié de l’inflation dès le 1er janvier - avec un complément au 1er juillet pour les retraites sous le Smic - devrait être intégré au texte lors des débats au Sénat, où la majorité soutient le gouvernement....
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18/11 - Jérôme Durain : "En travaillant sur le narcotrafic, j’ai compris que tout le monde avait un prix"
Création d’une DEA à la française, refonte du statut du repenti, lutte contre le blanchiment d’argent et la corruption dite "de basse intensité"… Telles sont les mesures inscrites dans la proposition de loi "visant à sortir la France du piège du narcotrafic". L’ambition est grande, au moins autant que le spectre politique qu’elle couvre est large. Cosignée par le socialiste Jérôme Durain et le sénateur Les Républicains Etienne Blanc, la "PPL" a été choisie par le gouvernement actuel pour servir de véhicule législatif et sera examinée dans l’hémicycle du Palais du Luxembourg en janvier prochain.
C’est notamment en compagnie de Jérôme Durain, président de la commission sénatoriale sur l’impact du narcotrafic en France que le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, et le Garde des Sceaux, Didier Migaud, se sont rendus dans la cité phocéenne vendredi 8 novembre pour y dérouler une salve de mesures visant à tordre le cou au narcotrafiquants. Des réseaux "dont les moyens d’action se sont considérablement développés ces quatre dernières années", confirme Jérôme Durain. Entretien.
L’Express : À quand datez-vous l’apparition d’un réseau tentaculaire de trafic de stupéfiants en France ?
Jérôme Durain : Les réseaux de trafiquants ont pris de l’ampleur ces quatre cinq dernières années. C’est en tout cas depuis environ 2020 qu’ils existent sous cette forme-là - c’est-à-dire ces réseaux extrêmement offensifs, agressifs, avec des méthodes d’une violence complètement décomplexée et qui a progressé en quelques années d’une façon...
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18/11 - La Russie promet une réponse "appropriée" en cas d’usage par Kiev des missiles américains
Le réseau énergétique ukrainien, déjà très fragile, a fait face dimanche à l’une des plus importantes attaques russes de ces derniers mois, des frappes faisant neuf morts et une vingtaine de blessés à travers le pays, selon les autorités. Washington a ensuite donné l’autorisation à l’Ukraine de frapper le territoire russe avec des missiles à longue portée fournis par les Etats-Unis, a dit dimanche à l’AFP un responsable américain, une nouvelle accueillie avec prudence par le président ukrainien Volodymyr Zelensky : "Les frappes ne se conduisent pas à l’aide de mots. Les choses comme cela ne sont pas annoncées", a-t-il déclaré dans son adresse quotidienne dimanche, ajoutant : "Les missiles parleront d’eux-mêmes".
Les infos à retenir
⇒ Les Etats-Unis ont autorisé l’Ukraine à utiliser des missiles à longue portée en Russie
⇒ Joe Biden jette "de l’huile sur le feu", a réagi le Kremlin
⇒ L’UE renforce ses sanctions contre l’Iran pour son soutien à la RussieLa Russie promet une réponse "appropriée" en cas d’usage par Kiev des missiles américains contre son territoire
La Russie a promis ce lundi une réponse "appropriée" sur le champ de bataille en cas de tir par l’Ukraine de missiles de longue portée américains contre son territoire, après le feu vert de Washington à ce sujet. "L’utilisation par Kiev de missiles de longue portée pour attaquer notre territoire signifierait la participation directe des Etats-Unis et de leurs satellites […], ainsi qu’un changement radical dans l’essence et la nature même du conflit", a déclaré la...
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18/11 - Pierre Hurmic : "La société est plus violente, il faut être d’une grande candeur pour l’ignorer"
"Certains disent que j’ai changé… Mais c’est le contexte qui a changé !" Élu de la vague verte de 2020, Pierre Hurmic assume son revirement dans un contexte sécuritaire "aggravé". Opposé depuis le début de son mandat à l’armement de sa police municipale, à l’instar des maires des grandes villes écologistes et de gauche (Paris, Lille, Rennes, Grenoble, Nantes), le maire de Bordeaux a finalement changé d’avis. Désormais, une cinquantaine d’agents seront armés de pistolets semi-automatiques.
D’un côté, la mesure sème le trouble dans la majorité municipale bordelaise (EELV, PS, PCF, société civile). De l’autre, l’édile est érigé en modèle de pragmatisme par les opposants de droite des exécutifs municipaux de gauche, dont certaines demeurent opposées à la mesure. "À l’instar du dérèglement climatique, les premières victimes de l’insécurité sont les populations les plus défavorisées. Cette donnée devrait bousculer et interpeller les élus de gauche", répond-il à L’Express.
L’Express : Vous êtes le premier maire écologiste d’une métropole à décider d’armer une partie de votre police municipale. Avez-vous brisé un tabou ?
Pierre Hurmic : Un maire ne doit pas avoir de sujet tabou. Aux manettes, on conjugue en permanence son éthique de conviction avec son éthique de responsabilité. C’est donc en responsabilité que j’ai pris la décision d’armer partiellement la police municipale. Mon opposition m’a reproché d’avoir trop tardé et ils ont raison, mais eux-mêmes ne l’ont jamais arbitrée lorsqu’ils étaient au pouvoir. J’ai passé des mois à...
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18/11 - Kamala Harris, le destin contrarié d’une pionnière en politique
Kamala Harris n’entrera pas à la Maison-Blanche. Elle rejoint la liste des "losers" légendaires, comme l’Amérique en a déjà connu de nombreux dans son histoire. Le récit d’Axel Gyldén, journaliste à L’Express, spécialiste des Etats-Unis.
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L’équipe : Charlotte Baris (présentation et écriture), Solène Alifat (écriture), Jules Krot (montage et réalisation)
Crédits : CNN, France 24, Guardian News, INA, Ouest France
Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Charlotte Baris : Nous sommes le 5 novembre au cœur de la prestigieuse Université Howard à Washington. Dans l’après-midi, ils sont des milliers à se rassembler sur les grandes pelouses devant le bâtiment principal. Certains dansent, en attendant les résultats, espérant apercevoir leur candidate dans la soirée. Mais peu avant minuit, l’ambiance dans le QG de campagne de Kamala Harris change radicalement. Donald Trump vient de remporter la Caroline du Nord, puis la Géorgie : les visages se ferment, le silence s’installe. Le directeur de campagne prend alors la parole.
Petit à petit, les militants rentrent chez eux. Les portes de l’université se ferment alors que l’écran géant continue de diffuser les résultats. Le QG est désormais désert. Il ne reste que les chaises blanches, les...
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18/11 - Jean-Luc Mélenchon et la fin de la "bordélisation" ? Les hésitations stratégiques de LFI
Était-ce un simple conseil ? Le précepte d’un aîné rompu à l’exercice politique ? Ou plus : un virage stratégique ? À la rentrée, les députés de la France insoumise écoutent doctement Jean-Luc Mélenchon lors d’une réunion où il s’agit de préparer les premières batailles dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Le leader livre son analyse sur la situation politique inédite, née de la dissolution, sur "l’illégitimité" du gouvernement de Michel Barnier, élu d’une droite qui est loin d’avoir gagné les élections. Et cette apostille du leader de la France insoumise au milieu de la réunion : "On peut être radicaux sans faire de coups d’éclat personnels." Les mots du chef font mouche. "C’est assez clair, non ? Il faut qu’on se calme. Enfin… Plutôt que certains se calment, que personne n’essaie de faire la star. Le collectif prime", résume un député à mots couverts. Il ne s’agit pas d’abandonner cette radicalité, de ton et de forme, qui a fait ce que les Insoumis sont aujourd’hui : la force motrice à gauche.
Une radicalité assumée, théorisée – "pour faire rentrer la colère du peuple dans l’hémicycle", défendent depuis longtemps les lieutenants de Jean-Luc Mélenchon –, qui a fait leur succès auprès d’un certain électorat de gauche à regarder les dernières élections législatives, autant qu’elle leur a coûté auprès d’autres. La campagne des législatives du mois de juin a été a été, pour certains candidats insoumis, plus âpre que prévu. Dans certaines circonscriptions, on n’a pas affiché la figure de Jean-Luc Mélenchon sur les tracts et on a...
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17/11 - Ce comportement pourrait priver vos enfants de leur confiance en eux : la mise en garde de Russell Shaw
"Trop de bonté dans les parents cause la perte des enfants", disait Charles Perrault. Sans aller jusque-là, il suffit de se balader sur un groupe WhatsApp de parents d’élèves ou de faire quelques sorties scolaires pour constater que le stress parental a de beaux jours devant lui. Et comment leur jeter la pierre alors que le harcèlement scolaire est un fléau, que la violence ne s’arrête plus aux portes de l’école et que le niveau des élèves est à la baisse. Pourtant, réagir sur-le-champ et de manière excessive au moindre souci n’est pas toujours le meilleur service à rendre, prévient Russell Shaw, directeur de la Georgetown Day School de Washington, une école privée mixte, de la maternelle à la terminale, non confessionnelle, située dans la capitale américaine et qui a notamment compté parmi ses élèves Ruth Bader Ginsburg, deuxième femme de l’histoire des Etats-Unis à avoir siégé au sein de la Cour suprême. "J’ai passé les trente dernières années à travailler dans des écoles, et j’ai observé des milliers de parents interagir avec les éducateurs et avec leurs enfants. Trop souvent, je vois des parents en faire trop - privant leurs enfants de la confiance qui naît de l’effort et de la persévérance, et s’épuisant eux-mêmes dans ce processus", confie à L’Express ce diplômé de Yale, qui publie régulièrement des analyses dans The Atlantic.
Avec trente ans de métier au compteur et la paternité de trois enfants - "deux sont à l’université, mais la plus jeune est encore à la maison" -, Russell Shaw en est arrivé à la conclusion...
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17/11 - Un espion nommé Lionel Jospin, l’inspiration de Jean-Luc Mélenchon... La fascinante histoire du "Parrain rouge"
Il est des livres politiques qui se lisent comme des romans. Le Parrain rouge (Plon) du journaliste François Bazin tient de celui d’espionnage, avec ses mille et un soubresauts, temps de guerre ou de paix, de la Russie à Paris, avec ses agents secrets, agent double, triple, taupe, indic ou encore sous-marin. Trahisons, éliminations, prison… Ici, tout est vrai. L’histoire, ou plutôt l’épopée, de Pierre Boussel, dit Lambert, décédé en 2008, figure méconnue de la gauche française – dont il a dirigé l’une des franges les plus extrêmes, l’Organisation communiste internationaliste (OCI). Méconnue, mais influente jusque dans les arcanes du parti socialiste.
Lambert a formé toute une génération de militants de gauche, syndicalistes ou politiques, idéologiquement structurés et rompus au combat politique, mais aussi et surtout plus d’un socialiste, et pas des moindres : l’un deviendra Premier ministre (Lionel Jospin), l’autre Premier secrétaire du PS (Jean-Christophe Cambadélis) ou encore celui-ci qui dirige aujourd’hui la France insoumise, force motrice du Nouveau Front populaire, un certain Jean-Luc Mélenchon."Pierrot de Montreuil"
Pierre Boussel, c’est l’histoire d’un nom. De plusieurs, à vrai dire. Il préférait son autre "blase", plus passe-partout, "Lambert", quand ses premiers amis ne l’appelaient pas "Pierrot de Montreuil". Et pour échapper à ses adversaires ou aux policiers de la Sûreté nationale du ministère de l’Intérieur d’avant-guerre qui traquaient les communistes et surveillaient les syndicalistes, il...
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17/11 - Kyutai, le surdoué français de l’IA qui rêve de concurrencer OpenAI : "Leur rapidité est exceptionnelle"
Lorsque Rodolphe Saadé (CMA-CGM), Xavier Niel (Iliad) et Eric Schmidt (ex-Google) montent sur la scène de Station F le 17 novembre 2023, le secteur français de l’intelligence artificielle retient son souffle. Le résultat est à la hauteur des espérances : les trois entrepreneurs annoncent la création de Kyutai, un laboratoire de recherche en IA à but non lucratif doté de 300 millions d'euros. Sa mission ? Devenir une référence du domaine. Un an plus tard, le directeur général de Kyutai, Patrick Pérez, est tout sourire lorsqu’il rencontre L’Express. A raison : en un an, le laboratoire a déjà signé quelques prouesses, dont la plus importante est sans conteste Moshi. Le chatbot vocal, dont une démo a été dévoilée en juillet et le code source publié en septembre, est impressionnant de rapidité.Un acteur européen face à OpenAI
Dès le départ, Kyutai a cherché à révolutionner le domaine des assistants vocaux tristement connus jusque-là pour leur lenteur et leur rigidité verbale. "Quand ChatGPT est sorti, cela nous a tous impressionné de pouvoir parler à une IA. Mais dès qu’on passait en vocal, il y avait un décalage. L’interaction n’était pas bonne, la latence trop longue, cela n’était ni fluide ni expressif. Rien à voir avec une vraie conversation", détaille le directeur général. Kyutai s’est donc mis au travail, avec succès. Au point qu'un audacieux Moshi a parfois coupé la parole à ses interlocuteurs lors de sa présentation en juillet,. La "démo" publique en ligne a depuis été utilisée près de 500 000 fois. "Les gens ont...
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16/11 - Après la victoire de Donald Trump, quelles opportunités pour les investisseurs ?
Les sondeurs prévoyaient une élection serrée, mais le résultat est sans équivoque : Donald Trump a remporté haut la main la présidence américaine, avec le vote populaire. Quant aux républicains, ils reprennent largement la majorité au Sénat mais ne la conservent que d’une courte tête à la Chambre des représentants. Un quasi grand chelem.
Contrairement à sa première victoire en 2016, les acteurs de marché savent cette fois à quoi s’attendre. "Trump est un personnage bien connu des investisseurs qui gardent un souvenir favorable de son premier mandat, lequel avait apporté des résultats économiques positifs", résume Andrea Tueni, responsable des activités de marchés chez Saxo Banque France. L’ampleur inattendue de ce succès a d’ailleurs été bien accueillie par Wall Street, avec un bond du S & P 500 et du dollar au lendemain de l’élection.Des risques inflationnistes
L’administration Trump semble orienter son programme autour de quatre axes majeurs : protectionnisme, réductions d’impôt, soutien aux énergies fossiles et dérégulation. Dans ce contexte, les secteurs de l’énergie, de la défense, de l’industrie manufacturière ainsi que les PME américaines devraient en bénéficier. Le secteur technologique pourrait également profiter de ce climat probusiness, soutenu par des figures comme Elon Musk, allié de Trump et nouveau ministre de "l’efficacité gouvernementale", ainsi que par l’essor de l’intelligence artificielle et les opportunités économiques qu’elle suscite. Enfin, les valeurs bancaires ont tout à gagner des projets...
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16/11 - Ce rapport explosif que l’université d’Aix-Marseille a enterré pendant deux ans
Le 30 juin 2022, Eric Berton, président de l’université d’Aix-Marseille (AMU), décide d’ouvrir une enquête sur huit études scientifiques émanant de son institution. Cela fait des mois que ces travaux réalisés avec l’IHUm Méditerranée infection (IHUm) - tous liées à Didier Raoult - sont au centre d’une intense polémique. Les études sont suspectées par d’autres chercheurs de graves manquements éthiques, d’erreurs multiples, voire de non-conformité avec la loi française. L’université mandate alors un groupe d’experts internationaux indépendants et spécialistes de l’éthique afin de faire la lumière sur ces affaires. Ces derniers présentent leurs conclusions sept mois plus tard, le 27 janvier 2023. Mais leur enquête ne sera jamais publiée. Le rapport est enterré et son existence cachée au grand public.
C’était sans compter sur l’obstination de Fabrice Frank, un chercheur indépendant qui s’implique depuis des années dans la lutte contre la fraude scientifique et qui a obtenu le document après un impressionnant parcours du combattant. L’Express a pu consulter le rapport de 18 pages. Ses conclusions sont édifiantes. Pour chacune des huit études analysées, les auteurs de l’enquête confirment, au mieux, des manquements éthiques majeurs, au pire le non-respect de la loi française. Mais plus que son contenu, ce sont surtout les difficultés à obtenir ce document qui étonnent.Des auteurs toujours en poste, dont l’actuel directeur de l’IHUm
"Après une évaluation minutieuse de tous les documents qui nous ont été fournis et de ceux...
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16/11 - En France, l’impossible hommage national aux victimes du Covid-19
Quelques fleurs, une poignée d’élus locaux, et une inscription en lettres d’or gravée dans le marbre : "Pour les victimes du Covid-19, nous ne les oublions pas". Le 26 octobre dernier, Patrice Barrier, maire de la commune de Taissy (Marne), a solennellement inauguré une plaque commémorative pour les victimes de la pandémie, installée dans le jardin du souvenir du cimetière local. "C’est avant tout symbolique : on a vite fait d’oublier les dizaines de milliers de morts du Covid, et la manière dont certains sont partis", avance l’élu, près de cinq ans après l’annonce du premier mort du virus, en Chine. Dans cette commune d’un peu plus de 2000 habitants, située à une dizaine de kilomètres de Reims, peu d’administrés ont fait le déplacement en ce samedi d’octobre. Mais au premier rang, un septuagénaire se félicite de l'initiative du jour : Lionel Petitpas, résident de la ville voisine de Cormontreuil, évoque une "petite victoire".
Depuis plus de quatre ans, l’homme se bat pour convaincre l’exécutif d’organiser une journée d’hommage national en l’honneur des morts du Covid et des soignants - jusqu’à présent sans grand succès. En parallèle, son association, baptisée "Victimes du Covid-19", a démarché "une dizaine" de municipalités à travers la France afin de réaliser des commémorations locales. À Cormontreuil, Châlons-en-Champagne (Marne), Troyes (Aube) ou Talant (Côte d’Or), des stèles ont ainsi été érigées, des arbres plantés, des plaques gravées, des cérémonies organisées. Mais au niveau national, toujours rien.
"Ce...
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15/11 - Jordan Bardella contre Philippe de Villiers, un duel en librairies
Près de 25 000 exemplaires en une journée. Sans conteste, le Ce que je cherche du président du Rassemblement national, Jordan Bardella, publié chez Fayard le samedi 9 novembre, a effectué un très beau décollage, notamment grâce aux préventes (et à un 1er tirage de 155 000 exemplaires). Il se susurre que le royaliste Philippe de Villiers, dont le dernier ouvrage, Mémoricide, est publié par cette même maison d’édition, ne serait pas ravi de cette concurrence "déloyale". En tête jusque-là, le voilà rétrogradé à la 2e place (avec près de 77 000 exemplaires tout de même au compteur). Il y a pire situation…
Derrière ces deux ténors de la droite extrême, Salomé Saqué fait de la résistance. Résister (Payot), c’est le titre de son livre qui traite justement de cette droite extrême "aux portes du pouvoir". La journaliste de 29 ans, auteure en 2023 de Sois jeune et tais-toi : Réponse à ceux qui critiquent la jeunesse, alerte sur la montée de l’extrême droite et sur son vocabulaire et ses thèmes qui s’imposent dans les esprits. "Il est encore temps d’inverser cette tendance, dit-elle, à condition de comprendre les rouages de cette progression et de réagir rapidement."3829-TABLEAUX-PALMARES
Autre auteure en prise avec la politique, l’ancienne ministre et animatrice télé Roselyne Bachelot, qui dresse chez Plon une série de portraits avec Sacrés monstres ! Macron, Le Pen, Mélenchon, Chirac, Sarkozy… et qui passe du 11e au 17e rang de notre palmarès des essais. Mais il n’y a pas que la politique dans la vie, il y a aussi l’argent....
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15/11 - Marine Le Pen et son procès, le cirque de Jordan Bardella : la tragi-comédie en trois actes qui secoue le RN
Personnages :Jordan Bardella : jeune premier désireux de sortir de l’ostracisme. Il veut laisser derrière lui le cordon sanitaire et séduire la frange conservatrice de la droite pour la rallier à sa cause.Marine Le Pen : figure historique du Front national devenu Rassemblement national, elle défend son honneur et le parti fondé par son père devant la justice et « face au système », elle risque une peine d’inéligibilité.Les médiasLes courtisansActe I. Une entrée dans la bonne société
Côté jardin. Mardi 12 novembre, un hôtel de luxe près de la place Vendôme, à Paris.
19h30. Endimanchés pour l’occasion, députés, conseillers, assistants et militants du Rassemblement national trépignent devant les portes closes. C’est jour de fête. La prestigieuse maison d’édition Fayard (propriété depuis 2023 du milliardaire réactionnaire Vincent Bolloré) présente son nouveau talent à la bonne société. Il s’appelle Jordan Bardella et vient de publier son premier ouvrage, Ce que je cherche. Un objet littéraire non identifié, sorte de confession politique pas vraiment autobiographique ni trop programmatique.
Au parti, personne, ou presque, ne l’a encore lu. Ce qui n’empêche pas d’en dire le plus grand bien. Désormais, il est de bon ton de se balader, plusieurs exemplaires fraîchement achetés calés sous le coude. Sur les réseaux sociaux, les cadres rivalisent de flagorneries, posant, en famille, entre amis, dans les gares et les librairies avec la nouvelle bible frontiste, à deux doigts de la placer sous verre. Dans le salon privé du très...
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14/11 - Titre-restaurant au supermarché : la proposition de loi qui fait bondir les restaurateurs
L’un des principaux syndicats patronaux de l’hôtellerie-restauration, le GHR, s’est élevé mercredi 13 novembre contre une proposition de loi visant à pérenniser l’utilisation du titre-restaurant pour faire toutes ses courses en supermarché, plutôt que de la prolonger d’un an. Examinée mercredi en commission des affaires économiques de l’Assemblée, la proposition de loi, adoptée par 19 voix contre 18, sera débattue mardi prochain dans l’hémicycle, alors que la dérogation permettant d’acheter des produits non directement consommables (farine, pâtes, riz, viande, etc.) avec les titres-restaurant se termine fin décembre.
Si l’objet initial du texte était de prolonger d’un an cette dérogation, un amendement de l’ancienne ministre déléguée au Tourisme et à la Consommation Olivia Grégoire proposant de pérenniser cette mesure sans limite de temps a été adopté. Il prévoit également qu’un décret précise les produits qu’il sera impossible d’acheter via un titre-restaurant.
Dans des discussions parfois tendues, la rapporteure Anne-Laure Blin (Droite républicaine) s’est opposée à cette mesure, estimant qu’il fallait se cantonner à la prolongation d’un an, et envisager une refonte plus globale du dispositif titre-restaurant. Olivia Grégoire a rétorqué que son adoption n’empêchait en aucun cas une "réforme globale" par la suite au Parlement sur l’encadrement de son utilisation, et a assuré qu’elle serait "force de proposition" dans l’hémicycle pour des sanctions contre les grandes surfaces qui ne respectent pas les interdictions. La...